Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
refuser les relations sexuels a son conjoint
m
24 juillet 2006 22:42
on dit qu'il est haram de refuser de coucher avec son marie , mais quand n'est il pour le cas contraire?


car il y a souvent des femmes qui a cause de leur journée epuisante se disent fatigué au moment ou leur marie s'approche d eux.
s
24 juillet 2006 22:49
Citation
missbruxel a écrit:
on dit qu'il est haram de refuser de coucher avec son marie , mais quand n'est il pour le cas contraire?


car il y a souvent des femmes qui a cause de leur journée epuisante se disent fatigué au moment ou leur marie s'approche d eux.

Quand l'épouse est fatiguée et n'en a pas envie...

Certains hommes exigent que leur épouse soit systématiquement à leur disposition sur le plan intime, qu'elle soit fatiguée ou pas. Ils se fondent pour cela sur quelques Hadîths qu'ils ont compris de façon isolée.

Ces Hadîths sont entre autres : "Lorsque l'homme invite sa femme pour ce dont il a besoin, qu'elle réponde à son invitation même si elle se trouvait occupée au fourneau" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 1160). Une parole voisine est rapportée par Ibn Mâja (n° 1853).

Or, ces Hadîths sont authentiques, mais on ne peut isoler leur contenu de l'ensemble dans lequel ils prennent place.

On ne peut oublier ainsi le principe édicté par le célèbre Hadîth : "Pas de tort [fait à quelqu'un] et pas de tort [gratuit] [fait à quelqu'un]" (rapporté par Mâlik, n° 1461).
C'est bien pourquoi Ibn Taymiyya a écrit que l'épouse a le devoir d'accorder à son mari la satisfaction sur le plan intime :
– a) quand celui-ci en exprime le désir,
mais, a-t-il également précisé, ce devoir prend place :
– b) dans la mesure de ses possibilités (physiques) à elle,
– c) et tant que cela ne l'empêche pas d'effectuer d'autres choses qu'elle a à faire.
(Voici exactement le texte qu'il a écrit : "Wa lir-rajuli an yatamatta'a bihâ matâ shâ'a, mâ lam yadhurra bihâ aw yushghil'hâ 'an wâjib" : As-Siyâssa ash-shar'iyya, p. 133.) (Voir un propos voisin dans ash-Shar'h ul-kabîr, 9/696.)

Ensuite on ne peut oublier qu'il y a un autre Hadîth qui dit quelque chose de très voisin au mari : l'épouse de Abdullâh ibn 'Amr ibn al-'As s'était plainte du fait que son mari enchaînait prières et jeûnes facultatifs et la délaissait sur tous les plans, intime y compris (rapporté par Al-Bukhârî, n° 4765) ; mis au courant de ce fait, le Prophète (sur lui la paix) parla donc à Abdullâh ibn Amr ibn al-'As : il lui rappela que son corps et ses yeux avaient des droits sur lui et qu'il devait les ménager ; et il lui rappela aussi ceci : "Et ton épouse a des droits sur toi" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 1873, Muslim, n° 1159). D'après les dires des savants, il s'agit du droit de l'épouse à avoir une présence du mari à ses côtés, à la satisfaction intime…
Ceci fait que Ibn Taymiyya, dans le même chapitre, a également écrit que l'époux aussi a le devoir d'accorder à son épouse la satisfaction sur le plan intime :
– a) dans la mesure des désirs de son épouse,
– b) et de ses possibilités (physiques) à lui.
(Son écrit se lit ainsi : "Inna lil-mar'ati 'alar-rajul haqqan fî mâlihi : wa huwa-s-sadâq wan-nafqatu bil-ma'rûf ; wa haqqan fî badanihî : wa huwa-l-'ishra wal-mut'a, bihaythu law âlâ minhâ, istahaqqat il-furqata bi ijmâ' il-muslimîn ; wa kadhâlika law kâna majbûban aw 'innînan lâ yumkinuhû jimâ'uhâ, fa laha-l-furqa. Wa wat'uhâ : (…) as-swawâbu annahû wâjib, kamâ dalla 'alayhi-l-kitâbu was-sunna wal-ussûl. Wa qad qâla-n-nabî – sallallâhu 'alayhi wa sallam – li Abdillâh ibn Amr ibn il-'As – radhiyallâhu 'anahumâ – lammâ ra'âhu yukthiru-s-sawma was-salât : "Inna li zawjika 'alayka haqqan". (…) Wa qîla : yajibu wat'uhâ bil-ma'rûf, 'alâ qad'ri quwwatihî wa hâjatihâ, kamâ tajib un-nafqatu bil-ma'rûf kadhâlik. Wa hâdhâ ashbah" : As-Siyâssa ash-shar'iyya, p. 133.)

