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La page consacrée au mois de "Ramadân"...
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29 octobre 2005 01:44
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




Pour tous ceux qui comptent s'acquitter de la "zakâtoul fitr" en monnaie, et qui ne savent pas à qui la donner, voiçi les coordonnés de quelques organismes de bienfaisance, qui redistribueront l'aumône à des personnes qui en ont réellement besoin, in châ Allâh::


Dans le 59:
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Dans le 69:
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Dans le 75:
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Dans le 93:
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Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
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31 octobre 2005 00:51
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...






- Vue générale sur les chapitres: [www.yabiladi.com]


- Introduction: Pourquoi les musulmans jeûnent-ils encore aujourd'hui, au XXIème siècle ? :
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1°/ Le Ramadan ne devrait-il pas débuter le même jour pour les musulmans du monde entier ? :
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2°/ Pourquoi avoir fixé des horaires précis pour le début et la fin du jeûne ? :
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3°/ Les plus grands secrets du jeûne...:
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4°/ Sacré mois de Ramadan...:
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5°/ Quels sont les actes qui annulent le jeûne ? :
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6°/ Combien de cycles ("rak'âtes"winking smiley pour la prière de nuit du "Ramadân" ("At-tarâwîh"winking smiley ? :
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6° bis/ Prier après avoir accompli la prière impaire ("al witr"winking smiley avec les "Tarâwîh": est-ce permis ? :
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7°/ 6 règles de conduite pour "protéger" notre jeûne...:
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8°/ Quelques évènements ayant eu lieu au mois de "Ramadân"...:
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9°/ Le rattrapage ("Qadhâ"winking smiley des jours de jeûne manqués pendant le mois de "Ramadân"...:
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10°/ Retarder les menstrues à cause du Ramadan : Est-ce permis ? :
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11°/ "Toute oeuvre accomplie par le fils d’Adam lui revient sauf le jeûne...": signification ? :
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12°/ La grossesse, l'allaitement, la vieillesse et la maladie pendant le "Ramadân"...:
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13°/ Ne pas jeûner délibérément...:
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14°/ La prière des "Tarâwîh": obligatoire ou pas ? A la maison ou à la mosquée ? Et pour la femme ? :
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15°/ Manger ou boire par oubli...:
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16°/ La personne n'ayant pas les moyens de s'acquitter de la "fidya" (compensation expiatoire)...:
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17°/ Est-il préférable pour le malade de jeûner ou de s'abstenir ? :
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18°/ Le "Souhoûr" (repas avant l'aube) est-il obligatoire ? :
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19°/ Comment doivent prier et jeûner ceux qui résident dans les pays nordiques ? :
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20°/ Les invocations à formuler lors de la rupture du jeûne ("dou'â-oul iftâr"winking smiley...:
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21°/ Le rinçage de la bouche ("al madmadah"winking smiley et le lavage du nez ("al instinchâq"winking smiley...:
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22°/ Caresses, baisers, embrassades entre époux...etc, pendant le jeûne...:
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23°/ La télévision et le "Ramadân"...:
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24°/ Se brosser les dents avec du dentifrice...:
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25°/ Rattraper les jours de jeûne manqués avec une double intention...:
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26°/ L'enchaînement des démons pendant le "Ramadân": signification ? :
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27°/ Les péchés annulent-ils le jeûne ? :
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28°/ Les enfants doivent-ils jeûner ? :
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29°/ L'émission de sperme provoquée ("Al istimnâ"winking smiley pendant le jeûne...:
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30°/ Les rapports sexuels (" Djimâ' "winking smiley pendant le jeûne: rattrapage ("Qadâ"winking smiley et expiation ("Kaffârah"winking smiley...:
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31°/ Le jeûne du voyageur ("çiyâmoul moussâfir"winking smiley...:
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32°/ Les menstrues et les lochies ("al haydou wan nifâss"winking smiley pendant le Ramadân...:
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33°/ Accomplir la prière des "tarâwîh" en lisant à partir du "Qour-âne"...:
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34°/ La Nuit du Destin / de la Valeur / du Mérite ("Laylatoul qadr"winking smiley...:
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35°/ Extraits de l'ouvrage "Fadâ-ilou Ramadân" (Les mérites du mois de Ramadan)...:
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36°/ Extraits de l'ouvrage "Fadâ-ilou Ramadân" (Les mérites du mois de Ramadan) /2...:
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37°/ Extraits de l'ouvrage "Fadâ-ilou Ramadân" (Les mérites du mois de Ramadan) /3...:
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38°/ Extraits de l'ouvrage "Fadâ-ilou Ramadân" (Les mérites du mois de Ramadan) /4...:
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39°/ La retraite spirituelle / de dévotion / de contemplation / pieuse / rituelle ("Al i'tikâf"winking smiley...:
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40°/ Chaykh Aboû Bakr al-Djazâ-irî: Le jeûne et la crainte pieuse ("Aç-çiyâmou wat-taqwâ"winking smiley...:
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41°/ L'aumône de rupture du jeûne ("Zakâtoul Fitr"winking smiley...:
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42°/ Où donner son aumône ? Quelques adresses d'organismes de bienfaisance, redistributeurs de l'aumône:
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43°/ Discours prononcé à l'occasion de la fête de rupture du jeûne ("''îdoul fitr"winking smiley:
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Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...


PS:

Un grand merci à soeur tachilhite78 qui m'a donné l'idée du sommaire pratique.
Bârakallâhou fîki... :-)





Modifié 2 fois. Dernière modification le 03/11/05 01:19 par 'Adel.
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3 novembre 2005 01:18
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




Chers frères et chères soeurs,

Un des aspects extraordinaires du texte coranique tient dans l'expression, par l'intermédiaire de formules et de phrases relativement courtes, d'une très grande richesse de sens. Le verset qui va être cité ci-dessous en constitue une excellente manifestation: En quelques mots, Allah y résume et synthétise les aspects marquant de l'ensemble de l'existence humaine, telle qu'elle est vécue par ceux qui n'ont pas pleinement saisi le sens de leur mission sur cette terre.

Jugez-en par vous-mêmes:




ÇÚúáóãõæÇ ÃóäøóãóÇ ÇáúÍóíóÇÉõ ÇáÏøõäúíóÇ áóÚöÈñ æóáóåúæñ æóÒöíäóÉñ æóÊóÝóÇÎõÑñ Èóíúäóßõãú æóÊóßóÇËõÑñ Ýöí ÇáúÃóãúæóÇáö æóÇáúÃóæúáóÇÏö ßóãóËóáö ÛóíúËò ÃóÚúÌóÈó ÇáúßõÝøóÇÑó äóÈóÇÊõåõ Ëõãøó íóåöíÌõ ÝóÊóÑóÇåõ ãõÕúÝóÑøÇð Ëõãøó íóßõæäõ ÍõØóÇãÇð æóÝöí ÇáúÂÎöÑóÉö ÚóÐóÇÈñ ÔóÏöíÏñ æóãóÛúÝöÑóÉñ ãøöäó Çááøóåö æóÑöÖúæóÇäñ æóãóÇ ÇáúÍóíóÇÉõ ÇáÏøõäúíóÇ ÅöáøóÇ ãóÊóÇÚõ ÇáúÛõÑõæÑö



"Sachez que la vie présente n'est que jeu, amusement, vaine parure, une course à l'orgueil entre vous et une rivalité dans l'acquisition des richesses et des enfants."



Il y a dans ce verset cinq expressions arabe qui sont citées successivement; chacune d'entre elles fait allusion à un aspect marquant d'une phase bien définie de la vie de l'homme.



Il y a d'abord le terme "laïb"; selon Moufti Chafi' r.a. du Pakistan, ce mot désigne le jeu au travers duquel on ne recherche aucun profit particulier si ce n'est le divertissement et la distraction. Durant l'enfance, l'activité du petit ou de la petite se résume essentiellement à cela.



Puis, lorsque l'enfant grandit un peu et atteint un âge où sa compréhension est un peu plus développée, il s'intéresse à une autre forme d'activités ludiques: Ce qui l'attire alors, ce sont les jeux dont le but premier reste l'amusement , mais qui impliquent malgré tout, de façon secondaire, d'autres profits -d'ordre physique, intellectuel ou autres…, comme par exemple le football, les sports de combat, les jeux de société etc… En arabe, selon Moufti Chafi' r.a. toujours, ce genre d'amusements est appelé "lahw"; et c'est justement ce qui est mentionné en second dans le verset.



Le troisième terme présent dans la phrase coranique est "zînah": Celui-ci désigne l'embellissement en général, qu'il s'agisse de la parure physique, vestimentaire, ou celle qui recherchée par le biais des objets matériels que l'on possède (moyens de locomotion,…) Vous conviendrez avec moi que ce souci d'embellissement et de se parer constitue justement l'un des traits caractéristiques de l'adolescence et de la jeunesse, une troisième phase importante de l'existence humaine.



Passé cette période, le centre d'intérêt de l'homme change encore une fois: Parvenu à l'âge adulte, ses actes sont motivés essentiellement par le désir de se faire remarquer dans la société, que ce soit par ses biens matériel, sa position sociale, sa notoriété… : D'où un certain orgueil qui de développe et qui imprègne son attitude par rapport à ce qu'il peut être aux yeux des gens, à ce qu'il peut exercer comme métier, à ce qu'il peut posséder comme richesse… C'est ce à quoi le verset ensuite allusion par l'expression "tafâkhour baynakoum".



