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Regime atroce d'Afrique du Nord
E
10 novembre 2010 12:43
Expression jounal : Un grand torchant didie a salir la reputation de notre pays , alors que le regime Algerien a fait baigner son peuple dans le sang et continue de le faire . Un regime avec un reccord qui bat toutes l' histoires d' atrocites les plus barbariques d'Afrique du Nord .


L’ARMÉE MAROCAINE MASSACRE DES CIVILS SAHRAOUIS
L’insurrection qui fait trembler le roi
10 Novembre 2010 - Page : 3
Lu 1511 fois


La révolte du peuple du Sahara occidental sous occupation montre bien l’inanité de la prétendue «marocanité» du territoire sahraoui.

Le calvaire continuait hier pour des milliers de Sahraouis pris en tenaille par les forces de répression marocaines qui ont tiré à balles réelles sur une population désarmée retranchée dans le «camp de la liberté». Un véritable massacre à ciel ouvert et surtout à huis clos, les autorités chérifiennes ayant cadenassé le territoire sahraoui et refoulé, lundi, des personnalités européennes désireuses de voir ce qui se passait au Sahara occidental, occupé depuis 35 ans par les forces armées marocaines.
Le bilan donné hier par le Front Polisario est lourd, très lourd, avec pas moins de 11 morts recensés, 723 blessés auxquels s’ajoutent 159 personnes portées disparues. Le campement de la liberté, qui abrite 25.000 personnes, a été érigé le 19 octobre dernier par les habitants d’El Aâyoune, qui y ont trouvé refuge et décidé de braver le roi et son armada policière et militaire. Très rapidement, l’armée d’occupation a encerclé le camp et privé, depuis plusieurs jours, sa population de ravitaillement.
Toutefois, malgré les privations, les forces d’occupation ne sont pas parvenues à entamer la détermination des Sahraouis, qui donnent à voir au monde le visage hideux de l’occupation marocaine. D’autant plus que la veille de l’assaut de son armée contre une population désarmée, le souverain alaouite, Mohammed VI, promettait monts et merveilles aux Sahraouis indiquant notamment: «Nous ne ménagerons aucun effort pour qu’ils (les Sahraouis) exercent leurs droits fondamentaux, notamment le droit à la liberté d’expression, de mouvement et de retour à leur mère patrie». Cette promesse avait en fait la couleur du sang Le roi déchanta cependant, quand les Sahraouis lui ont bien fait savoir qu’ils ne croyaient pas un seul mot de ce que disait le maître du Maroc.
La réponse du roi? La répression, une répression féroce qui dit bien le degré d’avilissement où est parvenu le Makhzen qui fait un recours désespéré à la force pour faire plier un peuple qui lui tient tête depuis 35 années.
Le monde entier est désormais témoin de quel genre de liberté d’expression et de quel mouvement parlait le roi du Maroc. Cette répression surdimensionnée du Maroc contre le peuple sahraoui qu’il ne réussit pas à asservir, traduit en fait la peur d’un monarque qui voit le contrôle des évènements lui échapper alors que l’insurrection sahraouie fait trembler le trône alaouite sur ses bases. D’ailleurs, cette terreur gratuite contre un peuple désarmé et sous le joug de l’occupation, a fait réagir la communauté internationale qui a vigoureusement condamné l’usage excessif de la force contre un peuple qui ne demande que son droit.
Ainsi, le ministre italien des Affaires étrangères, M.Franco Frattini, n’a pas manqué de faire part de sa «grave préoccupation» au lendemain de l’attaque marocaine contre le «camp de la liberté» sahraoui, rapportait hier l’agence de presse italienne AGI.
«Nous sommes extrêmement préoccupés pour les victimes et les nombreux blessés causés» par cette attaque, a affirmé M.Frattini dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères. Il a appelé «les parties (en conflit, Maroc et Front Polisario) à poursuivre des négociations constructives (...) sous les auspices de l’Organisation des Nations unies». De son côté, l’Association des amis de la Rasd a dénoncé hier «avec vigueur» l’agression par les forces d’occupation marocaines, des populations sahraouies du «camp de la liberté», à Gdeim Izik (près d’El Aâyoune occupée) en état de siège. Comme à l’accoutumée, voulant réprimer à huis clos, les autorités de Rabat avaient refoulé, lundi, nombre de personnalités désireuses de se rendre dans le Sahara occidental occupé et plus précisément sur les lieux du massacre dans le camp de la liberté.
C’est ainsi que le député-maire français, Jean-Paul Lecoq, membre du PCF, membre de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale française, a été refoulé à Casablanca, expulsé par les autorités marocaines et sa police et empêché de se rendre au Sahara occidental. Réagissant à cette expulsion, le ministère français de Affaires étrangères a «profondément regretté» la décision marocaine de refouler M.Lecoq, qu’il a qualifiée de «surprenante» et demandé «des explications» à Rabat. D’autre part, le député européen espagnol, Willy Meyer, a également été empêché lundi de descendre de son avion à El Aâyoune, a indiqué l’Association des amis de la Rasd. En voulant empêcher la communauté internationale de se rendre compte elle-même sur ce qui se passe au Sahara occidental, le roi du Maroc aura surtout réussi à braquer les lumières sur un territoire en état de siège où l’armée marocaine réprime tout un peuple à huis clos. Cela ne pouvait durer. La révolte du peuple du Sahara occidental sous occupation montre bien l’inanité de la prétendue «marocanité» du territoire sahraoui.

Othmane SIDDIK





De ce côté-ci des massacres

Daïkha Dridi, Le Quotidien d'Oran, jeudi 4 janvier 2001

Une polémique déchaîne ces derniers temps les passions sur les responsabilités dans les massacres en Algérie. Entre ceux qui ont la certitude que les militaires ont égorgé, en 1997-98 des centaines d'Algériens par nuit et ceux qui ont la conviction que ce sont des islamises, rien ne va plus. Ca se passe là-bas, en France, entre deux courants qui ont pour point commun d'être réfractaire au doute.

