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Sahara Occidental - Le Polisario se déchire
z
8 mars 2006 22:05
Bien vu, Bikhir, le détail est:

This list is based on several sources, and it may be incomplete. Currently, it contains 82 countries, and of these

48 recognize the Sahrawi Arab Democratic Republic.
13 of these 47 are home to Sahrawi embassies.
12 have "frozen" relations (incl. Peru but not Guatemala).
22 have cancelled relations (incl. Guatemala but not Peru).

Donce je devrais refaire mon équation : 225 - 48 = ?
l
8 mars 2006 22:08
Et pourtant, la politique suivie par Hassan 2, avant sa mort, était la plus logique et la plus juste, lui tourner le dos, revenir sur les engagemts pris devant la comunauté internantionale et completement iresponsable et discréditant, c'est une erreur que le l'état marocain paye et continuera à payer.

Même un journal marocain aborde dans ce sens, tellement ça crève les yeux:

Les erreurs du Maroc et leur coût
L’Equateur a reconnu la RASD. C’est le quatrième pays à prendre cette décision en une année et demie. Tout porte à croire que d’ici peu on entendra parler d’autres pays qui emboîteront le pas à ce pays d’Amérique latine. On est en droit de nous demander si le plaidoyer marocain auprès de la communauté internationale, en faveur de son intégrité territoriale, n’est pas d’une inconsistance telle qu’il s’éclipse devant ce que d’aucuns qualifient de légalité internationale.

Nous allons à ce propos passer en revue certaines défaillances dénoncées par des experts marocains et étrangers, dont pâtit le discours véhiculé par le Maroc sur ses droits légitimes. Ne dit-on pas que, pour bien guérir, il faut d’abord déterminer l’origine du mal ? Mercredi dernier, le ministère des Affaires étrangères de la république de l’Equateur a en effet publié un communiqué où il annonce qu’il a repris ses relations diplomatiques avec le Polisario, qu’il considère comme représentant d’un Etat souverain. « Le gouvernement de la République de l’Equateur, en signant ce communiqué... affirme le caractère universel de sa politique extérieure ainsi que son respect au droit à la libre détermination des peuples et à l’égalité juridique des Etats, en tant que piliers de paix, de sécurité et de coopération dans les relations internationales », lit-on dans ce communiqué.
C’est le quatrième pays à franchir dernièrement ce pas, après l’Afrique du Sud, le Kenya et l’Uruguay. Ces pays ont tous brandi le même argument : leur alignement sur ce qu’ils qualifient de « légalité internationale ». Pire encore, il semble que le même scénario risque prochainement de se répéter avec le Brésil, après la réunion prochaine du Conseil de sécurité de l’ONU fin avril prochain. Selon certains observateurs, si le Maroc persiste à refuser d’organiser le référendum au Sahara, le Brésil se déciderait, à l’instar de l’Afrique du Sud, à reconnaître le Polisario, sous prétexte que le Maroc refuse de respecter la légalité internationale. Il va sans dire que ce serait là un coup dur pour le Maroc, étant donné qu’il s’agit d’un pays de poids sur la scène internationale. En effet, le Brésil fait partie de ces puissances émergentes comme le Venezuela et l’Afrique du sud, cherchant à tout prix à se tailler une place de choix au sein de l’ONU. Ses positions vis-à-vis des différentes questions d’ordre international sont donc dictées par cette visée. Il y a également l’ombre de l’Algérie qui se profile, bénissant ce processus de reconnaissances du Polisario.

Cascades d’erreurs
Toujours selon les observateurs, la reconnaissance de la prétendue république sahraouie par des dizaines de pays à la fin des années soixante-dix et quatre-vingt était considérée comme une conséquence de la guerre froide durant laquelle deux camps étaient aux prises, l’un pro-américain et l’autre résolument pro-communiste. Aujourd’hui, c’est le principe de la « légalité internationale » qui semble invoqué par les différents pays ayant reconnu la pseudo RASD. Entre-temps, le Maroc n’a pas cessé d’accumuler les erreurs, affaiblissant ainsi, auprès de la communauté internationale, son plaidoyer politique en faveur de son intégrité territoriale.

La première grave erreur a eu lieu en 1975, lorsque le Maroc a signé le 14 novembre de la même année avec l’Espagne et la Mauritanie l’accord tripartite, en vertu duquel il s’est vu accorder l’autorité administrative sur le Sahara, et non pas la souveraineté. En d’autres termes, cet accord ne tient pas lieu d’une reconnaissance de décolonisation. D’ailleurs, dans ses différentes déclarations relatives au problème du Sahara, l’Espagne ne cesse d’insister sur ce fait. Qui plus est, le Maroc ratifiant ledit traité par le sceau du royaume chérifien, a reconnu qu’une partie du Sahara relève de la souveraineté de la Mauritanie. Mais, après le retrait de ce pays en 1979, le Maroc étendra sa souveraineté sur Oued Eddahab. Pour la communauté internationale, le Maroc est une force d’occupation de la partie sud du Sahara, sinon pourquoi a-t-il accepté de concéder à la Mauritanie ces territoires ? Une autre erreur risque de coûter cher au Maroc, à savoir son indécision vis-à-vis du référendum. En effet, après l’avoir accepté en 1981, le voilà qui se rétracte pour refuser une telle solution au problème et propose l’autonomie. Mais pour la communauté internationale et pour l’ONU ce sont de dures années de préparatifs qui volent en éclat, parce que le Maroc a changé d’avis ! Rappelons que sous Hassan II, le Maroc préconisait le référendum, quitte à en accepter les résultats, quels qu’ils soient. Aujourd’hui, le référendum semble renvoyé aux calendes gresques.
Un proches collaborateurs de feu Hassan II nous a confié ceci : « Nous n’étions pas d’accord pour les listes des électeurs préparées par la Minurso. Car des Sahraouis attachés à la marocanité du Sahara avaient fui cette région pendant l’époque de la colonisation espagnole, et nous étions sur le point de convaincre l’ONU de les recenser pour qu’ils participent effectivement au vote. Certes, ce n’était pas facile. Mais, le Maroc était dans une situation relativement confortable. Sur le plan militaire, on a le contrôle total du Sahara, et il n’y avait pas signe d’émeutes dans des villes comme Laâyoune et Smara. D’autre part, nous insistions sur le référendum, mais à condition que tous les Sahraouis soient acceptés, sans exclusive, comme électeurs. Cette positon nous présentait comme un pays respectant les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et de la légalité internationale, surtout que nous ne rejetions pas le principe du référendum. Cela étant, nombre de pays refusaient de reconnaître le Polisario. »

Indécision
Autre erreur non moins grave pendant ces trois dernières années : le Maroc s’est engagé à appliquer l’autonomie au Sahara. Beaucoup de pays dont l’Espagne se sont dits prêts à aider le Maroc à trouver une solution à ce conflit. D’ailleurs, certains grandes puissances avaient, depuis 1999, prôné l’autonomie au Sahara. Nombre de pays ont alors retiré leur reconnaissance au Polisario, grâce aussi à l’action entreprise par la diplomatie marocaine, il faut le dire. Il y a eu donc le premier projet James Baker stipulant l’autonomie. Le Maroc hésitant à réagir au profit de cette solution, il y a eu la résolution du 31 juillet 2003 obligeant presque le Maroc à accepter le référendum. En 2004, il y a eu l’initiative du chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, qui préconisait une solution régionale du conflit, par le biais de l’autonomie. Deux ans ont passé sans que le Maroc ne fasse rien pour appliquer ladite autonomie.
Rabat fait des annonces et des déclarations sur l’autonomie, sans jamais passer à l’application. C’est alors que l’Espagne, ex-puissance coloniale dans la région, et ayant voie au chapitre quant à ce dossier, commence à revoir ses positions. A preuve, la dernière déclaration du ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, lors de sa réunion vendredi dernier avec Peter Van Walsum, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara : « L’Espagne œuvre pour une solution juste garantissant l’autodétermination au peuple sahraoui. » L’indécision et les revirements marocains officiels ont toujours affaibli la position marocaine vis-à-vis de sa cause nationale : accepter le référendum puis le rejeter ; préconiser l’autonomie et tergiverser à l’appliquer ; dire que les Sahraouis vivent la condition de citoyens et en même temps craindre de leur accorder le droit se prononcer par la voie du référendum..., autant d’incertitudes qui ont fait perdre au Maroc sa crédibilité auprès de ses pays amis. Il a du même coup poussé nombre de pays à reconnaître le Polisario.
Par ailleurs, nombre d’indices montrent que la position marocaine n’est pas très confortable : le dossier du Sahara est toujours soulevé au sein de la quatrième commission de l’ONU chargée de la décolonisation, c’est dire que pour beaucoup il s’agit d’une question de décolonisation. Des dizaines de pays reconnaissent le Polisario comme représentant d’un « Etat souverain ». Peu de pays reconnaissent la marocanité du Sahara, contre un grand nombre, dont les grandes puissances, qui rejette ce fait. En somme, le Maroc hésite encore sur la manière de faire valoir son droit légitime sur le Sahara. C’est la plus grave erreur que le Maroc a commise pendant les cinquante dernières années. Aussi a-t-il été incapable de convaincre l’opinion publique internationale de la légitimité de sa position. Il ne suffit pas d’avoir raison, il faut savoir aussi la communiquer. Rappelons à cet égard les propos fort révélateurs à ce niveau, émanant d’un homme politique, et pas des moindres, celui qui a voulu trouver une solution au conflit du Sahara. James Baker, l’ex-Secrétaire d’Etat américain et ex-envoyé spécial de l’ONU au Sahara, déclarait à la chaîne américaine BPS : « Le Maroc a militairement gagné le Sahara, il n’a donc pas besoin de quelque solution politique. Mais, il lui faut gagner la légalité internationale justifiant sa présence au Sahara. »

