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les savants musulmans oubliés de l'histoire
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5 juillet 2005 22:33
Ibn Abi Ridjal
(Que Dieu ait son âme)

surtout à ne pas confondre avec Ibn Abi Ridjal le Yéménite historien, théologien, jurisconsulte et poète.

Alors qu’Albohazen des Latins, c’est-à-dire Abou El-Hassan Ali Ech-Cheybani El-Katib El-Maghribi El-Qayrawani Ibn Abi Ridjal est marocain, il est astronome, astrologue, philosophe et ministre.

Albohazen, Albohacen pour (Abou el-Hassan) ou Abenragel pour (Abi Ridjal), des Occidentaux.

Abou El-Hassan Ali Ech-Cheybani El-Katib El-Maghribi El-Qayrawani, d’origine arabe, né en 387/989.

Il fut le tuteur et l’astrologue du prince ziride El-Mou’iz ben Badis (407-454/1016-1062), qui tint sa cour à Qayrawen au Maroc, jusqu’en 449/1057, en même temps que le fonctionnaire dirigeant de son gouvernement (quatrième édition Idris.’ La berbérie orientale sous les Zirides’, Paris 1962 passim)

Il fut également le protecteur du très remarquable poète Ibn Rachiq (mort en 456/1057) à la cour d’El-Mou’iz, qui lui dédia sa ‘Oumda.
Il semble, qu’il ait été le même que cet Abou El-Hassan El-Maghribi qu’Ibn El-Kifti el Houkama’ ‘l’histoire des sages’ (Editions Lippert, 351-353), le range parmi ceux qui ont observé le solstice d’été (la hauteur de déclinaison du soleil dans son mouvement apparent sur l’écliptique est maximum, vers le 21 juin de chaque année.) et l’équinoxe d’automne à Bagdad en 378/988.

Dans un passage, il fait mention d’un certain Habous ben Houmayd, qui pourrait être identique au gouvernement de Nefta (Idris.197) jeté en disgrâce en 439/1048.

Le Kitab el Bari’ el noudjoum ‘le Livre développé dans les lois des étoiles’, qui contient ces mentions, est l’œuvre la plus importante d’Ibn Abi Ridjal. C’est un vaste receuil en huit volumes de quatre genres d’astrologie :
De 1 à 3 : électiones.
De 4 à 6 : astrologie généthialogique,
Le tome 7 : astrologie catarchique
et le tome 8 traite de l’astrologie générale (comprenant également l’astrologie politique et historique).

Outre quelque vingt-sept (27) manuscrits du texte arabe, il existe une traduction en ancien castillan, dont il ne subsiste que les cinq premiers volumes, faite par le juif Yehuda ben Moshé, pour Alphonse le Sage en 1254. cette interprétation fut traduite deux fois en latin, version qui fut à son tour traduite trois fois en hébreu, et une fois en ancien portugais. Il est probable que les versions françaises et anglaises dérivent également de la traduction latine.

Cette quantité prodigieuse d’ouvrages en langues européennes atteste l’intérêt porté à l’œuvre d’Ibn Abi Ridjal dans les temps modernes. Cependant, en fait, le Kitab el-bari’ est largement copié (souvent de façon inexacte) de compilations astrologiques du IIIe/IXe siècle qui subsistent encore en arabe .

Les autres ouvrages astrologiques d’Ibn Abi Ridjal comprennent une Ourdjouza fi el ahkam, ‘Ourdjouza des sagesses’.

Ourdjouza fi dalil el-ra’d ‘Ourdjouza dans la manière de répondre’ pourrait en être une partie, qui commentée par Kamal et-Touraqani en 755/1354 et par Ahmed ben Hassa ben Kounfoudh El-Qastanti en 774/1372.

Son Kitab fi el roumouz, ‘Livre des signes’ et son Zidj intitulé Hallal ‘aqd wa bayan el rasd ‘Le licite du contrat et la preuve dans l’observation astronomique’ sont perdus.

Le meilleur et pratiquement l’unique ouvrage se rapportant à la carrière d’Ibn Abi ridjal et à son influence à la cour d’El-Mou’iz est celui d’Idris cité dans le texte. Sa carrière scientifique est encore moins étudiée, on trouvera quelques données bibliographiques et biographiques dans Suter, page 100, Sarton, tome I, pages 715-716, et Brockelmann, tome I,pages 256 et 401, qui peuvent être complétées par les articles de A. R. Nykl (Libro conplido en los Juizios de las Estrellas, dans Speculum 1954, pages 85-99) et G.Hilty (El Libro conplido en los Iudizios de las Estrellas. Madrid 1954).

Les seules études sur l’utilisation que fit de ses sources Ibn Abi Ridjal,pour les divers traductions du Kitab el-bari’ consulter : la traduction en vieux castillan : A. R. Nykl (Libro conplido en los Juizios de las Estrellas, dans Speculum, XXIX (1954), pages 85-99.

Il mourut en 457/1061.
Que Dieu ait son âme
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5 juillet 2005 22:33
Ibn Younès
Que Dieu ait son âme

L’apport original d’Ibn Younès dans le domaine de la trigonométrie plane et sphérique a été étudié par Delambre, Von Braumühl et Schoy.

Dans l’astronomie sa contribution fut énorme et très appréciée par les Occidentaux.
Abou El Hassan Ali ben Abi Saïd Abd er-Rahman ben Ahmed ben Younès Es-Sadafi, un des plus célèbres astronomes musulmans, d’origine arabe.

Le principal trait& d’astronomie d’Ibn Younès, ez-Zidj el Kabir el-hakami ( qui ne semble pas avoir été entièrement conservé), fut commencé vers 380/990 et terminé peu avant la mort de l’auteur. Plusieurs longs extraits en ont été publiés et traduits, et ce Zidj est l’un des rares livre que les savants modernes ont amplement étudié. Ibn Younès a mentionné un grand nombre d’observations astronomiques (éclipses et autres phénomène) dont certaines remontent à ses prédécesseurs des IIIe/IXe et IVe/Xe siècles, et d’autres ont été faites par lui au Caire.

