Un ambassadeur arabe a annulé son mariage après avoir découvert que sa future épouse avait une barbe et louchait, a rapporté mercredi le quotidien émirati «Gulf News».
Durant les rares rencontres avec sa fiancée, l'ambassadeur n'a pas pu voir les traits de la jeune femme car elle portait le niqab. (Photo: AFP) La fiancée portait le niqab, ou voile intégrale, lors de leurs précédentes rencontres.
L'ambassadeur devait convoler en justes noces avec une ressortissante d'un pays du Golfe, sur la foi de photos obtenues de sa famille et qui se sont révélées être celles de la soeur de la future mareiée, ajoute le journal.
Durant les rares rencontres avec sa fiancée, l'ambassadeur n'a pas pu voir les traits de la jeune femme car elle portait le niqab, selon «Gulf News».
Une fois le contrat de mariage signé, il a découvert, «quand il a voulu embrasser son épouse, qu'elle avait une barbe et louchait».
Il a alors déposé plainte auprès du tribunal pour avoir été «trompé» par ses beaux-parents et le divorce a été prononcé, selon le journal.
Le journal ne précise pas la nationalité du diplomate, ni celle de l'épousée. Les femmes des monarchies du Golfe sortent en public souvent voilées, et certaines portent le niqab, ou voile intégral.
(ats)
Se prétendre musulman et tricher
Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/02/10 13:24 par Bengi.
16/02/2010 09:57:54 | Jeune Afrique | Par : Marianne Meunier
Le niqab ne pouvait laisser deviner la barbe de la fiancée
Après avoir épousé sa fiancée qui portait le niqab, un diplomate a découvert que celle-ci était barbue et louchait. Il a demandé et obtenu le divorce.
Comme si le mariage n’était déjà pas assez risqué en temps normal, des casse-cou convolent en justes noces comme on tenterait un coup de poker. À l’instar de cet ambassadeur arabe en poste à Dubaï, dont le quotidien émirati Gulf News relate les amours cocasses (mais – il s’en mordra les doigts – pas du tout coquines). Après avoir épousé sa fiancée, le diplomate – dont le journal tait le nom – découvre qu’elle ne correspond pas exactement à ses attentes. Un strabisme dévie son regard tandis qu’une barbe lui grignote le visage. Déçu, le jeune marié dépose une plainte et demande le divorce, qui lui sera accordé.
N’avait-il pas remarqué que dame nature n’avait pas gâté sa promise ? Son excellence a joué les imprudents. Il a choisi sa future femme comme une marchandise : sur dossier. La famille de l’élue lui avait transmis des photos… de la sœur, mieux lotie. L’élue en question, il ne l’a que rarement rencontrée. Mais, à chaque fois, le « pot aux roses » se cachait derrière un niqab, un voile intégral. Les yeux louches, les poils aux joues : notre ambassadeur n’y a vu que du feu. Jusqu’au moment du fatidique baiser, une fois le contrat signé.
Dans sa plainte, il a demandé le remboursement des frais engagés durant la période de « séduction » – bijouterie notamment. Élégante requête à laquelle la cour a dit non. Elle a accepté, en revanche, que l’épouse répudiée soit examinée par un spécialiste pour déceler d’éventuels problèmes hormonaux. Réponse du médecin : rien d’anormal.