S'il y a des Hadîths des deux côtés, pourquoi, alors, les Hadîths cités au tout début ont été formulés de la façon que l'on a vue ? Parce que, répond Cheikh Khâlid Saïfullâh, c'est en général l'homme qui exprime explicitement son désir d'avoir des relations intimes, la femme ne le disant généralement pas de façon explicite (d'après Islâm aur jadîd mu'âsharatî massâ'ïl, p. 190). Et parce que si l'homme est en général plus rationnel que la femme (elle est plus portée sur les sentiments, voire les émotions), par contre pour ce qui est de la résistance à la tentation sexuelle il est moins raisonnable qu'elle ; cet aspect des choses a donc été rappelé à l'épouse (Ibn Hajar a reproduit les explications de Ibn Abî Jamra : "Wa fîhi anna sab'r-ar-rajul 'alâ tark il-jimâ' adh'afu min sab'r il-mar'a. Qâl : wa fîhi anna aqwa-t-tashwîshât 'alar-rajul : dâ'iyat-un-nikâh. Wa li hâdhâ hadhdha-sh-shâri'u-n-nissâ'a 'alâ mussâ'adat-ir-rijâl fî dhâlik" : Fat'h ul-bârî 9/366).

Ce n'est pas fini : pour qu'une relation intime soit possible physiquement (ne parlons même pas du plaisir), il faut qu'on en ait envie. Or, sans même parler de ses dispositions physiques, il est impossible à la femme d'avoir envie d'une relation avec son mari si celui-ci ne s'est pas montré tout le temps affectueux et attentionné à son égard. Quant à l'homme, il ne faut pas qu'il oublie que le plaisir dans une relation intime ne se limite pas à son plaisir personnel mais est aussi lié au plaisir qu'il a su offrir à son épouse. Ibn Hajar a écrit : "La relation intime n'est agréable que si l'âme en a envie et si on a le désir de vivre ensemble" ("Wal-mujâma'a aw il-mudhâja'a innamâ tustahsanu ma'a mayl in-nafs war-raghbati fil-'ishra" : Fath' ul-bârî 9/377). Un des mes coreligionaires et amis disait : "L'amour ça se fait à deux, dit-on. Eh bien, justement, ça se fait à deux !" (fin de citation). Ibn Abbâs disait : "J'aime m'embellir pour mon épouse comme j'aime qu'elle s'embellisse pour moi, car Dieu a dit : "Et elles ont des droits comparables à leurs devoirs, dans la bienséance" [Coran 2/228]" (Tafsîr At-Tabarî, cité dans Tahrîr ul-mar'a fî 'asr ir-rissâla, tome 5 p. 94). Le mari doit garder à l'esprit que son épouse n'est pas une machine mais un être encore plus sensible que lui ; à lui d'être intelligent, de se montrer affectueux et attentionné, de faire preuve de justice avec lui-même si son épouse est fatiguée ou a une autre raison (comme nous l'avons vu plus haut), enfin de ne pas être mécontent simplement parce qu'il est arrivé que son épouse a un jour décliné son invitation sans raison apparente ("… bi khilâfi mâ idhâ lam yaghdhab min dhâlika : fa innahû yakûnu immâ li annahû 'adharahâ [li anna lahâ 'udhran, wa hîna'ïdhin yajibu 'alayhi 'udhruhâ], wa immâ li annahu [mâ kâna lahâ 'udhran wa lâkinnahû] taraka haqqahû min dhâlik" : Fath' ul-bârî 9/365, excepté les explications entre crochets, qui sont destinées à expliciter le sens). Un des commentaires du passage coranique "Et les hommes ont un degré sur elles [= les femmes]" (Coran 2/228) n'est-il pas, justement, que ce "degré de l'homme" est qu'il est normalement porté sur le fait de savoir fermer les yeux sur certains de ses droits par rapport à son épouse, tout en veillant à accomplir ses devoirs vis-à-vis d'elle (Tafsîr At-Tabarî, cité dans Tahrîr ul-mar'a fî 'asr ir-rissâla, tome 5 p. 95) ?

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

Source :
[www.maison-islam.com]
m
24 juillet 2006 23:11
Citation
srnit a écrit:
Citation
missbruxel a écrit:
on dit qu'il est haram de refuser de coucher avec son marie , mais quand n'est il pour le cas contraire?


car il y a souvent des femmes qui a cause de leur journée epuisante se disent fatigué au moment ou leur marie s'approche d eux.

Quand l'épouse est fatiguée et n'en a pas envie...

Certains hommes exigent que leur épouse soit systématiquement à leur disposition sur le plan intime, qu'elle soit fatiguée ou pas. Ils se fondent pour cela sur quelques Hadîths qu'ils ont compris de façon isolée.

Ces Hadîths sont entre autres : "Lorsque l'homme invite sa femme pour ce dont il a besoin, qu'elle réponde à son invitation même si elle se trouvait occupée au fourneau" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 1160). Une parole voisine est rapportée par Ibn Mâja (n° 1853).

Or, ces Hadîths sont authentiques, mais on ne peut isoler leur contenu de l'ensemble dans lequel ils prennent place.

