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Rétablissement des vérités au sujet du Soufisme
V
22 mai 2005 10:28
Bismillahi wa salamu 'alaykum

Nous sômmes en une époque marquée par le rationnalisme et ce rationnalisme touche à leur insu nombre de ceux qui se prétendent croyants. Le rationnalisme de ces "croyants" les conduisent à n'utiliser que la raison pour envisager et leur foi et la pratique de celle-ci. Toute forme d'intériorisation s'en trouve dès lors reléguée aux oubliettes et dès que l'on en effleure les effluves , on les rejette immédiatement car évidemment elle demeure inconnue pour la raison

J'ai donc souhaite ce post exclusivement consacré à la science spirituelle nommée en islam at tassawuf , le soufisme , afin d'une part d'aider celles et ceux d'entre les yabiladinautes qui se posent des questions à propos du soufisme et qui trouveront là de très nombreux éléments et également contrer les manipulations de certains groupes fallacieux de la mouvance salafiyya qui naquirent aux confins des 19 ème et 20 èmes siècles et qui rationnalisèrent l'islam en lui enlevant ( ou en tentant de lui enlever ) son âme , à savoir sa veine spirituelle et contemplative.

Mes posts qui suivront donc seront des textes prouvant l'authenticité du soufisme avec des témoignages des plus grands oulamas de l'islam qui tout en étant des savants en sciences religieuses sont également des pélerins dans la voie spirituelle du soufisme , des biographies etc...
Merci de votre attention wa salamu 'alaykum wa rahmatullahi wa barrakatuh.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 22/05/05 20:41 par webmaster.
V
22 mai 2005 10:52
Voici un premier texte conçernant le Soufisme en ses pemières lueurs. Il répondra sans doute à ceux qui s'interrogent quant à son avénement et la place qu'il occupe en Islam.

L’avènement du soufisme

Le Docteur Ahmad `Allûsh écrit : « De nombreuses personnes s’interrogent sur les raisons qui font que l’appel au tasawwuf (soufisme) n’existait pas au sein des premières générations de fidèles et qu’il est apparu uniquement après les générations des Compagnons et des Successeurs.

Répondons à ces interrogations. La spécificité de ces premières générations fait qu’il n’y avait aucun besoin d’appeler au soufisme. En effet, grâce à leur lien direct ou quasi-direct avec le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, les fidèles de ces générations ont vécu dans la piété et la dévotion, ils ont combattu les passions de leur ego et se sont dépensés dans l’adoration de Dieu. Ils multipliaient leurs efforts dans l’obéissance à Dieu et chacun espérait être celui qui suivait le mieux la guidance du noble Prophète. Par conséquent, il n’y avait nullement besoin de leur enseigner une discipline qu’ils mettaient déjà en pratique par eux-mêmes. De manière similaire, l’Arabe qui a hérité l’éloquence du discours génération après génération, au point de faire de la poésie sans jamais avoir appris les règles de la grammaire ou de la métrique, peut très bien se passer de l’apprentissage de l’éloquence ou de la grammaire. Pourtant, ces mêmes disciplines semblent indispensables lorsque la maîtrise de la langue diminue et que la qualité de l’expression devient médiocre. Aussi l’enseignement de telles disciplines littéraires prend-il tout son sens pour des personnes étrangères désireuses de découvrir et d’apprendre la langue ou lorsque ces disciplines deviennent vitales pour la société, à l’instar d’autres sciences qui naissent et se développent au fil du temps, à un moment opportun pour leur formalisation. Bien que les Compagnons et les Successeurs n’étaient pas appelés « soufis », il n’en est pas moins vrai qu’ils mettaient en pratique le soufisme car, qu’est-ce que le soufisme sinon le fait de vivre pour Dieu et non pour soi, de faire preuve d’ascétisme et de constance dans l’adoration de Dieu, de diriger en permanence son âme et son cœur vers Dieu, ainsi que d’acquérir toutes les qualités des Compagnons et des Successeurs en matière d’élévation aux plus hauts degrés de la spiritualité ? Ces fidèles ne se sont pas contentés de respecter les fondements de la foi ou d’appliquer les piliers de l’islam, mais ils ont rajouté à cela un attachement à la spiritualité et au raffinement du goût. Outre les actes obligatoires, ils ont repris les œuvres surérogatoires que le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, aimait accomplir et ils se sont écartés non seulement de l’illicite mais de tout ce qui est déconseillé (makrûh). C’est pour cela que Dieu les illumina, la sagesse jaillit de leur cœur et les secrets divins se sont généreusement manifestés pour eux. Tel était l’état spirituel des Compagnons, des Successeurs et des Successeurs des Successeurs. Ces trois premières générations de l’islam furent incontestablement les plus lumineuses et absolument les meilleures. Aussi, il a été rapporté que le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, a dit : « La meilleure génération est la mienne, puis celle qui la suit, puis celle qui la suit. » Au fil du temps, de nombreux peuples ont embrassé l’islam, et les sciences islamiques se sont enrichies et diversifiées si bien que les savants se spécialisaient dans certaines disciplines. Les gens de science ont alors compilé leur savoir, chacun dans le domaine de son expertise. Ainsi, après la formalisation de la grammaire par les toutes premières générations, d’autres disciplines se sont développées, comme la jurisprudence, la théologie, les sciences du Hadîth, les fondements de la religion, l’exégèse, la logique, la science de la terminologie des hadiths, la science des fondements, l’héritage. Après cette période, la spiritualité a connu un déclin progressif. Les gens commençaient à oublier l’importance capitale de se diriger vers Dieu en humbles serviteurs, avec des cœurs éveillés et pleins d’ardeur. C’est pourquoi, de leur côté, les ascètes ont veillé à enregistrer la discipline du soufisme et à montrer sa noblesse et son importance pour toutes les autres disciplines et sciences. Contrairement à ce que pensent certains orientalistes, ce développement écrit du soufisme n’était pas une forme de protestation contre ceux qui ont compilé les autres disciplines. Bien au contraire, il était complémentaire aux autres branches de la religion et visait à pallier à une déficience, afin de développer toutes les facettes de la religion et répondre à tous les besoins. Cette complémentarité est une entraide indispensable pour préparer l’appel à la piété et à la bienfaisance. »

Les premiers Imâms du soufisme ont bâti les fondements de leur voie (tarîqah) en puisant dans les valeurs authentiques dont témoigne l’Histoire islamique, transmises par les savants érudits dignes de confiance. Quant au repérage historique du soufisme, il apparaît dans la fatwâ (verdict religieux) de l’Imâm, le Hâfidh, Muhammad Siddîq Al-Ghumârî, qu’Allâh lui fasse miséricorde. On l’interrogea sur le fondateur du soufisme et on se demanda si le soufisme était issu d’une révélation divine. Il répondit en ses termes : « Quant au premier fondateur de la voie (tarîqah), sache que la voie a été fondée par la révélation divine qui établit l’ensemble du Message du Prophète Muhammad. Il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’elle constitue le degré de l’excellence qui est l’un des trois piliers de la religion enseignés, un à un, par le Messager d’Allâh, paix et bénédiction d’Allâh sur lui, dans le hadith : « Cet homme, dit le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, c’est Gabriel ; il est venu enseigner aux hommes leur religion », à savoir, l’islam, la foi, et l’excellence. L’islam est l’obéissance et le culte rendu à Allâh, la foi est une lumière et des dogmes authentiques, l’excellence est un degré fondé sur l’observance et la contemplation : adorer Allâh comme si tu le voyais, car bien que tu ne le voies pas, Lui, sûrement, te voit. » [1]

Sheikh Muhammad Al-Ghumârî poursuivit cette épître en disant : « Le hadith établit trois piliers et quiconque néglige ce degré de l’excellence qui fonde la voie soufie, alors sa religion est incomplète car il a délaissé l’un de ses piliers. La finalité même à laquelle aspire la voie soufie, c’est le degré de l’excellence, une fois que l’islam et la foi sont établies de façon correcte. » [2]

Ibn Khaldûn dit dans sa Muqaddimah : « Cette discipline [le soufisme] fait partie des disciplines islamiques tardivement formalisées dans la religion. Son origine remonte en fait aux pieux prédécesseurs de la Communauté et à ses maîtres parmi les Compagnons et ceux qui les ont suivi sur la voie de la vérité et de la guidance. Elle consiste à se consacrer à l’adoration d’Allâh, à se diriger vers Allâh à l’exclusion de tout apparat de la vie mondaine, à s’exercer à l’ascétisme et au renoncement aux bienfaits qui attirent les humains, comme l’argent et la renommée, à cheminer vers le Créateur en se désintéressant de ce que détiennent les créatures, à incliner vers la retraite solitaire pour l’adoration, ce qui était commun à l’époque des Compagnons et des prédécesseurs de la Communauté. Mais lorsque l’attachement à la vie terrestre devint monnaie courante à partir du deuxième siècle de l’Hégire, et que les gens ont pris goût à ses ornements, le titre de « soufi » fut attribué à ceux qui, au contraire, se dépensaient dans l’adoration de Dieu. » Ce qui nous importe le plus ici, c’est le dernière partie de cette citation d’Ibn Khaldûn où il affirme que l’apparition du soufisme et des soufis fut la conséquence de la séduction qu’exerçait la vie terrestre sur les gens au deuxième siècle. Par conséquent, ceux qui multipliaient les œuvres de culte ont été caractérisés par un nom qui les distingua des gens que l’éphémère vie terrestre avait rendu insouciants et négligents. Abû `Abd Allâh Muhammad Siddîq Al-Ghumârî affirme : « Ce qu’a dit Ibn Khaldûn au sujet de l’histoire de l’apparition du mot "soufisme", est confirmé par les propos d’Al-Kindî, qui vécut au quatrième siècle de l’Hégire. Dans son livre Wulât Misr fî Hawâdith Sanat Mi’atayn, Al-Kindî écrit : « Apparut à Alexandrie un groupe de gens appelés « soufis » recommandant le bien. » Il en va de même pour ce qu’Al-Mas`ûdî a mentionné dans Murûj Adh-Dhahab lorsqu’il relata un récit selon Yahya Ibn Aktham : « Alors qu’Al-Ma’mûn était assis, son huissier `Alî Ibn Sâlih rentra et dit : « Ô Commandeur des Croyants, un homme attend devant la porte, vêtu d’habits blancs grossiers, il souhaite s’entretenir avec toi ; j’ai compris alors que c’était un Soufi. » » » Ces deux récits confirment les propos d’Ibn Khaldûn au sujet de l’histoire de l’avènement du soufisme. Il est dit dans Kashf Adh-Dhunûn que le premier qui fut appelé "Soufi" était Abû Hâshim As-Sûfî, décédé en 150 A.H.. L’auteur de Kashf Adh-Dhunûn a rapporté au sujet de la discipline du soufisme certains propos de l’Imâm Al-Qushayrî : « Sachez que parmi les Musulmans qui ont vécu après le Messager d’Allâh, paix et bénédiction d’Allâh sur lui, les meilleurs d’entre eux n’ont pas reçu de noms se référant à une discipline donnée. Ils étaient simplement désignés comme « la Compagnie du Messager », paix et bénédiction de Dieu sur lui, car c’est le rang le plus haut. On les appela les Compagnons. Puis les gens ont divergé et les mérites ont varié. On appela alors l’élite - profondément attachée à la religion - « ascètes » (zuhhâd) et « dévots » (`ubbâd). Puis les innovations apparurent et les groupes se sont opposés, chaque groupe prétendant compter des ascètes dans ses rangs... L’élite des Sunnites qui observait Dieu - Exalté Soit-Il - et préservait son cœur des signes de la négligence, se distingua par le mot « soufisme ». Ce titre devint célèbre pour ces maîtres avant l’an 200 A.H. » A partir de ces citations, il semble clair que le soufisme n’est pas une approche récente et innovée, mais, au contraire, il est puisé dans la vie même du Messager d’Allâh, paix et bénédiction d’Allâh sur lui, ainsi que dans la vie de ses nobles Compagnons. Par ailleurs, le soufisme n’a aucune source d’inspiration étrangère à l’islam, contrairement à ce que prétendent les ennemis de l’islam parmi les orientalistes et leurs disciples, qui ont inventé des appellations et ont appelé « soufisme » le monachisme bouddhiste, le sacerdoce chrétien et le charlatanisme indien en parlant de soufisme bouddhiste, indien, chrétien et perse... Ils veulent d’une part défigurer le mot soufisme et, d’autre part, accuser le soufisme de remonter à ces anciennes religions et autres philosophies déviantes. Mais le croyant ne doit pas se laisser emporter par leurs courants de pensée et ne doit pas tomber dans leurs ruses vicieuses. Il doit faire preuve de discernement, de quête de la vérité, et doit finir par constater que le soufisme est la mise en pratique de l’islam, que le soufisme est exclusivement islamique.

Traduit de l’arabe du livre de Sheikh `Abd Al-Qâdir `Îsâ, Haqâ’iq `an At-Tasawwuf, disponible en ligne sur le site Shazly.com.
[1] Abû Hurayrah, qu’Allâh l’agrée, rapporte : "Alors que le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, se tenait un jour en public, un homme vint le trouver et lui dit : "Qu’est-ce que la foi ?" - "C’est, répondit-il, croire en Allâh, en Son Livre, en Ses Anges, en Sa rencontre, en Ses Prophètes et à la Résurrection." - "Ô Envoyé d’Allâh, et qu’est-ce que l’islam ?", reprit l’homme. - "L’islam, dit le Prophète, c’est le fait d’adorer Allâh, de ne point lui donner d’associés, de pratiquer la prière prescrite, de payer l’aumône légale, de jeûner pendant le Ramadân." - "Qu’est-ce que la bienfaisance dans les actes ?", ajouta l’homme. - "C’est, répliqua Muhammad, adorer Allâh comme si tu le voyais. Car bien que tu ne le voies pas, Lui, sûrement, te voit." - "Quand aura lieu l’Heure Suprême ?", reprit l’homme. "Celui qui est interrogé sur ce point n’en sait pas plus que celui qui interroge. Mais je peux te dire que les signes suivants annonceront sa venue : quand la servante donnera naissance à sa maîtresse ; quand les nus et les nu-pieds seront à la tête des gens ; et quand les obscurs pasteurs de chameaux se vautreront dans leurs palais. Cette Heure est une des cinq choses qu’Allâh Seul connaît." Ensuite le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, récita ce verset : « La connaissance de l’Heure est auprès d’Allâh ; et c’est Lui qui fait tomber la pluie salvatrice ; et Il sait ce qu’il y a dans les matrices. Et nul ne sait ce qu’il acquerra demain, et personne ne sait dans quelle terre il mourra. Certes Allâh est Omniscient et Parfaitement Connaisseur. » L’homme s’éloigna alors et comme le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, ordonnait de le faire revenir, on ne trouva pas la moindre trace de l’homme. "Cet homme, dit le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, c’est Gabriel ; il est venu enseigner aux hommes leur religion."

[2] Conférer Al-Intisâr Li-Tarîq As-Sûfiyyah (Défense de la voie des Soufis), p. 6, du savant du Hadîth Muhammad Siddîq Al-Ghumârî.


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22 mai 2005 10:56
Qu’est-ce que le soufisme ?

Le Sheikh de l’Islam, le juge Zakariyyâ Al-Ansâri, que Dieu lui fasse miséricorde, dit : « Le soufisme (tasawwuf) est une science qui permet de connaître les états de purification des âmes, le raffinement des caractères et l’anoblissement de l’apparence et du for intérieur, afin d’atteindre le bonheur éternel. » [1]

Sheikh Ahmad Zarrûq, que Dieu lui fasse miséricorde, dit : « Le soufisme est une science visant à corriger les cœurs et à les attacher exclusivement à Dieu, au même titre que la jurisprudence a pour but de corriger les actes, maintenir l’ordre et mettre en évidence la raison d’être des lois. [...] De manière analogue, la médecine soigne les corps, la grammaire rectifie la langue et ainsi de suite. » [2]

L’Imâm Al-Junayd - que Dieu lui fasse miséricorde - dit : « Le soufisme consiste à s’approprier tout caractère noble et à se défaire de tout caractère vil. » [3]

On a également dit : « Le soufisme est entièrement fait de nobles caractères. Celui qui te surpasse en nobles caractères te surpasse en soufisme. » [4]

Abû Al-Hasan Ash-Shâdhilî - que Dieu lui fasse miséricorde - dit : « Le soufisme est un entraînement spirituel pour adorer Dieu comme il se doit et pour se soumettre à la Loi divine. » [5]

Ibn `Ajîbah, que Dieu lui fasse miséricorde, dit : « Le soufisme est une science qui montre comment cheminer vers Sa Majesté le Roi des rois, comment purifier l’âme du vice et l’anoblir par la vertu. Son début est le savoir, son milieu est fait d’œuvres pies et sa fin est un don divin (mawhibah). » [6]

L’auteur du Kashf Adh-Dhunûn écrit : « Le soufisme est une discipline qui montre comment ceux qui aspirent à la perfection parmi les humains s’élèvent dans les sentiers du bonheur. »

Il dit en outre [7] :


La discipline du soufisme est une discipline connue uniquement par un frère avisé réputé pour sa véracité. Ne la connaît pas celui qui ne l’a point observé ; et comment observerait un aveugle la lumière du soleil !

Sheikh Zarrûq dit dans Qawâ`id At-Tasawwuf : « Le soufisme a été défini, analysé et interprété de plus de deux mille manières, ayant toutes pour dénominateur commun le cheminement sincère vers Dieu, le reste étant des facettes de ce fondement. » [8]

Le pilier du soufisme est la purification du cœur des conceptions matérialistes. Sa base est la relation du Serviteur avec son Seigneur, le Plus Glorieux. Le Soufi est celui qui purifie son cœur pour Dieu, et qui purifie ses actes et relations pour Lui. Il s’ensuit que Dieu l’honore et l’élève.

Traduit de l’arabe du livre de Sheikh `Abd Al-Qâdir `Îsâ, Haqâ’iq `an At-Tasawwuf, disponible en ligne sur le site Shazly.com.
[1] Conférer `Alâ Hâmish Ar-Risâlah Al-Qushayriyyah, p. 7. Sheikh Zakariyyâ Al-Ansâri est décédé en 929 A.H.

[2] Conférer Qawâ`id At-Tasawwuf, p. 6. Abû Al-`Abbâs Ahmad, dit Zarrûq Al-Fâsî, est né en 846 A.H. à Fès et décédé en 899 A.H. à Tripoli.

[3] Conférer An-Nusrah An-Nabawiyyah, p. 22, de Sheikh Mustafâ Al-Madanî. L’Imâm Al-Junayd est décédé en 297 A.H.

[4] ibid.

[5] Conférer Nûr At-Tahqîq, p. 93, de Sheikh Hâmid Saqr. L’Imâm Abû Al-Hasan est décédé en 656 A.H. en Egypte, dans une ville côtière de la Mer Rouge, sur son chemin pour le pèlerinage. Il eut pour disciple Abû Al-`Abbâs Al-Mursî, lui-même Sheikh du célèbre Imâm Ahmad Ibn `Atâ’ Allâh As-Sakandarî, l’auteur des Hikam et de Latâ’if Al-Minan. Sheikh Al-`Izz Ibn Abd As-Salâm assistait à l’assemblée de Sheikh Abû Al-Hasan et avait une grande estime pour lui.

[6] Conférer Mi`râj At-Tashawwuf ilâ Haqâ’iq At-Tasawwuf, de Sheikh Ahmad Ibn `Ajîbah Al-Hasanî.

[7] Conférer Kashf Adh-Dhunûn, volume 1, p. 413-414, de Sheikh Hâjjî Khalîfah.

[8] Conférer Qawâ`id At-Tasawwuf, p. 2.

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22 mai 2005 10:57
Vérités sur le soufisme
Témoignages des Savants
Muhammad Abû Zahrah


26. Muhammad Abû Zahrah

Dans un entretien donné à Nadwat Liwâ’ Al-Islâm, le savant érudit, Muhammad Abû Zahrah, dit à propos du soufisme :

"Le soufisme, dans son apparence, comprend trois vérités :

La première consiste d’une part en la lutte contre les passions et les désirs et d’autre part en le contrôle de soi. Les soufis suivaient ainsi le conseil du Commandeur des Croyants, `Umar Ibn Al-Khattâb, - qu’Allâh l’agrée : « Ô gens, retenez ces âmes de leurs désirs alléchants mais funestes. » Ceci signifie que l’être humain trouve du plaisir dans la réalisation de ses passions mais que leurs conséquences sont fâcheuses.

La deuxième vérité que renferme le phénomène soufi est la relation spirituelle et la sensibilisation de l’être et de l’âme.

La troisième est qu’il requiert, dans les modalités qu’on lui observe, une personne qui suit et une autre que l’on suit, un maître et un disciple, une personne qui oriente et une autre orientée ; il requiert un attrait de l’âme et une orientation de celle-ci.

Ces caractéristiques apparentes - indépendamment du fait que l’islam les a instituées ou non -, ces caractéristiques établies peuvent-elles être empruntées en vue de la réforme ou bien sont-elles purement nuisibles ?

Pour ce qui est d’affirmer qu’elles sont purement nuisibles, je ne pense pas que l’on puisse être d’accord avec cela car le soufisme est une réalité tangible et, comme toute chose, il peut être nuisible et profitable, loué et critiqué. Il nous suffit de dire que même la prière a fait l’objet de louanges et de critiques. Allâh le Très-Haut dit en effet : « Malheur donc aux orants qui retardent négligemment leur prière » [1]. Il dit par ailleurs, décrivant les croyants « qui accomplissent la prière, s’acquittent de l’aumône légale et croient avec certitude en l’au-delà » [2]. Il en est de même du soufisme, au sujet duquel le Professeur Fawdah dit : « Le soufisme a montré récemment des mérites et des traces évidentes. Ainsi en est-il des musulmans d’Afrique occidentale, centrale et australe dont l’adhésion à l’islam n’est que l’un des fruits du soufisme. »

Lorsque l’Imâm As-Sunûsî Al-Kabîr voulut réformer les cœurs des musulmans, il emprunta d’abord une méthodologie soufie, et quelle méthodologie ! Il se dota de disciples, puis il voulut faire de ces disciples des hommes d’affaires de la première importance. À cette fin, il fonda les zaouias. La toute première fut fondée dans une montagne près de a Mecque, puis il s’installa avec ses zaouias dans le désert. Ces zaouias étaient autant d’oasis prospères au milieu du désert. Grâce au labeur de leurs habitants, à leur énergie et à l’orientation qu’il leur prodigua, l’eau jaillit et il y eut des cultures et des récoltes. Il les orienta, leur enseigna l’art de la guerre et le tir, si bien qu’ils devinrent le cauchemar des Italiens pendant plus de vingt ans, alors que l’Empire ottoman avait été incapable d’aider le peuple de Libye. La résistance sénousie [3] se poursuivit à partir de ces zaouias jusqu’à ce qu’Allâh humilie l’État italien. Et voilà que le Sénousisme ressuscita de nouveau ; nous aurions aimé qu’il retrouve sa vocation initiale, à savoir une voie soufie forte et active [4].

Je ne souhaite pas aborder la genèse du soufisme au sein de l’islam et avant l’islam. Cependant, je ne puis nier que `Umar Ibn Al-Khattâb était un soufi, alors que Muhammad Ibn `Abd Allâh - paix et bénédictions sur lui - dit de lui : « S’il y avait dans ma communauté des gens inspirés, alors ce serait `Umar Ibn Al-Khattâb. » [5] `Umar, celui-là même que le Messager d’Allâh - paix et bénédictions sur lui - tenait, parmi ses Compagnons, pour l’un des plus proches d’Allâh, si bien que lorsqu’il s’en alla accomplir le pèlerinage mineur, le Prophète lui dit : « Ne nous oublie pas dans tes invocations, mon frère. » [6]

Je ne puis nier non plus que Abû Bakr était un soufi, lui qui affrontait les difficultés tout en se maîtrisant soi-même, lui dont on rapporta une paroles attribuée au Prophète - paix et bénédictions sur lui -, et sur laquelle il existe une divergence quant à celui qui l’a prononcée : « Nous voilà revenus du jihâd mineur [7] vers le jihâd majeur [8] » [9] ; Abû Bakr qui disait : « Fuis les honneurs, les honneurs te suivront. »

Il y eut et il y aura toujours des éducateurs et des Sheikhs ayant des disciples et des adeptes, et c’est grâce à ceux-là que nous espérons que le soufisme reviendra comme à ses débuts.

Avons-nous actuellement besoin de ce soufisme réformateur et fructueux ?

Je réponds : Si nos prédécesseurs n’en avaient pas besoin et que le soufi œuvrait à l’époque pour Allâh, pour lui-même et pour son disciple, nous avons de nos jours grandement besoin d’un soufi qui œuvre selon le soufisme véritable, car notre jeunesse est désormais séduite par les passions, soumise à leur empire : elle est subjuguée par les passions attisées dans les cinémas, étalées dans les revues frivoles, et sur les chaînes de radios futiles. Lorsque les passions et les désirs gouvernent une génération, les prêches, les écrits, les sermons et la sagesse des savants, ainsi que tous les vecteurs de la guidance, deviennent inopérants. Il suffit, en guise d’illustration, de constater que les revues religieuses sont distribuées vingt ou quarante fois moins que les revues futiles.

Ainsi donc avons-nous besoin d’une autre voie pour la réforme, cette voie consistant à reconquérir les esprits des jeunes gens, sur le mode du maître et du disciple, de manière à ce qu’il y ait dans chaque village, dans chaque quartier urbain, dans chaque milieu scientifique, social ou politique, des gens qui jouent le rôle du maître soufi vis-à-vis de son disciple.

La relation qui existe entre le disciple et le maître, et entre les divers degrés de ce disicple, est la seule susceptible d’éduquer et d’orienter. Ash-Shâtibî dit dans son ouvrage Al-Muwâfaqât : « Il existe entre le maître et l’élève un lien spirituel tel qu’il est marqué par sa pensée et par les connaissances qu’il lui inculque. » Nous avons besoin de ces gens capables d’attirer la jeunesse, de la détourner des passions libertines et de l’orienter.

Il y avait ici, voilà une dizaine d’années, un homme qui allait vers les jeunes. Il essaya de les réformer à la manière d’un soufi vis-à-vis de ses disciples. Il réussit relativement bien dans cette initiative. S’il ne s’était pas occupé de politique, son affaire n’aurait point échoué.

Par conséquent, il est à mon sens indispensable que nous nous orientions vers le soufisme en tant que remède ultime pour prémunir les jeunes contre la corruption, et je ne pense pas qu’il y ait un remède plus efficace."

Le fin mot au sujet du soufisme dans Nadwat Liwâ’ Al-Islâm est : "Dans les faits, le soufisme a été bénéfique bien qu’une part de mal s’y soit mêlée. S’il se débarrasse de ce mal, et se dirige vers les thématiques spirituelles, il constituera la voie de la réforme pour la société musulmane. La jeunesse musulmane s’est laissée séduire par diverses passions conduisant à la déviance et il n’est point possible de la ramener à la rectitude musulmane sauf par un attrait semblable à ce qui existe entre le maître soufi et son disciple. Le soufisme remplira alors le meilleur rôle qui soit dans la réforme de la jeunesse." [10]

Traduit de l’arabe du livre de Sheikh `Abd Al-Qâdir `Îsâ, Haqâ’iq `an At-Tasawwuf, disponible en ligne sur le site Shazly.com.
[1] Sourate 107, Al-Mâ`ûn, L’Entraide, versets 4 et 5. NdT

[2] Sourate 31, Luqmân, verset 4. NdT

[3] Le mouvement sénousi ou Sénousisme est le mouvement de réforme d’inspiration soufie lancé par l’Imâm As-Sunûsî. Pour plus de précisions sur cette confrérie, le lecteur pourra se reporter à l’article suivant : "La Tarîqah Sunûsiyyah". NdT

[4] Pour plus de précisions sur l’influence du Sénousisme dans la résistance à l’impérialisme italien, le lectuer pourra se reporter aux articles suivants : "Le Martyr Sheikh `Umar Al-Mukhtâr" et "La colonisation de la Lybie". NdT

[5] « Il y a dans ma communauté des gens inspirés, et `Umar en fait partie. », hadîth rapporté par Al-Bukhârî dans le Livre des Mérites d’après Abû Hurayrah. Muslim rapporte également dans son Sahîh : « Il y avait dans les communautés qui vous ont précédés des gens inspirés ; s’il devait y en avoir un dans ma communauté, ce serait `Umar. », hadîth rapporté d’après `Â’ishah - que Dieu l’agrée - dans “Les Mérites des Compagnons”.

[6] Hadîth rapporté par Abû Dâwûd dans le chapitre des invocations, d’après `Umar Ibn Al-Khattâb. At-Tirmidhî le rapporte également dans le Livre des Invocations, le jugeant bon et authentique, avec l’énoncé suivant : « Mon frère, réserve-nous une part de tes invocations et ne nous oublie pas. ».

[7] Le jihâd mineur : le combat armé.

[8] Le jihâd majeur : l’effort sur soi.

[9] En réalité, il s’agit bien d’un hadîth du Messager d’Allâh - paix et bénédictions sur lui - rapporté par Ad-Daylamî d’après Jâbir Ibn `Abd Allâh - qu’Allâh l’agrée. Conférer Kashf Al-Khafâ’ d’Al-`Ajlûnî, volume 1, page 424.

[10] D’après la revue Liwâ’ Al-Islâm, n° 12, Sha`bân 1379 A.H., 1960 E.C. Nadwat Liwâ’ Al-Islâm ; Le Soufisme en islam, pages 758 à 768.

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22 mai 2005 10:59

Présentation du soufisme

Etymologie du mot Tasawwuf (Soufisme)

Les opinions se sont multipliées au sujet de l’étymologie du mot Tasawwuf. Certains ont dit : « Il provient du mot sûfah (laine), l’état du Soufi avec Dieu - que Son Nom soit Exalté - étant comme une laine posée, en raison de sa totale soumission à Dieu. » [1]

D’autres ont dit : « Il fait référence au mot Sifah (attribut, qualité), car l’essence du Tasawwuf c’est de faire siens les caractères louables et de s’écarter des caractères vils. » [2]

D’autres encore ont affirmé que : « Il dérive de la pureté, c’est pourquoi Abû Al-Fath Al- Bustî, que Dieu lui fasse miséricorde, a dit [3] :


Les gens ont divergé au sujet du Soufi, certains ont pris la laine comme origine de son nom Et je n’attribue ce nom qu’à celui qui s’est purifié, si bien qu’il gagna une sincère affection et fut appelé Soufi.

D’autres ont écrit : « Il a pour origine As-Suffah, car le soufi est à l’image des gens de la Suffah que Dieu a décrit : « Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. Et que tes yeux ne se détachent point d’eux, en cherchant (le faux) brillant de la vie sur terre. Et n’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le coeur inattentif à Notre Rappel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier ». [4]

As-Suffah désigne les premières générations des hommes du Tasawwuf dont l’adoration sincère de Dieu donna un exemple lumineux pour les soufis qui l’ont suivi ultérieurement.

L’Imâm Al-Qushayri, lui, soutient que le terme Tasawwuf renvoie au mot Safwah, c’est-à-dire l’élite élue.

D’autres disent que le mot Tasawwuf vient du mot Saff (rang), comme si les hommes du Tasawwuf formaient, grâce à leurs cœurs, le premier rang parmi les attachés à Dieu en permanence et ceux qui se devancent énergiquement dans les actes d’obéissance à Allah.

D’autres enfin ont pensé que : « le mot Tasawwuf fait référence au port de la laine épaisse, car les soufis choisissaient d’en faire leurs habits en signe d’austérité et d’ascétisme. »

En tous cas, le Tasawwuf est tellement connu que chercher sa racine dans la langue n’est pas indispensable pour en saisir l’essence. Certains critiquent le « soufisme » en prétendant que ce terme ne fut jamais employé du temps des Compagnons du Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, et des Successeurs. Leur critique n’est pas fondée en ce sens que de nombreux termes et appellations, comme An-Nahw (la grammaire), Al-Fiqh (la jurisprudence islamique) et Al-Mantiq (la logique), ont été introduits après la génération des Compagnons. L’usage de ces termes nouveaux n’a jamais été désapprouvé.

De toute façon, ce qui nous importe le plus ce n’est pas les expressions ou la forme des mots, mais plutôt les vérités et les principes qu’ils véhiculent. Lorsque nous appelons au soufisme, nous appelons à l’anoblissement des âmes, la purification des cœurs, le raffinement des caractères et l’aspiration au rang de la bienfaisance, (cf. hadîth Jibrîl). Nous donnons à ces nobles fins le nom de Tasawwuf. Ceux qui le souhaitent pourront l’appeler « aspect spirituel de l’Islam », ou « l’aspiration à la bienfaisance » ou « le développement des nobles caractères » ou encore un autre nom qui reflète l’essence du Tasawwuf. Les savants ont appelés Tasawwuf les vérités qu’ils ont apprises grâce à nos nobles prédécesseurs (As-Salaf As-Sâlih). Ils ont transmis, génération après génération, les vérités du Tasawwuf si bien qu’aujourd’hui, le mot Tasawwuf est devenu une expression consacrée désignant le cœur spirituel de l’Islam.

[1] Iqâdh Al-Himam fî Sharh Al-Hikam,p.6, par Sheikh Ibn `Ajîbah, décédé en 1266 A.H.

[2] ibid.

[3] ibid.

[4] Coran, Sourate Al-Kahf, verset 28.

V
22 mai 2005 11:03


Des domaines cardinaux de la science du tasawwuf
Le soufisme en tant que complément du fiqh

PAR LE SHAYKH SA'ID HAWA de syrie

D’habitude, les ouvrages de fiqh débutent par des études sur la purification rituelle (At-Tahârah) ; mais ils traitent rarement des sens cordiaux qui doivent accompagner cet acte. Ensuite, ils traitent de la prière : ses conditions, ses piliers, ses obligations, ses actes surérogatoires, les règles de bienséance qui la concernent, les choses détestables susceptibles de l’entacher, et les choses qui l’invalident. Mais, ils ne traitent guère des significations intérieures qui doivent l’accompagner : la componction, les voies qui y mènent et les facteurs qui la favorisent. Or, il s’agit là d’une science à part entière comme en témoignent les textes. Il s’agit même de la première science à être retirée de la terre, comme en atteste le hadîth.

Quelle est donc cette science qui complète la science du fiqh dans ces domaines ? Nul doute qu’il s’agit de la science du tasawwuf. C’est la science qui s’intéresse habituellement à ces aspects. C’est elle qui complète la science du fiqh dans les domaines intérieurs, comme par exemple la science de la sincérité et la voie qui y mène. C’est même cette science qui développe la disposition de l’homme à s’attacher aux jugements du fiqh car l’engagement de l’homme ne devient complet que lorsque son cheminement spirituel s’achève. Partant de là, les Imâms du cheminement spirituel abordent les notions de l’extinction de soi (al-fanâ’) dans les œuvres de Dieu, de l’extinction dans Ses Attributs, de l’extinction dans Son Être - autant de sujets que nous examinerons - et enfin de l’extinction dans les lois (ahkâm).

Le fruit normal de la connaissance gustative d’Allâh - Exalté soit-Il - est l’attachement complet aux lois. Ainsi comprenons-nous l’égarement de certains faux prétendants au tasawwuf, lorsqu’ils considèrent que le cheminement vers Allâh va de paire avec le désengagement de Ses lois. Comment pourrait-il en être ainsi alors qu’Allâh - Exalté soit-Il - dit à Son Messager - paix et bénédictions sur lui : "Puis Nous t’avons mis sur la voie de l’Ordre. Suis-la donc et ne suis pas les passions de ceux qui ne savent pas." [1] ? C’est la raison pour laquelle Al-Junayd dit, à propos de gens ayant considéré que parvenir à Allâh les autoriserait à se désengager des jugements de la sharî`ah : "Certes, ils sont parvenus, mais à l’Enfer." De même, dans le passé, les juristes disaient : "Quiconque s’initie au fiqh sans s’initier au tasawwuf tombe dans la perversion. Et quiconque s’initie au tasawwuf sans s’initier au fiqh tombe dans l’hérésie. Quiconque allie les deux atteint la vérité." Le tasawwuf est donc indispensable pour compléter le fiqh, et le fiqh est indispensable pour gouverner le tasawwuf et pour orienter et diriger les œuvres. Quiconque passe à côté de l’un de ces aspects aura manqué la moitié de l’affaire...

Le tasawwuf et le fiqh sont deux sciences complémentaires, lorsqu’on les oppose telle est véritablement l’erreur, l’égarement, ou encore la déviance. Ce que l’on entend par opposition ici, c’est le fait que le soufi parte loin du fiqh, alors que le fiqh est son gouvernail, ou que le juriste s’écarte de l’application car telle est la corruption du coeur. Le juriste se doit de s’initier au tasawwuf de même que le soufi se doit de s’initier au fiqh, l’objectif étant que le savoir du juriste comprenne ce qui touche aux lois et également ce qui touche à la voie de la mise en oeuvre et de l’accomplissement, et que le savoir du soufi comprenne les lois qui lui sont nécessaires, et que tout ceci soit accompagné par une œuvre correcte à la lumière d’une science authentique.

C’est pourquoi les grands Imâms du cheminement spirituel, comme le Sheikh Ar-Rifâ`î, disent : "La finalité des savants et des soufis est la même." Nous tenons ce propos ici parce que certains ignorants se réclamant du tasawwuf lancent à la figure de tout un chacun la phrase : "Quiconque n’a pas un maître, le diable est son maître." Ce propos est tenu par un soufi ignorant appelant à son maître ignorant, comme il est tenu par un soufi ignorant appelant à son savantissime maître, et à tort lorsque le propos n’est pas placé à bon escient. Celui qui n’a pas de maître est l’individu ignorant qui ne s’instruit pas et refuse toute instruction. Un tel personnage a pour maître le diable. Quant à celui qui avance à la lumière de la science, ses guides sont la science et la loi.

Parmi les règles citées par Sheikh Zarrûq dans son livre Qawâ`id At-Tasawwuf (Les règles du tasawwuf) figure le besoin d’un maître pour l’aspirant. Il dit à ce sujet : "La piété ne nécessite pas un maître car elle est claire." Il dit également : "Le livre suffit à la promotion du doué mais ce dernier n’est pas à l’abri de sa propre bêtise." L’essentiel est donc la capacité de l’individu à apprendre, suivie du cheminement à la lumière de la science... Tel est le minimum qu’Allâh exige de Ses serviteurs. Ceci peut se vérifier chez un individu capable d’apprendre et de comprendre par des lectures personnelles dans les ouvrages reconnus et authentifiés, tout comme il peut puiser auprès d’un savant pratiquant, fût-il communément qualifié de soufi ou non, et nous y reviendrons. Nous souhaitions simplement le rappeler et le répéter plus d’une fois. Revenons maintenant à notre propos. Le tasawwuf et le fiqh sont deux sciences complémentaires. Elles sont toutes les deux nécessaires à chacun, en notant bien que les besoins des uns et des autres varient. L’approfondissement de ces sciences ou l’une d’elle est une obligation de suffisance communautaire (fard kifâyah) et est souhaitable pour tout musulman. Ainsi avons-nous défini, dans ces quelques lignes, l’un des champs principaux de la science du tasawwuf.

Traduit de l’arabe de Tarbiyatunâ Ar-Rûhiyyah (Notre éducation spirituelle) pp. 56-57, de Sheikh Sa`îd Hawwâ, Dâr As-Salâm, 5ème édition, 1997, Le Caire. ISBN : 977-5286-20-6.
[1] Sourate 45, Al-Jâthiyah, L’agenouillée, verset 18.

V
22 mai 2005 11:05
de l'imam an nawawi qui était soufi :

Vérités sur le soufisme
Témoignages des Savants
L’Imâm An-Nawawî



11. L’Imâm An-Nawawî, que Dieu lui fasse miséricorde

L’Imâm An-Nawawî, que Dieu lui fasse miséricorde, dit dans son épître Al-Maqâsid :

« Les fondements de la Voie du Tasawwuf sont au nombre de cinq :


La crainte révérencielle envers Dieu, et ce, en public comme en privé.


Suivre la Sunnah dans les œuvres et les paroles.


S’écarter des futilités des gens et ne pas avoir recours à eux.


Être satisfait de Dieu, qu’Il te donne peu ou prou.


