La température en hausse depuis quelques semaines a provoqué, ces derniers moments un rush extraordinaire sur les plages de la ville de Tanger.
Les plages sont toujours bondées de baigneurs pendants les week-ends. La recherche du rafraîchissement, ajouté au plaisir de la mer, n’est pas sans risque pour la vie des baigneurs avides de retrouver les sensations estivales. En effet, la présence de surveillants de plage qui tarde encore, dont la mission officielle commence principalement avec l’ouverture de la saison estivale, ôte tout moyen de secours aux personnes en danger. Seulement deux semaines de cela un cas de noyade a été déclaré sur la plage de Achakar, le corps n’a pas été retrouvé. Comme quoi, la vigilance est toujours conseillée, notamment chez les plus jeunes. Néanmoins, ne serait-il pas judicieux, du moins avant l’installation des surveillants de plages et des postes de secours, d’ouvrir ces postes durant les Week-end ? Mais, au préalable, il va falloir trancher définitivement sur la question des plages qui seront ou non interdites à la baignade. Car l’été est là et les baigneurs sont déjà pressés de plonger dans l’eau. Certes, l’amélioration de la plage avec les travaux en cours est visible. Mais le danger est encore imminent quant à la qualité des eaux. Deux catégories d’indicateurs sont utilisées pour mesurer la qualité des eaux de baignade : des paramètres micro biologiques et des paramètres physico-chimiques. Cependant nul ne sait si ces critères d’évaluation de la qualité de l’eau sont vérifiés et par qui. Car les paramètres micro biologiques sont des germes témoins de contamination fécale qui ne sont pas dangereux en eux-mêmes, mais dont la présence peut s’accompagner de celle de germes pathogènes. Le risque sanitaire augmente avec le niveau de contamination de l’eau par ces indicateurs de pollution. Certes la plage municipale n’a pas encore retrouvé son public,mais il est grand temps d’y penser car dans peu de temps les baigneurs vont l’envahir sans se soucier de la pollution qui est à deux pas : les eaux usées. L’année dernière, une invasion des plages de la côte tétouanaise par les méduses a porté un coup dure au tourisme balnéaire de la ville. Mukhtar Sonko
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