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Sale image pour le Maroc
a
10 février 2007 04:26
salam tout le monde

le Maroc est devenu synonyme de prostitution dans les médias. L'ambassade de Jordanie a sorti une loi interdisant l'obtention de visa pour les Marocaines de moins de 35 ans. Ce qui suppose, pour les Jordaniens, que toute Marocaine en deçà de cet âge est une prostituée potentielle. L’Arabie Saoudite a, quant à elle, expulsé dernièrement des prostituées marocaines prises en flagrant délit avec des clients saoudiens. Les Marocaines ont été punies de 100 coups de fouet, avant d’être expulsées vers le Maroc. Et top de l’hypocrisie, les Saoudiens ont été relâchés. Israël vient également d’expulser des prostituées marocaines, tandis que certains pays du Golfe Persique réclament désormais aux Marocaines un certificat de virginité avant de leur accorder un visa.

voila bonne lecture
C
10 février 2007 07:52
Bonne lecture ok mais de quoi??
S
10 février 2007 12:49
Casablanca : 70 personnes poursuivies dans une affaire de mœurs


La chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Casablanca a reporté au 27 décembre courant l’examen d’une affaire de mœurs dans laquelle sont impliquées 70 personnes (26 hommes et 44 femmes).

Ce report est intervenu à la demande de la défense, lors de la première audience du procès qui s’est déroulée lundi. Les mis en cause, dont des mineures, sont poursuivis en état de liberté provisoire, a indiqué la même source, précisant qu’il s’agit de 17 Marocains, 2 Libanais, 2 Koweïtiens, 2 Saoudiens, 1 Egyptien, 1 Mauritanien et 1 Yéménite.


Les prévenus ont été arrêtés en novembre dernier suite à une descente de police dans un hôtel à Casablanca, tenu par les deux Libanais. Ils devront répondre des chefs d’inculpation notamment ’’incitation à la débauche, prostitution et détournement de mineures’’.
S
10 février 2007 12:51
Internet : les pédophiles s’attaquent au Maroc


Le Maroc est de plus en plus visé par les pédophiles qui utilisent l’Internet pour leurrer les mineurs. C’est ce qui ressort du dernier rapport du CMF-MENA, un centre de recherche sur les médias basé à Londres.

Le Centre for Media Freedom in the Middle East and North Africa (CMF-MENA), un centre de recherche sur les médias basé à Londres, vient de rendre public son rapport d’enquête sur " Les crimes de l’Internet et l’enfance au Maroc ». Ce document d’une trentaine de pages publié en langue arabe et qui se présente comme « un manuel pour la sensibilisation des enfants, parents et éducateurs", tire la sonnette d’alarme sur les crimes de l’Internet dont les victimes sont en majorité des mineurs. Basé sur les données d’une enquête réalisée auprès de 106 enfants de la ville de Casablanca, âgés de 10 à 17 ans, ce rapport définit cinq catégories de crimes liés aux nouvelles technologies de la communication dont l’exploitation sexuelle en ligne des enfants, la falsification, le vol ou la destruction des données informatisées et l’incitation des mineurs à des activités à caractère pornographique. A ce propos, l’auteur du rapport cite les grandes affaires qui ont éclaté ces deux dernières années au Maroc dont le scandale pornographique d’Agadir et l’affaire du directeur du théâtre Mogador à Paris, Jack-Henri Soumère, condamné à Marrakech à quatre mois de prison avec sursis pour incitation d’un mineur à la prostitution.

Selon les résultats de l’enquête, plus des deux tiers des enfants interviewés déclarent avoir reçu des offres de voyages, des cadeaux ou des propositions de mariages via Internet de la part d’inconnus. Selon l’auteur du rapport, ces résultats sont inquiétants car les réseaux de criminalité et de prostitution utilisent ces moyens de séduction pour attirer leurs victimes.

« Internet a connu un véritable essor dans le Royaume. Le nombre des utilisateurs de ce canal de communication a atteint en 2005 plus de 4,6 millions de personnes. Il est vrai qu’Internet est un important moyen de communication et d’échanges de données, toutefois, il est considéré comme un moyen d’éclosion de nouvelles formes de criminalité. Le Maroc est de plus en plus visé par les pédophiles qui utilisent l’Internet pour leurrer les enfants dans l’objectif de les exploiter sexuellement. Les cas enregistrés ces dernières années le prouvent », déclare Saïd Essoulami, directeur exécutif du CMF-MENA, qui tient à souligner « le manque de campagne nationale de sensibilisation des parents et des enfants aux dangers de l’Internet ».


Ce que le document de son centre confirme en notant que "l’action du gouvernement marocain est plutôt timide et ne concerne que l’aspect sécuritaire de l’Internet et non son volet éducatif". D’où le vœu des rédacteurs du rapport d’en faire le vecteur d’une série de conseils pratiques visant à sensibiliser les parents et les enfants sur l’usage sécurisé de l’Internet et de leur indiquer comment détecter et combattre les dangers que celui-ci peut induire. A ce propos, le CMF-MENA conseille aux parents de contrôler rigoureusement l’accès de leurs enfants à l’Internet en utilisant un système de filtrage des sites web. Le Centre leur conseille également de surveiller les changements de comportements de leurs enfants. Un enfant qui se recroqueville pour cacher son écran d’ordinateur est un signe d’alerte à ne pas ignorer.
S
10 février 2007 12:53
Maroc : un Allemand condamné à un an de prison


Un ressortissant allemand a été condamné vendredi à Agadir à un an de prison ferme pour son implication dans une affaire de moeurs.