Avoir toujours recours à Dieu dans les moments heureux comme dans l’adversité. » [1]

Traduit de l’arabe du livre de Sheikh `Abd Al-Qâdir `Îsâ, Haqâ’iq `an At-Tasawwuf, disponible en ligne sur le site Shazly.com.
[1] Al-Maqâsid fî At-Tawhîd wa Al-`Ibâdah wa Usûl At-Tasawwuf de l’Imâm An-Nawawî, p. 20. L’Imâm An-Nawawî décéda en 676 A.H., à Nawâ, un village en Syrie.



V
22 mai 2005 11:08
voici les biographies de grands oulamas qui étaient aussi des soufis réputés



Sheikh Muhammad Zakî Ibrâhîm Al-Husaynî
Un noble savant d’Al-Azhar, un Muhaddith, un soufi et un appeleur à Dieu


Sheikh Muhammad Zakî Ibrâhîm (1906 - 1998)

Naissance et lignée

Il s’agit du juriste, du savant du hadîth, le Soufi, le savant d’Al-Azhar, Sheikh Muhammad Ibn Zakî Ibn Ibrahîm, célèbre sous le nom Zakiyy Ad-Dîn Abû Al-Barakât. Sa lignée remonte aussi bien du côté paternel que maternel à la branche florissante de la descendance du seigneur des martyrs, l’Imâm Al-Husayn Ibn `Alî Ibn Abî Tâlîb, qu’Allâh les agrée tous deux.

Il naquit au Caire, au quartier de Bulâq Abû Al-`Ulâ. Selon les papiers officiels il serait né le 22/08/1916. Toutefois, les proches du Sheikh affirment que la date d’inscription officielle, effectuée sans beaucoup de rigueur à l’époque, ne correspond pas à sa vraie date de naissance qui serait probablement aux alentours de 1906.

Son père est le savant d’Al-Azhar Sheikh Ibrâhîm Al-Khalîl Ibn `Alî Ash-Shadhlî Al-Husaynî, l’auteur du livre Ma`âlim Al-Mashrû` wa Al-Mamnû` min mumârasat At-Tasawwuf Al-Mu`âsir, traitant des règles à observer et la rigueur requise par les prétendants au Tasawwuf sunnite. Son grand-père maternel est Sheikh Mahmûd Abû `Alyân, un homme de science et de piété, disciple des nobles Sheikh Hasan Al-`Adawî Al-Hamzâwî et Sheikh `Ulaysh, le maître des juristes malékites égyptiens de son époque. Dr. Abd Al-Mun`im Khafâji fit son éloge et aborda sa biographie dans ses écrits traitant du Tasawwuf.


Etudes à l’Université d’Al-Azhar

Sheikh Muhammad grandit dans un milieu azharite teinté par la science abondante, l’attachement au Coran et la Sunnah et la pureté spirituelle. Son premier professeur fut son père qui se chargea de son éducation depuis sa plus douce enfance. Il apprit le noble Coran par Sheikh Jâd Allâh `Atiyyah, dans la mosquée du Sultan Abû Al-`Alâ’, et Sheikh Ahmad Ash-Sharîf dans la mosquée de Sayyidî Ma`rûf. Il termina la mémorisation du Coran à l’âge de neuf ans et partit à l’Ecole Primaire de Darb An-Nash-shârîne, puis l’Ecole de Nahdat Bulâq Al-Kubrâ. Il suivit le cycle le secondaire à l’université islamique millénaire, Al-Azhar, et obtint entre 1926 et 1930 le plus haut diplôme délivré par Al-Azhar à cette époque, le diplôme d’Al-`Âlamiyyah.


Il dit au sujet de l’examen d’obtention d’Al-`Âlamiyyah : " Le jour de l’examen, nous (i.e. jury et’élève) avions coutume d’accomplir la prière du fajr dans la mosquée de l’Imâm Al-Husayn. Puis nous assistions au cercle de science de Sheikh As-Sâmallûtî après la prière du fajr. Y assistaient les savants qui étaient eux-mêmes des élèves du Sheikh [As-Sâmallûtî]. Puis nous partions à Al-Azhar Ash-Sharîf pour la prière du Duhâ. Ensuite, les différents jurys se dirigeaient vers diverses chambres du Ruwâq Al-`Abbâsî à l’intérieur d’Al-Azhar. Chaque jury examinait dans une chambre. L’élève rentrait, muni de ses papiers et des livres sur lesquels portent l’examen. Le président des jurys à l’époque était Sheikh Abd Al-Majîd Al-Labbânî, que Dieu lui fasse miséricorde. Le jury m’a interrogé jusqu’à l’appel de la prière du `Asr. C’est alors que l’examen fut scellé par la prière shaféite sur le Prophète : " ô Allâh prie, la meilleure prière, sur la plus heureuse de tes créatures, notre maître Muhammad et sur sa famille...etc... ". L’examen était scellé par cette formule pour signifier le succès de l’élève et son obtention du diplôme d’Al`Âlamiyyah d’Al-Azhar. Je me rappelle qu’ils m’ont interrogé dans la science de l’Eloquence sur "la divergence entre As-Sa`d et As-Sayyid dans la métaphore", As-Sa`d At-Taftâzânî et As-Sayyid Abd Al-Qâhir Al-Jurjânî ; en grammaire je fus interrogé sur le chapitre de Al-Mubtada’ wa Al-Khabar...".


La culture générale du Sheikh

Sheikh Muhammad a appris la langue anglaise durant le cycle primaire. Il apprit par ailleurs le français par son professeur Dâwûd Sulaymân, une personnalité éminente de la ville de Asyût, et l’allemand par le professeur Râghib Walî qui était un instituteur à l’Ecole Allemande au Caire. Il a traduit en arabe quelques vers du poète Allemand Heinrich Heine. En outre, il apprit le persan par le Sheikh iranien Muhammad Al-A`dhumî, un membre de l’Association de la Fraternité Islamique d’Al-Azhar.

Nous avons également de lui certaines traductions personnelles de poèmes écrits par Muhammad Iqbâl.

Un écrivain accusa Sheikh Muhammad Zakî d’être un savant Azharite, fort de son turban et sa cape traditionnelle, qui ne connaît aucune science non-islamique, coupé du monde extérieur, enfermé dans le labyrinthe des sciences islamiques. C’est alors que Sheikh Muhammad lui répondit en ces termes : " Un auteur m’a écrit. Il m’accusa et estima que je m’emprisonne dans l’antre du Tasawwuf (Soufisme), que je me cloisonne dans le monde étroit de l’attachement retardé à la religion, que je vis en complet déphasage par rapport au présent, prisonnier des siècles de l’immobilisme passés alors que nous vivons une époque de progrès et de civilisation que le monde n’a jamais connu auparavant etc... Ce que j’aimerais que ce frère sache, ainsi que ses semblables, c’est que, je suis certes un homme portant un turban et une cape traditionnelle, mais je ne cesse de me cultiver, en puisant dans les cultures d’Orient ou d’Occident, à la recherche de la sagesse, en quête de la vérité, chaque fois que ma santé et mon temps me le permettent. De même que je lis l’Histoire de l’Islam, la Philosophie, l’évolution des écoles, l’avènement des groupes et des tendances, je suis les soufis et les salafis, j’observe l’évolution de l’histoire des musulmans, je suis également les hommes de la littérature arabe, ses conteurs, ses critiques... ". Puis il énuméra un certain nombre d’auteurs anglais, allemands et français qu’il lit, comme Shakespear, Hegel, Goethe, Nietzsche, Sartre, Bertrand Russel, Ronsard, Rimbaud, Beaudelaire... Le Sheikh insistait sur l’importance de connaître les gens, leur pensée, leur culture, leur littérature, leurs maux, pour les appeler à Dieu.


La narration du Hadîth

Outre l’apprentissage de la Jurisprudence, l’Exégèse et les autres sciences islamiques à l’Université d’Al-Azhar, Sheikh Muhammad Zaki Ibrâhîm accorda la plus grande importance à l’acquisition de la science du Hadîth, tant sur le plan de la narration et de la mémorisation, que sur le plan de la compréhension et l’analyse, en puisant dans le savoir des experts à une époque où la narration du Hadîth se fait rare, au point que les narrateurs et mémorisateurs du Hadîth se comptent presque sur les doigts des mains. Un certain nombre d’élèves et de savants ont reçu de sa part une Ijâzah (qui équivaut à un certificat témoignant de la maîtrise et de la compétence) de ce qu’il a appris en Hadîth, en Jurisprudence, en Fondements et en langue Arabe.

Il énuméra dans cette Ijâzah les savants qui lui ont enseigné diverses sciences et qui lui dont donné des Ijâzah :

" Muhammad Habîbullâh ash-Shinqîtî, sayyidî `Alawî Ibn `Abbâs Al-Mâliki Al-Hasani, sayyidî Ahmad As-Siddîq Al-Ghumârî, son frère As-Sayyid `Abd Allâh Ibn As-Siddîq Al-Ghumârî, sayyidî Muhammad Zâhid Al-Kawtharî, l’adjoint de Sheikh Al-Islam en Turquie avant le coup d’état (i.e. contre le Califat Ottoman), sayyidî Ahmad Ibn Abd Ar-Rahmân Al-Banna, sayyidî Sheikh al-Mu`ammar As-Sayyid Muhammad `abd Allâh Al-`Arabi Al-`Âqûrî le Libyen l’Egyptien, sayyidî Sheikh Ibrahim Al-Ghalâyînî de Damas, sayyidî Sheikh Hasan Habankah Al-Maydânî le Syrien, sayyidî Sheikh Al-Biblâwî l’Egyptien, sayyidî Sheikh Hasanayn Makhlûf le Mufti Egyptien, Sheikh Husayni Abû Hâshim Al-Azharî l’Egyptien, Sheikh Al-Mubashir At-Tirâwî le Mufti des Balkans et d’Asie centrale avant le système communiste, Sheikh Yûsuf Ad-dejwî l’Egyptien, sayyidî Sheikh Muhammad Bekhît Al-Mutî`i le Mufti Egyptien, sayyidî Sheikh Muhammad Al-Hâfidh At-Tijâni, Sheikh Ahmad Abd Al-Wahhâb Ad-Dûmî, Sheikh Al-Khidr Husayn Al-Maghrebî le savant d’Al-Azhar, l’Emir Abd Al-Karîm Al-Khattâbî le mujâhid du Maroc, As-Sayyid Al-Yamanî An-Nâsirî Ash-Shadhli Al-Maghrebi le Mujâhid, Sheikh `Abd Al-Wahhâb Abd Al-Latîf Al-Azharî qui est parmi les savants du Hadîth en Egypte, et mes autres sheikhs que j’ai déjà cité que Dieu les agrée, aussi mon père As-Sayyid Ibrâhîm Al-Khalîl Ibn `Alî Ash-Shadhlî, par leurs chaînes de narrations écrites et établies, selon leurs sheikhs, en Tafsîr (Exégèse), Hadîth, Fiqh (jurisprudence), Usûl (Fondements), Mantiq (Logique), Sîrah (vie du Prophète), Mustalah (Terminologie), `Ilm Ar-Rijâl (science traitant des narrateurs et leur fiabilité), Tawhîd (Monothéisme et Unicité), `Ulûm Al-Qur’ân (sciences du Coran), `Aqâ’id (Credo), Furû` Al-Logha Al-`Arabiyyah (branches de la langue arabe), Ath-Thaqâfah Al-`Âmmah (culture générale), At-Tasawwuf As-Sahîh (le Soufisme Authentique), en tout particulièrement les livres d’Al-Qushayrî, ceux d’Al-Ghazâlî, et As-Suhrawardî et d’autres que j’ai déjà cités au passé ".

Des centaines de personnes versées dans l’acquisition de la science du Hadîth espéraient avoir de lui une Ijâzah ; entre autres, les professeurs d’Al-Azhar et les sheikhs du Hadîth en Egypte, des savants et étudiants en Arabie Saoudite, des professeurs de l’Université Âl Al-Bayt en Jordanie, l’Université Al-Ahqâf au Yémen et d’autres universités islamiques encore.


Témoignages des savants à son sujet

De nombreux savants d’Egypte et du monde islamique ont écrit la biographie du Sheikh Muhammad Zakî Ibrâhîm et ont fait son éloge. Citons, l’Imâm Abd Al-Halîm Mahmûd Al-Husaynî, recteur d’Al-Azhar entre 1973 et 1978, qui le mentionna dans son livre Al-Madrasah Ash-Shâdhliyyah (l’Ecole [soufie] Shadhliyya). Dans son livre Abû Madian Al-Ghawth, l’Imâm `Abd Al-Halîm Mahmûd a inclus une épître de Sheikh Muhammad Zakî ainsi que son commentaire d’un des poèmes de Abû Madian. On a pu lire le titre de sieur connaisseur de Dieu attribué à Sheikh Muhammad Zakî dans certains écrits de l’Imâm Abd Al-Halîm Mahmûd.

De même, sa biographie fut écrite par Sheikh Al-Husaynî Abû Hâshim et Dr. Ahmad `Omar Hâshim dans leur livre co-rédigé intitulé Al-Muhaddithîn fi Misr (les Savants du Hadîth en Egypte). Ils lui ont consacré une agréable biographie recouvrant un certain nombre de ses sheikhs, ses écrits ainsi que sa méthodologie dans l’écriture et la recherche de science.

Le célèbre savant marocain, Sheikh `Abd Allâh Ibn As-Siddîq Al-Ghumârî fit son éloge dans son livre Sabîl At-Tawfîq (la Voie du Succès) et à la fin de son ouvrage Bid`at’ut-Tafâsîr. Les deux hommes étaient unis par une relation chaleureuse. Sheikh Muhammad Zakî fut parmi les gens qui sont restés fidèles à la fraternité qui le liait avec Sheikh Abd Allâh Ibn As-Siddîq quand celui-ci fut emprisonné dans la prison militaire onze ans. Sheikh `Abd Allâh Al-Ghumârî fut aussi l’un des fondateurs de l’organisation islamique Al-`Ashîrah AL-Muhammadiyyah. Il était en outre un membre de son Conseil de Fatwa, un membre de l’assemblée de ses savants et un écrivain dans le magazine Al-Muslim.

Par ailleurs, le Sheikh et célèbre appeleur à Dieu, As-Sayyid Abû Al-Hasan An-Nadwî Al-Hasanî parla de lui en termes élogieux et mentionna ses efforts dans l’appel à Dieu dans divers passages de son livre Mémoires d’un visiteur de l’Orient. Pendant cette visite, l’Imâm Abû Al-Hasan An-Nadwî visita Al-`Ashîrah Al-Muhammadiyyah et assista au sermon du vendredi donné par Sheikh Muhammad Zakî. Les deux hommes ont ensuite fait un tour ensemble à la campagne dans certaines provinces d’Egypte.

Il fut également cité par son éminence Sheikh Ahmad Hasan Al-Bâqûrî dans son livre Qutûf où il cita un grand nombre de pieux soufis et leur jihad pour répandre l’appel à Dieu et pour la réforme, comme les Marghanîs, les Idrîsis, les Sunûsîs. Sheikh Muhammad, l’Imâm d’Al-`Ashîrah Al-Muhammadiyyah, fut cité comme un modèle contemporain du savant soufi, du mudjahid et du gnostique. Sheikh Al-Bâqûrî et Sheikh Muhammad Zaqî furent liés dans un long effort pour réformer les lois régissant les confréries soufies.

Malgré tous les débats (à travers les magazines Al-Muslim, Liwâ’ Al-Islâm et Al-Akhbâr) qui ont duré des mois entre Sheikh Muhammad Zakî et l’appeleur à Dieu Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî As-Saqqâ, que Dieu leur fasse miséricorde, les deux hommes étaient liés par un grand respect mutuel et une chaleureuse fraternité. Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî témoigna du rang de Sheikh Muhammad Zakî dans des divers articles et dans son livre Al-Jânib Al-`Âtifî fi Al-Islâm (la dimension sentimentale en Islam). Ils ont participé à de nombreuses conférénces ensemble, organisées par diverses associations islamiques, notamment Ash-Shubbân Al-Muslimîn Al-`Âlamiyyah.

Dans son livre At-Tasawwuf Al-Islâmî, Dr. Abd Al-Mun`im Khafâjî en parlant des sheikhs du Tasawwuf à travers l’Histoire Islamique, cita Sheikh Muhammad Zakî, après avoir cité son grand-père maternel, Sheikh Mahmûd Abû `Alyân. Il y cita quelques idées de Sheikh Muhammad Zakî pour réformer le Tasawwuf et le faire revivre sous sa forme authentique et lumineuse, à travers l’établissement d’une Université Soufie et une Librairie Soufie.

D’autres savants encore ont fait son éloge, comme l’érudit du Hijâz sheikh As-Sayyid `Alawî Ibn `Abbâs Al-Mâlikî, Sheikh Muhammad Al-Hâfidh At-Tîjânî, Sheikh Ahmad Radwân Al-Baghdâdî. Parmi les savants qui ont été témoins des efforts de Sheikh Muhammad Zakî dans l’appel à Dieu et qui ont également participé à ses côtés au travail de la da`wah, citons Sheikh Muhammad `Alawî Al-Mâlikî, l’appeleur à Dieu Sheikh Ibrâhîm Ad-Dusuqî qui fut le Ministre des Affaires Islamiques en Egypte, le ministre soufi Dr. Hasan `Abbâs Zakî, le sheikh Kowaitien As-Sayyid Yûsuf Hâshim Ar-Rifâ`î Al-Husaynî, As-Sayyid `Alî Al-Hashimî et de nombreux autres.


Postes et fonctions

Après avoir obtenu le diplôme Al-`Âlamiyyah par l’Université d’Al-Azhar, sheikh Muhammad ne put trouver un travail adéquat à l’époque et se contenta d’aller enseigner dans une école gouvernementale dans la Province de Banî Sweif où il passa quelques années. Puis il retourna au Caire pour enseigner également. Il ne cessa de monter dans la hiérarchie du système éducatif jusqu’au jour où il devint directeur du Secrétariat Général de l’Enseignement Libre, appelé aujourd’hui l’Enseignement Privé.

Il occupa aussi le poste de professeur dans les Instituts Supérieurs, l’Institut des Etudes Islamiques, l’Institut pour former les appeleurs à Dieu, et fut un intervenant dans des différentes facultés d’Al-Azhar. Il occupa d’autres postes, avant de se consacrer entièrement à la direction et l’élaboration de la méthodologie de l’association islamique Al-`Ashîrah Al-Muhammadiyyah.


La plume du Sheikh et la presse

Dès la fin des années 1920, Sheikh Muhammad écrivit dans divers journaux officielles et magazines islamiques ou généraux. De nombreux de ses articles furent publiés dans les magazines suivants : Al-Azhar, Minbar Al-Islam (le Minbar de l’Islam) , Liwâ’ Al-Islâm (l’Etendard de l’Islam), `Aqîdatî (Ma Foi), Al-Islâm (l’Islam), Al-Muslim (Le Musulman), Al-Kholâsah (la Quintessence), Al-`Amal (le Travail), Ar-Risâlah Al-Islâmiyyah (la Lettre Islamique), At-Tasawwuf Al-Islâmî (le soufisme islamique), ainsi que le journal hebdomadaire des Frères Musulmans, la Politique Hebdomadaire, Al-Fajr (l’aube), Apollo, et des journaux officiels comme Al-Ahrâm, Al-Akhbâr et Al-Jumhûriyyah.

Sheikh Muhammad participa à la direction éditoriale des magazines At-Ta`âruf, liée à l’organisation Ar-Ruwwâd Al-Awâ’il (les Premiers Leaders) fondée par le sheikh lui-même, ainsi que les magazines Al-Kholâsah (la Quintessence) fondé par le secrétaire général de la Réforme, le professeur Sayyid Mustafa. Il fonda en 1950 son magazine Al-Muslim qu’il présida jusqu’à sa mort en 1998. Il en a défini la méthodologie et l’a supervisé. Les articles de Sheikh Muhammad était varié ; ils touchaient tour à tour les sphères des sciences islamiques, le domaine social, le côté historique, la littérature, la politique...


Ses ouvrages

Sheikh Muhammad Zakî a laissé après lui un riche patrimoine ; plus de cent livres et épitres traitant des sciences islamiques ainsi que des centaines d’études, de fatwas, d’artciles, de sermons, de cours (écrits ou oraux).

Parmi ses livres publiés, citons :


Abjadiyyat At-Tasawwuf Al-Islâmî, l’Alphabet du soufisme, traitant des questions les sujets types abordés au sujet du soufisme, entre ses défenseurs et ses détracteurs.


Usûl Al-Wusûl, Fondements de l’Aboutissement, réunissant les fondements du soufisme authentique puisés dans le Coran et la Sunnah.


Al-Khitâb, l’Epitre, il s’agit d’une épître synthétique en soufisme adressée de la part de Sheikh Muhammad à l’un de ses disciples.


Fawâtih Al-Mafâtih, l’Ouverture des Clefs, qui traite de l’invocation, ses conditions, les bonnes manières à observer et son statut légal.


Ahl Al-Quibla Kulluhum Muwahhidûn, les gens de la quibla sont tous Monothéistes, où le sheikh soutient que les gens dela quibla sont tous monothéistes, toutes leurs mosquées sont des mosquées du Tawhîd, quand bien même il y aurait au sein de la communauté des pécheurs.


Al-Arba`ûn Hadîthan Al-Hâsimah rad`an li’t-Tawâ’if Al-Mukaffirah Al-Âthimah, les 40 hadîths décisifs pour réprimander les groupes déviants qui recourent au takfîr de façon immodérée.


Hukm Al-`amal bi Al-Hadîth Ad-Da`îf, le statut legal du recours au hadiths faible. Il y aborde la légitimité de considérer les hadîths faibles dans le domaine des vertus avec les conditions fixées par les savants du Hadîth.


les tombes des Gens de la Maison au Caire : il étudie sous l’angle historique et réunit les preuves témoignant de la présence de la tête de l’Imâm des martyrs Al-Husayn Ibn `Alî dans sa tombe en Egypte ainsi que la présence du corps de la noble dame purifiée As-Sayyidah Zaynab et d’autres figures des Gens de la Maison au Caire.


la Question d’Al-Mahdî où il affirme que la venu d’Al-Mahdî est une vérité, mais le temps de son apparition n’est pas encore venu par les preuves du Hadîth et par des preuves rationnelles.


Diwân Al-Baqâyâ : un recueil de poésie soufie et sociale d’une grande élégance.


Diwân Al-Mathânî : recueil de poésie englobant des enseignements, des sages pensée, de l’éthique du musulman et une spiritualité soufie.


Ummahât As-Salawât An-Nâfilah où il aborde les prières surérogatoires, les questions juridiques qui s’y rapportent à travers le Livre et la Sunnah.


La nuit du 15 Sha`bân : les preuves probantes pour la passer dans la dévotion et le rappel de ses vertus.


`Ismat An-Nabiyy : l’Infaillibilité du Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui. Réfutation des allégations de ceux qui renient l’infaillibilité du Prophète, accompagnée d’une étude de ses miracles, paix et bénédiction de Dieu sur lui.


Barakât Al-Qur’ân `ala Al-Ahyâ’ wa Al-Mawtâ : un ouvrage qui expose à travers la Sunnah les bénédictions du Coran pour les vivants et pour les morts.


Ma`âlim Al-Mujtama` An-Nisâ’î qui traite de questions relatives à la femme musulmane dans un style accessible et riche.


Fiqh As-Salawât wa Al-Madâ’ih An-Nabawiyyah : une étude relative à la compréhension profonde de la sîrah (la vie du Noble Prophète), où il traite des salutations adressées au Prophète, son éloge dans la poésie et la prose. Cette étude fut soumise à Al-Azhar dans le Sommet pour le Fiqh et la Sîrah.
Ses efforts pour appeler à Dieu

Sheikh Muhammad Zakî fut un noble exemple de l’appeleur à Dieu, dépensant sa vie et ses efforts pour appeler au chemin droit avec science et sagesse et ce, malgré la maladie qu’il a obligé de rester chez lui pendant près de 20 ans. Il a fondé officiellement l’Association islamique Al-`Ashirah Al-Muhammadiyyah en 1930 pour qu’elle soit un vecteur d’un appel islamique soufi pour la Réforme, visant à œuvrer à l’échelle de l’individu et la société. Il disait : "la société est une répétition d’individus : si l’individu s’attache à la droiture, la société connaîtra la droiture". Il fut le secrétaire et le directeur de l’Association " Ash-Shubbân Al-Muslimîn " (Les Jeunes Musulmans) ainsi que le Sommet Coranique.


Il fut également un membre du Conseil Supérieur de la Da`wa à Al-Azhar et un membre fondateur de plusieurs associations islamiques. L’histoire a enregistré les conférences qu’il a données, pendant les années soixante-dix, pour l’application de la Shari`ah (législation) Islamique en Egypte. A Participé à ces conférences, le Sheikh d’Al-Azhar à l’époque, Sheikh Abd Al-Halîm Mahmûd Al-Husaynî, qui fut également le directeur adjoint de la `Ashîrah Al-Muhammadiyyah. Ces conférences et sommets étaient présidées par son éminence Sheikh Muhammad Hasanayn Makhlûf, Grand Mufti d’Egypte à l’époque. Sheikh Muhammad fut, dans cette perspective, un membre de l’assemblée de savants chargée d’élaborer et rédiger un code juridico-légal puisé dans le Fiqh (jurisprudence islamique). Il fondé aussi le Bureau des Bien-Guidés vers l’Islam (Maktab Ri`âyat Al-Muhtadîn ilâ Al-Islâm) à Al-Azhar, sous la direction de Sheikh Abd Al-Halîm Mahmûd, dans le but d’accompagner ceux que Dieu a guidé vers l’islam.


Dans les débats scientifiques

Il participa à de nombreux débats scientifiques et fraternels avec des savants parmi ses contemporains. Sheikh Muhammad avait une argumentation solide, un style élégant et il observait en permanence la courtoisie requise dans le débat entre savants. On lui demanda de publier une réplique qu’il avait rédigé en réponse à une personne qui décéda avant la parution de sa réplique, mais il refuse et dit : " la sacralité de la mort m’empêche de la publier. Même si elle contient la vérité, elle nuira à sa personne ". Ses débats les plus célèbres sont ceux avec le remarquable appeleur à Dieu, Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî, autour du thème "l’adoration de Dieu par désir ou par crainte ". Ses débats se prolongèrent pendant six mois sur les pages des journaux Al-Akhbâr, Al-Muslim et Liwâ’ Al-Islâm. Ont pris part dans ce débat le journaliste Ahmad Sâlim, Sheikh Abd Al-Halîm Mahmûd, Sehikh Muhammad Khalîl Al-Harrâs, Sheikh Muhammad Abd Al-Hâdî Al-`Ejeil.

Il a également donné des répliques scientifiques en réponse à d’autres savants. Il a critiqué le livre de Sheikh Abd Al-Jalîl `Îsâ, intitulé Ijtihâd Ar-Rasûl et répondit par son livre valeureux l’Infaillibilité du Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, lequel livre fut également la première réponse à ce que Ahmad Subhî Mansûr avait publié à ce sujet. Suite à la réplique aux transgressions d’Ahmad Mansûr, ce dernier fut exclu de l’Université d’Al-Azhar.

On lui proposa la direction des confréries soufies après le décès de Sheikh As-Sâwî, mais il déclina la proposition et refusa d’être associé aux faux prétendants du Tasawwuf qui polluent les rangs de certaines confréries soufies, ceux-là mêmes qui ont délaissé les nobles valeurs de cette discipline qui vise à purifier l’âme et le cœur, pour se contenter de jouer la flûte ou le tambour...


Son décès

La mosquée fut le foyer de Sheikh Muhammad, son école, son centre d’enseignement, le lieu où son âme et son corps trouvaient repos et paix. C’est souvent là que venaient le voir les savants, les présidents ou les princes. Il dépensa sa vie pour appeler à Dieu, avec guidance, science, sagesse et dévouement. Son âme retourna à Dieu vers l’aube du mercredi 07/10/1998. Que Dieu lui fasse Miséricorde et qu’Il éclaire sa tombe.

cette présentation s’appuie sur une biographie écrite en arabe par Muhyiddîn Husayn Yûsuf Al-Isnawî, un élève du Sheikh, publiée sur la page de Muhammad An-Nâdî et sur le site de l’encyclopédie Al-Moslem.
Des extraits de la poèsie du Sheikh sont disponibles sur cette page.


V
22 mai 2005 11:10
L’Imâm `Abd Al-Halîm Mahmûd
Un Grand Imâm d’Al-Azhar Ash-Sharîf


Sheikh `Abd Al-Halîm Mahmûd (1910-1978)

Un enfant précoce et un étudiant brillant

Sheikh `Abd Al-Halîm Mahmûd naquit en 1910 au village As-Salâm, près de la ville de Belbeis, dans la Province de Sharqiyyah, au sein d’une famille pieuse de la classe moyenne en Egypte. Ses parents descendent directement du petit fils du Prophète — paix et bénédictions sur lui — Al-Husayn Ibn `Alî Ibn Abî Tâlib - que Dieu les agrée tous deux ainsi que toute la famille du prophète. Son père, Sheikh Mahmûd `Alî Ahmad Al-Husaynî fut un savant d’Al-Azhar et le juge du village.

Sheikh `Abd Al-Halîm Mahmûd apprit le Coran dans l’école coranique du village. Alors qu’il était très jeune, il finit la mémorisation du Coran. A cause de son jeune âge, il ne put intégrer un Institut Religieux d’Al-Azhar l’année où il finit l’apprentissage du Coran.

En 1923, il alla avec son père vers le Caire afin de suivre les cours du cycle primaire d’Al-Azhar. Deux ans plus tard, il quitta le Caire pour continuer son éducation à l’Institut Religieux d’Al-Azhar qui venait d’ouvrir ses portes dans la ville d’Az-Zaqâzîq, la capitale de sa province natale.

De nombreuses voies d’éducation s’ouvraient au jeune Sheikh `Abd Al-Halîm. A cette époque, de nombreuses écoles pour la formation des enseignants ouvrirent leurs portes. Elles bénéficiaient d’une bonne cote du fait que leurs diplômés étaient bien rémunérés. Cependant, le père du jeune Sheikh `Abd Al-Halîm insista pour que son fils, poursuive son éducation à Al-Azhar. Sheikh `Abd Al-Halîm trouva un compromis satisfaisant, mais très contraignant, en suivant trois systèmes d’éducation simultanément.

La persévérance de Sheikh `Abd Al-Halîm porta ses fruits. Au début du cycle secondaire, son savoir était largement supérieur à celui de ses collègues. C’est pourquoi, en classe de seconde, il couvrit en une année tout le programme du secondaire et obtint le baccalauréat d’Al-Azhar. Par conséquent, l’enseignement supérieur d’Al-Azhar ouvrit grandes ses portes pour accueillir l’étudiant brillant et précoce que fut Sheikh `Abd Al-Halîm.

Le Sheikh commença son cycle universitaire à Al-Azhar en 1928 à une époque où l’éducation supérieure de l’Université n’était pas divisée en Facultés. Il avait beaucoup de respect pour ses professeurs. Parmi les savants qui l’ont marqué, il cite Sheikh Mahmûd Shaltût, Sheikh Hâmid Meheisen, Sheikh Az-Zankalôni, Sheikh Muhammad `Abd Allah Daraz, Sheikh Muhammad Mustafâ Al-Marâghî et Sheikh Mustafâ `Abd Ar-Râziq.

A l’époque où Sheikh `Abd Al-Halîm était étudiant, il participa aux activités de deux associations islamiques de prédication : l’Association des Jeunes Musulmans (Jam`iyyat Ash-Shubbân al-Muslimîn) et l’Association de la Guidance Islamique (Jam`iyyat al-Hidaya al-Islamiyyah) dont le président était le savant connu Sheikh Muhammad Al-Khidr Husayn.


Son parcours en France

En 1932, Sheikh `Abd Al-Halîm termina ses études à Al-Azhar. Accompagné de sa femme, il partit étudier en France à la Sorbonne. A Paris, Sheikh `Abd Al-Halîm resta le savant attaché à ses principes et fidèle à la ligne droite qu’il avait suivie. En 1937, il finit ses études à la Sorbonne et en 1938 Al-Azhar le choisit pour figurer dans la délégation de savants préparant une thèse en France. La chose qui marqua Sheikh `Abd Al-Halîm, et contre laquelle il lutta en France, fut les préjugés de nombreux orientalistes et leur parti pris contre l’islam.

Sheikh `Abd Al-Halîm termina en 1940 sa thèse traitant du soufisme et de la vie de Al-Hârith Ibn Asad Al-Muhâsibi. Son encadrant, l’orientaliste Massignon, le laissa naviguer seul dans la dernière phase de sa thèse où il lutta contre les préjugés des orientalistes Allemands. Quand la Seconde Guerre mondiale éclata, Sheikh `Abd Al-Halîm dut retourner en Egypte en empruntant la voie du Cap de Bonne Espérance.


Sa carrière en Egypte

Sheikh `Abd Al-Halîm commença sa carrière professionnelle en tant que professeur à la Faculté de Langue Arabe d’Al-Azhar. Il travailla en 1951 à la Faculté des Fondements des Sciences Religieuses (Usûl Ad-Dîn) dont il devint le doyen en 1964.

En 1969, il fut nommé secrétaire général de l’Académie des Recherches Islamiques (Majma` al-Buhûth al-Islamiyyah). En 1970, il fut nommé vice-Imâm d’Al-Azhar. En 1971, il occupa le poste du ministre d’Al-Awqâf (ministre du culte et des affaires islamiques). En 1973, il fut nommé Grand Imâm d’Al-Azhar et devint ainsi la plus grande autorité religieuse d’Egypte.

Au début des années 1960, une vague anti-Azharite s’éleva dans les médias en Egypte. Cette vague calomnieuse contre Al-Azhar et ses savants fut entretenue par des figures puissantes du gouvernement. En guise de réponse, Sheikh `Abd Al-Halîm cessa de porter des vêtements occidentaux et repris son costume traditionnel d’Al-Azhar. Il demanda aux savants d’Al-Azhar d’en faire autant. Durant cette période, des vagues de critiques déferlaient dans les journaux à tendance socialiste dressés contre les savants d’Al-Azhar. Sheikh `Abd Al-Halîm ne fut pas épargné dans ces articles diffamatoires.

De plus, Sheikh `Abd Al-Halîm, une des plus grandes figures parmi les savants musulmans de son temps, fournit tous ses efforts pour conserver l’indépendance d’Al-Azhar loin de toute sphère d’influence. En 1974, un projet de loi visa à rétrograder les savants d’Al-Azhar. Le Sheikh menaça de démissionner de son poste de Grand Imâm. En raison de son extrême popularité parmi les savants et les étudiants d’Al-Azhar et dans les milieux islamiques, on le persuada de garder le poste de Grand Imâm et la loi ne fut pas votée.


Il essaya de modifier la loi de 1961 concernant Al-Azhar, laquelle ôtait au Grand Imâm une part importante de ses responsabilités et pouvoirs et mettait en péril l’indépendance d’Al-Azhar vis-à-vis du pouvoir politique. Les efforts de Sheikh `Abd Al-Halîm portèrent leurs fruits : il obtint une reformulation de la loi en question. Cette réussite provoqua un fort enthousiasme dans les milieux azharites.

En 1975, suite à l’assassinat du ministre d’Al-Awqâf, Sheikh Adh-Dhahabî, la police égyptienne sévit contre un groupe extrémiste appelé At-Takfîr wa al-Hijrah. Au cours du procès des membres de ce groupe, les juges demandèrent à Sheikh `Abd Al-Halîm de donner son opinion et lui suggérèrent de prononcer une fatwa déclarant l’apostasie du groupe. Le Sheikh refusa qu’on lui dicte ses fatwas. Et afin de donner un jugement équitable, il refusa de formuler une opinion avant d’étudier leurs idées et de les analyser à la lumière des enseignements islamiques. La fermeté de sa position déchaîna les médias contre lui et contre Al-Azhar de façon générale.

Dans un autre registre, des membres du personnel de la compagnie aérienne Egypt-Air refusèrent de travailler tant que le vin était servi sur leurs avions. Mais leurs supérieurs n’acceptèrent pas de mettre fin à cette pratique. Ces membres du personnel se retournèrent alors vers le Grand Imâm pour obtenir son soutien. Il rappela aux dirigeants de la compagnie le Hadîth du prophète selon lequel « Nulle obéissance n’est due à une créature impliquant la désobéissance au Créateur ». L’intervention de Sheikh `Abd Al-Halîm eut un impact sur les dirigeants de la compagnie qui acceptèrent de répondre à la requête du personnel.

Au milieu des années 70, des membres du gouvernement tentèrent de faire passer une loi, non conforme à la loi islamique (Shari`ah), au sujet du divorce. Sheikh `Abd Al-Halîm s’opposa fermement à cette loi. Il a fallu attendre sa mort pour que cette loi soit débattue...

Au début des années 70, les idéaux communistes se répandirent dans certains milieux intellectuels et estudiantins. Afin de les mettre en garde contre les failles et les déviances du communisme, Sheikh `Abd Al-Halîm encadra la publication de nombreux ouvrages analysant et critiquant le communisme à la lumière des enseignements islamiques.

Il fut le pionnier de l’unification des efforts des prédicateurs musulmans. Afin d’établir une ligne de conduite harmonieuse et mature, il dirigea un comité, sans antécédent, de la Da`wah Islamique, réunissant des savants d’Al-Azhar, des dirigeants de groupes islamiques et des ordres soufis. Il tissa également des liens entre Al-Azhar et des organisations de Da`wah dans d’autres pays.

Pendant qu’il occupait le poste de Grand Imâm, il ordonna la construction d’un grand nombre d’Instituts Religieux d’Al-Azhar.


Sheikh `Abd Al-Halîm fut le premier savant azharite à appeler publiquement à l’application de l’ensemble de la Shari`ah Islamique (loi islamique) dans le pays. Lorsque certains membres du gouvernement lui signifièrent qu’il fallait beaucoup de temps pour détailler toutes les lois de la Shari`ah, il mit en place des comités de spécialistes où des savants d’Al-Azhar avaient pour mission d’étudier dans le détail l’application de la loi islamique dans tous les domaines et leur substitution aux lois non islamiques. Sheikh `Abd Al-Halîm encadra ces comités, même lorsque sa santé se détériora et qu’il fut transporté à l’hôpital.


Ouvrages

Sheikh `Abd Al-Halîm était un écrivain talentueux. Il écrivit plus de 60 livres. Il était connu pour son caractère posé, généreux et tendre. Ses élèves retiennent sa modestie et son savoir abondant. Sa sensibilité soufie se dégage de ses ouvrages. A l’image de l’Imâm Al-Hârith Al-Muhâsabi qui fait l’objet de sa thèse en France, il était le reflet du noble visage du soufisme, celui qu’incarnaient les pieux de l’Islam, à savoir un soufisme basé sur le respect et l’application des enseignements coraniques et les traditions du Prophète - paix et bénédictions sur lui. Parmi ses ouvrages nous pouvons citer :

Muhammad le Messager d’Allah
Somme de Fatwas
Les preuves du statut de Prophète
L’Islam et le Communisme
Notre Jihâd Sacré
Abû Al-Hasan Ash-Shadhlî
Dhû’n-Nûn Al-Misrî
Notre maître Zayn Al-`Âbidîn
As-Sayyid Ahmad Al-Badawî
Le sieur connaisseur de Dieu, Sahl At-Tostarî

Il édita et annota un certain nombre d’ouvrages anciens, dont Ar-Ri`âyah li Huqûqi’llâh, "L’Observance des Droits de Dieu" de l’Imâm Al-Muhâsibî et Latâ’if Al-Minan, "Manne Des Bienfaits" de l’Imâm Ahmad Ibn `Atâ’illâh d’Alexandrie, l’auteur des célèbres Hikam.

Disciple de la confrérie soufie shadhilie à laquelle il dédia l’un de ses ouvrages, l’Imâm `Abd Al-Halîm Mahmûd participa plus généralement à une réelle revivification du patrimoine soufi tant par ses discours que par ses ouvrages. Son travail n’est pas celui d’un historien ou d’un académicien qui analyse la discipline du soufisme et les récits de ses hommes, mais il s’agit de l’expression d’un cœur qui a goûté à cette discipline et qui projette à travers son expérience spirituelle et son savoir l’essence de cette composante de l’islam qui traite des œuvres du cœur. Outre l’hommage qui est rendu à des figures clefs de la spiritualité islamique, ses écrits visent à guérir les cœurs et encouragent les aspirants à marcher sur les pas de leurs pieux prédécesseurs, car les bienfaits de Dieu ne tarissent jamais ; seulement chacun reçoit à la hauteur de la sincérité de son effort.

Au vu de ses écrits et de sa vie, l’Imâm `Abd Al-Halîm Mahmûd fut surnommé à juste titre « Le père du soufisme dans l’ère contemporaine ».

