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Le renouveau de l'intolérance
c
12 août 2006 02:25
Un article de l'Economiste relate quelques faits très inquiètants, les intégristes religieux se sentent pousser des ailes. D'sserou 3aoutani :

[www.leconomiste.com]
L
12 août 2006 08:40
J' ai peur du scenario Algerien au Maroc, je souhaite que le gouvernement reussisse a
eradiquer ces fascistes qui veuillent detruire notre pays.
B
12 août 2006 12:52
bonjours chelhman,
je me permet d´afficher l´article de l´economiste pour qu´on puissent le lire...

j´espere que le gouvernement prend l´affaire au serieu. Je dois avouer que la photo de la femme deguisé en ninja m´inquiete. rien contre femme voilé mais pas de la sorte qu´ on ne reconnais meme pas si c´ est un etre humain ou un marsien. Le plus grand probleme qui se cache derriere cette facade c´est cette ideologie dangereuse: haine contre ceux qui pensent autrement.


A Dar Bouazza, l’intégrisme menace de nouveau

· Des pélerins-prêcheurs ont repris leur activité dans les bidonvilles

· Des actions à peine voilées de recrutement des marginaux

· Les concentrations des islamistes dans les plages «re-tolérées»

Les faits rappellent avec violence les évènements post-16 mai: au crépuscule, un couple en tenue de plage s’écarte de la foule pour avoir un moment d’intimité. Mal leur en a pris. Quelques minutes plus tard, ils se font surprendre par cinq individus armés de sabres et de couteaux. Le jeune homme essaie de s’interposer, mais il se fait brutaliser. Il s’enfuit, un œil en beurre noir, retourne dans son village et revient avec une vingtaine de ses voisins. Aussitôt, les agresseurs s’enfuient sur des motos dont au moins deux sont de grosses cylindrées. La fille est récupérée, saine et sauve. En dehors d’une peur bleue, pas de blessures. Personne au village n’en saura davantage; sans doute craint-on pour la réputation de la jeune fille. Plus tard, le jeune homme, en se confiant à un ami, dira que ses assaillants avaient tous une «pilosité faciale» assez développée: «des islamistes, qui avant de me frapper m’ont abreuvé, ainsi que ma copine, avec le vocabulaire canonique qu’on leur connaît».
L’incident est clos. Aucune plainte n’a été déposée. Mais dans la petite localité de Makrat (Dar Bouazza à Casablanca), l’on sait désormais que les islamistes sont de retour, du moins dans les plages qu’ils s’accaparaient avant les attentats de Casablanca.
Ces faits se sont produits en mai 2006. Mais plusieurs témoignages recueillis à Makrat évoquent au moins deux incidents en début d’année qui ont nécessité l’intervention des gendarmes. Dans les deux cas, des couples disaient avoir été victimes des fameuses sorties punitives des intégristes. Il s’agit de «battues» (les impies sont considérés comme des animaux) qui ont pour but de lutter contre la «prolifération du mounkar» (le péché). Lors des procès consécutifs au 16 mai, ces sorties avaient largement été relatées. Le groupe de Youssef Fikri et Mohamed Damir (tous deux condamnés à mort pour l’assassinat de Aziz Assadi, notaire à Casablanca) s’en étaient fait une spécialité, dépouillant, battant et tuant ceux qui à leurs yeux commettaient l’irréparable dans la pénombre des ruelles de Aïn Diab à Casablanca. À Fès, Marrakech, Tanger… des incidents de ce type impliquant d’autres groupuscules ont conduit leurs auteurs en prison. Les incidents de Markrat, marquent-ils un retour actif des intégristes?