Enfin, lorsqu'il avance encore en âge, l'être humain développe une autre attitude: "at takâthour fil amwâl wal awlâd", c'est-à-dire la rivalité dans l'acquisition des biens et des enfants. En d'autre mots, au cours de cette phase ultime de sa vie, le désir qui l'anime à présent est surtout celui de posséder le plus de richesses et la plus importante descendance, et ce, afin de pouvoir exprimer sa fierté par rapport à ce qui représente en quelque sorte le bilan de son existence.



Après avoir interpellé le lecteur vers ces différents aspects qui caractérisent souvent les étapes de l'existence humaine sur terre, Allah énonce une comparaison afin d'exposer clairement ce à quoi ressemble finalement ce genre de vie. Il dit:



ßóãóËóáö ÛóíúËò ÃóÚúÌóÈó ÇáúßõÝøóÇÑó äóÈóÇÊõåõ Ëõãøó íóåöíÌõ ÝóÊóÑóÇåõ ãõÕúÝóÑøÇð Ëõãøó íóßõæäõ ÍõØóÇãÇ

"Elle est en cela pareille à une pluie : la végétation qui en vient émerveille les cultivateurs, puis elle se fane et tu la vois donc jaunie; ensuite elle devient des débris."



L'être humain qui n'utilise pas le temps qui lui a été imparti pour le passer dans la servitude du Créateur est comparable à de la végétation: Si à un moment donné, nourrie pas la pluie, cette dernière est verdoyante, plait au regard et au cœur, tout un chacun sait pertinemment ce qui va se passer très rapidement… Elle va commencer à se faner, à jaunir… A la fin, ne subsisteront d'elle que des débris. Il en est de même pour l'homme: Pendant les premières phases de son existence, lorsque ses facultés physiques et intellectuelles sont encore intenses, il profite de sa vie et de son énergie pour satisfaire des désirs et des plaisirs, qui, comme on l'a vu, avec le temps, ne cessent de varier: Distraction, divertissement, embellissement, volonté de se distinguer matériellement et socialement… En apparence, là aussi, durant toutes ces années, l'apparence de cet être humain a tout pour plaire et séduire. Pourtant, ce temps qui passe ne cesse de le rapprocher de sa fin qui inéluctable: Rapidement, à l'instar de la végétation, il va commencer à perdre de sa superbe et de sa fraîcheur, il va se faner… Après quoi, lorsqu'il s'éteindra, ne subsisteront de lui rien d'autre que des débris osseux et de la terre… Voilà à quoi se résume pour l'individu une existence passée dans l'inconscience par rapport au but réel de sa vie.



Mais revenons un peu sur les différentes étapes de la vie qu'Allah a cité au début du verset. Quand on y réfléchit plus profondément, on constate que les aspects énoncés, en sus d'exprimer le caractère éphémère et vil d'une existence qui n'est pas vécue comme elle se doit, nous interpelle également vers une autre réalité:



Celle de la limite de la vision humaine, de son jugement et de son appréciation par rapport à ce qu'il prend comme centre d'intérêt.



Il y a en effet un point important à souligner par rapport à chacune des attitudes mentionnées:



Celles-ci constituent pour l'être humain, à un moment donné de sa vie, une priorité, un objectif essentiel. En d'autres mots, pendant des années, chacun des aspects mis en valeur va constituer le principal centre d'intérêt de l'individu; à ses yeux, ce sera pratiquement la seule chose qui aura de l'importance et de la valeur, ce qui fait que ses initiatives personnelles seront essentiellement motivées par ces éléments. Et même si, durant une phase donnée, une personne de plus âgée et de plus expérimentée vient l'interpeller sur la nécessité d'une réévaluation de son jugement, il ne sera pas disposé à l'écouter.



Pourtant, lorsqu'une phase est passée et que l'être humain a entamé l'étape suivante de sa vie, il se désintéresse plus ou moins totalement de ce qui était, il y a quelques années encore, l'une des choses les plus importantes pour lui. Il en arrive parfois même à mépriser totalement son attitude passée: Pour en être convaincu, prenez par exemple un adolescent et demandez lui ce qu'il pense de ses jouets d'enfants –mieux, proposez lui de retourner à des jeux qui étaient ses passe temps favoris quand il avait 5 ou 6 ans et vous verrez quelle sera sa réaction… ou encore, essayez de demander à un homme qui approche la quarantaine quel regard il porte sur l'attitude qu'il avait et le comportement qui était le sien quand il était âgé de 16 ou 17 ans…



En d'autres mots, l'être humain finit, de lui-même, par se rendre compte que son appréciation par rapport à ce qu'il avait choisi à un moment donné de son existence comme le moteur de ses initiatives personnelles n'en valait finalement pas la peine. Mais ce qu'il est essentiel de souligner, c'est que ce constat, il vaut également pour la cinquième et dernière phase de la vie: Même ce que l'homme prend comme centre d'intérêt durant ses vieux jours ne mérite pas qu'il s'y attache et qu'il y consacre son énergie et focalise son attention - et cela, il a tout intérêt à en prendre conscience avant de quitter ce monde, et à ne pas attendre qu'il soit trop tard…



Bref, l'essentiel ne se trouve donc dans aucun des aspects mentionnés, tous liés uniquement à la satisfaction du plaisir matériel et ne représentant rien d'autre que des artifices détournant l'homme de son véritable objectif, à savoir œuvrer pour faire de cette vie un moyen pour parvenir au succès éternel de l'Au-Delà. C'est exactement ce vers quoi interpelle la fin du verset:



æóÝöí ÇáúÂÎöÑóÉö ÚóÐóÇÈñ ÔóÏöíÏñ æóãóÛúÝöÑóÉñ ãøöäó Çááøóåö æóÑöÖúæóÇäñ æóãóÇ ÇáúÍóíóÇÉõ ÇáÏøõäúíóÇ ÅöáøóÇ ãóÊóÇÚõ ÇáúÛõÑõæÑö

"Et dans l'au-delà, il y a un dur châtiment, et aussi pardon et agrément d'Allah. Et la vie présente n'est que jouissance trompeuse."



Chers frères et chères soeurs, voilà pourquoi le mois de Ramadhân est une occasion si importante pour le croyant -et la croyante: C'est justement une opportunité qui s'offre à lui pour lui permettre de se libérer de l'oppression de ses instincts, de ses désirs… Alors que la société matérialiste dans laquelle nous sommes plongés nous ressasse sans arrêt que le but unique et l'objectif ultime de cette vie n'est rien d'autre que la recherche de la satisfaction exclusive des plaisirs matériels, ceux du corps et des sens, le mois de Ramadhân porte lui un message diamétralement opposé: Notre succès ne peut venir que dans un dosage juste et intelligent entre la satisfaction de nos besoins matériels et l'alimentation de notre âme spirituelle et de notre cœur.



En effet, suivre la logique inspirant le mode de vie matérialiste n'a pas d'autre conséquence que de nous entraîner dans une lutte perdue d'avance: L'homme aura besoin de faire toujours plus pour satisfaire un corps et des instincts qui, eux, sont insatiables… Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ne disait-il pas:



Úóäú ÇÈä ÚÈÇÓ ÑóÖöíó Çááøóåõ ÚóäúåõãÇ Ãä ÑóÓõæá Çááøóåö Õóáøóì Çááøóåõ Úóáóíúåö æóÓóáøóã ÞÇá: áæ Ãä áÇÈä ÂÏã æÇÏíÇ ãöäú ÐåÈ ÃÍÈ Ãä íßæä áå æÇÏíÇä¡ æáä íãáà ÝÇå ÅáÇ ÇáÊÑÇÈ¡ æíÊæÈ Çááøóå Úóáóì ãä ÊÇÈ ãõÊøóÝøÞñ Úóáóíúåö



"Si l'être humain avait en sa possession une vallée pleine d'or, il aurait désiré en avoir deux. Et rien ne remplira sa bouche si ce n'est la terre. Et Allah pardonne à celui qui se repent."



Résultat: Non seulement cette quête va entraîner toujours plus d'exploitations, d'abus, d'injustices, d'oppression, de tensions, de conflits, de guerres, … mais elle portera également sans cesse de la frustration, étant donné que, comme nous le rappelle le Hadith, l'homme ne pourra jamais combler le fossé entre ses désirs matériels et leur satisfaction.



Malheureusement, la propagande matérialiste à l'art d'embrouiller les esprits: Elle présente cette source de tant de maux dans le monde aujourd'hui -que ce soit au niveau moral, au niveau social, au niveau écologique…- comme étant le Progrès; elle parvient à faire passer ce qui est en réalité une descente aux enfers –au sens propre et au sens figuré- comme représentant le salut; pire: elle arrive même à persuader ceux qui ne jurent que par elle, que celui qui ne veut pas se laisser aller dans cette logique irrationnelle, c'est "quelqu'un de bizarre", "quelqu'un qui vit décalé par rapport à son époque"; et si jamais c'est un musulman qui refuse cet état d'esprit de l'assouvissement exclusif des plaisirs matériels, son attitude est interprétée comme étant un des signes révélateurs de son "islamisme" et de son "fondamentalisme"…



C'est pour toutes ces raisons qu'il n'est pas question pour le musulman et la musulmane, une fois le Ramadhân terminé, de laisser à nouveau son âme se retrouver submergé par la quête des plaisirs illicites de ses sens et le poids excessif du matériel. Passé le mois de Ramadhân, il faut donc impérativement poursuivre cet effort de purification, de renforcement et de protection de l'âme et du "cœur" qui a été si bien initié durant le mois béni passé: C'est uniquement à ce prix que notre âme et notre "cœur" apportera l'éclairage nécessaire à notre raison pour que celle-ci puisse garder toute sa lucidité et refuser ainsi de se laisser dominer par nos désirs et de nos instincts; en conséquent, cela nous évitera, Incha Allah, de mener une existence qui ne caractériserait que par les cinq vains aspects qui ont été cités dans le verset étudié précédemment.