Depuis que Nesrollah Yous a publié «Qui a tué à Bentalha», les «spécialistes» de la question algérienne en France se livrent à des batailles dont la passion rappelle le vaste cirque médiatico-politique qu'était devenue l'Algérie au lendemain de l'été-automne 1997. C'était le temps des fournées de journalistes de la «presse internationale», les «pros» de l'investigation, que l'on voyait débarquer par bus entiers et Land de gendarmerie, promenés par nos services de sécurité entre tournées des lieux de massacres et hôpitaux, venus faire en quelques heures la «vérité sur les massacres en Algérie». Rien moins que cela. Quelques-uns en sont repartis un peu pantois. D'autres avec la conviction très militante que seuls des islamistes peuvent se livrer à de telles barbaries. D'autres encore avec la certitude de l'urgence d'une commission d'enquête internationale. Suivirent les fournées de députés de là-bas et autre panel, venus clore le débat.
Aujourd'hui, trois ans après les massacres de Raïs, Bentalha, Sidi Youcef, Had Chekala, après plus d'un an de concorde civile, les passions se déchaînent avec presque exactement les mêmes termes du débat d'alors. D'un côté, persistent les fausses barbes et camions de militaires égorgeurs qui ont pris le soin de prévenir les patriotes, les gardes communaux, les fossoyeurs et même les hôpitaux de l'imminence d'une purge indescriptible. De l'autre, les témoignages à la va-vite du style «on connaît ceux qui nous ont massacrés» et le mythe des mines du pourtour des massacres qui ont empêché notre vaillante armée de voler au secours de centaines d'Algériens. Et si la commission d'enquête internationale a disparu du débat, elle est remplacée par une évocation persistante du Tribunal pénal international - modèle idéal s'il en est de la justice exercée par les puissants - dont devraient être passibles nos féroces, machiavéliques généraux.
Le tableau peut paraître schématique, excessif ? Que dire de la péremption d'un éditeur français (François Gèze, directeur de La Découverte, dans une interview publiée par El Watan) qui a l'air d'avoir tout compris, analysé et empaqueté, là où nous, de ce côté-ci des massacres, sommes encore au stade des douloureux questionnements.
Que dire aujourd'hui en Algérie de ceux qui nous expliquent simplement que des groupes militaires, excroissances de notre célèbre maffia des clans, ont froidement, méthodiquement égorgé des centaines d'Algériens. Qui nous expliquent très sereinement que les «petits massacres» de post-concorde sont encore l'ouvre des mêmes militaires. Et pourquoi tout ça ?
L'alibi du crime est un quasi-scoop : les militaires ont tué et tuent encore pour empêcher la population algérienne, célèbre pour son tempérament de rebelle, d'exploser et donc de renverser le régime. Et puis les non moins célèbres «luttes de clans» nationales sont un recours inépuisable pour expliquer ce qu'ici, pauvres de nous envasés dans nos traumas, ne réussissons toujours pas à démêler.
Et si ce type d'analystes se demandent «qui tue en Algérie ?» pour répondre que ce sont les militaires, leurs adversaires attitrés, eux, sont révulsés par l'idée même que l'on puisse se poser des questions. Au lendemain de la sortie de «Qui a tué à Bentalha» il y eut bien quelques articles, bien de chez nous, pour s'en prendre à l'auteur, Nesrollah Yous, pour se moquer des indices, pourtant terriblement troublants, qui émaillent son récit, pour le suspecter de terrorisme, pour s'en prendre à sa vie privée, pour dire le mépris qu'ont nos grandes plumes des «manoeuvres» qui se mettent à écrire des livres et même pour lui demander, dans une interview mémorable (publiée par Le Matin) qui feint d'ignorer qu'elle s'adresse d'abord à une victime, si ce livre lui fait gagner de l'argent.
L'indécence de cette mini-cabale médiatique, plutôt tiède d'ailleurs, n'a eu d'égale que le manque d'arguments opposés au témoignage de cet homme. Mais que vaut une dizaine d'articles publiés de ce côté-ci des massacres, dans un débat qui ne concerne pas encore la principale concernée, la population, l'opinion algérienne, si tant est qu'elle est perçue encore en tant qu'opinion ? Le livre n'est pas en vente chez nous, il n'a apparemment pas même été lu par les «témoins» rapatriés à la maison de la presse pour manifester contre «l'infâme» Yous et visiblement pas (à en juger par les questions) par ceux qui ont tout de même décidé d'interviewer l'auteur. Le livre n'est pas en vente chez nous et c'est pas demain la veille que les autres rescapés de Bentalha pourront le lire pour nous en dire, eux, leur point de vue sur la question. Eux sont pour l'instant quadrillés par la pression et puis de toute façon la question n'est pas là puisqu'il s'agit avant tout de convaincre les gens de là-bas. Ceux qui sont de l'autre côté des massacres.
La riposte de ceux qui se sentent personnellement insultés par ceux qui osent «dédouaner l'intégrisme de ses crimes» s'organise. Un contre-livre est en instance de publication, fruit du labeur d'un journaliste d'El Moudjahid, journal connu pour la perspicacité de ses enquêtes et la pertinence de sa liberté de ton. Que ne l'a-t-il publié avant celui de Nesrollah Yous ! Des contre-témoignages sont d'ores et déjà publiés par l'hebdomadaire Marianne (édition du 18 décembre), dans une contre-enquête qui rejoint en indécence les articles nationaux quant aux sarcasmes et dédain réservés à un survivant de la boucherie Bentalha, Nesrollah Yous. Une riposte qui aura pour prestigieux finish un débat organisé, en collaboration avec le Parti communiste, au sénat des Français. Le sénat des Français va bientôt être gagnée par la fièvre de la responsabilité dans nos massacres, alors que le nôtre, et toutes nos institutions avec, et notre «société civile», et nos partis politiques, et nous autres citoyens sombrons inexorablement dans une torpeur sans nom.
Ils sont énergiques là où nous sommes lents, ils sont tranchants là où nous sommes tâtonnants...
Peut-être bien parce que nous y sommes bien de ce côté-ci des massacres, des mini-Bentalha qui n'en finissent pas, des terroristes amnistiés, des salauds qui font régner leur loi, des disparus jamais retrouvés, des lycéens mitraillés. Du côté où les policiers se mettent à se suicider allègrement. Du côté où les éradicateurs, les réconciliateurs sont des mots qui n'ont plus de sens mais des mines déconfites, défaites, groggy.
J'ai longtemps erré entre les massacres et les attentats, nous sommes des dizaines et des dizaines à l'avoir fait, des êtres humains avant d'être des journalistes, étiquetés éradicateurs ou kitukistes, nous sommes des tas à en être chancelants, éradicateurs ou kitukistes, dans l'intimité ou publiquement.
J'ai longtemps erré entre les massacres et tout ce que je sais c'est que je continuerai encore à le faire dans un cauchemar qui n'en finit pas de s'allonger, que j'ai bien du mal, moi, à identifier comme pur produit des laboratoires de la sécurité militaire. J'ai bien du mal à apposer une opinion tranchée, finie sur ces marécages de l'horreur. Nesrollah Yous lui-même dit en fin de récit que parfois il se sent «débile» de penser que l'armée ait planifié aussi cyniquement cette démence organisée. La seule vraie certitude de son livre, le seul élément irréfutable est que l'armée a laissé massacrer pendant cinq heures plus de quatre cents Algériens. Un tel épouvantable crime ne peut être justifiable ou explicable ni par des mines, ni par des bombes, ni par l'obscurité ni par rien. Rien absolument rien ne peut laver cette responsabilité-là. Mais cette vérité-là ne semble pas beaucoup intéresser alors qu'elle est l'architecture même du livre de Yous. Un livre dont on oublie de dire qu'il est un événement pour avoir été le premier du genre, celui d'un rescapé qui raconte ce que lui a vécu, senti, entendu. Un livre qui en appelle d'autres, de survivants, de victimes, pas des contre-enquêtes de journalistes. Car s'il est bien une force à ce témoignage, c'est qu'il est un gisement de matière première, produit à la première personne par un personnage tourmenté, de bout en bout, un personnage complexe, ni noir ni blanc, parfois contradictoire, celui d'un homme qui a le courage de chercher et de se livrer, qui a des choses à nous dire et peut-être d'autres à taire. Un Algérien comme tant d'autres de ce côté-ci des massacres.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/11/10 13:13 par El Gitano.
W
10 novembre 2010 13:03
Citation
El Gitano a écrit:
Expression jounal : Un grand torchant didie a salir la reputation de notre pays , alors que le regime Algerien a fait baigner son peuple dans le sang et continue de le faire . Un regime avec un reccord qui bat toutes les histoires d' atrocites les barbares d'Afrique du Nord .


