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Sarkozy muscle son discours sur l'immigration
m
24 avril 2006 10:02
Devant les nouveaux adhérents de son parti, le ministre de l'Intérieur a défendu la logique de son projet de loi qui sera débattu la semaine prochaine à l'Assemblée.

Le ministre de l'Intérieur souhaite notamment durcir le regroupement familial en le conditionnant par «des revenus du travail, et non pas des allocations familiales et des prestations sociales».

DES FRANÇAIS «canal historique», comme les a baptisés, dans un grand éclat de rire, Ramatoulaye Yade, la secrétaire nationale de l'UMP à la francophonie, il y en avait peu autour de Nicolas Sarkozy, ce samedi, Salle Gaveau. Né lui-même de père hongrois, le chef du parti majoritaire a défendu sans complexe devant les nouveaux adhérents de l'UMP sa vision de la France et la politique d'immigration qui en découle. Son projet de loi sera débattu à partir du 2 mai à l'Assemblée nationale, mais alimente déjà le procès en lepénisme que la gauche instruit contre lui depuis les émeutes dans les banlieues.

Des attaques qui l'ont encouragé à en rajouter et à durcir le ton. Manière, aussi, de rassurer l'électorat en quête d'autorité que sa stratégie de sortie de crise du CPE a pu dérouter. Nicolas Sarkozy en a «plus qu'assez d'avoir en permanence le sentiment d'être obligé de s'excuser d'être français», et son ras-le-bol est largement partagé par ses supporters, à en juger par leurs applaudissements frénétiques, samedi. Chauffé par la salle, il a fait un tabac quand il a invité ceux que «cela gêne d'être en France» à «quitter un pays qu'ils n'aiment pas».

François Hollande s'indigne-t-il que son homologue de l'UMP «répète le discours de la droite extrême» pour séduire les électeurs du FN ? L'intéressé confirme l'objectif : «Je souhaite qu'ils se reconnaissent en nous», et invite même le premier secrétaire du PS à «se réjouir qu'un dirigeant d'une formation politique républicaine aille les chercher un par un pour les convaincre que Le Pen, c'est une impasse».

Un Le Pen qui, d'ailleurs, a parfaitement compris la manoeuvre. En meeting hier dans le Pas-de-Calais, il a lancé, sans le nommer, un avertissement à Nicolas Sarkozy : «On peut venir à la chasse aux voix du Front national et perdre sa place. On gagne une voix du FN et on en perd trois à son bénéfice.» Mais le chef de l'UMP inscrit sa stratégie «au-delà du seul critère de la gauche et de la droite» et veut aussi convaincre les sympathisants du PCF. Du moins ceux de la «gauche populaire», ces «anciens ouvriers qui ont travaillé toute leur vie en usine» et pour lesquels il a «plus de respect que pour les mondains qui n'ont pas vu les crimes de Staline».

«Faire le lit des extrêmes»

Le ministre de l'Intérieur s'est vanté d'avoir pris l'initiative de la «première politique d'immigration» qui ose dire son nom parce qu'il est convaincu que «ne pas avoir le courage de parler, c'est faire le lit des extrêmes». Il souhaite en particulier durcir le regroupement familial en le conditionnant par «des revenus du travail, et non pas des allocations familiales et des prestations sociales». De quoi garantir l'ambiance des débats à l'Assemblée nationale.

Le numéro deux du gouvernement s'en réjouit d'avance. Selon lui, Ségolène Royal ne réussit à le battre dans les sondages que parce qu'elle «a trouvé le raisonnement : elle arrive et elle dit : «J'ai vos idées. Circulez, y'a rien à voir», a-t-il ironisé. Le président de l'UMP, lui, assure le spectacle.



Devant les nouveaux adhérents de son parti, le ministre de l'Intérieur a défendu la logique de son projet de loi qui sera débattu la semaine prochaine à l'Assemblée.

Le ministre de l'Intérieur souhaite notamment durcir le regroupement familial en le conditionnant par «des revenus du travail, et non pas des allocations familiales et des prestations sociales».

DES FRANÇAIS «canal historique», comme les a baptisés, dans un grand éclat de rire, Ramatoulaye Yade, la secrétaire nationale de l'UMP à la francophonie, il y en avait peu autour de Nicolas Sarkozy, ce samedi, Salle Gaveau. Né lui-même de père hongrois, le chef du parti majoritaire a défendu sans complexe devant les nouveaux adhérents de l'UMP sa vision de la France et la politique d'immigration qui en découle. Son projet de loi sera débattu à partir du 2 mai à l'Assemblée nationale, mais alimente déjà le procès en lepénisme que la gauche instruit contre lui depuis les émeutes dans les banlieues.

Des attaques qui l'ont encouragé à en rajouter et à durcir le ton. Manière, aussi, de rassurer l'électorat en quête d'autorité que sa stratégie de sortie de crise du CPE a pu dérouter. Nicolas Sarkozy en a «plus qu'assez d'avoir en permanence le sentiment d'être obligé de s'excuser d'être français», et son ras-le-bol est largement partagé par ses supporters, à en juger par leurs applaudissements frénétiques, samedi. Chauffé par la salle, il a fait un tabac quand il a invité ceux que «cela gêne d'être en France» à «quitter un pays qu'ils n'aiment pas».

