Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Salafistes à Tunis : « Ils nous attaquent avec des sabres »
c
9 mars 2012 22:06
témoignage 08/03/2012 à 07h36
Salafistes à Tunis : « Ils nous attaquent avec des sabres »

Des affrontements ont eu lieu entre étudiants islamistes et progressistes à la fac de lettres de Tunis. Une enseignante raconte les violences, illustrées par une vidéo.

Les tensions causées par des étudiants islamistes à l'université de la Manouba, en banlieue de Tunis, ont franchi ces derniers jours un nouveau palier.

Alors qu'un petit groupe de personnes d'obédience salafiste tient un sit-in depuis le 28 novembre en revendiquant le droit pour les étudiantes de porter le niqab, la traduction de six étudiants devant le conseil de discipline de cette université de lettres et sciences humaines accueillant 13 000 étudiants, le 2 mars, a provoqué une escalade de violence.

Mardi 6 mars en fin de journée, le bureau du doyen a été saccagé par une étudiante sanctionnée pour avoir porté le niqab.
Un drapeau retiré, le président Marzouki proteste

Mercredi 7 mars au matin, un groupe plus nombreux de salafistes a manifesté devant les grilles de l'université, avant d'envahir le campus.

Des salafistes ont retiré le drapeau national tunisien. Le président de la République Moncef Marzouki a qualifié cet acte de « lâche et condamnable ». Depuis novembre, les progressistes accusent le gouvernement tunisien, issu d'une majorité islamiste, de passivité dans cette affaire.

A l'intérieur du campus, des affrontements violents ont eu lieu. La police ne serait intervenue que tardivement. Selon le témoignage d'un enseignant rapporté par le site algérien L'Expression, un étudiant français en journalisme aurait été molesté, et sa caméra cassée.
Des salafistes envahissent la faculté de la Manouba

Tunis, le 7 mars

A la même source, une professeure de français a déclaré :

« Depuis novembre, il y a eu des incidents tous les jours. Mais ça empire. En tout et pour tout il y a peut être sept ou huit filles en niqab et quelques barbus dans la fac, mais on voit bien qu'ils ont du renfort extérieur. »

Rue89 publie ci-dessous le récit de cette journée par Amina Azouz, enseignante à l'Institut de presse et des sciences de l'information (Ipsi), mitoyen de la fac de lettres. (Les intertitres sont de la rédaction.)

Vers 14h30, nous entendons des cris étranges

« Ce matin en arrivant à l'Ipsi vers 10h30, une vision qui nous est familière à la Manouba m'a accueillie à deux pas de ma fac : devant la fac de lettres, une vingtaine de salafistes drapeaux à la main se préparaient à l'action.

Peu importe, nous sommes habitués et n'ayant pas de mounaqaba [jeune femme portant le niqab, ndlr] ni de salafistes violents à l'Ipsi, nous n'avons jamais eu de problèmes et aucun cours n'a jamais été annulé.

Je donne donc cours jusqu'à 13h30 dans une atmosphère bon enfant. A 14 heures, je m'installe dans une salle de classe avec cinq collègues (quatre femmes et un homme) pour assurer en heures sup la commission d'examens.

Vers 14h30, nous entendons des cris étranges, mais personne ne réagit. Puis les hurlements se font de plus en plus inquiétants. Je décide donc de sortir pour voir ce qui se passe.
“Ils nous attaquent avec des sabres”

Et là, je suis accueillie par une vision d'horreur : des étudiants et des étudiantes effrayés qui courent partout en pleurs, les yeux fous comme quelqu'un qui a échappé à la mort.

Un garçon par terre le visage jaune et le corps tremblant attire mon attention ; je vais le voir et lui demande ce qu'il se passe. Il me dit :

“Madame, ils nous attaquent avec des sabres et des couteaux.”

Je vois que sa veste est déchirée. Je lui demande qui l'a attaqué, il me répond :

“Les salafistes, et la police n'est pas là. On ne sait pas où aller.”

D'autres étudiant me rejoignent autour de lui pour l'aider à se relever. Je les laisse pour alerter mes collègues.
On nous demande de nous enfermer

Je rentre donc dans la salle et leur raconte ce qui se passe. Mais nous ne sommes pas encore en état de panique et nous continuons de travailler.

Dix minutes plus tard les cris qui s'étaient calmés repartent de plus belle et un responsable de l'administration nous rejoint avec la clé de la salle. Il nous demande de nous enfermer de l'intérieur, d'éteindre la lumière et de plus faire de bruit.

Nous suivons ses instructions et tout le monde appelle parents, mari, etc. Puis, au bout d'un moment, encore plus de cris et des gens qui essayent d'ouvrir la porte. Une collègue et moi montons sur une des tables pour voir l'extérieur par une vitre au dessus de la porte. On voit des étudiants en panique qui courent partout.