L’ensemble constitue la nomenclature la plus étendue d’observations astrnomiques médiévales que nous connaissions. Ibn Younès rapporte avec le plus grand soin les recherches de ses prédécesseurs et, lorsqu’il critique les erreurs et les divergences contenues dans leurs ouvrages, son ton est remarquablement moderne.

Le Zidj d’Ibn Younès a été analysé par Delambre d’après la publication, faites par Caussin, des chapitres 3 à 5, ainsi que d’après une traduction inédite et aujourd’hui disparue de la majeure partie des autres chapitres par Sedillot. Les observations rapportées par Ibn Younès ont étudiées par S. Newcomb qui a été frappé par l’utilité quelles pouvaient présenter pour l’évaluation de l’accélération séculaire de la lune.

Au temps du souverain El-Kamil, les Francs lui envoyèrent des problèmes à résoudre, problèmes de médecine, de philosophie et de mathématiques entre autres. Les savants de Syrie résolurent d’eux-mêmes les problèmes de médecine et de philosophie mais ne furent pas de taille à résoudre celui des mathématiques. Voulant toutefois qu’il fut résolu lui aussi, le Malik El-Kamil l’envoya à Mossoul, à notre maître Mouffadal ben Omar el Abakri. Celui-ci avait beau être un expert en géométrie, e problème en question n’en était pas trop dificile pour lui, il le montra au cheikh Ibn Younès qui l’étudia avec soin et le résolut. La problème était le suivant ; soit un arc de cercle, on trace sa corde que l’on prolonge au-delà de celui-ci, et sur cette prolongation de la corde on construit un carré dont la surface doit être égale à celle de l’arc de cercle.

El Mouffadal coucha par écrit la démnstration qu’il envoya en Syrie au Roi El-Kamil. Les savants les plus imminents furent en extase devant cette démonstration qu’ils considéraient comme absolument remarquable.
Il mourut en 399/1009
Que Dieu ait son âme


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5 juillet 2005 22:34
Ibn Sahl
Que dieu ait son âme

Mathématicien, opticien, géomètre de la deuxième moitié du Xè siècle, son destin fut étroitement lié à la dynastie des Bouyides. Il a vécu sous le règne et a dédié son principal livre : ‘les instruments ardents’ au célèbre ‘Adoud Ed-Dawla : ‘Samsam Ed-Dewla, il fut écrit aux environ de 985 très vraisemblablement à Bagdad e Irak. Le roi Samsam Ed-Dewla auquel ce livre a été dédié, fut intronisé à Bagdad et a régné entre 372/982 et 376/986, Ibn Sahl était actif en Irak. Le poète Abou El-‘Ala El-Mar’ri et Et-Tawhidi furent rassemblés autour de Samsam Ed-Dewla, ainsi que le mathématicien Es-Sidjizi qui avait rédigé son opuscule sur ‘les propriétés de trois sections’ avant 357/970.

L’histoire de la construction de l’heptagone régulier nous apprend que Ibn Sahl était un mathématicien chevronné, reconnu et actif.

Une anecdote : Selon le mathématicien Es-Sounni, Abou El-Djoudi Ibn El-Layth avait donné une mauvaise solution du problème de la construction de l’heptagone régulier. Après avoir constaté l’erreur d’Abou el-Djoudi, Es-Sidjizi a voulu à son tour résoudre le problème, mais comme cette solution lui était difficile, il l’écrivit à Ibn Sahl, le géomètre pour lui demander la division de la droite selon un rapport donné. Il a été possible à Ibn Sahl, d’analyser la droite selon un rapport par deux sections coniques opposées, une hyperbole et une parabole. Es-Sidjizi reconnaîtra, lui-même plus tard sa dette à l’égard d’Ibn Sahl c’étais en 359/968.
De toutes ses oeuvres, deux seulement nous sont parvenues, la première : (instruments ardents : 373-376/982-985), et la deuxième : (la preuve que la sphère céleste n’est pas d’une transparence extrême), la date de sa réaction est inconnue.

Ibn Sahl, dans l’introduction à son traité, il revendique sans ambiguïté aucune, la priorité d’avoir penser l’embrassement par la lumière qui traverse un prisme et qui se réfracte dans l’air, c’est-à-dire une lentille, ce qui l’intéressait, c’étais le miroir ardent et les lentilles.
Afin de penser le problème et de le résoudre, !ibn Sahl combine les éléments suivants : L’embrassement par réflexion (a) et l’embrassement par réfraction (b), le cas où les rayons peuvent être considérés comme parallèles (c) et le cas où les rayons sont issus d’un point à une distance infinie (d). il étudia le miroir ellipsoïdal, la lentille plan convexe et biconvexe, il ne se contente pas d’expliquer le fonctionnement idéal du phénomène, mais il expose également sa fabrication.

Le chapitre consacré à l’hyperbole nécessaire à la confection de la lentille plan convexe se divise en deux parties, l’étude de la courbe comme section conique et la construction mécanique de cette courbe. Ibn Sahl défini l’hyperbole par son sommet, son axe et son côté droit, il examine la tangente à partir de la propriété bifocale, passe ensuite à l’hyperboloïde et au plan tangente, dont il montre l’activité.

Ibn Sahl rompt avec la tradition des captopriciens grecs et Arabes en introduisant d_s sa recherche la réfraction et les lentilles. Avant Ibn Sahl, deux savants arabes ont écrit sur le miroir paraboliue : El Kindi et Abou El Wafa El Banzdjani. Le projet d’Ibn Sahl est d’utiliser ce miroir pour répondre à cette question : Comment embraser par la lumière du soleil, c’est-à-dire une source considérée à l’infini pour que les rayons parviennent parallèlement entre eux au miroir ? E t comment, par cette lumière embraser à une distance donnée ?