L’ARMÉE MAROCAINE MASSACRE DES CIVILS SAHRAOUIS
L’insurrection qui fait trembler le roi
10 Novembre 2010 - Page : 3
Lu 1511 fois


La révolte du peuple du Sahara occidental sous occupation montre bien l’inanité de la prétendue «marocanité» du territoire sahraoui.

Le calvaire continuait hier pour des milliers de Sahraouis pris en tenaille par les forces de répression marocaines qui ont tiré à balles réelles sur une population désarmée retranchée dans le «camp de la liberté». Un véritable massacre à ciel ouvert et surtout à huis clos, les autorités chérifiennes ayant cadenassé le territoire sahraoui et refoulé, lundi, des personnalités européennes désireuses de voir ce qui se passait au Sahara occidental, occupé depuis 35 ans par les forces armées marocaines.
Le bilan donné hier par le Front Polisario est lourd, très lourd, avec pas moins de 11 morts recensés, 723 blessés auxquels s’ajoutent 159 personnes portées disparues. Le campement de la liberté, qui abrite 25.000 personnes, a été érigé le 19 octobre dernier par les habitants d’El Aâyoune, qui y ont trouvé refuge et décidé de braver le roi et son armada policière et militaire. Très rapidement, l’armée d’occupation a encerclé le camp et privé, depuis plusieurs jours, sa population de ravitaillement.
Toutefois, malgré les privations, les forces d’occupation ne sont pas parvenues à entamer la détermination des Sahraouis, qui donnent à voir au monde le visage hideux de l’occupation marocaine. D’autant plus que la veille de l’assaut de son armée contre une population désarmée, le souverain alaouite, Mohammed VI, promettait monts et merveilles aux Sahraouis indiquant notamment: «Nous ne ménagerons aucun effort pour qu’ils (les Sahraouis) exercent leurs droits fondamentaux, notamment le droit à la liberté d’expression, de mouvement et de retour à leur mère patrie». Cette promesse avait en fait la couleur du sang Le roi déchanta cependant, quand les Sahraouis lui ont bien fait savoir qu’ils ne croyaient pas un seul mot de ce que disait le maître du Maroc.
La réponse du roi? La répression, une répression féroce qui dit bien le degré d’avilissement où est parvenu le Makhzen qui fait un recours désespéré à la force pour faire plier un peuple qui lui tient tête depuis 35 années.
Le monde entier est désormais témoin de quel genre de liberté d’expression et de quel mouvement parlait le roi du Maroc. Cette répression surdimensionnée du Maroc contre le peuple sahraoui qu’il ne réussit pas à asservir, traduit en fait la peur d’un monarque qui voit le contrôle des évènements lui échapper alors que l’insurrection sahraouie fait trembler le trône alaouite sur ses bases. D’ailleurs, cette terreur gratuite contre un peuple désarmé et sous le joug de l’occupation, a fait réagir la communauté internationale qui a vigoureusement condamné l’usage excessif de la force contre un peuple qui ne demande que son droit.
Ainsi, le ministre italien des Affaires étrangères, M.Franco Frattini, n’a pas manqué de faire part de sa «grave préoccupation» au lendemain de l’attaque marocaine contre le «camp de la liberté» sahraoui, rapportait hier l’agence de presse italienne AGI.
«Nous sommes extrêmement préoccupés pour les victimes et les nombreux blessés causés» par cette attaque, a affirmé M.Frattini dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères. Il a appelé «les parties (en conflit, Maroc et Front Polisario) à poursuivre des négociations constructives (...) sous les auspices de l’Organisation des Nations unies». De son côté, l’Association des amis de la Rasd a dénoncé hier «avec vigueur» l’agression par les forces d’occupation marocaines, des populations sahraouies du «camp de la liberté», à Gdeim Izik (près d’El Aâyoune occupée) en état de siège. Comme à l’accoutumée, voulant réprimer à huis clos, les autorités de Rabat avaient refoulé, lundi, nombre de personnalités désireuses de se rendre dans le Sahara occidental occupé et plus précisément sur les lieux du massacre dans le camp de la liberté.
C’est ainsi que le député-maire français, Jean-Paul Lecoq, membre du PCF, membre de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale française, a été refoulé à Casablanca, expulsé par les autorités marocaines et sa police et empêché de se rendre au Sahara occidental. Réagissant à cette expulsion, le ministère français de Affaires étrangères a «profondément regretté» la décision marocaine de refouler M.Lecoq, qu’il a qualifiée de «surprenante» et demandé «des explications» à Rabat. D’autre part, le député européen espagnol, Willy Meyer, a également été empêché lundi de descendre de son avion à El Aâyoune, a indiqué l’Association des amis de la Rasd. En voulant empêcher la communauté internationale de se rendre compte elle-même sur ce qui se passe au Sahara occidental, le roi du Maroc aura surtout réussi à braquer les lumières sur un territoire en état de siège où l’armée marocaine réprime tout un peuple à huis clos. Cela ne pouvait durer. La révolte du peuple du Sahara occidental sous occupation montre bien l’inanité de la prétendue «marocanité» du territoire sahraoui.