· Les nouveaux hauts lieux du risque intégriste

La route d’Azemmour (sortie-est de Casablanca, Karian Thomas, Sidi Moumen, Chichan à la sortie-ouest) offre l’un des clichés les plus repris du Maroc: d’un côté, sur la colline, de somptueuses résidences avec de grandes entrées à colonnades que l’on dirait tirées d’un livre colonial. De l’autre, sur le bassin versant, une nuée de Douars avec des protubérances «bidonvillaines», comme les décrit avec humour Hassan, licencié en droit de son état et serveur dans un restaurant aujourd’hui envahi par l’habitat anarchique et les odeurs malsaines qu’il sécrète.
Ici, les bidonvilles se développent avec une insolence sans pareille. Même la proximité du Palais royal de la route d’Azzemmour n’y fait rien. Des douars entiers ont été envahis par les baraques. Cela ne plaît pas à tout le monde. Hamid Berrahal, fellah de Makrat: «Jusqu’à un temps récent, nous étions des villages de paysans. Nous cultivions la terre. Aujourd’hui, les jeunes travaillent tous dans les commerces et les fermes voisines. Les quelques balles de pailles que vous verrez ci et là ne sont que des vestiges. Depuis trois ans, les villages ont changé de visage. Ils sont devenus des bidonvilles». Les bourgades dont notre interlocuteur originaire de Makrat parle sont les localités de Hamriat et de Slibat (du nom de la seule association connue de la zone). La métamorphose a non seulement changé leur physionomie mais aussi leurs habitudes. A Hamriat, le décor est le même. Au centre, des maisons, entourées d’un mur qui sert en même temps d’enclos pour les bêtes d’élevages, ce qui rappelle les origines paysannes de leurs propriétaires. Tout autour, des baraques… Idem à Slibat. «Désormais, nous sommes obligés de composer avec l’insécurité et la délinquance», explique la source. Et d’ajouter: «L’été, les barbus qui campaient sur les plages s’installent dans les baraques et, depuis l’année dernière, certains d’entre eux résident de manière permanente dans les villages. Avec eux aussi, nous sommes obligés de composer». Tout comme les bandes, les islamistes imposent leurs habitudes au village. Certaines sont dénoncées comme forcer les gens à écouter un prêche. Témoignage de Rabiî, un vendeur de cigarettes au détail: «De temps à autre, des barbus circulent en groupe et abordent les jeunes pour les inciter à faire la prière. Je me souviens d’un homme en particulier qui avait engagé la discussion avec nous à l’heure d’Al Asr. La discussion s’est prolongée et au moment de l’appel à la prière, il nous a pressés de l’accompagner prier en faisant l’inventaire des péchés que nous commettions en refusant. Trois d’entre nous sont partis faire leurs ablutions chez lui à la maison et nous avons fait la prière ensemble. Parmi nous, il y avait un ami à moitié sonné par les joints qu’il fume. Il ne le quitte plus depuis».
La «Nassiha» (le conseil religieux), une pratique rare depuis les attentats de Casablanca, est donc réapparue en force. Celle-ci consiste pour des pèlerins-prêcheurs à sillonner les rues pour inciter les jeunes à «reprendre le droit chemin». Ces individus sont aussi connus des services de l’ordre et de l’opinion publique comme des éléments actifs dans le recrutement de militants fragiles, faciles à endoctriner. Un certain Abou Lyakdane en avait fait de même avec la cellule qui s’est faite exploser à Casablanca. Mais chez lui, les recrues n’avaient pas été invitées qu’à faire leurs ablutions. Une semaine avant les attentats, il leur avait interdit d’en sortir jusqu’à commettre l’irréparable. Le parallèle est-il permis? A priori «non» pour un haut gradé de la Gendarmerie royale de Aïn Diab à Casablanca dont dépend Makrat.

