La police judiciaire de Safi enquête sur une affaire de viol impliquant le président d'une chambre des professionnels de la pêche maritime.Safi revient au-devant de la scène avec une nouvelle affaire d'atteinte aux moeurs. Un magistrat avait été accusé, il y a quelques semaines,d'adultère. Il aurait été pris en flagrant délit par le mari de la femme. La cour d'appel a prononcé un non lieu dans cette affaire. Dans Al Massae, daté de ce 15 février, on apprend que le président d'une chambre des professionnels de la pêche maritime est accusé du viol de sa secrétaire. Le journal souligne que le parquet général de la cour d'appel vient de "donner ses instructions à la police judiciaire pour qu'elle enquête sur ses accusations de viol".Dans sa plainte, la victime s'est présentée comme secrétaire depuis 2012 dudit responsable. Et d'ajouter : "Cela a commencé par des actes de harcèlement avant que les choses n'évoluent vers un viol avec violences ayant entraîné une grossesse". Toujours selon les dires de cette femme contenus dans la plainte, "ce responsable avait fermé la porte de son bureau et usé de la force pour la déshabiller puis la violer, luis faisant perdre sa virginité".La femme a ajouté que "le mis en cause a essayé par la suite de l'approcher en vue d'une solution, surtout après qu'elle est tombée enceinte mais, a-t-elle indiqué, cet homme a disparu afin de fuir ses responsabilités". "La victime est devenue une mère célibataire après avoir accouché de deux jumeaux conçus au terme de ce viol. Elle demande actuellement que justice lui soit rendue", écrit Al Massae. Plusieurs questions restent jusqu'ici en suspens dans cette affaire. Pourquoi cette femme a tant attendu pour révéler son cas ? Neuf mois de grossesse et toute une période entre le viol supposé et la découverte de la grossesse. On s'interroge aussi sur l'absence du témoignage du présumé violeur.
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