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Ryad aurait promis de faire baisser le pétrole avant la présidentielle...
L
Lin
19 avril 2004 12:02
Ryad aurait promis de faire baisser le pétrole avant la présidentielle américaine


- WASHINGTON - L'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis aurait promis au président George W. Bush de faire baisser le prix du pétrole avant la présidentielle de novembre, où il brigue un nouveau mandat, selon le journaliste américain Bob Woodward, auteur d'un livre sur la guerre en Irak.

L'ambassadeur, le prince "Bandar, a promis au président que l'Arabie Saoudite baisserait les prix du pétrole dans les mois précédant l'élection pour faire en sorte que l'économie américaine soit forte le jour de l'élection", a expliqué dimanche la chaîne de télévision américaine CBS (Brussels: WXts.BR - actualité) , qui a interrogé Bob Woodward.

"Bandar voulait que Bush sache que les Saoudiens espèrent régler les prix du pétrole pour favoriser l'économie en 2004. Bandar comprenait que les conditions économiques étaient essentielles avant une élection présidentielle", selon une phrase du livre de Bob Woodward citée sur CBS.

Selon le journaliste vedette du Washington Post (NYSE: WPO - actualité) , dont des extraits du livre "Plan of Attack" sortent au compte-goutte, les prix du pétrole "pourraient baisser très rapidement".

"C'est l'engagement saoudien. Sûrement, pendant l'été ou quand approchera l'élection, (les Saoudiens) pourraient augmenter leur production de plusieurs millions de barils par jour, et les prix chuteraient significativement", a dit M. Woodward sur CBS.

Le prince Bandar avait affirmé le 1er avril que son pays agirait pour empêcher toute pénurie sur le marché mondial du pétrole, à l'issue d'un entretien avec le président Bush à la Maison Blanche.

Le prince Bandar avait ajouté que Ryad entendait maintenir un prix variant entre 22 et 28 dollars sur le marché mondial, bien en-deçà des cours actuels qui évoluent autour de 35 dollars le baril.

La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
m
19 avril 2004 13:09
à croire que les saudiens sont masos
B
19 avril 2004 17:04
Lin
Les Saoudiens ont les moyens de faire ce qu'ils veulent des USA. Je ne comprends toujours pas quel leurs intérêts à servir les USA comme ils le font ?(
Voici un article que j'ai trouvé dans le magazine challenge. Les USA ont besoin et à l'avenir continueront à avoir besoin des réserves de pétrole arabe. Ce qui explique l'invasion de l'Irak. De tels articles je tu peux entrouver des masses.

La croissance et la planète
Oubliez le pétrole, le danger est ailleurs !
Sa réflexion : L’émergence de nouvelles superpuissances économiques avides de matières premières fait ressurgir le spectre d’un tarissement des réserves de la planète d’ici à une vingtaine d’années. Curieusement, ce n’est pas de pétrole que les grandes économies risquent de manquer, mais d’aluminium, de cuivre, de platine ou d’or.

Le rythme actuel de la croissance mondiale peut-il être soutenu sans mettre en péril les ressources et l’environnement de la planète ? Ce débat, qui rappelle ceux du Club de Rome dans les années 70 à propos du pétrole, ressurgit. L’émergence de la Chine et son appétit de matières premières n’y sont pas étrangers. La question est simple : jusqu’où la terre peut-elle absorber de nouvelles superpuissances économiques comme la Chine et bientôt l’Inde ? Pour le savoir, il faut extrapoler le PIB mondial de huit grands pays en dollars constants, en le corrigeant des gains de productivité et de l’évolution démographique. Jusqu’en 2020, la Chine devrait atteindre un taux de croissance de 7,5 % en moyenne, les Etats-Unis 3,7 % et le Royaume-Uni 2,1 %. Derrière ce peloton de tête, nous trouvons la France et l’Allemagne avec 1,1 % chacune, suivies par le Japon, l’Italie et l’Espagne avec 1 %. Nous aboutissons à une croissance moyenne de 2,8 % d’ici à 2020 pour ces huit nations, et à une croissance cumulée de près de 60 %. Quelles seront, dès lors, les conséquences prévisibles de tels chiffres sur les matières premières ? Le Moyen-Orient à nouveau roi du pétrole. Curieusement, le pétrole, sur lequel se fondaient les réflexions du Club de Rome, n’est guère menacé. En 2003, nos huit pays auront consommé l’équivalent de 40 millions de barils-jour. Nous en serons à 56,5 millions en 2020 : une hausse de 40 %. Pour autant, il n’y a aucun risque de pénurie à terme, pour deux raisons. Un : dans les pays étudiés, les gains de productivité liés à la consommation de pétrole progressent de 1,3 % par an. Deux : les réserves prouvées sont supérieures aux besoins exprimés sur la période. Il reste qu’on assistera à des rééquilibrages intéressants. Les puits américains, comme ceux de la mer du Nord, se tarissent. La Russie sera bientôt touchée. Dans dix ans, compte tenu de ses réserves et de ses coûts d’extraction ultra-compétitifs, le Moyen-Orient reprendra le quasi-monopole de la production de pétrole. Le vrai danger d’une croissance soutenue et durable concerne les autres matières premières comme l’aluminium, le cuivre, le platine ou l’or. Leur consommation, telle qu’on la projette d’ici à 2020, devrait progresser au même rythme que celui du PIB de nos huit pays. Ce qui signifie que, contrairement au pétrole, il n’existe aucun gain de productivité prévisible sur ces matières premières dont les réserves , du même coup, risquent de s’épuiser. En termes environnementaux, l’avenir est aussi inquiétant, puisque d’ici à 2020 les émissions de CO2 devraient s’accroître de 52 % aux Etats-Unis et de 27 % en Chine. Que conclure ? A moins d’une rupture technologique majeure, la croissance mondiale sur les vingt prochaines années va nous conduire à puiser de façon colossale dans des réserves rares. L’inconnue statistique chinoise. Cette sombre perspective doit toutefois être corrigée par la grande incertitude qui pèse sur les statistiques chinoises. On attribue par exemple à la Chine entre 25 et 30 % de la consommation mondiale de matières premières. Chiffre étonnant quand on sait que la part de ce pays dans le PIB mondial ne dépasse pas 4 %. Même chose pour la consommation d’acier, dont la Chine est réputée être plus friande que les Etats-Unis, alors que, par exemple, ceux-ci produisent cinq fois plus d’automobiles par an. Il n’en demeure pas moins que, trente ans après, les thèses du Club de Rome méritent d’être réétudiées. Cette inquiétante croissance La croissance cumulée moyenne de ces huit puissances économiques devrait atteindre près de 60 % d’ici à 2020. L’essentiel de cette progression viendra de la Chine et des Etats-Unis.
Artus Patrick