Et ce, d'autant plus que c'est au niveau de ce "cœur" que se situe la clé de pas mal de soucis auxquels nous sommes confrontés dans la vie de tous les jours. Qui, aujourd'hui, peut prétendre être à l'abri de toute forme de difficultés ? Personne… Illâ mâ châ 'Allah ! Pour certains, il s'agit peut être de tracasseries d'ordre familial… pour d'autres, d'ordre financier… pour d'autres encore, d'ordre professionnel… Malheureusement, pour faire face à ces facteurs de contrariété, nous ne trouverons rien de pire à faire que d'aller des chercher des solutions dans le Harâm – l'illicite: Pour "résoudre" nos problèmes et s'en sortir, on n'hésitera pas à s'adonner à la médisance, à la délation, à la diffamation, à la sorcellerie, aux transactions usuraires ou interdites, à la tromperie, au mensonge, à la trahison, à la compromission sur des éléments de notre foi… ce qui, en réalité, ne fera rien d'autre que nous enfoncer encore plus…



Alors qu'en réalité, nous savons bien, au fond, que ces problèmes ne peuvent être résolus que par un assainissement de notre rapport avec Allah. En effet, les difficultés auxquelles nous sommes confrontés sont:



- soit les fruits amers de nos péchés et de nos désobéissances envers Allah.



- soit des épreuves venant de Sa part.



Dans l'un ou l'autre cas, si on veut s'en sortir, c'est justement en revenant vers Notre Créateur, et en purifiant notre lien avec Lui… Ce qui impose nécessairement, comme évoqué plus haut, un effort constant sur l'âme et le "cœur".



Mais, cela, malheureusement, on ne le fait que trop rarement. Ce qui se produit la plupart du temp, c'est qu'il y a tellement de ténèbres dans notre "cœur", qu'au lieu de nous efforcer d'y apporter la lumière nécessaire pour pouvoir le réformer et rétablir le lien véritable avec Allah, on va chercher des solutions ailleurs -dans le Harâm- où le "contexte" apparent semble plus favorable.



Finalement, on est exactement à l'image de cet homme, qui, une nuit, était en train de chercher sa pièce de monnaie sous un réverbère dans la rue. Quelqu'un, passant par là, décida de s'arrêter et de l'aider dans sa quête. Après une quinzaine de minutes de recherches infructueuses, ce dernier finit par demander au propriétaire s'il avait au moins une idée de l'endroit où la pièce avait pu tomber. Celui-ci répondit par l'affirmative: Il l'avait perdu chez lui, dans sa maison. "Mais pourquoi donc, dans ces conditions, la cherchez vous ici ?", s'emporte l'autre. Le propriétaire lui répondit alors, le plus sérieusement du monde: "Parce que chez moi, il fait trop sombre: On n'y voit rien, étant donné qu'il n'y a pas de lumière… tandis qu'ici justement, de la lumière, il y en a suffisamment… c'est pourquoi je la cherche ici ma pièce..."



Faisons donc tout pour ne pas continuer à adopter une attitude aussi ridicule et risible… Efforçons nous donc de raffermir le lien qui nous rattache à Allah, en développant notamment la conviction du caractère éphémère de cette vie présente et en entretenant la conscience que le moment est très proche où nous allons rencontrer Notre Créateur et où nous aurons à répondre de nos actes.



Le jour de l'Ide, c'est aussi, quelque part, une occasion de se souvenir de cela, comme nous l'invite le Hadith:



ááÕÇÆã ÝÑÍÊÇä íÝÑÍåãÇ ÅÐÇ ÃÝØÑ ÝÑÍ æÅÐÇ áÞí ÑÈå ÝÑÍ ÈÕæãå



"Pour le jeûneur, il y a deux moments de joie: Le premier, c'est lorsqu'il met un terme à son jeûne; le second, c'est lorsqu'il rencontrera Son seigneur: Il se réjouira alors à cause de son jeûne."


Qu'Allah nous aide et nous fasse miséricorde. Qu'Allah agréé nos jeûnes, nos prières, nos invocations et toutes les œuvres pies qu'Il nous a donné, par Sa grâce, l'opportunité de faire.
Amine.

Wa Allâhou A'lam !

Et Dieu est Plus Savant !


Source: [www.muslimfr.com]






Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...



Modifié 2 fois. Dernière modification le 03/11/05 14:47 par 'Adel.
'
4 novembre 2005 23:36
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




A'oûdhou billâhi minach-chaytânir radjîm...

ÇáÊøóÇÆöÈõæäó ÇáúÚóÇÈöÏõæäó ÇáúÍóÇãöÏõæäó ÇáÓøóÇÆöÍõæäóÇáÑøóÇßöÚõæäó ÇáÓøóÇÌöÏæäó ÇáÂãöÑõæäó ÈöÇáúãóÚúÑõæÝö æóÇáäøóÇåõæäó Úóäö ÇáúãõäßóÑö æóÇáúÍóÇÝöÙõæäó áöÍõÏõæÏö ÇááøåöæóÈóÔøöÑö ÇáúãõÄúãöäöíäó

"Ils sont ceux qui se repentent, qui adorent, qui louent, qui jeûnent, qui s'inclinent, qui se prosternent, qui commandent le convenable et interdisent le blâmable et qui observent les lois d'Allâh... et fais bonne annonce aux croyants."




Mes frères et soeurs,


Quand nous circulons dans la ville de Saint-Pierre ces derniers mois, il est difficile de trouver une partie de la ville qui ne soit pas en chantier: Si ce n'est pas un bâtiment qui est en train d'être bâti, c'est une portion de la chaussée que l'on rénove… En centre-ville, c'est l'artère principale qui fait peau neuve… Plus bas, ce sont les jardins de la plage…



Bref, depuis plusieurs mois déjà, notre vie à Saint-Pierre est rythmée par les travaux de construction, d'aménagement ou de rénovation du paysage urbain, avec tous les désagréments que cela entraîne. Pour ne pas trop changer d'"ambiance" en ce jour de "Ide", nous allons parler encore ce matin d'architecture…


Mes frères et soeurs, vous savez tous comme moi que l'édification d'un bâtiment ou d'une maison passe par au moins quatre grandes étapes:



- Il y a d'abord les travaux d'infrastructure, c'est-à-dire la réalisation des fondations et de la partie située en sous sol de l'édifice.



- Après quoi, c'est la superstructure, c'est-à-dire toute la partie de la construction au dessus du sol qui est élaborée, avec les gros œuvres destinés à la mise en place du plancher, l'élévation des murs, les travaux de dallage et de couverture.



- Suivent alors les nécessaires travaux de finitions: Peinture, carrelage, raccordement aux différents réseaux etc…



- Et enfin, le chantier se termine par les travaux de sécurisation du bâtiment, avec la mise en place des fermetures et des clôtures.



Si j'ai pris le temps de détailler ces quatre étapes essentielles de la construction, c'est pour une raison toute simple: Celles-ci ne sont pas présentes seulement dans les édifices physiques… Nous les retrouvons également dans une autre construction: Un chantier beaucoup plus intime que nous avons tous, autant que nous sommes, l'obligation de réaliser durant notre vie… Il s'agit de l'édification de notre personnalité musulmane. A l'instar de toute construction, celle-ci requiert aussi des fondations, une superstructure, des finitions et de sécurisation.



L'infrastructure…



"At-Taqwâ" représente le fondement de l'identité spirituelle du musulman… Il y a souvent une confusion qui est faite entre la réalité de la crainte révérencielle d'Allâh ("at-taqwâ"winking smiley et ses manifestations: Nous considérons ainsi que celle-ci désigne la pratique régulière des actes rituels comme la "çalât", la "zakâte", la récitation du Qour-âne, les "tasbîh", etc… C'est la raison pour laquelle quand nous constatons qu'un frère ou qu'une sœur est constant(e) dans ses actes d'adoration, nous ne tardons pas à le (la) qualifier de "mouttaqui". Pourtant, le respect et l'accomplissement des actes rituels de façon correcte et sincère ne sont que des expressions de la "Taqwâ" et non la "Taqwâ" elle-même. Celle-ci désigne une réalité bien plus profonde qu'Ibnou Mas'oûd (radhia Allâhou "anhou) avait exprimé en ces termes:


Ãä íØÇÚ ÝáÇ íÚÕí æ íÐßÑ ÝáÇ íäÓí æ Ãä íÔßÑ ÝáÇ íßÝÑ

"Craindre Allah comme il se doit signifie que l'on se soumette à Lui et qu'on se garde de Lui désobéir, qu'on se souvienne de Lui et qu'on ne L'oublie pas, qu'on Lui exprime de la reconnaissance et qu'on ne soit pas ingrat envers Lui."

