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Sanctions économiques israéliennes
s
5 mars 2006 22:07
Sanctions économiques israéliennes :les palestiniens vont beaucoup maigrir mais ne mourront pas, déclare cyniquement Dov Weissglas
Sanctions économiques israéliennes : "les palestiniens vont beaucoup maigrir mais ne mourront pas" déclare cyniquement Dov Weissglas le conseiller du premier ministre

Sanctions économiques israéliennes : cynisme israélien
Alors que la majorité des palestiniens vivent dans des conditions inhumaines, victimes d'un chômage et d'une pauvreté massives, humiliés, emprisonnés dans leurs villes et villages, les responsables politiques israéliens projettent d'imposer un siège économique, autrement dit de les affamer.

Suite à la victoire du Hamas aux élections législatives palestiniennes, le conseiller du premier ministre israélien Dov Weissglas, le chef d'état major de l'armée israélienne, le directeur du Shin Bet (service de sécurité intérieur israélien) et quelques généraux se sont retrouver autour de la ministre des affaires étrangères israélienne Tzipi Livni, pour décider d'une réponse à cette victoire. Chacun est tombé d'accord pour imposer des sanctions économiques, et Weissglas comme d'habitude a sorti sa blague du jour: "c'est comme un rendez vous chez le diététicien. Les palestiniens vont beaucoup maigrir, mais ne mourront pas".

Et les participants à cette rencontre de se plier de rire.

Ceci a été relaté dans la presse israélienne sans provoquer le moindre choc ou la moindre critique, à de rares exceptions prés (voir ci-dessous) Cela témoigne de la part des sionistes israéliens d'un sentiment de cruauté semble-t-il, largement répandu. Jusqu'à présent ils s'étaient "limités" à montrer une totale insensibilité pour les souffrances de plusieurs millions de palestiniens vivant à leurs portes, dont plus de la moitié sont des enfants.

Maintenant, ils racontent des blagues sur ces souffrances !

Ce n'est pas la première fois que Dov Weissglas fait de telles remarques racistes, pour bien faire comprendre qui est le "maître". Il y a un an déjà, dans un interview accordé au journaliste Ari Shavit du quotidien israélien Haaretz il avait déclaré : "et nous avons éduqué le monde à croire qu'il n'y avait personne à qui parler. Et nous avons reçu un certificat comme quoi il n'y a personne à qui parler. Ce certificat sera révoqué quand ceci et ceci se passera – Quand la Palestine deviendra la Finlande."

Un journaliste du quotidien israélien haaretzdaily on-line, Gideon Levy, l'un des seuls journalistes israéliens à couvrir ce qui se passe dans les territoires occupés et y dénoncer les crimes commis par l'armée israélienne, a rapporté ces faits dans un article paru le 19/02/06. Mais cette fois il a perdu son calme habituel.

"D'où tirons nous le droit d'abuser de tout un peuple de cette façon ? Est-ce seulement à cause de notre puissance et parce que les Etats-Unis nous autorisent à nous conduire en sauvage et faire ce que bon nous semble ?

Nous avons cesser de parler de ce qui est contraire à la morale depuis longtemps –Apres tout, on ne vit pas en Finlande. Néanmoins on peut se poser la question suivante :

Quel pays se permettrait de pousser jusqu'à l'extrême les conditions de vie (qui sont déjà tellement si misérables) des habitants d'un territoire sous occupation ?

Quelle faute ont-ils commise ces 4000 palestiniens "chanceux" de la Bande de Gaza qu'Israël autorise encore à travailler ici et à qui il ferme maintenant les portes ?

Ceux qui prennent ces décisions ont-ils à l'esprit comment ces personnes, humiliées, entassées au point de passage d'Erez rentrent chez eux après une journée harassante ?