Au bout d'une vingtaine de minutes, nous décidons de sortir et là, la cour de l'Ipsi est pleine d'étudiants de l'institut et d'autres de la fac de lettres venus se réfugier.
Pas l'ombre d'un agent de police

Personne ne peut quitter la fac et pas l'ombre d'un agent de police. Un état de siège au quel personne n'était préparé, sauf les attaquants.

Au bout d'un moment, un camion des urgences vient évacuer quelqu'un – je ne sais pas qui ni ce qui lui est arrivé. Cela fait reculer les attaquants, et une collègue et moi-même décidons de partir.

On court à la voiture et on emmène avec nous trois étudiants de la fac de lettres (deux filles et un garçon) dans un état à faire pleurer : les yeux rouges, le teint pâle, à peine capables de parler.

Là je vois d'autres étudiants et, cette fois, des étudiants de ma classe. Je leur dis de rentrer parce que les salafistes sont tout proches (on les voit clairement) et sont en train de bouger vers nous.
Aujourd'hui, j'ai cru mourir

A cause de la panique, ils ne savaient que faire et comptaient se réfugier dans la fac. Je leur dis de prendre un taxi pour rentrer parce qu'il n'y a pas de police pour les protéger. Je les vois partir et nous démarrons.

Une heure et demie après mon retour chez moi, il paraît que la police est intervenue. Trop tard ! Cette fois nous n'avons pas été égorgés, juste effrayés. Des scènes que personne n'oubliera. Et la prochaine fois ?

Aujourd'hui, j'ai cru mourir. Demain, je reviendrai donner cours sans peur. »
Amina Azouz | Universitaire



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/03/12 22:07 par coldman.
c
9 mars 2012 22:07
s
9 mars 2012 22:59
c'est triste de voir ce qui se passe en tunisie, c'est pas ça l'Islam!
ils peuvent pas les laisser étudier tranquille!
des attaques au sabre et la police qui met 2h à intervenir.... c'est juste hallucinant!
p
9 mars 2012 23:37
ca va etre dure de pendre une constitution équilibrée avec ces tarés , financés par je sais pas qui ....

j'ai envie de prendre mon sac , et prendre un billet d'avion pour Tunis , juste une envie d'aller casser du salaf , et arracher qlq poils..... ca peut relancer le tourisme en Tunisie
c
10 mars 2012 06:06
c'est quand même une minorité. la jeunesse éduquée qui a manifesté et lutté pour plus de démocratie n'acceptera pas de faire un saut en arrière. ce qui est dingue, c'est de penser qu'un tiers des tunisiens de france ayant voté, à lyon et ailleurs, l'ait fait pour les islamistes. comme si "au bled", l'autoritarisme etait la solution pendant qu'en france on profite d'un regime democratique. ça tient de la schizophrénie.
10 mars 2012 10:28
Citation
coldman a écrit:
c'est quand même une minorité. la jeunesse éduquée qui a manifesté et lutté pour plus de démocratie n'acceptera pas de faire un saut en arrière. ce qui est dingue, c'est de penser qu'un tiers des tunisiens de france ayant voté, à lyon et ailleurs, l'ait fait pour les islamistes. comme si "au bled", l'autoritarisme etait la solution pendant qu'en france on profite d'un regime democratique. ça tient de la schizophrénie.

Mais tu parle au nom de qui ? T'es qui ? Avec ta propagande ? Ils sont ou tes sabres ? j'en vois pas ? occupe toi de ta communauté qui sont les plus grand massacreurs et génocidaire que la terre ai porté? ils sont dans tous les conflits ? toute les guerres et les massacre ?
Divisé pour mieux renié ses ça ton dicton !!Allez bouge les tunisien n'ont pas besoin de ton avis pour savoir pour qui voté...

Et en ce qui concerne le musulman barbu ou pas la femme voilé ou pas qu'il ne se trompe pas de cible sur ceux qui veulent nous divisé en se servant de nos faiblesse ....

L'ennemi pour le musulman n'est pas le musulman mais ceux qui massacre les musulman


[www.dailymotion.com]
X
10 mars 2012 11:13
Normal, après des années de dictature laïque soutenue et encouragée par la France, le risque de réveil était prévisible. Les Musulmans ont trop longtemps été oppressés par le régime tunisien, sous la protection de la France. Ils veulent reprendre leur place, la Tunisie a toujours été un pays Musulman conservateur, la parenthèse Bourguiba et Ben Ali n'a été qu'une dictature laïque.