En 1978, un voile de deuil couvrit l’Egypte. L’âme de Sheikh `Abd Al-Halîm Mahmûd retourna auprès de son Créateur. La tristesse de la société égyptienne fut proportionnelle à la popularité de ce Grand Imâm d’Al-Azhar et ses obsèques furent suivies par un grand nombre de musulmans.


V
22 mai 2005 11:12
Sheikh Mohammad Al-Hâshimî


Sheikh Mohammad Al-Hâshimî (1881 - 1961)

Ses débuts

Il naquit le samedi 22 shawwâl 1298 A.H. ( le 16 septembre 1881) à Sebta, une ville algérienne affiliée à Tilmsân. Décédé en 1961, Damas, Syrie Sheikh Mohammad Al-Hâmishî est né dans une famille pieuse de la descendance du Noble Messager d’Allâh, via son petits-fils l’Imâm Al-Hasan Ibn `Alî Ibn Abî Tâlib, qu’Allâh soit Satisfait d’eux. Son père fut un savant de la ville, et y occupa le poste de juge. Il décéda en laissant des enfants jeunes, dont l’aîné était Sheikh Mohammad. Ce dernier passa des années en compagnie des savants, recherchant la science avec assiduité auprès d’eux.

Il combattit l’occupation française puis quitta l’Algérie avec son Sheikh Mohammad Ibn Yallis et immigra vers les pays du Châm (Syrie, Liban..) en fuiyant l’injustice de la colonisation qui interdisait au peuple algérien d’assister aux cours des savants, ou de se rassembler pour s’enseigner la religion. Il quitta donc son pays le 20 Ramadan 1329 A.H. (le 14 septembre 1911 E.C.), transita par Tangers, puis Marseille, avant d’atteindre les pays du Châm. Il passa avec son Sheikh quelques jours à Damas, puis il furent contraints de se séparer. A l’époque, les autorités turques étaient influentes et interdisaient aux émigrés maghrebins de se rassembler.


Les savants qui lui ont enseigné

Ainsi, dut-il partir en Turquie, alors que son Sheikh Mohammad Ibn Yallis resta à Damas.


Sheikh Mohammad Ibn Yallis
Après deux ans de séparation, Sheikh Mohammad Al-Hâshimî put retourner à Damas, où il retrouva son Sheikh. Il l’accompagna pendant de longues années. Au pays du Châm, il poursuivit l’acquisition des sciences des sciences religieuses et devint l’un des disciples des plus distingués des savants du Châm comme le grand muhaddith, Sheikh Badr Ad-Dîn Al-Hasanî , Sheikh Amîn Sowayd, Sheikh Ja`far Al-Kittânî, Sheikh Nadjîb Kîwân, Sheikh Tawfîq Al-Ayyûbî, Sheikh Mahmûd Al-`Attâr, qui lui enseigna la science des fondements de la jurisprudence, et Sheikh Mohammad Ibn Yûsuf, connu sous le nom d’Al-Kâfî, qui lui enseigna la jurisprudence de l’école malékite.

Il reçut plusieurs ijâzah [1] de la part de ses enseignants dans les sciences fondamentales. Pour ce qui est de la purification des coeurs et du soufisme, il reçut une autorisation de son Sheikh Mohammad Ibn Yallis pour enseigner le wird général.


Son caractère

Il fut, qu’Allâh lui fasse miséricorde, un digne héritier du Messager d’Allâh, paix et benediction d’Allâh sur lui, dans ses paroles, états, nobles caractères et oeuvres. Il fut très célèbre pour son humilité ou il surpassa tous ses contemporains. Il traitait les gens de la manière dont il aime être traité. Un homme rentra sur lui et embrassa sa main. C’est alors que Sheikh Mohammad Al-Hâshimî essaya d’embrasser la main du visiteur. L’homme sursauta et dit : « A Dieu ne plaise ! Je ne suis nullement digne de cela ! C’est à moi d’embrasser votre pied ! ». Sheikh Mohammad lui dit : « Si tu embrasses mon pied, j’embrasserai le tien ». Il aimait être en personne au service de ses frères et disciples.

Lorsqu’un visiteur arrivait ou qu’un étudiant venait passer la nuit chez lui, il leur servait la nourriture et portait à eux les draps et les couvertures, malgré la faiblesse de son corps. Combien de fois nous frappâmes à sa porte à minuit, et il ouvrit, vêtu des habits avec lesquels il reçoit les invités, tel un soldat éveille, et jamais nous le vîmes vêtu des habits dans lesquels il dort. Il était patient et ne se fâchait que pour Allâh. Un jour, un homme de Damas vint chez lui et commença à l’agresser, en se moquant de lui et lui adressant les pires insultes. Mais le Sheikh, qu’Allâh l’agrée, n’eut de réponse que : ’ Allâh Yejazîk bi Khayr, qu’Allâh t’accorde une bonne rétribution, tu me révèles mes défauts, et j’essaierai de m’en défaire et de faire miennes les nobles manières’. En entendant cela, l’homme se jetta sur lui, embrassa ses mains et ses pieds et lui demanda pardon.

Il fut généreux, et ne renvoyait jamais les mains vides un homme dans le besoin. Notamment dans les saisons de générosité et de charité, des foules affluaient chez lui, et se rassemblaient autour de la nourriture qu’il leur servait, avec le sourire aux lèvres, le visage heureux. Sa générosité le porta à construire deux compartiments dans sa maison dans le quartier des émigrés à Damas : un compartiment pour sa famille, l’autre pour ses disciples et étudiants. Sa douceur et sa clémence ouvrit le coeur des gens pour la pénitence, et combien de pécheurs se sont repentis grâce à Allâh en le côtoyant. Après avoir fini un cours, il croisa dans la rue un homme ivre. Sheikh Mohammad essuya la poussière qui était sur le visage de l’homme, lui prodigua quelques conseils et invoqua Allâh pour lui. Le lendemain, l’homme était le premier à assister le cours du Sheikh, il se repentit et s’agrippa à la droiture. Il était constamment occupé par les soucis de la communaute musulmane et s’attristait profondément lorsqu’un malheur s’abattait sur les musulmans.


Sheikh Mohammad Al-Hâshimî

Son oeuvre

Membre de l’assemblée des savants qui se tient à l’illsutre mosquée des Omeyyades (Al-Masjid Al-Umawi), il discutait avec les autres savants les problèmes de la ummah, mettant en garde contre la division des musulmans. Il écrivit à cet égard un épître où il rappellait les raisons de la division et ses effets néfastes, et la nécessité de se réunir sous la Parole d’Allâh et de s’agripper à la Sunnah de Son Messager, épître intitulé : Al-Qawl Al-Fasl Al-Qawîm fi Bayân Al-Murâd min Wasiyyat Al-Hakîm.

Il haïssait la colonisation sous toutes ses formes et agissait énergiquement pour lutter contre ses dangers. Lorsque le gouvernement appela le peuple à former une résistance populaire, et dispensa une formation au maniement des armes pour les volontaires, Sheikh Mohammad s’empressa de s’inscrire, malgré sa veilleisse et la faiblesse de son corps. Il donna un exemple honorable de la foi solide, du Jihâd dans le sentier d’Allâh, rappelant ainsi les guides spirituels qui ont lutté contre la colonisation comme As-Sunûsi et Abd Al-Qâdir Al-Jazâ’iri.

Il fut aimé pour ses nobles caracteres et sa modestie et les gens affluaient vers lui pour apprendre la purification des coeurs et le soufisme authentique si bien que l’ont dit : ’La célébrité de Sheikh Al-Hâshimî n’est pas due à sa science, même s’il était un savant, ni aux prodiges (karamât), même si les siens étaient nombreux, mais il fut surtout célèbre pour ses nobles caractères, sa modestie et son observance d’Allâh. Son assemblée était un lieu de science, de paix et de tranquillité. Il disait : lorsque les pieux sont mentionnés, la miséricorde descend. Il s’est dépensé dans la voie d’Allâh, enseignant aux musulmans la religion et les mettant en garde contre l’égarement et la déviance.

Les cours qu’il dispensait duraient du matin au soir. Il y accordait une place fondamentale au Tawhid qui est le pilier de la religion, et mettait en garde contre les croyances déviantes, en rappelant la droiture et la croyance de Ahl As-Sounnah wa Al-Jamâ`ah, et le devoir de retourner à Allâh et de s’attacher exclusivement à Lui. Ses activités dans la da`wah : Sa maison acceuillit des savants et visteurs assoiffés de science. Il les accueillait avec un coeur ouvert et beaucoup de joie, et il organisait des scéances d’enseignement et de Dhikr dans les mosquées et les maisons. Jusqu’à la fin de ses jours, il parcourut les mosquées de Damas, rassemblant les gens pour l’apprentissage des sciences islamiques, le dhkir (rememoration d’Allâh), et les louanges du Messager d’Allâh - paix et bénédictions d’Allâh sur lui. Il forma un grand nombre de savants et d’étudiants en sciences islamiques, ayant puisé dans son savoir, son goût raffiné et ses conseils pleins de sagesse. Il écrivit de nombreux ouvrages et épîtres dont :


Miftâh Al-Jannah Sharh `Aqidat Ahl As-Sunnah
La Clef du Paradis - Explication de la Croyance des gens de la Sounnah
Ar-Risâlah Al-Mawsoumah bi `Aqîdat Ahl As-Sunnah ma`a Nadhmihâ
Al-Bahth Al-Jâmi` wa Al-Barq Al-Lâmi` wa Al-Ghayth Al-Hâmi` fi mâ yata`allaq bi assan`ah wa As-Sâni`
Ar-Risâlah Al-Mawsoumah bi Sabîl As-Sa`âdah fi Ma`nâ Kalimatay Ash-Shahâdah ma`a Nadhmihâ
Ad-Durrah Al-Bahiyyah
Al-Hall As-Sadîd limâ istashkalahou Al-Murîd min Djawâz Al-Akhdh `an Murshidîn
Al-Qawl Al-Fasl Al-Qawîm fi Al-Murâdi bi Wasiyyat Al-Hakîm
Sharh Shataranj Al-`Arifîn li Ash-Shaykh Mohyddîn Ibn `Arabî
Al-Adjwibah Al-`Ashrah
Sharh Nadhm `Aqîdat Ahl As-Sunnah

Un grand nombre de savants et de disciples ont appris le tasawwuf (soufisme) en sa compagnie. Parmi ses disciples, nous comptons Sheikh `Abd Al-Qâdir `Isâ, auteur de Haqâ’iq `an At-Tasawwuf (Vérités sur le Soufisme). Ainsi, Sheikh Mohammad passa sa vie dans le jihâd et l’enseignement, éduquant les âmes, raffinnant les coeurs désireux de connaître leur Seigneur. Il s’est aligné sur la Sharî`ah enseignée par le Messager d’Allâh dans ses paroles et ses oeuvres et son testament fut : "Agrippez-vous au Coran et à la Sunnah".

Ce savant et éducateur retourna à Allâh en 1961. On pria sur lui à la mosquée Omeyyade, puis les habitants de Damas le portèrent à sa tombe, dans Maqâbir Ad-Dahhâh. Si son corps quitta ce monde, son savoir, ses vertus et ses enseignements sont encore vivants à travers les musulmans qui l’ont accompagné.

Cette biographie est basée sur les propos de Sheikh `Abd Al-Qâdir `Îsâ, l’un des disciples de Sheikh Mohammad Al-Hâshimî dans son livre Vérités Au Sujet du Soufisme.
[1] Le terme ijâzah désigne l’autorisation délivrée par un savant à son élève attestant de son savoir et l’habilitant à enseigner.

V
22 mai 2005 11:14
Sheikh Mahmûd Ar-Rankûsî
Un noble éducateur soufi et un savant du Hadîth
Shaykh Mahmûd Ba'yûn Ar-Rankûsi

Né en 1910, village de Rankûs, Syrie
Décédé en 1985


Jeunesse et études religieuses

Sheikh Mahmûd Ba`yûn Ar-Rankûsî naquit en 1329 A.H. (1910 E.C.) à Rankûs, un village syrien au nord ouest de Damas. Sa lignée remonte à Al-Ansâr, ceux qui ont soutenu et accueilli le prophète - paix et bénédictions sur lui - et les fidèles après leur immigration de la Mecque à la Médine.

Il raconta que l’un de ses pieux ancêtres était non voyant et avait le don de reconnaître tout au toucher c’est pourquoi on l’appela Ba`yûn, i.e. celui qui a des yeux.

La mère de Sheikh Mahmûd quitta le monde alors qu’il n’avait que deux ans. Son père, Sheikh Qâsim Ba`yûn, un homme connu pour sa droiture, prit beaucoup de soin de son fils. Sheikh Mahmûd partit à l’école coranique de son village et mémorisa le Noble Coran à l’âge de cinq ans.


Un jour, son père entendit parler de Sheikh Badr Ad-Dîn Al-Hasanî, le grand Muhaddith de Syrie enseignant à Dâr Al-Hadîth à Damas. Sheikh Qâsim souhaitait aller à Damas pour puiser dans la science de Sheikh Badr Ad-Dîn. Il en discuta avec son fils Mahmûd, âgé alors de 12 ans, qui lui suggéra d’aller à sa place. Lorsque son père lui en demanda la raison, Sheikh Mahmûd lui dit qu’il était jeune et qu’il aurait plus de facilités dans la mémorisation du savoir. La réponse plut au père qui emmena son fils étudier sous Sheikh Badr Ad-Dîn à Dâr Al-Hadîth. Depuis ce jour, Sheikh Mahmûd vécut et étudia à Dâr Al-Hadîth sous la direction de Sheikh Badr’ud-Dîn dont la maison communiquait avec Dâr Al-Hadîth par l’intermédiaire d’une porte.

Bien que le niveau des études islamiques fut très élevé à l’époque, certaines questions religieuses enseignées par Sheikh Badr Ad-Dîn furent d’une telle complexité que seul Sheikh Mahmûd parvenait à les assimiler.

Après la mort de Sheikh Badr Ad-Dîn, il resta à Dâr Al-Hadîth et constribua à sa rénovation et son agrandissement. Il devint également le disciple le plus proche de Sheikh Abû Al-Khayr Al-Maydânî qui lui transmis la sensibilité soufie de l’ordre Naqshabandî. Sheikh Mahmûd devint alors l’une des figures les plus importantes de cette confrèrie.


Sheikh Mahmûd vit en dormant le Prophète - paix et bénédictions sur lui - qui lui donna la langue, symbole de la transmission des traditions du prophète Muhammad - paix et bénédictions sur lui. Lorsqu’il narrait les hadîths il se dégageait de sa voix la splendeur, le noble caractère et la sagesse du Prophète bien-aimé. De nombreux savants devinrent ses disciples pour apprendre les sciences du Hâdith et du Noble Coran, ainsi que la sensibilité de l’ordre soufi des Naqshabandîs.


Témoignage de l’un de ses disciples

Orfan Rabbat un des disciples de Sheikh Mahmûd Ar-Rankûsî écrit : " Grâce à Dieu, le monde musulman abonde en savants connus pour leur piété et droiture et donnant d’excellents modèles à leurs disciples. J’en ai connu un certain nombre et j’éprouve à leur égard un profond respect. Lorsque je pense à Sheikh Mahmûd, je vois des caractéristiques qui font de lui un homme très distingué.


Plus je le connaissais, mieux j’apprenais l’islam et je vis comment chacune de ses actions découlait du Coran et de la Sunnah. [...] Cet exemple de "Sunnah vivante" avait une particularité saisissante : il en émanait une telle simplicité et une telle beauté qui se traduisait chez moi jour après jour par une sérénité et une paix. L’application de Sheikh Mahmûd de la Sunnah en reflétait la beauté et la profondeur mieux que n’importe que l’ouvrage aurait pu le faire. De plus, j’avais l’habitude de lui poser des questions concernant des sujets épineux et controversés et à son écoute, chaque fois, je ressentais cette profonde paix en moi et me disais que si le Prophète - paix et bénédictions sur lui - était parmi nous, il aurait certainement donné la même réponse que celle avancée par Sheikh Mahmûd.

Je me suis plusieurs fois interrogé au sujet de mon enthousiasme lorsque je parle de Sheikh Mahmûd. J’ai constaté que cet enthousiasme était dû au fait que les paroles de Sheikh Mahmûd et son application de la Sunnah étaient toujours en parfaite harmonie avec ce que j’avais appris du Coran et de la Sunnah. [...] Après avoir connu l’homme qu’il était, je vis que la beauté et l’application véritable de la Sunnah montrent avec certitude son authenticité. Le Prophète - paix et bénédictions sur lui - dit : "Celui qui me voit dans un rêve, il m’a réellement vu car le diable ne prend jamais mon image." En d’autres termes, lorsqu’un homme voit le Prophète dans un rêve, il sait avec certitude qu’il a vu la vérité et je sens que lorsque l’on voit la Sunnah appliquée comme il se doit dans la vie de tous les jours, nous voyons avec cette même certitude qu’elle est authentique.

Ceux qui ont connu de tels modèles vivants de la Sunnah ont certainement vu ces caractéristiques. C’est pourquoi nous remercions Dieu pour avoir rendu sa vraie religion claire et apaisante pour ceux qui l’abordent avec un coeur pur. Je prie Dieu d’agréer ce témoignage comme une louange à Lui et à Sa Miséricorde infinie, avant d’être un témoignage pour Sheikh Mahmûd. Amîn."


Nous invitons nos lecteurs à écouter des cours de Sheikh Mahmûd en Fiqh et en Tafsîr (Exégèse).

Source anglaise : le site du projet Al-Muhaddith .
V
22 mai 2005 11:48
Poursuivons à présent sur les traces historiques du Soufisme



Le terme sûfî ne figure pas dans les sources scripturaires (Coran, Hadîth). La raison nous en est donnée par un maître du XIe siècle du vivant du Prophète et de ses Compagnons, « le soufisme était une réalité sans nom alors qu’il est maintenant un nom sans réalité », affirmait-il. C’est lorsque la lumière de la prophétie s’est éloignée que les saints musulmans, héritiers des prophètes, ont dû jouer un rôle de guide de plus en plus apparent dans la société.


Notre terme "soufisme" traduit celui, arabe, de tasawwuf, qui signifie littéralement « le fait de se vêtir de laine (sûf) ». Telle aurait été l’habitude, en effet, des premiers ascètes et, avant eux, des prophètes. D’autres étymologies du mot sûfi - qui désigne tantôt l’homme pleinement "réalisé", tantôt le simple adepte du tasawwuf - ont été suggérées. Les maîtres avancent souvent une explication spiritualiste : le soufi est celui que Dieu a purifié (sûfiya) des passions de son ego (nafs), celui donc qu’Il a élu (istafâ, de la même racine), et nous percevons déjà l’équation qui sera établie implicitement entre soufisme et sainteté en islam. Parallèlement aux similitudes phonétiques, la science du symbolisme des nombres donne au mot sûfî la même valeur numérique que al-Hikma al-ilahiyya, « la Sagesse divine ». Sous ce rapport, le soufi est donc celui qui possède cette sagesse ou, en d’autres termes, a accès à la connaissance de Dieu, la gnose (al- ma’rifa).


Les auteurs invoquent une autre interprétation du mot sûfi, qui revêt un caractère historique, ou plutôt métahistorique. Elle fait venir le mot sûfi des ahl al- suffa, « les Gens du Banc » qui vivaient dans un dépouillement total dans la mosquée du Prophète à Médine, et auxquels celui-ci aurait prodigué un enseignement particulier. Avec eux comme avec d’autres Compagnons, le Prophète fonde le modèle de la relation de maître à disciple (suhba) en islam. Le lien immatériel qui existe entre le Yéménite Uways al-Qaranî et le Prophète, sans qu’ils ne se soient jamais rencontrés, ouvre le champ à un mode d’initiation spécifique, dit uwaysî. Par la suite en effet, des mystiques affirmeront avoir été initiés par un maître défunt - parfois depuis plusieurs siècles -, lequel se manifeste sous la forme d’une entité spirituelle (rûhâniyya). Selon les maîtres, les quatre premiers califes « bien dirigés », proches du Prophète, furent des Pôles ayant détenu à la fois le califat exotérique et ésotérique ; Abû Bakr et ’Alî, principalement, sont reconnus comme deux grandes figures spirituelles ayant transmis aux générations postérieures l’influx initiatique (baraka) du Prophète.


Intériorisation de la foi


La spiritualité islamique initiale est marquée par les sourates apocalyptiques du Coran qui, par leur rappel lancinant de l’évanescence de ce monde et du Jugement dernier déterminent une attitude de détachement (zuhd) et, corrélativement, d’épuration de l’âme par l’acquisition des vertus spirituelles. Cette attitude répond à un idéal largement partagé pendant les deux premiers siècles de l’Hégire, et ce qui se vit alors est davantage une intériorisation de la foi qu’une démarche proprement ésotérique. Hasan al-Basrî (mort en 728), de Bassora, illustre bien cette harmonie par la complétude de sa démarche, tournée à la fois vers les sciences extérieures et le renoncement intérieur. Le centre de Kufa, également en Irak, montre plus d’intérêt pour la spéculation doctrinale, sans doute sous l’influence du chiisme naissant. C’est là en tout cas que l’on trouve pour la première fois l’épithète sûfî appliquée à un certain Abû Hâshim (mort vers 777).


Malâma et tasawwuf


Le IXe siècle, correspondant au troisième de l’Hégire, représente une étape majeure dans l’histoire du soufisme. Durant cette période en effet, les mystiques musulmans explorent les différentes voies de la spiritualité en islam. Deux modalités majeures se dégagent, qui suivent à l’origine une répartition géographique. La voie du « blâme »(malâma) pratiquée par l’école du Khorassan (nord-est de l’Iran et Afghanistan actuels) contraste fortement avec celle, irakienne, du tasawwuf. La première prône le refus de toute complaisance pour l’ego et la dissimulation des états spirituels ; elle se traduit par la quête de l’anonymat ou, à l’inverse, de la mauvaise réputation : dans un cas, l’ego doit être oublié, dans l’autre humilié. Le tasawwuf, au contraire, a une vision moins pessimiste de l’âme et du monde : il faut les dépasser - et non s’y arrêter par le refus que le malâmatî leur oppose - en s’ouvrant à la grâce divine et à l’extase, en se concentrant sur la connaissance de Dieu. Cette distinction s’estompe dès le siècle suivant au profit du tasawwuf, qui s’impose dès lors comme terme générique pour désigner la spiritualité islamique ; toutefois celui-ci aura subi l’influence de la malâma, et certains courants en son sein mettront l’accent sur la sincérité spirituelle et la défiance à l’égard des miracles sensibles.


Parallèlement ont lieu des expériences pionnières plus individuelles ; s’en dégagent des tempéraments spirituels dont on relève la permanence au long des siècles. Râbi’a al-’Adawiyya (m. 801), par exemple, exalte l’amour entre Dieu et Sa créature, tandis que Dhû l-Nûn al-Misrî (m. 860) établit les fondements de la Voie initiatique et développe la gnoséologie ; Abû Yazid Bistâmî (m. 877) typifie le caractère « ivre »du soufisme, alors que Junayd en incarne le versant « lucide », etc. Au cours de cette phase d’investigation, certains mystiques perdent pied, car initialement aucune entrave ne leur vient des milieux exotériques ; totalement immergés en Dieu, ils n’observent plus la distance entre leur ego et le « Je »divin, et en arrivent à proférer des propos extatiques (shatahât) qui heurtent la conscience du croyant ordinaire. Les docteurs de la Loi conçoivent, et dans une certaine mesure acceptent, que des mystiques puissent être visités par l’extase ; mais ils leur demandent d’en contrôler le débordement, de ne pas évoquer ouvertement leurs expériences devant les profanes. Shiblî, qui pratique intentionnellement le paradoxe pour ébranler l’approche trop douillette qu’ont ses contemporains des réalités métaphysiques, échappe à la vindicte des juristes en feignant la folie, mais ce n’est pas le cas de son maître Hallâj.


Formulation de la doctrine ésotérique


D’autres soufis éprouvent le besoin de formuler la doctrine ésotérique, à un moment où les diverses sciences religieuses, elles aussi, prennent corps. Hakim Tirmidhî (m. 932) par ses élaborations sur la sainteté, Sahl Tustarî (m. 896) par l’ébauche du thème de la « Lumière muhammadienne », Kharrâz (m. 899) puis Junayd par leur intériorisation du dogme exotérique du tawhîd, tous ces maîtres érigent le soufisme en discipline initiatique réservée à l’élite spirituelle (al-khâssa), opposée au commun des croyants (’âmma). Les soufis se désignent dès lors comme « l’Ordre » ou « la Tribu » des initiés (al-Tâ’ifa, al-Qawm).


Évaluant leurs expériences à l’aune des sources scripturaires, ils forgent une terminologie qui puise l’essentiel de sa matière dans le Coran. Mais ce lexique ainsi que le langage allusif (ishâra) qu’ils adoptent sont hermétiques à dessein, afin que les « secrets » ne tombent pas dans l’oreille des profanes. Bientôt, ce sont leurs propres paroles qui nécessitent une exégèse (ta’wîl), comme eux-mêmes la pratiquent sur le Coran. Dès le VIlle siècle en effet, est née la discipline du commentaire anagogique du Livre, sous l’impulsion de Ja’far al-Sâdiq (m. 765) notamment. Si celui- ci représente pour les chiites le sixième imam, les sunnites le vénèrent également en tant que descendant du Prophète et voient en lui une grande figure spirituelle. Chiisme et sunnisme ne sont pas encore bien différenciés à cette époque et le huitième imam, ’Alî Ridâ (m. 818), aura à son tour des soufis pour disciples ; c’est pourquoi il figure dans les chaînes initiatiques des ordres.


Au sein du sunnisme, le divorce semble donc consommé entre la science exotérique et la science ésotérique, alors qu’elles n’étaient qu’une du vivant du Prophète. Ibn Khaldûn, qui fait ce constat rétrospectivement au XlVe siècle, repère cette scission dans le mot arabe fiqh ; il remarque que pour les exotéristes celui-ci se réduit au sens de « jurisprudence islamique », tandis que pour les soufis, il désigne, conformément à son étymologie, « l’intellection » de Dieu et des réalités spirituelles.


Le procès et l’exécution de Hallâj (m. 922) sonnent le glas de cette période d’exploration tous azimuts ; les soufis se montrent plus prudents, et surtout ils comprennent qu’il faut expliquer aux autres musulmans en quoi le soufisme est le coeur de l’islam. Junayd de Bagdad (m. 911) devient désormais une référence majeure, par l’intelligence et la maîtrise qu’il a de son expérience de l’Unicité divine, toujours contenue dans le cadre de la Révélation ; cela lui vaut le surnom de « Seigneur de l’Ordre des soufis » (sayyid al-Tâ’ifa).


Le soufisme comme discipline islamique


Au cours de la deuxième moitié du Xe siècle et durant le XIe sont rédigés plusieurs manuels qui vont jouer un rôle providentiel dans la reconnaissance du soufisme. Ils sont précieux d’abord parce que leurs auteurs y collectent l’enseignement oral des premiers maîtres, mais leur but avoué est de prouver l’orthodoxie foncière du soufisme et de l’ériger en discipline islamique accomplie. Puisque toute science possède une terminologie, ils explicitent celle du tasawwuf.


Pour combattre la philosophie hellénistique (falsafa), à laquelle on reproche de privilégier la raison par rapport à la Révélation, ainsi que le chiisme dans ses formes extrémistes, une sorte d’alliance se fait jour entre le soufisme et les deux principaux courants théologiques de l’islam sunnite, par ailleurs opposés sur bien des points : les écoles asharite et hanbalite. La première prédomine rapidement et, conjuguée au rite juridique shafiite répandu au Moyen-Orient, elle donne naissance à une grande lignée de soufis et de savants affiliés au tasawwuf qui donneront définitivement droit de cité à celui-ci au sein de la culture islamique. Abû Hâmid al-Ghazâli (m. 1111) en est la figure la plus connue, mais bien d’autres seraient à citer. Il montre notamment que, l’exploration du versant caché de l’islam ne saurait conduire à des aberrations doctrinales telles que les formulent les Ismaéliens, mais amène au contraire à découvrir la richesse intérieure du dogme sunnite. Son oeuvre est fortement redevable des efforts accomplis avant lui en ce sens, mais son parcours personnel aura valeur d’exemple : devenu l’un des plus grands savants de Bagdad, il traverse une profonde crise intérieure ; après avoir quitté toutes ses fonctions, il voyage durant plusieurs années et trouve dans le soufisme la délivrance.


L’émergence des ordres initiatiques


Les XIle et XIlle siècles voient apparaître deux phénomènes concomitants que l’on a trop souvent opposés : l’émergence des ordres initiatiques (tarîqa ; pl. turuq), et celle d’un soufisme à forte teinte ésotérique. Les ordres qui se fondent à cette époque (principalement en Irak, en Égypte et en Asie centrale) sont en fait des projections particulières, dans le temps et dans l’espace, de la Voie reliant l’islam exotérique à sa réalité intérieure : la Tarîqa. La relation de maître à disciple revêt une grande importance dès les débuts du soufisme, mais les démarches demeurent généralement individuelles et il est rare qu’un aspirant reste toujours auprès du même cheikh. Aux IXe et Xe siècles, quelques communautés voient le jour en Irak et dans le Khorassan ; toutefois, on n’y trouve pas encore les composantes d’une tarîqa, telles que la vénération d’un maître éponyme et l’accent porté sur la chaîne initiatique remontant au Prophète. Pour de multiples raisons que nous ne pouvons évoquer ici, cette relation initiatique basée sur le compagnonnage se systématise et se structure progressivement à partir du XIle siècle. Le soufisme, qui attire alors un nombre sans cesse croissant de personnes, revêt un aspect communautaire de plus en plus prononcé ; d’où notre vision horizontale des « confréries », laquelle ne saurait pourtant éclipser ce qu’est vraiment une tarîqa : un lien vertical unissant le disciple au maître et, au-delà, au Prophète.


Les maîtres des ordres soufis ne distillent pas le même enseignement à tous ceux qui les côtoient. En effet, il existe plusieurs modalités de rattachement à une voie, et donc plusieurs vitesses dans le processus d’initiation. Certains ne viennent y chercher qu’un influx spirituel (baraka) et multiplient fréquemment ces sources de bénédiction en collectionnant les affiliations. D’autres, par contre, s’impliquent totalement dans leur relation initiatique, et reçoivent de leur maître une éducation spirituelle complète (tarbiya). Ces disciples proches du cheikh bénéficient évidemment d’un enseignement spécifique ayant une teneur ésotérique plus prononcée. La plupart des maîtres de tarîqa sont également des savants en sciences religieuses, et s’ils voient dans leur auditoire des personnes inaptes à comprendre et donc à accepter leurs paroles, ils pratiquent aussitôt la "discipline de l’arcane" en abordant un sujet d’ordre exotérique. Malgré ces précautions, les juristes leur reprochent souvent d’avoir créé une seconde Loi réservée à l’élite ; s’il est vrai que certains cheikhs donnent des prescriptions spéciales à leurs disciples, observe Ibn Khaldûn, celles-ci s’insèrent toujours, en définitive, dans le cadre des cinq piliers de l’islam.


Parallèlement à la constitution des familles spirituelles, le soufisme se dote durant cette période d’un corps de doctrines plus élaboré qu’auparavant. En fait, ces doctrines sont déjà en germe dans l’enseignement des maîtres des IXe et Xe siècles, tels que Sahl Tustarî et Hakîm Tirmidhî ; désormais, elles sont formulées de façon systématique et largement divulguées, ce qui ne manque pas de heurter maints savants. À partir du XlVe siècle, on les voit fréquemment opposer ce soufisme « moderne », taxé de « philosophique » ou « théosophique » (falsafî) à celui des anciens, fondé sur l’acquisition des vertus spirituelles (akhlâqî). La philosophie illuminative de Suhrawardî al-Maqtûl (m. 1191) constitue à cet égard un exemple extrême : elle doit bien trop à Platon et à l’Iran préislamique pour être intégrée dans le soufisme sunnite, et le pouvoir ayyoubide, qui par ailleurs encourage celui-ci, fait exécuter le mystique persan.


D’autres maîtres développent des doctrines audacieuses, mais qui restent dans le giron du sunnisme et de ce fait auront une grande postérité. Elles expliquent le monde manifesté comme une théophanie (tajallf) sans cesse renouvelée de l’unique Être (wujûd) divin. Bien qu’adoptée par d’autres soufis, tels que Rûzbehân et Ibn al-Fârid, la thèse du tajallî connaît son développement ultime dans l’enseigne-ment de Muhyî al-Dîn Ibn ’Arabî (m. 1240). Ce « Grand Maître » (al- Shaykh al-Akbar) de la spiritualité islamique marquera toute l’évolution postérieure du soufisme, mais il est à noter que la doctrine de « l’unicité de l’Être » (wahdat al-wujûd), qui lui est imputée, a été énoncée formellement par des disciples ultérieurs.


À l’instar des exotéristes, mais pour des raisons différentes, des soufis ont également réprouvé une telle formulation de l’ésotérisme ; à leurs yeux, les ouvrages d’Ibn ’Arabî et de son école mettent dangereusement à la portée du croyant ordinaire un enseignement qui ne lui est pas adapté et peut nuire à sa bonne compréhension du dogme de l’islam. Certains maîtres, comme Simnânî (m. 1336), ont préféré s’en tenir à « l’unicité de la contemplation » (wahdat al-shuhûd), héritière de l’expérience de « l’extinction en Dieu » (fanâ’). La distinction entre les deux modes de réalisation de l’Unicité n’a pourtant qu’une valeur toute relative, ce que montreront les cheikhs de la Shâdhiliyya et le naqshbandî Ahmad Sirhindî (m. 1624).


Soufisme confrérique et théosophisme


L’apparition des voies initiatiques et la formulation ésotérique du soufisme ne sauraient être dissociées car elles participent l’une et l’autre d’un même mouvement d’extériorisation. Les deux phénomènes s’accompagnent d’ailleurs d’une influence accrue des cheikhs dans les domaines social et politique, où les saints de la hiérarchie ésotérique assument un rôle de plus en plus manifeste. C’est autour de la personne du Prophète que se fait cette double évolution. Au cours des premiers siècles, les soufis ont été absorbés par l’expérience de l’Unicité divine ; avec l’élaboration des doctrines sur la sainteté (walâya), ils revendiquent désormais leur héritage muhammadien en déployant une prophétologie à caractère ésotérique : si le simple croyant ne voit en Muhammad que la figure de l’intercesseur, le gnostique s’attache à sa fonction cosmique d’« isthme » (barzakh) ou intermédiaire entre Dieu et les hommes. Ainsi l’explicitation des doctrines de la « Réalité muhammadienne » et de « l’Homme parfait », aux XIIIe et XIVe siècles, coïncide-t-elle dans le temps avec l’émergence de formes dévotionnelles centrées sur le Prophète, telles que la célébration de l’anniversaire de sa naissance (Mawlid).


L’exemple d’Ibn Sab’în (m. 1269) montre qu’on ne peut opposer un soufisme confrérique dit "populaire" à un théosophisme élitiste. En effet, ce maître développe une métaphysique très abrupte puisque niant toute consistance ontologique aux créatures ; elle sera d’ailleurs récusée par la plupart des soufis. Pourtant, Ibn Sab’în fonde une voie et se dote d’une chaîne initiatique, très particulière il est vrai puisqu’elle remonte à Platon et Aristote. Au demeurant, durant la période médiévale tardive, les ordres soufis se montrent de plus en plus perméables aux doctrines d’Ibn ’Arabî et de son école, et les propres détracteurs du maître reprennent fréquemment à leur compte certains points de son enseignement. Son rayonnement s’exerce jusque sur la scène politique, puisque la dynastie ottomane prend officiellement fait et cause pour l’homme et son oeuvre.


Sur le plan structurel, les tarîqas-mères qui ont vu le jour aux XlIe et XIlle siècles donnent rapidement naissance à diverses branches ; le plus souvent, celles-ci deviennent autonomes par rapport à leur voie d’origine. L’ordre soufi est un organisme vivant, qui évolue au cours des siècles : périodiquement, des personnalités spirituelles éprouvent le besoin d’adapter au nouvel environnement les modalités initiatiques et rituelles de leur ordre, sans pour autant modifier les fondements doctrinaux de celui-ci. À l’époque ottomane, le grand nombre des adeptes nécessite une organisation hiérarchique, avec délégation de l’autorité à des représentants du maître (khalîfa, muqaddam).


Réforme intérieure du soufisme


À partir du XVIlle siècle, le soufisme est confronté à des défis venant tant de l’intérieur que de l’extérieur. Des pratiques déviantes se sont introduites au sein de certains ordres, qui ne font que refléter la baisse générale du niveau culturel. L’appauvrissement qui caractérise ces ordres se traduit par exemple par le recours systématique à la transmission héréditaire de la fonction de cheikh. Le soufisme tardif se borne-t-il donc à gérer le sacré ? L’extension quantitative des ordres a peut-être entraîné une déperdition sur le plan initiatique, car elle a rendu difficile la relation étroite de maître à disciple ; mais il va de soi que celle-ci s’est maintenue avec toutes ses exigences dans des cercles restreints.


Parallèlement, l’apparition du wahhabisme, mouvement puritain et littéraliste né en Arabie au XVIlle siècle, a pour effet de raviver les polémiques portant sur l’enseignement ésotérique des soufis. Par réaction, la production doctrinale des maîtres accentue son caractère apologétique. Les attaques des détracteurs du soufisme portent d’autant plus qu’elles font souvent l’amalgame entre la spiritualité authentique et les comportements aberrants des pseudo-soufis que les maîtres ont toujours stigmatisés. Les prises de conscience sont donc nombreuses, à travers le monde musulman, pour réformer de l’intérieur le tasawwuf, pour lui redonner sa dimension principielle de « Voie muhammadienne » se situant au-delà des particularismes confrériques ; mais il n’y a en cela rien de fondamentalement nouveau, puisqu’en islam tout courant religieux se doit de lutter contre la dégénérescence du temps afin de restaurer sa pure origine prophétique.


Il faut également faire face à la montée de l’influence européenne dans le monde musulman, ce qui explique l’aspect militant ou missionnaire qui se manifeste dans certains ordres. Rien de neuf, là encore, car les soufis ont toujours pratiqué le jihâd dès lors que le territoire de l’islam était menacé. Durant les premiers siècles, ils ont combattu dans l’institution militaire qu’était initialement le ribât, avant que celui-ci n’abrite leurs exercices spirituels : les soufis n’ont jamais dissocié la « petite guerre sainte » (al-jihâd al-asghar) contre l’ennemi extérieur de la « grande guerre sainte » (al- jihâd al-akbar) contre l’ego et ses passions.


Si d’anciens ordres se restructurent aux XVIlle et XIXe siècles tandis que d’autres apparaissent, on ne peut voir là que des mutations formelles. Pour l’essentiel, c’est-à-dire sur le plan de la doctrine, on ne constate aucune rupture avec le soufisme médiéval ou post-médiéval. Ainsi, les ordres ont toujours pour assise métaphysique métaphysique la doctrine de « l’unicité de l’Être ». Dans le domaine initiatique, il ne s’agit pas de faire oeuvre d’originalité, mais de vivifier la Tradition. La rénovation spirituelle cyclique est inscrite dans cette parole du Prophète, dont les soufis font grand usage : « Dieu envoie à cette Communauté, au tournant de chaque siècle, un homme chargé de rénover la religion ». D’où les reformulations périodiques d’une même doctrine énoncées au fil des siècles ; d’où aussi l’émergence de maîtres contemporains, qui rappellent à ceux qui les côtoient les grandes figures du soufisme classique (citons le cheikh algérien Ahmad ’Alawî, mort en 1934, dont l’influence en Occident est encore profonde). Les uns et les autres sont l’expression d’une même réalité intemporelle, vu qu’ils puisent tous à la source muhammadienne. Selon les auteurs soufis, les saints s’occultent davantage durant les époques obscures, mais ils n’en continuent pas moins d’exercer leur fonction ésotérique dans le monde. n


Eric GEOFFROY ( en Islam Hajj yûnûs )


Maître de conférence au Département d’Etudes Arabes et Islamiques


de Strasbourg II - Université Marc Bloch
a
22 mai 2005 12:08
*salam oulaikoum.

pour tous savoir sur le souffisme:



[groups.msn.com]

Ibnou Sirin a dit: "Cette science est une religion, sachez donc de qui vous prenez votre religion." voir sahih Mouslim Le messager"sallah allah alayhi wa sallam" a dit:" Il y aura toujours un groupe de ma communauté qui mettra en pratique ce qu'ALLAH a prescrit. Ils ne seront pas atteint par le mal de ceux qui les abandonneront ou les contrediront jusqu'à ce que vienne la promesse d'ALLAH et les trouve distingués des gens ".
V
22 mai 2005 13:13
nous ne saurons absolument rien du soufisme car ton groupe est hypocrites. je m'y suis inscrit et comme ses messages sont filtrés ( bonjour le consensus ! ) jamais mes messages ne sont apparus !!! alors gardes donc ton site pour toi et tes compères et quant à moi avec l'aide du Très-Haut je continuerai d'aggrandir ce post pour que soient démenties toutes vos allégations. Et c'est à Allah qu'appartient le succès en toutes choses et c'est à Lui qu'il reviend de proclamer en toute justice Sa Vérité et Il le fait par ceux qui " marchent humblement sur terre et qui s'adressent aux ignorants en disant salam " ( coran )
WA MIN ALLAH AT TAWFIQ !
V
22 mai 2005 13:21
ÇáÈÇÈ ÇáÃæá



ÇáÊÚÑíÝ ÈÇáÊÕæÝ

1Ü ÊÚÑíÝå. 2Ü ÇÔÊÞÇÞå. 3Ü äÔÃÊå. 4Ü ÃåãíÊå.