En d'autres mots, "At-Taqwâ", c'est de garder constamment à l'esprit et dans le cœur la présence d'Allah, Sa Toute Puissance, Ses Attributs de Perfection, de sorte à ce que nous fassions toujours attention, avant de dire ou de faire quoique ce soit, que nos actes ou propos ne consistent en rien qui pourrait attirer Son mécontentement ou Sa colère…

La "Taqwâ", c'est donc avant tout une disposition du cœur et de l'esprit (at taqwâ hâhounâ ("la crainte révérencielle (de Dieu) se trouve ici"winking smiley disait le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) en faisant signe vers son cœur…), qui, progressivement, se manifeste sur le caractère et l'attitude entière de l'individu. Et, comme indiqué précédemment, cette crainte d'Allah a un rôle primordial dans la construction de notre identité spirituelle: C'est elle qui va assurer la stabilité et la fiabilité de ce qui va être bâti au dessus. Cette "Taqwâ", elle n'est donc pas requise de la part du croyant uniquement de façon occasionnelle, pendant quelques jours et nuits, ou durant un mois de l'année... C'est une conscience qui doit être présente à chaque instant de la vie, à chaque fois que l'être humain est amené à faire des choix et à prendre des décisions: Et c'est là le sens de l'effort que nous devons mener… Agir pour garder notre "Taqwâ" éveillée, et la rendre ainsi digne de considération… Imaginez un peu ce que donnerait un édifice dont les fondations ne seraient fiables que pendant quelques dizaines de jours durant l'année… !

Ce n'est pas sans raison que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), mais aussi nos pieux prédécesseurs avaient toujours l'habitude, lorsqu'ils s'adressaient aux musulmans et les conseillaient, de commencer leur propos par une exhortation à l'attachement à la "Taqwâ".





La superstructure…



Les actes rituels, comme la "salât", la zakât, le jeûne, la récitation du Qour-âne, les invocations etc… et les bonnes actions en général constituent la partie visible et apparente de l'édifice de la personnalité musulmane: Comme dans n'importe quelle construction, c'est de la qualité du travail réalisé au niveau de chacune des parties structurelles que va dépendre la résistance de l'ensemble du bâtiment… Et la qualité des œuvres pies, comme celle des actes rituels, dépend de deux critères: La rectitude et la sincérité.


- Le premier impératif de celui qui veut produire des actes pieux qui soient agréés par Allah est de veiller à ce que, au niveau de la forme, ceux-ci ne constituent pas des "bid'âtes" (innovations religieuses) (la "bid'ah" est un péché très grave que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a sévèrement condamné…), mais surtout que ceux-ci soient réalisés suivant la façon qui a été enseignée par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), en respectant les principes et règlements de la législation musulmane. Et pour cela, l'acquisition d'un minimum de connaissance est indispensable à chacun… et ce, aussi bien pour les pratiques rituelles que nous accomplissons régulièrement, comme les ablutions, la salât etc… que pour l'ensemble des actes que nous sommes amenés à réaliser dans notre vie de tous les jours: Au niveau de la nourriture, de la tenue vestimentaire, du comportement, des affaires, des loisirs etc… Il ne s'agit pas pour chacun de devenir savant, mais bien d'apprendre l'essentiel en matière de licite et d'illicite pour ne pas se laisser aller à faire n'importe quoi, n'importe comment. Malheureusement, aujourd'hui, nous avons tendance, dans la pratique du "dîn" (Islâm), à nous suffire de ce que nous pensons être juste, de notre compréhension personnelle qui ne repose, au fond, sur rien d'autre que des "on-dit" ou sur notre propre jugement éclairé par des intérêts personnels et non pas par les sources de notre législation… Et c'est ainsi qu'il nous arrive parfois de nous transformer en des apprentis savants quand ce n'est pas en pseudos-mouftis: Nous en arrivons à nous prononcer sur des questions relevant du licite et de l'illicite en Islam sans réelle compétence… Et le pire, c'est que nous ne nous contentons pas de "charcuter" les lois d'Allah, nous allons jusqu'à nous donner bonne conscience en avançant des arguments complètement obsolètes. Je sais que ces mots peuvent paraître durs, mais, en tous les cas, ils sont moins terribles que les conséquences que peut provoquer notre attitude irresponsable: De nos jours, avec tous les moyens dont nous disposons pour acquérir la connaissance, nous ne pouvons plus prétexter l'ignorance pour essayer de justifier nos manquements dans nos devoirs religieux.

Bref, ce qu'il est important de retenir, c'est que dans la pratique du "dîn" comme partout ailleurs, la volonté de bien faire ne suffit pas. Sinon Allah n'aurait pas fait descendre une législation et n'aurait pas envoyé un Prophète pour l'appliquer concrètement et l'enseigner aux autres: Il aurait juste ordonné à chacun de faire ce que sa raison lui montrait comme étant juste et correct… et on serait alors tombé dans le "tout relatif", où n'importe qui se mettrait à faire n'importe quoi pour finalement se retrouver dans une situation de totale anarchie.



Par ailleurs, n'oublions surtout pas que les lois d'Allah s'adressent à tous les musulmans, en tout temps: Et les éventuelles exceptions à ces lois seront elles aussi établies à partir de cette même législation divine et non pas de n'importe quelle façon. D'ailleurs, cela ne concerne pas seulement la loi divine, mais toutes les législations humaines également: L'automobiliste qui ne s'arrête pas à un feu rouge à trois heures du matin alors que l'intersection est complètement libre est tout autant coupable d'une infraction devant le législateur que celui qui agit de même à trois heures de l'après midi, en plein trafic…



- Le second impératif pour l'agrément des bonnes actions est que celles-ci soient faites en toute sincérité, dans le but de se rapprocher d'Allah et de conduire l'individu à toujours plus de droiture. Il ne s'agit pas pour le musulman de devenir un "expert du superficiel", qui se focalise uniquement sur l'amélioration de la forme apparente des actions et oublie complètement l'essentiel, en l'occurrence l'objectif pour lequel celles-ci sont faites… En effet, c'est bien ce genre d'attitudes qui conduisent au byzantinisme [1], à cette fâcheuse tendance de s'attacher aux détails quand le plus important est en danger… Développer la sincérité, c'est aussi le meilleur moyen pour rester constant dans ses actes, étant donné que celui qui agit pour Allah en sachant qu'Il est toujours présent ne délaissera pas son action, quelque soit l'époque et le contexte…





Les finitions…



Les qualités intérieures et le bon comportement ("akhlâq hasanah"winking smiley représentent pour leur part les finitions de notre identité de croyant: Exactement comme la peinture, le carrelage etc… valorisent une construction et la rendent fonctionnelle et esthétique, les traits profonds de notre caractère et notre attitude responsable et positive envers les autres ont le même rôle et la même fonction:



- C'est de la noblesse de nos qualités, comme la douceur, la bonté, la chasteté, la pudeur, la patience… que dépendra la beauté des actions que nous produirons.



- C'est la conduite exemplaire que adopterons envers ceux qui nous entourent qui va rendre notre action dans la société efficace. Mieux encore, c'est du respect que nous allons manifester dans l'acquittement de nos devoirs envers autrui -mais aussi de la considération que nous allons témoigner par rapport aux droits de chacun- que va dépendre la crédibilité de notre discours, et donc de la considération qu'on lui accordera et l'attention qu'on nous prêtera. Et cela est particulièrement à retenir dans l'attitude que nous adoptons dans notre famille envers notre épouse et nos enfants…



Cet effort pour réformer son cœur et développer une véritable conscience dans les rapports envers ceux qui nous entourent est d'autant plus essentiel que nous n'y accordons souvent pas l'attention qu'elle mérite. Nous avons couramment tendance à penser qu'être un bon musulman, c'est seulement prier à l'heure, fréquenter régulièrement la mosquée, jeûner souvent, accomplir le "hadj", respecter les orientations de la "Chari'ah" au niveau de son apparence physique et de sa tenue vestimentaire… Alors qu'en réalité, s'il est indéniable que le respect des obligations rituelles est très important, celui-ci n'est cependant pas le seul devoir que nous avons en tant que croyant: Un bon musulman, c'est celui qui prie, qui jeûne… mais c'est aussi celui qui n'est pas égoïste ni égocentrique, qui agit toujours en considérant le bien être des autres, qui vient en aide, dans la mesure de ses moyens, à ceux qui sont dans le besoin…



Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), notre modèle a tous, avait clairement exprimé le rôle essentiel du bon comportement en disant:



ÅäãÇ ÈÚËÊ áÃÊãã ãßÇÑã ( æÝí ÑæÇíÉ ÕÇáÍ ) ÇáÃÎáÇÞ

"J'ai été envoyé pour compléter (l'enseignement) des nobles traits de caractère."
(Mousnad Bazzâr – Authentifié par Al Albâni)



Et de cet enseignement que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a donné à sa communauté justement, nous trouvons des exhortations concernant des attitudes dont l'importance est la plupart du temps minimisée, comme par exemple le fait d'enlever les choses gênantes de la voie publique ou encore de présenter un visage avenant en rencontrant son frère.



Il convient ici d'ouvrir une parenthèse pour rappeler qu'il devient de plus en plus urgent pour les musulmans de prendre conscience de l'importance de leur devoir de fraternité… L'actualité récente dans notre île même est là pour nous rappeler que la stigmatisation de notre religion ou de nos coreligionnaires se manifeste de plus en plus à travers certains discours ou certaines réactions… Il est donc grand temps de se serrer les coudes ! N'oublions pas que l'édification, le renforcement et le développement de cette "oummah" à laquelle nous appartenons comptent parmi les axes principaux autour desquels le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et les premiers musulmans ont conduit leur action. Mais il est important de souligner que cette fraternité vers laquelle l'Islam invite, c'est une fraternité qui doit présenter deux caractères essentiels, que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a exprimé à travers deux Hadiths:



1.


