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SARKO A DIT
M
27 février 2007 22:48
Après les attaques faites à Ségo par la presse et les adversaires de l'UMP, on a bien voulu nous faire croire que le diable de Tasmanie était irréprochanle. Heureusement ces derniers le petit Nicolas commence à perdre les pédales surtout face à un Bayrou qui monte et une Ségo qui revient à ses côtés d'après les sondages.

J'ai eu le plaisir de voir un multitude d'arbres fruitiers, un foisonnement de bourdes (du grand cru à chaque fois, il faut le reconnaître!) toutes aussi énormes et généreuses les unes que les autres. Et je suis ravie de voir que nous sommes aussi nombreux à pouvoir relever toutes ces conneries, je me dis même qu'il en fait tellement des bourdes, que nous ne sommes pas assez nombreux pour les noter.

Bon, je vous en propose une autre, ou plutot d'autres devrais-je dire.

Dans le discours intilué "Notre République" à Périgueux, le 16 octobre 2006 disponible sur le lien ci-dessous, que je me suis amusé à analyser, à décortiquer (et j'ai pas fini), N. Sarko parle de religion dans un chapitre réservé à cette thématique. Très simplement, le plus normalement possible, il fait glisser dans ce chapitre l'idée selon laquelle l'exision serait une pratique de la religion musulmane. Alors un petit cours de téologie et d'éthnologie pour N. Sarko, l'excision est une pratique d'afrique centrale d'ordre culturelle et non religieuse.

Voilà, avec ce genre de racourci, on abouti à une ignorance et surtout à une confusion totale et multiplié par 100000, à des comportements et à des idées qui peuvent être très dangereuses.

Autre chose, dans le même disocurt, dans un chapitre réservé au PS, comme à son habitude N. Sarko fait les questions et les réponses. Or, il se trouve qu'une fois de plus, il se plante. Il pose la question "qu'a fait la gauche pour la république depuis qu'elle a été au pouvoir?", à laquelle Il répond "rien". Grosse erreur !!!! Elle a abolie la peine de mort. Alors si ça, ce n'est pas considéré comme une avancée pour la république....

Et des perles comme celles là, il y en a plein dans ce discourt. Mais c'est un discourt très long, il me faut donc du temps pour terminer mon analyse. Je reste néanmoins très déçu du niveau des journalistes et de leurs critiques sans fonds.
M
27 février 2007 22:50
M
27 février 2007 23:05
C'est vrai... 1,2,4,6... sous-marins d'attaque, c'est vraiment secondaire.

Le déficit de la France, après cinq années de M. Sarkozy et de ses acolytes au pouvoir, c'est inquiétant ; gravissime, même...

Que Mme Royal se trompe... et l'on entend hurler la meute de ces «machos» de l'UMP tous aussi incompétents, de Fillon à Gaudin, et j'en passe.
Tous au pouvoir depuis des lustres... On se régale à droite, en la traitant d'incompétente...

Aujourd'hui, ils devraient hurler contre M. Sarkozy qui confond sunnites et chiites... Pour un ministre de l'Intérieur en charge du terrorisme, ce n'est pas seulement de l'incompétence, c'est à se faire virer ou démissionner, s'il a un peu d'honneur...

Mais le Monsieur, l'honneur, il s'en «tape». Seul, le résultat compte...


27/02/07 - Emission de Jean-Jacques Bourdin sur RMC
M
27 février 2007 23:08
PARIS (AFP), 15:46

"Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a confié récemment une mission à un groupe d'experts afin de jeter les bases d'une "police de quartier", également au programme de Ségolène Royal, relançant ainsi le débat sur la police de proximité en pleine campagne présidentielle.

La "police de proximité" avait été créée sous le gouvernement socialiste de Lionel Jospin puis abandonnée, à son arrivée place Beauvau en 2002, par M. Sarkozy qui y avait vu un "échec".

