Sécheresse: le changement climatique met le nucléaire en échec
PARIS - Avec la sécheresse persistante qui réduit le débit des cours d'eau au risque de perturber le refroidissement des centrales nucléaires, la preuve est donnée que le réchauffement climatique met le nucléaire en échec, affirme mercredi l'association Observatoire du nucléaire.
Alors que l'industrie nucléaire prétend depuis des années qu'elle prend part à la lutte contre le réchauffement climatique, EDF refuse de reconnaître que la réalité est exactement inverse: c'est le réchauffement climatique qui met le nucléaire en échec, selon l'association.
Ce phénomène va s'amplifier dans la mesure où les canicules et sécheresses vont être de plus en plus fréquentes et intenses, ajoute le communiqué.
L'Observatoire du nucléaire rappelle que 44 des 58 réacteurs nucléaires français sont en bord de rivières et estime que seuls les 14 situés en bord de mer sont à peu près assurés de pouvoir être correctement refroidis cet été.
L'association demande ainsi à EDF de dire ce qu'elle compte faire si de nombreux réacteurs doivent être arrêtés cet été.
La préfecture de la région Centre a annoncé mardi des mesures préventives pour garantir les débits de la Loire, qui assure le refroidissement de quatre centrales nucléaires et connaît des niveaux dignes d'un mois de juillet.
La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet avait insisté dès le 16 mai sur l'attention particulière à apporter à l'impact des fortes chaleurs sur le fonctionnement des centrales nucléaires. Elle avait cité deux risques: la baisse du débit d'eau et l'augmentation de la température, qui ont un impact sur le processus de refroidissement des réacteurs.
Le manque d'eau est bien prévu dans le dispositif de contrôle. En dernier recours, si le débit d'eau est trop faible, le réacteur est arrêté sans dérogation possible, avait-elle assuré.
Ce n'est qu'un problème fictif: Si l'eau devait manquer en permanence, il y aurait une solution toute simple qui s'appelle "tuyau".
Présentement, ce n'est pas un vrai problème, car les centrales nucléaires planifient la période de maintenance hors des périodes très froides et pluvieuses.
En été, on a moins besoin d'électricité, car il n'y a pas besoin de chauffer.
Et si la température moyenne annuelle augmente, on n'a pas non plus besoin de chauffer.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt.
Les chiens aboient, la caravane passe.
***********************************************************************
j'ai peur que tu sois mal renseigné....... il faut savoir que desormais, notamment avec la ganaralisation des systemes de climatisation, on consomme autant d'élec en été qu'en hiver. et plus il fait chaud, plus on veut refroidir. la centrale nucléaire de golfech a eu des problémes pendant la derniere canicule. plus d'eau dans la garonne et la retenue s'etait évaporée. sans compter qu'en relachant de l'eau plus chaude que celle de la riviére, des milliers de poissons se sont retrouvés le ventre à l'air. alors des tuyaux? je veux bien. mais il faut prevoir de gros diametres et un bon forage. on parle pas de l'irrigation d'un potager là.
Ce qu'on décrit est valable pour toutes les centrales thermiques, nucléaires ou pas. La tuyauterie dont je parle est celle qui peut conduire l'eau directement du barrage à la centrale.
En tous les cas, le refroidissement par l'eau de rivière peut être remplacé par le refroidissement par évaporation (les grands bols qu'on trouve près des centrales thermiques). Si des sécheresses devaient devenir fréquentes, il faudrait prévoir un stockage d'eau près de la centrale, au lieu de pomper dans les cours d'eau proches.
Pour en revenir au "changement climatique": Il s'agit d'oscillations naturelles, avec une tendance qui va vers le réchauffement. Il a déjà fait plus chaud qu'actuellement pendant la période historique: Des cols alpins actuellement pris par les glaces étaient franchissables à pied en hiver. Des anciennes gravures prouvent aussi que nous sommes en train de sortir d'une phase de refroidissement qui a duré plusieurs siècles. Étant donné que nous sommes dans une phase transitoire, il faut partir de l'idée qu'il nous faut planifier en fonction du climat qu'il y avait avant et qui va revenir. Ça remet sérieusement en question l'usage des retenues d'eau et ce qui tourne autour du chauffage et du refroidissement.
Ça remet aussi en question les cultures gourmandes en eau (comme le maïs ou le coton) et l'endiguement serré des fleuves.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt.
Les chiens aboient, la caravane passe.
***********************************************************************
chargement...
+ 