La date de sa mort nous est pas parvenue.
Que Dieu ait son âme
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11 juillet 2005 23:12
El-Batani
(Que dieu ait son âme )

‘Par la science des astres, l’home à la preuve de l’unité de dieu et de a connaissance prodigieuse grandeur de la sublime sagesse de la puissance et de la perfection de Son oeuvre’

EL-BATANI (276/877 – 317/918)

Les astronomes arabes du neuvième siècle, pour la mesure du méridien, sont arrivés à 111 814 mètres, on l’évalue aujourd’hui à 110 938 mètres, n’est-ce pas extraordinaire de leur part, en tenant compte de la technologie et des moyens actuels ?

L’Albatanius Occidentale

Né en 276/877, Mathématicien averti, l’astronomie n’avait aucun secret pour lui, puisqu’il corrigea la valeur de l’année tropique, changea la constante de précession de Ptolémée et mesura l’obliquité de l’écliptique et trouva la valeur suivante : 23° 35’’. ( on la fixe aujourd’hui, onze siècle après à 23° 27’’). Il s’est tout bonnement trompé de huit secondes, n’est-ce pas merveilleux ?

Il calcula la précision des équinoxes et parvient à la valeur de 54 minutes et 05 secondes, c’est lui qui proposa une formule importante comprenant trois côtés et un angle d’un triange sphérique, ce qui n’a absolument pas d’équivalent chez Ptolémée.
Il mit le doigt sur les erreurs commises par Ptolémée, lorsque celui-ci supposa que l’angle entre l’écliptique et l’équateur céleste, l’obliquité de l’écliptique, était constant, et que le point de l’espace où le soleil paraît le plus éloigné, l’apogée du soleil était fixe. Bien entendu, il s’agissait là d’éléments capitaux pour l’avenir de l’astronomie de précision.

El-Batani fit plus que relever les erreurs, il les corrigea en effectuant lui-même des observations, et il parvint à des valeurs beaucoup plus précise.

Compléta les résultats obtenus par Thabit ben Qorra en calculant très exactement les différences de longueur de l’année tropique et de l’année sidérale, différences qu’il découvrit en mesurant la révolution de la Terre autour du Soleil, par deux procédés différents.

Il perfectionna les études astronomiques d’El-Khawarizmi par de nouvelles recherches sur l’apparition de la nouvelle lune, sur les éclipses de soleil et de lune et sur les parallaxes.

Il écrivit une introduction astronomique à ses célèbres tables sabéennes, qui fut traduite en latin, Regiomontanus la dota d’un commentaire et, conjointement avec les éléments d’astronomie d’Al-Farghani, elle fut publiée à Nuremberg, en Allemagne.

Il calcula également avec plus de précision encore l’obliquité de l’écliptique et découvrit de nouvelles méthodes propres à déterminer la latitude d’un lieu.

Il mourut en 317/918
Que dieu ait son âme

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11 juillet 2005 23:12
Abou El-Wafa
(Que dieu ait son âme)

l’un des plus grands mathématiciens musulmans, qui alla plus loin encore, il fut le premier à démontrer le théorème de sinus dans le triangle sphérique général et proposa une nouvelle technique pour l’élaboration des tables de sinus. Il inventa également les quantité trigonométriques : tangente, cotangente, sécante et cosécante.

Arabe, d’une grande famille de Taïf, né à Bouzadjan au Kouhistan ben Yahia ben Ismaël ben El-Abba, un des plus grands mathématiciens musulmans.

Ses premiers maîtres en mathématiques furent ses oncles Abou ‘Amr el-Moughadhili et Abou Abd Allah Mohammed ben ‘Anbasa. Le premier à avoir pour sa part étudié la géométrie avec Abou Yahia el Marwadhi et Abou el-‘Ala’ ben Karnib.

En 348/959, Abou El-Wafa émigra en Irak et vécu à Bagdad, c’est Abou El-Wafa qui, en 370/981 présenta Abou Hayan et-Tawhidi au vizir Ibn Sa’dan. Abou Hayan lui dédia son ‘Kitab el-Imta’ wel-mou’anasa’.

Parmi ses ouvrages mathématiques et astronomiques, nous possédons les suivants :
1- Un traité d’arithmétique intitulé Kitab fi ma yahtadj ilayhi el-koutab wel ‘oumal min ‘ilm el-hissab ‘Livre dont les écrivains ont besoin de la science du calcul’, identique au Kitab el Manazil fi el-hissab, mentionné par Ibn el-Kifti. Woepke a publié dans JA, 1855, 246 les titres de ces ‘stations’ et des chapitres du livre.
2- El-Kamil ‘le Parfait’
3- Kitab el-Handasa ‘Livre des ingénieurs’
4- (Livre sur l’indispensable aux artisans en fait de construction), ce chef d’oeuvre destiné aux besoins de l’arpentage, et de la technique de l’architecture. Des systèmes spécifiques de constructions géométriques furent mises au point, par Abou El-Waffa, en plus des problèmes fondamentaux solutionnés rigoureusement avec le compas et la règle. En conséquence, on y trouve des constructions approchées, telles que celles des polygones réguliers à cinq, sept et neuf côtés. On y considère également des procédés mécaniques de trisection d’un angle et de duplication du cube. Plusieurs problèmes sont résolus à l’aide du compas, de telles constructions présentaient un très grand intérêt pratique.

Rien n’a malheureusement été conservé de ses commentaires d’Euclide, de Diophante et d’el-Khawarizmi, ni de ses tables astronomiques appelées el-Wadih. Mais les tables connues sous le titre d’el-Zidj esh-Shamil, existant à Florence, Paris et Londres et d’Abou el-Wafa.