Le ressortissant allemand, 57 ans, a été arrêté le 27 décembre dernier sous l’accusation d’incitation à la débauche alors qu’il se trouvait en compagnie de deux garçons dans une maison à Agadir.


Il a été condamné vendredi par le tribunal de première instance d’Agadir.


L’Association marocaine "Touche pas à mon enfant" qui lutte contre la pédophilie s’était constituée partie civile dans ce procès.
C
10 février 2007 12:55
"l’affaire du directeur du théâtre Mogador à Paris, Jack-Henri Soumère, condamné à Marrakech à quatre mois de prison avec sursis pour incitation d’un mineur à la prostitution. "



"

Le ressortissant allemand, 57 ans, a été arrêté le 27 décembre dernier sous l’accusation d’incitation à la débauche alors qu’il se trouvait en compagnie de deux garçons dans une maison à Agadir. "


Sursis dans un cas,prison ferme dans un autre.Comment ça s'explique?
S
10 février 2007 13:01
Moyen-Atlas : la prostitution un mal nécessaire ?


El Hajeb, Azrou, Aïn Louh, Khénifra, Mrirt... Tout le Moyen-Atlas subit le fléau de la prostitution. Celle-ci assure la survie économique de la région. En l’absence d’une réelle réhabilitation du monde rural , les autorités locales semblent incapables d’endiguer le phénomène.


Il faut le voir pour le croire. On en a tous, un jour ou l’autre, entendu parler. Une visite dans le Moyen-Atlas et l’on évoque aussitôt les « parties de plaisir »... Mais la réalité dépasse de très loin l’imagination. L’ étendue de la prostitution dans la région du Moyen-Atlas est phénoménale et même érigée en secteur organisé auquel ne manque que la reconnaissance officielle. Une forte concentration de filles. Des filles de joie comme on les appelle (appellation peu appropriée en l’occurence). Des filles, de régions et d’âges différents, sont là pour que des hommes de passage puissent se payer du bon temps... Le fléau touche pratiquement toute la chaîne à partir de la ville d’El Hajeb, une petite localité sur la route d’Ifrane. Des jeunes et moins jeunes sont attablés aux terrasses des cafés alors qu’un soleil de plomb brille sur la ville. Une ville morte où le temps semble s’être arrêté. Rien ne s’y passe. C’est la première impression qu’elle donne, mais elle est profondément fausse. La ville est bien vivante. Elle est même bonne vivante. Elle est en effet réputée pour être la capitale de la chaîne du Moyen-Atlas en matière de prostitution et elle n’a nullement usurpé cette renommée. Pour se rendre au b... (maison close, poliment), il suffit de demander à n’importe quel passant. C’est naturel et il vous en indiquera la direction, un petit sourire complice au coin des lèvres. Le quartier en question est appelé le « Secteur » ou « le Village ». Une nausée vous envahira dès l’entrée. Situé dans l’ancienne médina, le quartier ressemble à un labyrinthe. Le paysage est, c’est le moins qu’on puisse dire, cauchemardesque. Des ruelles entières sont envahies par des filles jeunes et quelques-unes qui ont déjà perdu un peu de leur fraîcheur, toutes bien maquillées, légèrement habillées, les parties sexy du corps bien exposées. « Viens que je te goûte, tu ne seras pas déçu, je te ferai vivre des moments inoubliables comme tu n’en as jamais vécus... ». Les invitations se répètent tout au long de la promenade dans le quartier, le tout accompagné de gestes sensuels, de baisers en l’air et de caresses suggestives sur des parties du corps. En se balladant, en se mettant dans la peau d’un client potentiel, on se fait pratiquement enlever par les filles dont quelques-unes se sont postées derrière des fenêtres grillagées. Celles qui ont été déçues, après les mots doux, passent aux insultes...


Après l’invite, les insultes…


A l’intérieur des maisons, le décor est tout autre. La joie artificielle que l’on semble déceler à l’extérieur s’éclipse pour céder la place à la misère. La pauvreté est visible partout. Les locaux sont insalubres. Pas de portes entre les chambres dont le mobilier est le plus souvent réduit à deux couvertures jetées par terre, des peaux de mouton, parfois une table. Généralement, les maisons se composent de deux chambres et d’une cuisine et toutes les pièces servent de « salle d’opération » selon le jargon utilisé. Un septuagénaire vient tout juste d’officier. Complètement indifférent, il contine à se rhabiller sans accorder la moindre importance aux autres personnes dans la salle.
La fille avec laquelle il était explose après sa sortie. « Si je l’ai accepté, c’est parce que je ne me suis pas fait beaucoup de clients aujourd’hui, en plus c’est un habitué et il ne vient que pour moi. Je dois donc bien le supporter ». Trois filles se partagent ce trois-pièces sordide. De leur accent, on déduit qu’elles ne sont pas du patelin. Deux d’entre elles sont de Fès. La plus jeune, mère, selon elle, d’une fillette de deux ans, est ici pour la première fois. L’autre y a déjà passé quelques années. « Nous ne pouvons pas perdre notre temps à te parler alors que d’autres sont en train de se faire des clients. En plus, cela pourrait nous attirer des ennuis ». La plus jeune finit par céder mais à condition de se faire payer le temps qu’elle « va perdre » (ici la passe démarre à 20 DH).
« Je suis originaire de la banlieue de Fès, « je me suis retrouvée à El Hajeb pour faire face aux besoins de ma fillette. Mes parents ne savent rien de ce que je fais. Je leur ai raconté que j’allais travailler dans une usine à Tanger », explique-t-elle sans arrêter de jeter des coups d’œil sur la porte d’entrée. Ici, les histoires se ressemblent à quelques détails près : des filles violées, des parents divorcés ou, tout simplement, des femmes que la misère a acculées à pratiquer le plus vieux métier du monde.