On ne peut oublier ainsi le principe édicté par le célèbre Hadîth : "Pas de tort [fait à quelqu'un] et pas de tort [gratuit] [fait à quelqu'un]" (rapporté par Mâlik, n° 1461).
C'est bien pourquoi Ibn Taymiyya a écrit que l'épouse a le devoir d'accorder à son mari la satisfaction sur le plan intime :
– a) quand celui-ci en exprime le désir,
mais, a-t-il également précisé, ce devoir prend place :
– b) dans la mesure de ses possibilités (physiques) à elle,
– c) et tant que cela ne l'empêche pas d'effectuer d'autres choses qu'elle a à faire.
(Voici exactement le texte qu'il a écrit : "Wa lir-rajuli an yatamatta'a bihâ matâ shâ'a, mâ lam yadhurra bihâ aw yushghil'hâ 'an wâjib" : As-Siyâssa ash-shar'iyya, p. 133.) (Voir un propos voisin dans ash-Shar'h ul-kabîr, 9/696.)

Ensuite on ne peut oublier qu'il y a un autre Hadîth qui dit quelque chose de très voisin au mari : l'épouse de Abdullâh ibn 'Amr ibn al-'As s'était plainte du fait que son mari enchaînait prières et jeûnes facultatifs et la délaissait sur tous les plans, intime y compris (rapporté par Al-Bukhârî, n° 4765) ; mis au courant de ce fait, le Prophète (sur lui la paix) parla donc à Abdullâh ibn Amr ibn al-'As : il lui rappela que son corps et ses yeux avaient des droits sur lui et qu'il devait les ménager ; et il lui rappela aussi ceci : "Et ton épouse a des droits sur toi" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 1873, Muslim, n° 1159). D'après les dires des savants, il s'agit du droit de l'épouse à avoir une présence du mari à ses côtés, à la satisfaction intime…
Ceci fait que Ibn Taymiyya, dans le même chapitre, a également écrit que l'époux aussi a le devoir d'accorder à son épouse la satisfaction sur le plan intime :
– a) dans la mesure des désirs de son épouse,
– b) et de ses possibilités (physiques) à lui.
(Son écrit se lit ainsi : "Inna lil-mar'ati 'alar-rajul haqqan fî mâlihi : wa huwa-s-sadâq wan-nafqatu bil-ma'rûf ; wa haqqan fî badanihî : wa huwa-l-'ishra wal-mut'a, bihaythu law âlâ minhâ, istahaqqat il-furqata bi ijmâ' il-muslimîn ; wa kadhâlika law kâna majbûban aw 'innînan lâ yumkinuhû jimâ'uhâ, fa laha-l-furqa. Wa wat'uhâ : (…) as-swawâbu annahû wâjib, kamâ dalla 'alayhi-l-kitâbu was-sunna wal-ussûl. Wa qad qâla-n-nabî – sallallâhu 'alayhi wa sallam – li Abdillâh ibn Amr ibn il-'As – radhiyallâhu 'anahumâ – lammâ ra'âhu yukthiru-s-sawma was-salât : "Inna li zawjika 'alayka haqqan". (…) Wa qîla : yajibu wat'uhâ bil-ma'rûf, 'alâ qad'ri quwwatihî wa hâjatihâ, kamâ tajib un-nafqatu bil-ma'rûf kadhâlik. Wa hâdhâ ashbah" : As-Siyâssa ash-shar'iyya, p. 133.)

S'il y a des Hadîths des deux côtés, pourquoi, alors, les Hadîths cités au tout début ont été formulés de la façon que l'on a vue ? Parce que, répond Cheikh Khâlid Saïfullâh, c'est en général l'homme qui exprime explicitement son désir d'avoir des relations intimes, la femme ne le disant généralement pas de façon explicite (d'après Islâm aur jadîd mu'âsharatî massâ'ïl, p. 190). Et parce que si l'homme est en général plus rationnel que la femme (elle est plus portée sur les sentiments, voire les émotions), par contre pour ce qui est de la résistance à la tentation sexuelle il est moins raisonnable qu'elle ; cet aspect des choses a donc été rappelé à l'épouse (Ibn Hajar a reproduit les explications de Ibn Abî Jamra : "Wa fîhi anna sab'r-ar-rajul 'alâ tark il-jimâ' adh'afu min sab'r il-mar'a. Qâl : wa fîhi anna aqwa-t-tashwîshât 'alar-rajul : dâ'iyat-un-nikâh. Wa li hâdhâ hadhdha-sh-shâri'u-n-nissâ'a 'alâ mussâ'adat-ir-rijâl fî dhâlik" : Fat'h ul-bârî 9/366).

