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Reniement de l'ambition des peuples maghrébins
k
16 juin 2006 22:19
Reniement de l'ambition des peuples maghrébins

Le Polisario qui s'est essayé à toutes sortes de discours démagogiques pour défendre une cause qui n'en a jamais été une, monte d'un cran en s'attaquant à l'Union du Maghreb Arabe (UMA).


Symptomatique d'un éloignement maladif de la réalité qui lui fait perdre tout sens de la perception, le délire désormais patent dans le camp des adversaires de l'unité territoriale du Maroc élisant domicile à Tindouf, au sud de l'Algérie, est en train de prendre des proportions qui révèlent à quel point la faculté de jugement de ses membres est altérée par les illusions et les mirages qui ont si longtemps nourri son existence.
Ce camp, qui s'est essayé à toutes sortes de discours démagogiques pour défendre une cause qui n'en a jamais été une, monte en effet d'un cran en s'attaquant à l'Union du Maghreb Arabe (UMA) et en se permettant de tracer leur avenir à des dizaines de millions de citoyens maghrébins. «Pas d'UMA sans l'indépendance du Sahara occidental", « le rêve de tous les peuples de la région ne se concrétisera que si le Sahara occidental obtient son indépendance", décrète-t-on dans ce camp en adoptant le ton de la menace et de l'intimidation. Il s'agit là d'une nouvelle facette, particulièrement odieuse, du séparatisme qui après avoir longtemps renié le droit de toute une communauté humaine de revenir dans son pays, le Maroc, se met à présent à renier l'ambition légitimement nourrie par les peuples maghrébins de sceller leur avenir et d'édifier un ensemble maghrébin homogène et complémentaire. Ce faisant, il prétend hypothéquer leur libre choix et confisquer leur libre arbitre. Les peuples marocain, mauritanien, algérien, tunisien et libyen auraient dorénavant besoin de passer par Tindouf pour envisager de construire quelque chose en commun. Le sort des millions de citoyens du Maghreb, que tant de liens unissent, dépendrait désormais du bon vouloir des séparatistes qui détiendraient le pouvoir de bloquer et de débloquer le processus de construction maghrébine.
Si l'on s'en tient à la «logique» du camp adverse, même la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) de mercredi à Tripoli, qui se fixait entre autres objectifs d'examiner les moyens de renforcer la marche de l’Union et d'appuyer la coopération entre ses membres, n'aurait pas lieu d'être. Il faudrait tout arrêter, tout suspendre.
N'est-ce pas là un affront à l'histoire? N'est-ce pas une gifle à la face de tous les citoyens maghrébins qui ne rêvent que d'unité et de fraternité? N'est-ce pas une insulte à la mémoire des pionniers et un outrage aux générations montantes habitées par l'idéal maghrébin? N'est-ce pas une offense aux dirigeants des cinq pays du Maghreb qui, un jour de février 1989 à Marrakech, avaient décidé, ensemble, de se projeter dans un avenir commun fait de complémentarité et de solidarité au service du bien-être et de la prospérité de leurs peuples
Cette escalade des séparatistes ne s'inscrit-elle pas à contre courant des appels lancés ça et là, notamment dans les grandes capitales mondiales, Washington et Paris en tête, pour que l'Algérie assume pleinement ses responsabilités et contribue, comme le préconise le dernier rapport du secrétaire général du Conseil de sécurité, à trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable de la question du Sahara?.
Les gouvernants de l'Algérie ont certainement à répondre de la situation actuelle, eux qui ont sacrifié les peuples maghrébins sur l'autel des velléités et des appétences hégémoniques alors que leurs besoins sont à la coopération et à l'entraide. Un récent rapport d'une commission parlementaire australienne, qui s'était rendue dans cinq pays d'Afrique du nord (Maroc, Algérie, Libye, Tunisie et Egypte), a souligné notamment que l'UMA pouvait fournir un cadre pour la promotion du commerce régional. Une opportunité hautement bénéfique pour les cinq pays du Maghreb et qui ne peut être que porteuse de dividendes pour leurs peuples. Qu'on ne laisse donc pas les intrus interférer. L'édifice maghrébin doit se faire, il est vital pour les peuples de la région et leur devenir. Telle est la volonté maintes fois exprimée par le Royaume du Maroc. A Tripoli, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Mohamed Benaïssa l'a souligné une nouvelle fois en insistant sur l'attachement du Maroc à l'UMA, dans un cadre de fraternité, de solidarité, de respect mutuel et de sauvegarde des intérêts supérieurs de chaque pays. Il est tout à fait évident que nul n'a le droit de se mettre au travers des aspirations des pays maghrébins à l'Union et des ambitions de leurs peuples à l'unité. Même en accordant le gîte et le couvert aux séparatistes, l'Algérie compte parmi ces pays. Lors de la réunion tenue dans la capitale libyenne, le ministre délégué algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, soulignait, lui aussi, "l'attachement immuable» de son pays à l'Union du Maghreb arabe «en tant que choix incontournable et inéluctable». Il est aussi tout à fait évident que la volonté des peuples maghrébins finira par prévaloir et que le «polisario» sera broyé par l'histoire comme le furent plusieurs inventions du genre par le passé. Personne ne se rappellera alors de ses élucubrations et ses délires, ou l'on se rappellera plutôt de quelque chose qui, pendant un certain temps, a constitué l'une des plus grandes supercheries de tous les temps, d'une parenthèse qui n'a pas empêché les peuples du Maghreb et leurs dirigeants à rêver et de croire à leur idéal maghrébin commun.