ãËá ÇáãÄãäíä Ýí ÊæÇÏåã æÊÑÇÍãåã æÊÚÇØÝåã ãËá ÇáÌÓÏ ÅÐÇ ÇÔÊßì ãäå ÚÖæ ÊÏÇÚì áå ÓÇÆÑ ÇáÌÓÏ ÈÇáÓåÑ æÇáÍãì

"L'exemple des croyants dans l'affection et la compassion et la bonté qui les unit est comparable au corps: Lorsqu'un membre est affecté, c'est l'ensemble de l'organisme qui réagit par le manque de sommeil et la fièvre."



La fraternité musulmane se doit d'être active. Cela signifie deux choses:


- Que le musulman n'attende pas qu'on lui tende la main pour témoigner de sa fraternité: Il est toujours prêt à tendre la main le premier.



- Que le musulman doit exprimer et manifester sa fraternité à chaque fois que le besoin s'en fait ressentir, et qu'il ne se cantonne pas aux grands discours sur l'union et la solidarité, mais agit concrètement pour les établir et les matérialiser.




2.

ÇáãÄãä ááãÄãä ßÇáÈäíÇä íÔÏ ÈÚÖå ÈÚÖ

"Les croyants sont comme les différentes parties d'un édifice qui se renforcent mutuellement."



La fraternité musulmane doit aussi être profonde et réelle, constructive et responsable... Il ne doit pas s'agir d'une fraternité de façade, de complaisance et complètement vide de sens. Quand les musulmans se donnent la main, ce n'est pas pour des intérêts personnels éphémères, mais c'est bien pour avancer ensemble dans la voie du "toujours meilleur". Ainsi, quand un musulman constate que quelque chose ne va pas chez son frère, il ne continue pas à lui dire que tout va bien juste pour lui faire plaisir…


C'est lorsque ces deux dimensions sont réunies que la fraternité est digne de ce nom, durable et méritoire. C'est au sujet de ce genre de fraternité que le Prophète disait:


ÓÈÚÉ íÙáåã Çááå Ýí Ùáå íæã áÇ Ùá ÅáÇ Ùáå ÅãÇã ÚÇÏá æÔÇÈ äÔà Ýí ÚÈÇÏÉ Çááå æÑÌá ÞáÈå ãÚáÞ ÈÇáãÓÌÏ ÅÐÇ ÎÑÌ ãäå ÍÊì íÚæÏ Åáíå æÑÌáÇä ÊÍÇÈÇ Ýí Çááå ÝÇÌÊãÚÇ Úáì Ðáß æÇÝÊÑÞÇ Úáíå æÑÌá ÐßÑ Çááå ÎÇáíÇ ÝÝÇÖÊ ÚíäÇå æÑÌá ÏÚÊå ÇãÑÃÉ ÐÇÊ ãäÕÈ æÌãÇá ÝÞÇá Åäí ÃÎÇÝ Çááå ÑÈ ÇáÚÇáãíä æÑÌá ÊÕÏÞ ÈÕÏÞÉ ÝÃÎÝÇåÇ ÍÊì áÇ ÊÚáã ÔãÇáå ãÇ ÊäÝÞ íãíäå

C'est-à-dire que parmi les sept catégories de personnes qui seront à l'ombre du Trône d'Allah le Jour Final, il y a ceux qui s'aimaient pour Dieu, ils se réunissaient et se séparaient pour cet amour de Dieu qui animait leur fraternité et leur amitié.





La sécurisation…


Comme tout bâtiment qui est construit, l'édifice de l'identité musulmane demande aussi à être sécurisé, et ce, afin de le protéger contre toute sorte d'intrusion non voulue et de mettre ainsi à l'abri tout ce qui s'y trouve. Pour cela, une action à deux niveaux est nécessaire:



- Il faut, d'un côté, veiller soi-même à respecter les limites fixées par Allah, ce qui signifie non seulement de ne pas transgresser les interdictions divines, mais aussi d'éviter de s'en approcher: Il ne faudrait en effet surtout pas se surestimer... Notre Créateur nous connaît bien plus que nous ne pouvons prétendre nous connaître… Et du moment où Il nous a interdit de flirter avec l'interdit, c'est bien parce qu'Il est informé de nos faiblesses… Et, malheureusement pour nous, "chaytân" également les connaît parfaitement ! Voilà pourquoi ce fourbe ne nous incite pas toujours au mal directement; il nous en rapproche, par le biais des meilleures intentions… et ce, jusqu'à ce qu'il nous fasse basculer dans l'interdit.



- En encourageant, de l'autre côté, les autres à en faire de même, c'est-à-dire en contribuant à la dynamique de réforme sociale, "al amr bil ma'roûf wan nahy 'anil mounkar": De cette façon, nous agirons pour atténuer le mal dans la société entière, ce qui facilitera d'autant notre effort de protection pour notre spiritualité à chacun.



Voilà le chantier qui s'offre à nous et que nous devons impérativement réaliser avant de quitter ce monde: Ce n'est pas un chantier d'un jour, ni d'un mois… mais bien de toute une vie. Il est vrai néanmoins que le Ramadhân qui revient chaque année à un rôle de "booster" pour notre œuvre de construction, eu égard des actions qu'Allah Lui-même nous donne l'opportunité de réaliser durant de mois béni: Nous y avons la possibilité de renforcer notre Taqwâ avec le jeûne; de multiplier nos actes rituels et nos œuvres pies; d'exprimer notre générosité et témoigner ainsi de notre attitude positive, et, "cerise sur le gâteau", il nous est plus facile de sécuriser ce que nous construisons durant le Ramadhân étant donné que l'action de "chaytân" y est fortement restreinte. Mais il ne faut pas pour autant se leurrer: Le peu que nous pouvons édifier avec l'aide et la grâce divine pendant ce laps de temps n'est pas définitif… Chaque jour qui passe amène son lot d'atteintes contre les différents aspects de la structure de notre identité spirituelle: Chaque mauvaise action en affaiblit les fondations; chaque acte non sincère ou incorrect créé une brèche dans l'édifice; chaque mauvais comportement a ses conséquences, de même que chaque moment d'insouciance. Comme le rappelle très justement Ibn Qayyim (rahimahoullâh), chaytân est tellement fourbe qu'il arrive à pousser celui qui a si patiemment construit son édifice à détruire ce dernier de ses propres mains… Et étant donné que le croyant n'est pas suffisamment vigilant, chaytân arrive bien trop souvent:



- à le pousser à mécontenter Son maître afin de contenter des gens comme lui... qui ne peuvent rien pour lui;

- à remplacer sa quête pour le dîn par la recherche effrénée des biens et des richesses;

- à le rendre avide de ce monde alors que celui-ci le fuit chaque instant qui passe;

- à le rendre insouciant de l'au-delà alors que celui-ci se rapproche chaque seconde un peu plus;

- à s'inquiéter sans cesse de ce qui lui a été garanti (c'est à dire son "rizq", sa part de subsistance matérielle) en le détournant de ce qui lui a été ordonné;

- à le rendre triste par la perte de ses biens et insensible à la perte du paradis;

- bref, en un mot, à le faire douter de ce qui est certain et à croire en ce qui ne l'est pas;



D'où la nécessité pour le croyant qui veut mener à bien l'édification de son identité spirituelle de faire preuve de responsabilité et de rigueur, de volonté et de sincérité, mais aussi de constance et de vigilance… plus particulièrement maintenant que le Ramadhân est terminé, en gardant à l'esprit que c'est Allah et non le temps que nous adorons.

Gardons également à l'esprit que, dans ce chantier que nous avons à réaliser pour construire notre personnalité musulmane, il y a un paramètre essentiel qui nous est inconnu: Il s'agit du temps qui nous a été imparti pour le mener à son terme. Profitons donc au mieux de chaque souffle de vie qu'Allah nous accorde… Qui sait si nous serons-nous encore vivant demain matin pour voir le soleil se lever... ou même ce soir, pour voir le soleil se coucher…



Qu'Allah nous assiste, nous aide tous et agréé nos actes ! Amîne.






[1] On raconte que, pendant que Constantinople était assiégée en 1453 et que les combats faisaient rage aux limites de la ville, les théologiens byzantins n'avaient trouvé rien de mieux à faire que se quereller interminablement sur des détails comme la détermination du sexe des anges…


Source: [www.muslimfr.com]





Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
'
6 novembre 2005 12:47
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




Mes frères et soeurs,

Nous voici déjà arrivé le jour de "îde oul fitr", le premier de nos deux jours de fête religieuse annuelle. J'ai pensé qu'il était judicieux, aujourd'hui, d'axer notre intervention autour de quatre récits extraits de nos références premières…




* La première histoire que je voudrais vous conter brièvement est celle des "ashâb ous-sabt" (littéralement "les gens du samedi"winking smiley. A une époque très lointaine, dans une ville située proche de la mer, vit une communauté croyante. Très friands de poissons, la pêche est leur principale source de revenus et constitue donc le moteur de leur activité économique. De la part de Dieu, ils ont la permission de pêcher durant toute la semaine à l'exception d'un jour, le samedi. Le problème, c'est que c'est justement durant cette journée que le poisson est le plus présent à la surface de l'eau, très facilement accessible, tandis que les autres jours, il n'est même pas visible. Ne pouvant résister à la tentation, une partie de ces gens se met progressivement à développer des ruses pour violer l'interdiction en vigueur. Selon des rapports historiques, il semble bien qu'ils emploient à cet effet deux moyens :


- Le vendredi, en fin de journée, ils procèdent à la pose de filets. Et le dimanche matin, ils viennent récupérer le poisson capturé.