ÊÚÑíÝ ÇáÊÕæÝ



ÞÇá ÇáÞÇÖí ÔíÎ ÇáÅÓáÇã ÒßÑíÇ ÇáÃäÕÇÑí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì:

(ÇáÊÕæÝ Úáã ÊÚÑÝ Èå ÃÍæÇá ÊÒßíÉ ÇáäÝæÓ¡ æÊÕÝíÉ ÇáÃÎáÇÞ æÊÚãíÑ ÇáÙÇåÑ æÇáÈÇØä áäíá ÇáÓÚÇÏÉ ÇáÃÈÏíÉ) [Úáì åÇãÔ "ÇáÑÓÇáÉ ÇáÞÔíÑíÉ" Õ7 ÊæÝí ÔíÎ ÇáÅÓáÇã ÒßÑíÇ ÇáÃäÕÇÑí ÓäÉ 929åÜ].

æíÞæá ÇáÔíÎ ÃÍãÏ ÒÑæÞ ÑÍãå Çááå:

(ÇáÊÕæÝ Úáã ÞÕÏ áÅÕáÇÍ ÇáÞáæÈ¡ æÅÝÑÇÏåÇ ááå ÊÚÇáì ÚãÇ ÓæÇå. æÇáÝÞå áÅÕáÇÍ ÇáÚãá¡ æÍÝÙ ÇáäÙÇã¡ æÙåæÑ ÇáÍßãÉ ÈÇáÃÍßÇã. æÇáÃÕæá "Úáã ÇáÊæÍíÏ" áÊÍÞíÞ ÇáãÞÏãÇÊ ÈÇáÈÑÇåíä¡ æÊÍáíÉ ÇáÅíãÇä ÈÇáÅíÞÇä¡ ßÇáØÈ áÍÝÙ ÇáÃÈÏÇä¡ æßÇáäÍæ áÅÕáÇÍ ÇááÓÇä Åáì ÛíÑ Ðáß) ["ÞæÇÚÏ ÇáÊÕæÝ" ÞÇÚÏÉ 13 Õ 6 áÃÈí ÇáÚÈÇÓ ÃÍãÏ ÇáÔåíÑ ÈÒÑæÞ ÇáÝÇÓí¡ æáÏ ÓäÉ 846åÜ ÈãÏíäÉ ÝÇÓ¡ æÊæÝí ÓäÉ 899åÜ Ýí ØÑÇÈáÓ ÇáÛÑÈ].

ÞÇá ÓíÏ ÇáØÇÆÝÊíä ÇáÅãÇã ÇáÌäíÏ ÑÍãå Çááå:

(ÇáÊÕæÝ ÇÓÊÚãÇá ßá ÎáÞ Óäí¡ æÊÑß ßá ÎáÞ Ïäí) ["ÇáäÕÑÉ ÇáäÈæíÉ" ááÔíÎ ãÕØÝì ÇáãÏäí Õ22. ÊæÝí ÇáÅãÇã ÇáÌäíÏ ÓäÉ 297åÜ].

æÞÇá ÈÚÖåã:

(ÇáÊÕæÝ ßáå ÃÎáÇÞ¡ Ýãä ÒÇÏ Úáíß ÈÇáÃÎáÇÞ ÒÇÏ Úáíß ÈÇáÊÕæÝ) ["ÇáäÕÑÉ ÇáäÈæíÉ" ááÔíÎ ãÕØÝì ÇáãÏäí Õ22¡ ÊæÝí ÇáÅãÇã ÇáÌäíÏ ÓäÉ 297åÜ].

æÞÇá ÃÈæ ÇáÍÓä ÇáÔÇÐáí ÑÍãå Çááå:

(ÇáÊÕæÝ ÊÏÑíÈ ÇáäÝÓ Úáì ÇáÚÈæÏíÉ¡ æÑÏåÇ áÃÍßÇã ÇáÑÈæÈíÉ) ["äæÑ ÇáÊÍÞíÞ" ááÚáÇãÉ ÍÇãÏ ÕÞÑ Õ93. ÊæÝí ÃÈæ ÇáÍÓä ÓäÉ 656åÜ Ýí ãÕÑ].

æÞÇá ÇÈä ÚÌíÈÉ ÑÍãå Çááå:

(ÇáÊÕæÝ: åæ Úáã íÚÑÝ Èå ßíÝíÉ ÇáÓáæß Åáì ÍÖÑÉ ãáß Çáãáæß¡ æÊÕÝíÉ ÇáÈæÇØä ãä ÇáÑÐÇÆá¡ æÊÍáíÊåÇ ÈÃäæÇÚ ÇáÝÖÇÆá¡ æÃæáå Úáã¡ ææÓØå Úãá¡ æÂÎÑå ãæåÈÉ) ["ãÚÑÇÌ ÇáÊÔæÝ Åáì ÍÞÇÆÞ ÇáÊÕæÝ" áÃÍãÏ Èä ÚÌíÈÉ ÇáÍÓäí Õ4].

æÞÇá ÕÇÍÈ "ßÔÝ ÇáÙäæä":

(åæ Úáã íÚÑÝ Èå ßíÝíÉ ÊÑÞí Ãåá ÇáßãÇá ãä ÇáäæÚ ÇáÅäÓÇäí Ýí ãÏÇÑÌ ÓÚÇÏÇÊåã) Åáì Ãä ÞÇá:

Úáã ÇáÊÕæÝ Úáãñ áíÓ íÚÑÝå ÅáÇ ÃÎæ ÝØäÉò ÈÇáÍÞ ãÚÑæÝõ

æáíÓ íÚÑÝå ãóäú áíÓ íÔåÏå æßíÝ íÔåÏ ÖæÁó ÇáÔãÓö ãßÝæÝõ

["ßÔÝ ÇáÙäæä" ááÚáÇãÉ ÍÇÌí ÎáíÝÉ Ì1/Õ413 Ü 414].

æÞÇá ÇáÔíÎ ÒÑæÞ Ýí ÞæÇÚÏ ÇáÊÕæÝ:

(æÞÏ ÍõÏøó ÇáÊÕæÝ æÑÓã æÝÓÑ ÈæÌæå ÊÈáÛ äÍæ ÇáÃáÝíä¡ ãÑÌÚ ßáåÇ áÕÏÞ ÇáÊæÌå Åáì Çááå ÊÚÇáì¡ æÅäãÇ åí æÌæå Ýíå) ["ÞæÇÚÏ ÇáÊÕæÝ" Õ2].

ÝÚãÇÏ ÇáÊÕæÝ ÊÕÝíÉ ÇáÞáÈ ãä ÃæÖÇÑ ÇáãÇÏÉ¡ æÞæÇãå ÕáÉ ÇáÅäÓÇä ÈÇáÎÇáÞ ÇáÚÙíã¡ ÝÇáÕæÝí ãä ÕÝÇ ÞáÈå ááå¡ æÕÝÊú ááå ãÚÇãáÊå¡ ÝÕÝÊ áå ãä Çááå ÊÚÇáì ßÑÇãÊå.



ÇÔÊÞÇÞ ÇáÊÕæÝ



ßËÑÊ ÇáÃÞæÇá Ýí ÇÔÊÞÇÞ ÇáÊÕæÝ¡ Ýãäåã ãä ÞÇá: (ãä ÇáÕæÝÉ¡ áÃä ÇáÕæÝí ãÚ Çááå ÊÚÇáì ßÇáÕæÝÉ ÇáãØÑæÍÉ¡ áÇÓÊÓáÇãå ááå ÊÚÇáì) ["ÅíÞÇÙ Çáåãã Ýí ÔÑÍ ÇáÍßã" ááÚáÇãÉ ÇÈä ÚÌíÈÉ ÇáãÊæÝì ÓäÉ 1266åÜ Õ 6].

æãäåã ãä ÞÇá: (Åäå ãä ÇáÕøöÝóÉ¡ ÅÐ ÌãáÊå ÇÊÕÇÝñ ÈÇáãÍÇÓä¡ æÊÑß ÇáÃæÕÇÝ ÇáãÐãæãÉ) ["ÅíÞÇÙ Çáåãã Ýí ÔÑÍ ÇáÍßã" ááÚáÇãÉ ÇÈä ÚÌíÈÉ ÇáãÊæÝì ÓäÉ 1266åÜ Õ 6].

æãäåã ãä ÞÇá: (ãä ÇáÕÝÇÁ)¡ ÍÊì ÞÇá ÃÈæ ÇáÝÊÍ ÇáÈÓÊí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì:

ÊäÇÒÚ ÇáäÇÓ Ýí ÇáÕæÝí æÇÎÊáÝæÇ æÙäå ÇáÈÚÖ ãÔÊÞÇð ãä ÇáÕæÝ

æáÓÊ ÃãäÍ åÐÇ ÇáÇÓã ÛíÑó ÝÊìð ÕÝÇ ÝÕæÝí ÍÊì Óõãí ÇáÕæÝí

["ÅíÞÇÙ Çáåãã Ýí ÔÑÍ ÇáÍßã" ááÚáÇãÉ ÇÈä ÚÌíÈÉ ÇáãÊæÝì ÓäÉ 1266åÜ Õ 6].



æãäåã ãä ÞÇá: (ãä ÇáÕõÝøóÉ¡ áÃä ÕÇÍÈå ÊÇÈÚñ áÃåáåÇ ÝíãÇ ÃËÈÊ Çááå áåã ãä ÇáæÕÝ) ÍíË ÞÇá ÊÚÇáì: {æÇÕÈöÑú äÝÓóß ãÚ ÇáÐíä íÏÚæäó ÑÈøóåã...} [ÇáßåÝ: 28].

æÃåáõ ÇáÕõÝøóÉ åã ÇáÑÚíá ÇáÃæá ãä ÑÌÇá ÇáÊÕæÝ¡ ÝÞÏ ßÇäÊ ÍíÇÊåã ÇáÊÚÈÏíÉ ÇáÎÇáÕÉ ÇáãËá ÇáÃÚáì ÇáÐí ÇÓÊåÏÝå ÑÌÇá ÇáÊÕæÝ Ýí ÇáÚÕæÑ ÇáÅÓáÇãíÉ ÇáãÊÊÇÈÚÉ.

æÞíá: (ãä ÇáÕøóÝæÉ) ßãÇ ÞÇá ÇáÅãÇã ÇáÞÔíÑí.

æÞíá: (ãä ÇáÕøóÝ) ÝßÃäåã Ýí ÇáÕÝ ÇáÃæá ÈÞáæÈåã ãä ÍíË ÍÖæÑåã ãÚ Çááå ÊÚÇáì º æÊÓÇÈÞåã Ýí ÓÇÆÑ ÇáØÇÚÇÊ.

æãäåã ãä ÞÇá: (Åä ÇáÊÕæÝ äÓÈÉ Åáì áÈÓ ÇáÕæÝ ÇáÎÔä¡ áÃä ÇáÕæÝíÉ ßÇäæÇ íÄËÑæä áÈÓå ááÊÞÔÝ æÇáÇÎÔíÔÇä).

æãåãÇ íßä ãä ÃãÑ¡ ÝÅä ÇáÊÕæÝ ÃÔåÑ ãä Ãä íÍÊÇÌ Ýí ÊÚÑíÝå Åáì ÞíÇÓ áÝÙò¡ æÇÍÊíÇÌ ÇÔÊÞÇÞ.

æÅäßÇÑ ÈÚÖ ÇáäÇÓ Úáì åÐÇ ÇááÝÙ ÈÃäå áã íõÓãÚ Ýí ÚåÏ ÇáÕÍÇÈÉ æÇáÊÇÈÚíä ãÑÏæÏ¡ ÅÐ ßËíÑñ ãä ÇáÇÕØáÇÍÇÊ ÃÍÏËÊ ÈÚÏ ÒãÇä ÇáÕÍÇÈÉ¡ æÇÓÊõÚãáÊ æáã ÊõäßóÑ¡ ßÇáäÍæ æÇáÝÞå æÇáãäØÞ.

æÚáì ßáøñ ÝÅääÇ áÇ äåÊã ÈÇáÊÚÇÈíÑ æÇáÃáÝÇÙ¡ ÈÞóÏúÑö ÇåÊãÇãäÇ ÈÇáÍÞÇÆÞ æÇáÃÓÓ. æäÍä ÅÐ äÏÚæ Åáì ÇáÊÕæÝ ÅäãÇ äÞÕÏ Èå ÊÒßíÉ ÇáäÝæÓ æÕÝÇÁ ÇáÞáæÈ¡ æÅÕáÇÍ ÇáÃÎáÇÞ¡ æÇáæÕæá Åáì ãÑÊÈÉ ÇáÅÍÓÇä¡ äÍä äÓãí Ðáß ÊÕæÝÇð. æÅä ÔÆÊ ÝÓãå ÇáÌÇäÈ ÇáÑæÍí Ýí ÇáÅÓáÇã¡ Ãæ ÇáÌÇäÈ ÇáÅÍÓÇäí¡ Ãæ ÇáÌÇäÈ ÇáÃÎáÇÞí¡ Ãæ Óãå ãÇ ÔÆÊ ããÇ íÊÝÞ ãÚ ÍÞíÞÊå æÌæåÑåº ÅáÇøó Ãä ÚáãÇÁ ÇáÃãÉ ÞÏ ÊæÇÑËæÇ ÇÓã ÇáÊÕæÝ æÍÞíÞÊå Úä ÃÓáÇÝåã ãä ÇáãÑÔÏíä ãäÐ ÕÏÑ ÇáÅÓáÇã ÍÊì íæãäÇ åÐÇ¡ ÝÕÇÑ ÚõÑÝÇð Ýíåã.





äÔÃÉ Úáã ÇáÊÕæÝ



íÞæá ÇáÏßÊæÑ ÃÍãÏ ÚóáúæóÔú: (ÞÏ íÊÓÇÁá ÇáßËíÑæä Úä ÇáÓÈÈ Ýí ÚÏã ÇäÊÔÇÑ ÇáÏÚæÉ Åáì ÇáÊÕæÝ Ýí ÕÏÑ ÇáÅÓáÇã¡ æÚÏã ÙåæÑ åÐå ÇáÏÚæÉ ÅáÇ ÈÚÏ ÚåÏ ÇáÕÍÇÈÉ æÇáÊÇÈÚíä º æÇáÌæÇÈ Úä åÐÇ: Åäå áã Êßä ãä ÍÇÌÉ ÅáíåÇ Ýí ÇáÚÕÑ ÇáÃæá¡ áÃä Ãåá åÐÇ ÇáÚÕÑ ßÇäæÇ Ãåá ÊÞæì ææÑÚ¡ æÃÑÈÇÈ ãÌÇåÏÉ æÅÞÈÇá Úáì ÇáÚÈÇÏÉ ÈØÈíÚÊåã¡ æÈÍßã ÞÑÈ ÇÊÕÇáåã ÈÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ ÝßÇäæÇ íÊÓÇÈÞæä æíÊÈÇÑæä Ýí ÇáÇÞÊÏÇÁ Èå Ýí Ðáß ßáå¡ Ýáã íßä ËãøóÉ ãÇ íÏÚæ Åáì ÊáÞíäåã ÚáãÇð íÑÔÏåã Åáì ÃãÑò åõã ÞÇÆãæä Èå ÝÚáÇð¡ æÅäãÇ ãËáåã Ýí Ðáß ßáå ßãËá ÇáÚÑÈí ÇáÞõÍøö¡ íÚÑÝ ÇááÛÉ ÇáÚÑÈíÉ ÈÇáÊæÇÑË ßÇÈÑÇð Úä ßÇÈѺ ÍÊì Åäå áíÞÑÖ ÇáÔÚÑ ÇáÈáíÛ ÈÇáÓáíÞÉ æÇáÝØÑÉ¡ Ïæä Ãä íÚÑÝ ÔíÆÇó ãä ÞæÇÚÏ ÇááÛÉ æÇáÅÚÑÇÈ æÇáäÙã æÇáÞÑíÖ¡ ÝãËá åÐÇ áÇ íáÒãå Ãä íÊÚáã ÇáäÍæ æÏÑæÓ ÇáÈáÇÛÉ¡ æáßä Úáã ÇáäÍæ æÞæÇÚÏ ÇááÛÉ æÇáÔÚÑ ÊÕÈÍ áÇÒãÉ æÖÑæÑíÉ ÚäÏ ÊÝÔí ÇááÍä¡ æÖÚÝ ÇáÊÚÈíÑ¡ Ãæ áãä íÑíÏ ãä ÇáÃÌÇäÈ Ãä íÊÝåãåÇ æíÊÚÑÝ ÚáíåÇ¡ Ãæ ÚäÏãÇ íÕÈÍ åÐÇ ÇáÚáã ÖÑæÑÉ ãä ÖÑæÑÇÊ ÇáÇÌÊãÇÚ ßÈÞíÉ ÇáÚáæã ÇáÊí äÔÃÊ æÊÃáÝÊ Úáì ÊæÇáí ÇáÚÕæÑ Ýí ÃæÞÇÊåÇ ÇáãäÇÓÈÉ.

ÝÇáÕÍÇÈÉ æÇáÊÇÈÚæä Ü æÅä áã íÊÓãæÇ ÈÇÓã ÇáãÊÕæÝíä Ü ßÇäæÇ ÕæÝííä ÝÚáÇð æÅä áã íßæäæÇ ßÐáß ÇÓãÇð¡ æãÇÐÇ íÑÇÏ ÈÇáÊÕæÝ ÃßËÑ ãä Ãä íÚíÔ ÇáãÑÁ áÑÈå áÇ áäÝÓå¡ æíÊÍáì ÈÇáÒåÏ æãáÇÒãÉ ÇáÚÈæÏíÉ¡ æÇáÅÞÈÇá Úáì Çááå ÈÇáÑæÍ æÇáÞáÈ Ýí ÌãíÚ ÇáÃæÞÇÊ¡ æÓÇÆÑ ÇáßãÇáÇÊ ÇáÊí æÕá ÈåÇ ÇáÕÍÇÈÉ æÇáÊÇÈÚæä ãä ÍíË ÇáÑÞí ÇáÑæÍí Åáì ÃÓãì ÇáÏÑÌÇÊ Ýåã áã íßÊÝæÇ ÈÇáÅÞÑÇÑ Ýí ÚÞÇÆÏ ÇáÅíãÇä¡ æÇáÞíÇã ÈÝÑæÖ ÇáÅÓáÇã¡ Èá ÞÑäæÇ ÇáÅÞÑÇÑ ÈÇáÊÐæÞ æÇáæÌÏÇä¡ æÒÇÏæÇ Úáì ÇáÝÑæÖ ÇáÅÊíÇä Èßá ãÇ ÇÓÊÍÈå ÇáÑÓæá Õáì Çááå Úáíå æÓáã ãä äæÇÝá ÇáÚÈÇÏÇÊ¡ æÇÈÊÚÏæÇ Úä ÇáãßÑæåÇÊ ÝÖáÇð Úä ÇáãÍÑãÇÊ¡ ÍÊì ÇÓÊäÇÑÊ ÈÕÇÆÑåã¡ æÊÝÌÑÊ íäÇÈíÚ ÇáÍßãÉ ãä ÞáæÈåã¡ æÝÇÖÊ ÇáÃÓÑÇÑ ÇáÑÈÇäíÉ Úáì ÌæÇäÍåã. æßÐáß ßÇä ÔÃä ÇáÊÇÈÚíä æÊÇÈÚí ÇáÊÇÈÚíä¡ æåÐå ÇáÚÕæÑ ÇáËáÇËÉ ßÇäÊ ÃÒåì ÚÕæÑ ÇáÅÓáÇã æÎíÑåÇ Úáì ÇáÅØáÇÞ¡ æÞÏ ÌÇÁ Úä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã Þæáå: "ÎíÑ ÇáÞÑæä ÞÑäí åÐÇ ÝÇáÐí íáíå æÇáÐí íáíå" ["ÎíÑ ÇáäÇÓ ÞÑäí åÐÇ Ëã ÇáÐíä íáæäåã.." ÃÎÑÌå ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÔåÇÏÇÊ. æÝí "ÕÍíÍ ãÓáã" Ýí ÝÖÇÆá ÇáÕÍÇÈÉ Úä ÇÈä ãÓÚæÏ ÑÖí Çááå Úäå].

ÝáãÇ ÊÞÇÏã ÇáÚåÏ¡ æÏÎá Ýí ÍÙíÑÉ ÇáÅÓáÇã Ãõãã ÔÊì¡ æÃÌäÇÓ ÚÏíÏÉ¡ æÇÊÓÚÊ ÏÇÆÑÉ ÇáÚáæã¡ æÊÞÓãÊ æÊæÒÚÊ Èíä ÃÑÈÇÈ ÇáÇÎÊÕÇÕº ÞÇã ßá ÝÑíÞ ÈÊÏæíä ÇáÝä æÇáÚáã ÇáÐí íõÌíÏå ÃßËÑ ãä ÛíÑå¡ ÝäÔÃ Ü ÈÚÏ ÊÏæíä ÇáäÍæ Ýí ÇáÕÏÑ ÇáÃæá Ü Úáã ÇáÝÞå¡ æÚáã ÇáÊæÍíÏ¡ æÚáæã ÇáÍÏíË¡ æÃÕæá ÇáÏíä¡ æÇáÊÝÓíÑ¡ æÇáãäØÞ¡ æãÕØáÍ ÇáÍÏíË¡ æÚáã ÇáÃÕæá¡ æÇáÝÑÇÆÖ "ÇáãíÑÇË" æÛíÑåÇ..

æÍÏË ÈÚÏ åÐå ÇáÝÊÑÉ Ãä ÃÎÐ ÇáÊÃËíÑ ÇáÑæÍí íÊÖÇÁá ÔíÆÇð ÝÔíÆÇð¡ æÃÎÐ ÇáäÇÓ íÊäÇÓæä ÖÑæÑÉ ÇáÅÞÈÇá Úáì Çááå ÈÇáÚÈæÏíÉ¡ æÈÇáÞáÈ æÇáåãÉ¡ ããÇ ÏÚÇ ÃÑÈÇÈ ÇáÑíÇÖÉ æÇáÒåÏ Åáì Ãä íÚãáæÇ åõã ãä äÇÍíÊåã ÃíÖÇð Úáì ÊÏæíä Úáã ÇáÊÕæÝ¡ æÅËÈÇÊ ÔÑÝå æÌáÇáå æÝÖáå Úáì ÓÇÆÑ ÇáÚáæã¡ æáã íßä Ðáß ãäåã ÇÍÊÌÇÌÇð Úáì ÇäÕÑÇÝ ÇáØæÇÆÝ ÇáÃÎÑì Åáì ÊÏæíä Úáæãåã Ü ßãÇ íÙä Ðáß ÎØÃð ÈÚÖ ÇáãÓÊÔÑÞíä Ü Èá ßÇä íÌÈ Ãä íßæä ÓÏÇð ááäÞÕ¡ æÇÓÊßãÇáÇð áÍÇÌÇÊ ÇáÏíä Ýí ÌãíÚ äæÇÍí ÇáäÔÇØ¡ ããÇ áÇ ÈÏ ãäå áÍÕæá ÇáÊÚÇæä Úáì ÊãåíÏ ÃÓÈÇÈ ÇáÈÑ æÇáÊÞæì" ["ÇáãÓáã ãÌáÉ ÇáÚÔíÑÉ ÇáãÍãÏíÉ" ÚÏÏ ãÍÑã 1376åÜ. ãä ÈÍË: ÇáÊÕæÝ ãä ÇáæÌåÉ ÇáÊÇÑíÎíÉ ááÏßÊæÑ ÃÍãÏ ÚáæÔ¡ æåæ ãä ÇáÑæÇÏ ÇáÃæÇÆá ÇáÐíä äÞáæÇ ÍÞÇÆÞ ÇáÊÕæÝ ÇáÅÓáÇãí Åáì ÇááÛÇÊ ÇáÃÌäÈíÉ¡ æÞÏ ÃáÝ ÝÖíáÊå ßÊÇÈÇð ÈÇááÛÉ ÇáÅäßáíÒíÉ Úä ÇáÊÕæÝ ÇáÅÓáÇãí¡ ßÇä áå ÃßÈÑ ÇáÃËÑ Ýí ÊÕÍíÍ ÇáÃÝßÇÑ æÇáÑÏ Úáì ÇáãÓÊÔÑÞíä ßãÇ ÃáÝ ßÊÇÈå "ÇáÌÇãÚ" Úä ÇáÅÓáÇã ÇáÐí ÑÏ Ýíå Úáì ÇáÊåã ÇáãÝÊÑÇÉ Úáì Ïíä Çááå¡ æßÇä áå ÃËÑå ÇáÈÚíÏ Ýí ÎÏãÉ åÐÇ ÇáÏíä].

æÞÏ Èäì ÃÆãÉ ÇáÕæÝíÉ ÇáÃæáæä ÃÕæá ØÑíÞÊåã Úáì ãÇ ËÈÊ Ýí ÊÇÑíÎ ÇáÅÓáÇã äÞáÇð Úä ÇáËÞÇÊ ÇáÃÚáÇã.

ÃãÇ ÊÇÑíÎ ÇáÊÕæÝ ÝíÙåÑ Ýí ÝÊæì ááÅãÇã ÇáÍÇÝÙ ÇáÓíÏ ãÍãÏ ÕÏíÞ ÇáÛãÇÑí ÑÍãå Çááå¡ ÝÞÏ ÓÆá Úä Ãæá ãä ÃÓÓ ÇáÊÕæÝ ¿ æåá åæ ÈæÍí ÓãÇæí ¿ ÝÃ

ÌÇÈ:

(ÃãÇ Ãæá ãä ÃÓÓ ÇáØÑíÞÉ¡ ÝáÊÚáã Ãä ÇáØÑíÞÉ ÃÓÓåÇ ÇáæÍí ÇáÓãÇæí Ýí ÌãáÉ ãÇ ÃÓÓ ãä ÇáÏíä ÇáãÍãÏí¡ ÅÐ åí ÈáÇ Ôß ãÞÇã ÇáÅÍÓÇä ÇáÐí åæ ÃÍÏ ÃÑßÇä ÇáÏíä ÇáËáÇËÉ ÇáÊí ÌÚáåÇ ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÈÚÏ ãÇ ÈíøóäåÇ æÇÍÏÇð æÇÍÏÇð ÏíäÇð ÈÞæáå: "åÐÇ ÌÈÑíá Úáíå ÇáÓáÇã ÃÊÇßã íÚáãßã Ïíäßã" [ÌÒÁ ãä ÍÏíË ÃÎÑÌå ÇáÅãÇã ãÓáã Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÅíãÇä Úä ÚãÑ Èä ÇáÎØÇÈ ÑÖí Çááå Úäå] æåæ ÇáÅÓáÇã æÇáÅíãÇä æÇáÅÍÓÇä.

ÝÇáÅÓáÇã ØÇÚÉ æÚÈÇÏÉ¡ æÇáÅíãÇä äæÑ æÚÞíÏÉ¡ æÇáÅÍÓÇä ãÞÇã ãÑÇÞÈÉ æãÔÇåÏÉ: "Ãä ÊÚÈÏ Çááå ßÃäß ÊÑÇå¡ ÝÅä áã Êßä ÊÑÇå ÝÅäå íÑÇß"...

Ëã ÞÇá ÇáÓíÏ ãÍãÏ ÕÏíÞ ÇáÛãÇÑí Ýí ÑÓÇáÊå Êáß: (ÝÅäå ßãÇ Ýí ÇáÍÏíË ÚÈÇÑÉ Úä ÇáÃÑßÇä ÇáËáÇËÉ¡ Ýãä ÃÎá ÈåÐÇ ÇáãÞÇã(ÇáÅÍÓÇä) ÇáÐí åæ ÇáØÑíÞÉ¡ ÝÏíäå äÇÞÕ ÈáÇ Ôß áÊÑßå ÑßäÇð ãä ÃÑßÇäå. ÝÛÇíÉ ãÇ ÊÏÚæ Åáíå ÇáØÑíÞÉ æÊÔíÑ Åáíå åæ ãÞÇã ÇáÅÍÓÇäº ÈÚÏ ÊÕÍíÍ ÇáÅÓáÇã æÇáÅíãÇä) ["ÇáÇäÊÕÇÑ áØÑíÞ ÇáÕæÝíÉ" Õ 6 ááãÍÏË ãÍãÏ ÕÏíÞ ÇáÛãÇÑí].

ÞÇá ÇÈä ÎáÏæä Ýí ãÞÏãÊå:

(æåÐÇ ÇáÚáã Ü íÚäí ÇáÊÕæÝ Ü ãä ÇáÚáæã ÇáÔÑÚíÉ ÇáÍÇÏËÉ Ýí ÇáãáøóÉ º æÃÕáå Ãä ØÑíÞÉ åÄáÇÁ ÇáÞæã áã ÊÒá ÚäÏ ÓáÝ ÇáÃãÉ æßÈÇÑåÇ ãä ÇáÕÍÇÈÉ æÇáÊÇÈÚíä æãóä ÈÚÏåã ØÑíÞÉ ÇáÍÞ æÇáåÏÇíÉ¡ æÃÕáåÇ ÇáÚßæÝ Úáì ÇáÚÈÇÏÉ¡ æÇáÇäÞØÇÚ Åáì Çááå ÊÚÇáì¡ æÇáÅÚÑÇÖ Úä ÒÎÑÝ ÇáÏäíÇ æÒíäÊåÇ¡ æÇáÒåÏ Ýí ãÇ íÞÈá Úáíå ÇáÌãåæÑ ãä áÐÉ æãÇá æÌÇå¡ æÇáÇäÝÑÇÏ Úä ÇáÎáÞ¡ æÇáÎáæÉ ááÚÈÇÏÉ¡ æßÇä Ðáß ÚÇãøóÇð Ýí ÇáÕÍÇÈÉ æÇáÓáÝ. ÝáãÇ ÝÔÇ ÇáÅÞÈÇá Úáì ÇáÏäíÇ Ýí ÇáÞÑä ÇáËÇäí æãÇ ÈÚÏå¡ æÌäÍ ÇáäÇÓ Åáì ãÎÇáØÉ ÇáÏäíÇ¡ ÇÎÊÕ ÇáãÞÈáæä Úáì ÇáÚÈÇÏÉ ÈÇÓã ÇáÕæÝíÉ) ["ãÞÏãÉ ÇÈä ÎáÏæä" Úáã ÇáÊÕæÝ Õ 329].

æíÚäíäÇ ãä ÚÈÇÑÉ ÇÈä ÎáÏæä ÇáÝÞÑÉ ÇáÃÎíÑÉ¡ ÇáÊí íÞÑÑ ÝíåÇ Ãä ÙåæÑ ÇáÊÕæÝ æÇáÕæÝíÉ ßÇä äÊíÌÉ ÌäæÍ ÇáäÇÓ Åáì ãÎÇáØÉ ÇáÏäíÇ æÃåáåÇ Ýí ÇáÞÑä ÇáËÇäí ááåÌÑÉ¡ ÝÅä Ðáß ãä ÔÃäå Ãä íÊÎÐ ÇáãÞÈáæä Úáì ÇáÚÈÇÏÉ ÇÓãÇð íãíÒåã Úä ÚÇãÉ ÇáäÇÓ ÇáÐíä ÃáåÊåã ÇáÍíÇÉ ÇáÏäíÇ ÇáÝÇäíÉ.

íÞæá ÃÈæ ÚÈÏ Çááå ãÍãÏ ÕÏíÞ ÇáÛãÇÑí: (æíóÚúÖõÏõ ãÇ ÐßÑå ÇÈä ÎáÏæä Ýí ÊÇÑíÎ ÙåæÑ ÇÓã ÇáÊÕæÝ ãÇ ÐßÑå ÇáßöäúÏí Ü æßÇä ãä Ãåá ÇáÞÑä ÇáÑÇÈÚ Ü Ýí ßÊÇÈ "æáÇÉ ãÕÑ" Ýí ÍæÇÏË ÓäÉ ÇáãÇÆÊíä: Åäå ÙåÑ ÈÇáÇÓßäÏÑíÉ ØÇÆÝÉ íÓãøóæúä ÈÇáÕæÝíÉ íÃãÑæä ÈÇáãÚÑæÝ. æßÐáß ãÇ ÐßÑå ÇáãÓÚæÏí Ýí "ãÑæÌ ÇáÐåÈ" ÍÇßíÇð Úä íÍíì Èä ÃßËã ÝÞÇá: Åä ÇáãÃãæä íæãÇð áÌÇáÓ¡ ÅÐ ÏÎá Úáíå Úáí Èä ÕÇáÍ ÇáÍÇÌÈ¡ ÝÞÇá: íÇ ÃãíÑ ÇáãÄãäíä! ÑÌá æÇÞÝñ ÈÇáÈÇÈ¡ Úáíå ËíÇÈ ÈíÖ ÛáÇÙ¡ íØáÈ ÇáÏÎæá ááãäÇÙÑÉ¡ ÝÚáãÊ Ãäå ÈÚÖ ÇáÕæÝíÉ. ÝåÇÊÇä ÇáÍßÇíÊÇä ÊÔåÏÇä áßáÇã ÇÈä ÎáÏæä Ýí ÊÇÑíÎ äÔÃÉ ÇáÊÕæÝ. æÐõßÑ Ýí "ßÔÝ ÇáÙäæä" Ãä Ãæá ãä Óãí ÈÇáÕæÝí ÃÈæ åÇÔã ÇáÕæÝí ÇáãÊæÝì ÓäÉ ÎãÓíä æãÆÉ) ["ÇáÇäÊÕÇÑ áØÑíÞ ÇáÕæÝíÉ" ááãÍÏË ÇáÛãÇÑí Õ17 Ü 18].

æÃæÑÏ ÕÇÍÈ "ßÔÝ ÇáÙäæä" Ýí ÍÏíËå Úä Úáã ÇáÊÕæÝ ßáÇãÇð ááÅãÇã ÇáÞÔíÑí ÞÇá Ýíå: (ÇÚáãæÇ Ãä ÇáãÓáãíä ÈÚÏ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã áã íóÊóÓãøó ÃÝÇÖáåã Ýí ÚÕÑåã ÈÊÓãíÉ Úöáúãò Óæì ÕÍÈÉ ÇáÑÓæá Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã¡ ÅÐ áÇ ÃÝÖáíÉ ÝæÞåÇ¡ ÝÞíá áåã ÇáÕÍÇÈÉ¡ Ëã ÇÎÊáÝ ÇáäÇÓ æÊÈÇíäÊ ÇáãÑÇÊÈ¡ ÝÞíá áÎæÇÕ ÇáäÇÓ Ü ããä áåã ÔÏÉ ÚäÇíÉ ÈÃãÑ ÇáÏíä Ü ÇáÒåÇÏ æÇáÚõÈøóÇÏ¡ Ëã ÙåÑÊ ÇáÈÏÚÉ¡ æÍÕá ÇáÊÏÇÚí Èíä ÇáÝÑÞ¡ Ýßá ÝÑíÞ ÇÏÚæÇ Ãä Ýíåã ÒåÇÏÇð¡ ÝÇäÝÑÏ ÎæÇÕ Ãåá ÇáÓäÉ ÇáãÑÇÚæä ÃäÝÓåã ãÚ Çááå ÓÈÍÇäå æÊÚÇáì¡ ÇáÍÇÝÙæä ÞáæÈåã Úä ØæÇÑÞ ÇáÛÝáÉ ÈÇÓã ÇáÊÕæÝ¡ æÇÔÊåÑ åÐÇ ÇáÇÓã áåÄáÇÁ ÇáÃßÇÈÑ ÞÈá ÇáãÇÆÊíä ãä ÇáåÌÑÉ) ["ßÔÝ ÇáÙäæä" Úä ÃÓãÇÁ ÇáßÊÈ æÇáÝäæä¡ áÍÇÌí ÎáíÝÉ Ì1/Õ414].

ãä åÐå ÇáäÕæÕ ÇáÓÇÈÞÉ¡ íÊÈíä áäÇ Ãä ÇáÊÕæÝ áíÓ ÃãÑÇð ãÓÊÍÏËÇð ÌÏíÏÇðº æáßäå ãÃÎæÐ ãä ÓíÑÉ ÇáÑÓæá Õáì Çááå Úáíå æÓáã æÍíÇÉ ÃÕÍÇÈå ÇáßÑÇã¡ ßãÇ Ãäå áíÓ ãÓÊÞì ãä ÃõÕæá áÇ ÊãÊ Åáì ÇáÅÓáÇã ÈÕáÉ¡ ßãÇ íÒÚã ÃÚÏÇÁ ÇáÅÓáÇã ãä ÇáãÓÊÔÑÞíä æÊáÇãÐÊåã ÇáÐíä ÇÈÊÏÚæÇ ÃÓãÇÁð ãÈÊßÑÉ¡ ÝÃØáÞæÇ ÇÓã ÇáÊÕæÝ Úáì ÇáÑåÈäÉ ÇáÈæÐíÉ¡ æÇáßåÇäÉ ÇáäÕÑÇäíÉ¡ æÇáÔÚæÐÉ ÇáåäÏíÉ ÝÞÇáæÇ: åäÇß ÊÕæÝ ÈæÐí æåäÏí æäÕÑÇäí æÝÇÑÓí...

íÑíÏæä ÈÐáß ÊÔæíå ÇÓã ÇáÊÕæÝ ãä ÌåÉ¡ æÇÊåÇã ÇáÊÕæÝ ÈÃäå íÑÌÚ Ýí äÔÃÊå Åáì åÐå ÇáÃÕæá ÇáÞÏíãÉ æÇáÝáÓÝÇÊ ÇáÖÇáÉ ãä ÌåÉ ÃÎÑì¡ æáßä ÇáÅäÓÇä ÇáãÄãä áÇ íäÓÇÞ ÈÊíÇÑÇÊåã ÇáÝßÑíÉ¡ æáÇ íÞÚ ÈÃÍÇÈíáåã ÇáãÇßÑÉ¡ æíÊÈíä ÇáÃãæÑ¡ æíÊËÈÊ Ýí ÇáÈÍË Úä ÇáÍÞíÞÉ¡ ÝíÑì Ãä ÇáÊÕæÝ åæ ÇáÊØÈíÞ ÇáÚãáí ááÅÓáÇã¡ æÃäå áíÓ åäÇß ÅáÇ ÇáÊÕæÝ ÇáÅÓáÇãí ÝÍÓÈ.



ÃåãíÉ ÇáÊÕæÝ



Åä ÇáÊßÇáíÝ ÇáÔÑÚíÉ ÇáÊí ÃõãÑ ÈåÇ ÇáÅäÓÇä Ýí ÎÇÕÉ äÝÓå ÊÑÌÚ Åáì ÞÓãíä: ÃÍßÇã ÊÊÚáÞ ÈÇáÃÚãÇá ÇáÙÇåÑÉ¡ æÃÍßÇã ÊÊÚáÞ ÈÇáÃÚãÇá ÇáÈÇØäÉ¡ Ãæ ÈÚÈÇÑÉ ÃÎÑì: ÃÍßÇã ÊÊÚáÞ ÈÈÏä ÇáÅäÓÇä æÌÓãå¡ æÃÚãÇá ÊÊÚáÞ ÈÞáÈå.