Plus de la moitié des palestiniens vivent déjà en dessous du seuil de pauvreté selon le dernier rapport de l'ONU publié en décembre. L'année dernière, 37% avaient des difficultés à obtenir de la nourriture, et 54% de la population de Gaza "libéré" a réduit la quantité de nourriture consommée. La mortalité infantile a augmenté de 15% et le taux de chômage moyen est de 28%. Pour voyager à travers la Cisjordanie, les palestiniens doivent traverser pas moins de 397 check points et en plus de cela, Israël veut alourdir la punition !

Parmi les politiciens en Israël, c'est à celui qui proposera les mesures les plus drastiques pour punir le peuple palestinien d'avoir voter Hamas. Certains proposent de couper l'électricité, d'autres l'eau.

Une nouvelle punition collective de plus, un crime de guerre de plus, et une communauté internationale toujours aussi lâchement silencieuse !

Note

Un article publié dans le journal Le Monde version electonique du 20/02/06 écrit par le correspondant de ce quotidien en Israel Gilles Paris titre :

"Riposte mesurée d'Israel aux premiers pas du Hamas"

Il n'y a apparemment pas que les israéliens qui manifestent à l'égard de la population palestinienne un tel cynisme, ou bien Mr Gilles Paris et ses supérieurs de la rédaction du journal Le Monde auraient-ils été contaminés?

Source : planetenonviolence
siryne
s
6 mars 2006 00:20
Une israélienne à la pointe de la lutte contre le militarisme

Shulamit Aloni, ancienne ministre de l'éducation israélienne, ne craint pas de ramer à contre courant au sein d'une société israélienne hyper militarisée, hyper militariste, ou tout est fait, de la naissance à la mort pour embrigader les corps et les esprits afin qu'ils deviennent des "machines de guerre". Une fois de plus, dans un article publié dans le quotidien israélien haaretzdaily, elle s'élève contre cette militarisation.

Nouveau type de pollution des plages israéliennes : des méduses en uniforme

Arrêtez de nous faire peur !
L'état d'Israël, est l'état le plus fort dans la région – militairement, économiquement, scientifiquement, et culturellement. Il bénéficie d'un vaste soutien de la part des Etats-Unis, et des pays européens. Il a des relations pacifiques avec l'Egypte et la Jordanie. Nous aurions pu construire un arrangement de paix avec le Liban et la Syrie, si nous l'avions voulu, mais il n'y a certainement aucune menace contre Israël venant de cette direction.

Mais, Benjamin Netanyahu, nous menace, en nous disant qu'ils vont nous jeter à la mer. Qui ? Les palestiniens ? Disons qu'ils le veulent – le peuvent –ils ? Netanyahu et ses supporters à droite et à l'extrême droite ont besoin de nous faire peur, pour pouvoir s'emparer de plus de terres palestiniennes, puisque tout est à nous. C'est la doctrine de la droite.

Mais beaucoup plus inquiétant – en mots et en actes – sont nos généraux, actifs et de réserve : Moshé Ya'alon et Shaul Mofaz. Ils ont initié une stratégie de pouvoir toujours plus de pouvoir pour l'éternité. Ils nous préviennent d'un futur menaçant, à la fois du côté de la Jordanie et de l'Egypte, et continuent les assassinats, provoquant la ruine et massacrant des personnes innocentes (qui ne sont pas des "bombes à retardement"winking smiley. Tout ceci afin de garantir qu'il y aura de l'action et du risque, que l'armée obtiendra un budget plus important, que les industries de l'armement se développeront, ainsi que le commerce des armes, et que nous continueront à chérir nos héros qui sacrifient leur vie pour notre sécurité.

N'importe quel nigaud sait qu'il n'existe pas de menace existentielle pour Israël. Chaque personne raisonnable comprend que les opérations excessives menées par l'armée israélienne contre les palestiniens provoquent la haine, la colère, le fanatisme, et une soif de vengeance. Le but des remarques faites par les généraux qui n'étaient pas de simples maladresses, mais des fuites intentionnelles, c'est de nous maintenir dans une peur constante, pour permettre les tueries, les destructions, les expulsions, les barrages routiers, les routes de l'apartheid, et encore plus et plus de coups délivrés par nos généraux à l'imagination très vivace.