Ce n'est pas fini : pour qu'une relation intime soit possible physiquement (ne parlons même pas du plaisir), il faut qu'on en ait envie. Or, sans même parler de ses dispositions physiques, il est impossible à la femme d'avoir envie d'une relation avec son mari si celui-ci ne s'est pas montré tout le temps affectueux et attentionné à son égard. Quant à l'homme, il ne faut pas qu'il oublie que le plaisir dans une relation intime ne se limite pas à son plaisir personnel mais est aussi lié au plaisir qu'il a su offrir à son épouse. Ibn Hajar a écrit : "La relation intime n'est agréable que si l'âme en a envie et si on a le désir de vivre ensemble" ("Wal-mujâma'a aw il-mudhâja'a innamâ tustahsanu ma'a mayl in-nafs war-raghbati fil-'ishra" : Fath' ul-bârî 9/377). Un des mes coreligionaires et amis disait : "L'amour ça se fait à deux, dit-on. Eh bien, justement, ça se fait à deux !" (fin de citation). Ibn Abbâs disait : "J'aime m'embellir pour mon épouse comme j'aime qu'elle s'embellisse pour moi, car Dieu a dit : "Et elles ont des droits comparables à leurs devoirs, dans la bienséance" [Coran 2/228]" (Tafsîr At-Tabarî, cité dans Tahrîr ul-mar'a fî 'asr ir-rissâla, tome 5 p. 94). Le mari doit garder à l'esprit que son épouse n'est pas une machine mais un être encore plus sensible que lui ; à lui d'être intelligent, de se montrer affectueux et attentionné, de faire preuve de justice avec lui-même si son épouse est fatiguée ou a une autre raison (comme nous l'avons vu plus haut), enfin de ne pas être mécontent simplement parce qu'il est arrivé que son épouse a un jour décliné son invitation sans raison apparente ("… bi khilâfi mâ idhâ lam yaghdhab min dhâlika : fa innahû yakûnu immâ li annahû 'adharahâ [li anna lahâ 'udhran, wa hîna'ïdhin yajibu 'alayhi 'udhruhâ], wa immâ li annahu [mâ kâna lahâ 'udhran wa lâkinnahû] taraka haqqahû min dhâlik" : Fath' ul-bârî 9/365, excepté les explications entre crochets, qui sont destinées à expliciter le sens). Un des commentaires du passage coranique "Et les hommes ont un degré sur elles [= les femmes]" (Coran 2/228) n'est-il pas, justement, que ce "degré de l'homme" est qu'il est normalement porté sur le fait de savoir fermer les yeux sur certains de ses droits par rapport à son épouse, tout en veillant à accomplir ses devoirs vis-à-vis d'elle (Tafsîr At-Tabarî, cité dans Tahrîr ul-mar'a fî 'asr ir-rissâla, tome 5 p. 95) ?

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

Source :
[www.maison-islam.com]



merci.

dans les relation intime avec son mari a part la sodomisation y a t il des autre chose qui ne sont pas permise???
N
25 juillet 2006 20:32
Citation
missbruxel a écrit:
Citation
srnit a écrit:
Citation
missbruxel a écrit:
on dit qu'il est haram de refuser de coucher avec son marie , mais quand n'est il pour le cas contraire?


car il y a souvent des femmes qui a cause de leur journée epuisante se disent fatigué au moment ou leur marie s'approche d eux.

Quand l'épouse est fatiguée et n'en a pas envie...

Certains hommes exigent que leur épouse soit systématiquement à leur disposition sur le plan intime, qu'elle soit fatiguée ou pas. Ils se fondent pour cela sur quelques Hadîths qu'ils ont compris de façon isolée.

Ces Hadîths sont entre autres : "Lorsque l'homme invite sa femme pour ce dont il a besoin, qu'elle réponde à son invitation même si elle se trouvait occupée au fourneau" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 1160). Une parole voisine est rapportée par Ibn Mâja (n° 1853).

Or, ces Hadîths sont authentiques, mais on ne peut isoler leur contenu de l'ensemble dans lequel ils prennent place.

On ne peut oublier ainsi le principe édicté par le célèbre Hadîth : "Pas de tort [fait à quelqu'un] et pas de tort [gratuit] [fait à quelqu'un]" (rapporté par Mâlik, n° 1461).
C'est bien pourquoi Ibn Taymiyya a écrit que l'épouse a le devoir d'accorder à son mari la satisfaction sur le plan intime :
– a) quand celui-ci en exprime le désir,
mais, a-t-il également précisé, ce devoir prend place :
– b) dans la mesure de ses possibilités (physiques) à elle,
– c) et tant que cela ne l'empêche pas d'effectuer d'autres choses qu'elle a à faire.
(Voici exactement le texte qu'il a écrit : "Wa lir-rajuli an yatamatta'a bihâ matâ shâ'a, mâ lam yadhurra bihâ aw yushghil'hâ 'an wâjib" : As-Siyâssa ash-shar'iyya, p. 133.) (Voir un propos voisin dans ash-Shar'h ul-kabîr, 9/696.)