Des réseaux bien organisés

Le réseau est parfaitement organisé. Les prostituées sont entretenues par des tenancières. En moyenne, elles sont quatre filles par maison même si leur nombre atteint parfois dix. Les tenancières tiennent souvent plusieurs maisons en même temps. Elles assurent aussi une autre mission, encore plus délicate : « les relations publiques » avec les autorités. La proxénète la plus connue est sans doute « Mika », rendue célèbre en 1997-1998, suite à l’affaire Khadija Bahi, la fillette qu’elle forçait à se prostituer et qui avait fini un jour par s’enfuir en se rendant auprès des autorités. En fait, et de l’avis de plusieurs habitants, pratiquement « toute la famille de Mika se livre à cette activité. Mika a écopé d’une peine de prison mais aurait retrouvé récemment sa liberté et gérerait aujourd’hui une dizaine de maisons closes ». Le réseau possède ses rabatteurs. Des jeunes désœuvrés. Souvent en groupes, ils occupent pratiquement toutes les entrées du quartier et proposent plusieurs formules. Et il y en a pour tous les goûts : filles, alcool, haschich, ecstasy. Les rabatteurs ont leur commission sur chaque client ramené. La rémunération est encore plus importante si le client souhaite passer la nuit avec une fille. Dans ce cas, le rabatteur s’occupe de l’organisation de la soirée qui démarrera à 20 heures. Le prix passe alors de 20 à 250 DH : 100 DH pour la tenancière, 100 pour la fille et les 50 restants pour la propriétaire de la maison lorsqu’il ne s’agit pas de la tenancière. Le rabatteur, dont l’autre mission est la protection des filles, exigera une garantie de « bonne conduite » au cas où le client souhaiterait passer la nuit chez lui. Il exigera qu’une pièce d’identité lui soit confiée jusqu’au lendemain. Du fait que la ville ne dispose d’aucune unité hôtelière et que la location des maisons à des étrangers n’est pas pratique courante, la plupart des consommateurs logent chez les prostituées elles-mêmes.


Un Maroc différent, dont on n’a jamais entendu parler

Le sort de la ville de El Hajeb semble être partagé pratiquement par toutes les autres localités du Moyen-Atlas. A quelques dizaines de kilomètres au sud, se dresse la ville d’Azrou. Contrairement à El Hajeb, elle grouille de monde. En cette fin de journée, la circulation est dense pour une si petite communauté. Une bonne partie des immatriculations automobiles est étrangère. C’est la saison de retour des RME. Azrou semble, contrairement à El Hajeb, tirer son épingle du jeu. Les cafés et restaurants sont bondés. Des touristes nationaux et étrangers déambulent dans les ruelles et la dizaine d’unités hôtelières affichent complet. Accoudé au comptoir de son snack-restaurant du côté du marché central, le garçon de service hésite, au moment du paiement de l’addition, à aborder le sujet. « Je ne vois pas de quoi tu veux parler. Je ne suis pas de cette ville et je ne connais pas ces coins »... Bizarre, car la ville a aussi la cote en matière de prostitution. Quelques plaisanteries suffiront à le mettre en confiance. « C’est du côté de Derb Kachla. Mais ce n’est pas fameux. Je peux te proposer mieux mais c’est un peu plus cher ». Il proposa alors d’organiser une nuit privée qui coûterait 400 DH tous frais compris hors dîner et boissons. Il assurera que le tout peut être arrangé pour 20 heures. S’agissant de Derb Kachla, le garçon de service avait tout à fait raison. Les filles de joie ne s’affichent plus au grand jour et le nombre de maisons closes a fortement diminué. En fait, le secteur a suivi l’évolution de la société. Azrou est désormais une ville touristique. Les prostituées ont donc élu leur lieu de rassemblement ailleurs. Le b... a en quelque sorte migré vers l’hôtel borgne, situé à l’entrée de la ville, ou plutôt sur sa terrasse. A partir de 19 heures, les premiers clients commencent à arriver. Des filles sont déjà attablées. Elles ne consomment que du soda. Dans quelques minutes, un groupe musical fera son entrée sur scène. A 21 heures, une trentaine de tables sont déjà prises. Les couples se font et se défont de manière bizarre... C’est que l’on négocie le prix des prestations. Des bières remplacent alors les boissons gazeuses. Des couples quittent la terrasse, disparaissent quelques minutes et reviennent. Une fille explique que « les parties se font dans les chambres de l’hôtel... ».