Le principal mérite d’Abou El-Wafa réside dans le développement qu’il a donné à la trigonométrie, c’est à lui que nous devons, pour le triangle rectangle en trigonométrie sphérique. La substitution à un quadrilatère parfait et au théorème de Ménélaos, de la règle dite ‘des quatre grandeurs’ : (sin a : sin c = sin A : 1) et le théorème des tangentes (tg a : tg A = sin b : 1). C’est de ces formules qu’il déduit : cos c = cos a. cos b. c’est lui qui établit le premier le théorème des sinus pour le triangle sphérique à angle obliques. Nous lui devons aussi la méthode de calcul du sinus 30’, dont le résultat correspond en (0 décimales à la valeur réelle (Woepke in JA, 1860, 296).

Ses constructions géométriques, basées en partie sur des modèles indiens, sont aussi d’un grand intérêt. Par ailleurs le mérite d’avoir introduit les tangentes, cotangentes, sécantes et cosécantes dans la trigonométrie, il avait découvert également les variations de la Lune.

C’est également Abou El-Wafa, qui indiqua les méthodes de construction par points de la parabole. Plus tard, il consacra un ouvrage spécifique à la construction par points des sections coniques. On n’a jamais trouvé ces travaux avant Abou El-Wafa chez les Grecs, ils ignoraient jusqu’à leur existence.

Après Abou El-Wafa, d’autres savants musulmans utilisèrent un compas dit parfait, dont l’un des bras s’allongent et se raccourci uniformément au cours de la rotation. Le premier utilisé pour la construction des figures géométriques, trigonométriques et mathématiques.

Il mourut en radjab 38/ juillet 999, à Bagdad.
Que la miséricorde de Dieu soit sur lui

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11 juillet 2005 23:13
Ibn Ech-Chatir
( Que Dieu ait son âme )

Syrien, d'origine arabe est l'un des plus éminent astronomes postérieurs. il est né en dou el-hidja 709/1305 à Damas, il fut réputé pour sa théorie planétaire et pour inventé et fabriqué un certain nombre d'instruments astronomiques destinés à l'observation et au calcul. en théorie planétaire, il suivit Nasr Ed-Din Et-Toussi qui avait inventé le " couple Toussi " .

Ibn Ech-Chatir, qui fut le seul capable d'aboutir à une solution satisfaisante concernant les deux corps en orbite les plus difficiles à étudier: Mercure et la Lune. les recherches d'Ibn Ech-Chatir sont à maints égards, apparentés aux modèles proposés par Copernic plus de deux cents ans plus tard, et il n'y a guère de doute que Copernic avait copié les travaux d'Ibn Ech-Chatir.

En syrie, un instrument fabriqué au huitième siècle de l'hégire par Ibn Ech-Chatir, qui consiste en deux cadrans solaires universels, l'un polaire, l'autre équatorial. Ce dernier peut être utilisé pour la mesure de l'angle horaire ( l'angle mesuré vers l'ouest entre le méridien et le corps céleste ) du soleil et des étoiles.

Il mourut en 777/1375, à Damas.

Que Dieu ait son âme.
r
23 juillet 2005 10:50
El-Djawhari
(Que Dieu ait son âme )

Nous avons un autre el-Djawhari, mais grammairien, par contre celui-là est un grand mathématicien et astronome. Comme je l'ai fait pour les précédents, j'aime bien les citer tous les deux afin de rendre hommage à leur personnalité, leur savoir-faire et à leur érudition, d'une part et d'autre part, pour les faire mieux connaître, et savoir les différencier.



Mathématicien et astronome, vécut à la fin du VIIIe siècle, il participa aux observations qu'une équipe d'astronomes entreprit d'abord à Bagdad, ensuite à Damas entre les années 829 et 832 pour déterminer l'inclinaison de l'écliptique, l'apogée du soleil et d'autres données astronomiques sur la base desquelles les tables, dites ma'mouniennes du nom du Calife Abbasside El-Ma'moun qui régna de 813 à 833, furent établies.

Sa foi inébranlable en Dieu a fait de lui un mathématicien, un astronome et un vizir que les biens de ce monde, lui étaient indifférents. Il répétait souvent: " Je suis heureux parce que je n'attend rien de personne, et tout d'Allah le Miséricordieux ( glorifié soit Son Nom )"
Comme tous les Savants musulmans, El-Djawhari était humble, timide, simple et modeste.

On lui doit également un commentaire des éléments, aujoud'hui perdus, mais dont les extrais concernent la théorie des parallèles nous ont été conservés par Et-Toussi.

Il poursuivit ses expériences sur les corps en chute libre, il prouva l'accélération de leur chute. ce qui lui permit d'estimer la vitesse à laquelle se rapproche un météore vers la terre.
Il élabora également, une méthode toute simple pour déterminer le centre de gravité des solides. Dans ce domaine, El-Birouni fut le premier à s'en occuper, on pense qu'il a continuer, dans ce domaine, les travaux de ce dernier, qu'il lui était antérieur.

Il n'est pas étonnant de constater que Galilée fit les mêmes recherches et aboutit au même résultats qu'El-Djawhari, sept siècles après. il est fort possible qu'il découvrit les livres des Savants Musulmans furent traduit en latin et en d'autres langues.

Il ne faut surtout pas perdre de vue que les savants musulmans connaissaient grâce aux paroles d'Allah ( glorifié soit Son Nom ) dans le Saint Coran en ces termes:
[ Il ne sied ni au soleil de rattraper la lune, ni la nuit de devancer le jour, chacun d'eux vogue dans son orbite.] ( S.36 / V.40 ), et ils ont démontré mathématiquement, que la terre tourne autour de son axe et du soleil, et que la lune est un satellite de la terre, dix siècles avant Galilée. Mais malheureusement on ne le dit jamais! Pourquoi?

Nous ignorons la date et le lieu de sa mort.