· Reconquête des plages

Hamriat comme Slibat et Makrat sont coupés de la route. Pour y accéder, il faut emprunter des pistes rocailleuses. Cette coupure a favorisé la préservation des plages limitrophes et de la forêt qui les domine. Avant les attentats du 16 mai, une plage était sur toutes les lèvres: Aïn Guedida. C’est là que l’été, les islamistes avaient pour habitude de prendre leur quartier. Ils y dressaient des campings, l’un pour les femmes, l’autre pour les hommes et en interdisaient l’accès aux autres estivants. En juin 2003, à Casablanca comme à Mahdia, le fief d’Al Adl Wal Ihssan, les autorités les en avaient délogés au moyen d’interventions musclées. «L’été de la même année et celui de 2004, les plages avaient été rouvertes au public, notamment les jeunes des villages», se rappelle Abderrazak, un résident de Makrat qui nous propose de faire la visite des plages.
A commencer par le fameux site de Aïn Guedida. Des barbus? Ils sont peu en bord de mer, mais partagent les lieux avec le commun des estivants. De l’exclusivité qu’ils avaient sur la plage, ils ne semblent garder qu’un mince couloir où leur concentration est manifeste. Ils nagent et font nager leurs enfants. Les petites filles sont en maillot de bain mais les femmes en tchador noir. Au loin, à l’intérieur des vagues, des jeunes s’entraînent à ce qui s’apparente manifestement à un art martial. Le couloir donne sur une piste qui mène à l’intérieur de la forêt. Nous décidons de la remonter. Les bosquets de la forêt sont denses et difficiles d’accès. Cependant, à peine nous sommes nous engagés que l’on se trouve nez à nez avec un groupe composé d’une vingtaine d’hommes au look très suggestif: la barbe, la robe afghane et le short qui descend jusqu’aux genoux sont la règle. Quelques mètres derrière ce groupe, des femmes voilées prennent leur bain de soleil sur la route. Plus tard, l’un des membres du groupe nous expliquera que les femmes restent visibles pour que d’éventuelles passants les voient de loin et rebroussent chemin par respect.
La méfiance est la règle, mais Abderrazak, notre guide, en connaît certains. C’est l’heure du repas, ils nous invitent à le partager avec eux. Sur fond d’anecdotes historiques sur les glorieuses victoires des ancêtres (la guerre au Liban bat son plein), l’ambiance est plutôt joviale (lire encadré «Salafistes, Takfiristes, Adlistes … comment les reconnaître»). Devant nos interrogations sur la violence qu’on prête aux islamistes, deux jeunes du groupe nous «chambrent»: «Vous savez, la foi est règle. Quelles que soient les pressions, un musulman doit trouver le moyen d’honorer ses obligations devant Dieu. Face à nos semblables, chacun a son remède et vous me paraissez assez raisonnables pour ne pas croire que nous sommes des coupeurs de têtes», dit l’un deux en nous fixant des yeux. S’agit-il de menaces voilées? Abderrazak nous fait discrètement remarquer qu’il est 16 heures et qu’à moins de vouloir faire la prière avec eux, il était temps de partir.
En quittant la forêt, on se retrouve nez à nez avec d’immenses parkings de fortune. Chacun d’entre eux donne sur une plage. Celui de Aïn Guedida est majoritairement occupé par des vans sans fenêtres. Explications de Abderrazak: «Ce type de véhicule est une marque de présence des barbus. Ils les affectionnent parce que cela leur permet de garder la famille, notamment les femmes, à l’abri des regards». Vu le nombre de véhicules, ils doivent être très nombreux, disséminés dans la forêt. Fin de la visite. Sekoum est un autre douar de la région, devenu bidonville notoire durant les deux dernières années. Limitrophe du cimetière Rahma, la localité est éparpillée sur une vingtaine d’hectares avec des concentrations séparées par des terres encore arables. Ici aussi, des scènes marquent l’esprit: deux jeunes en jeans, la barbe assez développée, rentrent pour faire leurs ablutions dans la salle d’eau de la mosquée et en ressortent vêtus de la robe afghane avant de rejoindre les fidèles comme si leur nouvel accoutrement rajoutait à leur foi!
«L’été, Sekoum est un village tranquille de ce point de vue. Les barbus se concentrent dans les zones côtières», nous explique Abderrazak. La localité nous est cependant d’un autre intérêt. Une vue du sommet du minaret de la mosquée Rahma offre un paysage choquant. Des baraques à perte de vue, un immense bidonville prend forme dans la périphérie casablancaise au vu et au su de tout le monde. «Près de 60% de ce que vous voyez comme baraques datent de moins d’une année», explique le gardien d’un dépôt de marbre limitrophe. Et d’ajouter: «Je suis obligé de redoubler de vigilance à cause de la fréquence des vols. Quant aux autorités, je pense qu’elles sont mouillées jusqu’au cou pour admettre une quelconque responsabilité. Pourtant, ce sont elles qui laissent faire». Pour rappel, l’INDH et avant elle la sommation royale post-16 mai ainsi que des opérations coups de poing menées par les agents de l’Intérieur laissaient entendre le contraire. Des bidonvilles, ils devraient y en avoir de moins en moins au Maroc. À Casablanca, où le risque est plus grand, et plus précisément à Dar Bouazza, ils prennent de l’ampleur.


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Salafistes, Takfiristes, Adlistes… comment les reconnaître



Il est impossible de deviner l’appartenance idéologique d’un «barbu» à partir de son comportement en public. Plutôt que de coller une étiquette quelconque à ceux rencontrés dans le cadre du reportage, L’Economiste s’en remet à cette explication qu’un agent de police décrit comme une procédure de travail chez les enquêteurs dédiés à démasquer ces réseaux: «En discutant avec un islamiste, il est possible de repérer son obédience. Les militants d’Al Adl Wal Ihssan sont connus pour leur franc-parler. La politique n’est pas leur fort, mais pour justifier la déroute de la Oumma, ils n’hésiteront pas à descendre les régimes arabes. En général, ils affectionnent les discussions au sujet de l’Islam militant non-violent. Les Salafistes sont faciles à reconnaître: le mot Salaf (ancêtres) est courant dans leurs bouches et ils prônent un retour à l’Islam qui a fait la grandeur de la nation arabe. Ils sont pour le Djihad mais là où la nation en ressent le besoin (Afghanistan, Palestine…). En tout cas, ils considèrent que la nation est composée de frères dont il est interdit de verser le sang. Mais le filet est mince entre les Salafistes et ceux qui prônent la violence parmi les Jihadistes et les Takfiristes. Les premiers considèrent que le Djihad doit démarrer de l’intérieur de la nation. Les seconds ne reconnaissent le titre de musulmans qu’à leurs adeptes. Tous les autres ne sont que des apostats dont il est autorisé de verser le sang. Bref, la discussion avec des groupuscules de ce type débouche, selon notre source, systématiquement sur l’usage de la violence, les promesses de victoires incessantes et la capacité à surmonter toutes les entraves pour y parvenir. Ils cherchent souvent à convaincre leurs interlocuteurs par la menace. Pour dissiper les doutes sur leur appartenance à un groupuscule, ils n’hésitent pas à utiliser un vocabulaire vulgaire et menaçant. Ainsi, ils apparaissent comme des délinquants indépendants sans aucune intention de mobilisation.