Quand le dernier chef d'état major – celui qui s'est opposé au retrait du Liban et de Gaza, et qui a, lui plus que d'autres, détruit plus de maisons et tout ce qui se trouvait sur son passage – s'est aussi joint au groupe des catastrophistes et de ceux qui agitent l'épouvantail de la peur, je me suis souvenue du discours du président des Etats Unis Dwight Eisenhower en 1961. Dans son discours d'adieu à la nation après avoir servi 8 ans comme président, il a mis en garde contre les liens étroits entre l'armée et la colossale industrie de l'armement (en Israël, cela comprend tout regroupé, la production, l'achat et la vente). L'énorme influence de cette industrie dans tous les secteurs de la vie peut conduire à l'utilisation dangereuse et inutile de la force. Dans la suite de son discours, Eisenhower s'est concentré sur le besoin de développer la démocratie et la conciliation entre les peuples, de prévenir les guerres, et de changer les priorités dans la division du pouvoir et de la production. L'armée et l'industrie militaire sont puissantes et ont de l'influence, et par conséquent cette influence doit être freinée et des efforts devraient être faits pour construire la paix, la conciliation, la liberté, et les droits humains.

Les Etats Unis ont compris combien il avait vu juste, qu'une fois qu'il était trop tard, alors que l'armée américaine s'était embourbée avec la guerre du Vietnam et en cultivant la guerre froide. En Israël, l'armée est devenue une vache sacrée au dessus de l'état et aujourd'hui les hauts responsables de l'armée sont très puissants. L'armée est conquérante, le doigt appuyé librement sur la gâchette, chacun la salue, et quiconque la critique est considéré comme antipatriotique. Cette armée méprise la vie humaine et la propriété, se moque des autres et abuse de populations blessées. C'est une armée qui a transformé chaque village et ville en camp de détention pour protéger "notre sécurité" tout en sachant pertinemment que chaque fois qu'elle s'attaque à ces endroits, elle provoquera une réponse au détriment d'Israël.

Le plus inquiétant actuellement, c'est les réserves émises par les gens du mouvement de la paix quant aux possibilités de réconciliation – même avec le gouvernement Hamas – de peur d'être accusés de manquer de "nationalisme". Tout aussi inquiétant, c'est l'acceptation du fait qu'Israël suspende le versement de l'argent des palestiniens tout en exigeant qu'ils respectent les accords, au moment ou nous sommes les premiers à violer ces accords.

La précipitation dans la critique, la recherche des punitions collectives et l'envoi des palestiniens (à la recherche de fonds) dans les pays musulmans pourraient être dangereux. Apparemment, nos "sages" seront contents si les pays musulmans se mobilisent une fois de plus contre nous. Alors nous pourrons une fois de plus nous présenter comme la victime suprême du monde, et alors – longue vie à l'armée, longue vie aux armes. Et alors il y aura de nombreux jours festifs de commémoration.

Cela n'a pas besoin de se passer comme cela. Cela peut être différent. C'est possible d'essayer de construire la conciliation, d'essayer de comprendre que les palestiniens ont aussi le droit d'avoir un état à eux. Nous devons comprendre que nous appliquons une politique raciste, colonialiste, et méprisable, que nous n'avons pas voulu. De dire simplement ces choses tout haut nous donne la chair de poule, parce qu'après tout, nous pensions que nous, les juifs, nous avons des valeurs humanitaires, et que nous nous rappelons que chaque personne a été crée à l'image de Dieu. Si nous nous souvenons vraiment de cela, mais que nous continuons à faire ce que nous faisons contre les palestiniens, alors nous sommes tous atteints d'un problème de double personnalité.