Sidi Addi, le village magique


Ceux qui jugent le prix des filles de l’hôtel excessif peuvent très bien se rendre au « village magique », à 15 kilomètres d’Azrou sur la route de Khénifra. Son nom officiel est Sidi Addi. Il n’a de magique que le nom. Des maisons de brique sont bâties des deux côtés de l’unique rue qui traverse le village. A quelques centaines de mètres vers le sud se dresse un bidonville. Les rares cafés ouverts sont pratiquement vides. En se hasardant dans les petites ruelles, des sifflements vous interpellent. Des filles assises devant la porte d’une maison vous invitent d’un geste de la main à entrer chez elles. Ici, vous aurez l’embarras du choix. Sept filles défilent. La maîtresse des lieux vante les qualités de chacune . Trois parmi elles ont moins de dix-sept ans. De temps à autre, les filles échangent des rires et des plaisanteries en berbère. A la sortie, une jouvencelle assise sur le seuil de la maison en face demande : « Alors c’était comment ? ». A la réponse négative, elle rétorque « que Dieu nous en préserve », faisant allusion à l’incapacité sexuelle du client, avant d’éclater de rire... Les filles de Sidi Addi se déplacent fréquemment entre cette localité et le village de Ain Elleuh, appelé abusivement « Ville ». Ses habitations sont construites sur le flanc droit de la montagne. Les maisons closes sont éparpillées un peu partout dans tout le village. Même les gamins de dix ans vous renseigneront. Ici, on se promène, on visite, on négocie, on discute, on prend un verre de thé sans craindre le regard des autres. C’est que la prostitution est tolérée par tous. Les filles sont pour la plupart originaires du village lui-même ou des villages avoisinants. Le nombre des mineures est bouleversant. On y trouve même des fillettes de quatorze ans et des femmes qui prostituent leurs propres filles ! Les maisons sont relativement mieux entretenues en comparaison avec El Hajeb et l’accueil plus naturel et chaleureux. A en croire une tenancière, les clients se font rares et les filles sont nombreuses. Ces dernières sont tenues de réaliser un chiffre d’affaires minimal, sinon « les comptes en fin de journée avec Al Hajja risquent d’être houleux ». La passe démarre à 30 DH et peut, exceptionnellement, atteindre 50DH. La recette est partagée entre la tenancière et la fille de joie. Mince, la peau blanche, cheveux noirs et oeil en amande, Nadia, habillée d’une légère robe noire, aurait pu être confondue avec n’importe quelle adolescente casablancaise à la sortie du lycée. Elle a fréquenté l’école jusqu’à l’âge de 10 ans. Six ans après, elle se retrouve parmi une dizaine d’autres filles à proposer son corps contre des sommes modiques qui chutent parfois à 10 DH . Le regard triste, elle raconte amèrement son histoire. Les autres filles s’abstiennent de parler. « J’avais neuf ans lorsque ma mère a été répudiée par mon père. Depuis, on n’a plus reçu de ses nouvelles. Je suis l’aînée. Il y a à peu près un an, ma mère m’a confiée à un intermédiaire pour que je travaille comme bonne. Mais je me suis retrouvée ici. Je suis retournée à la maison, mais j’étais forcée de revenir à Ain Elleuh. Ma mère arrivait à peine à s’occuper de mes trois frères... Elle a su par la suite ce que je faisais, mais a fait comme si de rien n’était ». Le phénomène des intermédiaires est bien connu. Soumaya Naamane Guessous, sociologue, qui a travaillé sur ce sujet, explique qu’« ils rassemblent les filles le jour du souk pour les emmener en ville travailler en tant que bonnes mais quelques-unes d’entre elles atterrissent parfois dans des réseaux de traite des blanches. Les parents n’ont aucune idée du travail qui attend leurs filles. Souvent lorsqu’ils l’apprennent par la suite ils feignent ne pas réaliser la situation. Le besoin étouffe leur orgueil et leur amour-propre ». Un agent de l’autorité affecté à Ain Elleuh assure que « des parents (père, frère ou cousin), dont la fille, sœur ou cousine s’adonne à la prostitution, viennent régulièrement le jour du souk récupérer de l’argent de chez elle ». Contrairement à Ain Elleuh, le bourg de Tighssaline, à 25 Km au sud de la ville de Khénifra, compte en plus de filles de la région, des Casablancaises, des Marrakchies et des Fassies. Ici aussi, le métier s’exerce en toute quiétude. Le quartier, selon des représentants de l’autorité, compte près de 80 maisons closes dont certaines sont à moins de dix mètres du Caïdat. Le jour de notre arrivée, jour de souk, nous remarquons la présence de gendarmes qui « inspectent » le quartier. Les filles debout devant les portes ne semblent nullement dérangées par leur passage. Figures familières, les deux gendarmes échangent gestes et paroles avec les filles. Ces dernières arborent de larges sourires : le jour du souk est synonyme de recettes importantes. Quelques voitures immatriculées en France stationnent dans le quartier.