Ben quoi 0-°
r
20 avril 2004 09:33
Ce sont juste des hypothèses basées sur si on aura ceci et si on aura cela...

L'auteur de cet article oubli l'importance croissante des énergies de subtitution: depuis les années 70, les pays industrialisés ont réduit leur dépendance à l'égard du pétrole de plus ou moins 60% alors que leur besoins en enrgie n'ont pas cessé de baisser.... de nombreux pays industrialisés disposent d'un excédent dans la production d'electricité par exemple.


Dans tous les cas, le pétrole arabe restera une données stratégique pas parcqu'il est irremplaçable mais pour la rente qu'il procure aux pays consommateurs. Près de 70% du prix du litre d'essence que vous payer à la pompe va dans la caisse de ces pays sous forme d'accises!

Jusqu'à présent il n'existe pas encore un autre produit de substitution qui rapporterait autant aux pays consommateurs.

Laissons les considérations économiques de coté, l'auteur de l'article ne nous dit pas pourquoi la Chine avec 1.5 milliard d'habitants ou le Japon ayant des besoins considérables en energie et autres matières premières, n'ont pas de politique IMPERIALISTE à l'égard des pays producteurs comme les USA???
B
20 avril 2004 16:26
Malgré la croissante des énergies nouvelles ou de substitution ne peuvent pas remplacer le pétrole et le gaz dans tout les domaines. Je ne pense pas que la demande ainsi que la dépendance des pays développés soient en baisse.

Les USA/ La Chine et le Japon

1--> Point fort de cette super puissance planétaire que sont les USA leur politique de l’intérêt.

Ils fonctionnent selon leurs seuls intérêts. Ils soutiennent aussi bien les régimes dictatoriaux que des mouvements démocratiques. Ils soutiennent et arment Saddam a pendant la guerre Iran/Irak. Ils ne bougent pas quand il massacre les Kurdes et les Chiites. Pourtant 1991 ils montent une coalition contre l’Irak. L’ami d’avant devient l’ennemi de demain.

Ils parviennent à concilier une politique pro-sioniste tout en maintenant leurs amitiés avec les pays arabes, notamment l’Arabie Saoudite avec qui ils fixent de fait les prix du pétrole, pour le plus grand bénéfice des groupes pétroliers américains.

Avec succès la thèse de Samuel Huntington : le choc des civilisations devient le combat contre l’axe du mal et les états voyous. Le sort de l’Afghanistan et de l’Irak est joué bien avant le 11 septembre 2001(un prétexte pour justifier leur plus grande ambition).

La Chine et bientôt l’Inde ont des avantages géographique et jouent une très bonne stratégie économique. Les enjeux sont le contrôle des ressources de pétrole et de gaz de la mer Caspienne et de l’Asie centrale.
Ceux qui contrôlent les voies du pétrole et du gaz de sortie de l’Asie (partant du Turkménistan, traversant l’Afghanistan, pour déboucher sur l’océan Indien) auront une influence sur l’ensemble des destinations et des flux ainsi que sur la distribution des revenus des nouvelles productions. Les saoudiennes participeraient avec des investissements dans les hydrocarbures et les américains avec des projets du consortium pétrolier pour construire gazoduc et oléoduc.

2-->Point faible de l’économie américaine
Un déficit budgétaire qui dépasse toutes prévisions. Ne les empêchent pas conserver la confiance du reste du monde qui accepte de financer leur déficit commercial et budgétaire.

Une chute continue du dollar s’est confirmé en 2003. Les Etats-Unis, les plus grands créanciers, sont désormais le pays le plus endetté. Avec une dette qui représente 30 % du PNB en 2003. Pour 2004 certaines estimations prévoient 35 % du PIB. Le dollar reste la principale monnaie des changes sur les marchés mondiaux. L'équilibre de l'économie est lié aux fluctuations des marchés des changes. Quand le dollar est à la baisse, les banques et les investisseurs s'affolent et accentuent le mouvement en vendant leurs dollars. Puis quand il remonte, les banques et les autres accentuent une nouvelle fois la tendance en achetant du dollar, en tentant de faire du profit. Je ne pense pas que la chine épargne les USA dans sa boulimie économique. En 2003, elle a acheté des parts de la dette extérieure américaine



Message edité (20-04-04 16:34)
Ben quoi 0-°
 
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