Shulamit Aloni

Article paru sur www.haaretzdaily.com le 27/02/06 Copyright haaretzdaily. Traduction bénévole pour information à caractère non commercial par MD pour Planète Non Violence
siryne
s
6 mars 2006 00:32
Le "coup de gueule" d’Elias Khoury

Nous publions un article d’Elias Khoury, écrivain libanais, auteur de nombreux romans, dont La Porte du Soleil, et chroniqueur, qui s’indigne de l’hypocrisie internationale après la victoire électorale du Hamas et de manière dont Israël cherche à affamer les Palestiniens avec l’assentiment des gouvernements occidentaux, à commencer par les Etats-Unis.

"Ce n’est pas pour défendre le Hamas, mais il n’est plus possible de garder le silence sur cette farce internationale qui se déroule sous nos yeux. Les Palestiniens ont opté pour le Mouvement Hamas, d’une manière démocratique dont tout le monde a été témoin. À vrai dire, je ne suis pas très heureux de ce choix, quoique je le comprenne parfaitement. Mais que la démocratie, dont les Américains nous ont rebattu les oreilles, se transforme en serpillière, voilà ce qu’aucun être raisonnable ne peut comprendre.

L’attitude des États-Unis et d’Israël face aux résultats des élections législatives palestiniennes suscite le dégoût et la colère. Qu’est-ce que c’est cette arrogance que seule une puissance idiote peut engendrer ?!

Les sanctions se profilent à l’horizon, à croire que le message des Américains aux Arabes stipule que la démocratie est l’équivalent de la famine, de la misère et de l’isolement international. De leur point de vue, la démocratie, c’est choisir ce qu’ils décident pour nous, c’est-à-dire, ne pas choisir et nous soumettre de facto à une dictature flagrante, mais déguisée sous un autre nom. Rappelons que Rabin a été assassiné en Israël et que les élections qui ont suivi cet assassinat ont donné le pouvoir au Likoud. Rappelons aussi que le Likoud était contre l’Accord d’Oslo et que l’unique préoccupation de Netanyahu était de le vider de son contenu. Et pourtant, les Américains n’ont pas brandi les sanctions contre Israël ni menacé de lui couper les aides. Voilà qui s’appelle respect de la démocratie ! Inutile d’ailleurs de rappeler comment le Likoud avait enterré le processus de paix : nous avons encore devant les yeux le spectacle des blindés israéliens détruisant la Mouqataa, transformant la vie de Yasser Arafat en enfer empoisonné.

Personne ne s’y était opposé alors, et les États-Unis, au lieu de protéger l’initiative de paix qu’ils avaient parrainée à la Maison-Blanche se sont empressé de diriger leur foudre sur la corruption de l’Autorité palestinienne et sur le terrorisme, supposé être le fait du leadership palestinien.

Sharon a assassiné la paix et, aujourd’hui, le gouvernement d’Olmert fait main basse sur la Vallée du Jourdain, qui représente le tiers de la Cisjordanie, proclamant que le maximum qu’on pourrait concéder aux Palestiniens ce sont les bantoustans du racisme, de l’humiliation et de l’ignominie.

Nonobstant, Madame Condaleeza Rice paraît surprise de la victoire du Hamas ! Bush a fait pression sur le gouvernement palestinien pour tenir ces élections, Israël a facilité l’opération en autorisant la participation des habitants de Jérusalem. Nous sommes en droit de nous demander s’ils étaient conscients que les résultats allaient aboutir à cette situation et s’ils ont saisi l’occasion pour parvenir à la solution finale en exterminant politiquement les Palestiniens ? Sinon, sont-ils si ignorants au point de s’étonner en constatant que la démocratie ne signifiait en aucun cas la reddition, et que les Palestiniens venaient de les mettre devant une conclusion inéluctable, issue de la décision israélienne qui visait à saper la paix et à tuer dans l’oeuf l’idée même d’un État palestinien.

Non, il ne s’agit pas de défendre le Hamas ou son choix politique et idéologique, il s’agit surtout de défendre la logique. La logique démocratique stipule le respect des électeurs en premier lieu. Pourquoi donc respecter le choix de la droite raciste qui a aligné les Israéliens derrière Netanyahu, Sharon et Olmert, et ne pas respecter le choix du Hamas voté par les Palestiniens ?