Sur ces faits, bien évidemment, les médias sont prompts à accuser les Salafis. Nous n'avons pas leur version, je ne serais pas étonné qui aient répondu aux provocation des agitateurs laïques.
10 mars 2012 11:25
la solution pour tout ces pays liberés c'est le dialogue et encore le dialogue

du peuple et prendre le temps de la reflexion avant d'agir

une constitution minute provisoire qui aurait l'approbation de tous , en attendant

la vraie .

et surtout aucune immixtion de l'etranger , c'est le plus gros danger a mon avis
R
10 mars 2012 11:38
c'est pourquoi l'islam Interdit de sortir contre le gouverneur musulman qu'il soit injuste ou pas.. la piste qu'ils ont trouvé pour détourner ça, c'est de dire qu'il est Kafir.. les parties ont fait plus du mal que du bien à l'islam.. moi aussi je me disais appartenir à une partie, Hamdoulillah rebbi hedani.. il n'y a que le Groupe des musulman "Al-Jamaa'a" et celui qui se donne autres appellation que musulman a quitté le Groupe. notre Chaykh c'est le prophète salla Allah alayhi wa sallam.. on acceptera personne d'autre que lui.. et il nous a ordonné de ne pas sortir contre le gouverneur musulman injuste..

ce n'est pas facile de suivre les Prophète oui, Moussa lui-même, le prophète était incapable de suivre un autre.. Al-Khidr..
http://youtu.be/58V5UWhBXQ0 [size=medium][b] : موعظة عظيمة من جُمع المسجد الأقصى من رمضان، للإمام صلاح الدين بن إبراهيم [/b][/size]
X
10 mars 2012 11:57
Il est permis selon certains de sortir contre le gouvernement injuste si le peuple en a les moyens. Ben Ali n'était pas un gouverneur injuste, c'était un ennemi de l'Islam qui ne faisait pas partie de la Jama'aa, pour ne pas dire autre chose.
R
10 mars 2012 12:47
Aouf Ibn Malik (qu’Allah l’agrée) a dit : « J’ai entendus le Messager d’Allah (‘alayhi salat wa salam) dire : « Les meilleurs de vos gouverneurs, sont ceux que vous aimez et qui vous aiment, pour lesquels vous priez et qui prient pour vous. Et les pires, sont ceux que vous détestez et qui vous détestent, et que vous maudissez et qui vous maudissent. » Nous dîmes : « Ô Messager d’Allah! Sommes-nous en droit de nous révolter contre eux? » Il dit : « Non, tant qu’ils vous laisse prier! Non, tant qu’ils vous laisse prier! Celui qui voit son gouverneur faire un pêché doit détester ce qu’il commet comme acte de désobéissance envers Allah, sans toutefois refuser de lui obéir ». (Rapporté par Mouslim)


Selon Abû Ûmama (radhi Allahû 'anhû), le Prophète صلى الله عليه و سلم a dit : "Les attaches de la religion vont se casser unes à unes, chaque fois qu'une se cassera les gens s'accrocheront à la suivante. La première sera le jugement (par la chari'a), et la dernière sera la prière". (Ibn Hibbân).

est ce que Ben Ali ou autre gouverneur des pays musulmans on interdit la prière ? et j'aimerais bien savoir sur quoi tu te base pour dire que c'est ennemie d'islam, et tes dalils qu'on doit sortir contre le gouverneur injuste si le peuple avait les moyens..
http://youtu.be/58V5UWhBXQ0 [size=medium][b] : موعظة عظيمة من جُمع المسجد الأقصى من رمضان، للإمام صلاح الدين بن إبراهيم [/b][/size]
X
10 mars 2012 13:14
Pour ce qui est de Ben 'Ali, pour moi, ce n'est pas un gouverneur Musulman. C'est un Taghût ennemi d'Allah qui interdisait aux soeurs ne porter le Hijaab, persécutait les Musulmans qui portaient des signes ostensibles de religiosités et gouvernait avec une constitution qui n'a rien à voir avec l'Islam. Je me demande bien comment quelqu'un qui connait sa Religion peut soutenir un tel homme.

L'Islam est venu pour libérer les hommes de l'oppression, ceux qui utilisent les textes pour maintenir les dictateurs vissés sur leurs trônes en répondront devant Allah. Depuis des années, des savants répandent leurs Fatwas pour justifier le maintient de dynasties qui volent les biens du peuple et empêchent les Musulmans de disposer librement de leurs richesses.

Concernant les Hadiths que tu cites, si tu me trouves un seul Hadith dans lequel le Prophète (saws) ordonne de se soumettre au gouverneur qui autorise l'alcool, abolit les peines légales, emprisonne les Musulmans qui prient le Fajr à la Mosquée, arrache le Hijaab des jeunes filles, transforme son pays en centre de la débauche touristique, je veux bien te suivre.