Que Dieu ait son âme .
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
z
23 juillet 2005 11:13
Salam,

Barak Allahou fik rifialsmiling smiley.
r
23 juillet 2005 19:21
fiki barraka a lala zouitina winking smiley
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
r
25 juillet 2005 14:19
Adou Ali El-Morrakouchi
(Que Dieu ait son äme )

Egyptien, d'origine arabe, né en 601/1203 au Caire, il écrivit un important traité au septième / treizième siècle, c'est un compendium de tous les instruments astronomiques arabes. Ce livre servit pendant très longtemps aux Occidentaux pour leur travaux d'astronomie en utilisant ces mêmes instruments.

Il était versé dans le domaine de la phylosophie, de la médecine, de l'astronomie et des mathématiques. il laissa plusieurs oeuvres, qui ne sont jamais parvenus à nous, sur toutes ces disciplines, quelques uns existent encore dans la bibliothèque du Caire.

C'est lui qui, un jour braqua ses lentilles en verre coloré de sa propre fabrication sur le soleil, et fut tout étonné de constater que sa surface était balyé par de sombres nuages étranges et enflammée. il ne savait qu'il venait de découvrir les tâches solaires: dénomination actuelle de ces nuages enflammés.

Il enseigna l'astronomie au Caire, il avait tellement d'élèves qu'une grande salle ne pouvait les contenir et qu'il dut donner ses cours dans la mosquée. Les élèves affluaient vers lui de tous les pays musulmans, tellement grande fut sa renommée.

Il mourut en 667/1269, au Caire.

Que Dieu ait son äme.
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
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25 juillet 2005 14:19
Ibn El-Banna El-Marrakouchi
(Que Dieu ait son âme)

Ibn El-Banna El-Marrakouchi, Abou El-Abbas Ahmed ben Mohammed Outhman El-Azdi savant marocain, d'origine arabe, versé dans plusieurs disciplines, mais dont la renommée repose principalement sur son savoir en mathématiques, en astronomie et en astrologie.

Né à Marrakech le 9 dou el-Hahja 654 / 28 décembre 1256, il étudia les sciences traditionnelles: (langue arabe, grammaire, Coran, Hadith " tradition", fiqh " jurisprudence islamique "winking smiley, dans sa ville natale, où il fut initié aux mathématiques et à la médecine par des maîtres dont le Saint Abou Zayd Abd Er-Hazmiri, qui orienta ses connaissances mathématiques. Il fut invité plusieurs fois par les sultans marinides à se rendre à Fès, il forma, tant dans la capitale qu'à Marrakech, un certain nombre de disciples parfois attirés de très loin par sa renommée de savant et d'exégète. Il contribua particulièrement à entretenir en Occident la pratique mathématique et astronomique.

En effet, bien qu'il ait fait quelques progrès en arithmétique, notamment dans le calcul sur les fractions et le calcul des racines carrés des formules nouvelles d'approximations . Il parait avoir été un excellent vulgarisateur et l'un des principaux représentant du calcul en chiffres ghoubar, (voir livre du Hissab el-ghourab).

Il ne tarda pas à entrer dans la légende, on fit de lui une sorte d'alchimiste capable d'accomplir des miracles grâce à ses connaissances scientifiques appliquées. Ses biographes vantent cependant sa piété, son noble caractère, sa conduite irréprochable et sa sainteté.

La liste des ouvrages attribués à Ibn El-Banna El-Marrakouchi est considérable et compte plus de quatre-vingt titres qui ont trait aux branches les plus diverses du savoir: Grammaire et langue arabe, rhétorique, exégèse, Oussoul ed-Din et fiqh, "fondements de la jurisprudence islamique", partage des successions, logique, astronomie, météorologie, mathématiques et médecine. On y découvre même un condensé d'Ihya 'Ouloum ed-Din de "la revification de la religion" d' Abou Hamid El-Ghazali.

Rares sont cependant ses écrits qui ont subsisté, mais un seul d'entre eux a été publié intégralement, er-Rissala fi el-anwa' "La lettre dans les dissemblances" ( édition traduction H.P.J Renaud, Le calendrier d'Ibn El-Banna de Marrakech, Paris 1948 ).
Le plus connu de ses oeuvres est sans doute et-Telkhis 'amal el-Hissab " l'abrégé des mathématiques", qui a fait l'objet de plusieurs commentaires (voir Ibn Kounfoudh, ms. Rabat 1531 ) et a été traduit par A. Marre, dans Atti Ac. Lincei, tome XVII (1864), tirage à part Rome 1865. On citera encore er-Raf' el-Hidjab 'an 'ilm el hissab " le dévoilement des sciences de calcul " ( ms. Tunis 10301, 206 R. 184 R; plus détaillé que et-Talkhis "L'abrégé" ), el-Massa'il fi el-'adad el-tam welnaqis "Le bien-fondé dans le calcul complet et la soustraction" (Tunis), el-Kitab fi el Djabr wel Mouqabala "Livre de l'Algèbre et de l'arithmétique" (ms.Caire BN, F 1042). El-Qanoun lil façl esh Shems wel Qamar wa Awqat el-leyl wel nahar "la réglementation des équinoxes du Soleil et de la Lune, de la nuit et des jours" (Essorial, 788/16), et "des tables astronomiques", Menhadj el-Talib li-ta'dil el-kawakib (Essorial, 909/1, Alger, 1454/1).
Il serait souhaitable que les travaux fragmentaires consacrés à ce savant fussent repris, car, c'est une éminente figure maghribine et dont le savoir a entraîné l'estime d'Ibn Khaldoun. il le décrit dans sa Mouqadima, "L'introduction" comme étant l'un des plus grand mathématicien et astronome contemporain

Il mourut le vendredi 5 radjab 721/31 juillet 1321 à Marrakech

Que Dieu ait son âme
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
s
25 juillet 2005 21:37
salam 3alykom

Ton idée (Mr rifial) m'as vraiment impressionnée ça serait très intéressant de mettre ça sur un blog sous le nom savantsIslam tout en citant bien sur tes sources

Allah y3awnak
r
25 juillet 2005 22:59
salam mr samasim80 smiling smiley

moi je suis madame rifia1 smiling smiley

et mrsi pour ton compliment et pour ton idée j'y penserai smiling smiley

salam
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
r
28 juillet 2005 10:12
Abou Kamil, ses œuvres nous permettent de le classer parmi les plus grands mathématiciens du Moyens Age islamique. A travers Léonard de Pise et ses disciples, il exerça une influence considérable sur le développement de l’algèbre en Europe, et l’effet de ses écrits sur la géométrie occidentale ne fut pas moins grand.