La vérité.ma
z
8 mars 2006 22:15
Je reviendrais sur ce texte qui dit des choses vraies mais qui cachent d'autres vérités aussi vraies qui à la fin rendent le tout faux smiling smiley


Par contre, P&L, tu ne sais pas que dans les adresses web, il n'existe pas d'accent?

"La vérité.ma"Source please avant de nous lancer dans des questions-réponses smiling smiley



Citation
peace_and_love a écrit:
Et pourtant, la politique suivie par Hassan 2, avant sa mort, était la plus logique et la plus juste, .......

La vérité.ma



Modifié 3 fois. Dernière modification le 08/03/06 22:17 par zaki7.
b
8 mars 2006 22:17
zaki,

voila ou je dis des gens comme hichamo font le jeux de l'ennemi. ils choppent des informations coiffées par les algerosariens je ne sais ou et au lieu de les verifier et de contrer sur place, elle leur fait plaisir on dirait, parce que comme ca ils peuvent donner un coup a la "diplomatie marocaine". comme si ca avancerait en quelque chose.


pendant ce temps, l'information que tu vois la sur wikipedia est dominee par des activistes radicaux pro-polisariens, non sahraouis. au debut l'information dans le texte sur la premiere page disait aussi comme hichamo & co que la rasd etait reconnue par tant de pays, mais il a fallu bcp de debat et de polemique pour corriger et pour la presenter en tant que telle.

c'est la ou je souhaiterais voir ces marocains qui savent critiquer leur pays. mais non, oualou, zero. abscents dans de tels endroits il sont occupes a donner des lecons a leur diplomaite.

ca me rappele une vieille blague de ma region du temps de colonialisme: les resistants donnent un pistolet un certain jebba7h pour combattre la france. et que fait jebba7h? il menace sa mere avec l'arme pour lui prendre une poule. c'est ca le cas de nos marocains qui critiquent ici, tous des jebba7h smiling smiley.
z
8 mars 2006 22:20
J'ai suivi ces débats Bikhir, et je peux te dire que sans la politique du gouvernement marocain qui a inclus la société civile dans le débat, tu n'aurais pas vu de marocains défendre avec autant de hargne la marocanité du Sahara sur Wikipédia, ça fait chaud au coeur et les résultats sont la... Entre le texte initial voulu par les pro-polisario et les discussions qui s'en sont suivis avec les managers de l'encyclopédie, tout est rentré dans l'ordre.
l
8 mars 2006 22:30
Citation
zaki7 a écrit:
Je reviendrais sur ce texte qui dit des choses vraies mais qui cachent d'autres vérités aussi vraies qui à la fin rendent le tout faux smiling smiley


Par contre, P&L, tu ne sais pas que dans les adresses web, il n'existe pas d'accent?

"La vérité.ma"Source please avant de nous lancer dans des questions-réponses smiling smiley



Citation
peace_and_love a écrit:
Et pourtant, la politique suivie par Hassan 2, avant sa mort, était la plus logique et la plus juste, .......

La vérité.ma


laverite.ma
b
8 mars 2006 22:34
zaki, je suis ravis d'apprendre que tu as pu suivre.
je ne veux pas nier pas mon message que les gens ne bougent pas, mais il y a bcp qui se gaspillent malheureusement, en passant leur temps a l'exercice sterile de critiquer le Maroc.

je te donne un exemple concret. quelqu'un comme hichamo passe un quart d'heure ou plus a faire passer l'idee que la diplomatie marocaine est nulle. qu'est-ce que ca rapporte? la plupart des reactions se limiteront a un "bof" global, "on connait".

le meme effort ou meme moins, juste un peit message, parfois un voix (il y a des votes) investi sur un truc comme wikipedia change bcp., enormement. bcp de journalistes, d'activites algerpsairens etc cherchent leurs soruces sur de telles platformes, et c'est la qu'il faut corriger l'information, malheureusement desatreusement fausse pour le Maroc.

sinon tu as tout a fait raison. il y a une difference profonde entre le temps de hassan 2 et maintenant. non seulement c'est la diplomatie qui rcupere le dossier, mais encore les partis politiques sont desormais directement impliques et ils doivent rendre leurs copies [www.telquel-online.com] , la sté civile comme tu dis se mele et doit le faire etc. bref tout le pays.

dernierement on a pu voir toute la classe politique plus des personnalites publiques bouoger au sahara. c'etait une grande fete. et ce n'est que le commencement.
z
8 mars 2006 23:04
Tiens je ne connaissais pas ce journal, mais je dois dire que j'apprécie déja smiling smiley, j'allais classé ce journal comme non-professionel parce qu'il n'inclut pas tous les éléments et donneés qui ot fait que le Maroc a eu des difficultés sur la question du Sahara mais je dois dire qu'après avoir lu dans ce meme journal d'autres articles, on peut dire qu'ils se sont rattrapés et que ce n'est pas aussi mauvais que ça smiling smiley

[www.laverite.ma]

[www.laverite.ma]

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Citation
peace_and_love a écrit:
Citation
zaki7 a écrit:
Je reviendrais sur ce texte qui dit des choses vraies mais qui cachent d'autres vérités aussi vraies qui à la fin rendent le tout faux smiling smiley


Par contre, P&L, tu ne sais pas que dans les adresses web, il n'existe pas d'accent?

"La vérité.ma"Source please avant de nous lancer dans des questions-réponses smiling smiley



Citation
peace_and_love a écrit:
Et pourtant, la politique suivie par Hassan 2, avant sa mort, était la plus logique et la plus juste, .......

La vérité.ma


laverite.ma
l
8 mars 2006 23:30
Un joural marocain qui critique l'Algérie, c'est tout à fait normal et c'est dans l'air du temps au Maroc, mais, qu'il critique la politique fuyante du gouvernement marocain (ou plutot M6)...

L'échec de la politique de M6 et tellement criant que même ta presse en parle, voici encore un article qui remet une couche winking smiley


ce qu’on n’ose pas dire sur les sujets tabous

Plus que le chômage, la montée de l’intégrisme ou la cadence des réformes, l’affaire du Sahara est l’un des problèmes qui menacent le plus la stabilité du Maroc. C’est aussi l’un des sujets qui inquiètent le plus l’opinion. A plus d’un titre puisque la quasi-totalité des difficultés que vivent les Marocains depuis trente ans résultent des sacrifices économico-financiers consentis dans ces provinces.
C’est aussi le Sahara, on le constate depuis belle lurette, qui offre aux gouvernants un sujet qui se prête à l’exploitation politique. En jouant tantôt sur les sentiments des Marocains qui n’admettent aucunement le destin de vaincus dans une confrontation engageant leur intégrité territoriale, et tantôt en accusant les voisins et tous ceux qui reconnaissent la fantomatique RASD d’occulter la réalité en déformant la vérité sur le terrain. Au-delà de ces soubresauts, que ponctuent depuis trois décennies manœuvres dilatoires et complots d’Etats, il existe bien d’autres sujets tabous qui ne sont pas évoqués publiquement. Surtout que le pouvoir a toujours fait de ces questions une réalité qui transcende les clivages politiques et échappe aux états-majors des partis. D’où la difficulté de l’examiner sereinement et objectivement tant elle paraissait fort gênante et souvent particulièrement démobilisatrice.

• Premier sujet tabou : le Maroc a-t-il commis une grossière erreur en abandonnant le processus référendaire pour lequel il avait donné son accord au début des années 80 ? Tous les spécialistes des couloirs de l’ONU vous diront que l’engagement du monarque défunt fut solennel et ne prêtait à la moindre confusion lors de ce fameux sommet de l’OUA à Nairobi en 1981. La société internationale se tient donc à l’application rigoureuse de ce principe et pressent en même temps une volonté marocaine de s’y soustraire. Ce qui peut autoriser une levée de boucliers contre ce que l’on considère une volte-face et une parole non tenue. Le Maroc est décrit, chez la plupart des pays qui, ces jours-ci franchissent le Rubicon et reconnaissent les séparatistes, comme un Etat qui « agit en marge de la légalité internationale puisque peu soucieux de s’imposer l’exécution de ses propres engagements ». Par ailleurs, l’épisode du partage du Sahara avec la Mauritanie qui s’était octroyée Tiris El Gharbia-Oued Eddahab - avant que la province ne fut « annexée » au reste du royaume au lendemain des accords de 1979 entre le Polisario et le gouvernement de Nouakchott, est évoqué aujourd’hui pour rappeler le caractère « annexionniste » et « expansionniste » de la politique marocaine dans la région.

• Deuxième sujet sensible : Le séparatisme, jusqu’ici cantonné dans les camps de Tindouf, gagne du terrain et trouve des adeptes à l’intérieur Même des territoires libérés. Pire, depuis quelque temps, quelques voix indépendantistes s’élèvent dans des zones limitrophes au Sahara anciennement occupé par l’Espagne : Guelmim, Tan Tan... menaçant le pays en entier d’une déstabilisation sérieuse. Comme si on testait le potentiel marocain de résistance s’agissant de son unité territoriale. Mais une nation qui ne disposerait pas de forces immunitaires contre les velléités sécessionnistes serait en faillite depuis long temps. Doit-on se contenter de cette forme de résistance en faisant confiance à des politiques peu innovantes - en tout cas sans stratégie qui mobilise autour d’elles - et dispensant au compte-gouttes les informations qui éclairent ? Il est vrai que certains considèrent qu’il est scandaleux d’accorder la parole ou de discuter avec des adversaires de la marocanité du Sahara. D’autres - une minorité pour le moment - pensent, à l’inverse, qu’il est utile de se rapprocher de ces dissidents, pour mieux comprendre la situation et maîtriser l’évolution du phénomène. L’opinion n’est pas informée des initiatives des séparatistes et de ce fait elle subit, à son insu, une démobilisation mentale qui rend sa réactivité lente et paresseuse. En effet, l’opinion publique marocaine ignore tout des démarches du Polisario, sous prétexte qu’on lui évite le moral en berne. Or, il serait instructif que notre opinion vive les contradictions de cette entité qui vient, par exemple, de saisir la semaine dernière, pour leur signifier son refus du plan marocain, Kofi Annan et l’ambassadeur américain à l’ONU, à l’exception des autres représentants des Etats membres permanents du Conseil de sécurité. N’est-ce pas là un précédent curieux ? L’opinion mérite aussi qu’on la tienne avisée de l’évolution conjoncturelle et notamment de certaines actions, peu ordinaires dans le no man’s land du côté du mur : réception des délégations étrangères, autorisations en faveur de sociétés de prospection pétrolière...

• Troisième thème gênant : les ratés du royaume dans la gestion de l’après retrait espagnol. Car, le discours officiel n’a jamais dépassé le stade de l’évocation des réalisations qu’il vante à toutes les occasions. Jamais l’ombre d’une autocritique publique pour soulever les dysfonctionnements avérés d’une gestion qui a conduit, par moments, à des situations insurrectionnelles se déroulant sous l’œil scrutateur des médias internationaux. Sans compter les camouflets diplomatiques que nous n’avons cessé de collectionner depuis qu’il a été décidé de faire du dossier du Sahara un domaine réservé à des cercles du pouvoir fort restreints. En tout cas, cette gestion « directe » du dossier, basée sur une approche prébendière et comptant sur des acteurs malléables et rétribués à l’aune de leur degré de servilité, a manifesté, depuis longtemps, des signes d’essoufflement et a même fait l’objet, à l’avènement de la nouvelle ère, d’un remodelage conséquent mais insuffisant pour combler les déficits abyssaux hérités dans tous les domaines. Pour avancer sur les deux fronts, de la gouvernance locale et de la diplomatie, on ne saurait faire l’économie d’une remise en question radicale des pratiques de mise dans un registre comme dans l’autre. Pour cela, il importe d’associer l’ensemble des composantes de la société marocaine pour en faire des partenaires à la fois acteurs et témoins d’une expérience pilote de régionalisation moderne. Le dépassement de l’actuelle situation ne peut se concevoir sans notre capacité de lui apprêter les moyens humains et organisationnels pour réussir.

• La quatrième fausse idée, qui s’installe chez nous sans la moindre contestation et ne suscite chez la classe politique aucun début de réflexion, est relative à cette conviction profonde que nous pouvons compter sur le soutien de nos alliés traditionnels. En particulier la France et les Etats-Unis, et dans une certaine mesure l’Espagne avec laquelle nous réunit un faisceau d’intérêts - historiques, commerciaux, humains, culturels...- où les deux présides, Sebta et Melilia, occupent une place influente. Nous entretenons l’illusion que ces puissances voleront à notre secours dès que nous serons en difficulté réelle à l’ONU. Cette croyance, quelque peu naïve, est évidemment un mirage politique si l’on se tient aux seuls faits : car ce sont bien les Américains qui, pour faire aboutir le Plan Baker, s’appliquent aujourd’hui à lui baliser la voie en cherchant à mettre fin à la mission de la Minurso. Selon l’ambassadeur américain à l’ONU, John Bolton, cela devrait intervenir « en moins d’un an ». Voilà qui devrait inquiéter les Marocains, confiants jusqu’à la démission des réflexes basiques, et les remettre en état de vigilance pour saisir la gravité d’une telle perspective. Celle-ci a été décrite par le nouveau patron de la mission onusienne, le général Kurt Moostgard, de manière on ne peut plus pessimiste : « Ce serait là une décision des plus graves, elle équivaut à pousser les parties concernées sur le sentier de la guerre. »

• Sommes-nous seulement conscients que l’Amérique, loin de toute autre considération, est au service de ses propres intérêts qui, pour l’instant, se trouvent précisément dans le camp algérien où il existe, en abondance, les hydrocarbures qui ont motivé ailleurs un interventionnisme armé sans précédent des Américains. Malgré toutes ces données objectives, nous persistons à croire que le Maroc constitue plus qu’une carte que les Américains hésiteraient longtemps avant de la sacrifier. Or, notre pays ne cesse de manifester, à titre de gages d’amitié durable, les preuves de sa bonne volonté à l’égard de Washington, sans recueillir les dividendes idoines. Cette attitude excessivement bienveillante du royaume lui a attiré les foudres des défenseurs des droits humains qui l’accusent - à tort ou à raison - d’avoir permis des interrogatoires de présumés terroristes sur son territoire. Autrement dit d’avoir été co-auteur d’actes de tortures. La signature de l’accord de libre échange, qui a fait jaser l’Union européenne , et l’accueil, en décembre 2004, du forum dédié au Grand Moyen-Orient, projet si cher à l’administration Bush, ont été sans doute les démonstrations spectaculaires d’une série d’actes visant à prouver la fidélité marocaine vis-à-vis du géant américain. Celui-ci ne rend pas la pareille. La preuve par le tournant pris par le dossier du Sahara sous l’impulsion de la diplomatie américaine.

• La cinquième idée reçue qu’on n’ose jamais remettre en question concerne la France. Certes, c’est le premier partenaire du royaume et les autres formes d’échanges avec le pays, notamment culturels, sont multiples, intenses et riches. Mais, la France - puissance régionale - n’a pas une position claire sur l’affaire du Sahara. Paris, contrairement aux apparences, n’a pas de politique arabe et encore moins une politique maghrébine. Les Français n’ont pas - autre idée reçue - une préférence pour le Maroc au détriment des autres pays maghrébins. Il suffit de constater que les résidents en Algérie issus de l’Hexagone représentent le double de ceux qui ont opté pour le Maroc. Celui-ci n’héberge guère plus qu’un nombre équivalent de résidents français en Tunisie de Ben Ali.
Et c’est une attitude fort ambiguë qu’entretient la France sur le Sahara. Bien que le président Chirac est un pro-marocain zélé, au point de parler de « provinces du sud » en évoquant le Sahara, il ne faut y voir là qu’une attitude personnelle dictée par les relations privilégiées que nouent la famille Chirac et la monarchie chérifienne. La position officielle de la France n’est pas celle du président, et il faudrait une dose exagérée d’ingéniosité pour croire le contraire. A cet égard, il importe de méditer le contenu de la déclaration de M. A. Moratinos, le ministre espagnol des Affaires étrangères, devant le Parlement en juin dernier : « La France, a-t-il dit, commence à changer d’attitude. Elle est désormais plus sensible à notre inquiétude au sujet du peuple sahraoui. » En outre, lorsqu’on remonte la genèse de la tension qui prévaut dans la région, on découvre le rôle prépondérant de la France dans les multiples ramifications du contentieux. En créant de toutes pièces une entité étatique dans la province marocaine de Chenguit (Mauritanie), en amputant le royaume de ses provinces méridionales (Tindouf, Bechar, Touat) pour les annexer au département de l’Algérie française et en se portant au secours de l’armée espagnole - opération Ecouvillon - défaite au Sahara occidental par l’armée de libération marocaine.

• Enfin le sixième sujet tabou qui paralyse les Marocains et continue de relever des seules sphères du pouvoir concerne les rapports ambigus avec l’Espagne. En effet, pendant que le PP et le PSOE au pouvoir votent une loi sur l’hispanité des deux présides occupés (Sebta et Melilia) et que les partis nationalistes catalan, basque et galicien s’y opposent en demandant la restitution sans tarder des deux villes au Maroc, le porte-parole du gouvernement, N. Benabdellah, déclarait à Paris que « Sebta et Melilia ne font pas partie de l’agenda du gouvernement marocain en ce moment. » Du coup, on se rend compte, après la récente visite de Zapatero aux deux enclaves, que décidément Madrid est consciente de l’inertie du Maroc officiel et de son incapacité à associer tous les Marocains à un vrai projet de liberation . Et qu’après tout il s’accrochera toujours à son projet d’attentisme sisyphien. Désireux de se rallier l’appui espagnol dans l’affaire du Sahara, le Maroc n’entreprendra quoi que ce soit dans l’affaire des présides. Alors l’idée que d’aucuns considèrent comme relevant des tabous serait de négocier un statut nouveau pour les deux villes en contrepartie d’un engagement total aux côtés du Maroc dans la question du Sahara.

laverite.ma



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/03/06 23:31 par peace_and_love.
b
8 mars 2006 23:43
tout ce qui est ecrit dans cet article peut se discuter et c'est dans cette optique que je le lis.

tu auras appris comme sur ce forum que les marocains ne sont pas tendre avec leur pays qunad il s'agit de critique, chose qui peut atteindre des sommets maladifs (d'ou mes disputes avec quelques uns d'entres eux).

mais le malheur c'est quand un tel journal s'en prend a ton pays. l'a tu ne peux plus dire c'est la map, c'est alm winking smiley.

malheureusement nous avons aussi des torchons, ignobles comme le journal hebdo qui vous servent, sans dignite. la pour une fois je te l'accorderais...


Citation
peace_and_love a écrit:
Un joural marocain qui critique l'Algérie, c'est tout à fait normal et c'est dans l'air du temps au Maroc, mais, qu'il critique la politique fuyante du gouvernement marocain (ou plutot M6)...

L'échec de la politique de M6 et tellement criant que même ta presse en parle, voici encore un article qui remet une couche winking smiley
z
8 mars 2006 23:45
P-L, mais ne sais tu pas que ça fait deja quelques années que la presse marocaine est libre de critiquer la politique du gouvernement et du dirigeant si elle le désire. Ça s'appelle la liberté d'expression mais c'est vrai que c'est une notion qui t'est étrangère. Je dirais que dans 5 ans, si tout va bien, vous expériencerez ça en algérie, vu que 5 ans est le temps moyen pour que le vent des réformes marocains atteigne l'Algérie. Au fait, vous avez commencé à "parler" des droits de la révision de la moudawana en Algérie cette année, vous voulez vous faire un plan pour commencer a investir dans le tourisme et les centres d'appels il y a 6 mois, donc en calculant je diras que dans 5 ans effectivement, vous pourrez critiquer la politique de Boutef, peut etre meme que vous oseriez critiquer la politique des militaires sur une affaire "étrangère" au peuple algérien comme l'affaire du Sahara, qui sait!? Peut etre qu'ils laisseront certains de vos journalistes émettre des avis contre le Polisario! J'ai pas encore vu un seul article de la sorte, tu en as vu toi??

Au maroc comme tu le vois, on a le droit de donner dansle meme journal 2 avis contraires et laisser le lecteur décider. En algérie, ya Kahina qui fait la dictée aux autres journaux chaque matin smiling smiley

Citation
peace_and_love a écrit:
Un joural marocain qui critique l'Algérie, c'est tout à fait normal et c'est dans l'air du temps au Maroc, mais, qu'il critique la politique fuyante du gouvernement marocain (ou plutot M6)...

L'échec de la politique de M6 et tellement criant que même ta presse en parle, voici encore un article qui remet une couche winking smiley


ce qu’on n’ose pas dire sur les sujets tabous

Plus que le chômage, la montée de l’intégrisme ou la cadence des réformes, ...

laverite.ma



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/03/06 23:48 par zaki7.
l
9 mars 2006 00:45
Bekhir, c'est ça le jeu démocratique, il faut l'accepter, une presse critique est necessaire.
Des journaux critiqes et qui consacrent leurs une à des sujet critiques (c'est normal, car cela fait vendre), y en a 5 ou 6 en Algérie, Mais ce n'est pas parce qu'ils ne ressemblent pas à Elmoudjahid, le journal gouvernemental où tout va bien, que je vais les rejetés. Au contraire, moi personnellement, je les préfère à l'APS et à El moudjahid, car pour avancer il nous faut de l'autocritique.
Je te rappelle que c'est les journaux algériens qui alimentent quotidiennement la rubrique de haine d'ALM. Toi même, tu l'as reconnu que ESISC c'est basé, dans son dernier rapport, sur la presse algérienne.

ZakI7, réveilles toi, la liberté d'expression en Algérie existe depuis 1988, avec des hauts et des bats, mais elle existe toujours, la critique est présente tout le temps, que ce soit dans la presse ou dans la sphère politique. Des journalistes s'attaque même à la personne de Bouteflika.
Certaines personnalités politiques sont opposés à la politique du gouvernement et ne s'en cachent pas, sur le dossier du Sahara et sans qu'ils se font traités de traître. D'ailleurs, ta presse a repris leurs déclarations en première page .
Le quotidien ALM a repris sur El Watan de cette semaine un article critique sur le Polisario. winking smiley

Sinon, je vois que tu n'as rien à me répondre à propos des articles que j'ai posté, je conclus que tu es d'accord? Tu penses toi aussi qu'il faut revenir à la politique de Hassan 2 et organiser un referendum pour sortir de cette crise et sauvé la face?
z
9 mars 2006 00:58
P-L, ok si ça existe, sors moi un seul article d'un journal algérien durant les 30 dernières années qui défend la thèse marocaine (c'est à dire la souveraineté marocaine ou rien que l'autonomie yallah) et qui critique avec autant de virulence que le journal marocain que tu as cité la position de son gouvernement et de la junte militaire.

Comme tu vois, je t'ai donné un champ large de 30 ans pour que tu trouves quelque chose... smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/03/06 00:59 par zaki7.
G
9 mars 2006 01:23
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bikhir a écrit:
c'est la ou je souhaiterais voir ces marocains qui savent critiquer leur pays. mais non, oualou, zero. abscents dans de tels endroits il sont occupes a donner des lecons a leur diplomaite.
quote]

Critiquer les dirigeants du pays et même la monarchie ne veut surtout pas critiquer son pays. L'Etat n'est pas la patrie.
l
9 mars 2006 01:53
Citation
zaki7 a écrit:
P-L, ok si ça existe, sors moi un seul article d'un journal algérien durant les 30 dernières années qui défend la thèse marocaine (c'est à dire la souveraineté marocaine ou rien que l'autonomie yallah) et qui critique avec autant de virulence que le journal marocain que tu as cité la position de son gouvernement et de la junte militaire.

Comme tu vois, je t'ai donné un champ large de 30 ans pour que tu trouves quelque chose... smiling smiley
Moi je t'ai parlé de critique mais de là à soutenir la thèse du régime opresseur marocain, il faut être vraiment de mauvaise foi pour le faire. Il n ya pas un journal dans le monde qui la défend (sauf certaine presse marocaine biensur). Le makhzen même avec son argent n'arrive pas à convaincre.

Voici un article du journal lodonien Alquds, qui reprend les révelations du livre de JP Tuquoi, qui parle de pots de vin du gouvernement marocain (quelle honte) pour acheter des diplomates étrangers et onusiens/


ÕÍÇÝí ÝÑäÓí íßÔÝ ÖÚÝ ÇáÏÈáæãÇÓíÉ ÇáãÛÑÈíÉ Ýí ÇÏÇÑÉ ãáÝ ÇáÕÍÑÇÁ ÇáÛÑÈíÉ æáÌæÆåÇ Çáí ÇáÑÔæÉ áÇÓÊãÇáÉ ÇáãÌÊãÚ áÏæáí
2006/03/07

ÈÇÑíÓ Ü ÇáÞÏÓ ÇáÚÑÈí ãä ÔæÞí Ããíä:
áÞÏ æÖÚ ÇáÞÕÑ Çáãáßí ÇáãÛÑÈí ÈãÎÒäå æãáÇÍÞå ÇáÓÑíÉ ãÔßáÉ ÇáÕÍÑÇÁ ÇáÛÑÈíÉ åãÇ æØäíÇ ÌæåÑíÇ æÑåÇäÇ ÇÓÊÑÇÊíÌíÇ. æáÊÍÞíÞ åÐÇ ÇáåÏÝ ÇáÞæãí ãä ÇáãäÙæÑ ÇáãÛÑÈí¡ ÊÍÑßÊ áæÈíÇÊ æãÌãæÚÇÊ ÖÛØ ãÛÑÈíÉ¡ Ýí ÇØÇÑ ÏæÇÆÑ ÏæáíÉ áÊÌÓíÏ ÊæÕíÇÊ ÇáÎØÇÈ ÇáÑÓãí Ýí ÚåÏ ÇáÍÓä ÇáËÇäí ÇáÐí ÌÚá ãä Öã ÇáÕÍÑÇÁ ÇáÛÑÈíÉ Çáí ÇáÍÙíÑÉ ÇáæØäíÉ ÇÓÊÑÇÊíÌíÉ ÏæáíÉ ÃÎÐÊ ÍÕÉ ÇáÃÓÏ ãä ÓíÇÓÉ ÇáÇÛæÇÁ æÇáÊÖáíá æÇáÇÛÑÇÁ ÈÇÊÌÇå ÇáãÌãæÚÉ ÇáÏæáíÉ ÇáÊí ÞÇÏÊåÇ ÇáÏÈáæãÇÓíÉ ÇáãÛÑÈíÉ ááÇÓÊÍæÇÐ Úáí ÇáãÑÈÚ ÇáÕÍÑÇæí¡ æåæ ãÇ íæÇÕá ÇáÚãá Èå Çáãáß ÇáÌÏíÏ .
Êáßã åí ÇÍÏí ÎáÇÕÇÊ ÇáßÇÊÈ æÇáÕÍÇÝí ÈíæãíÉ áæãæäÏ ÇáÝÑäÓíÉ Ìæä ÈííÑ ÊæßæÇ Ýí ßÊÇÈå ÇáÃÎíÑ ÌáÇáÉ Çáãáß.. áæÇáÏß ÝÖÇÆá ßËíÑÉ Úáí ÇáÕÇÏÑ Úä ÏÇÑ ÇáäÔÑ ÇáÝÑäÓíÉ ÇáÔåíÑÉ ÃáÈÇä ãíÔá.
æíÊäÇæá ÇáßÊÇÈ ÇáãáÝ ÇáÏÈáæãÇÓí ÇáãÛÑÈí Íæá ãæÖæÚ ÇáäÒÇÚ ÇáÕÍÑÇæí¡ ÍíË ßÔÝ ßËíÑÇ ãä äÞÇØ ÇáÙá Úä ããÇÑÓÇÊ ÏÈáæãÇÓíÉ ÎÇÑÌ ÇáãÃáæÝ ÇäÊåÌåÇ ÇáãÓÄæáæä ÇáãÛÇÑÈÉ ááÏÝÇÚ Úä ãÛÑÈíÉ ÇáÕÍÑÇÁ .
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æáßí íÏáá Úáí åÐå ÇáÎáÇÕÇÊ ÇáÎØíÑÉ Ýí ÍÞ ÇáÏÈáæãÇÓíÉ ÇáãÛÑÈíÉ æãä Ëã ãÕÏÇÞíÉ ÇáãÎÒä¡ ÊÍÇÔí Ìæä ÈííÑ ÊæßæÇ ÊåæíãÇÊ ÇáÊÍÇáíá ÇáÛæÛÇÆíÉ¡ æÇáÇÓÊÞÑÇÁÇÊ ÇáÊí áÇ ÊäÊåí ãä æÍí ÇáãÚØíÇÊ ÇáÌíæ ÇÓÊÑÇÊíÌíÉ¡ ÝÊÈäí ÝáÓÝÉ ÇáÞÑÇÆä ÇáÏÇãÛÉ ÇáÊí ÇÓÊÞÇåÇ ÔßáÇ æãÖãæäÇ ãä ÓáÓáÉ ÇáÍæÇÑÇÊ ÇáÊí ÃÌÑÇåÇ ãÚ æÒíÑ ÇáÏÇÎáíÉ ÇáÓÇÈÞ äÝÓå¡ ÇÏÑíÓ ÇáÈÕÑí ÇáãÞíã Ýí ÈÇÑíÓ ÍÇáíÇ ÈÚÏ ÇÞÇáÊå ãä ãäÕÈå ÓäÉ 1999 ÈÞÑÇÑ ãä Çáãáß ÇáÌÏíÏ¡ ÈÇÚÊÈÇÑå ÇáãÓÄæá ÇáÃæá æÞÊÆÐ Úáí ÇáãáÝ ÇáÕÍÑÇæí¡ ÈÇáÇÖÇÝÉ Çáí áÞÇÁÇÊ ÃÎÑí ÃÌÑÇåÇ ãÚ ããËáíä ááåíÆÉ ÇáÃããíÉ¡ æÊÔßáÊ ãä ÎáÇá Ðáß ãÇÏÉ ÞæíÉ æÛäíÉ Ýí Âä¡ ÌÏíÑÉ ÈÇáäÙÑ æÇáÊãÍíÕ ßæäåÇ ÊÍÇÕÑ ÈÇáÝÚá æÈÇáÞæÉ ÇáÚãáíÉ ÇáÏÈáæãÇÓíÉ ÇáãÛÑÈíÉ ãä ßÇãá ÇáÃæÌå¡ æÊÚÑí Ýí ÇáãØáÞ ÇáÂáíÉ ÇáÊí ÊÔÊÛá ÈåÇ.
æíÞæá ÕÍÇÝí áæãæäÏ Ýí åÐÇ ÇáÓíÇÞ Çä ßá ÇáÇÓÊÑÇÊíÌíÉ ÇáãÛÑÈíÉ ÊáÎÕÊ Ýí ÔÑÇÁ Ðãã ÈÚÖ ãÓÄæáí ÌÈåÉ ÇáÈæáíÒÇÑíæ¡ æÇáÏÈáæãÇÓííä ÇáÃÌÇäÈ æÇáãÓÄæáíä Ýí åíÆÉ ÇáÃãã ÇáãÊÍÏÉ Úä ÇáãáÝ ÇáÕÍÑÇæí ÇÓÊäÇÏÇ Çáí ÊÕÑíÍÇÊ (ÈÑäÇÑÏ ãíááí) ãÓÊÔÇÑ ÓÇÈÞ Ýí ÞÕÑ ÇáÇáíÒíå.
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æÊÌÏÑ ÇáÇÔÇÑÉ Ýí åÐÇ ÇáãÞÇã Ãä (ÈÑäÇÑÏ ãíááí) ÇáÐí ÇáÊÞÇå ÇáÕÍÇÝí Ìæä ÈííÑ ÊæßæÇ Ýí ÔåÑ ÃíÇÑ (ãÇíæ) ãä ÇáÓäÉ ÇáãÇÖíÉ áÊÓÌíá ÔåÇÏÊå ßÃÍÏ ÃÈÑÒ ÇáÝÇÚáíä Ýí ÇáÞÖíÉ ÇáÕÍÑÇæíÉ¡ ÞÇÏÊå ãåÇãå ÇáÃããíÉ ÈÌæáÉ Çáí ßá ãä ÇáÚÇÕãÉ ÇáãÛÑÈíÉ ÇáÑÈÇØ Ãíä ÇáÊÞí ÝíåÇ ÇáÚÇåá ÇáãÛÑÈí ÇáÑÇÍá¡ ßãÇ ÒÇÑ ãÎíãÇÊ ÊäÏæÝ ÞÑÈ ÇáÕÍÑÇÁ ÇáÌÒÇÆÑíÉ æÇáÌãåæÑíÉ ÇáãæÑíÊÇäíÉ¡ æÇáÌÒÇÆÑ ÇáÚÇÕãÉ¡ æÇäØáÇÞÇ ãä åÐå ÇáÐßÑíÇÊ ÇáÊí ÊÚÊÈÑ ãä Ãåã ÇáãÍØÇÊ ÇáÏÈáæãÇÓíÉ ãäÐ Êæáíå ÇáãáÝ ÇáÕÍÑÇæí ÃßÏ (ÈÑäÇÑÏ ãíááí) áãÍÏËå Ãä ÇáÓáØÇÊ ÇáãÛÑÈíÉ ÃãäÊ áí ÇÞÇãÉ ÝÎãÉ ÈÝäÏÞ åíáÊæä ÇáÏæáí ÈÇáÑÈÇØ¡ æÑÛã Ãäí ßäÊ ÈãÝÑÏí ÝáÞÏ æÖÚæÇ ÊÍÊ ÊÕÑÝí ÛÑÝÊíä¡ æÛÑÝÊí ÍãÇã æÖÚæÇ Ýí ÇÍÏÇåÇ ãÇ áÇ íÞá Úä 300 äæÚ ãä ÇáÚØæÑ ãæÖÍÇ áÞÏ ßÇäæÇ íÑíÏæä ÔÑÇÁ ÐãÊí æÈÊåßã ÞÇá ãÚáÞÇ ÇäåÇ åÏíÉ ÍÓä ÇáÇÓÊÞÈÇá ¡ æáßä ÊãÑÓå Ýí ÇáÍÞá ÇáÏÈáæãÇÓí ÇáãáÛã ÌÚáå íÍÊÑÓ ãä ÑÔæÉ ãä åÐÇ ÇáäæÚ.
æÑÛã Ãä ãÍÇæáÉ ÇáãÎÒä Ýí ÇÓÊãÇáÉ ÇáãÈÚæË ÇáÃããí áãÕáÍÉ ÇáãÛÑÈ ÃÌåÖÊ¡ ÇáÇ Ãä ãÎØØÇÊå ÍÓÈ ãÄáÝ ÇáßÊÇÈ áä ÊÊæÞÝ ÚäÏ åÐÇ ÇáÍÏ Èá ÊÚÏÊå Çáí ÞáÈ ÇáåíÆÉ ÇáÃããíÉ ÈäíæíæÑß¡ æÊÍÏíÏÇ Úä ØÑíÞ ÓßÑÊíÑÉ (ÈÑäÇÑÏ ãíááí) äÝÓå¡ æåí ãÚáæãÉ Úáí ÞÏÑ ßÈíÑ ãä ÇáÃåãíÉ æÇáÕÏÞíÉ ßæäåÇ ÇäØáÞÊ ãä Ýíå ÇáÑÌá ÇáÞæí Ýí ÚåÏ Çáãáß ÇáÍÓä ÇáËÇäí ÇÏÑíÓ ÇáÈÕÑí ÇáÐí ÃÓÑ áÕÍÇÝí íæãíÉ (áæãæäÏ) Ýí ÔåÑ ÊÔÑíä ÇáÃæá (ÃßÊæÈÑ) ÓäÉ 2005 ÈÃä ÓßÑÊíÑÉ ãíááí ßÇäÊ ÇáÔÎÕíÉ ÇáæÍíÏÉ ÇáÊí ÊÝåãÊ ÇáãæÞÝ ÇáãÛÑÈí ãÝíÏ Ç Ýí äÝÓ ÇáÇÊÌÇå Ãä åÐå ÇáÃÎíÑÉ ÓÇÚÏÊäÇ ßËíÑÇ æáÞÏ ÇÓÊÞÈáÊåÇ Ýí ÈíÊí ÚÏÉ ãÑÇÊ .
æÍÓÈ ÊæßæÇ¡ ÝÇä ÇáÑÈÇØ áÌÃÊ Çáí åÐå ÇáãÊÚÇæäÉ ãÚ ÈÑäÇÑÏ ãíááí äÙÑÇ ááãäÕÈ ÇáÍÓÇÓ ÇáÐí ßÇäÊ ÊÊÈæÃå¡ Ýí ÚãáíÉ ÇÓÊÈÇÞ ááÃÍÏÇË æÊÍÓÈÇ áÃí ØÇÑÆ ãä ÔÃäå Ãä íÞæÖ ÇáãÎØØÇÊ ÇáãÎÒäíÉ ÈÇÊÌÇå ÇáãÌÊãÚ ÇáÏæáí Úä ØÑíÞ ÇáåíÆÉ ÇáÃããíÉ¡ æßÇä ÇáåÏÝ ãä ÇáÇÞÊÑÇÈ ãä åÇÊå ÇáãæÙÝÉ ÇáÃããíÉ åæ ÇáÇÓÊÍæÇÐ Úáí ÇáæËÇÆÞ æÇáãÑÇÓáÇÊ ÇáÊí ÊÑÓáåÇ áÌäÉ åíÆÉ ÇáÃãã ÇáãÊÍÏÉ Íæá ÇáãÓÃáÉ ÇáÕÍÑÇæíÉ áãÌáÓ ÇáÃãä¡ æãÑÉ ÃÎÑí åæ äÝÓå ÇÏÑíÓ ÇáÈÕÑí ãä íÝÊÍ ãËá åÐå ÇáÃÞæÇÓ Úä ÝÕæá ÇáÚãá ÇáãÎÇÈÑÇÊí ÇáãÛÑÈí Ýí ÏåÇáíÒ ÇáåíÆÉ ÇáÃããíÉ áÕÇÍÈ ÇáßÊÇÈ ãÄßÏÇ Ãäå ßÇä ãåãÇ áÏíäÇ¡ ÚäÏãÇ ÊÞÚ ÈÚÖ ÇáæËÇÆÞ áÏíäÇ Ãä äÑÓáåÇ ÝæÑÇ Çáí ÌáÇáÉ Çáãáß ÇáÍÓä ÇáËÇäí æÇáÛÑÖ ãä Ðáß íæÇÕá ÇáÈÕÑí åæ Êãßíä Çáãáß ãä Ãä Êßæä áå ÑÏÉ ÝÚá ÓÑíÚÉ ãÚ ÑÄÓÇÁ ÇáÏæá ÇáÃÚÖÇÁ Ýí ãÌáÓ ÇáÃãä .
æÝí ãÞÇã ãÎÊáÝ¡ íÓÊäÊÌ ÇáãÄáÝ ãä ÎáÇá ÇÓÊÞÑÇÁ ÇáãÚáæãÇÊ ÇáãÊæÝÑÉ áÏíå¡ ÈÃä ÇááæÈí ÇáãÛÑÈí ßÇä íäÔØ Úáí ÃßËÑ ãä ãÓÊæí áÊßÑíÓ ãÛÑÈíÉ ÇáÕÍÑÇÁ ßÍÞíÞÉ áÇ ÛÈÇÑ ÚáíåÇ¡ æíÑí Ýí åÐÇ ÇáãäÍí Ãä ÇáãÛÑÈ Ãæáí ÇåÊãÇãÇ ßÈíÑÇ ÈæÓÇÆá ÇáÇÚáÇã ÇáÝÑäÓíÉ Ýí ÇáãÞÇã ÇáÃæá áÊÑæíÌ ãæÞÝå ãäÊåíÇ Çáí ãÍÕáÉ ãÝÇÏåÇ Ãä æÓÇÆá ÇáÇÚáÇã ÇáÝÑäÓíÉ äÇÏÑÇ ãÇ ÃËÇÑÊ ÇáãáÝ ÇáÕÍÑÇæí æåã ãÎØÆæä Ýí Ðáß ãÏáíÇ ÈÞäÇÚÉ ÝÍæÇåÇ Ãäå ÇÐÇ ÍÕá æÃä ÇäÊÝÖ ÇáãæÞÝ ÇáÑÓãí ÇáãÛÑÈí ÖÏ æÓÇÆá ÇáÇÚáÇã ÇáÝÑäÓíÉ ÝÓíßæä ÍÊãÇ ÈÓÈÈ ÇáÕÍÑÇÁ ÇáÛÑÈíÉ æáíÓ ÔíÆÇ ÂÎÑ.
ÃãÇ Úä ÇáÑÄíÉ ÇáÝÑäÓíÉ ááãáÝ ÇáÕÍÑÇæí¡ ÝÇä ÇáÕÍÇÝí (Ìæä ÈííÑ ßæÊæÇ) íÌÒã ÈãÇ áÇ ãÌÇá Ýíå ááÔß Ãä ËãÉ ãÌãæÚÉ ãä ÇáÏÈáæãÇÓííä ÇáÝÑäÓííä ãä ÞÏãÊ ãÓÇÚÏÉ æÇÓÊÔÇÑÉ áäÙÑÇÆåã ÇáãÛÇÑÈÉ ÈÇíÚÇÒ ãä ÇáÇáíÒíå ¡ æíæÖÍ Ýí åÐÇ ÇáÓíÇÞ Ãäåã ÞÇãæÇ ÈÐáß ãä ÈÇÈ ÇáæÇÌÈ ÃæáÇ æÇáÞäÇÚÉ ËÇäíÇ ¡ æåí ÇÍÇáÉ æÇÖÍÉ Çáí ãíá ÇáãæÞÝ ÇáÝÑäÓí ÃßËÑ Çáí ÇáÌãÇÚÉ Ýí ÇáãÛÑÈ.
æÍÓÈ Ìæä ÈííÑ ÊæßæÇ¡ ÝÇä ÇáæÇÌÈ Ýí ãÓÇäÏÉ ÇáãÛÑÈ ãä ÇáÌÇäÈ ÇáÝÑäÓí íÝåã ãä ÒÇæíÉ Ãä ÝÑäÓÇ ÊÎÔí ãä Ãä ÊæÌÏ Ýí ÇáãäØÞÉ ÏæíáÉ (ÇáÕÍÑÇÁ ÇáÛÑÈíÉ) Êßæä áÛÊåÇ ÇáÑÓãíÉ ÇáÇÓÈÇäíÉ ÊÊÞáÕ ãä ÎáÇáåÇ ãÓÇÍÉ ÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ ÈÇÊÌÇå ÇÝÑíÞíÇ ÇáÛÑÈíÉ ãÚ ÊåÏíÏ æÇÖÍ ááËÞÇÝÉ ÇáÊí ÊÍãáåÇ æåæ ÇÍÊãÇá íÞæá ÊæßæÇ áÇ ÊÍÈå ÈÇÑíÓ .
æåí ãÚÇÏáÉ ÝåãåÇ ÌíÏÇ ÇáãÛÑÈ íÝíÏ ÇáßÇÊÈ¡ ãÚ ÊæÙíÝ ßá ÇáÃÏæÇÊ ÇáÊßÊíßíÉ áÎÏãÉ ÇáÇÓÊÑÇÊíÌíÉ ÇááÛæíÉ ááãÓÊÚãÑÉ ÇáÓÇÈÞÉ ÝÑäÓÇ¡ æãä Èíä åÐå ÇáÃÏæÇÊ ÇáÝÇÚáÉ åæ ÇáÊÞÑÈ ãä ÇáæÓØ ÇáÏÈáæãÇÓí ÇáÝÑäÓí æÇáÊæÏÏ Çáíå áÖãÇä ÊÃííÏ ÇáÓÝÑÇÁ ÇáÝÑäÓííä Ýí ÇáÑÈÇØ¡ æíÐßÑ ÇáßÇÊÈ Ýí åÐÇ ÇáãäÍí ÇÓã (Ìæä ÈÑäÇÑÏ ãíÑíãí) ÇáÓÝíÑ ÇáÝÑäÓí ÇáÓÇÈÞ Ýí ÇáÑÈÇØ ¡ÃÍÏ ÃßÈÑ ÇáãÏÇÝÚíä Úä ÇáãæÞÝ ÇáãÛÑÈí¡ æÇáÐí ÃæßáÊ Çáíå ãåãÉ ÇÓÊÑÇÊíÌíÉ Ýí ÇááÌäÉ ÇáÏÇÆãÉ áåíÆÉ ÇáÃãã ÇáãÊÍÏÉ áÊãËíá ÈáÇÏå¡ ãÇ íÍíá æáÇÔß Ãäå ÊÎäÏÞ Ýí ÇááæÈí ÇáãÛÑÈí ÚÈÑ ÇáÞäÇÉ ÇáÃããíÉ.
æÌÏíÑ ÈÇáÐßÑ¡ ÈÃä åÐå ÇáÔÎÕíÉ ÐÇÊåÇ ãÊåãÉ ÈÊæÑØåÇ Ýí ÌÑíãÉ ÇáäÝØ ÇáÚÑÇÞí ãÞÇÈá ÇáÛÐÇÁ ÇáÊí ãÇÒÇáÊ ÊÍÑÌ ÇáÓáØÇÊ ÇáÝÑäÓíÉ áÍÏ Çáíæã.
æÝí ãÚÑÖ ÍÏíËå Úä ÇáÓÝíÑ ãíÑíãí ¡íÔíÑ ÇáßÇÊÈ Ãä åÐÇ ÇáÃÎíÑ ÇÊåãÊå ÇáÌÒÇÆÑ Ýí ÇáãÇÖí ÈÊáÞíå ÚãæáÇÊ áÞÇÁ ÏÝÇÚå ÇáãÓÊãíÊ Úáí ÃÍÞíÉ ÇáãÛÑÈ ÈÇáÕÍÑÇÁ ÇáÛÑÈíÉ¡ ãÐßÑÇ ÈÃä åÐÇ ÇáÇÊåÇã ÇáÌÒÇÆÑí ßÇä ÝäÏå æÒíÑ ÇáÏÇÎáíÉ ÇáãÛÑÈí ÇÏÑíÓ ÇáÈÕÑí Ýí Ííäå¡ Ýí ÇáæÞÊ ÇáÐí ÇÚÊÑÝ Ýíå åÐÇ ÇáÃÎíÑ ááßÇÊÈ Ýí ÊÔÑíä ÇáÃæá (ÃßÊæÈÑ) ÓäÉ 2005¡ Ãä ÇáÓÝíÑ ÇáÝÑäÓí ãíÑíãí ãÏ ÇáããáßÉ ÈíÏ ÇáÚæä¡ æßÇä íÞæã ÈÐáß ãÌÇäÇ ¡ ãÓÊÏÑßÇ ÈÔßá áÇ íÎáæ ãä ÇáÌÏíÉ æÇáÊåßã Ýí Âä æáßä íÌÈ Ãä áÇ ääÓí ÚØÇÁÇÊ æÇÛÏÇÞÇÊ Çáãáß ÇáÍÓä ÇáËÇäí áÃÕÏÞÇÆå . æÊÑÌãÉ Ðáß ÈÇáäÓÈÉ áÌæä ÈííÑ ÊæßæÇ ãä ÇáäÇÍíÉ ÇáÚãáíÉ Ãä ÚÔíÉ ÐåÇÈ ÇáÓÝíÑ ãíÑãí ãä æÒÇÑÉ ÇáÎÇÑÌíÉ ÇáÝÑäÓíÉ¡ ÔÑÝå ÇáÈäß ÇáÎÇÕ ÇáãÛÑÈí Èí Çã Óí Ãæ ÈãäÕÈ ÐÇÊ ÈÑíÓÊíÌ Ýí ãÌáÓ ÇáÇÏÇÑÉ áÞÇÁ ÃÌÑ ÔåÑí ãÚÊÈÑ¡ ÚáÇæÉ Úáí Êãßíäå ãä ÇãÊáÇß ãäÒá ÃäíÞ Úáí ÈÚÏ ÃãÊÇÑ ãä ÈÍíÑÇÊ æÑÒÇÒÇÊ ÇáÔåíÑÉ. æÐÇÊ ÇáãäÒá¡ ÍÓÈ ÊæßæÇ¡ ÓÊäÇÏÇ Çáí ÔåÇÏÉ ÇáÈÕÑí äÝÓå åæ ÚÈÇÑÉ Úä ÈíÊ ÑíÝí ÎÔÈí Úáí ÇáØÑíÞÉ ÇáÓæíÓÑíÉ ãäÍå ÇíÇå Çáãáß ÇáÍÓä ÇáËÇäí ÈãÇ Ýíå ÇáãíÏÇä ÇáãÍíØ Èå


[www.alquds.co.uk]\03\03-07\a22.htm&storytitle=ffÕÍÇÝí%20ÝÑäÓí%20íßÔÝ%20ÖÚÝ%20ÇáÏÈáæãÇÓíÉ%20ÇáãÛÑÈíÉ%20Ýí%20ÇÏÇÑÉ%20ãáÝ%20ÇáÕÍÑÇÁ%20ÇáÛÑÈíÉ%20æáÌæÆåÇ%20Çáí%20ÇáÑÔæÉ%20áÇÓÊãÇáÉ%20ÇáãÌÊãÚ%20áÏæáífff
z
9 mars 2006 02:30
Attends attends, pas si vite l'ami smiling smiley On a parle de Tuquoi, on sait ce que chacun de nous en pense, c'est un autre sujet et tu peux ouvrir un nouveau post sur ca si tu veux, j'apprecie l'effort que tu mets en essayant tant bien que mal de limiter les degats et de t'echapper du sujet en lancant une moitie de phrase sur Tuqoi mais voila, le constat est la, je vais t'aider, tu n'as pas trouve d'article parce qu'l n'y en a jamais eu, en 30 ans... : pas un mot, pas une phrase dans aucun journal algerien ou un journaliste independant soi-disant ou un journaliste "fou" de defier le pouvoir a soutenu meme a bas mot que le Sahara pouvait "peut etre" etre marocain et que "peut etre" le pouvoir algerien se trompait et "peut etre" qu'il devrait faire la paix avec un voisin de meme langue et religion ou peut etre se demander pourquoi la diplomatie algerienne faisait du probleme du Sahara un probleme national de l' algerie en investissant sa diplomatie a 90% sur la question contre un voisin tout en se declarant etant neutre sans rougir! Walou, rien, nada. Pas un aricle, pas une phrase, pas un mot, pas un murmure...


Plus grave encore, Je vais aller meme plus loin pour demontrer que la presse algerienne est aux bottes des generaux ce qui est la caracteristique (malheureusement pour la population) de toute republique bananiere qui se respecte... le probleme des prisonniers marocains... 20 ans qu'ils sont emprisonnes, meme chose, aucun article, aucun mot sur 404 personnes dont certains ont ete brules, ecrases sous des camions, assasines pour un oui ou pour un non et j'en passe des exactions... rien, waaaaalou, pas un mo sur le sujet.

Pour les journaux dans le monde qui ont une vision critique de la situation en soutenant que le Sahara est bel et bien marocain, ou bien tu ne lis pas les posts concernant ce sujet sur ce forum ou bien tu le fais expres, parce que si tu lisais un peu, tu en verrais des liens etrangers...

Bref, venir ici nous dire que la presse en Algerie est libre et qu'elle est au meme niveau que celle du Maroc, je veux bien que tu prennes les gens pour des c*** mais stp faut pas pousser smiling smiley


Citation
peace_and_love a écrit:
Citation
zaki7 a écrit:
P-L, ok si ça existe, sors moi un seul article d'un journal algérien durant les 30 dernières années qui défend la thèse marocaine (c'est à dire la souveraineté marocaine ou rien que l'autonomie yallah) et qui critique avec autant de virulence que le journal marocain que tu as cité la position de son gouvernement et de la junte militaire.

Comme tu vois, je t'ai donné un champ large de 30 ans pour que tu trouves quelque chose... smiling smiley


Moi je t'ai parlé de critique mais de là à soutenir la thèse du régime opresseur marocain, il faut être vraiment de mauvaise foi pour le faire. Il n ya pas un journal dans le monde qui la défend (sauf certaine presse marocaine biensur). Le makhzen même avec son argent n'arrive pas à convaincre.

Voici un article du journal lodonien Alquds, qui reprend les révelations du livre de JP Tuquoi, qui parle de pots de vin du gouvernement marocain (quelle honte) pour acheter des diplomates étrangers et onusiens/




Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/03/06 02:35 par zaki7.
G
9 mars 2006 03:54
Citation
zaki7 a écrit:
.

Pour les journaux dans le monde qui ont une vision critique de la situation en soutenant que le Sahara est bel et bien marocain,
[/quote]

A part quelques journaux sénégalais (et ceux-la on les comprend, vu la connivence d'intérêts entre la monarchie alaouite et les differents regimes francophiles sénégalais de Senghor à Wade en passant par Diouf), quels sont ces "journaux dans le monde qui ont une vision critique de la situation en soutenant que le Sahara est bel et bien marocain"? j'aimerai bien que tu nous cites quelques uns.
z
9 mars 2006 03:58
Ben c'est tres simple, tu prends les journaux algeriens pro-polisario, tu les soustrais et tout le reste ce sont les journaux internationaux pro-sahara marocain.. c'est pas dur quand meme. Autre alternative, fais une recherche avec mon pseudo sur le forum, tu en trouveras.. smiling smiley
G
9 mars 2006 05:03
Citation
zaki7 a écrit:
Ben c'est tres simple, tu prends les journaux algeriens pro-polisario, tu les soustrais et tout le reste ce sont les journaux internationaux pro-sahara marocain.. smiling smiley

Hé Zaki7 j'etais sérieux dans ma question, à moins que tu nous prends pour des incultes. Tu veux nous faire croire qu'une majorité des journaux de part le monde sont defendent les théses promarocaines sur le Sahara occidental. Quels genre de journaux tu lis ya oustadh Zaki.
z
9 mars 2006 06:22
Ok, je pensais que tu plaisantias effectivement.

Le plus recent, Washington times, si c'est assez credible pour toi:

[washingtontimes.com]

Tu me dis si tu en veux d'autres.

Pour la presse africaine, tu ne reconnais plus les pays africains que quand leur presse dit des choses positives pour le Maroc, quand un ou 2 pays africains reconnaissent le Polisario, c'est annonce en fanfare dans la presse algerienne, contradictions...

Citation
Gherbi a écrit:
Citation
zaki7 a écrit:
Ben c'est tres simple, tu prends les journaux algeriens pro-polisario, tu les soustrais et tout le reste ce sont les journaux internationaux pro-sahara marocain.. smiling smiley

Hé Zaki7 j'etais sérieux dans ma question, à moins que tu nous prends pour des incultes. Tu veux nous faire croire qu'une majorité des journaux de part le monde sont defendent les théses promarocaines sur le Sahara occidental. Quels genre de journaux tu lis ya oustadh Zaki.
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