Sinon, l'histoire Islamique est jalonnée de rebellions contre des gouverneurs INJUSTES mais néamoins Musulmans (les Ahlul Bayt contre les Omeyyades, 'Abdullah Ibn az-Zubayr contre 'Abdal Malik Ibn Marwan et son gouverneur a-Ash'ath, Ibn al-Ash'ath contre al-Hajjaj, Les Abbassides contre les Omeyyades...)
k
10 mars 2012 13:25
Salam,
Salafistes à Tunis : « Ils nous attaquent avec des sabres »
Encore un titre à l'emporte pièce.
Les "salafistes" sont avant tout des individus, des êtres humains, avec la même diversité que l'on rencontre dans toute société humaine : des lights, modérés, tolérants aux crispés, formalistes, fondamentalistes, extrémistes etc ...
Comment distingue-t-on un musulman d'un salafiste ?
Comment distingue-t-on un salafiste d'un terroriste ? Identification sous entendue par les sabres du titre racoleur ?
Où passe cette frontière verbale qui les distingue ?
Le salafisme est une composante traditionnelle, indissociable du monde musulman depuis des siècles, une réalité objective dont ne se débarrasse pas en tirant un trait dessus. Il a joué un certain rôle "constitutionaliste" en soulignant les dérives et écarts et s'était manifesté par le passé à ces occasions.

Tous les jours des agressions au sabre se produisent du fait de "chemkaras", de drogués, de dealers, de voleurs de portefeuilles ou de portables, dont la plus récente portant des blessures de gravité diverses à des policiers et des agents de l'autorité.
Il s'agit de ne pas envenimer les relations au sein de la communauté musulmane en distinguant des musulmans bon chic bon genre, d'autres musulmans, mais de mettre en relief les principes de tolérance, du dialogue civil et verbal (jadal bil ahssan ou ihsan).
Il faut faire avec le salafisme, c'est ce que n'ont pas compris certains. Il a droit à sa place au soleil, dans la mesure où la tolérance et le respect mutuels prévalent.

Le "salafisme" est-il devenu un outil, un levier au service de l'islamophobie, de la xénophobie et du racisme latent ?

Cette "minorité" a des droits, leurs revendications "légitimes" doivent être prises en compte tant qu'elles ne sont pas source de trouble de l'ordre public. Il est aisé de recruter des femmes, des auxiliaires d'administration, des infirmières, des médecins, devant lesquelles les candidates aux examens ou aux soins peuvent se dévêtir ou retirer leurs voiles à des fins d'opération chirurgicales, d'auscultation ou d'identification, tout en contribuant à la parité des emplois.

Ainsi, il n'est pas tolérable de voir "imposer" le port ou le non port du voile aux étudiantes ou aux femmes, elles seules sont à même de choisir librement. L'Islam par conviction, par éducation et non par imposition (la ikraha fi eddine qui s'applique dans les deux sens)
Il faut plaider pour une société de la diversité, non uniformisée, de compromis et de dialogue, ou le juif porte sa kippa, le chrétien sa croix, le laïc ou le mangeur de ramadan, leur laïcité ou faim, dans dans leur sphère privée.

@ Coldman, j'attends ta définition du salafisme qui permette de distinguer le salafisme de l'Islam ....



Modifié 2 fois. Dernière modification le 10/03/12 13:35 par kchachbi.
R
10 mars 2012 14:54
comme tu as dis c'est ton avis, et je respecte ça chez toi.. tu dis ce que tu pense sans mélanger avec l'islam, même on doit pas donner de notre avis dans les questions religieuses, pas que toi, pas que moi.. même les Oulama ne doivent pas donner de leurs avis. (ce qu'on appelle les Fatawa c'est juste de l'égarement Allah yehdina.. des personnes qui se permettent de donner leurs avis dans la religion d'Allah.. prétendre que Allah et son prophète n'ont pas parlé de tout) tu m'est très cher Rasta.. j'aime bien ta lucidité, et je te conseil comme un frère de ne jamais risquer ta religion sur un autre : ne dis jamais sur quelqu'un qu'il est Kafir à moins que tu vois du Kufr bawa7.. avoué. quand tu dis sur quelqu'un est Kafir l'un d'entre vous l'est, soit lui l'est pour de vrai, soit tu as dis tu tort sur lui et c'est toi qui le deviens ! fais attention avec ça frère.. personne au monde ne mérite que tu risque ton islam pour lui.. Allah n'a dit qu'il a un ennemi pour personne d'autre à part Fir'aoun.. même pas pour Iblis, c'est quoi Ben Ali face à Fir'aoun.. est ce qu'il opprimait les musulmans ? oui !! est ce qu'il a interdit la prière ? non !! est ce que je le soutiens ? Hacha wa li Allah !!! je soutiens ce que Allah et son Prophète nous ont ordonné !! que les gouverneurs des musulmans et leurs pseudo savants profite de ces hadith.. c'est leurs affaire. ils seront jugé !! c'est leurs Fitna à eux, et notre Fitna à nous est de suivre le Prophète.. le prophète a dit : " ( حدثنا مسدد حدثنا يحيى بن سعيد القطان حدثنا الأعمش حدثنا زيد بن وهب سمعت عبد الله قال قال لنا رسول الله صلى الله عليه وسلم إنكم سترون بعدي أثرة وأمورا تنكرونها قالوا فما تأمرنا يا رسول الله قال أدوا إليهم حقهم وسلوا الله حقكم )". أثرة veut dire qu'il ne vont pas vous donnez votre dû, et أمور تنكرونها en ce qui concerne la religion comme tu dis. les compagnons ont demandé "qu'est ce que tu nous ordonne" pas qu'est ce que tu nous conseil, il a dit rendez leurs leurs droits et demander à Allah le votre. est ce que tu ne fais pas confiance à Allah qu'il te donne ton dû et ton droit ?