L’autorité fait l’autruche


Le secteur de la prostitution, car il faut bien l’appeler ainsi, paraît ne pas déranger les autorités qui semblent ignorer l’existence de ces pratiques ou en minimisent l’étendue. Quel que soit la ville ou le village, les prostituées sont unanimes : des arrangements sont établis entre les gérantes des maisons closes et les gendarmes.
« Ils viennent régulièrement prélever leur tribut dont le montant est fonction de la saison ». Les représentants de l’autorité qui ont accepté de répondre aux questions de La Vie économique ont pratiquement tous requis l’anonymat ou ont fait des déclarations en off, « en raison de la sensibilité du sujet ».
Ce qui fait également que les déclarations sont souvent contradictoires. « Du point de vue officiel, la prostitution n’existe pas. Ce qui existe est purement clandestin sauf pour celles qui possèdent leurs propres maisons », explique-t-on à la préfecture d’El Hajeb. Pourtant, si la prostitution n’est pas reconnue, cela n’a pas empêché les autorités de cette ville de négocier le départ de plusieurs propriétaires de maisons. Un accord tacite a en effet été passé entre les autorités et les propriétaires ayant loué à des proxénètes ou à des tenancières non originaires d’El Hajeb.
Les premiers sont tenus de ne plus louer leurs maisons à des entremetteuses et les secondes à quitter la ville dans les plus brefs délais. Les filles de joie, elles, ne sont nullement concernées. Autrement dit, ne peuvent continuer à exercer que les tenancières natives de la ville et disposant de leurs propres maisons. Mais, de l’avis des intéressées elles-mêmes, l’accord n’a nullement été respecté. L’activité est toujours florissante. Selon les prostituées, pratiquement aucune tenancière ne s’est pliée aux sommations de l’administration. Et pour cause, elles savent très bien qu’elles sont indispensables à la survie économique de la ville. En effet, le taux de chômage est très élevé et la ville ou sa périphérie ne comptent que quelques exploitations agricoles et une poignée d’unités agro-industrielles.
A cela s’ajoutent les petits commerces.
Insuffisant pour assurer la survie économique d’un centre urbain, fut-il tout petit. Un fonctionnaire raconte qu’en 1997 une campagne d’assainissement plus musclée avait été menée mais s’était terminée en queue de poisson. En effet, suite à l’affaire Bahi et à la médiatisation dont elle a bénéficié, les autorités ont opéré un large ratissage parmi les entremetteuses et les prostituées. « On avait cru en avoir fini avec ce fléau. Mais c’était une illusion », explique un fonctionnaire du ministère de l’Intérieur.
Mais si, au fond, la population gênée par cette activité et par la mauvaise réputation de la ville, a salué l’opération d’assainissement, les commerçants l’ont vue d’un autre œil. « Ils ont pratiquement tous fait entendre leur mécontentement ». En quelques semaines, bouchers, chauffeurs de taxi, épiciers, boulangers et autres ont vu leur chiffre d’affaires chuter. Les autorités se sont alors rendues à l’évidence même, si officiellement, elles le nient. La prostitution fait vivre El Hajeb. Une personne qui vient dans cette ville ne consomme pas uniquement de la chair fraîche. Elle s’adresse également au boucher, au boulanger, prend un taxi pour se rendre en ville… Aussi, l’argent récolté par les prostituées est-il réinjecté dans le minuscule circuit économique de la ville. Ceci sans compter le nombre de jeunes chômeurs impliqués dans le réseau et qui en vivent. En fin de compte, c’était soit fermer les yeux soit faire face à une grave tension sociale.
Le même scénario se répète à Aïn Elleuh et Tighssaline. Les représentants de l’autorité expliquent qu’ils doivent faire face à un choix difficile : assainir la ville ou se heurter à une profonde crise sociale. « La solution n’est pas de ce côté. Il faut chercher les origines du problème. Il faut réhabiliter le monde rural. Le Maroc ne s’arrête pas à l’axe Kénitra-Casablanca. Les régions, notamment montagneuses, de l’arrière-pays sont livrées à elles mêmes », tonne un agent de l’autorité affecté dans la région. La sociologue Naamane Guessous compare quant à elle ce phénomène à celui du cannabis. « On ne peut pas, du jour au lendemain, éradiquer ce fléau, sans qu’il y ait au préalable une série de programmes globaux à l’échelon national, afin de permettre aux familles et aux ménages de vivre avec au moins le minimum vital. Vouloir arrêter la prostitution du jour au lendemain fera basculer une bonne partie de la population de ces régions dans la pauvreté extrême ».
Les avis sont donc unanimes. La situation ne peut être réellement réglée que s’il y a augmentation des revenus des ménages. Mais aussi si l’enseignement est obligatoire avec des sanctions et des encouragements aux parents pour qu’ils puissent scolariser leurs enfants. « On peut réduire l’ampleur de la crise également si la couverture sociale est assurée. Cela peut être réglé également si la Moudawana est réformée et si l’on protége réellement la famille en cas de divorce ou en cas de veuvage des mères ». Il faudrait certainement aussi que nos politiques apprennent à faire du terrain et qu’ils aient enfin l’audace et le courage de reconnaître l’existence officielle de ce fléau qui frappe une bonne partie de nos villes. Car en réalité, le Moyen-Atlas n’est qu’un exemple.
Il faut cesser de recourir à l’hypocrisie politique et faire face à la réalité. Car, si la prostitution existe, elle n’est nullement contrôlée et se pratique dans une anarchie totale. Les filles des maisons de tolérance ne sont soumises à aucun contrôle médical, n’ont aucune culture sexuelle et ne savent souvent pas comment se protéger, ou s’en soucient peu. Le résultat est que les maladies les plus fréquentes dans ces régions, de l’avis des professionnels de la santé, sont les MST (maladies sexuellement transmissibles). Au point que « le ministère de la Santé réserve une dotation spéciale aux dispensaires et hôpitaux de la région en médicaments et traitements pour ces infections ».
S
10 février 2007 13:05
Le chemin le plus court vers la prostitution !