Othmane SIDDIK





De ce côté-ci des massacres

Daïkha Dridi, Le Quotidien d'Oran, jeudi 4 janvier 2001

Une polémique déchaîne ces derniers temps les passions sur les responsabilités dans les massacres en Algérie. Entre ceux qui ont la certitude que les militaires ont égorgé, en 1997-98 des centaines d'Algériens par nuit et ceux qui ont la conviction que ce sont des islamises, rien ne va plus. Ca se passe là-bas, en France, entre deux courants qui ont pour point commun d'être réfractaire au doute.

Depuis que Nesrollah Yous a publié «Qui a tué à Bentalha», les «spécialistes» de la question algérienne en France se livrent à des batailles dont la passion rappelle le vaste cirque médiatico-politique qu'était devenue l'Algérie au lendemain de l'été-automne 1997. C'était le temps des fournées de journalistes de la «presse internationale», les «pros» de l'investigation, que l'on voyait débarquer par bus entiers et Land de gendarmerie, promenés par nos services de sécurité entre tournées des lieux de massacres et hôpitaux, venus faire en quelques heures la «vérité sur les massacres en Algérie». Rien moins que cela. Quelques-uns en sont repartis un peu pantois. D'autres avec la conviction très militante que seuls des islamistes peuvent se livrer à de telles barbaries. D'autres encore avec la certitude de l'urgence d'une commission d'enquête internationale. Suivirent les fournées de députés de là-bas et autre panel, venus clore le débat.
Aujourd'hui, trois ans après les massacres de Raïs, Bentalha, Sidi Youcef, Had Chekala, après plus d'un an de concorde civile, les passions se déchaînent avec presque exactement les mêmes termes du débat d'alors. D'un côté, persistent les fausses barbes et camions de militaires égorgeurs qui ont pris le soin de prévenir les patriotes, les gardes communaux, les fossoyeurs et même les hôpitaux de l'imminence d'une purge indescriptible. De l'autre, les témoignages à la va-vite du style «on connaît ceux qui nous ont massacrés» et le mythe des mines du pourtour des massacres qui ont empêché notre vaillante armée de voler au secours de centaines d'Algériens. Et si la commission d'enquête internationale a disparu du débat, elle est remplacée par une évocation persistante du Tribunal pénal international - modèle idéal s'il en est de la justice exercée par les puissants - dont devraient être passibles nos féroces, machiavéliques généraux.
Le tableau peut paraître schématique, excessif ? Que dire de la péremption d'un éditeur français (François Gèze, directeur de La Découverte, dans une interview publiée par El Watan) qui a l'air d'avoir tout compris, analysé et empaqueté, là où nous, de ce côté-ci des massacres, sommes encore au stade des douloureux questionnements.
Que dire aujourd'hui en Algérie de ceux qui nous expliquent simplement que des groupes militaires, excroissances de notre célèbre maffia des clans, ont froidement, méthodiquement égorgé des centaines d'Algériens. Qui nous expliquent très sereinement que les «petits massacres» de post-concorde sont encore l'ouvre des mêmes militaires. Et pourquoi tout ça ?
L'alibi du crime est un quasi-scoop : les militaires ont tué et tuent encore pour empêcher la population algérienne, célèbre pour son tempérament de rebelle, d'exploser et donc de renverser le régime. Et puis les non moins célèbres «luttes de clans» nationales sont un recours inépuisable pour expliquer ce qu'ici, pauvres de nous envasés dans nos traumas, ne réussissons toujours pas à démêler.
Et si ce type d'analystes se demandent «qui tue en Algérie ?» pour répondre que ce sont les militaires, leurs adversaires attitrés, eux, sont révulsés par l'idée même que l'on puisse se poser des questions. Au lendemain de la sortie de «Qui a tué à Bentalha» il y eut bien quelques articles, bien de chez nous, pour s'en prendre à l'auteur, Nesrollah Yous, pour se moquer des indices, pourtant terriblement troublants, qui émaillent son récit, pour le suspecter de terrorisme, pour s'en prendre à sa vie privée, pour dire le mépris qu'ont nos grandes plumes des «manoeuvres» qui se mettent à écrire des livres et même pour lui demander, dans une interview mémorable (publiée par Le Matin) qui feint d'ignorer qu'elle s'adresse d'abord à une victime, si ce livre lui fait gagner de l'argent.
L'indécence de cette mini-cabale médiatique, plutôt tiède d'ailleurs, n'a eu d'égale que le manque d'arguments opposés au témoignage de cet homme. Mais que vaut une dizaine d'articles publiés de ce côté-ci des massacres, dans un débat qui ne concerne pas encore la principale concernée, la population, l'opinion algérienne, si tant est qu'elle est perçue encore en tant qu'opinion ? Le livre n'est pas en vente chez nous, il n'a apparemment pas même été lu par les «témoins» rapatriés à la maison de la presse pour manifester contre «l'infâme» Yous et visiblement pas (à en juger par les questions) par ceux qui ont tout de même décidé d'interviewer l'auteur. Le livre n'est pas en vente chez nous et c'est pas demain la veille que les autres rescapés de Bentalha pourront le lire pour nous en dire, eux, leur point de vue sur la question. Eux sont pour l'instant quadrillés par la pression et puis de toute façon la question n'est pas là puisqu'il s'agit avant tout de convaincre les gens de là-bas. Ceux qui sont de l'autre côté des massacres.