Ensuite on ne peut oublier qu'il y a un autre Hadîth qui dit quelque chose de très voisin au mari : l'épouse de Abdullâh ibn 'Amr ibn al-'As s'était plainte du fait que son mari enchaînait prières et jeûnes facultatifs et la délaissait sur tous les plans, intime y compris (rapporté par Al-Bukhârî, n° 4765) ; mis au courant de ce fait, le Prophète (sur lui la paix) parla donc à Abdullâh ibn Amr ibn al-'As : il lui rappela que son corps et ses yeux avaient des droits sur lui et qu'il devait les ménager ; et il lui rappela aussi ceci : "Et ton épouse a des droits sur toi" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 1873, Muslim, n° 1159). D'après les dires des savants, il s'agit du droit de l'épouse à avoir une présence du mari à ses côtés, à la satisfaction intime…
Ceci fait que Ibn Taymiyya, dans le même chapitre, a également écrit que l'époux aussi a le devoir d'accorder à son épouse la satisfaction sur le plan intime :
– a) dans la mesure des désirs de son épouse,
– b) et de ses possibilités (physiques) à lui.
(Son écrit se lit ainsi : "Inna lil-mar'ati 'alar-rajul haqqan fî mâlihi : wa huwa-s-sadâq wan-nafqatu bil-ma'rûf ; wa haqqan fî badanihî : wa huwa-l-'ishra wal-mut'a, bihaythu law âlâ minhâ, istahaqqat il-furqata bi ijmâ' il-muslimîn ; wa kadhâlika law kâna majbûban aw 'innînan lâ yumkinuhû jimâ'uhâ, fa laha-l-furqa. Wa wat'uhâ : (…) as-swawâbu annahû wâjib, kamâ dalla 'alayhi-l-kitâbu was-sunna wal-ussûl. Wa qad qâla-n-nabî – sallallâhu 'alayhi wa sallam – li Abdillâh ibn Amr ibn il-'As – radhiyallâhu 'anahumâ – lammâ ra'âhu yukthiru-s-sawma was-salât : "Inna li zawjika 'alayka haqqan". (…) Wa qîla : yajibu wat'uhâ bil-ma'rûf, 'alâ qad'ri quwwatihî wa hâjatihâ, kamâ tajib un-nafqatu bil-ma'rûf kadhâlik. Wa hâdhâ ashbah" : As-Siyâssa ash-shar'iyya, p. 133.)

S'il y a des Hadîths des deux côtés, pourquoi, alors, les Hadîths cités au tout début ont été formulés de la façon que l'on a vue ? Parce que, répond Cheikh Khâlid Saïfullâh, c'est en général l'homme qui exprime explicitement son désir d'avoir des relations intimes, la femme ne le disant généralement pas de façon explicite (d'après Islâm aur jadîd mu'âsharatî massâ'ïl, p. 190). Et parce que si l'homme est en général plus rationnel que la femme (elle est plus portée sur les sentiments, voire les émotions), par contre pour ce qui est de la résistance à la tentation sexuelle il est moins raisonnable qu'elle ; cet aspect des choses a donc été rappelé à l'épouse (Ibn Hajar a reproduit les explications de Ibn Abî Jamra : "Wa fîhi anna sab'r-ar-rajul 'alâ tark il-jimâ' adh'afu min sab'r il-mar'a. Qâl : wa fîhi anna aqwa-t-tashwîshât 'alar-rajul : dâ'iyat-un-nikâh. Wa li hâdhâ hadhdha-sh-shâri'u-n-nissâ'a 'alâ mussâ'adat-ir-rijâl fî dhâlik" : Fat'h ul-bârî 9/366).

Ce n'est pas fini : pour qu'une relation intime soit possible physiquement (ne parlons même pas du plaisir), il faut qu'on en ait envie. Or, sans même parler de ses dispositions physiques, il est impossible à la femme d'avoir envie d'une relation avec son mari si celui-ci ne s'est pas montré tout le temps affectueux et attentionné à son égard. Quant à l'homme, il ne faut pas qu'il oublie que le plaisir dans une relation intime ne se limite pas à son plaisir personnel mais est aussi lié au plaisir qu'il a su offrir à son épouse. Ibn Hajar a écrit : "La relation intime n'est agréable que si l'âme en a envie et si on a le désir de vivre ensemble" ("Wal-mujâma'a aw il-mudhâja'a innamâ tustahsanu ma'a mayl in-nafs war-raghbati fil-'ishra" : Fath' ul-bârî 9/377). Un des mes coreligionaires et amis disait : "L'amour ça se fait à deux, dit-on. Eh bien, justement, ça se fait à deux !" (fin de citation). Ibn Abbâs disait : "J'aime m'embellir pour mon épouse comme j'aime qu'elle s'embellisse pour moi, car Dieu a dit : "Et elles ont des droits comparables à leurs devoirs, dans la bienséance" [Coran 2/228]" (Tafsîr At-Tabarî, cité dans Tahrîr ul-mar'a fî 'asr ir-rissâla, tome 5 p. 94). Le mari doit garder à l'esprit que son épouse n'est pas une machine mais un être encore plus sensible que lui ; à lui d'être intelligent, de se montrer affectueux et attentionné, de faire preuve de justice avec lui-même si son épouse est fatiguée ou a une autre raison (comme nous l'avons vu plus haut), enfin de ne pas être mécontent simplement parce qu'il est arrivé que son épouse a un jour décliné son invitation sans raison apparente ("… bi khilâfi mâ idhâ lam yaghdhab min dhâlika : fa innahû yakûnu immâ li annahû 'adharahâ [li anna lahâ 'udhran, wa hîna'ïdhin yajibu 'alayhi 'udhruhâ], wa immâ li annahu [mâ kâna lahâ 'udhran wa lâkinnahû] taraka haqqahû min dhâlik" : Fath' ul-bârî 9/365, excepté les explications entre crochets, qui sont destinées à expliciter le sens). Un des commentaires du passage coranique "Et les hommes ont un degré sur elles [= les femmes]" (Coran 2/228) n'est-il pas, justement, que ce "degré de l'homme" est qu'il est normalement porté sur le fait de savoir fermer les yeux sur certains de ses droits par rapport à son épouse, tout en veillant à accomplir ses devoirs vis-à-vis d'elle (Tafsîr At-Tabarî, cité dans Tahrîr ul-mar'a fî 'asr ir-rissâla, tome 5 p. 95) ?