François Hollande s'indigne-t-il que son homologue de l'UMP «répète le discours de la droite extrême» pour séduire les électeurs du FN ? L'intéressé confirme l'objectif : «Je souhaite qu'ils se reconnaissent en nous», et invite même le premier secrétaire du PS à «se réjouir qu'un dirigeant d'une formation politique républicaine aille les chercher un par un pour les convaincre que Le Pen, c'est une impasse».

Un Le Pen qui, d'ailleurs, a parfaitement compris la manoeuvre. En meeting hier dans le Pas-de-Calais, il a lancé, sans le nommer, un avertissement à Nicolas Sarkozy : «On peut venir à la chasse aux voix du Front national et perdre sa place. On gagne une voix du FN et on en perd trois à son bénéfice.» Mais le chef de l'UMP inscrit sa stratégie «au-delà du seul critère de la gauche et de la droite» et veut aussi convaincre les sympathisants du PCF. Du moins ceux de la «gauche populaire», ces «anciens ouvriers qui ont travaillé toute leur vie en usine» et pour lesquels il a «plus de respect que pour les mondains qui n'ont pas vu les crimes de Staline».

«Faire le lit des extrêmes»

Le ministre de l'Intérieur s'est vanté d'avoir pris l'initiative de la «première politique d'immigration» qui ose dire son nom parce qu'il est convaincu que «ne pas avoir le courage de parler, c'est faire le lit des extrêmes». Il souhaite en particulier durcir le regroupement familial en le conditionnant par «des revenus du travail, et non pas des allocations familiales et des prestations sociales». De quoi garantir l'ambiance des débats à l'Assemblée nationale.

Le numéro deux du gouvernement s'en réjouit d'avance. Selon lui, Ségolène Royal ne réussit à le battre dans les sondages que parce qu'elle «a trouvé le raisonnement : elle arrive et elle dit : «J'ai vos idées. Circulez, y'a rien à voir», a-t-il ironisé. Le président de l'UMP, lui, assure le spectacle.



Devant les nouveaux adhérents de son parti, le ministre de l'Intérieur a défendu la logique de son projet de loi qui sera débattu la semaine prochaine à l'Assemblée.

Le ministre de l'Intérieur souhaite notamment durcir le regroupement familial en le conditionnant par «des revenus du travail, et non pas des allocations familiales et des prestations sociales».

DES FRANÇAIS «canal historique», comme les a baptisés, dans un grand éclat de rire, Ramatoulaye Yade, la secrétaire nationale de l'UMP à la francophonie, il y en avait peu autour de Nicolas Sarkozy, ce samedi, Salle Gaveau. Né lui-même de père hongrois, le chef du parti majoritaire a défendu sans complexe devant les nouveaux adhérents de l'UMP sa vision de la France et la politique d'immigration qui en découle. Son projet de loi sera débattu à partir du 2 mai à l'Assemblée nationale, mais alimente déjà le procès en lepénisme que la gauche instruit contre lui depuis les émeutes dans les banlieues.

Des attaques qui l'ont encouragé à en rajouter et à durcir le ton. Manière, aussi, de rassurer l'électorat en quête d'autorité que sa stratégie de sortie de crise du CPE a pu dérouter. Nicolas Sarkozy en a «plus qu'assez d'avoir en permanence le sentiment d'être obligé de s'excuser d'être français», et son ras-le-bol est largement partagé par ses supporters, à en juger par leurs applaudissements frénétiques, samedi. Chauffé par la salle, il a fait un tabac quand il a invité ceux que «cela gêne d'être en France» à «quitter un pays qu'ils n'aiment pas».

François Hollande s'indigne-t-il que son homologue de l'UMP «répète le discours de la droite extrême» pour séduire les électeurs du FN ? L'intéressé confirme l'objectif : «Je souhaite qu'ils se reconnaissent en nous», et invite même le premier secrétaire du PS à «se réjouir qu'un dirigeant d'une formation politique républicaine aille les chercher un par un pour les convaincre que Le Pen, c'est une impasse».

Un Le Pen qui, d'ailleurs, a parfaitement compris la manoeuvre. En meeting hier dans le Pas-de-Calais, il a lancé, sans le nommer, un avertissement à Nicolas Sarkozy : «On peut venir à la chasse aux voix du Front national et perdre sa place. On gagne une voix du FN et on en perd trois à son bénéfice.» Mais le chef de l'UMP inscrit sa stratégie «au-delà du seul critère de la gauche et de la droite» et veut aussi convaincre les sympathisants du PCF. Du moins ceux de la «gauche populaire», ces «anciens ouvriers qui ont travaillé toute leur vie en usine» et pour lesquels il a «plus de respect que pour les mondains qui n'ont pas vu les crimes de Staline».