La riposte de ceux qui se sentent personnellement insultés par ceux qui osent «dédouaner l'intégrisme de ses crimes» s'organise. Un contre-livre est en instance de publication, fruit du labeur d'un journaliste d'El Moudjahid, journal connu pour la perspicacité de ses enquêtes et la pertinence de sa liberté de ton. Que ne l'a-t-il publié avant celui de Nesrollah Yous ! Des contre-témoignages sont d'ores et déjà publiés par l'hebdomadaire Marianne (édition du 18 décembre), dans une contre-enquête qui rejoint en indécence les articles nationaux quant aux sarcasmes et dédain réservés à un survivant de la boucherie Bentalha, Nesrollah Yous. Une riposte qui aura pour prestigieux finish un débat organisé, en collaboration avec le Parti communiste, au sénat des Français. Le sénat des Français va bientôt être gagnée par la fièvre de la responsabilité dans nos massacres, alors que le nôtre, et toutes nos institutions avec, et notre «société civile», et nos partis politiques, et nous autres citoyens sombrons inexorablement dans une torpeur sans nom.
Ils sont énergiques là où nous sommes lents, ils sont tranchants là où nous sommes tâtonnants...
Peut-être bien parce que nous y sommes bien de ce côté-ci des massacres, des mini-Bentalha qui n'en finissent pas, des terroristes amnistiés, des salauds qui font régner leur loi, des disparus jamais retrouvés, des lycéens mitraillés. Du côté où les policiers se mettent à se suicider allègrement. Du côté où les éradicateurs, les réconciliateurs sont des mots qui n'ont plus de sens mais des mines déconfites, défaites, groggy.
J'ai longtemps erré entre les massacres et les attentats, nous sommes des dizaines et des dizaines à l'avoir fait, des êtres humains avant d'être des journalistes, étiquetés éradicateurs ou kitukistes, nous sommes des tas à en être chancelants, éradicateurs ou kitukistes, dans l'intimité ou publiquement.
J'ai longtemps erré entre les massacres et tout ce que je sais c'est que je continuerai encore à le faire dans un cauchemar qui n'en finit pas de s'allonger, que j'ai bien du mal, moi, à identifier comme pur produit des laboratoires de la sécurité militaire. J'ai bien du mal à apposer une opinion tranchée, finie sur ces marécages de l'horreur. Nesrollah Yous lui-même dit en fin de récit que parfois il se sent «débile» de penser que l'armée ait planifié aussi cyniquement cette démence organisée. La seule vraie certitude de son livre, le seul élément irréfutable est que l'armée a laissé massacrer pendant cinq heures plus de quatre cents Algériens. Un tel épouvantable crime ne peut être justifiable ou explicable ni par des mines, ni par des bombes, ni par l'obscurité ni par rien. Rien absolument rien ne peut laver cette responsabilité-là. Mais cette vérité-là ne semble pas beaucoup intéresser alors qu'elle est l'architecture même du livre de Yous. Un livre dont on oublie de dire qu'il est un événement pour avoir été le premier du genre, celui d'un rescapé qui raconte ce que lui a vécu, senti, entendu. Un livre qui en appelle d'autres, de survivants, de victimes, pas des contre-enquêtes de journalistes. Car s'il est bien une force à ce témoignage, c'est qu'il est un gisement de matière première, produit à la première personne par un personnage tourmenté, de bout en bout, un personnage complexe, ni noir ni blanc, parfois contradictoire, celui d'un homme qui a le courage de chercher et de se livrer, qui a des choses à nous dire et peut-être d'autres à taire. Un Algérien comme tant d'autres de ce côté-ci des massacres.


Comme je disais sur un autre poste : ce sont les pyromanes qui crient au feu ! en premier ,Histoire de scandaliser et de mettre la zizanie un peu plus que d habitude .
Qui était armés de couteaux et qui ont assassiné les forces de l ordre Marocains ? qu ils aillent au diable ! ceux qui cherchent a nous nuire en continue !
E
10 novembre 2010 13:11
Pas trop beau ce regime Algerien si comparaison avec celui des ses vois ?


Massacre des moines de Tibéhirine : une « bavure » de l’armée algériennePosté par Novopress dans France, Monde, Politique le 7 juillet 2009 | 07/07/2009 – 12h00
PARIS (NOVOpress) – Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, les sept moines français (photo) de Tibéhirine – un monastère cistercien situé près de Médéa, à 100 km d’Alger, dans les montagnes de l’Atlas – étaient prétendument enlevés. Le 31 mai, les médias algériens faisaient état de la « découverte » de leurs corps. Selon la thèse officielle, ils auraient été « égorgés » par des membres du Groupe islamique armé (GIA), qui avait d’ailleurs annoncé leur mort le 21 mai dans un communiqué.


[www.youtube.com]


L’Algérie : pays des simulacres
par Mahmoud Senadji - le lundi 29 décembre 2008


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De « Tahia El Djazaïr–Vive l’Algérie » en 1962 à « Pauvre Algérie » en 1999… Quelle image nous donne alors le présent de « l’Algérie de Bouteflika » en 2008 ? Une image d’un pays phagocyté ! L’image d’une Algérie mutante : la « Frankenstein » des régimes politiques modernes. Le régime algérien est le seul régime devant lequel tous les qualifiants restent muets : aucun n’est à sa mesure.