- Ils creusent des bassins en contrebas, sur la côte; et, par l'intermédiaire de canaux, l'eau de l'océan y déviée le samedi. Ensuite, le dimanche matin, ils pêchent allègrement les poissons qui sont restés prisonniers dans lesdits bassins.

Une partie de la population de cette cité s'efforce de les exhorter à abandonner ces ruses. Mais ils ne veulent rien entendre… Et ils persistent ainsi dans leur vile attitude jusqu'à ce que, à un moment donné, la colère divine s'abat sur eux de façon terrible : Ils sont transformés en porc et en singes et meurent trois jours plus tard. [1]



* Le second récit porte, lui, sur un incident qui a eu lieu entre Moûssâ (alayhis salâm) et les siens [2] : L'illustre Messager de Dieu (alayhis salâm), en compagnie de son frère Hâroûn (rahimahoullâh) et des israélites ont quitté l'Egypte, échappant ainsi avec l'aide d'Allah et de façon miraculeuse aux armées de Pharaon. C'est une nouvelle existence qui s'offre à eux, après toutes ces années passées dans l'esclavage, sous le joug de Pharaon. Moûssâ (alayhis salâm) reçoit alors de la part d'Allah l'ordre de ramener les siens vers la terre bénie de leurs ancêtres, celle du Châm. Il y a cependant un problème : Cette dernière se trouve sous le contrôle des Amalécites, une tribu redoutable et puissante. Leur retour ne va donc pas se faire sans heurts. Moussa (alayhis salâm) les prépare à cette confrontation, en leur rappelant notamment que, cette terre leur étant promise par Dieu, la victoire finale leur appartiendra. Arrivé au Jourdain, un groupe d'israélites est envoyé en tant qu'éclaireurs. Sur place, ces derniers sont capturés puis libérés, non sans avoir au préalable été témoins d'une véritable démonstration de force de la part des Amalécites. Lorsque les autres israélites sont informés de la situation, la quasi-totalité d'entre eux refuse de lutter : Ils ne rejoindront la terre promise que si leurs opposant acceptent de partir volontairement. Deux personnes sensées tentent de leur faire entendre raison, en leur rappelant à nouveau qu'ils ne sont pas seuls… qu'il leur suffit de manifester la volonté de respecter l'injonction divine et de commencer à agir : L'assistance d'Allah suivra. Et cela doit leur être d'autant plus aisé à comprendre qu'ils viennent tout juste d'être témoins de la Toute Puissance d'Allah lors de leur sortie d'Egypte… Mais il n'y a rien à faire; non seulement les israélites s'entêtent dans leur refus, mais, pire encore, ils adoptent une attitude extrêmement insolente et méprisable en disant à Moussa (alayhis salâm) : "Va donc, toi et ton Seigneur, et combattez tous deux. Nous restons là où nous sommes." La réplique divine ne tarde pas : Ils veulent rester sur place… et bien ils vont être servis ! Ils sont condamnés à errer dans cette plaine pendant 40 ans…



* Les deux derniers récits ont lieu à l'époque de la Révélation : Nous sommes en l'an 2 de l'Hégire. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et les musulmans ont émigré à Médine depuis plus d'une année. Les qouraïchites païens de Makkah ne relâchent pas pour autant la pression sur eux : Ils constituent ainsi une menace permanente pour la oummah. L'autorisation de se défendre contre leurs agressions et leurs abus incessants ayant enfin été accordée aux musulmans, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) décide de mener certaines actions contre leurs caravanes commerciales qui, sur leur trajet vers la Syrie, passent dans la région de Médine. Ces attaques ont pour but d'affaiblir leur force économique, et, par conséquent, leur puissance militaire. C'est ainsi que, durant le mois de Ramadhân de l'an 2 de l'hégire, un groupe de quelques centaines de musulmans est aux côtés du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et se dirige vers une caravane qouraïchite très richement chargée, revenant du Châm sous la direction de Abou Soufyân. Apprenant l'avancée des musulmans, ce dernier change de trajectoire et réussit à fuir, non sans au préalable avoir lancé un appel à l'aide aux païens de Makkah. Près de mille soldats, parfaitement équipés et très déterminés quittent alors la ville sainte, avec la ferme intention d'en finir une fois pour toute avec les musulmans. Lorsque le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) est informé de ce revirement de situation, il (sallallâhou alayhi wa sallam) se concerte avec ses Compagnons (radhia Allâhou anhoum) concernant la conduite à tenir : Ils sont trois fois moins nombreux que les mecquois, ils manquent cruellement d'armes et de montures… et, surtout, ils ont quitté Médine dans l'intention de s'attaquer à une caravane de quelques dizaines de personnes, pas à une armée redoutable comme celle qui fonce vers eux. Les "mouhâdjiroûn" (les émigrés) vont alors exprimer sans hésiter leur volonté de ne pas tourner le dos et de faire face à cette épreuve terrible à laquelle ils sont confrontés… Miqdâd Ibnou 'Amr (radhia Allâhou anhou) prend ainsi la parole au nom des siens et tient ces propos mémorables au Messager d'Allah (sallallâhou alayhi wa sallam) :



íÇ ÑÓæá Çááå ÇãÖ Åáì ãÇ ÃãÑß Çááå Ýæ Çááå áä äÞæá áß ßãÇ ÞÇáÊ Èäæ ÅÓÑÇÆíá áãæÓì "ÇÐåÈ ÃäÊ æÑÈß ÝÞÇÊáÇ ÅäÇ åÇåäÇ ÞÇÚÏæä" æáßäÇ äÞæá áß ÇÐåÈ ÃäÊ æÑÈß ÝÞÇÊáÇ ÅäÇ ãÚßãÇ ãÞÇÊáæä

"Ô Messager d'Allah ! Réalise donc ce que Dieu t'a ordonné. Par Allah, nous n'allons pas te répéter ce que les israélites avaient lancé à Moïse : Va donc, toi et Ton Seigneur, et combattez tous deux." Au contraire, nous te disons : "Va, toi et ton Seigneur, et combattez, nous nous joignons à vous. (…)"

Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) attend ensuite la réaction des "ansâr" (les habitants de Médine qui ont accueilli et soutenu les "mouhâdjiroûn", et qui composent l'essentiel du groupe) … et celle-ci ne va pas le décevoir non plus. Les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) ne tardent pas à être témoins des fruits de leur courage, de leur soumission et leur conviction en Allah : Ils connaissent alors leur victoire la plus éclatante…



* Le dernier récit se déroule, lui, en l'an 6 de l'Hégire. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), accompagné par plus d'un millier de Compagnons (radhia Allâhou anhoum) s'est dirigé vers Makkah dans l'intention d'accomplir la 'oumrah. Mais les païens leur interdisent l'accès de la Ka'bah; ils restent alors pendant quelques temps à Houdeïbiyah, à quelques kilomètres de la ville sainte. C'est à ce moment qu'une chose extraordinaire se produit : Une quantité considérable de gibiers fait son apparition autour d'eux; certains animaux viennent carrément se mettre au devant de leurs montures. Le gibier est présent en si grand nombre et se trouve si proche que, s'ils le voulaient, les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) n'auraient aucun effort à faire pour le capturer… Survient alors l'épreuve de la part d'Allah : Les musulmans se trouvant en état de sacralisation, ils ont l'interdiction formelle de chasser. Et l'avertissement divin est clair : Quiconque ne respecte pas cette injonction s'expose à un châtiment douloureux… Les croyants présents vont alors avoir une nouvelle occasion de manifester ouvertement la force de leur foi en Allah et l'intensité de leur soumission : Ainsi, contrairement aux "ashâb ous sabt", les "ashâb ou Mouhammad" (sallallâhou alayhi wa sallam), eux, ne vont pas céder à la tentation et personne ne va transgresser l'interdiction divine. [3]



Chers frères et soeurs,

Vous vous imaginez bien que ce n'est pas sans raison que j'ai choisi de vous conter précisément ces quatre récits en ce jour de "'Ide". En fait, le Ramadhân étant une période vraiment particulière de l'année pour chacun d'entre nous, en ce sens que, durant ce mois, ce sont nos aspirations spirituelles qui prennent le dessus et rythment notre vie quotidienne, le "'Ide oul Fitr" constitue en quelque sorte une frontière… C'est en effet dès ce jour que la situation commence à s'inverser pour beaucoup d'entre nous et que la dimension mondaine et temporelle redevient prioritaire –pour ne pas dire exclusive- dans nos préoccupations, nos choix et nos actions. Et, dans ces conditions, les histoires relatées précédemment sont justement porteuses d'un certain nombre d'enseignements très précieux…

Quand on considère le contenu de ces récits, la première chose que l'on constate est que, malgré les siècles et les millénaires passés, les deux principales causes d'angoisse pour les Hommes n'ont, au fond, pas vraiment changé. Il s'agit de :


* La peur par rapport aux menaces physiques.


* La crainte des préjudices matériels. [4]


C'est justement pour cette raison que ces deux facteurs de préoccupation et d'anxiété sont si souvent employés par Allah comme moyens pour éprouver l'humanité. [5] Les termes coraniques sont très explicites à ce sujet :



"Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits."