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

Source :
[www.maison-islam.com]



merci.

dans les relation intime avec son mari a part la sodomisation y a t il des autre chose qui ne sont pas permise???

Les rapports pendant les règles sont haram
m
26 juillet 2006 12:47
Come par hasard et encore une fois c'est à la femme que l'on demande d'être dispo pour son mari. Toujours la même musique. Après le même refrein : comme de nos jours on du mal à accépter ce genre de propos, on se lance à expliquer qu'en fait il faut penser ceci ou cela. pourquoi ne pas dire, " et bien là c'est raté, on oublie et on propose autre chose : l'acte sexuel se fait à DEUX et pour ce faire si l'un des deux n'est pas disponible ou n'a pas envie l'autre lui doit le respect et ne rien faire ! " Les choses de la sagesse sont parfois simples et on va je ne sais où chercher des injustices contre la femme. Le mariage n'est pas un psseport pour que l'homme laboure à son aise le territoire féminin ! RESPECT RECIPROQUE DANS TOUT !
z
27 juillet 2006 22:33
Salam,

Mais dis moi mahabba, tu fais exprès de lire à côté ou quoi?
le texte, en haut il dit la même idée que toi mais en moins vulgaire certes.
m
28 juillet 2006 00:15
Evidemment, parler de respect mutuel est vraiment vulgaire !
s
28 juillet 2006 02:12
Citation
mahabba a écrit:
Come par hasard et encore une fois c'est à la femme que l'on demande d'être dispo pour son mari. Toujours la même musique. Après le même refrein : comme de nos jours on du mal à accépter ce genre de propos, on se lance à expliquer qu'en fait il faut penser ceci ou cela. pourquoi ne pas dire, " et bien là c'est raté, on oublie et on propose autre chose : l'acte sexuel se fait à DEUX et pour ce faire si l'un des deux n'est pas disponible ou n'a pas envie l'autre lui doit le respect et ne rien faire ! " Les choses de la sagesse sont parfois simples et on va je ne sais où chercher des injustices contre la femme. Le mariage n'est pas un psseport pour que l'homme laboure à son aise le territoire féminin ! RESPECT RECIPROQUE DANS TOUT !

le coran incite au respect mutuel ,l'homme à des droits sur sa femme ,mais la femme aussi à des droits sur son mari


une femme est allée voir le prophète saws ,elle se plaignait de son mari qui ne voyait ps en elle une "femme" ,mais plus une mère ( plus de rapport sexuels....)



une sourate est descendue

sourate al almoujadala:

58.1. Allah a bien entendu la parole de celle qui discutait avec toi à propos de son époux et se plaignait à Allah. Et Allah entendait votre conversation, car Allah est Audient et Clairvoyant.

58.2. Ceux d'entre vous qui répudient leurs femme, en déclarant qu'elles sont pour eux comme le dos de leur mères... alors qu'elles ne sont nullement leur mères, car ils n'ont pour mères que celles qui les ont enfantés. Ils prononcent certes une parole blâmable et mensongère. Allah cependant est Indulgent et Pardonneur.


58.3. Ceux qui comparent leurs femmes au dos de leurs mères, puis reviennent sur ce qu'ils ont dit, doivent affranchir un esclave avant d'avoir aucun contact [conjugal] avec leur femme. C'est ce dont on vous exhorte. Et Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.


58.4. Mais celui qui n'en trouve pas les moyens doit jeûner alors deux mois consécutifs avant d'avoir aucun contact [conjugal] avec sa femme. Mais s'il ne peut le faire non plus, alors qu'il nourrisse soixante pauvres. Cela, pour que vous croyiez en Allah et en Son messager. Voilà les limites imposées par Allah. Et les mécréants auront un châtiment douloureux



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/07/06 17:06 par sinsea.
z
28 juillet 2006 07:25
Citation
mahabba a écrit:
Evidemment, parler de respect mutuel est vraiment vulgaire !

Non, c'est ta caricature qui est vulgaire, relis toi.

Il y en a qui essaye de casser des amalgames, qui informe.

Dans tes écrits tu les entretiens, tu les grossis. Tu généralise "un type de comportement" que tu tentes de coller à la religion.
Et c'est là que tu te trompe.
i
4 octobre 2010 03:34
salam o aalaykoum j'aurai une question on faite sa fait 3 ans ke je suis mariée j'ai eu un peti bébé avec mon mari k'on aime vraiment mais depuis un certain temps j'ai du mal a passé a l'acte avec mon mari nos relation sexuel sont de plus en plus difficile des foi mm on s'engueule acause de sa je supporte de moins en moins k'il me touche avant je pouvé dormir dans ses bras maintenant nn et le probleme c ke je constate ke le me force a avoir des rapport avec lui faire plaisir je ne ressen rien et je veu pas gaché sa vie ni la mienne au mm temps alors si vs avé des réponse pour moi elles seron la bienvenue et mm question religions