• Abdelaziz Ouedrhiri
(MAP)
k
16 juin 2006 22:21
Le Chef de l'Etat reçoit un message du conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA

Le Président Zine El Abidine Ben Ali a reçu des membres du conseil des ministres des Affaires étrangères des Etats de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) un message dans lequel ils font part au chef de l'Etat de leurs sentiments de considération et de gratitude pour l'intérêt soutenu qu'il accorde à l'action maghrébine et pour ses efforts visant à conférer au processus de l'UMA et à ses structures davantage d'acquis et de rationalité sur la voie de la concrétisation des objectifs de l'Union.

Les signataires de ce message, adressé à la clôture des travaux de la 25ème session ordinaire du conseil, tenue mercredi, à Tripoli, se félicitent hautement du r"le d'avant-garde qu'assume le chef de l'Etat dans la consolidation des fondements de l'UMA depuis sa création.

Ils se déclarent convaincus que le Président de la République poursuivra, aux c"tés de ses frères, les membres du conseil de la présidence de l'UMA, ses efforts et ses initiatives visant à donner au processus de l'UMA, l'impulsion requise, en vue de répondre aux aspirations des citoyens maghrébins à un surcroît de réalisations concrètes, et de réunir les meilleures conditions pour la tenue de la 7ème session du conseil de la présidence dans les meilleurs délais.
k
16 juin 2006 22:21
Mohamed Benaïssa réitère à Tripoli l'attachement du Maroc à l'Union du Maghreb Arabe

14.06.2006 | 19h59

25e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA


Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mohamed Benaïssa a réitéré, mercredi à Tripoli, l'attachement du Maroc à l'Union du Maghreb Arabe (UMA), dans un cadre de fraternité, de solidarité, de respect mutuel et de sauvegarde des intérêts supérieurs de chaque pays.

Dans une allocution à l'ouverture des travaux de la 25e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA, M. Benaïssa a souligné que l'attachement du Maroc à l'UMA et à sa pérennité n'a d'égal que son souci majeur de voir régner, au sein de l'Union, un climat de fraternité, de solidarité, de respect mutuel et de sauvegarde des intérêts supérieurs de chaque pays.

Le ministre a, de même, réaffirmé l'engagement du Royaume à oeuvrer pour relancer l'Union en vue d'en faire un groupement central, à même de garantir la stabilité, la sécurité et le développement de la région.

Conscient du fait que l'UMA est un choix stratégique, un acquis historique et une revendication populaire légitime dictée par l'environnement régional et international, le Maroc reste disposé à explorer les moyens de redynamiser l'UMA, en définir les priorités et rationaliser les méthodes de travail, a souligné M. Benaïssa qui a appelé à la nécessité d'appuyer la dynamique que connaît la région et à favoriser les conditions propices pour que prévalent la paix et la stabilité, indispensables au développement commun escompté.

M. Benaïssa, qui a relevé l'intérêt particulier de cette réunion au vu des questions inscrites à l'ordre du jour, a appelé à la révision des mécanismes d'action de l'Union, une condition nécessaire à l'activation des structures de l'Union et à la réalisation des ambitions communes à une meilleure exploitation des ressources de l'Union, l'objectif étant de concrétiser les grands objectifs fixés par le traité historique de Marrakech.

Le Maroc, conscient de l'importance de l'espace euroméditerranéen, réaffirme également sa détermination à contribuer activement à l'édification d'un espace euroméditerranéen intégré en tant que zone de paix, de tolérance, de bon voisinage et un modèle de partenariat stratégique à même de réduire les écarts socio-économiques entre le Nord et le Sud, a indiqué M. Benaïssa.

De son côté, le président de la session, Abderrahmane Chalgham, secrétaire du Comité populaire général libyen des Liaisons extérieures et de la Coopération internationale, a souligné l'importance de cette réunion, notant que "nos initiatives, même si elles sont modestes, témoignent de notre attachement à l'entité maghrébine qui a vu le jour bien avant l'indépendance des pays membres".

Les différentes interventions lors de cette séance ont mis l'accent sur l'importance de l'UMA comme option stratégique des pays membres, soulignant la nécessité d'oeuvrer pour consolider la coopération maghrébine dans les différents domaines, au service des populations de la région.

Ces rencontres constituent des opportunités pour faire le bilan de l'action maghrébine commune et examiner les moyens de la relancer et de la renforcer, notamment après le parachèvement de ses structures suite à la décision de mettre en place la banque maghrébine d'investissement et de commerce extérieur.

L'ordre du jour de la réunion du Conseil des ministres des AE de l'UMA comprend notamment l'examen du rapport du secrétaire général de l'Union et du rapport du comité de suivi qui a clos ses travaux mercredi matin, ainsi que des concertations politiques.

Ont également pris part à cette réunion, les ministres des Affaires étrangères de Tunisie, Abdelouahab Abdallah et de Mauritanie, Ahmed Ould Si Ahmed en plus du ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Msahel.
f
17 juin 2006 11:46
Si on a pas le courage et la volonté pour construire le Maghreb..on n'a qu'a deplacer nos pays respectifs en Chine ou en Amerique du Sud ou alors a faire la queue derriere la Turquie pour adherer a l'Europe...

Pauvre de nous..

Bled el orbane wa nouah el boum (el ghiwane)
 
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