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La révolution ne sera pas télévisée
S
12 mars 2008 12:54
Un film de Kim Bartley et Donnacha O’Brian, Irlande, 2003

(projection suivie d’un débat et d’un buffet participatif : chacun peut apporter quelque chose…)


Dans un monde où la ”mondialisation“ et les dogmes du néolibéralisme semblent devenus indépassables, le Venezuela fait figure de mauvaise élève. Si les mesures sociales et redistributrices qui y sont menées ne sont jamais mentionnées, la personnalité très particulière de son président, Hugo Chavez, est régulièrement moquée et brocardée, et le qualificatif qu'on lui attribue le plus souvent est celui de “populiste”. Et effectivement, dans un monde où l’argent est roi, la moindre mesure sociale fait désormais figure de passéisme invraisemblable, quand il ne s’agit pas d’un retour pur et simple au goulag. Les mesures prises depuis plusieurs années par le gouvernement vénézuélien sont pourtant très modérées – même si celui-ci parle de “révolution bolivarienne” – au regard des gigantesques inégalités de ce petit pays de 26 millions d'habitants : il s’agit essentiellement de se réapproprier les revenus pétroliers, jusqu’alors accaparés par les multinationales étrangères et l’élite économique vénézuélienne, et de s’en servir pour financer des programmes sociaux ambitieux, alphabétisation, construction de routes, de logements, etc. Mais aucun média ne mentionne ces programmes, préférant s’indigner des saillies verbales de Chavez.

Aucun ne mentionne non plus le coup d'Etat dont il a été victime en 2002, et qui a porté au pouvoir éphémèrement Pedro Carmona, le patron des patrons vénézuéliens. Et pour cause : les médias privés vénézuéliens ont participé directement à la mise en scène qui a permis d’évincer Chavez avant qu’il ne soit rétabli dans ses fonction par une marée humaine venue des quartiers pauvres. Alors que nos médias ne cessent d’associer liberté d’expression et capitalisme médiatique, il s’agit d’un sévère démenti au fait que les entreprises de médias seraient les garants de la démocratie. Le film retrace cet événement exceptionnel, en nous plaçant au coeur de l’action. Nous débattrons ensuite des questions qu’il soulève avec Janette Habel.


Mardi 18 mars à 19h30

Mairie du XIe, salle Roussel / Métro Voltaire





Le dernier article de Janette Habel dans le Monde diplo : [www.monde-diplomatique.fr]
i
12 mars 2008 13:34
J'ai regardé un documentaire sur le coup d'État contre Chavez. le patronat, aidé par quelques membres de l'armée, mais surtout formidablement soutenu par tous les médias a essayé de reprendre le contrôle des choses (et surtout du pétrole) en mains....mais échec smiling smiley

La guerre de communication bat son plein.....La droite, celle dite libérale ne peut pas tolérer quelqu'un comme lui, il n'y a qu'a voir comment le traite Sarkozy, N'empêche que Sarkozy est bien obligé de le ménager, ne serait ce que pour le rôle qu'il joue dans l'affaire Betancourt ou de celui, autrement plus important, de détenteur de la manne pétrolière....! Chavez de son côté sait faire parler de lui, il n'y a qu'à voir comment les Colombiens ont cru pourvoir se passer de lui avec les FARCS....et comment vite fait ils y sont revenus.

De la bonne guerre de com.

Par contre, une questions se pose.... comment Chavez va gerer la suite.
Partout l'on parle des excès du régime, de la personnalisation du régime, du Chavez partout !
Son peuple lui a refusé la présidence à vie....!
Comment va se passer la transition ?
Aura t il la sagesse de partir de passer la main, démocratiquement comme il ne cesse de la dire, ou reviendra t il a la charge pour se transformer en une sorte de Mao ?

Les démocraties par le peuple, pour le peuple etc....ont souvent vite tournées en tyrannies, Chavez saura t il en préserver son peuple qu'il aime tant ?
J'en doute.
l
12 mars 2008 14:11
ce reportage plus tout jeune est pas mal. par contre, je pense que chavez a eut nombre d'occasion de se transformer en dictateur. il ne l'a pas fait. mieux, sachant qu'il n'a pas les medias avec lui, il s'est quand méme confronté à un referendum pour changer la constitution. il l'a perdu et en a pris acte.
je suis pas là pour defendre chavez. mais les accusations de dictateur qui tournent autour de lui propagées par les medias pro US sont assez énervantes. reste qu'avec son programme social (education, santé, retraites...) il reste pour beaucoup de vénézuéliens l'homme qui combat l'injustice et la pauvreté.
i
12 mars 2008 16:38
Ce qu'il propose est pas mal du tout.
Maintenant, il faut le gérer sur du long terme !
Comment ça va se passer au juste ?
l
12 mars 2008 20:49
ça va dependre de pas mal de facteurs. il peut s'appuyer sur une base populaire importante et la rente petroliere pour financer sa politique sociale. reste à savoir si la solidarité entre les pays passés à gauche en amerique latine va prendre. si cela fonctionne, les usa en prendront un coup.
a
13 mars 2008 04:06
chavez n est qu un petit Castro. pour ce dernier, bon debarrat , il a quitter.
et pour sa copie coller chavez il quittera en peu de temps. il a deja perdu le referundom sur la prolongation de son mandat (qui est le dernier)
l
13 mars 2008 12:06
quand tu regardes la misere crasse dans laquelle étaient plongés les pays latinos gouvernés par des fantoches à la solde des etats unis avec escadron de la mort tuant etudiants et syndicalistes (comme en colombie actuellement), j'ai du mal à comprendre comment on peut voir en cuba Le pays du mal.
es-tu mal renseigné ou es-tu pro americain au point de ne pas voir tout le mal qu'ils ont fait en amerique du sud?
je ne suis pas castriste ni stalinien. mais desolé, quand je vois ce qu'étaient les regimes fascistes mis en place par l'imperialisme us (panama, venezuela, honduras, salavador....etc) ou la colombie actuelle (plusieurs dizaines de syndicalistes tués par les escadrons de la mort au service des grands propriétaires ou méme de multinationales comme coca cola), je me dis que castro et à fortiori chavez sont des anges à coté. sans méme parler des milliers de morts durant la dictature de pinochet au chili, lequel a été mis en place par washigton. enleve un peu la matiere que tu as sur les yeux. thumbs down
i
13 mars 2008 13:48
Salut l'euro,
Cuba est surement le pays du mal parce que les américains ont en ainsi décidé.
Une source de communisme si proche de la source du capitalisme ne pouvait qu'être traitée de la sorte.
Maintenant, qu'aurait été cuba sans Castro ?