merçi baraka allaho fikoum
m
4 octobre 2010 11:22
salam,
c'est courant qu'après avoir eu un bébé la femme ai une baisse de libido, dialogue avec ton mari en lui expliquant que ce n'est pas volontaire et que plus il sera entreprenant et moins tu auras envie de passer à l'acte donc le mieux est qu'il prenne son mal en patience et toi de ton côté fais en sorte que cela ne dure pas des mois car la patience des hommes face à cela n'est pas la même que nous.
Tu dois faire un effort pour ton mari, faites beaucoup de préliminaires en général ça marche assez bien pour donner envie.
si tu veux d'autres conseils tu peux m'envoyer un mp je me ferai une joie de te repondre inchallah
i
4 octobre 2010 12:26
muslima974

je sais que c courant qu'apres un bébé a une baisse de libido mais le probléme a commencé bien avants ma grossesse , je trouve enfin c mon avis k'on a de moins en moins de centre d'interet en commun et j'ai sacrifiée pas mal de chose pr lui c un homme tres jaloux et tres possessif mais je sais ke c parsequ'il m'aime je l'aime aussi mais se n'es plus kom au debut il gentil attentionné les preliminaire prenne bcp de temps mais au bout d'un moment je simule pr dire c bon on passe a l'etape suivante kom sa plus vite c fait et meiu sa sera pr moi nos façon de penser sont diffrente c vrai ke ya ke l'amour ki ns a reuni mais j commence a avoir des doute et je me sens mal je pleur tt les jour parseque je me dit k'il merite pas je sais ke le probleme vien de moi et je sais plus koi faire
a
4 octobre 2010 16:15
Citation
missbruxel a écrit:
Citation
srnit a écrit:
Citation
missbruxel a écrit:
on dit qu'il est haram de refuser de coucher avec son marie , mais quand n'est il pour le cas contraire?


car il y a souvent des femmes qui a cause de leur journée epuisante se disent fatigué au moment ou leur marie s'approche d eux.

Quand l'épouse est fatiguée et n'en a pas envie...

Certains hommes exigent que leur épouse soit systématiquement à leur disposition sur le plan intime, qu'elle soit fatiguée ou pas. Ils se fondent pour cela sur quelques Hadîths qu'ils ont compris de façon isolée.

Ces Hadîths sont entre autres : "Lorsque l'homme invite sa femme pour ce dont il a besoin, qu'elle réponde à son invitation même si elle se trouvait occupée au fourneau" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 1160). Une parole voisine est rapportée par Ibn Mâja (n° 1853).

Or, ces Hadîths sont authentiques, mais on ne peut isoler leur contenu de l'ensemble dans lequel ils prennent place.

On ne peut oublier ainsi le principe édicté par le célèbre Hadîth : "Pas de tort [fait à quelqu'un] et pas de tort [gratuit] [fait à quelqu'un]" (rapporté par Mâlik, n° 1461).
C'est bien pourquoi Ibn Taymiyya a écrit que l'épouse a le devoir d'accorder à son mari la satisfaction sur le plan intime :
– a) quand celui-ci en exprime le désir,
mais, a-t-il également précisé, ce devoir prend place :
– b) dans la mesure de ses possibilités (physiques) à elle,
– c) et tant que cela ne l'empêche pas d'effectuer d'autres choses qu'elle a à faire.
(Voici exactement le texte qu'il a écrit : "Wa lir-rajuli an yatamatta'a bihâ matâ shâ'a, mâ lam yadhurra bihâ aw yushghil'hâ 'an wâjib" : As-Siyâssa ash-shar'iyya, p. 133.) (Voir un propos voisin dans ash-Shar'h ul-kabîr, 9/696.)

Ensuite on ne peut oublier qu'il y a un autre Hadîth qui dit quelque chose de très voisin au mari : l'épouse de Abdullâh ibn 'Amr ibn al-'As s'était plainte du fait que son mari enchaînait prières et jeûnes facultatifs et la délaissait sur tous les plans, intime y compris (rapporté par Al-Bukhârî, n° 4765) ; mis au courant de ce fait, le Prophète (sur lui la paix) parla donc à Abdullâh ibn Amr ibn al-'As : il lui rappela que son corps et ses yeux avaient des droits sur lui et qu'il devait les ménager ; et il lui rappela aussi ceci : "Et ton épouse a des droits sur toi" (rapporté par Al-Bukhârî, n° 1873, Muslim, n° 1159). D'après les dires des savants, il s'agit du droit de l'épouse à avoir une présence du mari à ses côtés, à la satisfaction intime…
Ceci fait que Ibn Taymiyya, dans le même chapitre, a également écrit que l'époux aussi a le devoir d'accorder à son épouse la satisfaction sur le plan intime :
– a) dans la mesure des désirs de son épouse,
– b) et de ses possibilités (physiques) à lui.
(Son écrit se lit ainsi : "Inna lil-mar'ati 'alar-rajul haqqan fî mâlihi : wa huwa-s-sadâq wan-nafqatu bil-ma'rûf ; wa haqqan fî badanihî : wa huwa-l-'ishra wal-mut'a, bihaythu law âlâ minhâ, istahaqqat il-furqata bi ijmâ' il-muslimîn ; wa kadhâlika law kâna majbûban aw 'innînan lâ yumkinuhû jimâ'uhâ, fa laha-l-furqa. Wa wat'uhâ : (…) as-swawâbu annahû wâjib, kamâ dalla 'alayhi-l-kitâbu was-sunna wal-ussûl. Wa qad qâla-n-nabî – sallallâhu 'alayhi wa sallam – li Abdillâh ibn Amr ibn il-'As – radhiyallâhu 'anahumâ – lammâ ra'âhu yukthiru-s-sawma was-salât : "Inna li zawjika 'alayka haqqan". (…) Wa qîla : yajibu wat'uhâ bil-ma'rûf, 'alâ qad'ri quwwatihî wa hâjatihâ, kamâ tajib un-nafqatu bil-ma'rûf kadhâlik. Wa hâdhâ ashbah" : As-Siyâssa ash-shar'iyya, p. 133.)