Les nuits casablancaises sont très chaudes. D’ailleurs, trouver des prostituées mineures est une tâche aisée.


Les Moyens orientaux, appelés communément "Hwala" ou "moutons", le savent, et c’est d’ailleurs ce qui fait du Maroc leur destination favorite.

Filles de la rue Elles ont moins de 17 ans. Elles vendent des mouchoirs, des chewing gum… Elles vivent au jour le jour, le futur, elles le connaissent, mais préfèrent ne pas y penser . Elles font partie du paysage, avec leurs moues de bébé qui a grandi trop vite, leur "lah yerhem biha loualidine " et leur inséparable paquet de chewing gum.
Vous les trouverez, sans même les chercher, collées aux vitres de votre véhicule devant un feu rouge qui tarde à passer au vert. Ne dépassant guère les 17 ans, elles traînent derrière elles un long passé, meublé de veillées nocturnes, de courses poursuites avec les agents de police et de nuits interminables dans les cachots humides des commissariats. Leur avenir est, quant à lui, tout tracé : la prostitution. Leurs coins de prédilection ? Les parkings d’hôtels de luxe ( Sheraton, Hyatt…) et l’incontournable boulevard de la côte (Aïn Diab).
Jamais seules, elles circulent en groupe (deux à quatre filles), solidaires dans leur quête du pain quotidien. Pétillantes par leur énergie d’adolescentes, elles sont increvables, répétant les mêmes gestes, les mêmes phrases et les mêmes acrobaties aux fenêtres, tout au long de leur longue veillée nocturne. Cette dernière commence vers les coups de 19 H à la corniche. Vous ne les manquerez pas en passant par le rond-point Mc Do- Dawliz ou celui en face du Megarama. Elles vous approcheront avec leur "lah ykhelli lik mratek". Vous les ignorerez d’un geste hautain de la main, ou dans le meilleur des cas, vous leur lancerez une pièce, pas par pitié, mais plutôt pour avoir la paix (ce qui ne marche généralement pas vu qu’il suffit que vous donniez à une pour que les autres vous sautent à la fenêtre, flairant le pigeon que vous êtes). Au pire des cas, ce seront des insultes que vous récolterez, pour excès d’avarice, et que vous essuierez sans hocher de la tête, Savoir-être oblige ! (Disons que vous n’allez pas vous abaisser devant votre compagne).
Vers les coups de 22 heures, elles se rabattent vers les parkings des grands hôtels. Habituées des lieux, elles rencontrent leurs potes les "chauffards de taxi". Ne soyez pas surpris, entre ces deux catégories "socioprofessionnelles ", les échanges de bons procédés sont d’usage. Preuve à l’appui, c’est ces généreux "chauffards de taxi" qui transportent, gracieusement, ces gentilles fifilles, vers leurs différents lieux de prédilection. Une relation qu’un taximan a essayé de nous expliquer, tant bien que mal, par la solidarité entre démunis " foukara". Ceci dit, passons à autre chose, et plus précisément à leurs méthodes pour cueillir les clients de ces fameux hôtels. Cible numéro 1 : " les moutons " comme elles aiment les appeler. Une cible facile et très sensible aux charmes des petites adolescentes, surtout après une cuite aiguë. Le processus est le suivant : sans aucun préavis, notre sympathique chauffard se transforme en maquereau.
Il interpelle une des demoiselles bien tapies à l’abri des "wachmates" (estafettes de police), lui désigne du doigt la victime et la laisse se débrouiller toute seule, comme une grande. L’accroche quant à elle est des plus simples : " beddek Alka ?" (Veux-tu un chewing gum ?). Vous l’avez deviné, à aucun moment, notre enturbanné déguisé en civilisé ne regarde le chewing gum. C’est plutôt la fraîche créature qui l’appâte. Et c’est donc tout à fait normal qu’il lui fasse des avances. La demoiselle se laisse faire, demande à se faire payer d’avance et prend la poudre d’escampette avant même que le "mouton " n’en prenne conscience. Ne vous méprenez pas.
Ce métier est plein de danger. Il est vrai que ces minettes comptent sur l’intervention de leurs transporteurs, pour assurer leur protection. Mais des fois ça foire… Le danger ne vient pas seulement des clients mais aussi des " chauffards ". Jouer au taximan est un métier frustrant et "un chauffard frustré est un chauffard dangereux". Plusieurs de ces jeunes demoiselles n’ont-elles pas payé en "nature " le prix de la protection ? D’ailleurs, la majorité de ces dernières, s’est convertie à la prostitution, un métier ingrat mais qui rapporte plus. Vers 5 heures du matin, et après une rude nuit de travail, les filles se font accompagner chez elles pour dormir d’un sommeil réparateur. Demain, une rude journée les attend.
a
10 février 2007 13:58
Merci pour les deux textes Un Air de Famille.