20. ceux qui remplissent leur engagement envers Allah et ne violent pas le pacte,
21. qui unissent ce qu’Allah a commandé d’unir(9), redoutent leur Seigneur et craignent une malheureuse reddition de compte,
22. et qui endurent dans la recherche de l’agrément d’Allah(10), accomplissent la Salât et dépensent (dans le bien), en secret et en public, de ce que Nous leur avons attribué, et repoussent le mal par le bien. A ceux-là, la bonne demeure finale,
23. les jardins d’Eden, où ils entreront, ainsi que tous ceux de leurs ascendants, conjoints et descendants, qui ont été de bons croyants. De chaque porte, les Anges entreront auprès d’eux:
24. - «Paix sur vous, pour ce que vous avez enduré!» - Comme est bonne votre demeure finale!»
25. [Mais] ceux qui violent leur pacte avec Allah après l’avoir engagé, et rompent ce qu’Allah a commandé d’unir et commettent le désordre sur terre, auront la malédiction et la mauvaise demeure.
26. Allah étend largement Ses dons ou [les] restreint à qui Il veut. Ils se réjouissent de la vie sur terre, mais la vie d’ici-bas ne paraîtra que comme une jouissance éphémère en comparaison de l’au-delà.

tu demande la jouissance éphémère et Allah te promet les Jardins d'Eden si tu endure et patiente.. patience frère les Jardins d'Eden ne s'obtienne que par la patience... rappelle toi de l'histoire de Moussa : "66. Moïse lui dit: «Puis-je te suivre, à la condition que tu m’apprennes de ce qu’on t’a appris concernant une bonne direction?» 67. [L’autre] dit: «Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi.". un Prophète dit à un autre qu'il ne pourra pas être patient avec lui.. qu'en est il de nous ? et le mot dictateur n'a jamais fait partie de l'islam.. qu'est ce qui fait d'un homme un dictateur, si on se base sur leurs critères.. Omar l'est aussi, il a prit des décisions en s'opposant à tout les musulmans.. c'était un dictateur ?

non il n'y a pas de Hadith en ça, il y a le contraire comme j'ai cité dans mon premier commentaire "Celui qui voit son gouverneur faire un pêché doit détester ce qu’il commet comme acte de désobéissance envers Allah" et si tu as le pouvoir la capacité et le courage d'aller lui dire Itta9i Allah, fais le.. s'il te tue, c'est le plus haut degré des Martyrs selon les Hadiths.. à mon tour de te demander de me trouver un seul Hadith où le Prophète nous conseil ou nous ordonne de sortir contre le gouverneur injuste.

l'histoire est jalonné.. oui !! et ils étaient dans l'égarement Ghafara Allaho lahoum.. Mouawiya est l'exemple le plus clair, il était dans l'égarement.. et toute les fois où les musulmans sont sortie contre leurs gouverneur c'était taché par le sang des musulmans. les musulman qui s'entre-tue.. le Prophète nous apprend que : « La fin du monde ne vaut pas autant pour Allah que le meurtre d’un musulman sans juste cause. Et même si tous les habitants des cieux et ceux de la terre se rassemblaient pour tuer un croyant, Allah les ferait tous entrer en Enfer ». c'est quoi cette juste cause ? franchement dis moi ? un gouverneur qui t'oppressent 1an ? 20ans ? 100ans ? 1000Ans ??? qui ne te donne pas ton argent, ta part. nos gouverneurs sont à notre image, tu veux que ça soit abu bakr qui nous gouverne, qu'il dise à la femme mal habillé itta9i Allah setri rassek, qu'elle lui réponde comme une hachek.. ils sont à notre image frère. "En vérité, Allah ne change pas l'état d'un peuple tant que celui-ci ne change pas ce qui est en lui-même". il disent qu'ils sont des Firaa'oun des temps moderne ? ok soyons Moussa et banou israa'eel.. "16. Rendez-vous donc tous deux auprès de Pharaon, puis dites: «Nous sommes les messagers du Seigneur de l’univers, 17. pour que tu renvoies les Enfants d’Israël avec nous»." IL a demandé à Moussa et Haaroun d'emmener avec eux banou israa'eel et de sortir de la terre de Firaa'oun..