· Des villages sans historique

Les plages de Dar Bouazza sont connues des services de police. Après les évènements du 16 mai, la Gendarmerie royale avait pratiquement installé un poste permanent pour éviter que ces plages ne retombent sous l’emprise des intégristes. Résultat: les plages n’étaient plus fréquentées. Depuis, la situation a sensiblement changé. Les plages ne sont plus l’exclusivité ou le terrain d’entraînement des islamistes, certes, mais leur présence est de plus en plus manifeste. Et elle ne semble pas incommoder les services de l’ordre. Parallèlement, les villages limitrophes des plages n’ont pas d’historique intégriste dans les archives de la police. Ils sont même réputés pour leur «tranquillité». «Aucune des arrestations dans le cadre du 16 mai n’a eu lieu dans le périmètre», explique un responsable de la Gendarmerie royale.

· L’eau et le sable bénis de la mer

Certains groupements islamistes affectionnent les plages en ce sens qu’elles les libèrent de beaucoup de contraintes en rapport avec l’hygiène. L’eau de mer «étant bénie de Dieu», elle servira à faire les ablutions et la vaisselle. Aucun microbe ne lui résiste, tout comme le sable de la plage (malgré les ordures apparentes rejetées par la mer) qui se substitue au tapis pour les prières collectives. Sur la photo ci-contre, ce groupe a jeté le reste de son repas composé de ragoût et de fruits de saison sur le sol. Ses membres étaient convaincus que le sable de mer se nettoie de lui-même. La forêt, elle, empeste par endroits.

· Parallèles

ien des habitudes reprises par les visiteurs parmi les islamistes des plages de Aïn Guedida rappellent directement celles que l’Intérieur s’était reproché d’avoir laissées se développer avant les attentats de Casablanca. Il y a bien sûr les sorties punitives que L’Economiste rapporte dans cette enquête.
Mais il y a aussi des pratiques moins déclarées comme l’entraînement collectif aux arts martiaux. Plusieurs condamnés du 16 mai ont avoué avoir participé à des entraînements de ce type dans la forêt de l’Oued Maleh à Mohammédia et dans la forêt de Maâmoura. C’est l’une des charges qui avaient été retenues contre eux par le ministère public. A juste raison d’ailleurs.
A Karian Thomas, après les arts martiaux, les kamikazes s’étaient entraînés au maniement des bombes durant plus de six mois. Le résultat est connu.

Adil HMAITY
o
12 août 2006 13:03
que dieu nous protege
c
12 août 2006 17:00
Citation
a écrit:
optimal