ÝÇáÃÚãÇá ÇáÌÓãíÉ äæÚÇä: ÃæÇãÑ æäæÇåò º ÝÇáÃæÇãÑ ÇáÅáåíÉ åí: ßÇáÕáÇÉ æÇáÒßÇÉ æÇáÍÌ... æÃãÇ ÇáäæÇåí Ýåí: ßÇáÞÊá æÇáÒäì æÇáÓÑÞÉ æÔÑÈ ÇáÎãÑ...

æÃãÇ ÇáÃÚãÇá ÇáÞáÈíÉ Ýåí ÃíÖÇð: ÃæÇãÑ æäæÇåò º ÃãÇ ÇáÃæÇãÑ: ÝßÇáÅíãÇä ÈÇááå æãáÇÆßÊå æßÊÈå æÑÓáå... æßÇáÅÎáÇÕ æÇáÑÖÇ æÇáÕÏÞ æÇáÎÔæÚ æÇáÊæßá... æÃãÇ ÇáäæÇåí: ÝßÇáßÝÑ æÇáäÝÇÞ æÇáßÈÑ æÇáÚÌÈ æÇáÑíÇÁ æÇáÛÑæÑ æÇáÍÞÏ æÇáÍÓÏ. æåÐÇ ÇáÞÓã ÇáËÇäí ÇáãÊÚáÞ ÈÇáÞáÈ Ãåã ãä ÇáÞÓã ÇáÃæá ÚäÏ ÇáÔÇÑÚ Ü æÅä ßÇä Çáßá ãõåãøóÇð Ü áÃä ÇáÈÇØä ÃÓÇÓ ÇáÙÇåÑ æãÕÏÑå¡ æÃÚãÇáå ãÈÏà ÃÚãÇá ÇáÙÇåÑ¡ ÝÝí ÝÓÇÏå ÅÎáÇá ÈÞíãÉ ÇáÃÚãÇá ÇáÙÇåÑÉ¡ æÝí Ðáß ÞÇá ÊÚÇáì:

{Ýãóäú ßÇä íÑÌæ áÞÇÁó ÑÈøöå ÝáúíÚãáú ÚãáÇð ÕÇáÍÇð æáÇ íõÔÑößú ÈÚÈÇÏÉ ÑÈøöå ÃÍÏÇð}

[ÇáßåÝ: 110].

æáåÐÇ ßÇä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã íæÌå ÇåÊãÇã ÇáÕÍÇÈÉ áÅÕáÇÍ ÞáæÈåã¡ æíÈíä áåã Ãä ÕáÇÍ ÇáÅäÓÇä ãÊæÞÝ Úáì ÅÕáÇÍ ÞáÈå æÔÝÇÆå ãä ÇáÃãÑÇÖ ÇáÎÝíÉ æÇáÚáá ÇáßÇãäÉ¡ æåæ ÇáÐí íÞæá: "ÃáÇ æÅä Ýí ÇáÌÓÏ ãõÖÛÉ ÅÐÇ ÕáÍÊú ÕáÍ ÇáÌÓÏ ßáå¡ æÅÐÇ ÝÓÏÊ ÝÓÏ ÇáÌÓÏ ßáå¡ ÃáÇ æåí ÇáÞáÈ" [ÑæÇå ÇáÈÎÇÑí Ýí ßÊÇÈ ÇáÅíãÇä. æãÓáã Ýí ßÊÇÈ ÇáãÓÇÞÇÉ Úä ÇáäÚãÇä Èä ÈÔíÑ ÑÖí Çááå ÚäåãÇ].

ßãÇ ßÇä Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã íÚáãõåã Ãä ãÍá äÙÑ Çááå Åáì ÚÈÇÏå ÅäãÇ åæ ÇáÞáÈ: "Åä Çááå áÇ íäÙÑõ Åáì ÃÌÓÇÏßã æáÇ Åáì ÕæÑßã¡ æáßä íäÙÑõ Åáì ÞáæÈßã" [ÃÎÑÌå ãÓáã Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÈÑ æÇáÕáÉ Úä ÃÈí åÑíÑÉ ÑÖí Çááå Úäå].

ÝãÇ ÏÇã ÕáÇÍ ÇáÅäÓÇä ãÑÈæØÇð ÈÕáÇÍ ÞáÈå ÇáÐí åæ ãÕÏÑ ÃÚãÇáå ÇáÙÇåÑÉ¡ ÊÚíøóä Úáíå ÇáÚãá Úáì ÅÕáÇÍå ÈÊÎáíÊå ãä ÇáÕÝÇÊ ÇáãÐãæãÉ ÇáÊí äåÇäÇ Çááå ÚäåÇ¡ æÊÍáíÊå ÈÇáÕÝÇÊ ÇáÍÓäÉ ÇáÊí ÃãÑäÇ Çááå ÈåÇ¡ æÚäÏÆÐò íßæä ÇáÞáÈ ÓáíãÇð ÕÍíÍÇð¡ æíßæä ÕÇÍÈå ãä ÇáÝÇÆÒíä ÇáäÇÌíä {íæã áÇ íäÝÚõ ãÇáñ æáÇ Èäæäó ÅáÇ ãóä ÃÊì Çááåó ÈÞáÈò Óáíãò} [ÇáÔÚÑÇÁ: 88Ü 89].



ÞÇá ÇáÅãÇã ÌáÇá ÇáÏíä ÇáÓíæØí ÑÍãå Çááå: (æÃãÇ Úáã ÇáÞáÈ æãÚÑÝÉ ÃãÑÇÖå ãä ÇáÍÓÏ æÇáÚÌÈ æÇáÑíÇÁ æäÍæåÇ¡ ÝÞÇá ÇáÛÒÇáí: ÅäåÇ ÝÑÖ Úíä) ["ÇáÃÔÈÇå æÇáäÙÇÆÑ" ááÓíæØí Õ504].

ÝÊäÞíÉ ÇáÞáÈ¡ æÊåÐíÈ ÇáäÝÓ¡ ãä Ãåã ÇáÝÑÇÆÖ ÇáÚíäíÉ æÃæÌÈ ÇáÃæÇãÑ ÇáÅáåíÉ¡ ÈÏáíá ãÇ æÑÏ Ýí ÇáßÊÇÈ æÇáÓäÉ æÃÞæÇá ÇáÚáãÇÁ.

Â Ü Ýãä ÇáßÊÇÈ:

1Ü Þæáå ÊÚÇáì: {Þõáú ÅäøóãÇ ÍÑøóãó ÑÈøöíó ÇáÝæÇÍÔó ãÇ ÙåÑ ãäåÇ æãÇ ÈóØäó}

[ÇáÃÚÑÇÝ: 33].

2Ü æÞæáå ÊÚÇáì: {æáÇ ÊÞÑÈæÇ ÇáÝæÇÍÔó ãÇ ÙåÑó ãäåÇ æãÇ ÈØäó}

[ÇáÃäÚÇã: 151].

æÇáÝæÇÍÔ ÇáÈÇØäÉ ßãÇ ÞÇá ÇáãÝÓÑæä åí: ÇáÍÞÏ æÇáÑíÇÁ æÇáÍÓÏ æÇáäÝÇÞ...

È Ü æãä ÇáÓäÉ:

1Ü ßá ÇáÃÍÇÏíË ÇáÊí æÑÏÊ Ýí Çáäåí Úä ÇáÍÞÏ æÇáßÈÑ æÇáÑíÇÁ æÇáÍÓÏ... æÃíÖÇð ÇáÃÍÇÏíË ÇáÂãÑÉ ÈÇáÊÍáí ÈÇáÃÎáÇÞ ÇáÍÓäÉ æÇáãÚÇãáÉ ÇáØíÈÉ ÝáÊÑÇÌÚ Ýí ãæÇÖÚåÇ.

2Ü æÇáÍÏíË "ÇáÅíãÇä ÈÖÚñ æÓÈÚæä ÔÚÈÉ: ÝÃÚáÇåÇ Þæá áÇ Åáå ÅáÇ Çááå¡ æÃÏäÇåÇ ÅãÇØÉ ÇáÃÐì Úä ÇáØÑíÞ¡ æÇáÍíÇÁ ÔÚÈÉ ãä ÇáÅíãÇä" [ÃÎÑÌå ÇáÈÎÇÑí æãÓáã Ýí ÕÍíÍíåãÇ Ýí ßÊÇÈ ÇáÅíãÇä Úä ÃÈí åÑíÑÉ ÑÖí Çááå Úäå].

ÝßãÇá ÇáÅíãÇä ÈßãÇá åÐå ÇáÔÚÈ æÇáÊÍáí ÈåÇ¡ æÒíÇÏÊå ÈÒíÇÏÉ åÐå ÇáÕÝÇÊ¡ æäÞÕå ÈäÞÕåÇ¡ æÅä ÇáÃãÑÇÖ ÇáÈÇØäÉ ßÇÝíÉ áÅÍÈÇØ ÃÚãÇá ÇáÅäÓÇä¡ æáæ ßÇäÊ ßËíÑÉ.

Ì Ü æÃãÇ ÃÞæÇá ÇáÚáãÇÁ:

áÞÏ ÚÏøó ÇáÚáãÇÁ ÇáÃãÑÇÖ ÇáÞáÈíÉ ãä ÇáßÈÇÆÑ ÇáÊí ÊÍÊÇÌ Åáì ÊæÈÉ ãÓÊÞáÉ¡ ÞÇá ÕÇÍÈ "ÌæåÑÉ ÇáÊæÍíÏ":

æÃãõÑú ÈÚÑÝò æÇÌÊäÈú äãíãÉúæÛíÈÉð æÎóÕáÉð ÐãíãÉú ßÇáÚÌÈ æÇáßÈÑö æÏÇÁ ÇáÍÓÏöæßÇáãÑÇÁö æÇáÌÏáú ÝÇÚÊãÏö íÞæá ÔÇÑÍåÇ ÚäÏ Þæáå Ü æÎÕáÉ ÐãíãÉ Ü: Ãí æÇÌÊäÈ ßá ÎÕáÉ ÐãíãÉ ÔÑÚÇð¡ æÅäãÇ ÎÕøó ÇáãÕäÝ ãÇ ÐßÑåº íÚÏ ÇåÊãÇãÇð ÈÚíæÈ ÇáäÝÓ¡ ÝÅä ÈÞÇÁåÇ ãÚ ÅÕáÇÍ ÇáÙÇåÑ ßáÈÓ ËíÇÈ ÍÓäÉ Úáì ÌÓã ãáØøóÎ ÈÇáÞÇÐæÑÇÊ¡ æíßæä ÃíÖÇð ßÇáÚÌÈ æåæ ÑÄíÉ ÇáÚÈÇÏÉ æÇÓÊÚÙÇãõåÇ¡ ßãÇ íÚÌÈ ÇáÚÇÈÏ ÈÚÈÇÏÊå æÇáÚÇáã ÈÚáãå¡ ÝåÐÇ ÍÑÇã¡ æßÐáß ÇáÑíÇÁ Ýåæ ÍÑÇã. æãËá ÇáÚÌÈ ÇáÙáãõ æÇáÈÛí æÇáßÈÑ æÏÇÁ ÇáÍÓÏ æÇáãÑÇÁ æÇáÌÏá ["ÔÑÍ ÇáÌæåÑÉ" ááÈÇÌæÑí Õ120 Ü 122 ÊæÝí ÓäÉ 1277åÜ].

æíÞæá ÇáÝÞíå ÇáßÈíÑ ÇáÚáÇãÉ ÇÈä ÚÇÈÏíä Ýí ÍÇÔíÊå ÇáÔåíÑÉ: (Åä Úáãó ÇáÅÎáÇÕ æÇáÚÌÈ æÇáÍÓÏ æÇáÑíÇÁ ÝÑÖõ Úíä¡ æãËáåÇ ÛíÑåÇ ãä ÂÝÇÊ ÇáäÝæÓ¡ ßÇáßÈÑ æÇáÔÍ æÇáÍÞÏ æÇáÛÔ æÇáÛÖÈ æÇáÚÏÇæÉ æÇáÈÛÖÇÁ æÇáØãÚ æÇáÈÎá æÇáÈØÑ æÇáÎíáÇÁ æÇáÎíÇäÉ æÇáãÏÇåäÉ¡ æÇáÇÓÊßÈÇÑ Úä ÇáÍÞ æÇáãßÑ æÇáãÎÇÏÚÉ æÇáÞÓæÉ æØæá ÇáÃãá¡ æäÍæåÇ ããÇ åæ ãÈíä Ýí ÑÈÚ ÇáãåáßÇÊ ãä "ÇáÅÍíÇÁ". ÞÇá Ýíå: æáÇ íäÝß ÚäåÇ ÈÔÑ¡ ÝíáÒãå Ãä íÊÚáã ãäåÇ ãÇ íÑì äÝÓå ãÍÊÇÌÇð Åáíå.

æÅÒÇáÊåÇ ÝÑÖ Úíä¡ æáÇ íãßä ÅáÇ ÈãÚÑÝÉ ÍÏæÏåÇ æÃÓÈÇÈåÇ æÚáÇãÇÊåÇ æÚáÇÌåÇ¡ ÝÅä ãä áÇ íÚÑÝ ÇáÔÑ íÞÚ Ýíå) ["ÍÇÔíÉ ÇÈä ÚÇÈÏíä" ÇáãÓãÇÉ ÑÏ ÇáãÍÊÇÑ Úáì ÇáÏÑ ÇáãÎÊÇÑ ÔÑÍ ÊäæíÑ ÇáÃÈÕÇÑ¡ Ì1/Õ31].

æíÞæá ÕÇÍÈ "ÇáåÏíÉ ÇáÚáÇÆíÉ": (æÞÏ ÊÙÇåÑÊ äÕæÕ ÇáÔÑÚ æÇáÅÌãÇÚ Úáì ÊÍÑíã ÇáÍÓÏ¡ æÇÍÊÞÇÑ ÇáãÓáãíä¡ æÅÑÇÏÉ ÇáãßÑæå Èåã¡ æÇáßÈÑ æÇáÚÌÈ æÇáÑíÇÁ æÇáäÝÇÞ¡ æÌãáÉ ÇáÎÈÇÆË ãä ÃÚãÇá ÇáÞáæÈ¡ Èá ÇáÓãÚ æÇáÈÕÑ æÇáÝÄÇÏ¡ ßá Ðáß ßÇä Úäå ãÓÄæáÇð¡ ããÇ íÏÎá ÊÍÊ ÇáÇÎÊíÇÑ)["ÇáåÏíÉ ÇáÚáÇÆíÉ" ÚáÇÁ ÇáÏíä ÚÇÈÏíä Õ315].

æíÞæá ÕÇÍÈ "ãÑÇÞí ÇáÝáÇÍ": (áÇ ÊäÝÚ ÇáØåÇÑÉ ÇáÙÇåÑÉ ÅáÇ ãÚ ÇáØåÇÑÉ ÇáÈÇØäÉ¡ ÈÇáÅÎáÇÕ¡ æÇáäÒÇåÉ Úä ÇáÛáøö æÇáÛÔ æÇáÍÞÏ æÇáÍÓÏ¡ æÊØåíÑ ÇáÞáÈ ÚãÇ Óæì Çááå ãä Çáßæäíä¡ ÝíÚÈÏå áÐÇÊå áÇ áÚáÉ¡ ãÝÊÞÑÇð Åáíå¡ æåæ íÊÝÖá ÈÇáãä ÈÞÖÇÁ ÍæÇÆÌå ÇáãÖØÑ ÈåÇ ÚØÝÇð Úáíå¡ ÝÊßæä ÚÈÏÇð ÝÑÏÇð ááãÇáß ÇáÃÍÏ ÇáÝÑÏ¡ áÇ íÓÊÑÞß ÔíÁ ãä ÇáÃÔíÇÁ ÓæÇå¡ æáÇ íÓÊãáßõ åæÇß Úä ÎÏãÊß ÅíÇå.

ÞÇá ÇáÍÓä ÇáÈÕÑí ÑÍãå Çááå:

ÑõÈøó ãÓÊæÑò ÓÈÊå ÔåæÊõåú ÞÏ ÚÑí ãä ÓÊÑå æÇäúåóÊóßóÇ

ÕÇÍÈõ ÇáÔåæÉö ÚÈÏñ ÝÅÐÇ ãóáóßó ÇáÔåæÉ ÃÖÍì ãóáößÇ



ÝÅÐÇ ÃÎáÕ ááå¡ æÈãÇ ßáÝå Èå æÇÑÊÖÇå¡ ÞÇã ÝÃÏøóÇå¡ ÍÝøóÊåõ ÇáÚäÇíÉ ÍíËãÇ ÊæÌå æÊíãøóã¡ æÚáøóãå ãÇ áã íßä íÚáã.

ÞÇá ÇáØÍØÇæí Ýí "ÇáÍÇÔíÉ": Ïáíáå Þæáå ÊÚÇáì:

{æÇÊÞæÇ Çááå æíÚáøöãßã Çááå}[ÇáÈÞÑÉ:282 ]) [ÍÇÔíÉ ÇáØÍØÇæí Úáì ãÑÇÞí ÇáÝáÇÍ ÔÑÍ äæÑ ÇáÅíÖÇÍ Õ70 Ü 71].

ÝßãÇ áÇ íÍÓä ÈÇáãÑÁ Ãä íÙåÑ ÃãÇã ÇáäÇÓ ÈËíÇÈ ãáØÎÉ ÈÇáÃÞÐÇÑ æÇáÃÏÑÇä¡ áÇ íáíÞ Èå Ãä íÊÑß ÞáÈå ãÑíÖÇð ÈÇáÚáá ÇáÎÝíÉ¡ æåæ ãÍá äÙÑ Çááå ÓÈÍÇäå æÊÚÇáì:

ÊØóÈøöÈõ ÌÓãóß ÇáÝÇäí áíÈÞì æÊÊÑß ÞáÈóß ÇáÈÇÞí ãÑíÖÇð áÃä ÇáÃãÑÇÖ ÇáÞáÈíÉ ÓÈÈ ÈõÚÏ ÇáÚÈÏ Úä Çááå ÊÚÇáì ¡ æÈÚÏå Úä ÌäÊå ÇáÎÇáÏÉ º ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "áÇ íÏÎáõ ÇáÌäÉó ãóäú ßÇä Ýí ÞáÈå ãËÞÇáõ ÐÑÉ ãöäú ßÈÑ" [ÑæÇå ãÓáã Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÅíãÇä Úä ÇÈä ãÓÚæÏ ÑÖí Çááå Úäå].

æÚáì åÐÇ ÝÓáÇãÉ ÇáÅäÓÇä Ýí ÂÎÑÊå åí Ýí ÓáÇãÉ ÞáÈå¡ æäÌÇÊõå Ýí äÌÇÊå ãä ÃãÑÇÖå ÇáãÐßæÑÉ.

æÞÏ ÊÎÝì Úáì ÇáÅäÓÇä ÈÚÖ ÚíæÈ äÝÓå¡ æÊÏÞ Úáíå Úáá ÞáÈå¡ ÝíÚÊÞÏ Ýí äÝÓå ÇáßãÇá¡ æåæ ÃÈÚÏ ãÇ íßæä Úäå¡ ÝãÇ ÇáÓÈíá Åáì ÇßÊÔÇÝ ÃãÑÇÖå¡ æÇáÊÚÑÝ Úáì ÏÞÇÆÞ Úáá ÞáÈå ¿ æãÇ ÇáØÑíÞ ÇáÚãáí Åáì ãÚÇáÌÉ åÐå ÇáÃãÑÇÖ¡ æÇáÊÎáÕ ãäåÇ ¿

Åä ÇáÊÕæÝ åæ ÇáÐí ÇÎÊÕ ÈãÚÇáÌÉ ÇáÃãÑÇÖ ÇáÞáÈíÉ¡ æÊÒßíÉ ÇáäÝÓ æÇáÊÎáÕ ãä ÕÝÇÊåÇ ÇáäÇÞÕÉ.

ÞÇá ÇÈä ÒßæÇä Ýí ÝÇÆÏÉ ÇáÊÕæÝ æÃåãíÊå:

Úáãñ Èå ÊÕÝíÉõ ÇáÈæÇØäú ãöä ßÏóÑóÇÊ ÇáäÝÓ Ýí ÇáãæÇØäú





ÞÇá ÇáÚáÇãÉ ÇáãäÌæÑí Ýí ÔÑÍ åÐÇ ÇáÈíÊ: (ÇáÊÕæÝ Úáã íÚÑÝ Èå ßíÝíÉ ÊÕÝíÉ ÇáÈÇØä ãä ßÏÑÇÊ ÇáäÝÓ¡ Ãí ÚíæÈåÇ æÕÝÇÊåÇ ÇáãÐãæãÉ ßÇáÛá æÇáÍÞÏ æÇáÍÓÏ æÇáÛÔ æÍÈ ÇáËäÇÁ æÇáßÈÑ æÇáÑíÇÁ æÇáÛÖÈ æÇáØãÚ æÇáÈÎá æÊÚÙíã ÇáÃÛäíÇÁ æÇáÇÓÊåÇäÉ ÈÇáÝÞÑÇÁ¡ áÃä Úáã ÇáÊÕæÝ íØáÚ Úáì ÇáÚíÈ æÇáÚáÇÌ æßíÝíÊå¡ ÝÈÚáã ÇáÊÕæÝ íõÊæÕá Åáì ÞØÚ ÚÞÈÇÊ ÇáäÝÓ æÇáÊäÒå Úä ÃÎáÇÞåÇ ÇáãÐãæãÉ æÕÝÇÊåÇ ÇáÎÈíËÉ¡ ÍÊì íÊæÕá ÈÐáß Åáì ÊÎáíÉ ÇáÞáÈ Úä ÛíÑ Çááå ÊÚÇáì¡ æÊÍáíÊå ÈÐßÑ Çááå ÓÈÍÇäå æÊÚÇáì) ["ÇáäÕÑÉ ÇáäÈæíÉ" ááÔíÎ ãÕØÝì ÅÓãÇÚíá ÇáãÏäí Úáì åÇãÔ ÔÑÍ ÇáÑÇÆíÉ ááÝÇÓí Õ 26].

ÃãÇ ÊÍáíÉ ÇáäÝÓ ÈÇáÕÝÇÊ ÇáßÇãáÉ º ßÇáÊæÈÉ æÇáÊÞæì æÇáÇÓÊÞÇãÉ æÇáÕÏÞ æÇáÅÎáÇÕ æÇáÒåÏ æÇáæÑÚ æÇáÊæßá æÇáÑÖÇ æÇáÊÓáíã æÇáÃÏÈ æÇáãÍÈÉ æÇáÐßÑ æÇáãÑÇÞÈÉ... ÝááÕæÝíÉ ÈÐáß ÇáÍÙ ÇáÃæÝÑ ãä ÇáæÑÇËÉ ÇáäÈæíÉ¡ Ýí ÇáÚáã æÇáÚãá.

ÞÏ ÑÝÖæÇ ÇáÂËÇãó æÇáÚíæÈÇ æØåøóÑæÇ ÇáÃÈÏÇäó æÇáÞáæÈÇ

æÈáÛæÇ ÍÞíÞÉ ÇáÅíãÇä æÇäÊåÌæÇ ãäÇåÌ ÇáÅÍÓÇä

["áÝÊæÍÇÊ ÇáÅáåíÉ Ýí ÔÑÍ ÇáãÈÇÍË ÇáÃÕáíÉ"ááÚáÇãÉ ÇÈä ÚÌíÈÉ Úáì åÇãÔ ÔÑÍ ÇáÍßã áÇÈä ÚÌíÈÉ Ì1/Õ105].



ÝÇáÊÕæÝ åæ ÇáÐí ÇåÊã ÈåÐÇ ÇáÌÇäÈ ÇáÞáÈí ÈÇáÅÖÇÝÉ Åáì ãÇ íÞÇÈáå ãä ÇáÚÈÇÏÇÊ ÇáÈÏäíÉ æÇáãÇáíÉ¡ æÑÓóãó ÇáØÑíÞ ÇáÚãáí ÇáÐí íæÕá ÇáãÓáã Åáì ÃÚáì ÏÑÌÇÊ ÇáßãÇá ÇáÅíãÇäí æÇáÎõáõÞí¡ æáíÓ Ü ßãÇ íÙä ÈÚÖ ÇáäÇÓ Ü ÞÑÇÁÉó ÃæÑÇÏ æÍöáóÞó ÃÐßÇÑ ÝÍÓÈ¡ ÝáÞÏ ÛÇÈ Úä ÃÐåÇä ÇáßËíÑíä¡ Ãä ÇáÊÕæÝ ãäåÌ Úãáí ßÇãá¡ íÍÞÞ ÇäÞáÇÈ ÇáÅäÓÇä ãä ÔÎÕíÉ ãäÍÑÝÉ Åáì ÔÎÕíÉ ãÓáãÉ ãËÇáíÉ ãÊßÇãáÉ¡ æÐáß ãä ÇáäÇÍíÉ ÇáÅíãÇäíÉ ÇáÓáíãÉ¡æÇáÚÈÇÏÉ ÇáÎÇáÕÉ¡æÇáãÚÇãáÉ ÇáÕÍíÍÉ ÇáÍÓäÉ¡æÇáÃÎáÇÞ ÇáÝÇÖáÉ.

æãä åäÇ ÊÙåÑ ÃåãíÉ ÇáÊÕæÝ æÝÇÆÏÊå¡ æíÊÌáì áäÇ ÈæÖæÍ¡ Ãäå ÑæÍ ÇáÅÓáÇã æÞáÈõåõ ÇáäÇÈÖ¡ ÅÐ áíÓ åÐÇ ÇáÏíä ÃÚãÇáÇð ÙÇåÑíÉ æÃãæÑÇð ÔßáíÉ ÝÍÓÈ áÇ ÑæÍ ÝíåÇ æáÇ ÍíÇÉ.

æãÇ æÕá ÇáãÓáãæä Åáì åÐÇ ÇáÏÑúß ãä ÇáÇäÍØÇØ æÇáÖÚÝ ÅáÇ Ííä ÝÞÏæÇ ÑæÍ ÇáÅÓáÇã æÌæåÑå¡ æáã íÈÞ Ýíåã ÅáÇ ÔÈÍå æãÙÇåÑå.

áåÐÇ äÑì ÇáÚáãÇÁ ÇáÚÇãáíä¡ æÇáãÑÔÏíä ÇáÛíæÑíä¡ íäÕÍæä ÇáäÇÓ ÈÇáÏÎæá ãÚ ÇáÕæÝíÉ æÇáÊÒÇã ÕÍÈÊåã¡ ßí íÌãÚæÇ Èíä ÌÓã ÇáÅÓáÇã æÑæÍå¡ æáíÊÐæÞæÇ ãÚÇäí ÇáÕÝÇÁ ÇáÞáÈí æÇáÓãæ ÇáÎõáÞí¡ æáíÊÍÞÞæÇ ÈÇáÊÚÑÝ Úáì Çááå ÊÚÇáì ÇáãÚÑÝÉ ÇáíÞíäíÉ¡ ÝíÊÍáæÇ ÈÍÈå æãÑÇÞÈÊå æÏæÇã ÐßÑå.

ÞÇá ÍÌÉ ÇáÅÓáÇã ÇáÅãÇã ÇáÛÒÇáí ÈÚÏ Ãä ÇÎÊÈÑ ØÑíÞ ÇáÊÕæÝ¡ æáãÓ äÊÇÆÌå¡ æÐÇÞ ËãÑÇÊå: (ÇáÏÎæá ãÚ ÇáÕæÝíÉ ÝÑÖ Úíä¡ ÅÐ áÇ íÎáæ ÃÍÏ ãä ÚíÈ ÅáÇ ÇáÃäÈíÇÁ Úáíåã ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã) ["ÇáäÕÑÉ ÇáäÈæíÉ" Úáì åÇãÔ ÔÑÍ ÇáÑÇÆíÉ ááÝÇÓí Õ26].

æÞÇá ÃÈæ ÇáÍÓä ÇáÔÇÐáí ÑÖí Çááå Úäå: (ãä áã íÊÛáÛá Ýí ÚáãäÇ åÐÇ ãÇÊ ãÕÑÇð Úáì ÇáßÈÇÆÑ æåæ áÇ íÔÚÑ). æÝí åÐÇ ÇáÞæá íÞæá ÇÈä ÚáÇøóä ÇáÕÏíÞí (æáÞÏ ÕÏÞ ÝíãÇ ÞÇá Ü íÚäí ÃÈÇ ÇáÍÓä ÇáÔÇÐáí Ü ÝÃí ÔÎÕ íÇ ÃÎí íÕæã æáÇ íÚÌÈ ÈÕæãå ¿ æÃí ÔÎÕ íÕáí æáÇ íÚÌÈ ÈÕáÇÊå ¿ æåßÐÇ ÓÇÆÑ ÇáØÇÚÇÊ) ["ÅíÞÇÙ Çáåãã Ýí ÔÑÍ ÇáÍßã" áÇÈä ÚÌíÈÉ Õ7].

æáãÇ ßÇä åÐÇ ÇáØÑíÞ ÕÚÈ ÇáãÓÇáß Úáì ÇáäÝæÓ ÇáäÇÞÕÉ¡ ÝÚáì ÇáÅäÓÇä Ãä íÌÊÇÒå ÈÚÒã æÕÈÑ æãÌÇåÏÉ ÍÊì íäÞÐ äÝÓå ãä ÈõÚÏ Çááå æÛÖÈå.

ÞÇá ÇáÝÖíá Èä ÚíÇÖ ÑÖí Çááå Úäå: (Úáíß ÈØÑíÞ ÇáÍÞ¡ æáÇ ÊÓÊæÍÔ áÞáÉ ÇáÓÇáßíä¡ æÅíÇß æØÑíÞó ÇáÈÇØá¡ æáÇ ÊÛÊÑ ÈßËÑÉ ÇáåÇáßíä. æßáãÇ ÇÓÊæÍÔÊ ãä ÊÝÑÏß ÝÇäÙÑ Åáì ÇáÑÝíÞ ÇáÓÇÈÞ¡ æÇÍÑÕ Úáì ÇááÍÇÞ Èåã¡ æÛõÖøó ÇáØÑÝ Úä ÓæÇåã¡ ÝÅäåã áä íÛäæÇ Úäß ãä Çááå ÊÚÇáì ÔíÆÇð¡ æÅÐÇ ÕÇÍæÇ Èß Ýí ØÑíÞ ÓíÑß ÝáÇ ÊáÊÝÊ Åáíåã ÝÅäß ãÊì ÇáÊÝÊøó Åáíåã ÃÎÐæß æÚÇÞæß) ["Çáãää ÇáßÈÑì" ááÔÚÑÇäí Ì1/Õ4].









V
22 mai 2005 13:22

ÇáÈÇÈ ÇáËÇäí


ÇáãäåÌ ÇáÚãáí Ýí ÇáÊÕæÝ



Ü ãÞÏãÉ.
1Ü ÇáÕÍÈÉ.
2Ü ÇáæÇÑË ÇáãÍãÏí.
3Ü ÃÎÐ ÇáÚåÏ.
4Ü ÇáÚáã.
5Ü ãÌÇåÏÉ ÇáäÝÓ.
6Ü ÇáÐßÑ.
7Ü ÇáãÐÇßÑÉ.
8Ü ÇáÎáæÉ.



ãÞÏãÉ



ÊÈíä áäÇ Ýí ÇáÈÇÈ ÇáÓÇÈÞ ÃåãíÉ ÇáÊÕæÝ æãäÒáÊå Ýí Êßæíä ÇáÔÎÕíÉ ÇáãÓáãÉ ÇáãÊßÇãáÉ¡ æÃäå ÇáÊØÈíÞ ÇáÚãáí ááÅÓáÇã¡ æÃäå íåÊã ÈÅÕáÇÍ ÙÇåÑ ÇáÚÈÏ æÚãÇÑÉ ÈÇØäå¡ æÊÞæíã ÎáÞå¡ æÊÕÍíÍ ÚÈÇÏÇÊå æãÚÇãáÇÊå.

æÅä ÇáÓÇÏÉ ÇáÕæÝíÉ áÇ íßÊÝæä ÈÃä íæÖÍæÇ ááäÇÓ ÃÍßÇã ÇáÔÑÚ æÂÏÇÈå ÈãÌÑÏ ÇáßáÇã ÇáäÙÑí¡ æáßäåã ÈÇáÅÖÇÝÉ Åáì Ðáß íÃÎÐæä ÈíÏ ÊáãíÐåã æíÓíÑæä Èå Ýí ãÏÇÑÌ ÇáÊÑÞí¡ æíÑÇÝÞæäå Ýí ÌãíÚ ãÑÇÍá ÓíÑå Åáì Çááå ÊÚÇáì¡ íÍíØæäå ÈÑÚÇíÊåã æÚäÇíÊåã¡ æíÔãáæäå ÈÚØÝåã æÍäÇäåã¡ æíæÌåæäå ÈÍÇáåã æÞÇáåã¡ æíäåÖæä Èå ÈÚáæ åãÊåã æÚÙíã ÕÏÞåã º íÐßÑæäå ÅÐÇ äÓí¡ æíÞæøöãæäå ÅÐÇ ÇäÍÑÝ¡ æíÊÝÞÏæäå ÅÐÇ ÛÇÈ¡ æíäÔØæäå ÅÐÇ ÝÊÑ... æåßÐÇ íÑÓãæä áå ÇáãäåÌ ÇáÚãáí ÇáÐí íãßäå Èå Ãä íÊÍÞÞ ÈÃÑßÇä ÇáÏíä ÇáËáÇËÉ: ÇáÅíãÇä æÇáÅÓáÇã æÇáÅÍÓÇä.

Åä ÇáÕæÝíÉ ÃÑÈÇÈ ÃÚãÇá æÃÍæÇá áÇ ÃÑÈÇÈ ÏÚÇæí æÃÞæÇá¡ ÝãÇ ÃÓåá ÇáßáÇã æÇáÊÚáíã¡ æãÇ ÃÕÚÈ ÇáÚãá æÇáÊØÈíÞ!

æåÇ äÍä äÚÑÖ Ýí åÐÇ ÇáÈÇÈ Ãåã ÇáØÑÞ ÇáÚãáíÉ ÇáÊí íØÈÞåÇ ÑÌÇá ÇáÊÕæÝ ááæÕæá Åáì ÑÖÇÁ Çááå ÊÚÇáì æãÚÑÝÊå¡ æãÇ åÐÇ ÇáãäåÌ ÇáÚãáí ÅáÇ ÊØÈíÞÇð áßÊÇÈ Çááå ÊÚÇáì¡ æÇÞÊÏÇÁ ÈÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã æÈÃÕÍÇÈå ÇáßÑÇã ÑÖæÇä Çááå Úáíåã.

Åä ÇáÕæÝíÉ áã íÈÊÏÚæÇ ãäåÌÇð¡ æáã íÈÊßÑæÇ ÃÓáæÈÇð¡ æáßäåã ÓÇÑæÇ ãÊÈÚíä áÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÞæáÇð æÚãáÇð æÃÎáÇÞÇð.



ÇáÕÍÈÉ



ÃåãíÊåÇ æÝÇÆÏÊåÇ æÂËÇÑåÇ Ü ÇáÏáíá ÚáíåÇ ãä ÇáßÊÇÈ Ü ÇáÏáíá ÚáíåÇ ãä ÇáÓäÉ Ü



ÃÞæÇá ÇáÚáãÇÁ æÇáãÍÏËíä Ýí ÃåãíÉ ÇáÕÍÈÉ Ü ÃÞæÇá ÇáÚÇÑÝíä ÈÇááå



1Ü ÃåãíÊåÇ æÝÇÆÏÊåÇ æÂËÇÑåÇ:

Åä ááÕÍÈÉ ÃËÑÇð ÚãíÞÇð Ýí ÔÎÕíÉ ÇáãÑÁ æÃÎáÇÞå æÓáæßå¡ æÇáÕÇÍÈ íßÊÓÈ ÕÝÇÊ ÕÇÍÈå ÈÇáÊÃËÑ ÇáÑæÍí æÇáÇÞÊÏÇÁ ÇáÚãáí¡ æÇáÅäÓÇä ÇÌÊãÇÚí ÈÇáØÈÚ áÇ ÈÏ Ãä íÎÇáØ ÇáäÇÓ æíßæä áå ãäåã ÃÎáÇÁ æÃÕÏÞÇÁ º ÝÅä ÇÎÊÇÑåã ãä Ãåá ÇáÝÓÇÏ æÇáÔÑ æÇáÝÓæÞ æÇáãÌæä ÇäÍÏÑÊ ÃÎáÇÞå¡ æÇäÍØÊ ÕÝÇÊå ÊÏÑíÌíÇð Ïæä Ãä íÔÚÑ¡ ÍÊì íÕá Åáì ÍÖíÖåã æíåæí Åáì ÏÑßåã.

ÃãÇ ÅÐÇ ÇÎÊÇÑ ÕÍÈÉ Ãåá ÇáÅíãÇä æÇáÊÞæì æÇáÇÓÊÞÇãÉ æÇáãÚÑÝÉ ÈÇááå ÊÚÇáì ÝáÇ íáÈË Ãä íÑÊÝÚ Åáì ÃæÌ ÚáÇåã¡ æíßÊÓÈ ãäåã ÇáÎõáÞ ÇáÞæíã¡ æÇáÅíãÇä ÇáÑÇÓΡ æÇáÕÝÇÊ ÇáÚÇáíÉ¡ æÇáãÚÇÑÝ ÇáÅáåíÉ¡ æíÊÍÑÑ ãä ÚíæÈ äÝÓå¡ æÑÚæäÇÊ ÎõáõÞöåö. æáåÐÇ ÊõÚÑÝ ÃÎáÇÞ ÇáÑÌá ÈãÚÑÝÉ ÃÕÍÇÈå æÌáÓÇÆå.

ÅÐÇ ßäÊó Ýí Þæã ÝÕÇÍÈ ÎíÇÑóåãæáÇ ÊÕÍÈ ÇáÃÑÏì ÝÊÑúÏóì ãÚ ÇáÑÏíÚä ÇáãÑÁ áÇ ÊÓÃá æÓá Úä ÞÑíäåÝßá ÞÑíä ÈÇáãÞÇÑä íÞÊÏí æãÇ äÇá ÇáÕÍÇÈÉ ÑÖæÇä Çááå Úáíåã åÐÇ ÇáãÞÇã ÇáÓÇãí æÇáÏÑÌÉ ÇáÑÝíÚÉ ÈÚÏ Ãä ßÇäæÇ Ýí ÙáãÇÊ ÇáÌÇåáíÉ ÅáÇ ÈãÕÇÍÈÊåã áÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã æãÌÇáÓÊåã áå. æãÇ ÃÍÑÒ ÇáÊÇÈÚæä åÐÇ ÇáÔÑÝ ÇáÚÙíã ÅáÇ ÈÇÌÊãÇÚåã ÈÃÕÍÇÈ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã.

æÈãÇ Ãä ÑÓÇáÉ ÓíÏäÇ ãÍãÏ Úáíå ÇáÓáÇã ÚÇãÉ ÎÇáÏÉ Åáì ÞíÇã ÇáÓÇÚÉ¡ ÝÅä áÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã æõÑøÇËÇð ãä ÇáÚáãÇÁ ÇáÚÇÑÝíä ÈÇááå ÊÚÇáì¡ æÑËæÇ Úä äÈíåã ÇáÚáã æÇáÎõáÞ æÇáÅíãÇä æÇáÊÞæì¡ ÝßÇäæÇ ÎáÝÇÁ Úäå Ýí ÇáåÏÇíÉ æÇáÅÑÔÇÏ æÇáÏÚæÉ Åáì Çááå¡ íÞÊÈÓæä ãä äæÑå áíÖíÄæÇ ááÅäÓÇäíÉ ØÑíÞ ÇáÍÞ æÇáÑÔÇÏ¡ Ýãóäú ÌÇáÓåã ÓÑì Åáíå ãä ÍÇáåã ÇáÐí ÇÞÊÈÓæå ãä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ æãóäú äÕÑåã ÝÞÏ äÕÑ ÇáÏíä¡ æãä ÑÈØ ÍÈáå ÈÍÈÇáåã ÝÞÏ ÇÊÕá ÈÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã.

æãä ÇÓÊÞì ãä åÏÇíÊåã æÅÑÔÇÏåã ÝÞÏ ÇÓÊÞì ãä äÈÚ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã.