L’algèbre d’Abou Kamil connu plusieurs traductions latines et hébraïques.

Abou Kamil
(Que Dieu ait son âme)

Abou Kamil
Shoudja’ Ibn Aslem Ibn Mouh Ibn Shoudja’ El Hassib El-Misri, le plus ancien mathématicien musulman dont quelques unes des œuvres nous sont parvenues, immédiatement après Mohammed Ibn Moussa El-Khawarizmi. On ignore tout de sa vie, tout ce que l’on peut dire, c’est qu’il vécut après Al-Khawarizmi (mort vers 850) et avant Ali Ibn Ahmed El ‘Imrani (mort en 344/956), lequel écrivit un commentaire sur son Algèbre.

Le Fihrist d’Ibn Nadim énumère un certain nombre d’ouvrage sur des sujets astrologiques et mathématiques, ainsi que sur d’autres , comme sur le vol des oiseaux, etc. deux de ses titres : Kitab fi El Djem’ wa El tefriq, "Livre sur la réunion et la séparation" , Fihrist d’Ibn Nadim attribue un ouvrage portant le même titre à El-Khawarizmi el-Kitab El Khatayen "Livre sur les deux erreurs" , ont été l’objet de discussions très poussées dès le moment où F. Woepcke (JA, 1863, 514) tenta d’identifier El-Djam’ weltafriq "La réunion et la séparation" avec ( l’augmentum et diminutionis ed.Libri, in Histoire des sciences mathématiqueq en Italie, Paris 1838, deuxième éditions, 1865. Cf.H. Suter, in Bibliot. Mathématiques, 1902, pages 350-354, J; Ruska. Zur, ältesten arab. Algébra und Rechenkunst, in SBAK, Heid., 1914/2, 14-23).

Aucun des ouvrages mentionnés dans le Fihrist d’Ibn Nadim, ne nous est parvenu en arabe, un ouvrage consacré en arabe est El Ta’arif (ms. Leide, 1001, fol. 50v-58v). Traduit et commenté par H.Suter.Das Buch, der Seltenheiten des Recnkunst von Abou Kamil El Misri. Bibl.Math., 1911.100-120. Il traite de la solution intégrale d’équations indéterminées.


Comme le créateur de l’analyse indéterminée, s’intéresse à la solution rationnelle, et non point seulement intégrale, de ses problèmes. Il existe une traduction en hébreu d’et-Ta’arif (Munich 225,4) par Mordekhai Finzi de Mantoue vers 1460, qui traduisit également les traités d’algèbre d’Abou Kamil (Munich), selon G, Sacerdote, Il trattato del ^pentagono e del decagono di Abou Kamil, in Festsehrift Steinschneider, Leipzig 1896, 169-194, corroboré par Suter, Die à Abhandlung des à Abou Kamil Shoga, Salant über das Finneck und Zehneck, Bibliothèque Mathématiques, 1909-1910, 15-42, ces traductions ne furent point faites sur l’arabe ou le latin, mais sur l’espagnol.
Le même document contient des traductions latines de l’algèbre d’Abou Kamil ainsi que de ses traits sur le pentagone et le décagone. Des équations indéterminées avec des solutions intégrales apparaissent sous une forme complètement développée dans les travaux d’Abou Kamil.

La méthode d’Abou Kamil est plus systématique et par conséquent beaucoup plus supérieure à la méthode indienne. Il trouve ses solutions d’une manière tout à fait rationnelle, mais fait preuve d’une habileté considérable pour vaincre les difficultés soulevées.

L’Algèbre d’Abou Kamil n’est connu qu’une traduction latine et hébraïque, sa renommée est fondée sur les ouvrages, commentés pas Istakir et ‘Imrani mais ces deux commentaires sont perdus.

Abou Kamil suit pas à pas El Khawarizmi, mais au delà de lui à bien des points de vue, il effectue l’addition et la soustraction de racines carrés impliquant seulement l’irrationalité au moyen des relations correspondants à notre formule moderne, tous les problèmes traités dans cet ouvrage sont résolus d’une manière claire et simple en appliquant les méthodes algébriques à la géométrie.
Il fut supérieur à El-Khawarizmi et son œuvre marque en définitive un important progrès, Sacerdote a montré que Léonard de Pise a connu son traité et en a fait un large usage de sa Pratica géométrae ( Scitti, II.).

La date de sa mort nous est inconnue.

Que Dieu ait son âme




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inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
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28 juillet 2005 10:13
Ez-Zerqali
(Que Dieu ait son âme)

Zerqali est né à Tolède, d’une famille arabe d’artisan, il construit des instruments d’astronomie et des horloges à eau très complexes dont certaines montraient même les mouvements et les phases de la lune.

Il construit deux horloges à eau géantes sur les rives du Tage à Tolède. Les deux horloges consistaient en deux vases qui se remplissaient graduellement alors que croissait la lune. Ils se vidaient au fur et à mesure qu’elle décroissait. Ces dispositifs étaient en service quand Tolède tomba aux mains des Chrétiens. Quelques années après le départ des Arabes, les deux horloges l’une après l’autre tombèrent en panne personne n’a pu les réparer, hélas !.

L’Azarchel pour les latins.

Perfectionna l’astrolabe et joua un rôle très important dans l’histoire de l’astronomie européenne. Il est né en 413/1019 à Tolède, d’une famille arabe venant du Hidjaz, qui s’était installé dans cette ville lors de la conquête de l’Espagne.

