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JD a écrit:Citation
Abdi2 a écrit:
"quand tu m'auras expliqué le sens du premier verset, Alif, Lam, Mim, nous pourrons passer aux suivants"
Le mystère qui entoure certaines paroles de Dieu, ou supposées telles, n'est pas l'apanage de l'Islam. On sait que les théologiens chrétiens, en matière d'approche exégétique de la Bible, distiguent, depuis le moyen-âge, quatre sens: le sens littéral, allégorique, moral et, enfin, anagogique. Or, ce dernier sens, dont le terme a pour étymon, grec en l'occurrence, 'anagogicus', se dit d'un sens spirituel de l'Écriture. Lecture difficilement contrôlable, qui ne peut avancer que par hypothèse, i. e. des évaluations pour le moins sujettes à caution.
je me coucherai moins bête ce soir grace à toi tu es un spécialiste de l'exégèse biblique ?
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a écrit:
Alif, Lam, Mim, de la même façon, a donné lieu à différentes interprétations anagogiques, voir par ex. l'éxégèse IBN KATHIR, celle de AL JALAINE, celle de AL ALOUSSI, etc. Pour autant, le mystère reste entier. De ce point de vue, qu'il s'agisse du Coran ou de la Bible, on est face à la même problématique. Pour ma part, je crois qu'il n'est pas très utile de chercher à percer le secret de ces textes mystérieux, mieux vaut s'interroger sur leur motivation. Autrement dit, ce qui me semble importer c'est moins ce mystère en lui-même que sa raison d'être, i. e. le fait qu'il ait place dans le texte coranique. D'autant que toutes les tentatives exégétiques ne peuvent déboucher que sur des hypothèses - hypothèses qui se surcroît ne peuvent être soumise à vérification. Or, une hypothèse qui ne peut être vérifiée, est juste bonne pour prendre place ds une poubelle.
l'interprétation de la bible est parfois difficile mais je ne connais pas de verset biblique qui n'ai aucun sens littéral comme ceux qui débutent certaines sourates.
Al-Baqara - 2.1. alif, Lam, Mim .
Al-i'Imran - 3.1. alif, Lam, Mim. .
Al-A'raf - 7.1. alif, Lam, Mim, Sad.
Yunus - 10.1. alif, Lam, Ra . Voici les versets du Livre plein de sagesse.
Hud - 11.1. alif, Lam, Ra. C'est un Livre dont les versets sont parfaits en style et en sens, émanant d'un Sage, Parfaitement Connaisseur .
Yusuf - 12.1. alif, Lam, Ra . Tels sont les versets du Livre explicite.
Ar-Ra'd - 13.1. alif, Lam, Mim, Ra . Voici les versets du Livre; et ce que t'a été révélé par ton Seigneur est la vérité; mais la plupart des gens ne croient pas.
ces versets qui n'ont aucun sens vont à l'encontre de l'affirmation selon laquelle le coran est un guide "clair" pour les croyants
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a écrit:
Mais ce qui me semble mystérieux, à moins qu'on soit à même de m'éclairer la-dessus, c'est ceci: on sait que pour les hébreux, le nom de l'Eternel, celui qui n'a pas de nom, ou, pour être exact, qui ne peut être nommé, se résumait au moyen des quatre lettres: YHWH. Par quel miracle, les chrétiens se sont servis des quatre lettres, pour déboucher sur YAHVE - le nom de Dieu. Quand on m'aura expliqué le sens de ce tour de passe-passe nous pourrons ......nous estimer au sommet de la ....béatitude
cf cours hebreu biblique leçon 6
[www.bibliques.com]
Le tétragramme [= quatre lettres] est muni de voyelles qui le rendent d'ailleurs impossible à prononcer. A la suite de la tradition juive, le lecteur dira Adonaï, qu'on peut traduire par le Seigneur.
on attribue aux massorètes l'introduction des voyelles pour aboutir à Yahve ou Jehovah.
[www.la-bible.net]
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the freeman a écrit:
bonsoir,
Voila je crois avoir attient mon but
ça fait assez longtemps que je suis les discussions sur le forum
et j'en ai assez pour pouvoir dire que l'islam n'a jamais été touché de près ou de loin
tout ne repose que sur allusion et histoire de foi
je suis meme arrivé à la conclusion que la raison isolée ne sert à rien et qu'elle peut induire en erreur
en effet, le système construit par un athée ou autre est parfaitement logique de meme que celui construit par l'islam
mais la vérité existe et si toutes les positions sont- logiques c'est que la raison ne peut pas nous aider(limitée)
comme tu le dis jd, les preuves existent pour les gens qui croient
et ce genre de discussions ne sert à rien: ici, je parle à tous les musulmans
le doute fait lui meme partie de la foi quand on y réfléchit
En tout cas, je vous remercie tous pour votre courtoisie (rares sont les forums ou on peut parler aussi librement sans etre insulté de tous les noms) et je vais quitter ce forum après une brève(c'est le moins qu'on puisse dire) intervention qui aura été pour moi bénéfique
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a écrit:
donc pour toi JD, la troisième lecture consiste
expliquez moi alif, lam, mim
vous n'avez pas de réponse
pourtant le coran est censé etre clair
donc le coran n'est plas clair
donc erreur dans le coran
coran faux
islam à la poubelle
YA PAS UNE PTITE ERREUR DANS LE RAISONNEMENT
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JD a écrit:
bonjour
que pensez vous de ceci ?