åÄáÇÁ ÇáæÑÇË åã ÇáÐíä íäÞáæä ááäÇÓ ÇáÏíä¡ ãõãóËøóáÇð Ýí Óáæßåã¡ ÍíøóÇð Ýí ÃÍæÇáåã¡ æÇÖÍÇð Ýí ÍÑßÇÊåã æÓßäÇÊåã¡ åã ãä ÇáÐíä ÚäÇåã ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÈÞæáå:

"áÇ ÊÒÇá ØÇÆÝÉ ãä ÃãÊí ÙÇåÑíä Úáì ÇáÍÞ áÇ íÖÑåã ãä ÎÐáåã ÍÊì íÃÊí ÃãÑ Çááå æåã ßÐáß" [ÃÎÑÌå ãÓáã Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÅãÇÑÉ¡ æÃÎÑÌå ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÇÚÊÕÇã ÈÇáßÊÇÈ æÇáÓäÉ ÈáÝÙ ÂÎÑ¡ æÃÎÑÌå ÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÇáÝÊä¡ æÇÈä ãÇÌå Ýí ßÊÇÈ ÇáÓäÉ].

áÇ íäÞØÚ ÃËÑåã Úáì ãÑ ÇáÒãÇä¡ æáÇ íÎáæ ãäåã ÞØÑ.

æåÄáÇÁ ÇáæÑÇË ÇáãÑÔÏæä ÕÍÈÊåã ÊÑíÇÞ ãÌÑÈ¡ æÇáÈÚÏ Úäåã Óã ÞÇÊá¡ åã ÇáÞæã áÇ íÔÞì Èåã ÌáíÓåã º ãÑÇÝÞÊåã åí ÇáÚáÇÌ ÇáÚãáí ÇáÝÚøóÇá áÅÕáÇÍ ÇáäÝæÓ¡ æÊåÐíÈ ÇáÃÎáÇÞ¡ æÛÑÓ ÇáÚÞíÏÉ¡ æÑÓæÎ ÇáÅíãÇä¡ áÃä åÐå ÃõãæÑ áÇ ÊõäÇá ÈÞÑÇÁÉ ÇáßÊÈ¡ æãØÇáÚÉ ÇáßÑÇÑíÓ¡ ÅäãÇ åí ÎÕÇá ÚãáíÉ æÌÏÇäíÉ¡ ÊõÞÊÈÓ ÈÇáÇÞÊÏÇÁ¡ æÊõäÇá ÈÇáÇÓÊÞÇÁ ÇáÞáÈí æÇáÊÃËÑ ÇáÑæÍí.

æãä äÇÍíÉ ÃÎÑì¡ Ýßá ÅäÓÇä áÇ íÎáæ ãä ÃãÑÇÖ ÞáÈíÉ¡ æÚáá ÎÝíÉ áÇ íÏÑßåÇ ÈäÝÓå¡ ßÇáÑíÇÁ æÇáäÝÇÞ æÇáÛÑæÑ æÇáÍÓÏ¡ æÇáÃäÇäíÉ æÍÈ ÇáÔåÑÉ æÇáÙåæÑ¡ æÇáÚÌÈ æÇáßÈÑ æÇáÈÎá... Èá ÞÏ íÚÊÞÏ Ãäå Ãßãá ÇáäÇÓ ÎõáÞÇð¡ æÃÞæãåã ÏíäÇð¡ æåÐÇ åæ ÇáÌåá ÇáãÑßÈ¡ æÇáÖáÇá ÇáãÈíä.

ÞÇá ÊÚÇáì:

{Þõáú åá äõäóÈøöÆõßã ÈÇáÃÎÓÑíä ÃÚãÇáÇð ÇáÐíä Öáøó ÓÚíåã Ýí ÇáÍíÇÉ ÇáÏäíÇ æåã íÍÓÈæä Ãäøóåã íõÍÓäæä ÕäÚÇð} [ÇáßåÝ: 103Ü104].

ÝßãÇ Ãä ÇáãÑÁ áÇ íÑì ÚíæÈ æÌåå ÅáÇ ÈãÑÂÉ ÕÇÝíÉ ãÓÊæíÉ¡ ÊßÔÝ áå Úä ÍÞíÞÉ ÍÇáå¡ ÝßÐáß áÇ ÈÏ ááãÄãä ãä ÃÎ ãÄãä ãÎáÕ äÇÕÍ ÕÇÏÞ¡ ÃÍÓä ãäå ÍÇáÇð¡ æÃÞæã ÎõáÞÇð¡ æÃÞæì ÅíãÇäÇð¡ íÕÇÍÈå æíáÇÒãå¡ ÝíÑíå ÚíæÈå ÇáäÝÓíÉ¡ æíßÔÝ áå Úä ÎÝÇíÇ ÃãÑÇÖå ÇáÞáÈíÉ ÅãÇ ÈÞÇáå Ãæ ÈÍÇáå.

æáåÐÇ ÞÇá Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã: "ÇáãÄãäõ ãöÑÂÉõ ÇáãÄãä" [ÑæÇå ÃÈæ ÏÇæÏ Úä ÃÈí åÑíÑÉ ÑÖí Çááå Úäå. æÑæÇå ÇáÈÎÇÑí Ýí "ÇáÃÏÈ ÇáãÝÑÏ" æÞÇá ÇáÒíä ÇáÚÑÇÞí: ÅÓäÇÏå ÍÓä. "ÝíÖ ÇáÞÏíÑ" Ì6/Õ252].

æÚáíäÇ Ãä äáÇÍÙ Ãä ÇáãÑÇíÇ ÃäæÇÚ æÃÔßÇá º ÝãäåÇ ÇáÕÇÝíÉ ÇáãÓÊæíÉ¡ æãäåÇ ÇáÌÑÈÇÁ ÇáÊí ÊõÔæøöåõ ÌãÇá ÇáæÌå¡ æãäåÇ ÇáÊí ÊõßÈøöÑ Ãæ ÊõÕÛøöÑ.

æåßÐÇ ÇáÃÕÍÇÈ º Ýãäåã ÇáÐí áÇ íÑíß äÝÓß Úáì ÍÞíÞÊåÇ¡ ÝíãÏÍß ÍÊì ÊÙä Ýí äÝÓß ÇáßãÇá¡ æíõÏÎá Úáíß ÇáÛÑæÑ æÇáÚÌÈ¡ Ãæ íÐãß ÍÊì ÊíÃÓ æÊÞäØ ãä ÅÕáÇÍ äÝÓß. ÃãÇ ÇáãÄãä ÇáßÇãá Ýåæ ÇáãÑÔÏ ÇáÕÇÏÞ ÇáÐí ÕÞáÊ ãÑÂÊå ÈÕÍÈÉ ãÑÔÏ ßÇãá¡ æÑË Úä ãÑÔÏ ÞÈáå æåßÐÇ ÍÊì íÊÕá ÈÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ æåæ ÇáãÑÂÉ ÇáÊí ÌÚáåÇ Çááå ÊÚÇáì ÇáãËá ÇáÃÚáì ááÅäÓÇäíÉ ÇáÝÇÖáÉ º ÞÇá ÊÚÇáì:

{áÞÏ ßÇä áßã Ýí ÑÓæá Çááå ÃõÓæÉñ ÍÓäÉñ áöãóäú ßÇä íÑÌæ Çááå æÇáíæãó ÇáÂÎÑó æÐßÑó Çááåó ßËíÑÇð} [ÇáÃÍÒÇÈ: 21].

ÝÇáØÑíÞ ÇáÚãáí ÇáãæÕá áÊÒßíÉ ÇáäÝæÓ æÇáÊÍáí ÈÇáßãÇáÇÊ ÇáÎáÞíÉ åæ ÕÍÈÉ ÇáæÇÑË ÇáãÍãÏí æÇáãÑÔÏ ÇáÕÇÏÞ ÇáÐí ÊÒÏÇÏ ÈÕÍÈÊå ÅíãÇäÇð æÊÞæìð æÃÎáÇÞÇð¡ æÊÔÝì ÈãáÇÒãÊå æÍÖæÑ ãÌÇáÓå ãä ÃãÑÇÖß ÇáÞáÈíÉ æÚíæÈß ÇáäÝÓíÉ¡ æÊÊÃËÑ ÔÎÕíÊß ÈÔÎÕíÊå ÇáÊí åí ÕæÑÉ Úä ÇáÔÎÕíÉ ÇáãËÇáíÉ¡ ÔÎÕíÉ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã.

æãä åäÇ íÊÈíä ÎØà ãä íÙä Ãäå íÓÊØíÚ ÈäÝÓå Ãä íÚÇáÌ ÃãÑÇÖå ÇáÞáÈíÉ¡ æÃä íÊÎáÕ ãä Úááå ÇáäÝÓíÉ ÈãÌÑÏ ÞÑÇÁÉ ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã¡ æÇáÇØáÇÚ Úáì ÃÍÇÏíË ÇáÑÓæá Õáì Çááå Úáíå æÓáã. æÐáß áÃä ÇáßÊÇÈ æÇáÓäÉ ÞÏ ÌãÚÇ ÃäæÇÚ ÇáÃÏæíÉ áãÎÊáÝ ÇáÚáá ÇáäÝÓíÉ æÇáÞáÈíÉ¡ ÝáÇ ÈÏ ãÚåãÇ ãä ØÈíÈ íÕÝ áßá ÏÇÁ ÏæÇÄå æáßá ÚáÉ ÚáÇÌåÇ [ÊÓÑÚ ÈÚÖ ÇáÞÑÇÁ ÝÝåã åÐå ÇáÚÈÇÑÉ Úáì ÛíÑ ãÑÇÏåÇ¡ æÙä ÃääÇ äÞÕäÇ ãä ÃåãíÉ ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã æÇáÓäÉ ÇáäÈæíÉ ÇáãØåÑÉ¡ æÒåøóÏäÇ Ýí ÊáÇæÊåãÇ¡ æÇáÍÞíÞÉ Ãä ÑÌÇá ÇáÊÕæÝ åã ÃßËÑ ÇáäÇÓ ÊÚÙíãÇð áåãÇ æÊãÓßÇð ÈåãÇ. ÝÝí ÚÈÇÑÉ: (ÈãÌÑÏ ÞÑÇÁÉ ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã...) ÈíÇä Åáì Ãäå áÇ íßÝí ÇáÇÞÊÕÇÑ Úáì ÞÑÇÁÉ ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã æÇáÓäÉ ÇáÔÑíÝÉ Èá áÇ ÈÏ ÃíÖÇð ãä ÇáÝåã æÇáÚãá¡ æãä ÇáãÚáæã Ãä ÇáßÊÇÈ æÇáÓäÉ íÏÚæÇä ááÕÍÈÉ ÇáÕÇáÍÉ ßãÇ ÓäæÖÍå Ýí ÈÍË (ÇáÏáíá Úáì ÃåãíÉ ÇáÕÍÈÉ ãä ÇáßÊÇÈ æÇáÓäÉ). æÝí ÚÈÇÑÉ: (ÝáÇ ÈÏ ãÚåãÇ...) ÊÕÑíÍ æÇÖÍ ÈáÒæã ÞÑÇÁÉ ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã æÇáÓäÉ ÇáÔÑíÝÉ¡ Ëã íÖÇÝ Åáì Ðáß ÕÍÈÉ ÇáãÑÔÏíä ÇáÐíä íÒßæä ÇáäÝæÓ æíÍÖæä ÇáäÇÓ Úáì ÞÑÇÁÉ æÊØÈíÞ ÇáßÊÇÈ æÇáÓäÉ].

ÝÞÏ ßÇä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã íØÈÈ ÞáæÈ ÇáÕÍÇÈÉ æíÒßí äÝæÓåã ÈÍÇáå æÞÇáå

Ýãä Ðáß ãÇ ÍÏË ãÚ ÇáÕÍÇÈí ÇáÌáíá ÃõÈíø Èä ßÚÈ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: (ßäÊ Ýí ÇáãÓÌÏ¡ ÝÏÎá ÑÌá ÝÕáì¡ ÝÞÑà ÞÑÇÁÉ ÃäßÑÊåÇ Úáíå¡ Ëã ÏÎá ÂÎÑ ÝÞÑà Óæì ÞÑÇÁÉ ÕÇÍÈå¡ ÝáãÇ ÞÖíÇ ÇáÕáÇÉ ÏÎáäÇ ÌãíÚÇð Úáì ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ ÝÞáÊ: Åä åÐÇ ÞÑà ÞÑÇÁÉ ÃäßÑÊåÇ Úáíå¡ ÝÏÎá ÂÎÑ ÝÞÑà ÞÑÇÁÉ Óæì ÞÑÇÁÉ ÕÇÍÈå. ÝÃãÑåãÇ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÝÞÑ¡ ÝÍóÓøóäó ÇáäÈí ÔÃäåãÇ¡ ÝÓÞØ Ýí äÝÓí ãä ÇáÊßÐíÈ æáÇ ÅÐ ßäÊ Ýí ÇáÌÇåáíÉ¡ ÝáãÇ ÑÃì ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ãÇ ÞÏ ÛÔíäí ÖÑÈ Ýí ÕÏÑí¡ ÝÝÖÊ ÚÑÞÇð¡ æßÃäí ÃäÙÑ Åáì Çááå ÚÒ æÌá ÝóÑóÞÇð) [ÃÎÑÌå ãÓáã Ýí ÕÍíÍå Ýí ÈÇÈ ÈíÇä ÇáÞÑÂä Úáì ÓÈÚÉ ÃÍÑÝ].

æáåÐÇ áã íÓÊØÚ ÃÕÍÇÈ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã Ãä íØÈÈæÇ äÝæÓåã ÈãÌÑÏ ÞÑÇÁÉ ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã¡ æáßäåã áÇÒãæÇ ãÓÊÔÝì ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã º ÝßÇä åæ ÇáãÒßí áåã æÇáãÔÑÝ Úáì ÊÑÈíÊåã¡ ßãÇ æÕÝå Çááå ÊÚÇáì ÈÞæáå:

{åæ ÇáÐí ÈÚËó Ýí ÇáÃãøíøíä ÑÓæáÇð ãäåã íÊáæ Úáíåã ÂíÇÊå æíõÒßøíåã æíõÚáøãåã ÇáßÊÇÈó æÇáÍößãÉó} [ÇáÌãÚÉ: 2].

ÝÇáÊÒßíÉ ÔíÁ¡ æÊÚáíã ÇáÞÑÂä ÔíÁ ÂÎÑ¡ ÅÐ ÇáãÑÇÏ ãä Þæáå ÊÚÇáì: {íÒßíåã} íÚØíåã ÍÇáÉ ÇáÊÒßíÉ¡ ÝÝÑÞñ ßÈíÑ Èíä Úáã ÇáÊÒßíÉ æÍÇáÉ ÇáÊÒßíÉ ßãÇ åæ ÇáÝÑÞ Èíä Úáã ÇáÕÍÉ æÍÇáÉ ÇáÕÍÉ¡ æÇáÌãÚ ÈíäåãÇ åæ ÇáßãÇá.

æßã äÓãÚ Úä ÃäÇÓ ãÊÍíÑíä íÞÑÄæä ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã¡ æíØáÚæä Úáì ÇáÚáæã ÇáÅÓáÇãíÉ ÇáßËíÑÉ¡ æíÊÍÏËæä Úä ÇáæÓÇæÓ ÇáÔíØÇäíÉ¡ æåã ãÚ Ðáß áÇ íÓÊØíÚæä Ãä íÊÎáÕæÇ ãäåÇ Ýí ÕáÇÊåã!.

ÝÅÐÇ ËÈÊ Ýí ÇáØÈ ÇáÍÏíË Ãä ÇáÅäÓÇä áÇ íÓÊØíÚ Ãä íØÈÈ äÝÓå ÈäÝÓå æáæ ÞÑà ßÊÈ ÇáØÈ¡ Èá áÇ ÈÏ áå ãä ØÈíÈ íßÔÝ ÎÝÇíÇ Úááå¡ æíØáÚ Úáì ãÇ Úãí Úáíå ãä ÏÞÇÆÞ ãÑÖå¡ ÝÅä ÇáÃãÑÇÖ ÇáÞáÈíÉ¡ æÇáÚáá ÇáäÝÓíÉ ÃÔÏ ÇÍÊíÇÌÇð ááØÈíÈ ÇáãÒßí¡ áÃäåÇ ÃÚÙã ÎØÑÇð¡ æÃÔÏ ÎÝÇÁ æÃßËÑ ÏÞÉ.

æáåÐÇ ßÇä ãä ÇáãÝíÏ ÚãáíÇð ÊÒßíÉ ÇáäÝÓ æÇáÊÎáÕ ãä ÚááåÇ Úáì íÏ ãÑÔÏ ßÇãá ãÃÐæä ÈÇáÅÑÔÇÏ¡ ÞÏ æÑË Úä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÇáÚáã æÇáÊÞæì æÃåáíÉ ÇáÊÒßíÉ æÇáÊæÌíå.

æåÇ äÍä äæÑÏ áß íÇ ÃÎí ãä ßÊÇÈ Çááå ÊÚÇáì¡ æÓäÉ ÑÓæáå Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ æãä ÃÞæÇá ÚáãÇÁ ÇáÔÑíÚÉ ãä ÇáãÍÏËíä¡ æÇáÝÞåÇÁ¡ æÇáåÏÇÉ ÇáãÑÔÏíä ÇáÚÇÑÝíä ÈÇááå ãÇ íËÈÊ ÃåãíÉ ÕÍÈÉ ÇáÏÇáíä Úáì Çááå ÇáæÇÑËíä Úä ÑÓæáå Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ æãÇ Ýí Ðáß ãä ÇáÂËÇÑ ÇáÍÓäÉ¡ æÇáäÊÇÆÌ ÇáØíÈÉ.





2Ü ÇáÏáíá Úáì ÃåãíÉ ÇáÕÍÈÉ ãä ßÊÇÈ Çááå ÊÚÇáì:

1Ü ÞÇá ÊÚÇáì: {íÇ ÃíåÇ ÇáÐíä ÂãäæÇ ÇÊÞæÇ Çááåó æßõæäæÇ ãÚó ÇáÕÇÏÞíä} [ÇáÊæÈÉ: 119]. æÇáÕÇÏÞæä: åã ÇáÕÝæÉ ãä ÇáãÄãäíä ÇáÐíä ÚäÇåã Çááå ÈÞæáå: {ãöäó ÇáãÄãäíä ÑöÌÇá ÕóÏóÞæÇ ãÇ ÚÇåÏæÇ Çááåó Úíåö} [ÇáÃÍÒÇÈ: 23].

2Ü ÞÇá ÊÚÇáì: {æÇÕÈÑ äÝÓß ãÚ ÇáÐíäó íÏÚæä ÑÈøóåã ÈÇáÛÏÇÉö æÇáÚÔíøö íõÑíÏæäó æÌåóåõ æáÇ ÊóÚúÏõ ÚíäÇß Úäåõã ÊõÑíÏ ÒíäÉó ÇáÍíÇÉö ÇáÏäíÇ æáÇ ÊõØöÚú ãóäú ÃÛÝáäÇ ÞáÈóå Úä ÐßÑäÇ æÇÊøóÈóÚó åæÇåõ æßÇä ÃãÑõå ÝõÑõØÇð} [ÇáßåÝ: 28].

ÇáÎØÇÈ åäÇ áÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ãä ÞÈíá ÊÚáíã ÃõãÊå æÅöÑÔÇÏåÇ.

3Ü ÞÇá ÊÚÇáì: {æÇÊøóÈöÚú ÓÈíáó ãóäú ÃäÇÈó Åáíøó} [áÞãÇä: 15]. ÃäÇÈ: ÑÌÚ.

4Ü ÞÇá ÊÚÇáì: {æíæã íÚÖøõ ÇáÙÇáãõ Úáì íÏíåö íÞæáõ íÇ áíÊäí ÇÊøóÎÐÊõ ãÚ ÇáÑÓæáö ÓÈíáÇð . íÇ æíáÊì áíÊäí áã ÃÊøóÎöÐú ÝáÇäÇð ÎáíáÇð . áÞÏ ÃÖáøóäí Úä ÇáÐßÑ ÈÚÏó ÅÐ ÌÇÁóäí æßÇä ÇáÔíØÇä ááÅäÓÇä ÎÐæáÇð} [ÇáÝÑÞÇä: 27Ü29].

5Ü ÞÇá ÊÚÇáì: {ÇáÃÎáÇÁõ íæãÆÐò ÈÚÖõåã áÈÚÖò ÚÏæøñ ÅáÇ ÇáãÊÞíä}

[ÇáÒÎÑÝ: 67].

6Ü ÞÇá ÊÚÇáì: {Ëã ÇÓÊæì Úáì ÇáÚÑÔö ÇáÑÍãäõ ÝÇÓÃáú Èå ÎÈíÑÇð}

[ÇáÝÑÞÇä: 59].

7Ü ÞÇá ÊÚÇáì ÍÇßíÇð Úáì áÓÇä ÓíÏäÇ ãæÓì Úáíå ÇáÓáÇã Ííä ÇáÊÞì ÈÇáÎóÖöÑ Úáíå ÇáÓáÇã ÈÚÏ ÚÒã ÕÇÏÞ¡ æÚäÇÁ Øæíá¡ æÓÝÑ ÔÇÞ: {åá ÃÊøóÈöÚõß Úáì Ãäú ÊõÚáøöãóäö ããÇ ÚõáøöãúÊó ÑõÔÏÇð . ÞÇá Åäøóß áä ÊÓÊØíÚ ãÚíó ÕÈÑÇð}

[ÇáßåÝ: 66Ü67].



3Ü ÇáÏáíá Úáì ÃåãíÉ ÇáÕÍÈÉ ãä ÇáÃÍÇÏíË ÇáÔÑíÝÉ:

1Ü ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ÅäãÇ ãóËóáõ ÇáÌáíÓö ÇáÕÇáÍ æÌáíÓö ÇáÓæÁö ßÍÇãáö ÇáãÓßö¡ æäÇÝÎ ÇáßíÑ¡ ÝÍÇãáõ ÇáãÓßö ÅãÇ Ãä íõÍúÐöíóßó (íÚØíß) æÅãÇ Ãä ÊÈÊÇÚ ãäå¡ æÅãÇ Ãä ÊÌÏ ãäå ÑíÍÇð ØíÈÉ¡ æäÇÝÎõ ÇáßíÑö ÅãÇ Ãä íÍÑÞ ËíÇÈß æÅãÇ Ãä ÊÌÏ Ýíå ÑíÍÇð ãäÊäÉ) [ÑæÇå ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÐÈÇÆÍ æãÓáã Ýí ßÊÇÈ ÇáÈÑ æÇáÕáÉ Úä ÃÈí ãæÓì ÇáÃÔÚÑí ÑÖí Çááå Úäå].

2Ü Úä ÇÈä ÚÈÇÓ ÑÖí Çááå ÚäåãÇ ÞÇá: Þíá: íÇ ÑÓæá Çááå Ãíøõ ÌáÓÇÆäÇ ÎíÑ ¿ ÞÇá: "ãóäú ÐßøóÑßõã Çááå ÑÄíÊõåõ¡ æÒÇÏ Ýí Úáãßã ãóäúØÞõå¡ æÐßøóÑßã Ýí ÇáÂÎÑÉ Úãáõå" [ÑæÇå ÃÈæ íÚáì æÑÌÇáå ÑÌÇá ÇáÕÍíÍ ßãÇ Ýí "ãÌãÚ ÇáÒæÇÆÏ" Ì10/Õ226].

3Ü Úä ÃÈí åÑíÑÉ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ÇáÑÌá Úáì Ïíä Îáíáå¡ ÝáíäÙÑ ÃÍÏßã ãä íÎÇáá" [ÑæÇå ÃÈæ ÏÇæÏ æÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÇáÒåÏ æÞÇá ÍÏíË ÍÓä ÛÑíÈ].

4Ü Úä ÚãÑ Èä ÇáÎØÇÈ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "Åä ãä ÚÈÇÏ Çááå áÃäÇÓÇð ãÇ åã ÈÃäÈíÇÁ æáÇ ÔåÏÇÁ¡ íÛÈØåã ÇáÃäÈíÇÁ æÇáÔåÏÇÁ íæã ÇáÞíÇãÉ ÈãßÇäåã ãä Çááå¡ ÞÇáæÇ: íÇ ÑÓæá Çááå ÝÎÈøöÑäÇ ãä åã ¿ ÞÇá: åã Þæã ÊÍÇÈøõæÇ ÈÑõæÍ Çááå Úáì ÛíÑ ÃÑÍÇã Èíäåã æáÇ ÃãæÇá íÊÚÇØæäåÇ¡ ÝæÇááå Åä æÌæååã áäæÑ¡ æÅäåã áÚáì äæÑ¡ æáÇ íÎÇÝæä ÅÐÇ ÎÇÝ ÇáäÇÓ¡ æáÇ íÍÒäæä ÅÐÇ ÍÒä ÇáäÇÓ¡ æÞÑà åÐå ÇáÂíÉ: {ÃáÇ Åäøó ÃæáíÇÁ Çááå áÇ ÎæÝñ Úáíåã æáÇ åã íÍÒäæä} [íæäÓ: 62]" [ÑæÇå ÃÈæ ÏÇæÏ].

5Ü Úä ÃÈí ÐÑ ÑÖí Çááå Úäå ÞáÊ: íÇ ÑÓæá Çááå º ÇáÑÌá íÍÈ ÇáÞæã æáÇ íÓÊØíÚ Ãä íÚãá Úãáåã ¿ ÞÇá: "ÃäÊ íÇ ÃÈÇ ÐÑ ãÚ ãä ÃÍÈÈÊ" [ÑæÇå ÃÈæ ÏÇæÏ].

6Ü Úä ÍäÙáÉ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: áÞíäí ÃÈæ ÈßÑ ÑÖí Çááå Úäå¡ ÝÞÇá: ßíÝ ÃäÊ íÇ ÍäÙáÉ ¿ ÞáÊõ: äÇÝÞ ÍäÙáÉ. ÞÇá: ÓÈÍÇä Çááå¡ ãÇ ÊÞæá ¿! ÞáÊ: äßæä ÚäÏ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã íõÐßøöÑäÇ ÈÇáÌäÉ æÇáäÇÑ ßÃäøóÇ ÑÃí Úíä¡ ÝÅÐÇ ÎÑÌäÇ ãä ÚäÏ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÚÇÝÓäÇ ÇáÃÒæÇÌ æÇáÃæáÇÏ æÇáÖíÚÇÊ äÓíäÇ ßËíÑÇð. ÞÇá ÃÈæ ÈßÑ ÑÖí Çááå Úäå: "Ýæ Çááå ÅäÇ áäáÞì ãËá åÐÇ". ÝÇäØáÞÊ ÃäÇ æÃÈæ ÈßÑ ÍÊì ÏÎáäÇ Úáì ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ ÝÞáÊ: äÇÝÞ ÍäÙáÉ íÇ ÑÓæá Çááå¡ ÝÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "æãÇ ÐÇß ¿" ÞáÊ: íÇ ÑÓæá Çááå äßæä ÚäÏß ÊÐßøöÑäÇ ÈÇáäÇÑ æÇáÌäÉ ßÃäøóÇ ÑÃí ÇáÚíä¡ ÝÅÐÇ ÎÑÌäÇ ãä ÚäÏß ÚÇÝóÓúäóÇ ÇáÃÒæÇÌ æÇáÖíÚÇÊ¡ äÓíäÇ ßËíÑÇð. ÝÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "æÇáÐí äÝÓí ÈíÏå áæ ÊÏæãæä Úáì ãÇ Êßæäæä ÚäÏí æÝí ÇáÐßÑ áÕÇÝÍÊßã ÇáãáÇÆßÉ Úáì ÝõÑõÔößã æÝí ØõÑõÞößã¡ æáßä íÇ ÍäÙáÉ ÓÇÚÉ æÓÇÚÉ Ü ËáÇË ãÑÇÊ Ü" [ÑæÇå ãÓáã Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÊæÈÉ. æãÚäì ÚÇÝÓäÇ: ÚÇáÌäÇ æáÇÚÈäÇ º æÇáÖíÚÇÊ: ÌãÚ ÖíÚÉ æåæ ãÚÇÔ ÇáÑÌá ãä ãÇá Ãæ ÍÑÝÉ Ãæ ÕäÇÚÉ].

Åä åÐå ÇáÃÍÇÏíË ÇáÓÇáÝÉ ÇáÐßÑ æßËíÑÇð ÛíÑåÇ ÊÈíä ÈãÌãæÚåÇ ÃåãíÉ ÇáÕÍÈÉ¡ æÃËÑåÇ Ýí ÇáäÝæÓ¡ æÃäåÇ ÇáÓÈíá ÇáÚãáí ááÅÕáÇÍ æÇáÊÑÈíÉ. æáÇ ÓíãÇ ÍÏíË ÍäÙáÉ ÇáÐí íõÙåÑ ÈæÖæÍ ßíÝ ßÇäÊ ãÌÇáÓÉ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÊÔÚ Ýí ÇáÞáæÈ ÃäæÇÑ ÇáíÞíä¡ æÊõÒßí Ýí ÇáäÝæÓ ÌÐæÉ ÇáÅíãÇä¡ æÊÑÊÝÚ ÈÇáÃÑæÇÍ Åáì ãÓÊæì ãáÇÆßí ÃÞÏÓ¡ æÊØåøöÑ ÇáÞáæÈ ãä ÃÏÑÇä ÇáãÇÏÉ¡ æÊÓãæ ÈÇáÅíãÇä Åáì ãÓÊæì ÇáãÑÇÞÈÉ æÇáÔåæÏ.

æåßÐÇ ãÌÇáÓÉ æõÑøóÇË ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã æÕÍÈÊõåã¡ ÊõÒóßøöí ÇáäÝæÓ¡ æÊÒíÏ ÇáÅíãÇä¡ æÊæÞÙ ÇáÞáæÈ æÊÐßÑ ÈÇááå ÊÚÇáì. æÇáÈÚÏõ Úäåã íæÑË ÇáÛÝáÉ¡ æÇäÔÛÇá ÇáÞáÈ ÈÇáÏäíÇ¡ æãíáå Åáì ãÊÚ ÇáÍíÇÉ ÇáÒÇÆáÉ.



4Ü ÃÞæÇá ÇáÝÞåÇÁ æÇáãÍÏËíä Ýí ÃåãíÉ ÇáÕÍÈÉ æÂÏÇÈåÇ:

ÇÈä ÍÌÑ ÇáåíËãí:

íÞæá ÇáÔíÎ ÇáÝÞíå ÇáãÍÏË ÃÍãÏ ÔåÇÈõ ÇáÏíä Èä ÍÌÑ ÇáåíËãí Çáãßí Ýí ßÊÇÈå "ÇáÝÊÇæì ÇáÍÏíËíÉ": (æÇáÍÇÕá Ãä ÇáÃæúáì ÈÇáÓÇáß ÞÈá ÇáæÕæá Åáì åÐå ÇáãÚÇÑÝ Ãä íßæä ãÏíãÇð áãÇ íÃãÑå Èå ÃÓÊÇÐå ÇáÌÇãÚ áØÑÝí ÇáÔÑíÚÉ æÇáÍÞíÞÉ¡ ÝÅäå åæ ÇáØÈíÈ ÇáÃÚÙã¡ ÝÈãÞÊÖì ãÚÇÑÝå ÇáÐæÞíÉ æÍßãå ÇáÑÈÇäíÉ¡ íõÚØí ßá ÈÏä æäóÝúÓò ãÇ íÑÇå åæ ÇááÇÆÞ ÈÔÝÇÆåÇ æÇáãÕáÍ áÛÐÇÆåÇ) ["ÇáÝÊÇæì ÇáÍÏíËíÉ" Õ55 ááãÍÏË ÃÍãÏ Èä ÍÌÑ ÇáåíËãí Çáãßí ÊæÝí ÓäÉ 974åÜ].

ÇáÅãÇã ÝÎÑ ÇáÏíä ÇáÑÇÒí:

ÞÇá ÇáÅãÇã ÝÎÑ ÇáÏíä ÇáÑÇÒí Ýí ÊÝÓíÑå ÇáãÔåæÑ ÚäÏ ÊÝÓíÑå ÓæÑÉ ÇáÝÇÊÍÉ: (ÇáÈÇÈ ÇáËÇáË Ýí ÇáÃÓÑÇÑ ÇáÚÞáíÉ ÇáãÓÊäÈØÉ ãä åÐå ÇáÓæÑÉ (ÇáÝÇÊÍÉ) Ýíå ãÓÇÆá... ÇááØíÝÉ ÇáËÇáËÉ: ÞÇá ÈÚÖåã: Åäå áãÇ ÞÇá: {ÇåÏäÇ ÇáÕÑÇØ ÇáãÓÊÞíãó} áã íÞÊÕÑ Úáíå Èá ÞÇá: {ÕÑÇØó ÇáÐíäó ÃäÚãÊó Úáíåã} [ÇáÝÇÊÍÉ:7 ] æåÐÇ íÏá Úáì Ãä ÇáãÑíÏ áÇ ÓÈíá áå Åáì ÇáæÕæá Åáì ãÞÇãÇÊ ÇáåÏÇíÉ æÇáãßÇÔÝÉ ÅáÇ ÅÐÇ ÇÞÊÏì ÈÔíÎ íåÏíå Åáì ÓæÇÁ ÇáÓÈíá¡ æíÌäÈå Úä ãæÇÞÚ ÇáÃÛÇáíØ æÇáÃÖÇáíá¡ æÐáß áÃä ÇáäÞÕ ÛÇáÈ Úáì ÃßËÑ ÇáÎáÞ¡ æÚÞæáåã ÛíÑ æÇÝíÉ ÈÅÏÑÇß ÇáÍÞ æÊãííÒ ÇáÕæÇÈ Úä ÇáÛáØ¡ ÝáÇ ÈÏ ãä ßÇãá íÞÊÏí Èå ÇáäÇÞÕ ÍÊì íÊÞæì ÚÞá Ðáß ÇáäÇÞÕ ÈäæÑ ÚÞá ÇáßÇãá¡ ÝÍíäÆÐ íÕá Åáì ãÏÇÑÌ ÇáÓÚÇÏÇÊ æãÚÇÑÌ ÇáßãÇáÇÊ) ["ÊÝÓíÑ ãÝÇÊíÍ ÇáÛíÈ" ÇáãÔÊåÑ ÈÇáÊÝÓíÑ ÇáßÈíÑ ááÅãÇã ÝÎÑ ÇáÏíä ÇáÑÇÒí Ì1/Õ142].

ÇáÔíÎ ÅÈÑÇåíã ÇáÈÇÌæÑí:

ÞÇá ÔíÎ ÇáÅÓáÇã ÅÈÑÇåíã ÇáÈÇÌæÑí ÇáÔÇÝÚí ÚäÏ ÔÑÍå ßáÇã ÇáÔíÎ ÅÈÑÇåíã ÇááÞÇäí ÕÇÍÈ "ÌæåÑÉ ÇáÊæÍíÏ":

æßäú ßãÇ ßÇä ÎíÇÑõ ÇáÎáÞö ÍáíÝó Íöáã ÊÇÈÚÇð ááÍÞ

(Ãí ßä ãÊÕÝÇð ÈÃÎáÇÞò ãËá ÇáÃÎáÇÞ ÇáÊí ßÇä ÚáíåÇ ÎíÇÑ ÇáÎáÞ... Åáì Ãä ÞÇá: æÅÐÇ ßÇäÊ ÇáãÌÇåÏÉ Úáì íÏ ÔíÎ ãä ÇáÚÇÑÝíä ßÇäÊ ÃäÝÚ¡ áÞæáåã: ÍÇá ÑÌá Ýí ÃáÝ ÑÌá ÃäÝÚ ãä æÚÙ ÃáÝ ÑÌá Ýí ÑÌá. ÝíäÈÛí ááÔÎÕ Ãä íáÒã ÔíÎÇð ÚÇÑÝÇð Úáì ÇáßÊÇÈ æÇáÓäÉ¡ ÈÃä íÒäå ÞÈá ÇáÃÎÐ Úäå ÝÅä æÌÏå Úáì ÇáßÊÇÈ æÇáÓäÉ áÇÒãå¡ æÊÃÏÈ ãÚå¡ ÝÚÓÇå íßÊÓÈ ãä ÍÇáå ãÇ íßæä Èå ÕÝÇÁ ÈÇØäå¡ æÇááå íÊæáì åÏÇå) ["ÔÑÍ ÇáÌæåÑÉ" ááÈÇÌæÑí Õ133. æÇáÔíÎ ÅÈÑÇåíã ÇáÈÇÌæÑí ÔíÎ ÇáÃÒåÑ Ýí ÚÕÑå æåæ ãä ÇáÚáãÇÁ ÇáÃÚáÇã æãä ÇáãÍÞÞíä Ýí ÇáãÐåÈ ÇáÔÇÝÚí ÊæÝí ÚÇã 1277åÜ].

ÇÈä ÃÈí ÌãÑÉ:

ÔÑÍ ÇáÅãÇã ÇáÍÇÝÙ ÇáãÍÏøöËõ ÇáæÑÚ ÃÈæ ãÍãÏ ÚÈÏ Çááå Èä ÃÈí ÌãÑÉ ÇáÃÒÏí ÇáÃäÏáÓí ÍÏíË ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: Úä ÚÈÏ Çááå Èä ÚãÑ ÑÖí Çááå ÚäåãÇ¡ ÞÇá: (ÌÇÁ ÑÌá Åáì ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ ÝÇÓÊÃÐäå Ýí ÇáÌåÇÏ ÝÞÇá: "ÃÍóíøò æÇáÏÇß ¿" ÞÇá: äÚã¡ ÞÇá: ÝÝíåãÇ ÝÌÇåÏ) æÈÚÏ Ãä ÔÑÍå Èíøóä ÚÔÑÉ æÌæå áå¡ ÞÇá Ýí ÇáæÌå ÇáÚÇÔÑ:

(Ýíå Ïáíá Úáì Ãä ÇáÏÎæá Ýí ÇáÓáæß æÇáãÌÇåÏÇÊ¡ ÇáÓøõäøóÉõ Ýíå Ãä íßæä Úáì íÏ ÚÇÑÝ Èå¡ ÝíÑÔÏ Åáì ãÇ åæ ÇáÃÕáÍ Ýíå¡ æÇáÃÓÏøõ ÈÇáäÓÈÉ Åáì ÍÇá ÇáÓÇáß áÃä åÐÇ ÇáÕÍÇÈí ÑÖí Çááå Úäå áãÇ Ãä ÃÑÇÏ ÇáÎÑæÌ Åáì ÇáÌåÇÏ áã íÓÊÈÏ ÈÑÃí äÝÓå Ýí Ðáß ÍÊì ÇÓÊÔÇÑ ãä åæ ÃÚáã ãäå æÃÚÑÝ¡ åÐÇ ãÇ åæ Ýí ÇáÌåÇÏ ÇáÃÕÛÑ ÝßíÝ Èå Ýí ÇáÌåÇÏ ÇáÃßÈÑ ¿!) ["ÈåÌÉ ÇáäÝæÓ" ÔÑÍ ãÎÊÕÑ ÕÍíÍ ÇáÈÎÇÑí áÇÈä ÃÈí ÌãÑÉ ÇáãÊæÝì ÓäÉ 699åÜ. Ì3/Õ146].

ÇÈä Þíã ÇáÌæÒíÉ:

ÞÇá ÇáÍÇÝÙ ÃÈæ ÚÈÏ Çááå ãÍãÏ ÇáÔåíÑ ÈÇÈä ÇáÞíã: (ÝÅÐÇ ÃÑÇÏ ÇáÚÈÏ Ãä íÞÊÏí ÈÑÌá¡ ÝáíäÙÑ åá åæ ãä Ãåá ÇáÐßÑ Ãæ ãä ÇáÛÇÝáíä¡ æåá ÇáÍÇßã Úáíå Çáåæì Ãæ ÇáæÍí ¿. ÝÅÐÇ ßÇä ÇáÍÇßã Úáíå åæ Çáåæì¡ æåæ ãä Ãåá ÇáÛÝáÉ ßÇä ÃãÑå ÝõÑØÇ... Åáì Ãä ÞÇá: ÝíäÈÛí ááÑÌá Ãä íäÙÑ Ýí ÔíÎå æÞÏæÊå æãÊÈæÚå¡ ÝÅä æÌÏå ßÐáß ÝáíÈÚÏ ãäå¡ æÅä æÌÏå ããä ÛáÈ Úáíå ÐßÑ Çááå ÊÚÇáì¡ æÇÊÈÇÚ ÇáÓäÉ¡ æÃãÑõå ÛíÑ ãÝÑæØ Úáíå¡ Èá åæ ÍÇÒã Ýí ÃãÑå¡ ÝáíÓÊãÓß ÈÛóÑúÒå) ["ÇáæÇÈá ÇáÕíÈ ãä Çáßáã ÇáØíÈ" Õ53 áÇÈä Þíã ÇáÌæÒíÉ ÇáãÊæÝì ÓäÉ 751åÜ].