Comment expliquer que ce pays, présenté hier comme le modèle type de la décolonisation, ne renvoie plus qu’à l’image de la monstruosité, de la honte, de la corruption, de la spoliation, de l’avidité et de l’arrogance. Comment expliquer aussi qu’un peuple, présenté comme le modèle du sacrifice, un peuple assoiffé de justice et de liberté, en a été réduit à remettre en doute l’idée même de son existence : nous ne sommes pas un peuple !

De ce qui était l’endroit de l’Algérie en 1962, nous avons récolté l’envers de celle-ci en 2008. Comment en sommes nous arrivés à faire de cette belle nuit étoilée de juillet 1962 ce désastre de novembre 2008 ?D’où la question que la révision constitutionnelle impose : ya-t-il encore un peuple en Algérie ?

« Voici ce qu’il ya chez nous : des lois, beaucoup de lois, mais ni justice ni vérité »[1].« Le divorce est donc considérable entre la classe politique au pouvoir à Alger et l’Algérie réelle. Le jeu compliqué opposant les différents clans pour le pouvoir n’est pas compris par la population qui compare le gouvernement général à un théâtre de marionnettes aux changements d’équipe fréquents et inexplicables » [2].

Ces mots décrivant la réalité coloniale font corps, et, d’une façon plus parlante, à celle d’aujourd’hui. Les époques s’imbriquent et le présent mime son passé le plus proche. De la culture coloniale à la culture militaire. Celle-ci trouve sa source dans les assises du nouveau pouvoir naissant en Algérie : l’Armée. Anti-intellectualiste dans son essence, elle cultive la brutalité, la spoliation, la corruption, la manipulation et la culture du mystère et du complot.

Cette culture, par la suite, ne s’est pas limitée à son corps géniteur qu’est l’Armée, mais a distillé son poison dans tout le corps social et l’a gangrénée. Elle fabrique l’opinion, nomme ses porte-paroles dans toutes les sphères institutionnelles (Présidence, Gouvernement, Parlement, Partis, Syndicats, Médias…). Le même esprit et la même volonté animent le pouvoir militaire et son prolongement civil : assiéger la société pour maintenir sa servitude.

Le ver était déjà dans le fruit. Boumediene s’était étonné d’entendre qualifier son action de coup d’état militaire. 1965 n’était pas un putsch inaugural. Puisque, selon lui, les mêmes forces qui ont institué Ben Bella l’ont destitué. C’est la même force qui déploie sa propre logique : la conquête du pouvoir absolu.

En faillite de légitimité car n’étant pas un chef de région militaire durant la guerre et n’ayant joué aucun rôle historique dans la libération, Boumediene s’adonnera à une tâche machiavélique qui reste son œuvre ultime : la fabrication d’un peuple. Le totalitarisme, ère de fabrication, selon Hanna Arendt, a trouvé en la personne de Boumediene un véritable démiurge.

Boumediene, en guerre contre l’histoire et la mémoire, pour liquider l’héroïsme, fait du peuple le seul héros de l’histoire. Non pour respecter en lui le sujet de l’histoire mais pour le traiter en masse anonyme, abstraite et le réduire en une poussière d’individus qui s’agitent sous le souffle de son verbe magique.

En 1999, Bouteflika, le ressuscité d’un long coma politique de vingt ans, ce fils légitime de Boumediene, gonflé de certitudes, pour accréditer sa menace de nous laisser dans notre médiocrité, annonce au peuple algérien qu’il est orphelin depuis vingt ans : il se veut le souvenir vivant de Boumediene, « le père des Algériens ». Le fils prodige est de retour.

Le spectre de Boumediene hante inlassablement les Algériens. On a fait de son règne un moment nostalgique qui évoque le mythe d’une Algérie glorieuse. Une Algérie fabriquée à l’image de son maître, quand l’évocation de son seul nom inspirait crainte et obéissance. En infantilisant le peuple, Boumediene a confiné le peuple dans une forme d’immaturité et de peur constantes qui l’ont mis depuis 1962 sous tutelle, attendant toujours la venue d’un sauveur (Zorro).

L’Algérie nouvelle est une Algérie fabriquée. Le peuple est devenu selon le langage commun « chaab taa el houkouma », à traduire littéralement par le peuple est la propriété du gouvernement. Boumediene a dépossédé le peuple de son histoire, de sa mémoire, de sa volonté et l’a gonflé de vide. Il lui a donné l’illusion de vivre dans la grandeur alors qu’il l’a réellement castré.

Trois règnes (Boumediene, Chadli, Bouteflika) caractérisent l’Algérie indépendante. Trois règnes qui, en réalité, se complètent. Car chacune a apporté sa contribution pour aboutir à ce désastre. L’ère de la fabrication d’un peuple par treize ans d’endoctrinement (65-78), inaugurée par Boumediene a glorifié la force et l’esprit rigoriste. L’Algérien, à l’image de son père bienfaiteur, se vantait même d’avoir une tête dure, d’où les expressions florissantes de l’époque (Maaza oulao tarate- une chèvre même si elle vole-, manafhamche oua manhabche nafhame- je ne comprends pas et je ne veux pas comprendre-).

L’intelligence et le génie ont déserté cette terre pour livrer le peuple modelé par treize ans d’endoctrinement à toutes les manœuvres des apprentis-sorciers et l’exposer à toutes les aventures possibles.C’est pour cette raison que, quand Zeroual (Président de 1995-1999) et Bouteflika sur ses traces, accusent Chadli d’être à l’origine de tous les malheurs de l’Algérie, le bon sens s’insurge pour dénoncer cette stratégie du bouc émissaire qui cherche une légitimité en déployant le burnous de Boumediene.

Car si un homme comme Chadli est arrivé à la magistrature suprême, c’est bien parce qu’il était présidentiable vu qu’il était membre du Conseil de la révolution (1965-1978). Et qui a fait de lui un homme présidentiable si ce n’est Boumediene dont on chante tant l’épopée ?