frère si tu n'arrive pas à accepter tout ça, je te montre une méthode, wa Allah que tu sera décidé.. Demande à Allah !!! comme on fait salat istikhaara pour mariage, pour commerce, pour toute chose dans nos vie, fait le pour la religion, que Allah te montre son droit chemin.. ça serait à tout ton honneur et Allah aime beaucoup plus.. tu le dis à chaque fois que tu lis Al-Faatiha, mets y ta Niyyah.. et Wa Allah que Allah te montrera le chemin..
http://youtu.be/58V5UWhBXQ0 [size=medium][b] : موعظة عظيمة من جُمع المسجد الأقصى من رمضان، للإمام صلاح الدين بن إبراهيم [/b][/size]
a
10 mars 2012 14:59
thumbs up
Citation
kchachbi a écrit:
Salam,
Salafistes à Tunis : « Ils nous attaquent avec des sabres »
Encore un titre à l'emporte pièce.
Les "salafistes" sont avant tout des individus, des êtres humains, avec la même diversité que l'on rencontre dans toute société humaine : des lights, modérés, tolérants aux crispés, formalistes, fondamentalistes, extrémistes etc ...
Comment distingue-t-on un musulman d'un salafiste ?
Comment distingue-t-on un salafiste d'un terroriste ? Identification sous entendue par les sabres du titre racoleur ?
Où passe cette frontière verbale qui les distingue ?
Le salafisme est une composante traditionnelle, indissociable du monde musulman depuis des siècles, une réalité objective dont ne se débarrasse pas en tirant un trait dessus. Il a joué un certain rôle "constitutionaliste" en soulignant les dérives et écarts et s'était manifesté par le passé à ces occasions.

Tous les jours des agressions au sabre se produisent du fait de "chemkaras", de drogués, de dealers, de voleurs de portefeuilles ou de portables, dont la plus récente portant des blessures de gravité diverses à des policiers et des agents de l'autorité.
Il s'agit de ne pas envenimer les relations au sein de la communauté musulmane en distinguant des musulmans bon chic bon genre, d'autres musulmans, mais de mettre en relief les principes de tolérance, du dialogue civil et verbal (jadal bil ahssan ou ihsan).
Il faut faire avec le salafisme, c'est ce que n'ont pas compris certains. Il a droit à sa place au soleil, dans la mesure où la tolérance et le respect mutuels prévalent.

Le "salafisme" est-il devenu un outil, un levier au service de l'islamophobie, de la xénophobie et du racisme latent ?

Cette "minorité" a des droits, leurs revendications "légitimes" doivent être prises en compte tant qu'elles ne sont pas source de trouble de l'ordre public. Il est aisé de recruter des femmes, des auxiliaires d'administration, des infirmières, des médecins, devant lesquelles les candidates aux examens ou aux soins peuvent se dévêtir ou retirer leurs voiles à des fins d'opération chirurgicales, d'auscultation ou d'identification, tout en contribuant à la parité des emplois.

Ainsi, il n'est pas tolérable de voir "imposer" le port ou le non port du voile aux étudiantes ou aux femmes, elles seules sont à même de choisir librement. L'Islam par conviction, par éducation et non par imposition (la ikraha fi eddine qui s'applique dans les deux sens)
Il faut plaider pour une société de la diversité, non uniformisée, de compromis et de dialogue, ou le juif porte sa kippa, le chrétien sa croix, le laïc ou le mangeur de ramadan, leur laïcité ou faim, dans dans leur sphère privée.

@ Coldman, j'attends ta définition du salafisme qui permette de distinguer le salafisme de l'Islam ....
a
10 mars 2012 15:02
La tunisie est loin d'être ce que vous décrivez.......c'est le pays le plus ouvert à la modernité...premier pays à avoir donné un statut à la femme contrairement à la fausse "moudawana" du maroc qui ne donne plus aucun statut à la femme....

Tout ceci n'est que propagande pure et simple!!
X
10 mars 2012 15:40
Je persiste, même si la vérité est déplaisante et malgré notre amitié. Ben Ali est un Taghût qui a combattu l'Islam et les Musulmans durant des années. Il a fait de la Tunisie un pays Laïque ou les Musulmans n'étaient plus en sécurité. Il n'avait aucun respect pour les choses sacrées.

Tu as déjà vu un Musulman qui interdit le Hijaab dans les Universités? Quel est le Hukm de celui qui interdit ce qu'Allah a rendu obligatoire?
Un Musulman met en prison celui qui se lève au Fajr pour prier à la Mosquée trois jours de suite?
Un Musulman met en prison un homme parce qu'il porte la barbe?
Un Musulman autorise l'usure, l'alcool?


Ben Ali est peut être pire que Fir'awn. Car Pharaon a demandé à ses notables ce qui devait être fait de Mussa et de Hârûn. Ils lui ont dit de leur laisser un délai et il accepta. Ben Ali emprisonnait et torturait sur un soupçon.