«Faire le lit des extrêmes»

Le ministre de l'Intérieur s'est vanté d'avoir pris l'initiative de la «première politique d'immigration» qui ose dire son nom parce qu'il est convaincu que «ne pas avoir le courage de parler, c'est faire le lit des extrêmes». Il souhaite en particulier durcir le regroupement familial en le conditionnant par «des revenus du travail, et non pas des allocations familiales et des prestations sociales». De quoi garantir l'ambiance des débats à l'Assemblée nationale.

Le numéro deux du gouvernement s'en réjouit d'avance. Selon lui, Ségolène Royal ne réussit à le battre dans les sondages que parce qu'elle «a trouvé le raisonnement : elle arrive et elle dit : «J'ai vos idées. Circulez, y'a rien à voir», a-t-il ironisé. Le président de l'UMP, lui, assure le spectacle.

Judith Waintraub
24 avril 2006, Le Figaro
[b]"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas."[/b] [i]Géronimo[/i]
m
24 avril 2006 16:03
Une cinquantaine d'organisations chrétiennes ont lancé lundi un appel à l'opinion à propos du projet de loi de Nicolas Sarkozy sur l'immigration pour "ne pas transiger avec le droit de l'étranger".

"Nous aimerions que des hommes d'Etat responsables nous expliquent qu'avant d'être hexagonal, le problème de l'immigration est d'abord international", a déclaré Jean-Pierre Richer, président du Secours Catholique au cours d'une conférence de presse tenue conjointement avec la Cimade, le CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) et le Service National de la Pastorale des Migrants.

"Il ne s'agit pas d'établir des barrières avec des portillons tout juste entrebaillés et seulement par utilitarisme", a ajouté M. Richer à propos du projet de loi sur l'immigration qui doit être débattu à partir du 2 mai à l'Assemblée Nationale. "Combien de temps, faute d'un dialogue multilatéral, ces murailles tiendront-elles à la porte des riches?", s'est-il interrogé.

Dans leur appel, la cinquantaine d'organisations chrétiennes dénoncent "la perspective utilitariste" dans laquelle s'inscrit, selon elles, la réforme prônée par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy.

"En privilégiant une immigration +choisie+ vis-à-vis d'une immigration dite +subie+ contre laquelle il faudrait lutter", indique l'appel, "se profile un recul des droits liés au respect de la vie familiale et à l'accueil des demandeurs d'asile".

Pour les associations chrétiennes signataires de cet appel, dont certaines comme la Cimade sont parties prenantes du Collectif Uni(e)s contre une immigration jetable, "il est du devoir des chrétiens de rappeler que l'homme doit toujours être au coeur de nos choix et la loi toujours viser à protéger les plus faibles".

Patrick Peugeot, président de la Cimade a pour sa part souligné que "toutes les dispositions du projet sont restrictives", plusieurs d'entre elles constituant de "graves retours en arrière".

Comme "le droit de vivre en famille" qui va être réduit, cite-t-il dénonçant également la suppression de l'automaticité du droit de séjour après dix ans passés en France.

Pour sa part, Joël Thomas, président du CCFD, a dénoncé "un recul considérable des droits fondamentaux" de la personne à travers le projet de Nicolas Sarkozy.

José Da Silva, directeur du service national de la Pastorale des Migrants, a souligné "la désespérance" des 200 à 400.000 personnes dépourvues de papiers en France, affirmant qu'il "faut absolument prendre en compte la réalité des sans-papiers qui ne pourront pas repartir et resteront clandestins".

AFP
[b]"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas."[/b] [i]Géronimo[/i]
d
24 avril 2006 17:12
Sarkozy essaie de piquer les voix de FN à tous prix, ce qui lui rend minable et raciste.
Il est entrain de commettre une grave erreur, alors qu’il est pris totalement par l’idée d’occuper la place de Chirac.
Avec l’élargissement de l’Europe et l’entrer des pays comme la Pologne et la Roumanie, qui sont des pays en cours de développement (des pays pauvres para port a la France) et qui peuvent fournir une mains d’œuvre moins chère et sur tous peut faire les sales boulot que les français veulent pas, oui les sales boulot qu’étais réserves aux étrangers (maghrébins, asiatiques et africains et autres).
Une fois y a un remplacent en liquide les non européennes.
Alors, il est ou la liberté de circulation et les droits de l’homme ??
Tous ce qui ce passe maintenant est normale, car il suit la stratégie (les français d’abord et le reste, supporte ou ils dégage).
Et ce n’est pas encore fini, Sarkozy sortira des lois anti-immigrant et anti-immigration tous les 2 ou 3 mois.
Bref, les étrangers, préparer vos valise.
i
25 avril 2006 00:03
Chirac avait le bruit et l'odeur, srako a inventé Fofana, le gamin dont il faut depister la dangerosité dés la maternelle.

Moi je dis qu'on avance tout les jours !
l
25 avril 2006 00:08
on avance tellement que l'on va retourner dans les arbres dans deux générations.
i
25 avril 2006 00:16
meme les arbres ne voudront pas de nous !
Ou il n'y en aura plus !!!!
 
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