que dieu nous protege

Que surtout la gendarmerie se bouge le derrière. Les incidents relatés dans l'article ressemblent à ce qui se passait au début de leurs implantations en Algérie. Il ne faut pas discuter 107 ans avec eux, ni leur permettre de s'installer gentiment comme ils le font. Il y a des lois sur les troubles de l'ordre public, qu'on les applique ! On ne peut pas les laisser gâcher le travail de fond qui est entrepris en ce moment. Le Maroc bouge, il ne faut pas non plus que ça devienne une course contre la montre avec ces malades, elle sera perdue d'avance. Ils ont besoin de la misère des gens pour prospérer, nous n'arriverons jamais à régler tous les problèmes sociaux aussi vite que eux recrutent dedans. Donc la seule solution est l'application du code pénal à la lettre.
l
12 août 2006 22:07
les fascistes, qu'ils soient verts ou bruns, se devellopent sur la misere.et la repression ne peut etre LA reponse. il faut lutter contre l'ignorance et la pauvreté. est-ce que c'est la priorité du pouvoir et de la bourgeoisie marocaine?
c
12 août 2006 22:14
L'européen, je n'ai pas parlé de répression, je parle d'appliquer les lois sur le maintien de l'ordre public. Si tu as lu l'article, il est inadmissible que ces malades établissent des zones de non-droit, calques cet article sur ce qui s'est passé en Algérie, c'est comme ça qu'ils ont procédé au début, ces zones de non-droit étaient appelées des zones "libérées" par les barbus. Qu'ils aillent vendre leurs camelotes ailleurs, notre pays n'est pas l'Afghanistan.
l
12 août 2006 22:36
L'économiste qui a publié cet article refuse de publier d'autres articles qui apportent la vrai solution pour éradiquer les bidonvilles lieu privilégié de recrutement des terroristes..et aussi lieu de culture de l'intolérance...Que veut-on vraiment faire du Maroc..? La repression est impossible car on a affaire à toute une tranche de la population qui vit dans des taudis où la population est d'une densité phénoménale, où l'information circule en éclaire de la meilleure des façon: de bouche à oreille..
Le Maroc a plus que jamais besoin de ses meilleurs hommes, de ses meilleurs administrateurs, de ses meilleurs agents..lesquels sont malheureusement dans la plupart des cas marginalisés pour honnêté et ils seraient assez nombreux...
c
12 août 2006 22:47
Le citoyen, absolument rien n'excuse l'attitude de ces fanatiques, pour moi ce sont des prédateurs sociaux qui se nourrissent de la misère. Maintenant les réformes juridiques pour ton couplet sur l'éviction "des meilleurs hommes" (je rajouterai aussi "femmes"winking smiley sont en cours, mais ce sont les mentalités qu'il faut réformer, cela prendra plus de temps. Je remarque déjà des changements dans mes démarches et celles d'amis qui entreprennent des démarches pour rentrer définitivement. Mais encore une fois, la radicalisation religieuse sape ce travail de réforme, elle n'apporte aucune solution viable.
l
12 août 2006 22:53
Ce qui sape le travail de réforme c'est des hommes de l'administration connus et reconnus...Vous ne pouvez pas le nier...quant au prétexte qu'il faudrait du temps, négatif!! C'est une question de décision à prendre: les pourris à la retraite et leurs victimes au boulot..!! Nouvelle page, nouveaux hommes, nouvelle mentalité..!!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/08/06 22:53 par le citoyen.
l
12 août 2006 22:55
Citation
le citoyen a écrit:
L'économiste qui a publié cet article refuse de publier d'autres articles qui apportent la vrai solution pour éradiquer les bidonvilles lieu privilégié de recrutement des terroristes..

chelhman, je suis étonné que vous ne demandiez pas à connaitre ces articles que l'économiste refuse de publier..???



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/08/06 22:57 par le citoyen.
c
12 août 2006 23:00
Le citoyen, tu arrives toujours à caser ton affaire personnelle sur les débats de fond ici et faire du hors sujet. Si je comprends et je compâtis sincèrement à ce qui a pu t'arriver, cela devient pénible de discuter avec toi en toute intelligence.
12 août 2006 23:14
le citoyen a écrit :

------ Le Maroc a plus que jamais besoin de ses meilleurs hommes, de ses meilleurs administrateurs, de ses meilleurs agents..lesquels sont malheureusement dans la plupart des cas marginalisés pour honnêté et ils seraient assez nombreux...
''
'' exact, ils SONT assez nombreux, mais ils sont FRUSTRES et n'obtiennent même pas LEURS droits, comment voulez vous qu'ils fassent leur travail ( comme investigations en milieux suspects de mouvance islamique, infiltrations de ces mouvements , identifications ..... etc ).
D'un autre côté, les médias MAROCAINS ne font rien pour éduquer et attirer l'attention de la population sur les risques d'endoctrinement et leurs conséquences .....
les remèdes sont socio-économiques ( du travail pour tous, une justice juste, une liberté d'expression,......
l
13 août 2006 00:01
Citation
chelhman a écrit:
Le citoyen, tu arrives toujours à caser ton affaire personnelle sur les débats de fond ici et faire du hors sujet. Si je comprends et je compâtis sincèrement à ce qui a pu t'arriver, cela devient pénible de discuter avec toi en toute intelligence.

Vous êtes vraiment un léche bottes chelhman, navré d'avoir à dire cette vérité..
l
13 août 2006 00:05
Citation
demha a écrit:
exact, ils SONT assez nombreux, mais ils sont FRUSTRES et n'obtiennent même pas LEURS droits, comment voulez vous qu'ils fassent leur travail ( comme investigations en milieux suspects de mouvance islamique, infiltrations de ces mouvements , identifications ..... etc ).