Les Palestiniens viennent de ramener le problème à la case de départ : Israël ne leur reconnaît pas le droit à un État, pourquoi devraient-ils donc reconnaître l’État israélien ? La colonisation s’étend en Cisjordanie, comment reconnaîtraient-ils un État dont les frontières sont constituées par un flux territorial qui ne cesse de dévorer leur terre ?

Il semblerait que le problème ne concerne pas les choix politiques du peuple palestinien mais plutôt la politique générale imposée par la droite sharonienne et qui peut se résumer en deux points :

Acculer le peuple palestinien à une guerre civile dévastatrice, c’est-à-dire, pousser l’Autorité palestinienne et les courants islamiques vers un affrontement militaire qui ne mènerait nulle part. C’est ce que Yasser Arafat avait déjà refusé et ce que le Fatah continue de refuser. Le consensus national palestinien est clair à ce sujet.

Imposer un règlement unilatéral qui consiste à annexer 60% de la Cisjordanie, brisant ainsi la continuité géographique entre les bantoustans palestiniens.

Face à ces deux objectifs déclarés, l’administration américaine se tient fermement aux côtés du sharonisme en incitant les Palestiniens à considérer les actes d’Israël comme des concessions douloureuses. En d’autres termes, disons que les États-Unis continuent de berner les Palestiniens, tandis qu’Israël se charge de les exterminer.

Aussi, face à la vision sclérosée vécue par le Fatah après Arafat, le peuple palestinien a voulu affirmer qu’il entendait marquer ses propres choix, à l’instar de tous les peuples vivants sur la terre.

La réaction à son nouveau choix n’est pas très différente à celle de son ancien choix. Lorsque les Palestiniens ont choisi le règlement, ils ont reçu leur réponse par la destruction de la Mouqataa. Lorsque Mahmoud Abbas a été élu et a refusé de s’engager dans une guerre civile, il a été considéré comme un non-partenaire et le désengagement de Gaza a été mené de façon unilatérale. Aujourd’hui, les Israéliens refusent de traiter avec le gouvernement du Hamas. Une question se pose alors : si Israël était vraiment disposé à négocier avec le gouvernement du Fatah, pourquoi cela ne s’était-il pas fait après la disparition d’Arafat, qui était, selon eux, l’obstacle à la paix ?

L’obstacle porte un nom unique : le choix israélien, soutenu par les États-Unis que dominent les néo-conservateurs, c’est le refus de la paix. Israël ne veut pas la paix pour la simple raison qu’il veut la terre. L’équation du règlement qui s’est incarnée dans sa forme la plus misérable dans l’accord israélo-égyptien de Camp David consistait à négocier la paix contre la terre. Il est vrai que cette équation comportait beaucoup d’humiliation pour les Arabes, mais il s’agissait surtout de récupérer la terre, quitte à ce que la dignité n’en sorte pas entièrement sauve.

Or, en ce qui concerne l’affaire palestinienne, le problème est différent : Israël veut à la fois la terre et la paix, les Palestiniens n’ont qu’à souscrire au régime de l’esclavage et de l’apartheid. Israël sait bien qu’il n’existe aucun Palestinien raisonnable qui choisirait d’aller de son propre gré à la mort, il a donc décidé de briser les Palestiniens, de les appauvrir, de les humilier, en prévision de leur éradication sur le plan politique. La véritable question est là. Aussi, il n’y a pas de raison pour que le Hamas donne des leçons de nationalisme aux autres.

Il s’agit de savoir comment le mouvement national palestinien pourrait reprendre les rennes de l’initiative et comment il pourrait mettre en place les mécanismes de la Résistance en vue d’un long combat historique."

Elias Khoury Al-Quds al-Arabi, 21 février 2006


publié le dimanche 5 mars 2006

Article imprimé à partir du site de
l'Association CAPJPO-EuroPalestine .
siryne
 
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