Faut savoir que la prostitution dans le moyen atlas existe depuis longtemps. Depuis les années 70/80 à Imouzzer du kandar, les prostituées avaient leurs maisons. Elles étaient assise devant la porte de leur maison.

Je me souvient des lundis, jour du souk, ou dans la kasbah, il y avait la queue devant les maisons de prostitués. Quand un sortait, l'autre rentrait.

Certaines étaient sympa. Je me demande ce qu'elles sont toute devenues ? J'avais vendues un film "Who's taht gilr' et une cassette clips vidéos de 'George Michael' à une prostituée.
La pauvre, je lui avait vendu à 150 dh les deux cassettes. Quand je pense que cette somme doit lui valoir plusieur client au travail, je le regrette aujourd'hui.

Je connaissais ces prostituées, car mon oncle avait son magasin à dix metre de la premiere maison.

J'espère qu'elles vont bien et qu'elles sont heureuse aujourd'hui
S
10 février 2007 14:30
Bonjour Belaid,

Toi tu as visiblement aucune difficulté pour parler de la prostitution dans notre pays. Moi aussi, je peux en parler ouvertement et surtrout sereinement. Je n'ai aucun probléme avec ce sujet. Pour moi, il n'y a pas de sujet tabout. Malheureusement, j'ai l'impression que bon nombres de personnes, juge ces filles assez facilement et n'essayent pas de comprendre les causes réelles de ce fléau qui ronge le pays en détruisant des familles entières. Je pense qu'il faut pouvoir parler de ce fléau sereinement pour pouvoir éventuellement trouver des solutions pour endiguer la prostitution.
a
10 février 2007 14:35
Certainement pas en jetant en pature des textes copiés collé de toutes parts.
Cela s'appelle en jargon journalistique du mattraquage.
Un tel matraquage sans débat sur le fond suit un objectif bien précis appelé la délation.
A vous entendre tout le Maroc n'est qu'un vaste Bordel.
Que proposez vous en revanche pour empecher la descente aux enfers?????



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/02/07 19:48 par azl95.
10 février 2007 14:37
Citation
Un Air de Famille a écrit:
Bonjour Belaid,

Toi tu as visiblement aucune difficulté pour parler de la prostitution dans notre pays. Moi aussi, je peux en parler ouvertement et surtrout sereinement. Je n'ai aucun probléme avec ce sujet. Pour moi, il n'y a pas de sujet tabout. Malheureusement, j'ai l'impression que bon nombres de personnes, juge ces filles assez facilement et n'essayent pas de comprendre les causes réelles de ce fléau qui ronge le pays en détruisant des familles entières. Je pense qu'il faut pouvoir parler de ce fléau sereinement pour pouvoir éventuellement trouver des solutions pour endiguer la prostitution.
En général , ces femmes divorcées, ou qui on déja couché avec leur futur mari , qui lui a promis le mariage et en fin de compte , il est parti...
ps: El Hajeb , le fléau à été éradiqué depuis 2ans , c'est fini les maisons closes...
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
S
10 février 2007 14:56
Citation
azl95 a écrit:
Certainement pas en jetant en pature des textes copiés collé de toutes parts.
Cela s'appelle en jargon journalistique du ùmattraquage.
Un tel mattraquage sans débat sur le fond suit un objectif bien précis appelé la délation.
A vous entendre tout le Maroc n'est qu'un vaste Bordel.
Que proposez vous en revanche pour empecher la descente aux enfers?????


Qui à dit que le Maroc etait un <<vaste bordel>> ?

C'est avec des interventions comme celle là que naissent les légendes...eye rolling smiley


Ensuite tu viens pour dénoncer qu'il n'y a aucune intervention sur le fond alors que toi même tu bases ton intervention et ton propos uniquement sur la forme des intervenants.


Comme toi, dans mon intervention précédente, je fais référence à l'idée de se réunir pour trouvée des solutions afin d'endiguer la prostitution et visiblement tu dis la même chose dans ton intervention ci dessus et je te cite : <<Que proposez vous en revanche pour empecher la descente aux enfers?????>>. Ce ne sont pas les mêmes termes au niveau de la forme mais le fond reste le même.