C'est malheureusement vrai..!!!
c
13 août 2006 00:09
Le citoyen, de quelles bottes parles-tu ? De plus tu perds ton calme, reprends-toi. Le sujet est la montée de radicaux religieux chez nous, pas tes histoires personnelles même si, malgré tes insultes, je suis toujours de tout coeur avec toi dans ton calvaire avec notre administration, revenons au sujet.
l
13 août 2006 00:13
Mais moi je vous parle d'articles que l'économiste a refusé de publier et qui pourtant traitent du problème qui vous botte...mais qui ne semblent pas vous intéresser non plus..
c
13 août 2006 00:16
Allez dis-moi le citoyen puisqu'apparemment ça te démange. Mais cela aurait été bcp plus simple de les poster directement pour que les Yabiladiens en profite. Veux-tu à chaque qu'on te supplie pour nous faire profiter de tes sources, ok ! ana mzaoug a ssi le citoyen, 3téna 3ilmekgrinning smiley
13 août 2006 00:35
le CITOYEN, moi aussi je te prie de publier ici ces articles que.... a refusés de publier , tu les connais toi, alors vas-y !
l
13 août 2006 00:46
"A Rabat, l’opération de relogement des bidonvillois est un fiasco. Les Habitants du douar Al Kora et douar Al Garâa, par exemple, accusent les mokadems de népotisme et de concussion. Certains habitants ne comprennent pas pourquoi on leur a retiré les clés des logements que le roi lui-même leur avait délivrés lors d’une visite officielle…Partout ailleurs l’opération est une catastrophe : corruption, spéculations et politique…(Al Assima n°10 du 27 juillet au 27 août 2005) Tant que les mokadems, les chioukhs et les caïds seront de la partie jamais les bidonvilles ne seront résorbés, ce n’est quand même pas si difficile à comprendre ! (Voir ‘Parole de caïd’ partie IV /chapitre I, p 136: la pauvreté au service du makhzen) De plus, le maire de Rabat, la capitale du Royaume, s’appelle Omar Bahraoui…comment peut-on alors dans ces conditions prétendre résoudre le problème des bidonvilles ? A ce propos, voici un article intitulé ‘Pour des villes sans bidonvilles’ que j’avais proposé au quotidien «l’Economiste» le 16.08.2005, en vain… (jusqu’au 28.09.2005…):