L’éminent astronome andalou ez-Zerqali connu pour avoir construit un instrument du type de l’astrolabe en l’an 442/1050. un autre de ces instruments fabriqués au huitième ( 08 ) siècle/14e siècle.

En 478/1085 l’une des deux horloges fonctionnait encore plus de cinquante ans plus tard. Une fois tombée en panne personne n’a pu la remettre en marche.

En l’an 205/807 à Aix-la-Chapelle, un arabe du nom d’Abdallah, émissaire d’Haroun er-Rachid, remit une de ces merveilleuses à l’empereur Charlemagne. « L’horloge était en cuivre jaune, rapporte dans ses Annales Einhard, chroniqueur de l’empereur et exécutée avec une extraordinaire adresse. Une clepsydre mesurait l’écoulement des douze heures. La révolution accomplie, douze petites boules faisaient en tombant résonner une cymbale fixée au-dessous de la clepsydre. De plus, à chaque heure, un parmi douze cavaliers bondissait à travers l’une des douze portes ouvertes dont le passage déclenchait aussitôt la fermeture. Il y avait bien d’autres choses remarquables encore sur cette horloge… ». Elle se trouve actuellement dans le Musée de Paris.

Les horloges de même type se trouvent actuellement une à Prague, une à Bruxelles, et d’autres encore à travers le monde, que j’ai vu personnellement.

P.Rousseau disait à son sujet dans « l’Histoire de la science » (Editions Fayard. Paris 1965. Page 126), ce qui suit :
« Horloge avec carillon et automates, que les peuples du Nord considèrent comme la huitième merveille du monde ».

Ez-Zerqali est connu pour avoir construit l’équatorial en 442/1050. C’étais un instrument conçut pour remédier aux faiblesses des calculs numériques de la position des planètes, par des moyens mécaniques, la longitude céleste de n’importe quelle planète pouvait être déterminée à n’importe quel moment donné. Ce fut une révolution dans le domaine.

Il établit les tables tolédanes qui étaient identiques à celles d’el-Khawarizmi, mais acquérant une grande réputation dans le monde occidental. Elles continrent des résultats qui incluaient les efforts de trépidation sujet auquel ez-Zerqali consacra un ouvrage exclusif. Il écrivit également sur les instruments scientifiques, en particulier sur ceux qui concernaient le dessin ou projection, de la sphère sur une surface plane.

Il mourut en 481/1079
Que Dieu ait son âme.
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5 août 2005 06:17
Taqi Ed-Din
Que Dieu ait son âme

Mohammed ibn Abd El-Wahab ben Mansour Taqi Ed-Din issu d’une famille arabe du Nedjd, est né en 921/1425. plusieurs de ses ouvrages portent sur la mesure du temps, l’un d’eux : « les étoiles brillantes pour la construction des horloges mécaniques », réalisé en 961/1465 a été publié par Sevim Tekeli, accompagné de deux traduction en turc et en anglais. Dans ce traité, Taqi ed-Din décrivit une horloge à poids moteur, munie d’un système d’échappement, d’un train de roues dentées, d’une sonnerie et d’une représentation des phrases lunaires. Il décrivit également la construction d’une horloge à ressort et tambour conique. Il mentionna plusieurs mécanismes de son invention comme par exemple un nouveau système pour le mécanisme de sonnerie d’une horloge. Par ailleurs, on sait qu’il construit une horloge d’observatoire. De même, qu’il mentionnait dans ses écrits, l’usage de la montre de poche en Turquie. L’horloge à poids ne fut utilisée en Europe que vers 1330 et la montre à ressort vers 1450, ( c’est-à-dire trois et quatre siècles après ).

La manufacture des montres commença en Allemagne vers 1525 et en Angleterre vers 1580. les descriptions de Taqi Ed-Din sont claires, ses illustrations nettes, apportant la preuve de sa maîtrise de l’art de l’horlogerie. Les Occidentaux avaient profité de ses expériences, pour les mettre en pratique, plusieurs siècle après sa mort.

Le dernier observatoire musulman important fut construit par Taqi Ed-Din à Istanbul entre 983-985/1575-1577. il décrit, dans un traité qu’il rédigea et qui existe encore, tous les instruments qui y étaient utilisés. Il mentionne dans son œuvre, qui précède le célèbre livre des machines « Le diverse et artificiose machine » d’Agostine Ramelli, publié à Paris en 1588, une machine à vapeur de sa propre invention. Effectivement le premier à expérimenter avec succès la machine à vapeur, bien avant Denis Papin, plusieurs siècles avant. Mais cela, on nous le dira jamais, et pour cause !

Les machines élévataires d’El-Djazari et de Taqi Ed-Din, sont constamment mises au point. Ces deux auteurs étant uniquement préoccupés par ce qui est nouveau et ingénieux, les roues ordinnaires allaient de soi et ne suscitaient plus aucun intérêt.

En considérant l’ensemble de ces manuscrits, on constate qu’ils contiennent au moins seize machines différentes, distinctes non seulement des roues normales mais encore des machines élévatrices d’El-Djazari et de Taqi Ed-Din. Le souci principal de Taqi Ed-Din était de réduire la somme d’énergie à fournir, préoccupation qui se reflète dans le fait que six de ses machines sont du type à mouvement perpétuel. Cependant, l’ensemble des seize machines reflète la même philosophie et le même esprit et doit être considéré comme un tout, dans une analyse sérieuse. Les illustrations sont souvent claires, nettes, compréhensibles et ne nécessitent aucun commentaire.

En créant la machine à mouvement perpétuel, Taqi Ed-Din voulait une machine qui fournirait du travail sans recours à une source d’énergie extérieure. Avoir également, une machine dont le rendement est supérieur à la consommation, voilà où voulait en venir Taqi Ed-Din.

La pompe de six cylindre monobloc, décrite par Taqi Ed-Din, était actionnée par uen roue à eau à écope. Nous pouvons constater, que l’amélioration du rendement ainsi que le perfectionnement des machines étaient constantes dans les investigations de Taqi Ed-Din. Ces travaux prouvaient sa réussite dans ce domaine ardu.

