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Le Secteur Automobile marocain : forte poussée du secteur automobile marocain
20 août 2014 21:13
Jeune Afrique : mardi 19 août 2014 15:18 PAR JOËL TÉ-LÉSSIA

Entre janvier et juillet 2014, les exportations issues de la construction automobile marocaine ont atteint 11,76 milliards de dirhams (1,05 milliard d'euros) contre 6,1 milliards de dirhams (546 millions d'euros) sur la même période l'an dernier.

L'Office des changes du Maroc vient de publier les chiffres du commerce extérieur du royaume chérifien depuis le début de l'année 2014. Au cours des sept premiers mois de cette année, le Maroc a exporté pour 117,5 milliards de dirhams de marchandises (10,5 milliards d'euros), soit 8,6 milliards (+8 %) de plus que durant la même période l'an dernier.

Les importations ont, elles, enregistré une progression moins nette : 234,2 milliards de dirhams (21,7 milliards d'euros), soit 3,5 % de plus que l'an dernier. Le déficit commercial du royaume reste plutôt stable à 116,7 milliards de dirhams (10,46 milliards d'euros), soit 0,6 % de moins qu'au terme des sept premiers mois de 2013. Les recettes d'investissements directs étrangers (IDE) ont, elles, baissé de 33,9 % sur cette période pour atteindre 17,362 milliards de dirhams (15,5 milliards d'euros).

Remontée des nouveaux secteurs

Dans sa note de conjoncture, l'Office des changes met particulièrement l'accent sur la forte remontée des exportations "des nouveaux secteurs". Ainsi, durant les sept premiers mois de cette année, les exportations de l'industrie automobile marocaine ont rapporté 23,85 milliards de dirhams (2,14 milliards d'euros), soit 37,4 % de plus que durant la même période en 2013.

Reflet de la montée en puissance de l'usine de Renault Maroc à Tanger : entre janvier et juillet 2014, les ventes tirées de la construction automobile (hors câblage donc) du royaume chérifien ont atteint 11,76 milliards de dirhams (1,05 milliard d'euros), soit presque le double (+91,8 %) des exportations réalisées durant la même période en 2013.

Cette remontée devrait se poursuivre au cours des mois à venir, à mesure que le rythme de production de l'usine de Tanger s'accélère. En 2014, les capacités de ce site ont été portées à 340 000 véhicules par an.

Selon son directeur général, Paul Carvalho, la production totale de cette usine devrait atteindre 200 000 véhicules cette année.

Les exportations de matériel électronique ont, elles aussi, bondi de 24,9 % par rapport au premier semestre 2013 pour atteindre 5 milliards de dirhams (448 millions d'euros). Les exportations des industries aéronautique et pharmaceutique ont toutes deux crû de 5,9 % pour atteindre respectivement 4,5 milliards de dirhams et 606 millions de dirhams.

Forte progression des importations de céréales

Dans sa note, l'Office des change met l'accent sur la forte progression des achats de produits énergétiques (+ 4,3 % à 58,4 milliards de dirhams -5,2 milliards d'euros ) et de céréales (+ 89,5 % pour les graines et fruits oléagineux, à 631 millions de dirhams - 56,5 milliards d'euros).

De façon générale, les hausses les plus marquées concernent les importations de produits alimentaires (+ 18,8 % à 26,798 milliards de dirhams - 2,4 milliards d'euros) et les produits finis de consommation (+7,1 % à 41,372 milliards de dirhams - 3,7 milliards d'euros). L'Office des changes note toutefois que ces progressions restent moins fortes que celles enregistrées, dans ces mêmes catégories, l'an dernier où elles avaient crû respectivement de 20,2 % et 10,2 % sur un an.

Article : http://economie.jeuneafrique.com
U
21 août 2014 09:16
L'augmentation du nombre d'emplois dans l'industrie est une excellente nouvelle, MAIS.

Une chaine de fabrication a une durée limitée.

Ça signifie qu'il faut profiter de cette durée, afin d'augmenter les qualifications des ouvriers, former des apprentis, des techniciens, des ingénieurs.

De cette manière, une autre industrie trouve déjà un certain nombre de gens déjà qualifiés.
Si la première industrie arrête d'engager, il est donc possible d'attirer d'autres industries.

La conséquence est claire: Il faut profiter au maximum de la présence de personnes qualifiées.
Pour ce faire, on peut organiser des cours techniques dans les écoles, organiser des stages etc.
Dans l'autre sens, on peut fournir aux travailleurs de ladite industrie des cours de perfectionnement etc.

Pour la société, le cout est extrêmement bas et le bénéfice, énorme et durable.
La première étape ne coute même rien du tout: Concevoir un programme scolaire qui comporte des heures d'enseignement technique, ce n'est que de l'encre sur du papier.

Il faut que les décideurs décident, sans trop attendre de feu vert préalable: Un plan concret a plus de chance d'être accepté qu'une vague idée.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
b
21 août 2014 11:28
Citation
Unesuggestion a écrit:
L'augmentation du nombre d'emplois dans l'industrie est une excellente nouvelle, MAIS.

Une chaine de fabrication a une durée limitée.

Ça signifie qu'il faut profiter de cette durée, afin d'augmenter les qualifications des ouvriers, former des apprentis, des techniciens, des ingénieurs.

De cette manière, une autre industrie trouve déjà un certain nombre de gens déjà qualifiés.
Si la première industrie arrête d'engager, il est donc possible d'attirer d'autres industries.

La conséquence est claire: Il faut profiter au maximum de la présence de personnes qualifiées.
Pour ce faire, on peut organiser des cours techniques dans les écoles, organiser des stages etc.
Dans l'autre sens, on peut fournir aux travailleurs de ladite industrie des cours de perfectionnement etc.

Pour la société, le cout est extrêmement bas et le bénéfice, énorme et durable.
La première étape ne coute même rien du tout: Concevoir un programme scolaire qui comporte des heures d'enseignement technique, ce n'est que de l'encre sur du papier.

Il faut que les décideurs décident, sans trop attendre de feu vert préalable: Un plan concret a plus de chance d'être accepté qu'une vague idée.

Salut,
Toi, sahib bwana, y en avoir tout compris ...
Visage pâle intellizen ... Hugh ...
Grand Manitout te récompenseras ...
Nous acheter papier et encre de chine ... Attendre programme ...
U
21 août 2014 20:12
L'Espagne, par exemple, n'a pas profité des milliards de l'UE et de l'arrivée de Seat.

Le cycle est terminé.
Volkswagen a délocalisé ailleurs qu'en Espagne.
On constate que l'Espagne avait préféré construire des bâtiments que de développer le savoir-faire technique.

Au Maroc, on a et on aura le même cycle qu'en Espagne.
Les Marocains et le Maroc peuvent se montrer plus futés que les Espagnols et l'Espagne.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
 
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