En novembre 2006, toutefois, le Premier ministre, Dominique de Villepin, avait plaidé pour une "police de tranquillité publique", apparaissant relancer le débat sur la police de proximité. Cela alors que des sénateurs de tous horizons exprimaient leur souhait qu'elle soit "réactivée", tout comme d'ailleurs certains syndicats de police déplorant que la police soit devenue trop répressive au détriment d'une action de prévention fondée sur une présence plus régulière dans les quartiers.

Il faut "trouver des solutions pour rapprocher la police de la population", disaient-ils.

Il y a quelques semaines, Alain Bauer, président de l'Observatoire national de la délinquance (OND) et spécialiste des questions de Sécurité, a été chargé d'une mission par le ministre de l'Intérieur: Nicolas Sarkozy lui a demandé de faire des propositions en vue de la mise en place d'une "police de quartier", a-t-on appris jeudi de sources émanant de membres de cette mission.

Un groupe de hauts-fonctionnaires policiers et d'experts travaillent en sa compagnie et sont chargés de rendre leurs conclusions pour la mi-mars.

La "police de quartier" est également l'une des propositions-phare de la candidate socialiste à l'élection présidentielle, Ségolène Royal, dans le domaine de la sécurité. Elle figure parmi les "100 propositions" de son "pacte présidentiel" présenté à Villepinte le 11 février dernier.

Interrogé à ce sujet, des membre de la mission Bauer ont affirmé que la communauté de label relevait de la "coïncidence", soulignant que la mission avait été demandée avant cette date.

Outre M. Bauer, le groupe rassemble notamment les directions générale de la police nationale et de la sécurité publique, des hautes études de sécurité (Inhes), ou des policiers tels que Joaquin Masanet et Jean-Luc Garnier en leur qualité de membres du Conseil économique et social (CES). M. Garnier est par ailleurs ancien syndicaliste policier (Alliance), aujourd'hui à l'UMP. M. Masanet est l'actuel "patron" de l'UNSA-police (1er syndicat de gardiens de la paix), proche de Mme Royal.

Le groupe de travail, selon ces sources, a commencé de rédiger un certain nombre de propositions pour le ministre de l'Intérieur visant à dessiner le profil d'une "nouvelle police de sécurité publique avec des équipes spécialisées" ou à "faciliter les dépôts de plainte".

Il faut "réformer au besoin les structures de la police dans cette optique" et "voir comment mieux insérer le policier dans le tissu social des quartiers", selon ces sources, le détail de ces propositions n'étant "pas finalisé".

Le rapport fait également "l'historique des actions passées" dans ce domaine, sous l'action des ministres de l'Intérieur de gauche, Gaston Defferre ou Pierre Joxe, et de droite, comme Charles Pasqua et Nicolas Sarkozy.

Il y est question par exemple de la "police de proximité" mise en place par le gouvernement Jospin."



Tout est dit; pour moi, ce rapport équivaut à la reconnaissance de l'échec de sa politique en matière de l'insécurité. vraiment un guignol...
M
27 février 2007 23:19
"Le ministre Sarkozy donne une rallonge financière au candidat Sarkozy


Un décret du 1er février du ministère de l'Intérieur porte le plafond des dépenses de campagne de 13,7 à 16,2 millions d'euros pour le premier tour.

Une campagne présidentielle, ça coûte cher. Celle de Nicolas Sarkozy, particulièrement. Problème, le plafond des dépenses pour le premier tour est limité à 13,7 millions d'euros. Alors pourquoi ne pas les augmenter ? C'est chose faite. Selon un décret paru en catimini le 1er février au journal officiel, « le montant du plafond des dépenses électorales est multiplié par le coefficient 1,18 pour les élections auxquelles les dispositions de l'article L. 52-11 du code électoral sont applicables ». En clair, le plafond des dépenses pour le premier tour de l'élection présidentielle est porté à 16,16 millions d'euros (+18%, soit plus que les 10% d'inflation moyenne depuis 2002 avec un taux moyen de 2%), et 21,59 millions d'euros pour le second tour (au lieu de 18,3 millions). Détail d'importance : le décret vient du premier ministre, du ministre de l'Economie et… du ministre de l'Intérieur. Pour Eric Woerth, trésorier de la campagne du candidat UMP, « il n'y a aucun rapport entre la fonction et le candidat. Zéro lien. C'est une actualisation comme à chaque élection », tranche-t-il.