ÚÈÏ ÇáæÇÍÏ Èä ÚÇÔÑ:

ÞÇá ÇáÝÞíå ÇáãÇáßí ÚÈÏ ÇáæÇÍÏ Èä ÚÇÔÑ Ýí ãäÙæãÉ ÇáÚÞÇÆÏ æÚÈÇÏÇÊ ÝÞå ãÇáß ÇáãÓãÇÉ "ÇáãÑÔÏ ÇáãóÚíä" ãÈíäÇð ÖÑæÑÉ ÕÍÈÉ ÇáÔíÎ ÇáãÑÔÏ æãÇ ÊäÊÌ ãä ÂËÇÑ ØíÈÉ:

íÕÍÈõ ÔíÎÇð ÚÇÑÝó ÇáãÓÇáßú íóÞíåö Ýí ØÑíÞöåö ÇáãóåóÇáößú

íõÐóßøöÑõåõ Çááå ÅÐÇ ÑÂåõ æíæÕáõ ÇáÚÈÏó Åáì ãæáÇåõ

íõÍÇÓÈõ ÇáäÝÓó Úáì ÇáÃäÝÇÓö æíóÒöäõ ÇáÎÇØÑó ÈÇáÞöÓúØóÇÓö

æíÍÝÙõ ÇáãÝÑæÖó ÑÃÓó ÇáãÇáö æÇáäøóÝáó ÑÈúÍóåõ Èåö íæÇáí

æíõßËÑõ ÇáÐßÑó ÈÕÝæö áõÈøöåö æÇáÚæäõ Ýí ÌãíÚö ÐÇ ÈöÑóÈøöå

íÌÇåÏõ ÇáäÝúÓó áÑÈøö ÇáÚÇáãíäú æíóÊóÍáøóì ÈãÞÇãÇÊö ÇáíÞíäú

íóÕíÑõ ÚäÏ ÐÇßó ÚÇÑÝÇð Èåö ÍõÑøóÇð¡ æÛíÑõåõ ÎóáÇó ãöäú ÞáÈöå

ÝÍóÈøóå ÇáÅáåõ æÇÕØÝÇåõ áÍÖÑÉö ÇáÞÏøõæÓö æÇÌúÊóÈÇåõ

ÞÇá ÔÇÑÍ åÐå ÇáãäÙæãÉ ÇáÔíÎ ãÍãÏ Èä íæÓÝ ÇáãÚÑæÝ ÈÇáßÇÝí Ýí ßÊÇÈå "ÇáäæÑ ÇáãÈíä Úáì ÇáãÑÔÏ ÇáãÚíä": (Åä ãä äÊÇÆÌ ÕÍÈÉ ÇáÔíÎ ÇáÓÇáß¡ ãÇ íÍÕá áãÑíÏå ãä Ãäå íÐßøöÑåõ Çááå º Ãí íßæä ÓÈÈÇð ÞæíÇð Ýí ÐßÑ ÇáãÑíÏ ÑÈå ÅÐÇ ÑÃì ÇáÔíÎ áöãóÇ Úáíå ãä ÇáãåÇÈÉ ÇáÊí ÃáÈÓå Çááå ÅíÇåÇ¡ æíÔåÏ áÐáß ãÇ ÃÎÑÌå ÇáÍÇßã Úä ÃäÓ ÑÖí Çááå Úäå (ÃÝÖáßã ÇáÐíä ÅÐÇ ÑõÄæÇ ÐõßöÑó Çááå ÊÚÇáì áÑÄíÊåã).

æãä ËãÑÉ ÕÍÈÉ åÐÇ ÇáÔíÎ ÇáÓÇáß ÃíÖÇð Ãäå íæÕá ÇáÚÈÏ Åáì ãæáÇå ÈÓÈÈ ãÇ íÑíå ãä ÚíæÈ äÝÓå¡ æäÕÍå ÈÇáåÑæÈ ãä ÛíÑ Çááå Åáì Çááå ÊÚÇáì¡ ÝáÇ íÑì áäÝÓå æáÇ áãÎáæÞò äÝÚÇð æáÇ ÖÑÇð¡ æáÇ íÑßä áãÎáæÞò Ýí ÏÝÚò Ãæ ÌáÈ¡ Èá íÑì ÌãíÚ ÇáÇäÞáÇÈÇÊ æÇáÊÕÑÝÇÊ Ýí ÇáÍÑßÇÊ æÇáÓßäÇÊ ááå ÊÚÇáì¡ æåÐÇ ãÚäì ÇáæÕæá Åáì Çááå ÊÚÇáì.

ÝÝÇÆÏÉ ÇáÔíÎ ãÚ ÇáãÑíÏ åí ÅÙåÇÑ ÇáÚíæÈ ÇáÞÇØÚÉ Úä Çááå ÊÚÇáì ááãÑíÏ¡ ÝíÔÎÕåÇ áå¡ æíÑíå ÏæÇÁåÇ¡ æáÇ íÊã åÐÇ ÅáÇ ãÚ ãÑíÏ ÕÇÏÞ ÃáÞì ãÞÇáíÏ äÝÓå áÔíÎå¡ æÃáÒã äÝÓå ÃáÇøó íßÊã ÎÇØÑÇð ãÇ Úä ÔíÎå¡ æÃãÇ ÅÐÇ ßÊãå æáæ æÇÍÏÇð ÝáÇ íäÊÝÚ ÈÔíÎå ÇáÈÊÉ) ["ÇáäæÑ ÇáãÈíä Úáì ÇáãÑÔÏ ÇáãÚíä" Õ178].

ÇáØíÈí ÕÇÍÈ "ÍÇÔíÉ ÇáßÔÇÝ":

ÞÇá ÇáØíÈí: (áÇ íäÈÛí ááÚÇáã Ü æáæ ÊóÈóÍøóÑ Ýí ÇáÚáã ÍÊì ÕÇÑ æÇÍÏó Ãåá ÒãÇäå Ü Ãä íÞÊäÚ ÈãÇ Úóáãå¡ æÅäãÇ ÇáæÇÌÈ Úáíå ÇáÇÌÊãÇÚ ÈÃåá ÇáØÑíÞ áíÏáæå Úáì ÇáØÑíÞ ÇáãÓÊÞíã¡ ÍÊì íßæä ããä íÍÏËåã ÇáÍÞ Ýí ÓÑÇÆÑåã ãä ÔÏÉ ÕÝÇÁ ÈÇØäåã¡ æíõÎóáøóÕó ãä ÇáÃÏäÇÓ¡ æÃä íÌÊäÈ ãÇ ÔÇÈ Úáãå ãä ßÏæÑÇÊ Çáåæì æÍÙæÙ äÝÓå ÇáÃãÇÑÉ ÈÇáÓæÁ¡ ÍÊì íÓÊÚÏ áÝíÖÇä ÇáÚáæã ÇááÏäíÉ Úáì ÞáÈå¡ æÇáÇÞÊÈÇÓ ãä ãÔßÇÉ ÃäæÇÑ ÇáäÈæÉ º æáÇ íÊíÓÑ Ðáß ÚÇÏÉ ÅáÇ Úáì íÏ ÔíÎ ßÇãá ÚÇáã ÈÚáÇÌ ÃãÑÇÖ ÇáäÝæÓ¡ æÊØåíÑåÇ ãä ÇáäÌÇÓÇÊ ÇáãÚäæíÉ¡ æÍßãÉ ãÚÇãáÇÊåÇ ÚáãÇð æÐæÞÇð¡ áöíõÎÑÌå ãä ÑÚæäÇÊ äÝÓå ÇáÃãøóÇÑÉ ÈÇáÓæÁ æÏÓÇÆÓåÇ ÇáÎÝíÉ. ÝÞÏ ÃÌãÚ Ãåá ÇáØÑíÞ Úáì æÌæÈ ÇÊÎÇÐ ÇáÅäÓÇä ÔíÎÇð áå¡ íÑÔÏå Åáì ÒæÇá Êáß ÇáÕÝÇÊ ÇáÊí ÊãäÚå ãä ÏÎæá ÍÖÑÉ Çááå ÈÞáÈå¡ áíÕÍ ÍÖæÑå æÎÔæÚå Ýí ÓÇÆÑ ÇáÚÈÇÏÇÊ¡ ãä ÈÇÈ ãÇ áÇ íÊã ÇáæÇÌÈ ÅáÇ Èå Ýåæ æÇÌÈ¡ æáÇ Ôß Ãä ÚáÇÌ ÃãÑÇÖ ÇáÈÇØä æÇÌÈ¡ ÝíÌÈ Úáì ßá ãä ÛáÈÊ Úáíå ÇáÃãÑÇÖ Ãä íØáÈ ÔíÎÇð íõÎÑöÌå ãä ßá æÑØÉ¡ æÅä áã íÌÏ Ýí ÈáÏå Ãæ ÅÞáíãå æÌÈ Úáíå ÇáÓÝÑ Åáíå) ["ÊäæíÑ ÇáÞáæÈ" ááÚáÇãÉ ÇáÔíÎ Ããíä ÇáßÑÏí ÇáÔÇÝÚí Õ44 Ü 45].

V
22 mai 2005 13:24
ÇáÈÍË Úä ÇáæÇÑË ÇáãÍãÏí



ããÇ ÓÈÞ íÊÈíä ÃåãíÉ ÕÍÈÉ ÇáæÇÑË ÇáãÍãÏí ááÊÑÞí Ýí ãÏÇÑÌ ÇáßãÇá¡ æÊáÞí ÏÑæÓ ÇáÂÏÇÈ æÇáÝÖÇÆá¡ æÇßÊÔÇÝ ÇáÚíæÈ ÇáÎÝíÉ æÇáÃãÑÇÖ ÇáÞáÈíÉ.

æáßä ÞÏ íÓÃá ÓÇÆá: ßíÝ ÇáÇåÊÏÇÁ Åáíå ¿ æÇáæÕæá Åáì ãÚÑÝÊå ¿ æãÇ åí ÔÑæØå æÃæÕÇÝå ¿ ÝäÞæá:

1Ü Ííä íÔÚÑ ÇáØÇáÈ ÈÍÇÌÊå Åáíå ßÔÚæÑ ÇáãÑíÖ ÈÍÇÌÊå Åáì ÇáØÈíÈ¡ Úáíå Ãä íÕÏÞ ÇáÚÒã¡ æíÕÍÍ ÇáäíÉ¡ æíÊÌå Åáì Çááå ÊÚÇáì ÈÞáÈ ÖÇÑÚ ãäßÓÑ¡ íäÇÏíå Ýí ÌæÝ Çááíá¡ æíÏÚæå Ýí ÓÌæÏå æÃÚÞÇÈ ÕáÇÊå: (Çááåã Ïáøóäí Úáì ãä íÏáäí Úáíß¡ æÃæÕáäí Åáì ãä íæÕáäí Åáíß).

2Ü Úáíå Ãä íÈÍË Ýí ÈáÏå¡ æíÝÊÔ æíÓÃá Úä ÇáãÑÔÏ ÈÏÞÉ æÇäÊÈÇå ÛíÑ ãáÊÝÊ áãÇ íÔíÚå ÈÚÖåã ãä ÝÞÏ ÇáãÑÔÏ ÇáãÑÈí Ýí åÐÇ ÇáÒãä [íÞæá ÇÈä ÚÌíÈÉ: (æÇáäÇÓ Ýí ÅËÈÇÊ ÇáÎÕæÕíÉ æäÝíåÇ Úáì ËáÇËÉ ÃÞÓÇã:

1Ü ÞÓã ÃËÈÊæåÇ ááãÊÞÏãíä æäÝæåÇ Úä ÇáãÊÃÎÑíä º æåã ÃÞÈÍ ÇáÚæÇã.

2Ü æÞÓã ÃÞÑæåÇ ÞÏíãÇð æÍÏíËÇð¡ æÞÇáæÇ: Åäåã ÃÎÝíÇÁ Ýí ÒãÇäåã¡ ÝÍÑãåã Çááå ÈÑßÊåã.

3Ü æÞæã ÃÞÑæÇ ÇáÎÕæÕíÉ Ýí Ãåá ÒãÇäåã¡ ãÚ ÅÞÑÇÑåã ÈÎÕæÕíÉ ÇáÓáÝ¡ æÚÑÝæåã¡ æÙÝÑæÇ Èåã¡ æÚÙãæåã º æåã ÇáÓÚÏÇÁ ÇáÐíä ÃÑÇÏ Çááå Ãä íÑÍáåã Åáíå æíÞÑÈåã Åáì ÍÖÑÊå¡ æÝí ÇáÍßã: (ÓÈÍÇä ãä áã íÌÚá ÇáÏáíá Úáì ÃæáíÇÆå ÅáÇ ãä ÍíË ÇáÏáíá Úáíå º æáã íæÕá Åáíåã ÅáÇ ãä ÃÑÇÏ Ãä íæÕáå Åáíå). æÈåÐÇ íõÑóÏøõ Úáì ãä ÒÚã Ãä ÔíÎ ÇáÊÑÈíÉ ÇäÞØÚ¡ ÝÅä ÞÏÑÉ Çááå ÊÚÇáì ÚÇãÉ¡ æãáß Çááå ÞÇÆã º æÇáÃÑÖ áÇ ÊÎáæ ããä íÞæã ÈÇáÍÌÉ ÍÊì íÃÊí ÃãÑ Çááå) "ÇáÈÍÑ ÇáãÏíÏ Ýí ÊÝÓíÑ ÇáÞÑÂä ÇáãÌíÏ" áÇÈä ÚÌíÈÉ Ì1/Õ77.

æíÍÖÑäí Ýí åÐÇ ÇáãæÖæÚ ÃÈíÇÊ áÈÚÖåã íóÑÏøõ ÝíåÇ Úáì ãä íÏøóÚí Ãä ÇáãÑÔÏíä ÞÏ ÚÏãæÇ Ýí åÐÇ ÇáÚÕÑ Ãæ ÞáøõæÇ¡ ÞÇá:

íÞæá Þæã Úä åÏÇåã ÖáæÇ ÞÏ ÚõÏãæÇ Ýí ÚÕÑäÇ Ãæ ÞóáøõæÇ

ÝÞáÊ: ßáÇ ÅäãÇ ÞÏ ÌóáøõæÇ Úä Ãä ÊÑÇåã ÃÚíä ÇáÌåÇá

æÞÏ ÃÏÑßäÇ æÇáÍãÏ ááå Ýí ÒãääÇ åÐÇ ÑÌÇáÇð ÚÇÑÝíä ãÑÔÏíä ÞÏ ÊæÝÑÊ Ýíåã ÔÑæØ ÇáÊÑÈíÉ Úáì ÇáßãÇá¡ Ðæí åãÉ æÍÇá æãÞÇá¡ ÊÎÑøóÌ Úáì ÃíÏíåã ÎáÞ ßËíÑ¡ æÇäÊÝÚ Èåã Ìã ÛÝíÑ¡ æáßä ÇáÎÝÇÔ áÇ íÓÊØíÚ Ãä íÈÕÑ ÇáäæÑ].

ÝÅÐÇ áã íÌÏ ÃÍÏÇð Ýí ãÏíäÊå ÝáíÈÍË Úäå Ýí ãÏä ÃÎÑì¡ ÃáÇ ÊÑì ÇáãÑíÖ íÓÇÝÑ Åáì ÈáÏÉ ËÇäíÉ ááÊÏÇæí ÅÐÇ áã íÌÏ ÇáØÈíÈ ÇáãÎÊÕ¡ Ãæ Ííä íÚÌÒ ÃØÈÇÁ ãÏíäÊå Úä ÊÔÎíÕ ÏÇÆå¡ æãÚÑÝÉ ÏæÇÆå. æãÏÇæÇÉ ÇáÃÑæÇÍ ÊÍÊÇÌ Åáì ÃØÈÇÁ ÃãåÑ ãä ÃØÈÇÁ ÇáÃÌÓÇã.

æááãÑÔÏ ÔÑæØ áÇ ÈÏ ãäåÇ ÍÊì íÊÃåá áÅÑÔÇÏ ÇáäÇÓ æåí ÃÑÈÚÉ:

1Ü Ãä íßæä ÚÇáãÇð ÈÇáÝÑÇÆÖ ÇáÚíäíÉ.

2Ü Ãä íßæä ÚÇÑÝÇð ÈÇááå ÊÚÇáì.

3Ü Ãä íßæä ÎÈíÑÇð ÈØÑÇÆÞ ÊÒßíÉ ÇáäÝæÓ ææÓÇÆá ÊÑÈíÊåÇ.

4Ü Ãä íßæä ãÃÐæäÇð ÈÇáÅÑÔÇÏ ãä ÔíÎå.



1Ü ÃãÇ ÇáÔÑØ ÇáÃæá: ÝíäÈÛí Ãä íßæä ÇáãÑÔÏ ÚÇáãÇð ÈÇáÝÑÇÆÖ ÇáÚíäíÉ: ßÃÍßÇã ÇáÕáÇÉ æÇáÕæã æÇáÒßÇÉ Åä ßÇä ãÇáßÇð ááäÕÇÈ¡ æÃÍßÇã ÇáãÚÇãáÇÊ æÇáÈíæÚ Åä ßÇä ããä íÊÚÇØì ÇáÊÌÇÑÉ... ÇáÎ. æÃä íßæä ÚÇáãÇð ÈÚÞíÏÉ Ãåá ÇáÓäÉ æÇáÌãÇÚÉ Ýí ÇáÊæÍíÏ¡ ÝíÚÑÝ ãÇ íÌÈ ááå ÊÚÇáì¡ æãÇ íÌæÒ æãÇ íÓÊÍíá ÅÌãÇáÇð æÊÝÕíáÇð¡ æßÐáß Ýí ÍÞ ÇáÑÓá Úáíåã ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã¡ æåßÐÇ ÓÇÆÑ ÃÑßÇä ÇáÅíãÇä.

2Ü æÃãÇ ÇáÔÑØ ÇáËÇäí: ÝíäÈÛí Ãä íÊÍÞÞ ÇáãÑÔÏ ÈÚÞíÏÉ Ãåá ÇáÓäÉ ÚãáÇð æÐæÞÇð ÈÚÏ Ãä ÚÑÝåÇ ÚáãÇð æÏÑÇíÉ¡ ÝíÔåÏ Ýí ÞáÈå æÑæÍå ÕÍÊåÇ¡ æíÔåÏ Ãä Çááå ÊÚÇáì æÇÍÏ Ýí ÐÇÊå¡ æÇÍÏ Ýí ÕÝÇÊå¡ æÇÍÏ Ýí ÃÝÚÇáå¡ æíÊÚÑÝ Úáì ÍÖÑÇÊ ÃÓãÇÁ Çááå ÊÚÇáì ÐæÞÇð æÔåæÏÇð¡ æíÑÌÚåÇ Åáì ÇáÍÖÑÉ ÇáÌÇãÚÉ¡ æáÇ íÔÊÈå Úáíå ÊÚÏÏ ÇáÍÖÑÇÊ¡ ÅÐ ÊÚÏÏ ÇáÍÖÑÇÊ áÇ íÏá Úáì ÊÚÏÏ ÇáÐÇÊ.

3Ü æÃãÇ ÇáÔÑØ ÇáËÇáË: ÝáÇ ÈÏ Ãä íßæä ÞÏ Òóßøóì äÝÓå Úáì íÏ ãÑÈò æãÑÔÏ¡ ÝÎÈóÑó ãÑÇÊÈ ÇáäÝÓ æÃãÑÇÖåÇ ææÓÇæÓåÇ¡ æÚÑÝ ÃÓÇáíÈ ÇáÔíØÇä æãÏÇÎáå. æÂÝÇÊ ßá ãÑÍáÉ ãä ãÑÇÍá ÇáÓíÑ¡ æØÑÇÆÞ ãÚÇáÌÉ ßá Ðáß ÈãÇ íáÇÆã ÍÇáÉ ßá ÔÎÕ æÃæÖÇÚå.

4Ü æÃãÇ ÇáÔÑØ ÇáÑÇÈÚ: ÝáÇ ÈÏ ááãÑÔÏ ãä Ãä íßæä ÞÏ ÃõÌíÒ ãä ÔíÎå ÈåÐå ÇáÊÑÈíÉ æåÐÇ ÇáÓíÑ¡ Ýãä áã íÔåÏ áå ÇáÇÎÊÕÇÕíæä ÈÚáã íóÏøóÚíå áÇ íÍÞ áå Ãä íÊÕÏÑ Ýíå¡ ÝÇáÅÌÇÒÉ: åí ÔåÇÏÉ ÃåáíÉ ÇáÅÑÔÇÏ æÍíÇÒÉ ÕÝÇÊå æÚáíåÇ ÃõÓøöÓóÊú ÇáÂä ÝßÑÉ ÇáãÏÇÑÓ æÇáÌÇãÚÇÊ¡ ÝßãÇ áÇ íÌæÒ áãä áÇ íÍãá ÔåÇÏÉ ÇáØÈ Ãä íÝÊÍ ÚíÇÏÉ áãÏÇæÇÉ ÇáãÑÖì¡ æáÇ íÕÍ áÛíÑ ÇáãÌÇÒ Ýí ÇáåäÏÓÉ Ãä íÑÓã ãÎØØÇð ááÈäÇÁ¡ æßãÇ áÇ íÌæÒ ááÐí áÇ íÍãá ÔåÇÏÉ ÃåáíÉ ÇáÊÚáíã Ãä íõÏóÑøöÓ Ýí ÇáãÏÇÑÓ æÇáÌÇãÚÇÊ¡ ÝßÐáß áÇ íÌæÒ Ãä íÏøóÚí ÇáÅÑÔÇÏ ÛíÑ ãÃÐæä áå Èå ãä ÞöÈóáö ãÑÔÏíä ãÃÐæäíä ãÄåøóáíä¡ íÊÕá ÓäÏåã ÈÇáÊÓáÓá Åáì ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã [Úáì ÛÑÇÑ ÚáãÇÁ ÇáÍÏíË ÇáÐíä ÊäÇÞáæÇ ÃÍÇÏíË ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÈÇáÓäÏ ÑÌáÇð Úä ÑÌá Åáì ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ æÇÚÊÈÑæÇ ÇáÓäÏ ÃÓÇÓÇð áÍÝÙ ÇáÓäÉ ÇáäÈæíÉ ãä ÇáÖíÇÚ æÇáÊÍÑíÝ æáåÐÇ ÞÇá ÇÈä ÇáãÈÇÑß: (ÇáÅÓäÇÏ ãä ÇáÏíä¡ æáæáÇ ÇáÅÓäÇÏ áÞÇá ãä ÔÇÁ ãÇ ÔÇÁ)].

æßãÇ Ãäå áÇ íÕÍ ãä ÇáÚÇÞá Ãä íÊÏÇæì ÚäÏ ÌÇåá ÈÇáØÈ¡ ßÐáß áÇ íÌæÒ ááãÑÁ Ãä íÑßä Åáì ÛíÑ ÇáãÑÔÏ ÇáãÃÐæä ÇáãÎÊÕ ÈÇáÊæÌíå æÇáÅÑÔÇÏ¡ æßá ãä ÏÑÓ ÇáæÖÚ ÇáÚáãí Ýí ÇáãÇÖí íÚÑÝ ÞíãÉ ÇáÅÌÇÒÉ ãä ÇáÃÔíÇÎ æÃåãíÉ ÇáÊáÞí ÚäÏåã¡ ÍÊì Åäåã ÃØáÞæÇ Úáì ãä áã íÃÎÐ Úáãå ãä ÇáÚáãÇÁ ÇÓã (ÇáÕÍÝí)¡ áÃäå ÃÎÐ Úáãå ãä ÇáÕÍÝ æÇáãØÇáÚÉ ÇáÎÇÕÉ¡ ÞÇá ÇÈä ÓíÑíä ÑÍãå Çááå:

(Åä åÐÇ ÇáÚáã Ïíä ÝÇäÙÑæÇ Úãä ÊÃÎÐæä Ïíäßã) [ÑæÇå ãÓáã Ýí ãÞÏãÉ ÕÍíÍå Úä ãÍãÏ Èä ÓíÑíä].

æÞÏ ÃæÕì ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÇÈä ÚãÑ ÑÖí Çááå ÚäåãÇ ÈÐáß ÝÞÇá:

(íÇ ÇÈä ÚãÑ Ïíäóß Ïíäóß ÅäãÇ åæ áÍãß æÏãß ÝÇäÙÑú Úãä ÊÃÎС ÎÐ ÇáÏíä Úä ÇáÐíä ÇÓÊÞÇãæÇ¡ æáÇ ÊÃÎÐ Úä ÇáÐíä ãÇáæÇ) [ÃÎÑÌå ÇáÍÇÝÙ ÇÈä ÚÏí Úä ÇÈä ÚãÑ ßÐÇ Ýí "ßäÒ ÇáÚãÇá" Ì3/Õ152].

æÞÇá ÈÚÖ ÇáÚÇÑÝíä:

(ÇáÚáã ÑæÍ ÊõäÝÎ áÇ ãÓÇÆá ÊõäÓΡ ÝáúíóäúÊÈå ÇáãÊÚáãæä Úãä íÃÎÐæä¡ æáúíóäúÊÈå ÇáÚÇáöãæä áãä íõÚØæä).

Ëã ÇÚáã Ãä ãä ÚáÇãÇÊ ÇáãÑÔÏ ÃãæÑÇð íãßä ãáÇÍÙÊåÇ:

Ü ãäåÇ: Ãäß ÅÐÇ ÌÇáÓÊå ÊÔÚÑ ÈäÝÍÉ ÅíãÇäíÉ¡ æäÔæÉ ÑæÍíÉ¡ áÇ íÊßáã ÅáÇ ááå¡ æáÇ íäØÞ ÅáÇ ÈÎíÑ¡ æáÇ íÊÍÏË ÅáÇ ÈãæÚÙÉ Ãæ äÕíÍÉ¡ ÊÓÊÝíÏ ãä ÕÍÈÊå ßãÇ ÊÓÊÝíÏ ãä ßáÇãå¡ ÊäÊÝÚ ãä ÞÑÈå ßãÇ ÊäÊÝÚ ãä ÈÚÏå¡ ÊÓÊÝíÏ ãä áÍÙå ßãÇ ÊÓÊÝíÏ ãä áÝÙå.

Ü æãäåÇ: Ãä ÊáÇÍÙ Ýí ÅÎæÇäå æãÑíÏíå ÕæÑ ÇáÅíãÇä æÇáÅÎáÇÕ æÇáÊÞæì æÇáÊæÇÖÚ¡ æÊÊÐßÑ æÃäÊ ÊÎÇáØåã ÇáãõËõáó ÇáÚáíÇ ãä ÇáÍÈ¡ æÇáÕÏÞ æÇáÅíËÇÑ æÇáÃÎæÉ ÇáÎÇáÕÉ¡ æåßÐÇ íõÚÑÝ ÇáØÈíÈ ÇáãÇåÑ ÈÂËÇÑå æäÊÇÆÌ ÌåæÏå¡ ÍíË ÊÑì ÇáãÑÖì ÇáÐí ÔõÝæÇ Úáì íÏíå¡ æÊÎÑÌæÇ ãä ãÕÍå ÈÃæÝÑ ÞæÉ¡ æÃÊã ÚÇÝíÉ.

ÚáãÇð Ãä ßËÑÉ ÇáãÑíÏíä æÇáÊáÇãíÐ æÞáÊåã áíÓÊ ãÞíÇÓÇð æÍíÏÇð¡ æÅäãÇ ÇáÚÈÑÉ ÈÕáÇÍ åÄáÇÁ ÇáãÑíÏíä æÊÞæÇåã¡ æÊÎáÕåã ãä ÇáÚíæÈ æÇáÃãÑÇÖ æÇÓÊÞÇãÊåã Úáì ÔÑÚ Çááå ÊÚÇáì.

Ü æãäåÇ: Ãäß ÊÑì ÊáÇãÐÊå íãËáæä ãÎÊáÝ ØÈÞÇÊ ÇáÃãÉ¡ æåßÐÇ ßÇä ÃÕÍÇÈ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã.

ÝÇáÙÝÑ Èå íÏÝÚ ÇáØÇáÈ ááÃÎÐ ÈíÏå¡ æÇáÊÒÇã ãÌÇáÓå¡ æÇáÊÃÏÈ ãÚå¡ æÇáÚãá ÈäÕÍå æÅÑÔÇÏå¡ Ýí ÓÈíá ÇáÝæÒ ÈÓÚÇÏÉ ÇáÏÇÑíä.





ÃÎÐ ÇáÚåÏ



ããÇ ÓÈÞ ËÈÊ Ãäå íäÈÛí áãÑíÏ ÇáßãÇá Ãä íáÊÍÞ ÈãÑÔÏ íÊÚåÏå ÈÇáÊæÌíå æíÑÔÏå Åáì ÇáØÑíÞ ÇáÍÞ¡ æíÖíÁ áå ãÇ ÃÙáã ãä ÌæÇäÈ äÝÓå¡ ÍÊì íÚÈÏ Çááå ÊÚÇáì Úáì ÈÕíÑÉ æåÏì æíÞíä.

íÈÇíÚ ÇáãÑÔÏ¡ æíÚÇåÏå Úáì ÇáÓíÑ ãÚå Ýí ØÑíÞ ÇáÊÎáí Úä ÇáÚíæÈ æÇáÊÍáí ÈÇáÕÝÇÊ ÇáÍÓäÉ¡ æÇáÊÍÞÞ ÈÑßä ÇáÅÍÓÇä¡ æÇáÊÑÞí Ýí ãÞÇãÇÊå.

æÃÎÐõ ÇáÚåÏ ËÇÈÊ Ýí ÇáÞÑÂä¡ æÇáÓäÉ¡ æÓíÑÉ ÇáÕÍÇÈÉ:

Ýãä ÇáÞÑÂä:

Þæá Çááå ÊÚÇáì: {Åäøó ÇáÐíäó íõÈÇíÚæäóß ÅäøóãÇ íÈÇíÚæäó Çááåó íÏõ Çááåö ÝæÞ ÃíÏíåã Ýãóäú äßË ÝÅäøóãÇ íäßË Úáì äÝÓå æãóäú ÃæÝì ÈãÇ ÚÇåóÏó Úáíåõ Çááåó ÝÓíÄÊíåö ÃÌÑÇð ÚÙíãÇð} [ÇáÝÊÍ: 10].

æáãÇ ßÇäÊ ÇáÈíÚÉ Ýí ÇáæÇÞÚ ááå ÊÚÇáì¡ ÍÐøóÑ Çááå ãä äÞÖåÇ ÊÍÐíÑÇð¡ ÝÞÇá ÊÚÇáì: {æÃæÝæÇ ÈÚåÏ ö Çááå ÅÐÇ ÚÇåÏúÊõã æáÇ ÊäúÞõÖæÇ ÇáÃóíãóÇäó ÈÚÏ ÊæßíÏåÇ æÞÏ ÌÚáÊã Çááåó Úáíßã ßÝíáÇð} [ÇáäÍá: 91].

æÞæáå ÃíÖÇð: {æÃæÝæÇ ÈÇáÚåÏö Åäøó ÇáÚåÏ ßÇäó ãÓÄæáÇð} [ÇáÅÓÑÇÁ: 34].

æãä ÇáÓäÉ:

ÝÅä ÃÎÐ ÇáÚåÏ æÇáÈíÚÉ Ýí ÇáÓäÉ ÇáãØåÑÉ ãÇ ßÇä íÊÎÐ ÕæÑÉ æÇÍÏÉ ãä ÇáÊáÞíä Ãæ íÎÊÕ ÈÌãÇÚÉ ãä ÇáãÓáãíä¡ æÅäãÇ ßÇä ÃÎÐ ÇáÚåÏ Ýí ÇáÓäÉ ÌÇãÚÇð Èíä ÈíÚÉ ÇáÑÌÇá¡ æÊáÞíä ÇáÌãÇÚÇÊ æÇáÃÝÑÇÏ¡ æãÈÇíÚÉ ÇáäÓÇÁ¡ Èá æÍÊì ãä áã íÍÊáã.

ÝÃãÇ ÈíÚÉ ÇáÑÌÇá: ÝÞÏ ÃÎÑÌ ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Úä ÚÈÇÏÉ Èä ÇáÕÇãÊ Ãä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÞÇá: "ÈÇíÚæäí Úáì Ãä áÇ ÊÔÑßæÇ ÈÇááå ÔíÆÇð¡ æáÇ ÊÓÑÞæÇ¡ æáÇ ÊÒäæÇ¡ æáÇ ÊÞÊáæÇ ÃæáÇÏßã¡ æáÇ ÊÃÊæÇ ÈÈåÊÇä ÊÝÊÑæäå Èíä ÃíÏíßã æÃÑÌáßã¡ æáÇ ÊÚÕæÇ Ýí ãÚÑæÝ¡ Ýãä æÝøóì ãäßã ÝÃÌÑå Úáì Çááå¡ æãä ÃÕÇÈ ãä Ðáß ÔíÆÇð ÝÚæÞÈ Ýí ÇáÏäíÇ Ýåæ ßÝÇÑÉ áå¡ æãä ÃÕÇÈ ãä Ðáß ÔíÆÇð Ëã ÓÊÑå Çááå Ýåæ Åáì Çááå¡ Åä ÔÇÁ ÚÝÇ Úäå º æÅä ÔÇÁ ÚÇÞÈå. ÝÈÇíÚäÇå Úáì Ðáß" [ÃÎÑÌå ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÅíãÇä. æÃÎÑÌå ãÓáã æÇáÊÑãÐí æÇáäÓÇÆí ßãÇ Ýí "ÇáÊÑÛíÈ æÇáÊÑåíÈ" Ì2/Õ415].

æÃãÇ ÇáÊáÞíä ÌãÇÚÉ:

ÝÚä íÚáì Èä ÔÏÇÏ ÞÇá: ÍÏËäí ÃÈí ÔÏÇÏ Èä ÃæÓ ÑÖí Çááå Úäå º æÚÈÇÏÉ Èä ÇáÕÇãÊ ÍÇÖÑ íÕÏÞå ÞÇá: ßäÇ ÚäÏ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÝÞÇá: "åá Ýíßã ÛÑíÈ ¿" Ü íÚäí ãä Ãåá ÇáßÊÇÈ Ü ÝÞáäÇ: áÇ íÇ ÑÓæá Çááå¡ ÝÃãÑ ÈÛáÞ ÇáÈÇÈ ÝÞÇá: "ÇÑÝÚæÇ ÃíÏíßã æÞæáæÇ: áÇ Åáå ÅáÇ Çááå"¡ ÝÑÝÚäÇ ÃíÏíäÇ æÞáäÇ: áÇ Åáå ÅáÇ Çááå¡ Ëã ÞÇá Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ÇáÍãÏ ááå º Çááåã Åäß ÈÚËÊäí ÈåÐå ÇáßáãÉ¡ æÃãÑÊäí ÈåÇ¡ ææÚÏÊäí ÚáíåÇ ÇáÌäÉ¡ æÅäß áÇ ÊÎáÝ ÇáãíÚÇÏ"¡ Ëã ÞÇá Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ÃáÇ ÃÈÔÑæÇ ÝÅäøó Çááå ÞÏ ÛÝÑ áßã" [ÃÎÑÌå ÇáÅãÇã ÃÍãÏ æÇáØÈÑÇäí æÇáÈÒÇÑ. æÑÌÇáå ãæËæÞæä. ßãÇ Ýí "ãÌãÚ ÇáÒæÇÆÏ" Ì1/Õ19].

æÃãÇ ÇáÊáÞíä ÇáÅÝÑÇÏí:

ÝÅä ÚáíÇð ßÑøóã Çááå æÌåå ÓÃá ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÈÞæáå: (íÇ ÑÓæá Çááå Ïáäí Úáì ÃÞÑÈ ÇáØÑÞ Åáì Çááå¡ æÃÓåáåÇ Úáì ÚÈÇÏå¡ æÃÝÖáåÇ ÚäÏå ÊÚÇáì)¡ ÝÞÇá ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "Úáíß ÈãÏÇæãÉ ÐßÑ Çááå ÓÑÇð æÌåÑÇð"¡ ÝÞÇá Úáí: (ßáøõ ÇáäÇÓ ÐÇßÑæä ÝÎÕøóäí ÈÔíÁ) º ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ÃÝÖá ãÇ ÞáÊå ÃäÇ æÇáäÈíæä ãä ÞÈáí: áÇ Åáå ÅáÇ Çááå¡ æáæ Ãä ÇáÓãæÇÊ æÇáÃÑÖíä Ýí ßÝÉ æáÇ Åáå ÅáÇ Çááå Ýí ßÝÉ áÑÌÍÊ Èåã¡ æáÇ ÊÞæã ÇáÞíÇãÉ æÚáì æÌå ÇáÃÑÖ ãä íÞæá: áÇ Åáå ÅáÇ Çááå"¡ Ëã ÞÇá Úáí: (ÝßíÝ ÃÐßÑ ¿ ÞÇá ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ÛóãøöÖú Úíäíßó æÇÓãÚ ãäí áÇ Åáå ÅáÇ Çááå ËáÇË ãÑÇÊ¡ Ëã ÞáåÇ ËáÇËÇð æÃäÇ ÃÓãÚ¡ Ëã ÝÚá Ðáß ÈÑÝÚ ÇáÕæÊ" [ÑæÇå ÇáØÈÑÇäí æÇáÈÒÇÑ ÈÅÓäÇÏ ÍÓä].

æãä ÇáÊáÞíä ÇáÅÝÑÇÏí: ãÇ ÃÎÑÌ ÇáØÈÑÇäí Ýí "ÇáÃæÓØ" æÃÈæ äÚíã æÇáÍÇßã æÇáÈíåÞí æÇÈä ÚÓÇßÑ Úä ÈÔíÑ Èä ÇáÎÕÇÕíÉ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: (ÃÊíÊ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã áÃÈÇíÚå ÝÞáÊ: ÚáÇãó ÊõÈÇíÚäí íÇ ÑÓæá Çááå ¿ ÝãÏøó ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã íÏå¡ ÝÞÇá: "ÊÔåÏ Ãä áÇÅáå ÅáÇ Çááå æÍÏå áÇ ÔÑíß áå¡ æÃä ãÍãÏÇð ÚÈÏå æÑÓæáå¡ æÊÕáí ÇáÕáæÇÊ ÇáÎãÓ áæÞÊåÇ¡ æÊÄÏí ÇáÒßÇÉ ÇáãÝÑæÖÉ¡ æÊÕæã ÑãÖÇä¡ æÊÍÌ ÇáÈíÊ¡ æÊõÌÇåÏ Ýí ÓÈíá Çááå". ÞáÊ: íÇ ÑÓæá Çááå! ßõáÇøð äØíÞ ÅáÇ ÇËäÊíä ÝáÇ ÃØíÞåãÇ: ÇáÒßÇÉ¡ æÇááå ãÇ áí ÅáÇ ÚóÔúÑ ÐóæúÏ [ÇáÐæÏ ãä ÇáÅÈá: ãÇ Èíä ÇáËäÊíä Åáì ÇáÊÓÚ¡ æÞíá: ãÇ Èíä ÇáËáÇË Åáì ÇáÚÔÑ] åõäøó ÑöÓúáõ [ÈÇáßÓÑ Ëã ÇáÓßæä: ÇááÈä] Ãåáí æÍóãõæáÊåä [ÈÇáÝÊÍ: ãÇ íÍÊãá Úáíå ÇáäÇÓ ãä ÇáÏæÇÈ ÓæÇÁ ÃßÇäÊ ÚáíåÇ ÇáÃÍãÇá Ãã áã Êßä¡ æÈÇáÖã: ÇáÃÍãÇá]¡ æÃãÇ ÇáÌåÇÏ º ÝÅäí ÑÌá ÌÈÇä¡ æíÒÚãæä Ãäøó ãä æóáøóì ÝÞÏ ÈÇÁó ÈÛÖÈò ãä Çááå¡ æÃÎÇÝ Åä ÍÖÑ ÇáÞÊÇá Ãä ÃÎÔÚ ÈäÝÓí ÝÃÝÑøó ÝÃÈæÁ ÈÛÖÈ ãä Çááå¡ ÝÞÈÖ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã íÏåõ Ëã ÍÑøóßåÇ Ëã ÞÇá:"íÇ ÈÔíÑ! áÇ ÕÏÞÉ æáÇ ÌåÇÏ!! ÝÈã ÅÐÇð ÊÏÎá ÇáÌäÉ ¿!" ÞáÊ: íÇ ÑÓæá Çááå! ÇÈÓØ íÏíß ÃõÈÇíÚß ÝÈÓØ íÏå ¡ ÝÈÇíÚÊå Úáíåä) [ÃÎÑÌå ÇáÅãÇã ÃÍãÏ¡ æÞÇá ÇáåíËãí Ýí "ãÌãÚ ÇáÒæÇÆÏ" ÑÌÇáå ãæËæÞæä Ì1/Õ42].