« Dans le discours du trône de l’année 2003, Sa Majesté le roi a érigé la question de l’habitat insalubre parmi les priorités de l’action gouvernementale. Et, le 22 juillet 2004 le programme villes sans bidonvilles a été présenté au souverain. L’optimisme et l’euphorie des auteurs de ce programme ont été jusqu’à prétendre pouvoir déclarer Rabat, Salé, Témara et Khémisset villes sans bidonvilles avant 2010. Ce n’est peut être pas impossible mais à condition de tenir compte des erreurs du passé…
Le déficit annuel dans le secteur du logement en périmètre urbain des villes Rabat-Salé-Témara est de 8850 unités. Des statistiques prévoient le déficit en la matière à 142.000 unités en 2020. En ce qui concerne le relogement des ‘bidonvillois’ dans la région Rabat- Salé- Zemour- Zaïr, les besoins seraient de 30.000 unités, ce qui ramènerait les besoins à l’horizon 2020 à 172.000 unités. Bref, les chiffres sont là, les prévisions bien établies et la volonté clairement affichée. Tout semble donc converger vers un succès monumental de l’opération « zéro bidonvilles » Voyons à cet égard en guise de simple exemple un cas pratique : le projet ‘Tamesna’.
Le 20 juin 2005, le souverain a présidé la cérémonie de la conclusion de l’accord concernant la réalisation d’une ville nouvelle ‘Tamesna’ à Sidi Yahya Zaïr. Ce projet s’étend sur 860 hectares avec une capacité d’hébergement de 250.000 habitants avec 70 hectares réservés aux infrastructures, 50.000 habitats divers, 78 hectares pour les activités économiques créatrices d’emploi, et 120 hectares pour les espaces verts ! Le ministre de l’urbanisme assure que ce projet couvrira 30°/° des besoins en 2020 et permettra à 4000 familles de quitter les bidonvilles. En outre, la construction de 52.000 appartements dont 42.000 pour couvrir 30°/° du déficit en matière de logement et 10.000 autres appartements pour absorber 30°/° du déficit en matière de relogement des habitants des bidonvilles, serait également prévue. Voilà pour la bonne intention. Maintenant, descendons de notre juchoir théorique et allons sur le terrain !
Construire une ville nouvelle c’est bien, mais résorber les bidonvilles c’est encore mieux…En ce sens que le véritable problème ne se situe pas au niveau de la construction de logements mais dans la destruction de tout un système de spéculations et de fraudes. Avant de construire quoi que ce soit, il faudrait avant tout stopper l’hémorragie, la prolifération des bidonvilles et des maisons anarchiques, ce qui revient inéluctablement à affronter avec fermeté et courage le pourrissement rompant de l’Administration…
Le projet ‘Tamesna’ est un bon projet. Mais, servira-t-il réellement la cause de la résorption des bidonvilles concernés ou sera -t-il un projet parmi d’autres n’offrant que matière à spéculations et à enrichissement sans cause de quelques intervenants sans scrupules ?
C’est toujours au moment de la distribution des logements ou des lots que le pot aux rose est découvert. Il serait judicieux de se pencher sur des expériences passées pour avoir une bonne vue sur le ‘tableau de bord’, une idée de la difficulté…Prenons le cas de l’opération de relogement des habitants des douars Al Kora et El Garaâ à Rabat :
Dès l’inauguration de quelques 1640 appartements sur une superficie de 10 hectares consacrés à douar El Garaâ et quelques 860 appartements au profit des habitants du douar Al Kora sur une superficie d’un hectare et demi, l’opération de recensement des habitants bénéficiaires a débuté avec des auxiliaires d’autorité (mokadems et chioukhs) comme principal atout des commissions techniques chargées du recensement. Par conséquent, la corruption, le népotisme, les passes-droits et les irrégularités de toutes sortes auraient constitué l’une des principales bases de ce travail…En ce sens que des familles qui devaient légitimement bénéficier d’appartements du projet Al Kora s’étaient vues écartées au profit d’autres familles injustement placées en bonne position sur les listes…Par ailleurs, les autorités locales se montrèrent laxistes envers l’installation de nouvelles baraques en zinc et certains habitants de ces bidonvilles acceptèrent de créer des ouvertures dans leurs baraques pour pouvoir loger furtivement et rapidement d’autres familles désirant être portées sur les listes du dénombrement moyennant probablement pots de vin en faveur de certaines autorités locales et un loyer temporaire versé aux propriétaires des baraques. De plus, un vent de panique avait soufflé sur le projet ‘Al Kora’ puisque la mensualité (à verser par les bénéficiaires d’appartements) qui était à l’origine de 600,00 dirhams serait passé à 800,00 dirhams, de même que l’avance fixée initialement à 10.000,00 dirhams aurait quintuplé…Restait le fait marquant : Certains habitants du douar El Kora auraient été sommés de rendre les clés des appartements que le souverain leur avait remis lors d’une visite sur les lieux…? !
En remontant le temps, l’on a malheureusement tout le loisir de se rendre compte de la faillite du système de relogement des habitants des bidonvilles de façon générale, notamment à travers les innombrables cas que l’on peut puiser dans le gigantesque scandale urbanistique de Témara. Prenons le cas du projet du quartier Al Maghreb Al Arabi à Massira II dont les travaux ont été déclenchés vers 1986. Ce projet de 80 hectares avait été une aubaine pour les spéculateurs alors que ce dit projet avait pour but le relogement des habitants des douars Ouled Bennasser nord et Ouled Benasser sud lesquels devaient bénéficier de lots de terrains d’une superficie de 65mètre carré contre 10.000,00 dirhams en deux versements de 5000,00 dirhams. Quelques agents d’affaires en concert avec quelques agents d’autorité et quelques élus avaient vite fait en sorte que des personnes étrangères aux douars concernés bénéficiassent indûment des lots de terrain en question…Le même ‘destin’ avait été réservé aussi aux projets ‘Souk Jdid’ dans les années 90, ‘Cheikh Daoui’ s’étendant sur 24 hectares et ‘Hay Anahda’. Bien évidemment, tous ces projets n’ont pas servi à résorber ne serait-ce que 10°/° des bidonvilles ciblés…Il est certains aussi que pendant toute la durée de réalisation de ces projets les autorités locales(caïds et Pachas) laissaient toute latitude aux mokadems et autres chioukhs pour procéder au repeuplement des habitations en zinc par de nouveaux postulants aux logements réservés aux habitants des bidonvilles…Selon certaines sources, un montant de corruption de rigueur variant entre 5000,00 et 10.000,00 dirhams était versé aux autorités locales pour chaque certificat de résidence délivré permettant à un nouveau venu de figurer injustement dans la liste des bénéficiaires de futurs projets de relogement des habitants des bidonvilles…Bref, autant de cas pratiques servant à mieux cerner la problématique…