Si Ben Ali avait été un injuste et un pêcheur, d'accord. Mais ce n'est pas le cas. C'est quelqu'un qui a ouvertement combattu la Religion, comme Abu Jahl. Sauf que Abu Jahl n'osait pas s'attaquer aux femmes Musulmanes.
R
10 mars 2012 16:43
mais frère je t'ai dis retourne à Allah, demande LUI.. soit sincère dans ton Dou'aa. si tu suis tes passions c'est certain que tu seras égaré.. tu ne dis que ce que tu pense, que ce qui te parait juste et véridique comme tu dis.. comment peux tu en être sûr.. c'est une grosse Fitna, de grands Sahaba y sont tombé. il mit des obstacles pour les musulmans oui !!! personne ne va le nier, je suis bien d'accord avec toi, ce que tu constatais je le constatais moi aussi.. mais est ce que tu as vus de lui un Kufr Bawah..? même s'il emprisonnait les personne qui allaient prier.. est ce qu'il a interdit la prière ? le Hadith est clair "Les attaches de la religion vont se casser unes à unes, chaque fois qu'une se cassera les gens s'accrocheront à la suivante. La première sera le jugement (par la chari'a), et la dernière sera la prière". le Prophète qui voyait Al-Ghayb a dit que la première des choses c'est la gouvernance.. il sait qu'il y aura des gouverneurs qui vont délaisser la parole d'Allah, mais la dernière est la prière.. s'il avait interdit la prière tout comme toi on déclare le Jihad contre lui.. ce qui nous sépare des Kuffar est la salat comme a dit Salla Allah alayh wa sallam.. et aucun être au monde ne sera pire que Fir'aoun.. c'est pourquoi Allah lui a envoyé ses plus grand signes (le bâton et la main) d'ailleurs c'est pourquoi il a changé d'avis et laissa un délais à Moussa et Haaroun.. relis son discours au début ce qu'il disait.. quand il a vu les plus grand signes d'Allah il a changé, et Moussa lui a dit «Tu sais bien, répondit Moïse, que des preuves aussi évidentes ne peuvent émaner que du Seigneur des Cieux et de la Terre. J'estime, ô Pharaon, que tu es totalement perdu.» Fira'oun a reconnu les Signes sont vrai ce qu'il a empêché de croire c'est son orgueil..

remet toi à Allah frère.. tu ne veux pas ou tu as peur que tu te trompe.. je ne dis pas ce que je dis pour te défier.. tu me connais assez bien je crois.. et sincèrement j'ai cessé tout débat sur ce sujet.. remet toi à Allah frère. fais lui confiance.. wa Allah qu'IL te montrera sa voie.
http://youtu.be/58V5UWhBXQ0 [size=medium][b] : موعظة عظيمة من جُمع المسجد الأقصى من رمضان، للإمام صلاح الدين بن إبراهيم [/b][/size]
10 mars 2012 16:55
Citation
kchachbi a écrit:
Salam,
Salafistes à Tunis : « Ils nous attaquent avec des sabres »
Encore un titre à l'emporte pièce.
Les "salafistes" sont avant tout des individus, des êtres humains, avec la même diversité que l'on rencontre dans toute société humaine : des lights, modérés, tolérants aux crispés, formalistes, fondamentalistes, extrémistes etc ...
Comment distingue-t-on un musulman d'un salafiste ?
Comment distingue-t-on un salafiste d'un terroriste ? Identification sous entendue par les sabres du titre racoleur ?
Où passe cette frontière verbale qui les distingue ?
Le salafisme est une composante traditionnelle, indissociable du monde musulman depuis des siècles, une réalité objective dont ne se débarrasse pas en tirant un trait dessus. Il a joué un certain rôle "constitutionaliste" en soulignant les dérives et écarts et s'était manifesté par le passé à ces occasions.

Tous les jours des agressions au sabre se produisent du fait de "chemkaras", de drogués, de dealers, de voleurs de portefeuilles ou de portables, dont la plus récente portant des blessures de gravité diverses à des policiers et des agents de l'autorité.
Il s'agit de ne pas envenimer les relations au sein de la communauté musulmane en distinguant des musulmans bon chic bon genre, d'autres musulmans, mais de mettre en relief les principes de tolérance, du dialogue civil et verbal (jadal bil ahssan ou ihsan).
Il faut faire avec le salafisme, c'est ce que n'ont pas compris certains. Il a droit à sa place au soleil, dans la mesure où la tolérance et le respect mutuels prévalent.

Le "salafisme" est-il devenu un outil, un levier au service de l'islamophobie, de la xénophobie et du racisme latent ?

Cette "minorité" a des droits, leurs revendications "légitimes" doivent être prises en compte tant qu'elles ne sont pas source de trouble de l'ordre public. Il est aisé de recruter des femmes, des auxiliaires d'administration, des infirmières, des médecins, devant lesquelles les candidates aux examens ou aux soins peuvent se dévêtir ou retirer leurs voiles à des fins d'opération chirurgicales, d'auscultation ou d'identification, tout en contribuant à la parité des emplois.