Taqi Ed-Din fut influencé par El-Djazari. Dans son livre sur les machines, Taqi Ed-Din décrit une pompe très proche de celle d’El-Djazari, hormis que le tympan remplace la roue à aubes et que les barres de connexion sont reliés à un prolongement de la tige et non à son centre. Ce qui facilite son utilisation avec un rendement supérieur. C’était le but recherché par Taqi Ed-Din.

Il signale manifestement que les ouvrages grecs étaient tombés en désuétude et avaient aucun lien avec la pratique. Ils étaient basés beaucoup plus sur la théorie, sans expérimentation, ce qui va de soi, ils n’ont aucune valeur pratique. Ils furent abandonnés par Taqi Ed-Din et ses confrères. Les découvertes faites par les savants musulmans dans ce domaine, n’incombent qu’a leurs recherches assidues, et à leur génie manifeste.

Il mourut en 993/1583.
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5 août 2005 06:18
Kamel Ed-Din El Farissi

Kamel Ed-Din El Farissi, dans son étude de la réfraction, il note que la vitesse de la lumière est très élevée mais finie, en précisant qu’elle est inversement proportionnelle à la densité optique des milieux traversés.
Il y va sans dire que c’est la base de la théorie ondulatoire. Il ne s’arrête pas là, puisqu’il étudie la nature de la lumière, qui la décompose en optique, et ondulatoire.

Mathématicien et théoricien des nombres communs, l’ont prouvé des récents études. Il recherchait délibérément un algorithme qui pu exprimer cette dépendance fonctionnelle entre les angles d’incidence quelconque, pour deux nombres déterminés.

Sa démarche ne se confond ni avec celle de Ptolémée ni avec celle d’un expérimentateur en possession de la loi de Sonellius, ces dernières ne lui étaient d’aucune utilité.

Sa méthode est mathématiquement plus fine, mais repose en dernière analyse sur deux observations empruntée à Ibn Haytham. El Farissi n’a pas engagé cette étude dans le but de commenter le texte d’Ibn Haytham, celle-ci s’intègre à un ensemble plus vaste.

El Farissi s’en servira dans ses recherches magistrales sur l’arc-en-ciel et le halo coloré, où il répond au problème de la vision à travers une sphère transparente, et innove en théorie des couleurs.

Dans son étude de la réfraction el-Farissi note que la vitesse de la lumière est très élevée mais finie, en précisant qu’elle est inversement proportionnelle à la densité optique des milieux traversés

Il y va sans dire que c’est la base de la théorie ondulatoire. Il y va sans dire que c’est la base de la théorie ondulatoire. Il ne s’arrête pas là, puisqu’il étudie la nature de la lumière, qui la décompose en optique quantique, et ondulatoire.

Il s’intéressa uniquement aux ondes lumineuses, et découvre que ces ondes avaient un trajet transversal. Il distingue également plusieurs longueurs d’onde. Il disait : « lorsque la longueur d’onde est unique cela veut dire que les rayonnements sont d’une seule couleur (mono-chromatiques ) »

Il ajoute :
« Par contre, on peut rencontrer des rayonnements complexes constitués par un mélange de diverses longueurs d’onde. C’est le phénomène de la sensation colorée ».

El-Farissi fut un pionner dans ce domaine.
Que Dieu ait son âme.
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20 août 2005 10:02
Attir Ed-Din El-Abhari
Que Dieu ait son âme

Attir Ed-Din El-Abhari naquit en 575/1178. il fut l’élève de Moussa ibn Younès. Mathématicien, astronome et philosophe important, il a notamment rédigé un ouvrage de logique qui porte le même titre que celui de Porphyre, l’Isagoge et un Abrégé de l’Almageste, plus développé avec de nouvelles donées, bien agencé et plus détaillé.

C’était un mathématicien et un astronome émérite. Il rédigea un livre sur les mouvements des planètes et de leur trajectoire, il expliqua également le phénomène des marées ( haute et basse ). Il fut parmi ceux qui méditaient les paroles d’Allah ( magnifié soit Son Nom) exemple :
[ celui qui a créé sept cieux superposés.]
(S.67/ V.3)

[Nous avons orné le ciel le plus proche de luminaires…]
(S.67/ V.5)

Nous ne connaissons son texte sur la théorie des parallèles que parce qu’il a été rapporté par un astronome et mathématicien tardif, Qatizada Er-Roumi.

Il témoigne d’un véritable génie créateur dans le domaine de l’astronomie, comprenant très vite les problèmes posés et les résolut avec brio. Les mathématiques lui révélèrent leurs secrets, et les problèmes ardus ne le rebutaient pas, au contraire, il relevait le défi et finit par avoir raison sur eux, on raconte cette anecdote sur lui :

«Lorsqu’un problème l’inquiété, il se concentrait sur lui des heures durant, sans jamais se perdre dans les futilités, jusqu’à ce qu’il ait trouvé la solution ».

question philosophie, Atir Ed-Din El-Abhari était d’une extrême lucidité, toutes les personnes respectueuses des traditions le considéré comme redoutable.

Il disait : «Le respect de la loi divine est une des choses à laquelle je crois fermement. Le bon musulman, est celui qui obéit au décrets divins sans rechigner et sans protester surtout ».

Il mourut vers 657/1260.
Que Dieu ait son âme.
inna llaha la yoghayirro ma bikawmine 7atta yoghayirro ma bi anfossihim
a
20 août 2005 12:04
Salam alaykoum
Shoukran et barakAllahou fik Rifia
connaître leur dévouement à Allah~l’Unique et l’Islam
qu’Allah~le Sage les rétribue avec la meilleure rétribution. Amin

bonne journée
wassalamou alaykoum
r
20 août 2005 14:09
wa 3alaykoum salam avril

wa fik baraka

amine smiling smiley

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