« Pour réussir il faut être médiocre ». C’est l’expression clé qui caractérise le règne de Chadli. Quand on associe à la force la médiocrité que le règne de Chadli symbolise, l’Algérie était grosse de toutes les aventures possibles. La décennie rouge de 1992 n’est que l’aboutissement du mixage de la force et de la médiocrité.

L’islamisme, dans sa finalité, n’a fait que renforcer la dictature en dotant l’Armée d’un maquillage républicain. De la peur des années 70 à la terreur des années 1990. La finalité est d’extirper du corps social l’idée même de la résistance.

Du simulacre de l’indépendance au simulacre de la république. Deux simulacres sur lesquels la culture militaire fonde sa légitimité. De la fondation de l’Etat algérien au fondement de la République.

Boumediene n’a pas fondé un Etat puisque celui-ci n’existe pas. En Algérie n’existent que des pouvoirs qui font et défont la société au prix même de s’entredévorer mais sans jamais s’anéantir. Quant au terme de République, nous ferions mieux de fermer le dictionnaire.

En fabriquant un peuple, Boumediene a défiguré l’Algérien ? Qu’est devenu l’Algérien d’hier, assoiffé de justice, de vérité et d’égalité ?

C’est la rue algérienne qui a sculpté sa propre représentation à travers le concept qui résume toute sa déchéance : « El Hogra ». El Hogra est la quintessence politique de la culture militaire. Ce mot, dont la généalogie remonte à la période coloniale, résume, à lui seul, l’état d’une population asservie, méprisée, humiliée et paupérisée.

Ce terme, qu’aucune forme ne peut réellement contenir, si chargé de sens, à l’image du Cri de Munch, intraduisible, signifie l’institutionnalisation de la servitude ; ce terme d’émanation populaire éventre le tréfond du peuple qui exprime tout son martyr, sa rage et son désespoir. A travers ce mot, c’est le peuple qui revendique son statut de victime. Le simulacre de l’Indépendance qui a pris la forme d’une colonisation intérieure dure depuis 1962.

De quoi le règne de Bouteflika est-il le simulacre ? Celui de la concorde et de l’unité nationale.

« Il ne suffit pas d’être riche mais très riche ». C’est l’expression maîtresse de l’Algérie de Bouteflika. L’argent, dernière pierre ajoutée à l’édifice de la culture militaire, a fini par métamorphoser la société algérienne. Pareille à une course de rats dans un tunnel, la société algérienne dans une avidité frénétique n’a pour unique devise et valeur que celle du Dinar et de sa convertibilité en Euros.

Profondément attachée à la vie, à n’importe quelle vie, vivre à tout prix, sans honneur et sans dignité, l’Algérie de Bouteflika est à vendre au plus offrant. Le peuple manque. Cruellement.

Si Boumediene a fait du peuple sa propriété, son œuvre, Bouteflika, en revanche, pour parachever l’œuvre de son idole, veut faire de l’Algérie sa propriété. Puisque, à l’image de Créon dans l’Antigone de Sophocle, Hémon en s’adressant à son père Créon, l’accuse de dictateur capable de régner même sur un désert. Bouteflika ne peut admettre que de cette masse informe qu’est devenu le peuple quelqu’un puisse lui succéder. Il ne peut admettre qu’une seule mort. Une mort sur le trône. Des obsèques nationales. A l’image de son discours lors de l’oraison funèbre de Boumediene.

Trois règnes. Trois morsures venimeuses. Le tryptique est achevé. Le panneau central est celui de Boumediene auquel s’ajoutent les deux volets de Chadli et de Bouteflika. La Force mariée à l’Ignorance et l’Argent. C’est le Désastre.

Même si je suis pris dans l’étau, entre l’Occident le traître et mon frère le sot , « ni abdiquer ni se taire »[3]. Les silences face à l’histoire sont des silences coupables. Ils finissent toujours par ressurgir sous une forme qui défigure le présent.

Que nos voix, associées à d’autres, qui sont l’expression d’une rage intérieure dévorante, se transforment en graines et ensemencent le sol d’un rêve. A l’instar d’une passion : une Autre Algérie est possible.
E
10 novembre 2010 19:16
Comme je disais sur un autre post : ce sont des pyromanes qui crient au feu .

Salut Sahara M , Ce sont des rois et maitres de ces jeux ( masters of arson ) . Sans doute , ils ont infiltre ce camp de Saharaouis Marocains . C'est une conspiracie denudee du regime Algerien / et quelques traitres vendus polisacrap ( vrai Orchestre )


10 Novembre 2010
Moines de Tibéhirine: audition d’un ancien agent algérien
10 novembre, 2010 Posté dans Terrorisme Algérie

tigha.jpgDans le cadre de son enquête sur l’assassinat des moines de Tibéhirine, le juge Marc Trévidic se rendra aujourd’hui aux Pays-Bas afin d’auditionner Abdelkader Tigha, un témoin clé de l’affaire. Ancien officier des services secrets algériens, en poste à Blida au moment des faits, cet homme a fui l’Algérie avant d’affirmer, dans les médias, que les services secrets algériens étaient impliqués dans l’enlèvement des moines.

En 2006, venu réclamer l’asile politique à la France, il avait été entendu par des agents de la DST mais s’était alors refusé de parler des moines. S’il accepte cette fois de répondre aux questions du juge Marc Trévidic, «son témoignage pourrait s’avérer essentiel», estime Me Patrick Baudouin, avocat des parties civiles. Le Parisien

: ce sont des pyromanes qui crient aux feu
N
10 novembre 2010 21:17
Les Algériens (je veux dire le pouvoir dictatorial en place en Algérie) ne sont philanthropes qu'envers les "sahrawis", comme par hasard...alors qu'ils devraient l'être d'abord et avant tout envers leurs concitoyens.

l'Algérie face aux provinces marocaines du sud, c'est comme le cosmonaute russe face à la planète Saturne : les deux n'y arriverons jamais.
W
11 novembre 2010 11:50
Citation
El Gitano a écrit:
Comme je disais sur un autre post : ce sont des pyromanes qui crient au feu .

