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Religion ou politique ?
r
24 avril 2007 18:10
Le prophète avait enseigné la nouvelle religion en ré citant à ses fidèles des versets du coran, en commentant ces versets dans ses prêches du vendredi, en développant sa pensée face aux défis posés par ses ennemis ou aux interrogations de ses proches, en discutant inlassablement avec ses compagnons des finalités de la Cité musulmane.
Chacun de ces derniers avait appris par cœur des fragments, plus ou moins longs, du Coran. Ceux d’entre qui savaient écrire en avaient transcrit, sous sa dictée, différents ensembles de versets. Selon les chroniqueurs, cependant, aucun d’entre eux n’avait pu rassembler par lui-même la totalité des versets.
Lorsque Mohammad meurt, en 632, les événements se précipitent. Nombre de tribus, qui avaient embrassé l’islam sans conviction, se rétractent après sa mort et cessent d’obéir au pouvoir de Médine.
Par ailleurs, des illuminés apparaissent, ici et là qui prétendent à le rlève du prophète. Abû Bakr, qui prend la tête de la communauté des musulmans-devenant le premier Calife, ou successeur du prophète- décide de frapper fort et vite.
Après de rudes combats, la révolte est matée et les tribus dissidentes
Rentrent dans le rang. Ses troupes ayant été réunifiées, Abû Bakr se dépêche de les lancer à l’assaut des armées byzantines et perses, à qui elles livrent de sanglantes batailles. C’est ainsi que, en l’espace de quelques années, de nombreux compagnons et proches du prophète meurent au combat. Chacun d’eux emportant avec lui la part qu’il avait mémorisée des versets du Coran et les souvenirs qu’il avait gardés des paroles de Mohammad. La question de la préservation du coran se pose alors avec une acuité croissante.
Umar Ibn Al Khattab, un proche compagon qui deviendra plus tard le deuxième Calife, alerte Abû Bakr sur le danger de voir, dans ces conditions, des parties du Coran se perdre ou s’altérer. Il lui rappelle le propos du prophète, selon lequel le texte originel de l’Ancien Testament avait subi des modifications quoi en avaient corrompu le sens et le Nouveau Testament avait fini par se scinder en plusieurs Evangiles. Afin d’éviter que le Coran ne connaisse le sort de l’un ou l’autre, Umar propose, pour commencer, d’en réunir tous les versets en un seul volume.
Abû Bakr hésite à prendre une initiative que le prophète n’avait pas jugé bon de prendre lui-même, ou d’ordonner à ses proches. Umar finit par le convaincre, mais doit ensuite surmonter les réticences du compagnon, Zayd Ibn Thâbit, à qui Abû Bakr confie ce travail et qui commence à son tour d’exprimer son effarement. Mais Umar emporta aussi son adhésion et l’homme procéda à un premier regroupement de l’ensemble des versets.
Umar mettra l’objet en lieu sûr, chez sa fille Hafsa, l’une des veuves du prophète. Mais il ne poussera pas plus loin le travail. Ayant pris la tête de la communauté après la mort d’Abû bakr, il dirige un état de plus en plus vaste , dont les armées remportent des victoires décisives sur les fronts byzantin et perse. L’islam conquiert de nouveaux territoires, allant à l’ouest jusqu’au Maroc et à l’est jusqu’en Asie Centrale. Un nouvel empire prend corps, dont Umar doit mettre en place les institutions et les méthodes de gouvernement.
Cependant les problèmes qu’il avait entrevus, s’agissant de préserver l’intégralité et l’unité du texte coranique, ne cessent de se préciser.
La plupart des compagnons du prophète, s’ils ne sont pas morts durant les guerres successives, se sont dispersés dans les vastes territoires conquis, où ils assument des responsabilités à la fois religieuses et politiques.
Chacun d’eux a pris avec lui un recueil de versets coraniques, auquel il d’autant plus sentimentalement attaché qu’il le tient de la bouche même du prophète. Mais chacun d’eux a retenu et transcrit ces versets, à partir de sa propre sensibilité, colorée par son dialecte particulier. Et les échos qui, des différentes régions de l’Empire, parviennent à Médine, font état de nuance, de dissonances, voire de contradictions.
Extraits du livre " Al-Sîra " de Mahmoud Hussein
En posant cette question, je me rends compte que ma question ne tient pas debout dans la mesure au regard de cet extrait car, il est claire que nous sommes devant des faits historiques qui nous démontrent que la religion telle qu'elle est présentée est avant tout de LA POLITIQUE. Ceci dit j'ai toujours pensé que la politique est partout et que ceux et celles qui disent " ouuéééé mais c'est de la politique çà " font eux même sans se rendre compte le jeu de la politique ! Bref, comme vous pouvez le constater les choses sont loin d'être simples. Personnellement je fais une grande différence entre la foi non religieuse celle qui aspire à l'élévation vers un dieu contraire au dieu des religions qui est pour moi un dieu politique tels ceux de nos jours qui prévoient tout le temps le chaos si on n'épouse pas leur idéaux. je réponds en même temps à Srnit qui lui apparemment ne voit qu'un seul dieu celui des religions. VOIR SUITE !
r
24 avril 2007 18:37
( c'est la suite de mon premier texte car je n'avais plus droit à d'autres caractères. Trop long ! )
Je disais donc, je suis toujours surpris de voir à quel point on mélange le dieu des religion avec celui de la paix celui de la poésie celui de l'harmonie celui de la spiritualité celui de ce chant célestement divin qui dont le refrain est : LA VIE !
Je reviens au texte, effectivement je trouve bizarre que Mohammad refusait que l'on écrivît ses paroles. Je comprends les réticences de Abû Bakr et surtout de Zayd Ibn Thâbit. Pourquoi ne pas mettre sur un papier ( car à l'époque les musulmans avaient réussi à découvrir le procédé secret des chinois pour le papier ) les paroles dites " paroles de dieu " ? Pourquoi ne pas faire cela de son vivant pour éviter toute manipulation ou toute mauvaise transcription ? Est-ce pour plus compliquer les choses ? Ou tout simplement éviter d'écrire quelque chose qui bouclerait le corpus et se trouver piégé, dans l'incapacité de rajouter une verset qui viendrait de toute urgence, comme c'était le cas quand Abou bakr venait insister auprès du prophète pour trouver une solution ( Ex : le vin ou les femmes qui sortaient faire leur besoin la nuit etc ) et que Mohammad venait avec une réponse de dieu pour lui répondre favorablement ( pas toujours quand-même ) ?
Autre point au sujet des textes, non seulement la langue arabe n'était pas tout à fait apte à répondre à certaines demandes techniques, mais il y avait aussi les différents dialectes. Et l'on se dit pourquoi alors ce choix d'entendre la voix de dieu dans une SEULE langue: L'arabe ?
Pourquoi pas le même message dans toutes les langues et dialectes qui aurait éviter d'ailleurs toutes guerres qui consistait à dire " mes paroles sont la vérité, les vôtres sont fausses ou étaient manipulées " Encore une fois je me demande pourquoi l'on a cherché à faire compliqué pour créer des conflits meurtriers et cela continue de nos jours car apparemment m^me dans la m^me langue, ils ne sont pas d'accord sur l'interprétation. Alors je me dis pourquoi sommes-nous obligés d'interpréter ? Pourquoi il a des choses innées en nous et pas cette aspiration vers le FOI ( encore une fois PAS LA FOI DES RELIGIONS !!!!) ?
r
25 avril 2007 20:44
Merci d'avoir mis ce texte à la suite de l'autre.
Mais je vois que le contenu des extraits de AL-SÎRA n'intéresse personne. Il faut dire qu'il est difficile dans ce forum de provoquer une réflexion sérieuse qui offre une liberté de concsience !
p
26 avril 2007 14:35
Citation
rorriz a écrit:
Merci d'avoir mis ce texte à la suite de l'autre.
Mais je vois que le contenu des extraits de AL-SÎRA n'intéresse personne. Il faut dire qu'il est difficile dans ce forum de provoquer une réflexion sérieuse qui offre une liberté de concsience !