(Sourate 2 / Verset 155)


Ensuite, et c'est là le plus important, ces récits mettent en valeur pour nous, lecteurs du Qour-âne, deux modèles de réaction possibles lorsque nos intérêts physiques ou matériels se trouvent en opposition avec les impératifs de notre foi :


- La première est celle adoptée par les "ashâb ous sabt" et ceux qui accompagnaient Moûssâ (alayhis salâm) et qui consiste, pour l'Homme, à privilégier systématiquement ses intérêts immédiats et visibles, au détriment de l'obéissance et la soumission face à ce qui a été énoncé de l'Invisible, avec tout cela implique comme ingratitude et mépris envers le Maître et Créateur, Allah…

- La seconde est celle adoptée par les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et qui consiste, elle, à placer sa totale confiance en Dieu et à se soumettre inconditionnellement à Ses ordres et injonctions, même au prix de quelques sacrifices ou de certaines privations.



En théorie, le choix que nous avons à réaliser est d'autant plus facile que nous sommes également parfaitement informés des conséquences qu'entraîne chacune de ces attitudes… Mais la réalité de notre existence est là pour nous rappeler que c'est plus souvent la premier comportement que nous adoptons. En effet, ne nous est il pas déjà arrivé :


* de médire, de calomnier, de mentir, de tromper, de trahir ou de se laisser aller à la délation –qui sont tous des actes strictement interdits par Allah- juste pour retenir l'attention d'une personne influente ou pour s'attirer certaines faveurs matérielles ?

* de tromper autrui au sujet d'un service proposé ou d'une marchandise vendue par crainte d'un léger manque à gagner ?

* de procéder à des transactions illicites en soi uniquement pour obtenir un peu plus de confort ou de sécurité financière ?

* de chercher des ruses et de recourir à toutes sortes d'astuces pour se rendre licite ce qu'Allah et Son Messager (sallallâhou alayhi wa sallam) ont clairement interdit ?

* de délaisser des obligations religieuses comme la salât par exemple (ou encore le fait de se couvrir convenablement le corps pour nos sœurs), et ce, par complexe ? -un peu comme si, dans notre esprit, notre crainte du regard d'autrui dominait de loin celui de Notre Créateur Tout-Puissant

* de tenir des propos qui nous conduisent aux frontières de l'Islam (dans nos conversations mondaines, en nous moquant ou en ironisant, par exemple, au sujet de règlements religieux bien connus, comme l'obligation du hidjâb pour la femme, le devoir pour l'homme de porter la barbe ou de veiller à ce que son pantalon ne descende pas au dessous de ses chevilles etc…), juste pour donner l'impression à nos interlocuteurs non musulmans que nous, nous sommes parfaitement "intégrés"… et que nous n'avons rien à voir avec "eux", avec ces "intégristes" –en réalité des frères et soeurs intègres, dont le seul "crime" est d'essayer de pratiquer leur "Dîn" (Islâm) du mieux qu'ils peuvent…


En cas de réponse positive –et il serait étonnant qu'il en soit autrement, "illâ mâ châ Allâh" (sauf ceux qu'Allâh a préservé de cela), nul doute que, finalement, nous ressemblons bien plus aux "ashâb ous sabt" et aux israélites autour de Moûssa (alayhis salâm) qu'aux "ashâb ou Mouhammad" (sallallâhou alayhi wa sallam)… Et, mes frères, les choses doivent absolument changer : En agissant ainsi, c'est l'autorité divine que nous sommes en train de défier… et, personne ici présent, ne peut se considérer être à l'abri de la colère d'Allah si celle-ci finit par se manifester dans ce monde –que Dieu nous en protège ! [6]

Bref, si la réalité est bien telle que je l'ai présentée, il est évident que nous sommes à des années-lumière de l'attitude des Compagnons (radhia Allâhou anhoum)… Et comme l'avait très justement souligné l'Imâm Mâlik (rahimahoullâh) :



áä íÕáÍ ÂÎÑ åÐå ÇáÃãÉ ÅáÇ ãÇ ÃÕáÍ ÃæáåÇ

"La réforme de la fin de cette communauté ne se fera que par ce qui a réformé le début de celle-ci."


C'est-à-dire que ce n'est qu'en adoptant l'attitude qui a été celle des premiers musulmans dans la pratique religieuse (et qui a consisté notamment à faire l'effort constant de se soumettre sincèrement face aux commandements d'Allah, et ce, quelques soient les obstacles et les difficultés…) que nous pouvons parvenir à la voie du succès. Comme eux, nous nous devons d'apprendre à développer l'aptitude de se maîtriser et de pouvoir puiser, dans notre conscience éclairée par la foi et alimentée par la spiritualité, l'énergie nécessaire pour résister à la tentation de l'illicite et d'autres facteurs détournant de la soumission et de l'obéissance à Allah. Et cette maîtrise de soi, cette force de résistance –"AS-SABR"- dont nous avons tant besoin, par la grâce d'Allah, nous avons eu l'occasion de la développer durant ce Ramadhân que nous venons de vivre. Ce mois béni est en effet celui du "sabr" par excellence : Non seulement nous y avons consenti des sacrifices physiques plus ou moins important – privation de nourriture durant la journée, régulations de nos désirs charnels, diminution du temps de sommeil,…, mais nous y avons également fait des efforts spirituels difficilement concevables à d'autres moments de l'année -augmentation notable de la récitation du Qour'aane, accomplissement de longues prières durant la nuit,….


Mes frères et soeurs, c'est donc avec un acquis réel que nous pouvons entamer notre effort de "l'après-Ramadhân". La question qui se pose maintenant est de savoir qu'est ce qui pourrait nous aider à persévérer dans cette voie… Une des démarches les plus efficaces à ce niveau, à mon humble avis, est évoquée de façon implicite dans un court passage coranique, en l'occurrence celui où Allah relate les propos que tiennent les sâbirîn -ceux qui réussissent justement à développer leur maîtrise de soi- lorsqu'ils sont confrontés à une épreuve. Ils disent alors : "Innâ lillâh wa innâ ilayhi râdji'oûn" - "C'est à Dieu que nous appartenons et c'est vers Lui que nous retournerons."


A mon humble avis donc –"wa Allâhou A'lam", il est possible d'extraire de cette phrase au moins deux enseignements à considérer lorsque nous sommes confrontés à la tentation du harâm, quand le choix du halâl et de l'obéissance nous paraît vraiment difficile ou lorsque nous sommes face à n'importe quel autre dilemme de ce genre :


- Le premier, c'est que, dans ces occasions, il faut avant tout méditer sur le fait que Allah est Notre Maître et Notre Seigneur à tous – innâ lillâh. Tout ce que nous pouvons posséder et tout ce à quoi nous pouvons être attachés (notre confort, notre plaisir, notre richesse, notre beauté, notre notoriété, notre santé, notre famille, nos amis, …), bref, tous ces centres d'intérêts qui motivent nos choix et orientent nos actes ne dépendent, au fond, que d'une chose : La Volonté et la Grâce Divine… Dans ces conditions, le pire des choix que nous pouvons faire serait justement de s'opposer à Notre Maître pour privilégier la satisfaction de certaines pulsions toutes aussi futiles qu'éphémères…Et cette réalité là, nous l'avons trop tendance à l'oublier : En effet, en considérant avec du recul certains de nos actes et propos, on pourrait se demander s'il ne nous arrive pas, parfois, de penser que c'est Allah qui nous est redevable de quelque chose, un peu comme si, en l'obéissant à certaines occasions, nous serions en train de Lui faire une faveur… –na'oûdhou billâh ! Et s'il est indéniable que, dans nos affaires matérielles, nous pouvons tirer profit de notre statut, de notre patronyme, de nos contacts, de notre richesse ou de notre renommée…on se doit de comprendre et réaliser que, dans notre rapport et notre relation avec Allah, tout cela ne nous sert strictement à rien. La seule chose qui peut nous valoriser à Ses yeux, c'est l'intensité de notre foi et de notre piété…


- La seconde chose à retenir du passage coranique, c'est que, dans ces moments de tiraillement et de tension entre le devoir d'obéissance à Dieu et l'attrait des causes/choses illicites, il faut également garder à l'esprit les enjeux réels… ceux qui restent encore à venir – et évoqués par l'expression "innâ ilayhi râdjioûn": Autant notre mort est inéluctable et inévitable, autant ce qui va suivre celle-ci, et plus particulièrement, le Jugement Denier est une réalité qu'aucun d'entre nous ne va pouvoir échapper. Et les tourments que nous risquons de connaître alors, si nous n'avons pas su faire les bons choix aujourd'hui, n'auront rien de comparables avec la gêne et la difficulté que peut entraîner de façon temporaire dans ce monde la maîtrise de soi et la résistance face à l'interdit.


Voilà donc la voie à suivre après le Ramadhân : A l'image des "sâbirîn" et des premiers musulmans, à chaque fois que nos intérêts physiques et matériels se trouvent en opposition avec les impératifs de notre foi, le choix de notre action au présent doit nécessairement se faire en s'inspirant de la mémoire du passé et en ayant la conscience du futur…


Qu'Allah nous pardonne nos péchés, agréé nos actes et nous facilite l'obéissance et la soumission.
Amine !