Salut Sahara M , Ce sont des rois et maitres de ces jeux ( masters of arson ) . Sans doute , ils ont infiltre ce camp de Saharaouis Marocains . C'est une conspiracie denudee du regime Algerien / et quelques traitres vendus polisacrap ( vrai Orchestre )


10 Novembre 2010
Moines de Tibéhirine: audition d’un ancien agent algérien
10 novembre, 2010 Posté dans Terrorisme Algérie

tigha.jpgDans le cadre de son enquête sur l’assassinat des moines de Tibéhirine, le juge Marc Trévidic se rendra aujourd’hui aux Pays-Bas afin d’auditionner Abdelkader Tigha, un témoin clé de l’affaire. Ancien officier des services secrets algériens, en poste à Blida au moment des faits, cet homme a fui l’Algérie avant d’affirmer, dans les médias, que les services secrets algériens étaient impliqués dans l’enlèvement des moines.

En 2006, venu réclamer l’asile politique à la France, il avait été entendu par des agents de la DST mais s’était alors refusé de parler des moines. S’il accepte cette fois de répondre aux questions du juge Marc Trévidic, «son témoignage pourrait s’avérer essentiel», estime Me Patrick Baudouin, avocat des parties civiles. Le Parisien

: ce sont des pyromanes qui crient aux feu

Bonjour El Gitano

Franchement tuer des moines qui ne sont même pas capables de faire du mal a une mouche , c est ce qu il y a de plus répugnant, c est de s attaquer aux religieux sans histoire .

Pour tous le reste n en parlons pas c est déplorable !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/11/10 12:53 par Sahara .M.
E
11 novembre 2010 12:17
Citation
amir-al-bahr a écrit:
Les Algériens (je veux dire le pouvoir dictatorial en place en Algérie) ne sont philanthropes qu'envers les "sahrawis", comme par hasard...alors qu'ils devraient l'être d'abord et avant tout envers leurs concitoyens.

l'Algérie face aux provinces marocaines du sud, c'est comme le cosmonaute russe face à la planète Saturne : les deux n'y arriverons jamais.

Philanthropes a leurs interets . Ils ont invente et forme cette bande de rats polisamerda avec l'espoir de ruiner notre pays et dans le but d'etendre leur empire vers l'Atlantique . Dans le monde entier on ne trouve pas l'histoire ecrite sur aucun archive de ce polisacrap . L'origine de ces rats est au Yamen , et ils devraient foutre le con laba si ils ne veulent pas etres marocains . L'autre solution , c'est de rentrer en Algerie pour creer leur nation , il y a assez de place le pays est assez grand .
s
11 novembre 2010 15:44
je veux être précis et clair quant on parle de l'Algérie on parle de ses dirigeants et non du peuple frère
le régime en place des les années sombres il a profité de mettre en place un service bien structuré bien ficelé pour tous les domaines
sociale
économique
militaire
relationnel
et criminel les enlèvements et prises des otages français c'est le service algérien qui a commandité ces enlèvements avec des membres de polizario
je hais l'hypocrisie
E
11 novembre 2010 20:28
On parle du regime et non du peuple Algerien . C'est les Algeriens eux memes qui etaient les principales victimes et le sont toujours .
Je garde toujours des images des victimes du massacre de Bentalha , j'ai vu le documentaire sur une chaine Anglaise . Je ne savais pas que j'allais voir une imaginable horreur , ma femme est sorti choquee en me criant de changer de chaine . Il y avait des jeunes allonges partout dans le sang avec la gorge coupee , celui qui m'a choque plus a moi c'etait ce qui suivait dans ce documentaire . Ils ont montre un grand nombre de tetes avec des yeux ouverts deposees et alignees sur le trotoire comme faisaient les bouchers avec les tetes de moutons . Ce regime est un monstre , ils ont tous du sang sur leurs mains ,. Dieu seule sait qu'el chatiment attend ces vieux cochons .
12 novembre 2010 02:04
régime atroce d'afrique du sud
régime atroce d'algérie

deux pays aux deux extrêmités du continent africain qui se donnent la main, qui s'entraident , qui s'enlacent !
le régime algérien '' musulman '' s'acoquine avec le régime de south africa " chrétien ", pour agresser son voisin ''musulman'' = le monde va à l'envers et seule la puissance compte et met à genoux les chiens qui aboient depuis 1963 ! leurs aboiement se sont accentués depuis que le MAROC a repris ce qui lui appartient. tout ce simulacre de discussions avec le polizbel algérien, ne ménera à rien, absolument rien .
la vie est éphémère, mieux vaut bien la vivre avant de la perdre.
s
12 novembre 2010 11:51
oui tous les observateurs spécialisés dans leur domaine respectif le disent

notre sagesse nous joue et donne aux généraux algériens le sentiment de faiblesse
notre pacificité nous ôte notre crédibilité, notre amour à notre voisin nous ôte le courage, parce que ils ont encore les images gravées dans leur tête de temps de la libération mais ils oublient que ce sont des marocains qui ont payé trop cher par leur vie et leur sang et leur aide matériel les marocains se privaient de tout pour aider le groupe qui se trouvait à Oujda dont Boutef faisait parti
je hais l'hypocrisie
c
13 novembre 2010 19:46
Et dire que vous avez les supporter lors de la coupe du monde 2010...
s
15 novembre 2010 01:33
Citation
cheb94 a écrit:
Et dire que vous avez les supporter lors de la coupe du monde 2010...

quel rapport le support en afrique de sud? comme dabe vous chercher toujours a avoir raison , les marocains n'ont participer
donc ils ne se sont pas rendu en Afrique du sud de temps plus le pays organisateur c'est l'ami intime de l'algérie pour ce la les algériens ont bénéficié de la très forte réduction dans les hôtels et les restos
je hais l'hypocrisie
18 novembre 2010 20:44
Mais on s'en fout...

Tu as deux porcs qui se balancent de la m**** dessus, et toi, tu dis que le premier porc est moins sale que l'autre...

Les deux sont sales... Fin de l'histoire.
 
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