"Désacraliser pour mieux comprendre
Le Coran est lu de trois manières différentes. La première, religieuse, liturgique, est comme un baume pour la foi du simple croyant. La deuxième, juridique ou idéologique, prônée par des oulémas traditionnels et par les fondamentalismes de tous poils, impose une interprétation figée et intemporelle, quand elle n’embrigade pas les musulmans passifs. Quant à la troisième, technique, inspirée de toutes les sciences sociales modernes, elle rappelle que le Coran est simplement un texte, qui a sa structure, ses péripéties de genèse et bien d’autres contradictions internes que l’on tait au nom de la sacralité.
Le croyant, en quête de sens, n’ose pas franchir le seuil de la troisième lecture. Les nouveaux penseurs de l’islam, souvent tout aussi croyants, l’y invitent pour l’aider à rectifier des erreurs communes fossilisées avec le temps. Avant le dixième siècle, philosophie aidant, plusieurs interprétations du texte circulaient. Depuis, toute cette panoplie n’a plus eu droit de cité. Or, cette nouvelle élite de savants a le mérite de soustraire le Coran au diktat de la pensée unique et traditionnelle. Pour qu’il cesse d’être une relique et redevienne un texte vivant, à l’image de nos sociétés où il continue d’être déterminant. Parfois même trop."
la suite
[www.telquel-online.com]
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almarjane a écrit:
Concernant l'auteur (ou les) de cet article, je doute qu'ils aient pris la peine de lire INTEGRALEMENT le Saint Coran.
Donc le "re" dans le titre de leur article n'a pas sa place.
Ils auraient du écrire : "et si je lisais le Coran ?".
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the freeman a écrit:
bonsoir,
le doute fait lui meme partie de la foi quand on y réfléchit
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JD a écrit:
[]
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HARIBO1 a écrit:
salut
Ce monsieur nous dit que la révélation d’Allah ici le Coran fait à Mohamed (sws) doit se conformer aux différentes époques qu’elle traverse,et donc être modifié au fur et à mesure que le temps passe.
Cette personne n’a rien compris à la révélation, en se qui nous concernes c’est Coran, non seulement la parole d’allah doit restée inchangée et de plus c’est n’est pas à la révélation qui est le Coran qui doit s’adapter aux époques qu’elle traverse, mais c’est plutôt aux sociétés de s’y conformer, en suivant sa morale islamique et les prescriptions qui sont mentionnés dans révélation d’Allah le Coran.
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JD a écrit:Citation
almarjane a écrit:
Concernant l'auteur (ou les) de cet article, je doute qu'ils aient pris la peine de lire INTEGRALEMENT le Saint Coran.
Donc le "re" dans le titre de leur article n'a pas sa place.
Ils auraient du écrire : "et si je lisais le Coran ?".
heureusement que tu as écrit "je doute"
voici la biographie de Muhammad Khalafallâh
Muhammad Khalafallâh est né quelques années avant 1916 (date où il fut inscrit sur les registres officiels) en BasseEgypte, d'une mère soudanaise et d'un père égyptien. Après l'école coranique qui lui a permis de connaître le Coran par coeur, il étudie, de 1927 à 1929, à Zagazig, l'institut religieux préparant à Al-Azhar. Puis il rejoint les écoles gouvernementales afin d'obtenir le baccalauréat. On le retrouve ensuite à l'école supérieure Dar el-Ulûm créée par Muhammad Abduh. Après cela, il entre à la faculté des lettres de l'université du Caire, où il obtient sa licence en 1939. Il a alors pour professeur Amin al-Khûli, et c'est avec lui qu'il choisit pour sujet en vue de la maîtrise « Les polémiques du Coran » (jadad al-Qurïzn). En 1942 il obtient son diplôme et devient répétiteur à la faculté des lettres en exégèse coranique. Tout en enseignant, il prépare sa thèse de doctorat sur « L'art du récit dans le Saint Coran » (Al-Fann al-qasasi fi al-Qur 'ân al-karim), qui va déclencher une énorme polémique.
...
Avec son travail de thèse, Muhammad Khalafallâh a construit une théorie des genres littéraires. Dans les différentes sourates du Coran il distingue notamment
- des narrations coraniques qui tendent à négliger ou à ignorer le temps ;
- des événements retenus de manière sélective, sans souci de présenter une histoire compréhensive et complète sur tel ou tel personnage ;
- des occurrences attribuées à différents personnages en divers lieux.
Pour lui, les récits coraniques peuvent être classés en trois catégories
- des « versets historiques » (pissa târikhiyya) ;
- des « versets du genre parabolique » (pissa tamthiliyya)
- des « versets à base de légendes » (quissa ustûriyya).
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dans tes reves a écrit:
salut jd
j'ai lu pas mal d'ecrit sur muhammad khalafallah et je pense qu'il connait le coran mieux que des soi disant savant de la religion,il fait partis des nouveaux penseurs de l'islam .