Ce qu'elle était avant Castro, Une île dédiée au jeu, arrière salle du grand banditisme Américain.
Elle le serait restée et aujourd'hui elle serait une sorte de havre pour milliardaires, tenue par une gouvernement de la bonne couleur, gorgé de dollars et veillant a leur distribution pour que la population file droit.
poste Avant sud du capitalisme triomphal.

Au lieu de cela, ils se sont cogné Castro.
Qui a payé ?
Les américains ? rien du tout.
Castro ? Je pense qu'il a bien vécu, qu'il n'a pas du subir le rationnement qu'ont subi et subissent encore les cubains.
Les cubains ont payé et payent encore.

Le prix d'une utopie vaut elle le malheur de tant de gens ?
Entendons nous, la notion de malheur est relative. Mais est ce que le fait pour des milliers de cubains de tenter de traverser vers les États unis est un indice ou non de grand malheur ? ou du moins d'une grande souffrance ?
Pourquoi des milliers de cubains préfèrent la précarité de la société américaine à un systeme ou la santé est gratuite, l'éducation est gratuite, etc....pourquoi s'en aller quand le systeme de Castro avait tant offrir ?

A partir de quel moment on se transforme en dictateur ?
Quand on a pris le pouvoir par les armes ?
Quand on a cessé la démagogie, les salades, qui ont duré tant que l'URSS existait, tant que les russes ont pu maintenir l'économie cubaine sous perfusion ?
Quand on a policé la population ?
Quand on rend la révolution transmissible ? quand on instaure (O comble pour les révolutionnaires) une monarchie communiste ?

Quand a Chavez, j'espère pour lui qu'il n'est pas aussi utopiste qu'il ne le dit ou le laisse paraitre.
Il sait qu'il joue dans l'arrière cour de l'oncle Sam, est qu'il a même mis la main sur l'un des joujoux exclusif de l'oncle Sam, a savoir le pétrole. Et qu'en plus, il veut mettre le bordel dans toute l'arrière cours, qu'il s'agite beaucoup sur la scène internationale, qu'il fricote avec les mauvais arabes etc... Il sait risquer gros.
l
13 mars 2008 14:24
tu sais bien que je ne suis castriste. seulement, ça m'enerve de voir cuba toujours diabolisé alors que jusqu'à il y a peu, les conditions de vie à cuba étaient bien meilleure qu'ailleurs en amerique latine pour le latino lambda. ça commence à changer avec la gauche au pouvoir un peu partout en amerique latine et la fin de regimes comme celui de pinochet.
quand devient on un dictateur? dés que l'on s'empare du pouvoir et que l'on y instaure le parti unique.
pour moi, c'est clair. c'est une enorme erreur car castro,fidel et les autres bénéficiaient d'un popularité enorme aupres du peuple cubain aprés la revolution. il y a avait une autre voie à choisir, s'ppuyer sur cette popularité pour develloper un société socialiste solidaire et democratique.
poussés dans les bras de l'urss par la pression americaine, castro a choisit de s'enfermer dans l'autoritarisme. mais un autoritarisme bien soft par rapport aux exactions et massacres que commettaient non loin de là les regimes fascistes latinos pilotés par waschington. c'est ce qui explique que castro bénéficie encore, contre toute attente, d'un soutien populaire à cuba. pour ce qui est des cubains voulant quitter l'ile pour rejoindre la riche mafia cubaine en californie (trafiquants de drogue, proxénétes, tueurs faisant des basses oeuvres pour la cia...), il faut savoir que castro avait à un moment donné menacer les etats unis d'ouvrir les vannes en autorisant l'immigration vers les etats unis. ce qui avait effrayé les americains, bien incapable d'offrir aux refugiés cubains le paradis capitaliste tant vanté.
pour ce qui est de la violence et des executions pendant la revolution et la prise de pouvoir de castro, perso, je ne vais pas les pleurer. on peut trouver cela regrettable mais dans toute revolution il y a de la casse. et la bourgeosie cubaine alliée aux ricains, proprietaires de palace ou de bordels de l'epoque ont eut ce qu'ils meritaient.
a
13 mars 2008 16:47
ce qui me derange en Castro c est son implication negative au sujet de notre sahara. rien d autre.
S
18 mars 2008 11:53
Attention !

Le ciné-croque de mardi n'aura finalement pas lieu à la mairie, mais à la Maison des Métallos, 94, rue Jean-Pierre Timbaud


J'y serais et serais heureux de faire votre rencontre dans ces locaux....



Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/03/08 11:55 par Swingue.
 
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