T'as tout compris mon vieux,

mais ton sujet risque de vite passer aux oubliettes; c'est pourtant l'un des plus intéressants du forum. Il y en a d'autres bien sûr.
Je pense même que ton sujet devrait être redirigé vers, et je l'espère, la prochaine rubrique "spiritualité".

Ici, on s'intéresse plus à la haramitude et au hadithisme. C'est juste une autre façon de voir le religion ni moins bien ni meilleure.

Mais la tienne de vision de la religion et que je partage, m'intéresse plus car elle touche au coeur de la Vie. J'espère que cette approche que tu as se multipliera sur ce forum.
f
26 avril 2007 14:51
desolée rorriz ,ton texte est un peu trop long pour mon cerveau en congé,il refuse de travailler avec ce

beau temps ,il risquerait de me fausser,de lire tte les trois ligne;pourtant je lui ai dejà expliquer qu'il

n y a pas pire que la fainéantise; il fait le minimum vital avec negociation syndical

angry smiley

rien qu' à voir le titre je suis certaine que c'est interressant;je reviendrais inchaAllah.
[b]N'occasionnent aucuns frais et ne requièrent aucune pile.Ils sont non taxables et à l'abri de l'inflation.[/b] Ils ne causent aucun effet secondaire déplaisant.Ils constituent, à mon avis, un remède digne de Merlin : [color=#FF00FF]Ce sont, Les CÂLINS ![/color]
k
26 avril 2007 15:43
le sujet est bien interessant,

la conception que tu t'en fais de Dieu releve comme meme plutot du fantasme, du romantisme de l'humanisme...etc, Dieu des religions je ne sais pas ce ke tu veux dire par la mais, Allah en islam est tres abstrait, nous le connaissant a travers ce qu'il s'est qualifié lui meme!! et il n'a pas d'egal.