Depuis l’indépendance, opérations de recasements et opérations de relogements des habitants des bidonvilles se sont succédées avec la même logique de multiplicité des intervenants sans pour autant éradiquer les bidonvilles du Royaume qui n’ont fait au contraire que proliférer davantage. A l’origine de ce mal, l’Administration ! Ceci a toujours été une Lapalissade suspendue sur toutes les langues avec une résignation intolérable. Les cas relatés en haut nous permettent de tirer une seule conclusion honnête : le ministère de l’urbanisme en association avec les conseils des villes ou autres partenaires pourra construire autant de logements qu’il voudra mais son action ne permettra jamais de résorber les bidonvilles. Tant que les mokadems, les chioukhs et autres caïds et pachas ne seront pas écartés des opérations de relogement ou de recensement des habitants des bidonvilles, l’échec guettera toutes les initiatives. Un échec qui dure depuis 40 ans…A ce propos, il n’est pas difficile de comprendre que les commissions mixtes sont un échec dans ce genre d’opérations car elles permettent à leurs membres d’échapper à leurs responsabilités pour une raison ou une autre : Un fonctionnaire du ministère de l’urbanisme par exemple pourra toujours prétendre avoir été induit en erreur par le mokadem…Par ailleurs, se baser sur le certificat de résidence pour reconnaître d’éventuels bénéficiaires est une grossière erreur car l’expérience a largement prouvé que c’est là un moyen flagrant d’encourager la corruption plutôt qu’autre chose…
A présent, voyons qu’elles seraient les solutions à même de nous permettre de remonter la pente de l’échec en matière de lutte contre l’habitat insalubre. Ces solutions sont simples et ont surtout trait aux ressources humaines…Tous les systèmes administratifs se révéleraient défaillants en matière de lutte contre les bidonvilles car tout système implique des enchevêtrements qui font que la responsabilité s’évapore. L’idéal serait donc de responsabiliser un seul homme avec une obligation de résultat pour chaque douar de zinc à éradiquer…Toute la question concernerait alors le choix de l’homme en question. Un homme intègre, un fonctionnaire en bonne santé, expérimenté, motivé et loyal que l’on récompenserait à la fin de chaque opération réussie. Un fonctionnaire au-dessus de tout soupçon auquel on accorderait carte blanche pour lui permettre d’affronter tous les obstacles…Un fonctionnaire qui ne rechignerait pas à être muté autant de fois que le devoir l’appellerait, que les bidonvilles l’appelleraient…Un fonctionnaire responsable qui ne superviserait pas mais qui procéderait lui-même au recensement des baraques et de leurs habitants dans chaque bidonville ciblé, qui procéderait lui-même à la démolition des baraques recensées et qui remettrait enfin lui-même les clés des appartements aux bénéficiaires dont les logis de zinc ont été minutieusement détruits. Un homme, une mission ! La voilà donc la solution…Par contre, l’autorité locale incarnée généralement par le Caïd devra demeurer seule responsable en cas d’apparition de nouveaux bidonvilles après une opération de relogement réussie dans un arrondissement donné. A cet égard, il serait judicieux d’intimer l’ordre aux responsables du ministère de l’intérieur de ne procéder à la mutation d’un caïd dans le ressort territorial duquel une opération d’éradication d’un bidonville a eu lieu qu’après un contrôle strict des lieux, contrôle sanctionné par la signature d’un certificat attestant que le commandement de l’agent d’autorité en question est propre de tout bidonville…
L’idée serait donc de libérer le Caïd de toute responsabilité concernant l’élaboration des listes d’éventuels bénéficiaires de logement sociaux et toute opération de dénombrement des habitants des bidonvilles, mais sa responsabilité resterait totale et effective en cas de prolifération ou d’apparition de bidonvilles dans le ressort territoriale de son arrondissement.
L’objectif ici n’est pas d’émettre des accusations, mais dire que beaucoup d’agents d’autorité se sont enrichi aux dépends des bidonvilles, aux dépends de la misère de marocains défavorisés, est un secret de polichinelle. La prolifération des bidonvilles est un problème pressant qu’il faut solutionner sans délais…L’on ne peut plus prétexter attendre le dénouement de la question de la corruption dans l’Administration pour prendre ses responsabilités…Il faudrait d’ores et déjà prendre le taureau par les cornes…
En définitive, l’épineuse question de l’habitat insalubre relève de la compétence du département de l’habitat mais encore faut-il que ce dernier apprenne ou se mette à agir en département majeur… »

Au lieu de procéder à la publication de cette participation (dont les statistiques sont tirées d’une étude parue dans « Al Assima » n° 10) à l’effort de réflexion qui devrait être général, « l’Economiste » a préféré faire l’apologie du ministère de l’intérieur dans une série d’articles traumatisants…(Pourtant le classement du Maroc par Transparency internationale parmi les pays les plus corrompus a encore empiré cette année…/Al Ahdat al Maghribiya n° 1426) C’est ainsi par exemple que Mohamed Chaoui nous explique que les journalistes ‘professionnels’ ne fond pas de ‘politique’ et n’abordent que les dossiers ‘concrets’ d’une manière ‘constructive’ c’est à dire sans évoquer les sujets qui fâchent généralement liées à la corruption au sein du ministère de l’intérieur…(l’Economiste du Jeudi 1er septembre 2005 p 29)"
(Source: Maroc et Marocains de Younes Fennich)
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