Tu condamnes chez moi, ce que toi même propose...tu n'es pas un peu schyzo ????....avant de jugé un intervenant en fonction de son objectif attend de lire la totalité de ce qu'il préconise avant de te jeté bétement dessus en disant des aneries.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/02/07 15:10 par Un Air de Famille.
m
10 février 2007 16:08
salam à tous
c'est très bon pour les affaires du PJD,il ne faut surtout pas s'etonner s'ils prennent le pouvoir au moin pour andiguer ce fleau ,comme tout le monde le sait et le fruit de la misere et (lhazkka) entretenu depuis l'independace par les gouvernement successifs,
c
10 février 2007 16:19
Le phénomène est mondial et est essentiellement social, je suis allé en Roumanie récemment, elles sont partout dans les bars d'hôtels. La Moldavie, l'Ukraine...etc sont aussi dans le même bâteau.
Mais c'est vrai que chez nous les élections approchent et que les islamistes avaient promis d'en faire un thème de campagne. Ils n'ont aucun moyen de régler le problème mais ils vont l'exploiter à fond.
Comment on appelle ceux qui tirent un bénéfice du travail de prostituées ?smiling smiley
S
10 février 2007 16:29
Citation
chelhman a écrit:
Le phénomène est mondial et est essentiellement social, je suis allé en Roumanie récemment, elles sont partout dans les bars d'hôtels. La Moldavie, l'Ukraine...etc sont aussi dans le même bâteau.
Mais c'est vrai que chez nous les élections approchent et que les islamistes avaient promis d'en faire un thème de campagne. Ils n'ont aucun moyen de régler le problème mais ils vont l'exploiter à fond.
Comment on appelle ceux qui tirent un bénéfice du travail de prostituées ?smiling smiley


Quand tu dis que <<le phénoméne est mondial>> et <<qu'elles sont partout>>, Roumanie, Moldavie, Ukraine, est ce que tu fais référence à la prostitution de maniére générale ou tu parles plus spécifiquement des Marocaines qui sont dans ces pays et qui se prostituent ?
c
10 février 2007 16:33
Un Air de Famille, je parlais de la prostitution en général pas des Marocaines spécifiquement, qu'est-ce que les Marocaines iraient faire en Moldavie ? C'est le niveau de vie des clients qui les attireraient ?
S
10 février 2007 17:20
Citation
chelhman a écrit:
Un Air de Famille, je parlais de la prostitution en général pas des Marocaines spécifiquement, qu'est-ce que les Marocaines iraient faire en Moldavie ? C'est le niveau de vie des clients qui les attireraient ?


Effectivement chelhman, ma question peut paraitre idiote et je te l'accorde mais dans mon intervention je faisais référence à un post que j'ai eu l'occasion de lire et qui mettait en exergue la prostition de femme marocaine sur toute l'europe.

C'est la raison pour laquel, j'ai demandé des précisions.

Voila le lien du sujet de maniére à ce que tu puisse comprendre mon intervention : [www.yabiladi.com]
k
10 février 2007 18:08
Citation
aden93 a écrit:
salam tout le monde

le Maroc est devenu synonyme de prostitution dans les médias. L'ambassade de Jordanie a sorti une loi interdisant l'obtention de visa pour les Marocaines de moins de 35 ans. Ce qui suppose, pour les Jordaniens, que toute Marocaine en deçà de cet âge est une prostituée potentielle. L’Arabie Saoudite a, quant à elle, expulsé dernièrement des prostituées marocaines prises en flagrant délit avec des clients saoudiens. Les Marocaines ont été punies de 100 coups de fouet, avant d’être expulsées vers le Maroc. Et top de l’hypocrisie, les Saoudiens ont été relâchés. Israël vient également d’expulser des prostituées marocaines, tandis que certains pays du Golfe Persique réclament désormais aux Marocaines un certificat de virginité avant de leur accorder un visa.

voila bonne lecture


elles sont ou tes sources?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/02/07 18:09 par biggie.
a
10 février 2007 18:49
Merci de rester correcte pour poursuivre un débat serein, tes assertions " se jeter betement et aneries , n'enrichissent pas le débat .

Ce n'est pas moi qui suis allé chercher dans les poubelles pour copier un ramassis de copié collé qui ne font que jeter l'amalgame sur les femmes Marocaines comme si toutes les femmes marocaines etaient à l'origine de la prostitution.

On n'a pas besoin de recenser tous les articles de journaleux pour traiter ce prolblème qui commence à devenir lourd et sent l'objectif politique , celui de gagner des voix sur le dos des marocaines.


Citation
Un Air de Famille a écrit:
Citation
azl95 a écrit:
Certainement pas en jetant en pature des textes copiés collé de toutes parts.
Cela s'appelle en jargon journalistique du ùmattraquage.
Un tel mattraquage sans débat sur le fond suit un objectif bien précis appelé la délation.
A vous entendre tout le Maroc n'est qu'un vaste Bordel.
Que proposez vous en revanche pour empecher la descente aux enfers?????


Qui à dit que le Maroc etait un <<vaste bordel>> ?

C'est avec des interventions comme celle là que naissent les légendes...eye rolling smiley


Ensuite tu viens pour dénoncer qu'il n'y a aucune intervention sur le fond alors que toi même tu bases ton intervention et ton propos uniquement sur la forme des intervenants.


Comme toi, dans mon intervention précédente, je fais référence à l'idée de se réunir pour trouvée des solutions afin d'endiguer la prostitution et visiblement tu dis la même chose dans ton intervention ci dessus et je te cite : <<Que proposez vous en revanche pour empecher la descente aux enfers?????>>. Ce ne sont pas les mêmes termes au niveau de la forme mais le fond reste le même.

Tu condamnes chez moi, ce que toi même propose...tu n'es pas un peu schyzo ????....avant de jugé un intervenant en fonction de son objectif attend de lire la totalité de ce qu'il préconise avant de te jeté bétement dessus en disant des aneries.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/02/07 19:49 par azl95.
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