pourkoi en langue arabe : parceke(c mon interpretation en tt cas) le defi linguistique en arabe est tres tordu a relever(je ne diminue d'aucune autre langue), mais les arabes se vantaient d'avoir telle langue ou ils concouraient pour s'exprimer le plus joliment possible, d'ailleurs les arabes connaissaient uniquement la poesie et pas la prose, celle-ci et au contacte avec les autres civilisations ils l'ont adoptés apres. (l'arabe aussi s'appelle la langue des cents synonymes, pour dire que chaque mots a une centaine de synonymes en moyennes en arabe, je te renvoies sur lissan al-3arab pour plus d'infos ladessus). Ainsi le texte est en arabe pour defier ces poetes arabes et tout autre personne qui voudrait s'adonner a cet exercice.

plusieurs dialectes? je dirais non, certaines specificités de langues(appelations differentes d'objets par ex..etc) existait entre tribus et region et c normal et ca restera normal partout ds le monde. la langue du coran officialiser le langage des mecquois, mais tout les autres le comprenaient tres bien.

certaines variante de lecture sont conservés.

le prophete sws a bien fait ecrire le coran ds des feillets mais qui ont restés dispersé et non groupé et organisé, et il ne l'a pas fait parcek'il est mort.

et ce sont ces feuillets regroupés au temps d'Abu Bakr raa par Zayd Ibnou Thabit, et c cette meme version recuperé par Omar raa et confiée chez Hafsa raa, et c cette version meme reprise par Othmane raa pour en faire la version definitive, des copie de cette version existe encore et sont consideré comme patrimoine de l'humanité par l'ONU, une copie en turquie, une autre en Ozbekistan.

les accentuations et les numurotations sont introduites ulterieurement(il n'affecte tout de meme pas le texte) et sont benefiques pour la recitation.

pkoi on interprete le texte parceke le texte nous y invite, pour ne pas figer l'islam dans la constance, pour chacun y trouve son ame et son coeur, parceke croire n'est pas une equation deterministe qui la meme image dans le cours de tout les croyants, d'autant plus que le coran a bien explicités 7oudoud allah et laisser en chantier libre a la raison des hommes bcp de choses, et pour cela il a valoriser la science et le savoir et ceux qui s'y pratiquent en leurs annocant que leurs interpretations sont les plus justes (que les autres). la divergence est une richesse, le mouvent est createur mais la rigidité tue.

je sais pas si j'ai oublié d'autres question mais c peut etre parce ke tu en emis un tas a la foisgrinning smiley
r
27 avril 2007 18:14
Effectivemment led dieu de la vie est complètement ancré dans l'humanisme et diffère fondamentalement des dieus des religions qui s'appuienet surtout sur la mort. Vous verrez ce qui vous attend quand vous allez me retrouver après la mort l'enfer est prêt pour vous accuillir et je donnerai néanmoins le paradis à ceux qude j'estimerai assez soumis. Non effectivment je prèfère un dieu qui n'est pas dans le prosélétisme un dieu qui n'est pas dans le militantisme un dieu qui n'est pas là pour frangmenter en repoussant les dieux des autres. Non le dieu de la vie est un dieu qui n'a pas besoin pour insister se débattre dans tous les sens pour se montrer, il n'a pas besoin de se montrer. Il est dans chaque coeur qui bat. Le coeur n'a pas de couleur le coeur n'a pas de drapeau le coeur n'a pas de chpalle, le coeur a un soufle, IL EST DIVIN !!!
Pour la langue, je dois te dire que ytous les compagnons du prophète n'ont pas choisi l'arabe. Ensuite, si je suis ton raisonnement, tout être vant d'embrasser l'islam doit avant tout apprendre l'arabe et le maitriser. Donc nous qui naissos musulmans parce nous sommes né au maroc, c'est complètement contradictoire avec le chemin à, prendre. Ne penses-tu pas que nous devrions d'abord attendre comme a fait Mohammad ( 40 ans ) avant de se dclarer de telle ou de telle religion. Le temps dce bien maitriser la langue. Et encore j'ai entendu un intellectuel arabe qui dit qu'il n'est pas facile de comprendre le coran. Si lui a du mal je me demande pour les autres. Q>uand tu vois des gens qui s'angoissent parce uqe dans le yahourt il a de la graisse du porc c'est que vraiment le monde est en perdition d'intelligence et de reflexion. Et comme tu dis chacun y trouve c e qu'il veut, alors là je sera presque d'accord avec toi, un peu comme dans un poème, une oeuvre littéraire ou un spectacl de théâtre ou de danse, chacun avec ses sensibilités perçoit les choses. Dans ce cas là, pourquoi chacun veut imposer à l'autre sa vérité. Nous n'avons même pas besoin de ces personnes dangereuses que l'on appelle des Houlama ou des fikis ou des imams. Que chacun intégre à sa manière le texte.
 
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