On se souvient que le congrès d'investiture de Nicolas Sarkozy, porte de Versailles, à Paris, avait coûté la bagatelle de 3,5 millions d'euros, soit près d'un quart des dépenses autorisées alors pour le premier tour. Mais pour alléger l'addition, l'entourage du candidat UMP avait trouvé une combine : la première partie du congrès, avant que Nicolas Sarkozy ne prenne la parole, a été pris en charge par l'UMP. Pour la seconde, à partir du moment où le candidat a commencé son discours, les frais ont été reportés sur les comptes de campagne. Un tour de passe-passe financier qui devait donner un peu d'air aux dépenses de campagne. Mais grâce à l'allongement du plafond, ce n'est plus de l'air, c'est l'Himalaya."


Mercredi 21 Février 2007
Marianne - François Vignal


Ben voyons, c'est bien pratique d'avoir des amis bien placés surtout quand les deux n'en font qu'un!perplexe
M
27 février 2007 23:31
"24 heures pour sauver 24 vies",
un " bidonnage " politico-médiatique


"500 personnes payées
pour écouter un discours de Sarkozy

Intermittents du spectacle, nous avons été engagé par l’agence d’hôtes et d’hôtesses Marianne International (voir annexe pour détails) pour un contrat de figuration de deux heures. On nous avait annoncé que nous travaillerions sur un clip. Il s’agissait en réalité d’une opération pour la sécurité routière organisée par la Ligue contre la violence routière (voir annexe pour détails). Cette opération consistait, en partie, en une mise en scène symbolisant la mort sur la route. C’est pour figurer dans cette mise en scène que nous étions engagés. Dès après la signature de nos contrats, on nous a demandé de nous allonger et d’observer une minute de silence. Puis, la dernière demi-heure, les ministres Nicolas Sarkozy et Gilles de Robien sont apparus et ont entamé un discours. Nous sommes donc fondés à dire que le public de M. Sarkozy était payé pour écouter.

Le soir, dans les différents journaux télévisés, l’événement a été présenté comme une manifestation spontanée et volontaire de jeunes sensibilisés et mobilisés par la prévention routière. Même chose dans les journaux du lendemain.

Par cette opération "24 heures pour sauver 24 vies", on essaye de faire croire que les 500 personnes étaient des volontaires impliqués dans la prévention routière, qu’ils soutiennent l’action du gouvernement et qu’ils viennent spontanément assister au discours de M. Sarkozy. Il n’en est rien. Aucun journaliste ne pensera à rapporter les sifflets et cris de protestation qu’on put entendre à la fin du discours de M. Sarkozy. Nous sommes bien obligés d’appeler cela un "bidonnage".

Nous, figurants de l’opération "24 heures pour sauver 24 vies", nous nous sentons lésés et nous nous constituons en association afin d’entamer les suites judiciaires nécessaires pour que la lumière soit faite sur cette affaire, que nous soyons dédommagés, que les responsables de cette mascarade soient désignés et que des démentis soient présentés par l’ensemble des rédactions des journaux impliqués. Cette démarche ne sous-entend d’aucune manière que nous ne nous sentons pas concernés par la fréquence et la gravité des accidents de la route.

Association de défense des victimes de "24 heures pour sauver 24 vies"

Acrimed - le mercredi 21 mai 2003

L'info date de 2003 , mais c'est toujours un argument de +
 
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