S'il y a des Hadîths des deux côtés, pourquoi, alors, les Hadîths cités au tout début ont été formulés de la façon que l'on a vue ? Parce que, répond Cheikh Khâlid Saïfullâh, c'est en général l'homme qui exprime explicitement son désir d'avoir des relations intimes, la femme ne le disant généralement pas de façon explicite (d'après Islâm aur jadîd mu'âsharatî massâ'ïl, p. 190). Et parce que si l'homme est en général plus rationnel que la femme (elle est plus portée sur les sentiments, voire les émotions), par contre pour ce qui est de la résistance à la tentation sexuelle il est moins raisonnable qu'elle ; cet aspect des choses a donc été rappelé à l'épouse (Ibn Hajar a reproduit les explications de Ibn Abî Jamra : "Wa fîhi anna sab'r-ar-rajul 'alâ tark il-jimâ' adh'afu min sab'r il-mar'a. Qâl : wa fîhi anna aqwa-t-tashwîshât 'alar-rajul : dâ'iyat-un-nikâh. Wa li hâdhâ hadhdha-sh-shâri'u-n-nissâ'a 'alâ mussâ'adat-ir-rijâl fî dhâlik" : Fat'h ul-bârî 9/366).

Ce n'est pas fini : pour qu'une relation intime soit possible physiquement (ne parlons même pas du plaisir), il faut qu'on en ait envie. Or, sans même parler de ses dispositions physiques, il est impossible à la femme d'avoir envie d'une relation avec son mari si celui-ci ne s'est pas montré tout le temps affectueux et attentionné à son égard. Quant à l'homme, il ne faut pas qu'il oublie que le plaisir dans une relation intime ne se limite pas à son plaisir personnel mais est aussi lié au plaisir qu'il a su offrir à son épouse. Ibn Hajar a écrit : "La relation intime n'est agréable que si l'âme en a envie et si on a le désir de vivre ensemble" ("Wal-mujâma'a aw il-mudhâja'a innamâ tustahsanu ma'a mayl in-nafs war-raghbati fil-'ishra" : Fath' ul-bârî 9/377). Un des mes coreligionaires et amis disait : "L'amour ça se fait à deux, dit-on. Eh bien, justement, ça se fait à deux !" (fin de citation). Ibn Abbâs disait : "J'aime m'embellir pour mon épouse comme j'aime qu'elle s'embellisse pour moi, car Dieu a dit : "Et elles ont des droits comparables à leurs devoirs, dans la bienséance" [Coran 2/228]" (Tafsîr At-Tabarî, cité dans Tahrîr ul-mar'a fî 'asr ir-rissâla, tome 5 p. 94). Le mari doit garder à l'esprit que son épouse n'est pas une machine mais un être encore plus sensible que lui ; à lui d'être intelligent, de se montrer affectueux et attentionné, de faire preuve de justice avec lui-même si son épouse est fatiguée ou a une autre raison (comme nous l'avons vu plus haut), enfin de ne pas être mécontent simplement parce qu'il est arrivé que son épouse a un jour décliné son invitation sans raison apparente ("… bi khilâfi mâ idhâ lam yaghdhab min dhâlika : fa innahû yakûnu immâ li annahû 'adharahâ [li anna lahâ 'udhran, wa hîna'ïdhin yajibu 'alayhi 'udhruhâ], wa immâ li annahu [mâ kâna lahâ 'udhran wa lâkinnahû] taraka haqqahû min dhâlik" : Fath' ul-bârî 9/365, excepté les explications entre crochets, qui sont destinées à expliciter le sens). Un des commentaires du passage coranique "Et les hommes ont un degré sur elles [= les femmes]" (Coran 2/228) n'est-il pas, justement, que ce "degré de l'homme" est qu'il est normalement porté sur le fait de savoir fermer les yeux sur certains de ses droits par rapport à son épouse, tout en veillant à accomplir ses devoirs vis-à-vis d'elle (Tafsîr At-Tabarî, cité dans Tahrîr ul-mar'a fî 'asr ir-rissâla, tome 5 p. 95) ?

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

Source :
[www.maison-islam.com]



merci.

dans les relation intime avec son mari a part la sodomisation y a t il des autre chose qui ne sont pas permise???

[www.maison-islam.com]
 
Facebook