Ainsi, il n'est pas tolérable de voir "imposer" le port ou le non port du voile aux étudiantes ou aux femmes, elles seules sont à même de choisir librement. L'Islam par conviction, par éducation et non par imposition (la ikraha fi eddine qui s'applique dans les deux sens)
Il faut plaider pour une société de la diversité, non uniformisée, de compromis et de dialogue, ou le juif porte sa kippa, le chrétien sa croix, le laïc ou le mangeur de ramadan, leur laïcité ou faim, dans dans leur sphère privée.

@ Coldman, j'attends ta définition du salafisme qui permette de distinguer le salafisme de l'Islam ....

Salam,

Je suis d'accord avec ce que tu dis en partie .
Mais tu dois avouer que certains groupes extrémiste utilisent le mot "salaf " afin de se donner une légitimité et se poser en groupe élu de Dieu , et qu'ils font énormément de torts à notre religion; et... ainsi ils donnent du grain a moudre aux islamophobes etc....

On ne peut imposer sa vision comme ses extrémistes le font et qui plus est par la violence , et quand nous restons passif a leurs arguments et leurs propagandes sous prétexte de .... alors ne venons pas nous plaindre de l'islamophobie grandissante
Car apres tout c'est voulu de part et d'autre grinning smiley



Modifié 2 fois. Dernière modification le 10/03/12 17:56 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
k
10 mars 2012 19:47
Citation
sheera a écrit:
Citation
kchachbi a écrit:
Le "salafisme" est-il devenu un outil, un levier au service de l'islamophobie, de la xénophobie et du racisme latent ?


Il faut plaider pour une société de la diversité, non uniformisée, de compromis et de dialogue, ou le juif porte sa kippa, le chrétien sa croix, le laïc ou le mangeur de ramadan, leur laïcité ou faim, dans dans leur sphère privée.

Salam,

Je suis d'accord avec ce que tu dis en partie .
Mais tu dois avouer que certains groupes extrémiste utilisent le mot "salaf " afin de se donner une légitimité et se poser en groupe élu de Dieu , et qu'ils font énormément de torts à notre religion; et... ainsi ils donnent du grain a moudre aux islamophobes etc....

On ne peut imposer sa vision comme ses extrémistes le font et qui plus est par la violence , et quand nous restons passif a leurs arguments et leurs propagandes sous prétexte de .... alors ne venons pas nous plaindre de l'islamophobie grandissante
Car apres tout c'est voulu de part et d'autre grinning smiley

Ahlan wa sahlan,
C'est le problème de l'appropriation de la mémoire, de la tradition , et de la religion commune.
Tout musulman est salafiste quelque part en revenant, au Coran, à la sunna, à la sira nabaouya et aux Compagnons ... Ce n'est pas une exclusivité des groupuscules. Pour étayer cette thèse on peut revenir au Texte Sacré où il est spécifié que dans l'islam, il y a divers degrés en Islam comme une invitation à l'excellence dans la "taqoua", autrement dit, il n'y a pas d'exclusion, ni de "moins" croyants que d'autres, mais une fraternité et une émulation dans la foi.

Quand je fais référence aux salafistes au sens réel entendu dans notre culture, et non occidental, je me référé aux grands Oulama'es et Foqaha'e de notre histoire et non à certains jeunes qui ont une lecture univalente de la Lecture, parfois excluante voir excommuniante, kûfrante sans Pape.

Oulama'es de Zaouias d' écoles coraniques ou guerrières, de l'université d'Al Quaraouiyine, Imams des Mosquées, Cadis, qui ont su faire preuve de vigilance ou appeler à la lutte contre les ingérences le long des côtes ou la colonisation.
Le salafisme ou fondamentalisme a contribué pour sa part, à la préservation d'une identité qui reste, malgré les évolutions, au voisinage de celle initiale. C'est en sens que la composante salafiste, "hypersensible" a joué et continue de jouer un rôle "immunitaire", généralement admis par la communauté.
Le "salafisme" au sens occidental comme Aqmi ou Al qua3ida de la 3aquida, ce sont les "brigades vertes", le pendant des "brigades rouges", RAF, bande à Baader, ETA, brigate rosse : un instrument pour l'islamophobie, des rênes ou des éperons pour mener la manade vers une démocratie "laïque" au centre ...

Tous les marocains sont conscients que la violence ou le terrorisme, des feux d'artifices insignifiants, ne mènent nulle part et ne changent en rien leur convictions profondes ou attachement à la religion, aux rites, aux mœurs, à la famille et aux traditions.
Il ne s'agit pas de se plaindre de l'islamophobie grandissante ou des dérives de certains "salafistes de service", mais de comprendre comment s'emboitent les pièces du puzzle ....
C'est le problème de la laïcité qui se pose, en arrière plan, à Tunis, celui de textes de lois civils qui prévalent sur la foi et le crédo. De ce point de vue les tunisiens ne sont pas prêts de sortir de l'auberge, surtout avec les "laics" qui jettent de l'huile sur le feu et l'attisent.



Modifié 4 fois. Dernière modification le 10/03/12 21:04 par kchachbi.
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook