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Saad Hariri accuse la Syrie de chercher à l'assassiner
a
31 octobre 2007 22:44
LE MONDE | 31.10.07


Saad Hariri, chef du principal groupe parlementaire libanais et figure de proue de la majorité politique, a accusé, mardi 30 octobre, les services de renseignement syriens de chercher à l'assassiner. M. Hariri, qui venait de rencontrer au Caire le président égyptien, Hosni Moubarak, répondait à la question de savoir si des informations relatives à un tel projet, impliquant notamment le chef des services de renseignement syriens, Assef Chawkat, étaient fondées.


"Ces informations sont vraies", a déclaré M. Hariri. "Le projet d'assassinat vise également le premier ministre (libanais), Fouad Siniora", a-t-il ajouté. Dans l'entourage de M. Siniora, on se contente d'indiquer que ce dernier "est au courant de ces informations". Le spectre des assassinats plane toujours sur plusieurs personnalités de la majorité politique, notamment les parlementaires, dont quatre ont été tués dans des attentats depuis décembre 2005.

La crainte de nouveaux actes terroristes s'est accentuée à l'approche de l'élection, par le Parlement, d'un nouveau président de la République. Celle-ci doit impérativement intervenir avant la fin du mandat du président Emile Lahoud, le 23 novembre à minuit. Le Parlement doit se réunir en collège électoral le 12 novembre. Depuis septembre, cette réunion a été reportée à deux reprises dans l'espoir que la majorité et l'opposition finiraient par s'entendre sur un candidat consensuel. Elles n'y sont toujours pas parvenues.

La majorité est convaincue que le régime syrien, qu'elle tient pour responsable des assassinats, cherche à la priver de son avantage au Parlement. Aussi, depuis l'attentat qui a coûté la vie, le 19 septembre, au député Antoine Ghanem, une quarantaine de parlementaires de cette majorité - qui compte 67 des 128 députés - sont installés sous très haute surveillance dans un grand hôtel de Beyrouth. Ils ne se déplacent qu'en cas de nécessité. La petite trentaine de leurs collègues qui ne partagent pas leur prison dorée observent eux aussi des règles très strictes de prudence. Certains députés se sont expatriés, et n'entendent regagner le pays que pour participer à l'élection présidentielle.


Mouna Naïm
f
31 octobre 2007 23:08
La famille d'un politicien libanais poursuit le Mossad pour assassinat
Par The Daily Star

La famille de feu l'ancien chef du Parti communiste libanais assassiné, Georges Hawi, a annoncé mercredi qu'elle intentait un procès contre les services secrets israéliens du Mossad, l'accusant de l'avoir assassiné le 21 juin 2005.

Au cours d'une conférence de presse à l'hôtel Bristol, le gendre d'Hawi, Raffy Madayan, s'en est pris aux autorités libanaises qui "ferment les yeux sur la question des assassinats politiques et se focalisent seulement sur le meurtre de l'ancien Premier ministre Rafik Hariri".

Le chef du Hizbullah, Sayyed Hassan Nasrallah, lors de son dernier discours, a accusé Israël d'avoir organisé la série d'assassinats politiques qui ont eu lieu au cours des dernières années ; pendant ce temps, les Forces du 14 mars tiennent la Syrie pour responsable.

Source : The Daily Star
Traduction : MR pour
a
31 octobre 2007 23:16
Je ne suis pas sûr qu'Israël a un quelconque intérêt à tuer Saad Hariri, d'autant que ce dernier est soutenu par les américains et les européens.

Toutefois, je veux bien croire que le mossad soit derrière certains assassinats.
Tout cela dans le but de faire porter le chapeau à la Syrie.
Les accusations de Saad Hariri peuvent également être lues dans ce sens.
a
1 novembre 2007 00:19
la-piste-interdite:israel-et-lassassinat-de-rafic-hariri

Sans doute vais-je aggraver mon cas. Après l’assassinat de Rafic Hariri, j’ai désigné Israël comme l’un des pays qui profite du crime et écrit qu’un des conseillers de l’ancien Premier ministre accusait le Mossad d’en être l’auteur. L’Arche - « mensuel du judaïsme français » - m’a aussitôt traité d’antisémite, comme le font les Israéliens dès que l’on critique leur politique. Le 11 mai dernier, j’ai entendu Raphaël Schoemann, un fanatique pro israélien inculpé pour avoir menacé de mort une douzaine de personnalités françaises, citer mon article au tribunal pour prouver que je voyais « la main d’Israël » partout !

On comprend, dans ces conditions, pourquoi personne – ou presque – n’évoque le Mossad comme l’un des instigateurs possibles du meurtre de Rafic Hariri. Les journalistes craignent de perdre leur emploi, les hommes politiques, ou les juges, de compromettre leur carrière. On comprend aussi pourquoi le démantèlement au sud du Liban d’un réseau terroriste du Mossad a pratiquement été passé sous silence : ses membres n’ont apparemment pas participé à l’attentat contre Rafic Hariri, mais les preuves accumulées contre eux par les enquêteurs y font irrésistiblement penser.

Le rapport du juge Detev Mehlis qui accuse la Syrie et des officiers supérieurs libanais d’avoir assassiner Rafic Hariri, repose, à ce que l’on sait, sur les témoignages d’agents manipulés par des services secrets occidentaux et israéliens, ou par Rifaat Al-Assad – oncle de Bachar – qui rêve d’accéder au pouvoir à Damas. Même le « charnier » découvert opportunément à Anjar, au Liban, près d’une ancienne caserne syrienne, pour accuser la Syrie de crime de guerre, faisait partie de la campagne anti-syrienne. Il s’agit d’un cimetière ottoman vieux de 300 ans !

Pour une poignée de dollars…



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"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
a
1 novembre 2007 00:21
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Le principal témoin de l’assassinat de Rafic Hariri : Mohamed Zouheir Siddiq, qui avait prétendu être un membre important des services secrets syriens au Liban, en fait simple chauffeur d’un général syrien, était un escroc protégé par Rifaat Al Assad, recherché pour détournement de fonds. Selon Der Spiegel (22/10/05), il a avoué à son frère être devenu « millionnaire » en récitant sa leçon.

Mohamed Zouheir Siddiq n’a donc ni participé à l’attentat, ni mis son appartement à la disposition des comploteurs. Les noms des sept officiers du renseignement syrien et des quatre généraux libanais lui ont été soufflés. Il n’a pas vu le van Mitsubishi canter blanc - qui a explosé au passage du convoi de Rafic Hariri - dans une caserne syrienne, pas plus qu’Ahmad Abou Adass, le kamikaze palestinien qui – selon lui - croyait participer à un attentat contre Iyad Allaoui, alors « Premier ministre » irakien.

L’autre témoin-clé, dit « témoin masqué » : Houssam Taher Houssam, syrien d’origine kurde, présenté comme un ancien officier des services de renseignement syriens, était coiffeur à Beyrouth et informateur des services syriens. Lorsqu’il s’est rétracté à Damas, il a accusé un journaliste d’Al-Mostaqbal - Farès Khachane – de lui avoir dicté ses déclarations. Le journaliste était, selon lui, aux ordres de Saad Hariri, fils du Premier ministre assassiné, et en relation avec « des Américains et des Israéliens ». On l’a torturé et drogué pour lui faire dire que Maher al-Assad - frère du Président Al-Assad - et Assef Chaoukat - directeur des services des renseignements syriens - étaient les « commanditaires de l’attentat ». Lui non plus n’a pas vu le van Mitsubishi canter blanc dans une base syrienne. C’est Hassan Sabeh - ministre de l’Intérieur libanais – qui lui a demandé ce faux témoignage contre 1,3 million de $.

Enfin Louay Al-Saka, un syrien détenu en Turquie présumé coupable d’un attentat à Istanbul, soit disant « n°5 d’Al Qaïda », devait, semble-t-il, jouer le rôle de témoin de rechange. Selon son avocat, quatre agents de la CIA lui ont proposé dans sa cellule la vie sauve et une forte somme d’argent pour déclarer que le Général Assef Chaoukat voulait qu’il recrute un homme suicide irakien pour éliminer Hariri. Prudent, Al-Saka a refusé le marché offert par les Américains.

Sur la liste des personnalités à abattre

Le rapport Mehlis est un roman d’espionnage mal ficelé. Les comploteurs, présentés comme des professionnels du renseignement, se réunissaient à l’hôtel Méridien à Damas qui ne passe pas pour un endroit discret. Eux pour qui les écoutes téléphoniques n’ont pas de secret, n’arrêtaient pas de s’appeler sur leurs portables… Un suspect, Mahmoud Abdel-Al, membre de la secte musulmane Al –Ahbash – sans doute aux ordres de Rifaat Al-Assad - aurait même contacté le Président libanais Emile Lahoud le jour de l’attentat ! Seul fait indubitable : Nawar Habib Dona, marchand de cartes téléphoniques à Tripoli, qui a vendu celles liées à l’attentat, est mort dans un « accident de la route »…

Dans l’affaire Hariri, les preuves d’une éventuelle implication du Mossad ne manquent pas, mais la « justice internationale » ne veut pas en entendre parler. Le Gouvernement du Liban libre - basé en Israël et dirigé par Nagi N. Najjar - et le Comité pour un Liban libre de Ziad K. Abdelnour, un financier néo conservateur proche du Likoud et de Daniel Pipes – l’homme qui a inspiré l’opération caricatures du Prophète – ont pourtant mis le nom de Rafic Hariri sur une liste de personnalités libanaises à éliminer. Ce n’était pas un secret : elle était sur leur site Internet. Detlev Mehlis n’en a pas parlé dans son rapport à l’ONU. Quelle aurait été sa réaction – celle des Etats-Unis et de la France - si ces menaces avaient émané d’un groupuscule libanais pro syrien? Pourquoi le juge n’a-t-il pas fait vérifier le système de sécurité du convoi ? Il se serait mystérieusement désactivé juste une fraction de seconde avant l’explosion. Pourquoi n’a-t-il pas mis la société israélienne qui l’a conçu sur la liste des suspects ?
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
a
1 novembre 2007 00:24
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Sur la liste des personnalités à abattre

Le rapport Mehlis est un roman d’espionnage mal ficelé. Les comploteurs, présentés comme des professionnels du renseignement, se réunissaient à l’hôtel Méridien à Damas qui ne passe pas pour un endroit discret. Eux pour qui les écoutes téléphoniques n’ont pas de secret, n’arrêtaient pas de s’appeler sur leurs portables… Un suspect, Mahmoud Abdel-Al, membre de la secte musulmane Al –Ahbash – sans doute aux ordres de Rifaat Al-Assad - aurait même contacté le Président libanais Emile Lahoud le jour de l’attentat ! Seul fait indubitable : Nawar Habib Dona, marchand de cartes téléphoniques à Tripoli, qui a vendu celles liées à l’attentat, est mort dans un « accident de la route »…

Dans l’affaire Hariri, les preuves d’une éventuelle implication du Mossad ne manquent pas, mais la « justice internationale » ne veut pas en entendre parler. Le Gouvernement du Liban libre - basé en Israël et dirigé par Nagi N. Najjar - et le Comité pour un Liban libre de Ziad K. Abdelnour, un financier néo conservateur proche du Likoud et de Daniel Pipes – l’homme qui a inspiré l’opération caricatures du Prophète – ont pourtant mis le nom de Rafic Hariri sur une liste de personnalités libanaises à éliminer. Ce n’était pas un secret : elle était sur leur site Internet. Detlev Mehlis n’en a pas parlé dans son rapport à l’ONU. Quelle aurait été sa réaction – celle des Etats-Unis et de la France - si ces menaces avaient émané d’un groupuscule libanais pro syrien? Pourquoi le juge n’a-t-il pas fait vérifier le système de sécurité du convoi ? Il se serait mystérieusement désactivé juste une fraction de seconde avant l’explosion. Pourquoi n’a-t-il pas mis la société israélienne qui l’a conçu sur la liste des suspects ?

Réseaux terroristes israéliens au Liban

Au Liban, les Israéliens ont toujours assassiné impunément qui ils voulaient. Les bombardements actuels - notamment de l’aéroport international… Rafic Hariri ! – entrent dans une stratégie qui ne date pas d’hier à laquelle l’ancien Premier ministre se serait fermement opposé. A-t-il été éliminé dans cette perspective ? Qui sait que les services de renseignements de l’armée libanaise ont démantelé le 13 juin un réseau du Mossad, à Saïda, au sud du Liban ? Sa spécialité : l’attentat à la voiture piégée. Le chef du groupe terroriste, Mahmoud Rafeh, a été arrêté ainsi que deux de ses complices. C’est un Druze libanais, ancien officier dans les milices pro israéliennes du Général Lahad, ancien des Forces de sécurité libanaises (FSI). L’armée libanaise a découvert dans sa cave la panoplie du parfait espion : un ordinateur et des caméras en provenance d’Israël, des tenues militaires libanaises, des téléphones cellulaires avec des lignes internationales, un décodeur permettant de lire sur un écran de télévision des messages codés, des faux papiers, des portraits d’épouses fictives israéliennes.

Mahmoud Rafeh a été recruté en 1994 par le Mossad sur les conseils d’Alameddine Badaoui, responsable de sécurité de l’ex-armée du Liban-Sud. Il a été formé en Israël et dans un pays étranger, puis renvoyé au Liban en 2000 « pour mettre en place des réseaux chargés de l’exécution d’opérations ». Il est bien sûr interdit d’en déduire qu’il pourrait y avoir parmi ces groupes terroristes dormants celui qui a tué Rafic Hariri.

Rafeh a avoué avoir organisé une série d’attentats contre des personnalités libanaises ou palestiniennes. En 1999 et 2003, il a tué deux dirigeants du Hezbollah. Le 20 mai 2002, il a assassiné Jihad Jibril qui dirigeait la branche armée du FPLP-CG (Front Populaire pour la Libération de la Palestine – Commandement général), fondé par son père. Cet attentat avait été revendiqué par un « Mouvement des Nationalistes libanais », créé pour la circonstance. À l’époque, Israël avait bien sûr démenti être responsable du meurtre. Yarden Vatikay, du Ministère israélien de la Défense, avait assuré qu’ “Israël n’avait aucun rapport avec la voiture piégée ». Benjamin Ben-Eliezer, son ministre, avait ajouté :”Comme d’habitude, c’est Israël qu’ils blâment “.
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
a
1 novembre 2007 00:25
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Le 26 mai 2006, Rafeh a assassiné Mahmoud Majzoud, membre du Djihad islamique qui, victime d’un attentat similaire, il y a deux ans, avait installé des caméras de surveillance dans – et devant – son immeuble. Elles ont disparu. Là aussi, il est interdit de dire que les terroristes ont tiré des enseignements de l’attentat contre Hariri. Cette fois, ils ont pris les caméras, alors qu’ils avaient oublié de neutraliser celle de la banque HSBC qui a filmé le van Mitsubishi près de l’hôtel St Georges.

Selon des sources judiciaires proches de l’enquête, les explosifs étaient camouflés dans la porte d’une Mercedes 280 grise garée devant le domicile des victimes. La porte a été introduite au Liban par un passage situé près des fermes de Chebaa. L’explosion était télécommandée par Mahmoud Rafeh, installé dans un van situé à 900 mètres de l’objectif. Un agent du Mossad, embarqué sur un avion de surveillance MK volant à haute altitude, l’informait de ce qui se passait devant l’immeuble et lui a dit quand presser le bouton. Il est encore une fois interdit d’évoquer le van Mitsubishi qui s’est introduit dans le convoi de Rafic Hariri, et de rappeler que Moustapha Tlass – ancien ministre syrien de la Défense – a déclaré en janvier 2006 qu’un avion israélien a donné le signal pour faire exploser les voitures piégées qui ont tué Rafic Hariri et le journaliste Gebran Tuéni.

Deux membres du réseau sont en fuite : un certain « Abou Georges » et Hussein Khattab, un ancien prisonnier palestinien en Israël, accusé par Ahmed Jibril d’être directement responsable de l’attentat contre son fils. Le Président Emile Lahoud demande au juge Brammertz – qui a pris la suite de Detev Mehlis - d’enquêter sur les meurtres du Mossad, comme il le fait sur ceux des 14 personnalités libanaises assassinées après l’attentat contre Rafic Hariri. Il se pourrait bien qu’il y ait un « lien manifeste » entre tous ces assassinats, les réseaux du Mossad au Liban et les événements actuels.

(source: geostrategie.com)
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
t
1 novembre 2007 00:37
Très très bonne intervention rifton, on reconnait là l'esprit qui jadis fit de nous le cimetière de colons.
bn Abbâs- qu'Allah soit satisfait de lui - rapporte que : " L'Envoyé d'Allah SAW a dit : Celui qui encourt la colère d'Allah en donnant satisfaction aux gens, Allah abat sur lui Son courroux et rend irrité contre lui ceux même auxquels il a donné satisfaction en encourant la colère divine. Et celui qui satisfait Allah en s'exposant à la colère des gens, Allah l'agrée et rend satisfaits de lui ceux qu'il a irrités, en recherchant l'agrément divin en embellissant ses actes et ses paroles à leurs yeux"[ Rapporté par At- Tabarânî].
a
1 novembre 2007 00:55
Citation
Tarik Ouaazizi a écrit:
Très très bonne intervention rifton, on reconnait là l'esprit qui jadis fit de nous le cimetière de colons.

mdrrr
ca me fait plaisir quand je lis tes interventions a toi et aussi ixxen et ouriaghel sur ce genre de sujet



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/11/07 00:56 par rifton75.
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
t
1 novembre 2007 00:56
Bizarrement les Rifs ont à peu près la meme mentalité....
Allez j'arrete sinon on va etre taxer de communautariste






















VIVE LE RIF!!!
grinning smiley
bn Abbâs- qu'Allah soit satisfait de lui - rapporte que : " L'Envoyé d'Allah SAW a dit : Celui qui encourt la colère d'Allah en donnant satisfaction aux gens, Allah abat sur lui Son courroux et rend irrité contre lui ceux même auxquels il a donné satisfaction en encourant la colère divine. Et celui qui satisfait Allah en s'exposant à la colère des gens, Allah l'agrée et rend satisfaits de lui ceux qu'il a irrités, en recherchant l'agrément divin en embellissant ses actes et ses paroles à leurs yeux"[ Rapporté par At- Tabarânî].
R
1 novembre 2007 09:41
Tiens tiens: on vient d'annoncer que les assassins de Hariri sont des Saoudiens wahhabites..... et voila monsieur Hariri: un Libanais-saoudien se lance dans une autre attaque contre la Syrie pour devier l'opinion publique.

[tokborni.blogspot.com]

[fanonite.org]
a
1 novembre 2007 10:44
Je n'ai jamais eu de doutes concernant l'implication d'Israël sur le meurtre de Rafic Hariri.

Il suffit de se poser la question : A qui profite le meurtre ?

Sûrement pas aux syriensn, Rafic Hariri devenait gênant pour eux avant sa mort, les syriens avaient bien les cartes en main et n'avaient pas besoin de le tuer. Il suffisait de l'écarter.

Pour en revenir à Saad Hariri, le sujet de l'article, je le répète je doute qu'Israël ait intérêt à tuer ce dernier. Les américains et les européens s'appuient sur lui pour écarter l'influence syrienne au Liban et, dans une moindre mesure le Hezbollah.
R
1 novembre 2007 11:09
Info additionelles sur cette affaire:
Madayan accuse el-Qaëda de l’assassinat de Hariri, L’Orient-Le Jour,

M. Rafi Madayan, secrétaire général de « la jeunesse de Georges Haoui » (ancien secrétaire général du Parti communiste libanais assassiné à Beyrouth en juin 2005), a tenu hier une conférence de presse au cours de laquelle il a notamment accusé « le fondamentalisme saoudien représenté par el-Qaëda d’avoir commandité l’assassinat de Rafic Hariri et les autres assassinats politiques (perpétrés depuis le retrait syrien), alors que le gouvernement libanais pointe un doigt accusateur en direction de la Syrie ». « L’Arabie saoudite désire-t-elle accuser la Syrie afin de détourner l’attention de tout suspect saoudien ? s’est interrogé M. Madayan. Qu’en est-il en outre des informations faisant état d’un financement libanais visant à mettre sur pied un parti syrien opposant qui œuvrerait à partir du Liban ? » Après avoir demandé à Mme Nazek Hariri d’« intervenir afin de mettre un terme à ce conflit syro-libanais, chiito-sunnite et libano-libanais », M. Madayan a accusé le Mossad d’avoir assassiné Georges Haoui.
Al-Akhbar, As-Safir


[joshualandis.com]
t
1 novembre 2007 11:53
Citation
a écrit:
l a notamment accusé « le fondamentalisme saoudien représenté par el-Qaëda d’avoir commandité l’assassinat de Rafic Hariri et les autres assassinats politiques
Quand tu lis ça, t'es sur que c'est du pipo
bn Abbâs- qu'Allah soit satisfait de lui - rapporte que : " L'Envoyé d'Allah SAW a dit : Celui qui encourt la colère d'Allah en donnant satisfaction aux gens, Allah abat sur lui Son courroux et rend irrité contre lui ceux même auxquels il a donné satisfaction en encourant la colère divine. Et celui qui satisfait Allah en s'exposant à la colère des gens, Allah l'agrée et rend satisfaits de lui ceux qu'il a irrités, en recherchant l'agrément divin en embellissant ses actes et ses paroles à leurs yeux"[ Rapporté par At- Tabarânî].
R
1 novembre 2007 12:06
Citation
Tarik Ouaazizi a écrit:
Citation
a écrit:
l a notamment accusé « le fondamentalisme saoudien représenté par el-Qaëda d’avoir commandité l’assassinat de Rafic Hariri et les autres assassinats politiques
Quand tu lis ça, t'es sur que c'est du pipo
Pourquoi pas doit l'être ????
a
1 novembre 2007 12:42
Romani,

Connaissez-vous les liens entre la famille Hariri et la famille régnante saoudienne ?
a
1 novembre 2007 12:51
Qui a assassiné Rafic Hariri ?



par Gilles Munier



S’ils étaient honnêtes avec eux-mêmes, les hommes politiques et les journalistes qui accusent la Syrie d’être derrière l’assassinat de Rafic Hariri se poseraient la question qui vient automatiquement à l’esprit au début d’une enquête : « A qui profite le crime ? ».




On le sait aujourd’hui, les Etats-Unis et Israël ne tenaient pas à ce que Rafic Hariri dirige la campagne électorale aux prochaines élections législatives au Liban parce qu’il aurait ensuite gêné la mise en oeuvre de leurs projets dans la région. Si l’homme d’affaires libanais était considéré comme « pro - américain » par les islamistes du courant Ben Laden, il ne l’était pas assez pour les néo - conservateurs américains, les likoudniks et leurs affidés du Comité US pour un Liban Libre. Pour les partisans du « Grand Moyen-Orient », Rafic Hariri était un « nationaliste arabe », tout simplement parce qu’il n’était prêt à accepter la partition du monde arabe en une multitude d’entités ethniques ou religieuses.

Ennemis mortels
Il faut savoir qu’un projet de partition du Liban circule dans les milieux néo - conservateurs américains et libanais. Il est soutenu par Elliott Abrams, nouveau n°2 du Conseil national de sécurité, chargé de destabiliser la Syrie. Ce document appelé « la voie modèle » projette de diviser le pays en deux Etats : un Etat chrétien créé pour devenir un « second Israël » et un Etat musulman où seraient implantés les Palestiniens réfugiés dans le pays depuis 1948.

Comme Rafic Hariri ne voulait pas entendre parler de démembrement, il ne fallait surtout pas qu’il prenne la tête d’une opposition susceptible de gouverner le pays. Sa déclaration au quotidien libanais Daily Star (15/12/04) en faisait aux yeux des néo-conservateurs, un « pro- palestinien » indécrottable. « Un Etat palestinien avec Jérusalem comme capitale », avait-il dit, « est le droit du peuple palestinien ». Ses contacts avec des hommes politiques européens pour empêcher l’inscription du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes, ne leur avaient pas échappé. Il rencontrait discrètement Sayyed Hassan Nasrallah toutes les semaines pour le tenir au courant de ses démarches. Quelques jours avant l’attentat, il s’était entretenu à deux reprises avec le cheikh chiite et s’était dit « optimiste sur le résultat » (AFP - 15/2/05). Il avait peut être signé là son arrêt de mort.

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1 novembre 2007 12:52
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La main du Mossad
De toute évidence, s’il y a un pays qui n’avait pas intérêt à assassiner Rafic Hariri, c’est bien la Syrie. Elle n’en avait pas, non plus, la capacité. Comme Rafic Hariri se déplaçait dans un véhicule muni d’un radar qui brouillait les mécanismes de mise à feu des explosifs commandés à distance, ses assassins devaient posséder du matériel de contre- brouillage très sophistiqué. De plus, quand il quittait un endroit, trois convois blindés partaient dans des directions différentes. Comment le commando pouvait-il être sûr de sa présence dans un véhicule autrement que par un système de surveillance aérien à haute altitude ? Dans la région, seuls les Etats-Unis et Israël peuvent mettre en branle de tels moyens.

La revendication de l’opération par un groupe inconnu appelé « La victoire et le Djihad en Grande Syrie » n’est pas crédible. On voit mal comment le Palestinien Ahmed Abou Adas aurait pu disposer des moyens logistiques et techniques nécessaires à sa réalisation, comment il aurait pu camoufler 300 kg d’explosif C4 dans un égout sans se faire remarquer et aurait su que l’ancien Premier ministre libanais allait passer par là.

Selon la résistance irakienne, l’attentat de Beyrouth ressemble à ceux dont l’origine demeure inexpliquée à Bagdad. Pour Rime Allaf, de l’Institut royal des affaires internationales de Londres (Reuters - 14/2/05), il est « l’oeuvre de services secrets, pas d’une petite organisation ». Il a pour but, dit-elle, de « plonger le Liban dans le chaos » et de « faire accuser la Syrie ». Mustafa Al-Naser, conseiller de Rafic Hariri, va plus loin : il accuse le Mossad de l’assassinat (Iran News Agency - 15/2/05). La presse arabe est quasi unanime à montrer Tel Aviv du doigt, mais on cherche en vain un article développant cette hypothèse dans la grande presse occidentale...

Complot
Demander le retrait des troupes syriennes du Liban est une chose, mais en profiter pour accuser les services secrets de ce pays - sans la moindre preuve et contre toute logique - d’être coupable du meurtre de l’ancien Premier ministre libanais n’est pas admissible. Cela relève de la mauvaise foi et du complot.

Les pressions exercées sur le Président Bashar Al-Assad n’ont pas seulement pour objectif de lui interdire de soutenir la résistance irakienne. Le vote de la résolution 1559, l’assassinat de Rafic Hariri, le chaos annoncé au Liban, et la mise en application du Syrian Accountability Act, sont les dents d’un engrenage dont le but ultime est le renversement du régime baassiste et la partition du pays. Quand on lit que la Syrie soutient le terrorisme, menace les forces américaines et celles de leurs alliés avec ses missiles, on se dit que le Cabinet Benador Associates et le Rendon Group, liés au Pentagone et spécialistes en médias- mensonges, sont à nouveau à l’œuvre. Un ami libanais me disait que l’assassinat de Rafic Hariri lui faisait penser à celui de l’Archiduc François- Ferdinand à Sarajevo en juin 1914. L’attentat avait servi de prétexte au déclenchement de ce qui deviendra le premier conflit mondial. Faut-il en déduire que la Quatrième guerre du Golfe a commencé ?

Gilles Munier

P.S.



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"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
R
1 novembre 2007 12:52
Citation
andi espoir a écrit:
Romani,

Connaissez-vous les liens entre la famille Hariri et la famille régnante saoudienne ?

Exactement: les Hariris sont aussi Saoudiens !!! Hariri a supporté le gouvernement Saoudien contre la branche dure du Wahhabisme... une affaire familiale???!!!!
a
1 novembre 2007 12:53
les sources:

Sources :

Rafic Hariri tué dans un attentat à Beyrouth par Nadim Ladki (Reuters - 14/2/05)
Thierry Oberlé - Qui a tué Rafic Hariri (17/2/05)
Les souvenirs de la guerre civile soudain réveillés, par Gilles Paris (Le Monde - 16/2/05)
Israel and/or America implicated in killing of Rafik Harriri, par Sam Hamod (Information Clearing House - 14/2/05)
Hariri : “Le Mossad ou Al Qaïda », par Barah Mikaïl (TF1 - 14/2/05)
Epargnez à ma patrie vos fâcheuses expériences, par Karim Pakradoumi (France-Pays Arabes, février 2005)
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