Wa Allâhou A'lam !
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Notes :


1- "Et interroges-les au sujet de la cité qui donnait sur la mer, lorsqu'on y transgressait le Sabbat ! Que leurs poissons venaient à eux faisant surfaces, au jour de leur Sabbat, et ne venaient pas à eux le jour où ce n'était pas Sabbat ! Ainsi les éprouvions-Nous pour la perversité qu'ils commettaient." Et quand parmi eux une communauté dit : "Pourquoi exhortez-vous un peuple qu'Allah va anéantir ou châtier d'un châtiment sévère ?" Ils répondirent : "Pour dégager notre responsabilité vis-à-vis de votre Seigneur; et que peut-être ils deviendront pieux !" Puis, lorsqu'ils oublièrent ce qu'on leur avait rappelé, Nous sauvâmes ceux qui (leur) avaient interdit le mal et saisîmes par un châtiment rigoureux les injustes pour leurs actes pervers. Puis, lorsqu'ils refusèrent (par orgueil) d'abandonner ce qui leur avait été interdit, Nous leur dîmes : "Soyez des singes abjects." (Sourate 7 / Versets 163 à 166)

2- "Ô mon peuple ! Entrez dans la terre sainte qu'Allah vous a prescrite. Et ne revenez point sur vos pas [en refusant de combattre] car vous retourneriez perdants." Ils dirent : "Ô Moïse, il y a là un peuple (de gens) très puissants. Jamais nous n'y entrerons jusqu'à ce qu'ils en sortent. S'ils en sortent, alors nous y entrerons." Deux hommes d'entre ceux qui craignaient Allah et qui étaient comblés par Lui de bienfaits dirent : "Entrez chez eux par la porte; puis quand vous y serez entrés, vous serez sans doute les dominants. Et c'est en Allah qu'il faut avoir confiance, si vous êtes croyants."Ils dirent : "Moïse ! Nous n'y entrerons jamais, aussi longtemps qu'ils y seront. Va donc, toi et Ton Seigneur, et combattez tous deux. Nous restons là où nous sommes."Il dit : "Seigneur ! Je n'ai de pouvoir, vraiment, que sur moi-même et sur mon frère : Sépare-nous donc de ce peuple pervers." Il (Allah) dit : "Eh bien, ce pays leur sera interdit pendant quarante ans, durant lesquels ils erreront sur la terre. Ne te tourmente donc pas pour ce peuple pervers." (Sourate 5 / Versets 21 à 26)


3- "Ô les croyants ! Allah va certainement vous éprouver par quelque gibier à la portée de vos mains et de vos lances. C'est pour qu'Allah sache celui qui le craint en secret. Quiconque après cela transgresse aura un châtiment douloureux." (Sourate 5 / Verset 94)


4- Et ce ne sont pas les hommes politiques qui diront le contraire : L'insécurité et l'emploi sont les piliers constants sur lesquels est bâti leur discours électoral…


5- Mais il est vrai que la nature et l'intensité de ces épreuves venant de la part d'Allah n'est pas toujours la même : Malgré toutes les difficultés que nous pouvons connaître dans notre vie quotidienne, qu'il s'agisse de problèmes de santé ou d'argent, ou encore des soucis d'ordre familial ou professionnel, il nous est très facile de relativiser tout cela quand on regarde le quotidien de nos frères et sœurs à travers le monde, que ce soit au Darfour, en Irak, en Palestine, au Cachemire, au Pakistan, au Sri Lanka, sur l'île de Sumatra, et ailleurs également. Imaginez que, en ce jour de Ide, ce sont des millions d'êtres humains qui sont terriblement éprouvés par la guerre, la maladie, les épidémies, le manque d'eau et de nourritures, le froid… et qui ne savent toujours pas quand est-ce que leur épreuve va prendre fin… En effet, ce n'est pas parce que les médias ne parlent plus des victimes du Tsunami de l'année dernière que tous leurs problèmes sont résolus. Et il en va de même pour les victimes du tremblement de terre du Pakistan et du Cachemire… Qu'Allah leur fasse à tous miséricorde, leur accorde Sa grâce, Son pardon, Sa bénédiction, Son aide et Sa protection. Âmine


6- Nous avons encore l'occasion en ce moment, avec les craintes liées à la grippe aviaire, de prendre conscience combien, malgré tous ces siècles de progrès et de développement, malgré toutes les armes et moyens de défense qu'elle a pu développer, l'Humanité reste toujours aussi vulnérable : Un virus… un seul virus de taille microscopique peut provoquer encore actuellement une véritable pandémie et provoquer des centaines de milliers de morts en très peu de temps. Comme le rappelle si bien le Qour'aane, "personne ne connaît l'armée d'Allah si ce n'est Lui-même."


Source: [www.muslimfr.com]




Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
'
13 novembre 2005 13:35
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




Le mois de "Chawwâl" n'étant pas encore fini, et la rubrique "Ramadan 2005" étant supprimée, les frères et soeurs ayant des questions en rapport avec leur jeûne des 6 jours (du mois de "Chawwâl"winking smiley trouveront un bon nombre d'informations utiles içi, in châ Allâh:

- [www.yabiladi.com]




Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
a
14 novembre 2005 11:55
salam

BarakAllahou fik Adel

wassalamou alaykoum
'
16 novembre 2005 10:41
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...



Wa fîki bârakallâhou soeur avril... :-)
Ne m'oublies pas dans tes invocations, in châ Allâh.




Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
s
28 août 2006 10:16
-
31 août 2006 19:46
f
8 septembre 2006 12:29
salam o aleykom , jazak ALLAH o khayran frere adel! k ALLAH te recompense inchALLAH!!
t
16 septembre 2006 11:52
m
16 septembre 2006 12:40
salam arlikoum,

pour debuter qlq bienfait du ramadan :


Le mois de Ramadan dépasse tous les mois en bienfaits. Le Prophète (PSL) a dit:

"La pemière nuit de Ramadan, tout démon, tout djinn est enchaîné. Toutes les portes de l'enfer sont fermées, aucune ne s'ouvre. Toutes les portes du Paradis sont ouvertes, aucune ne se ferme. On appelle:
"Ô toi qui veut du bien, accours!
Ô toi qui veut faire du mal, cesse!"
Cet appel est renouvelé chaque soir, et chaque soir ALLAH sauve de l'Enfer un certain nombre de croyants."

Hadith rapporté par Tirmidy

voici le lien ==> [www.touba-internet.com]


C'est pas encore le debut mais je vous souhaite qd mêm un bon ramadan à toutes et à tous...
z
23 septembre 2006 17:29
thumbs up
Si les oliviers connaissaient les mains qui les ont plantés, leur huile deviendrait des larmes. [b][color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color]@@@@@@ [color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color][color=#FFFFFF]@@@@@[/color] [color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color][color=#009900]@@@@@@[/color][/b]
'
10 octobre 2006 12:05
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...


Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




Pour ceux qui ne le savent pas encore, vous serez maintenant beaucoup plus à l'aise en consultant La page consacrée au mois de Ramadân à partir de son nouvel emplacement, içi in châ Allâh (en "post-it" sur la première page du forum) :


>>> Mise à jour du sommaire pratique <<<



Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




Modifié 1 fois. Dernière modification le 10/10/06 21:46 par 'Adel.
[color=#330066][b]- Quel avis faut-il choisir lorsque nous sommes confrontés à des divergences d'opinions chez nos savants ? :[/b][/color]
p
2 novembre 2006 17:11
r
14 août 2009 18:08
bjr je veux savoir c est comben le / fideya / par euro en france .une truc je suis en chomage? è merci
h
14 août 2009 18:27
Si une personne n'a pas les moyens pour s'acquitter de la Fidya ?...

Date: Dimanche, 02 Décembre 2001
Sujet: Espace Ramadhân

Question: Si une personne est très vieille et elle ne peut plus garder le jeûne, je sais qu'elle doit donner une compensation - Fidyâ- à un pauvre en échange de chaque jeûne manqué... Mais si cette personne est elle-même pauvre, que doit-elle faire ?


Réponse: Une question assez similaire avait été posée à un savant pakistanais de l'école hanafite, Cheikh Youssouf Loudhyânwi r.a.: Il avait répondu en ce sens que la personne devrait essayer de s'acquitter de la "Fidya" en fonction de ses moyens... Ainsi, si elle est de condition modeste, elle donnera en guise de nourriture ce qu'elle consomme chez elle, aussi modeste puisse être cette nourriture. Mais si la personne concernée est vraiment très pauvre et ne peut pas s'acquitter de la "Fidya" (compensation), elle en sera dispensée mais devra quand même garder au fond d'elle l'intention de s'acquitter des "Fidyas" pour tous les jeûnes manqués si jamais un jour elle en a les moyens. (Réf: "Âap ké masâïl awr oun kâ hal" - Volume 3 / Page 303.)

Cheikh Wahbah Az Zouheïli, dans son "Al Fiqh oul Islâmiy", confirme également que si une personne est pauvre et n'a pas les moyens de s'acquitter de la "Fidya", elle en sera excusée. "Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité." (Sourate 2 / Verset 286). (Réf: "Al Fiqh oul Islâmiy" - Volume 2 / Page 687.)


Wa Allâhou A'lam !



[www.muslimfr.com]
assalam o alykoum
M
16 août 2009 00:36
Mach'Allah 3lek ya Akhouna, baraka Ellah ou fika, tu nous fais profiter parfaitement de tes connaissances sur ramadan 2009, et c'est comme ça, qu'on doit tous faire, faire profiter nos frères musulmans et musulmanes de nos connaissances wa Ma3arif.
A propos de la date du début du prochain mois de ramadan 2009, j'ai récemment visité un site qui donne ces informations, qui nous permettent de se préparer pour cet événement important. Début Ramadan 2009
Pour savoir la fin du mois de Ramadan, voila une autre page très instructive Date fin ramadan 2009.
Et merci encore mille fois pour ces informations.
Karima du Maroc.
l
5 septembre 2009 23:42
merci pour ces éclaircissements!
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