æÑæí Úä ÌóÑíÑ Èä ÚÈÏ Çááå ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞáÊ íÇ ÑÓæá Çááå ÇÔÊÑØ Úáíøó ÝÃäÊ ÃÚáã ÈÇáÔÑØ. ÞÇá: (ÃÈÇíÚß Úáì Ãä ÊÚÈÏ Çááå æÍÏå¡ æáÇ ÊÔÑß Èå ÔíÆÇð¡ æÊÞíã ÇáÕáÇÉ¡ æÊÄÊí ÇáÒßÇÉ¡ æÊäÕÍ ÇáãÓáã¡ æÊÈÑà ãä ÇáÔÑß)[ ÑæÇå ÇáÅãÇã ÃÍãÏ æÇáäÓÇÆí Ýí ÈÇÈ ÇáÈíÚÉ Úáì ÇáäÕÍ áßá ãÓáã].

æÚä ÌÑíÑ ÃíÖÇð ÞÇá: (ÈÇíÚÊ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã Úáì ÅÞÇã ÇáÕáÇÉ¡ æÅíÊÇÁ ÇáÒßÇÉ¡ æÇáäÕÍ áßá ãÓáã) [ÃÎÑÌå ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Ýí ÈÇÈ ÇáÈíÚÉ Úáì ÅÞÇã ÇáÕáÇÉ].

æÚä ÚÈÏ Çááå Èä ÚãÑ ÑÖí Çááå ÚäåãÇ ÞÇá: ßäÇ ÅÐÇ ÈÇíÚäÇ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã Úáì ÇáÓãÚ æÇáØÇÚÉ íÞæá áäÇ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ÝíãÇ ÇÓÊØÚÊã"[ÃÎÑÌå ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÃÍßÇã¡ æãÓáã Ýí ßÊÇÈ ÇáÅãÇÑÉ].

æÃãÇ ÈíÚÉ ÇáäÓÇÁ: ÝÚä Óáãì ÈäÊ ÞíÓ ÑÖí Çááå ÚäåÇ Ü æßÇäÊ ÅÍÏì ÎÇáÇÊ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã æÞÏ ÕáÊ ãÚå ÇáÞÈáÊöíä¡ æßÇäÊ ÅÍÏì äÓÇÁ Èäí ÚÏí Èä ÇáäÌÇÑ Ü ÞÇáÊ: (ÌÆÊ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÝÈÇíÚÊå Ýí äÓæÉ ãä ÇáÃäÕÇÑ º ÝáãÇ ÔÑØ ÚáíäÇ Úáì Ãä áÇ äÔÑß ÈÇááå ÔíÆÇð¡ æáÇ äÓÑÞ æáÇ äÒäí¡ æáÇ äÞÊá ÃæáÇÏäÇ¡ æáÇ äÃÊí ÈÈåÊÇä äÝÊÑíå Èíä ÃíÏíäÇ æÃÑÌáäÇ¡ æáÇ äÚÕíå Ýí ãÚÑæÝ¡ ÞÇá: "æáÇ ÊÛÔÔä ÃÒæÇÌßä" ÞÇáÊ: ÝÈÇíÚäÇå Ëã ÇäÕÑÝäÇ¡ ÝÞáÊõ áÇãÑÃÉ ãäåä ÇÑÌÚí ÝÓáí ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ãÇ ÍõÑøöã ÚáíäÇ ãä ãÇá ÃÒæÇÌäÇ ¿ ÞÇáÊ: ÝÓÃáÊå ÝÞÇá: "ÊÃÎÐ ãÇáå ÝÊõÍÇÈí Èå ÛíÑóåõ"winking smiley [ÑæÇå ÃÍãÏ æÃÈæ íÚáì æÇáØÈÑÇäí. æÑÌÇáå ËÞÇÊ ßãÇ Ýí "ãÌãÚ ÇáÒæÇÆÏ" Ì6/Õ38].

æÚä ÃõãíãÉ ÈäÊ ÑõÞóíúÞöÉ ÞÇáÊ: (ÃÊíÊõ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã Ýí äÓæÉ íÈÇíÚäå ÝÞáä: äÈÇíÚß íÇ ÑÓæáó Çááå Úáì Ãä áÇ äÔÑßó ÈÇááå ÔíÆÇð¡ æáÇ äÓÑÞ¡ æáÇ äÒäí¡ æáÇ äÞÊá ÃæáÇÏäÇ¡ æáÇ äÃÊí ÈÈåÊÇä äÝÊÑíå Èíä ÃíÏíäÇ æÃÑÌáäÇ æáÇ äÚÕíß Ýí ãÚÑæÝ. ÝÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ÝíãÇ ÇÓÊØÚÊä æÃØÞÊä"¡ ÝÞáä: Çááå æÑÓæáå ÃÑÍã ÈäÇ ãä ÃäÝÓäÇ¡ åóáõãøó äÈÇíÚß íÇ ÑÓæá Çááå¡ ÝÞÇá: "Åäí áÇ ÃõÕÇÝÍ ÇáäÓÇÁ¡ ÅäãÇ Þæáí áãÆÉ ÇãÑÃÉ ßÞæáí áÇãÑÃÉ æÇÍÏÉ"[ÃÎÑÌå ÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÇáÓøöíóÑ ÈÇÈ ÈíÚÉ ÇáäÓÇÁ¡ æÑæÇå ÇáäÓÇÆí Ýí ÈÇÈ ÈíÚÉ ÇáäÓÇÁ. æÅÓäÇÏå ÍÓä].

æÌÇÁÊ ÃãíãÉ ÈäÊ ÑõÞóíúÞóÉ ÑÖí Çááå ÚäåÇ Åáì ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÊÈÇíÚå Úáì ÇáÅÓáÇã¡ ÝÞÇá: (ÃõÈÇíÚßö Úáì Ãä áÇ ÊÔÑßí ÈÇááå ÔíÆÇð¡ æáÇ ÊÓÑÞí æáÇ ÊÒäí¡ æáÇ ÊÞÊáí æáÏß¡ æáÇ ÊÃÊí ÈÈåÊÇä ÊÝÊÑíäå Èíä íÏíß æÑÌáíß¡ æáÇ ÊäæÍí¡ æáÇ ÊÈÑøóÌí ÊÈÑÌ ÇáÌÇåáíÉ ÇáÃæáì) [ÃÎÑÌå ÇáäÓÇÆí æÕÍÍå ÇáÊÑãÐí. ßãÇ Ýí "ÍíÇÉ ÇáÕÍÇÈÉ" Ì1/Õ231].

æÚä ÚÒÉ ÈäÊ ÎÇíá ÑÖí Çááå ÚäåÇ ÃäåÇ ÃÊÊ ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÝÈÇíÚåÇ: "Ãä áÇ ÊÒäíä¡ æáÇ ÊÓÑÞíä¡ æáÇ ÊÆÏíä ÝóÊõÈÏíä Ãæ ÊÎÝíä". ÞáÊ: ÃãÇ ÇáæÃÏ ÇáãÈÏí ÝÞÏ ÚÑÝÊå¡ ÃãÇ ÇáæÃÏ ÇáÎÝí Ýáã ÃÓÃá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ æáã íÎÈÑäí¡ æÞÏ æÞÚ Ýí äÝÓí Ãäå ÅÝÓÇÏ ÇáæáÏ¡ Ýæ Çááå áÇ ÃÝÓÏ áí æáÏÇð ÃÈÏÇð [ÑæÇå ÇáØÈÑÇäí Ýí "ÇáÃæÓØ" æ"ÇáßÈíÑ" ßãÇ Ýí "ãÌãÚ ÇáÒæÇÆÏ" Ì6/Õ39].

æÃãÇ ÈíÚÉ ãä áã íÍÊáã: ÝÞÏ ÃÎÑÌ ÇáØÈÑÇäí Úä ãÍãÏ Èä Úáí Èä ÇáÍÓíä ÑÖí Çááå Úäåã¡ Ãä ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÈÇíÚ ÇáÍÓä æÇáÍÓíä æÚÈÏ Çááå Èä ÚÈÇÓ æÚÈÏ Çááå Èä ÌÚÝÑ ÑÖí Çááå Úäåã æåã ÕÛÇÑ æáã íõÈúÞöáæÇ [íÞÇá: ÃÈÞá æÌåå¡ ÅÐÇ äÈÊÊ áÍíÊå] æáã íÈáÛæÇ¡ æáã íÈÇíÚ ÕÛíÑÇð ÅáÇ ãäøóÇ [ÞÇá ÇáåíËãí Ýí "ãÌãÚ ÇáÒæÇÆÏ" Ì6/Õ140: åæ ãÑÓá¡ æÑÌÇáå ËÞÇÊ].

æÃÎÑÌ ÇáØÈÑÇäí ÃíÖÇð Úä ÚÈÏ Çááå Èä ÇáÒÈíÑ æÚÈÏ Çááå Èä ÌÚÝÑ ÑÖí Çááå ÚäåãÇ ÃäåãÇ ÈÇíÚÇ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã æåãÇ ÇÈäÇ ÓÈÚ Óäíä¡ ÝáãøóÇ ÑÂåãÇ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÊÈÓã æÈÓØ íÏå¡ ÝÈÇíÚåãÇ ["ãÌãÚ ÇáÒæÇÆÏ" Ì9/Õ285].

æÇáÎáÇÕÉ: Åä ÇáÕÍÇÈÉ ÇáßÑÇã ÑÖæÇä Çááå Úáíåã ßÇäæÇ íÈÇíÚæä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã Úáì ÍÇáÇÊ ãÎÊáÝÉ. ãäåÇ ÈíÚÊåã Úáì ÇáÅÓáÇã¡ æÈíÚÊåã Úáì ÃÚãÇá ÇáÅÓáÇã¡ æÈíÚÊåã Úáì ÇáåÌÑÉ æÚáì ÇáäÕÑÉ æÇáÌåÇÏ¡ æÈíÚÊåã Úáì ÇáãæÊ¡ æÈíÚÊåã Úáì ÇáÓãÚ æÇáØÇÚÉ...

æÃãÇ ÈíÚÉ ÇáÕÍÇÈÉ ÑÖí Çááå Úäåã áÎáÝÇÁ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÝÞÏ ÃÎÑÌ ÇÈä ÔÇåíä Ýí ÇáÕÍÇÈÉ Úä ÅÈÑÇåíã Èä ÇáãäÊÔÑ Úä ÃÈíå Úä ÌÏå ÞÇá: (ßÇäÊ ÈíÚÉ ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã Ííä ÃäÒá Çááå Úáíå: {Åäø ÇáÐíä íÈÇíÚõæäóß ÅäøóãÇ íÈÇíÚæä Çááå} [ÇáÝÊÍ: 10] ÇáÊí ÈÇíÚ ÇáäÇÓ ÚáíåÇ ÇáÈíÚÉ ááå æÇáØÇÚÉ ááÍÞ¡ æßÇäÊ ÈíÚÉ ÃÈí ÈßÑ ÑÖí Çááå Úäå : (ÊÈÇíÚæäí ãÇ ÃØÚÊ Çááå)¡ æßÇäÊ ÈíÚÉ ÚãÑ ÑÖí Çááå Úäå æãä ÈÚÏå ßÈíÚÉ ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã) ["ÇáÅÕÇÈÉ" Ì3/Õ458].

æÚä ÃäÓ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: (ÞÏãÊ ÇáãÏíäÉ æÞÏ ãÇÊ ÃÈæ ÈßÑ ÑÖí Çááå Úäå æÇÓÊõÎáÝ ÚãÑ ÑÖí Çááå Úäå¡ ÝÞáÊ áÚãÑ: ÇÑÝÚ íÏß ÃõÈÇíÚß Úáì ãÇ ÈÇíÚÊ Úáíå ÕÇÍÈß ÞÈáß¡ Úáì ÇáÓãÚ æÇáØÇÚÉ ÝíãÇ ÇÓÊØÚÊ) ["ÍíÇÉ ÇáÕÍÇÈÉ" Ì1/Õ237].

Úä Óáíã ÃÈí ÚÇãÑ ÑÖí Çááå Úäå: (Ãäøó æÝÏ ÇáÍãÑÇÁ ÃÊæÇ ÚËãÇä ÑÖí Çááå Úäå ÝÈÇíÚæå Úáì ÃáÇøó íÔÑßæÇ ÈÇááå ÔíÆÇð¡ æíÞíãæÇ ÇáÕáÇÉ¡ æíÄÊæÇ ÇáÒßÇÉ¡ æíÕæãæÇ ÑãÖÇä¡ æíóÏóÚõæÇ ÚíÏ ÇáãÌæÓ¡ ÝáãÇ ÞÇáæÇ: äÚã¡ ÈÇíÚåã)[ÑæÇå ÇáÅãÇã ÃÍãÏ ßãÇ Ýí äÝÓ ÇáãÑÌÚ].

Ëã äåÌ ÇáæÑøóÇË ãä ãÑÔÏí ÇáÕæÝíÉ ãäåÌ ÇáÑÓæá Õáì Çááå Úáíå æÓáã Ýí ÃÎÐ ÇáÈíÚÉ Ýí ßá ÚÕÑ¡ ÝÞÏ ÐßÑ ÇáÃÓÊÇÐ ÇáäÏæí Ýí ßÊÇÈå "ÑÌÇá ÇáÝßÑ æÇáÏÚæÉ Ýí ÇáÅÓáÇã": (Ãä ÇáÔíÎ ÚÈÏ ÇáÞÇÏÑ ÇáÌíáÇäí ÝÊÍ ÈÇÈ ÇáÈíÚÉ æÇáÊæÈÉ Úáì ãÕÑÇÚíå¡ íÏÎá Ýíå ÇáãÓáãæä ãä ßá äÇÍíÉ ãä äæÇÍí ÇáÚÇáã ÇáÅÓáÇãí¡ íÌÏÏæä ÇáÚåÏ æÇáãíËÇÞ ãÚ Çááå¡ æíÚÇåÏæä Úáì ÃáÇøó íÔÑßæÇ æáÇ íßÝÑæÇ¡ æáÇ íÝÓÞæÇ¡ æáÇ íÈÊÏÚæÇ¡ æáÇ íÙáãæÇ¡ æáÇ íÓÊÍáæÇ ãÇ ÍÑøóã Çááå¡ æáÇ íÊÑßæÇ ãÇ ÝÑÖ Çááå¡ æáÇ íÊÝÇäæÇ Ýí ÇáÏäíÇ¡ æáÇ íÊäÇÓæÇ ÇáÂÎÑÉ. æÞÏ ÏÎá Ýí åÐÇ ÇáÈÇÈ Ü æÞÏ ÝÊÍå Çááå Úáì íÏ ÇáÔíÎ ÚÈÏ ÇáÞÇÏÑ ÇáÌíáÇäí Ü ÎáÞ áÇ íÍÕíåã ÅáÇ Çááå¡ æÕáÍÊ ÃÍæÇáåã¡ æÍÓä ÅÓáÇãåã¡ æÙá ÇáÔíÎ íÑÈíåã æíÍÇÓÈåã¡ æíÔÑÝ Úáíåã¡ æÚáì ÊÞÏãåã¡ ÝÃÕÈÍ åÄáÇÁ ÇáÊáÇãíÐ ÇáÑæÍíæä íÔÚÑæä ÈÇáãÓÄæáíÉ ÈÚÏ ÇáÈíÚÉ æÇáÊæÈÉ æÊÌÏíÏ ÇáÅíãÇä) ["ÑÌÇá ÇáÝßÑ æÇáÏÚæÉ Ýí ÇáÅÓáÇã" Õ248].

ÝßÇä áåÐå ÇáãÚÇåÏÇÊ æÇáÈíÚÇÊ ãä ÇáÃËÑ Ýí ÇáÊÒßíÉ æÇáÅÕáÇÍ ÇáÝÑÏí æÇáÌãÇÚí ÃÞæì ÔÃä æÃæÝÑ äÕíÈ.





ÊäÇÞá ÇáÅÐä



ãäÐ ÚåÏ ÇáÑÓæá Õáì Çááå Úáíå æÓáã Åáì íæãäÇ åÐÇ ÊäÇÞá åÐÇ ÇáÅÐäó æÇáÊáÞíäó æÇáÚåÏó ÑÌÇáñ Úä ÑÌÇá¡ ÝæÕá ÅáíäÇ ãÍÞÞÇð ãÓáÓáÇð ãÓÌáÇð¡ æÇáÕæÝíÉ íõÓãøõæä ÇáÈíÚÉ æÇáÅÐä æÇáÊáÞíä ÈÇÓã "ÇáÞÈÖÉ"¡ íÊáÞÇåÇ æÇÍÏ Úä æÇÍÏ¡ íÞÈÖ ßá ãäåãÇ íÏ ÇáÂÎÑ¡ ÝßÃäãÇ ÇáúÊÞì ÇáÓÇáÈ ÈÇáãæÌÈ ÝÇÑÊÈØ ÇáÊíÇÑ æÇÊÕá ÇáÓäÏ¡ æäÝÐ ÇáÊÃËíÑ ÇáÑæÍí ÇáãÍÓæÓ ÇáãÌÑÈ.

æãÇ åÄáÇÁ ÇáãÑÔÏæä ÇáãÌÏÏæä Úáì ÊæÇáí ÇáÚÕæÑ æÇáÃÒãÇä ÇáÐíä íÑÈØæä ÞáæÈ ÇáäÇÓ Èåã ÍÊì íæÕáæåÇ ÈäæÑ ÓíÏäÇ ãÍãÏ Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÅáÇ ßÇáãÑÇßÒ ÇáßåÑÈÇÆíÉ ÇáÊí ÊæÖÚ Ýí ÇáÃãÇßä ÇáÈÚíÏÉ Úä ÇáãæáøöÏ ÇáßåÑÈÇÆí ÝÊÃÎÐ ÇáäæÑ ãä ãÑßÒ ÇáÊæáíÏ áÊÚØíå áãä ÍæáåÇ ÞæíÇð æåøóÇÌÇð º ÝåÐå ÇáãÑÇßÒ áíÓÊ ãÕÏÑ ÇáäæÑ æáßäåÇ ãæÒÚÉ áå æäÇÞáÉ¡ æáßä áÈÚÏ ÇáãÓÇÝÉ íÖÚÝ äæÑ ÇáÔÑíØ ÇáãÊÕá ÈÇáãæáøöÏ¡ ÝÇÍÊÇÌ ÇáÃãÑ Åáì åÐå ÇáãÑÇßÒ ÇáÊí ÊÚíÏ áåÐÇ ÇáäæÑ ÞæÊå æÍíæíÊå.

æåßÐÇ ÝÅä ÇáãÑÔÏíä íÌÏÏæä ÇáäÔÇØ ÇáÅíãÇäí Ýí ÚÕÑåã¡ æíÚíÏæä ÇáäæÑ ÇáãÍãÏí Åáì ÖíÇÆå æÈÑíÞå ÈÚÏ ÊØÇæá ÇáÒãä æÊÚÇÞÈ ÇáÞÑæä¡ æåÐÇ ãÚäì Þæáå Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã: "ÇáÚáãÇÁ æÑËÉ ÇáÃäÈíÇÁ" [ÝÞÑÉ ãä ÍÏíË ÑæÇå ÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÇáÚáã Úä ÃÈí ÇáÏÑÏÇÁ ÑÖí Çááå Úäå].

æÇáÊÌÑÈÉ ÇáÚãáíÉ åí ÇáÏáíá ÇáÃßÈÑ Úáì ãÇ íËãÑå ÃÎÐ ÇáÚåÏ ãä äÊÇÆÌ ØíÈÉ æÂËÇÑ ÍãíÏÉ¡ æáåÐÇ ÇÚÊÕã Èå ÇáÓáÝ¡ ææÑËå ÕÇáÍæÇ ÇáÎáÝ¡ æÓÇÑ Úáíå ÌãåæÑ ÇáÃãÉ.





ÃÏÈ ÇáãÑíÏ ãÚ ÔíÎå æÅÎæÇäå



ÈÚÏ Ãä ÚÑÝäÇ ÝÇÆÏÉ ÇáÕÍÈÉ æÃåãíÊåÇ¡ æÈÕæÑÉ ÎÇÕÉ ÕÍÈÉ ÇáæÇÑË ÇáãÍãÏí º æåæ ÇáÔíÎ ÇáãÑÔÏ ÇáãÃÐæä ÈÇáÊÑÈíÉ ÇáÐí ÊÑÞøóì Ýí ãÞÇãÇÊ ÇáÑÌÇá Çáßãá Úáì íÏ ãÑÔÏ ßÇãá ãÓáÓáÇð Åáì ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ æÌãÚ Èíä ÇáÔÑíÚÉ æÇáÍÞíÞÉ¡ Ëã ÊÈíøóä ãÚäÇ ÃåãíÉ ÈíÚÊå æÃÎÐ ÇáÚåÏ Úäå æãáÇÒãÊå¡ äÐßÑ åäÇ ÈÚÖÇð ãä ÇáÂÏÇÈ ÇáÊí ÊØáÈ ãä ÇáãÑíÏ ÇáÕÇÏÞ ßí íÊÍÞÞ áå ÇáæÕæá Åáì ãØáæÈå¡ ÝÞÏ ÇÊÝÞ Ãåá Çááå ÞÇØÈÉ Úáì Ãä ãä áÇ ÃÏÈó áå áÇ ÓíÑó áå¡ æãä áÇ ÓíÑó áå áÇ æÕæáó áå¡ æÃä ÕÇÍÈ ÇáÃÏÈ íóÈáÛ Ýí Þáíá ãä ÇáÒãä ãÈáÛó ÇáÑÌÇá¡ æåÇ äÍä äæÑÏ ÈÚÖ ÂÏÇÈ ÇáãÑíÏ ãÚ ÔíÎå æÅÎæÇäå:



1Ü ÂÏÇÈ ÇáãÑíÏ ãÚ ÔíÎå:

æåí äæÚÇä: ÂÏÇÈ ÈÇØäÉ¡ æÂÏÇÈ ÙÇåÑÉ.

ÝÃãÇ ÇáÂÏÇÈ ÇáÈÇØäÉ Ýåí:

1Ü ÇáÇÓÊÓáÇã áÔíÎå æØÇÚÊå Ýí ÌãíÚ ÃæÇãÑå æäÕÇÆÍå¡ æáíÓ åÐÇ ãä ÈÇÈ ÇáÇäÞíÇÏ ÇáÃÚãì ÇáÐí íåãá Ýíå ÇáãÑÁ ÚÞáå æíÊÎáì Úä ÔÎÕíÊå¡ æáßäå ãä ÈÇÈ ÇáÊÓáíã áöÐí ÇáÇÎÊÕÇÕ æÇáÎÈÑÉ º ÈÚÏ ÇáÅíãÇä ÇáÌÇÒã ÈãÞÏãÇÊ ÝßÑíÉ ÃÓÇÓíÉ¡ ãäåÇ ÇáÊÕÏíÞ ÇáÑÇÓÎ ÈÅÐäå æÃåáíÊå æÇÎÊÕÇÕå æÍßãÊå æÑÍãÊå¡ æÃäå ÌãÚ Èíä ÇáÔÑíÚÉ æÇáÍÞíÞÉ.. ÇáÎ. æåÐÇ íÔÈå ÊãÇãÇð ÇÓÊÓáÇã ÇáãÑíÖ áØÈíÈå ÇÓÊÓáÇãÇð ßáíÇð Ýí ÌãíÚ ãÚÇáÌÇÊå æÊæÕíÇÊå¡ æáÇ íõÚóÏøõ ÇáãÑíÖ Ýí åÐÇ ÇáÍÇá ãåãáÇð áÚÞáå ãÊÎáíÇð Úä ßíÇäå æÔÎÕíÊå¡ Èá íõÚúÊóÈóÑõ ãäÕÝÇð ÚÇÞáÇð áÃäå Óáøóã áÐí ÇáÇÎÊÕÇÕ¡ æßÇä ÕÇÏÞÇð Ýí ØáÈ ÇáÔÝÇÁ.

2Ü ÚÏã ÇáÇÚÊÑÇÖ Úáì ÔíÎå Ýí ØÑíÞÉ ÊÑÈíÉ ãÑíÏíå¡ áÃäå ãÌÊåÏ Ýí åÐÇ ÇáÈÇÈ Úä Úáã æÇÎÊÕÇÕ æÎÈÑÉ¡ ßãÇ áÇ íäÈÛí Ãä íÝÊÍ ÇáãÑíÏ Úáì äÝÓå ÈÇÈ ÇáäÞÏ áßá ÊÕÑÝ ãä ÊÕÑÝÇÊ ÔíÎå º ÝåÐÇ ãä ÔÃäå Ãä íõÖúÚöÝó ËÞÊå Èå æíóÍÌõÈó Úäå ÎíÑÇð ßËíÑÇð¡ æíóÞØÚó ÇáÕáÉ ÇáÞáÈíÉ æÇáãÏÏ ÇáÑæÍí Èíäå æÈíä ÔíÎå.

ÞÇá ÇáÚáÇãÉ ÇÈä ÍÌÑ ÇáåíËãí: (æãóäú ÝÊÍ ÈÇÈ ÇáÇÚÊÑÇÖ Úáì ÇáãÔÇíÎ æÇáäÙÑ Ýí ÃÍæÇáåã æÃÝÚÇáåã æÇáÈÍË ÚäåÇ ÝÅä Ðáß ÚáÇãÉ ÍÑãÇäå æÓæÁ ÚÇÞÈÊå¡ æÃäå áÇ íóäúÊõÌ ÞØ¡ æãä Ëóãøó ÞÇáæÇ: [ ãä ÞÇá áÔíÎå áöã ¿ áóãú íÝáÍ ÃÈÏÇð ] [ÇáãÞÕæÏ ÈåÐÇ ÇáÃÏÈ åæ ãÑíÏ ÇáÊÑÈíÉ æÇáßãÇá æÇáæÕæá Åáì Çááå ÊÚÇáì¡ ÃãÇ ÇáÊáãíÐ ÇáÐí íÃÎÐ Úáãå Úä ÇáÚáãÇÁ ÝíäÈÛí áå ãäÇÞÔÊåã æÓÄÇáåã ÍÊì ÊÊÍÞÞ áå ÇáÝÇÆÏÉ ÇáÚáãíÉ] Ãí áÔíÎå Ýí ÇáÓáæß æÇáÊÑÈíÉ)[ÇáÝÊÇæì ÇáÍÏíËíÉ" Õ55. ááãÍÏË ÇÈä ÍÌÑ ÇáåíËãí Çáãßí ÇáãÊæÝì ÓäÉ 974åÜ].

æÅÐÇ ÃæÑÏ ÇáÔíØÇä Úáì ÞáÈ ÇáãÑíÏ ÅÔßÇáÇð ÔÑÚíÇð Íæá ÊÕÑÝò ãä ÊÕÑÝÇÊ ÔíÎå ÈÛíÉ ÞØÚ ÇáÕáÉ æäÒÚ ÇáËÞÉ ÝãÇ Úáì ÇáãÑíÏ ÅáÇ Ãä íõÍÓöäó ÇáÙä ÈÔíÎå æíáÊãÓó áå ÊÃæíáÇð ÔÑÚíÇð æãÎÑÌÇð ÝÞåíÇð¡ ÝÅä áã íÓÊØÚ Ðáß ÝÚáíå Ãä íÓÃá ÔíÎå ãÓÊÝÓÑÇð ÈÃÏÈ æÇÍÊÑÇã¡ ßãÇ ÓíÃÊí Ýí ÈÍË ãÐÇßÑÉ ÇáãÑíÏ áãÑÔÏå.

ÞÇá ÇáÚáÇãÉ ÇÈä ÍÌÑ ÇáåíËãí: (æãä ÝÊÍ ÈÇÈ ÇáÊÃæíá ááãÔÇíΡ æÛÖ Úä ÃÍæÇáåã¡ ææßá ÃãæÑåã Åáì Çááå ÊÚÇáì¡ æÇÚÊäì ÈÍÇá äÝÓå æÌÇåÏåÇ ÈÍÓóÈ ØÇÞÊå¡ ÝÅäå íõÑÌì áå ÇáæÕæá Åáì ãÞÇÕÏå¡ æÇáÙÝÑ ÈãÑÇÏå Ýí ÃÓÑÚ Òãä) ["ÇáÝÊÇæì ÇáÍÏíËíÉ" Õ55].

3Ü Ãä áÇ íÚÊÞÏ Ýí ÔíÎå ÇáÚÕãÉ¡ ÝÅä ÇáÔíÎ æÅä ßÇä Úáì Ãßãá ÇáÍÇáÇÊ ÝáíÓ ÈãÚÕæã¡ ÅÐ ÞÏ ÊÕÏÑ ãäå ÇáåÝæÇÊ æÇáÒáÇÊ¡ æáßäå áÇ íÕÑ ÚáíåÇ æáÇ ÊÊÚáÞ åãÊå ÃÈÏÇð ÈÛíÑ Çááå ÊÚÇáì¡ áÃäå ÅÐÇ ÇÚÊÞÏ ÇáãÑíÏ Ýí ÔíÎå ÇáÚÕãÉ¡ Ëã ÑÃì ãäå ãÇ íÎÇáÝ Ðáß¡ æÞÚ Ýí ÇáÇÚÊÑÇÖ æÇáÇÖØÑÇÈ ããÇ íÓÈÈ áå ÇáÞØíÚÉ æÇáÍÑãÇä.

æáßä áÇ íäÈÛí ááãÑíÏ Ííä íÚÊÞÏ Ýí ÔíÎå ÚÏã ÇáÚÕãÉ Ãä íÖÚ Èíä Úíäíå ÏÇÆãÇð ÇÍÊãÇá ÎØà ÔíÎå Ýí ßá ÃãÑ ãä ÃæÇãÑå Ãæ ÊæÌíå ãä ÊæÌíåÇÊå¡ áÃäå ÈÐáß íãäÚ Úä äÝÓå ÇáÇÓÊÝÇÏÉ¡ ßãËá ÇáãÑíÖ ÇáÐí íÏÎá Åáì ØÈíÈå æáíÓ Ýí ÞáÈå ÅáÇ ÝßÑÉ ÇÍÊãÇá ÎØà ÇáØÈíÈ Ýí ãÚÇáÌÊå ÝåÐÇ ãä ÔÃäå Ãä íõÖÚÝ ÇáËÞÉ æíõÍÏËó ÇáÔßøó æÇáÇÖØÑÇÈ Ýí äÝÓå.

4Ü Ãä íÚÊÞÏ ßãÇá ÔíÎå æÊãÇã ÃåáíÊå ááÊÑÈíÉ æÇáÅÑÔÇÏ¡ æÅäãÇ ßóæøóä åÐÇ ÇáÇÚÊÞÇÏ ÈÚÏ Ãä ÝÊÔ æÏÞøóÞó ÈÇÏìÁ ÃãÑå º ÝæÌÏ ÔÑæØ ÇáæÇÑË ÇáãÍãÏí ÇáÊí ÓÈÞ ÐßÑåÇ ÞÏ ÊÍÞÞÊ Ýí ÔíÎå¡ ææÌÏ Ãä ÇáÐíä íÕÍÈæäå íÊÞÏãæä Ýí ÅíãÇäåã æÚÈÇÏÇÊåã æÚáãåã æÃÎáÇÞåã æãÚÇÑÝåã ÇáÅáåíÉ [áÇ íäÈÛí ááãÑÁ Ãä íßæä ÚÇØÝíÇð ÊÛÑå ÇáãÙÇåÑ º ÝíÞÚ Ýí ÕÍÈÉ ÃÏÚíÇÁ ÇáÊÕæÝ Ïæä Ãä íßæä áå ãíÒÇä ÔÑÚí ÕÍíÍ æÊÝßíÑ ÚÞáí Óáíã¡ ÅÐ áíÓ ßá ãä ÇÏÚì ÇáÊÕæÝ ÕÇÑ ÕæÝíÇð æãÑÈíÇð º æáæ ÊÒíÇ ÈÒí ÇáãÑÔÏíä. ßãÇ Ãäå áíÓ ßá ãä áÈÓ ËæÈ ÇáÃØÈÇÁ Ýí ÇáãÓÊÔÝì ÕÇÑ ØÈíÈÇð áÃä åÐå ÇáËíÇÈ íáÈÓåÇ ÇáããÑÖæä æÇáÂÐäæä æÛíÑåã].

5Ü ÇÊÕÇÝå ÈÇáÕÏÞ æÇáÅÎáÇÕ Ýí ÕÍÈÊå áÔíÎå¡ Ýíßæä ÌÇÏÇð Ýí ØáÈå¡ ãäÒåÇð Úä ÇáÃÛÑÇÖ æÇáãÕÇáÍ.

6Ü ÊÚÙíãå æÍÝÙ ÍÑãÊå ÍÇÖÑÇð æÛÇÆÈÇð. ÞÇá ÅÈÑÇåíã Èä ÔíÈÇä ÇáÞÑãíÓíäí: (ãä ÊÑß ÍÑãÉ ÇáãÔÇíÎ ÇÈÊáí ÈÇáÏÚÇæí ÇáßÇÐÈÉ æÇÝÊÖÍ ÈåÇ) ["ØÈÞÇÊ ÇáÕæÝíÉ" Õ405].

æÞÇá ãÍãÏ Èä ÍÇãÏ ÇáÊÑãÐí ÑÖí Çááå Úäå: (ÅÐÇ ÃæÕáß Çááå Åáì ãÞÇã æãäÚß ÍÑãÉ Ãåáå æÇáÇáÊÐÇÐ ÈãÇ ÃæÕáß Åáíå¡ ÝÇÚáã Ãäß ãÛÑæÑ ãÓÊÏÑóÌ).

æÞÇá ÃíÖÇð:

(ãä áã ÊõÑÖöåö ÃæÇãÑ ÇáãÔÇíÎ æÊÃÏíÈõåã ÝÅäå áÇ íÊÃÏÈ ÈßÊÇÈ æáÇ ÓäÉ) ["ØÈÞÇÊ ÇáÕæÝíÉ" Õ283].

æÞÇá ÃÈæ ÇáÚÈÇÓ ÇáãÑÓí:



(ÊóÊóÈøóÚúäÇ ÃÍæÇá ÇáÞæã ÝãÇ ÑÃíäÇ ÃÍÏÇð ÃäßÑ Úáíåã æãÇÊ ÈÎíÑ)["ãÏÇÑÌ ÇáÓáæß Åáì ãáß Çáãáæß" Õ12. ááÔíÎ ÃÈæ ÈßÑ Èä ãÍãÏ ÈäÇäí ÇáÔÇÐáí ÇáãÊæÝì ÓäÉ 1284åÜ].

æÞÇá ÇáÔíÎ ÚÈÏ ÇáÞÇÏÑ ÇáÌíáÇäí:

(ãä æÞÚ Ýí ÚöÑÖ æáíøñ ÇÈÊáÇå Çááå ÈãæÊ ÇáÞáÈ) ["ãÏÇÑÌ ÇáÓáæß Åáì ãáß Çáãáæß" Õ12. ááÔíÎ ÃÈæ ÈßÑ Èä ãÍãÏ ÈäÇäí ÇáÔÇÐáí ÇáãÊæÝì ÓäÉ 1284åÜ].

7Ü Ãä íÍÈ ÔíÎå ãÍÈÉ ÝÇÆÞÉ ÔÑíØÉ Ãä áÇ íäÞÕ ãä ÞÏÑ ÈÞíÉ ÇáÔíæΡ æÃä áÇ íÕá Ûáæå Ýí ÇáãÍÈÉ Åáì ÍÏøñ ÝÇÓÏ º ÈÃä íõÎÑÌ ÔíÎå Úä ØæÑ ÇáÈÔÑíÉ¡ æÅäãÇ ÊÞæì ãÍÈÉ ÇáãÑíÏ áÔíÎå ÈãæÇÝÞÊå áå ÃãÑÇð æäåíÇð¡ æãÚÑÝÊöåö ááå ÊÚÇáì Ýí ÓíÑå æÓáæßå¡ ÝÇáãÑíÏ ßáãÇ ßÈÑÊ ÔÎÕíÊå ÈÇáãæÇÝÞÉ ÇÒÏÇÏÊ ãÚÑÝÊå¡ æßáãÇ ÇÒÏÇÏÊ ãÚÑÝÊå ÇÒÏÇÏÊ ãÍÈÊå.

8Ü ÚÏã ÊØáÚå Åáì ÛíÑ ÔíÎå áÆáÇ íÊÔÊÊ ÞáÈå Èíä ÔíÎíä¡ æãËÇá ÇáãÑíÏ Ýí Ðáß ßãËá ÇáãÑíÖ ÇáÐí íØÈÈ ÌÓãå ÚäÏ ØÈíÈíä Ýí æÞÊ æÇÍÏ ÝíÞÚ Ýí ÇáÍíÑÉ æÇáÊÑÏÏ [íäÈÛí ÇáãáÇÍÙÉ Ãä ÇáãÞÕæÏ ÈÇáÔíÎ åäÇ åæ ÔíÎ ÇáÊÑÈíÉ áÇ ÔíÎ ÇáÊÚáíã º ÅÐ íãßä áØÇáÈ ÇáÚáã Ãä íßæä áå ÚÏÉ ÃÓÇÊÐÉ¡ æíãßä ááãÑíÏ Ãä íßæä áå ÃÓÇÊÐÉ Ýí ÇáÚáã áÃä ÇÑÊÈÇØå Èåã ÇÑÊÈÇØ Úáãí¡ ÈíäãÇ ÕáÉ ÇáãÑíÏ ÈÔíÎ ÇáÊÑÈíÉ ÕáÉ ÞáÈíÉ æÊÑÈæíÉ].

æÃãÇ ÇáÂÏÇÈ ÇáÙÇåÑÉ Ýåí:

1Ü Ãä íæÇÝÞ ÔíÎå ÃãÑÇð æäåíÇð¡ ßãæÇÝÞÉ ÇáãÑíÖ áØÈíÈå.

2Ü Ãä íáÊÒã ÇáÓßíäÉ æÇáæÞÇÑ Ýí ãÌáÓå¡ ÝáÇ íÊßìÁ Úáì ÔíÁ íÚÊãÏå¡ æáÇ íÊËÇÁÈ æáÇ íäÇã¡ æáÇ íÖÍß ÈáÇ ÓÈÈ¡ æáÇ íÑÝÚ ÕæÊå Úáíå¡ æáÇ íÊßáã ÍÊì íÓÊÃÐäå áÃä Ðáß ãä ÚÏã ÇáãÈÇáÇÉ ÈÇáÔíÎ æÚÏã ÇáÇÍÊÑÇã áå. æãä ÕÍÈ ÇáãÔÇíÎ ÈÛíÑ ÃÏÈ æÇÍÊÑÇã ÍÑã ãÏÏåã æËãÑÇÊ ÃáÍÇÙåã æÈÑßÇÊåã.

3Ü ÇáãÈÇÏÑÉ Åáì ÎÏãÊå ÈÞÏÑ ÇáÅãßÇä¡ Ýãä ÎóÏóã ÎõÏöã.

4Ü ÏæÇã ÍÖæÑ ãÌÇáÓå¡ ÝÅä ßÇä Ýí ÈáÏ ÈÚíÏ ÝÚáíå Ãä íßÑÑ ÒíÇÑÊå ÈÞÏÑ ÇáãÓÊØÇÚ¡ æáÐáß Þíá: (ÒíÇÑÉ ÇáãÑÈí ÊÑÞí æÊÑÈí).

æÅä ÇáÓÇÏÉ ÇáÕæÝíÉ ÈäæÇ ÓíÑåã Úáì ËáÇËÉ ÃÕæá "ÇáÇÌÊãÇÚ æÇáÇÓÊãÇÚ æÇáÇÊÈÇÚ" æÈÐáß íÍÕá ÇáÇäÊÝÇÚ.

5Ü ÇáÕÈÑ Úáì ãæÇÞÝå ÇáÊÑÈæíÉ ßÌÝæÊå æÅÚÑÇÖå... ÇáΡ ÇáÊí íÞÕÏ ÈåÇ ÊÎáíÕ ÇáãÑíÏ ãä ÑÚæäÇÊå ÇáäÝÓíÉ æÃãÑÇÖå ÇáÞáÈíÉ.

ÞÇá ÇÈä ÍÌÑ ÇáåíËãí: (ßËíÑ ãä ÇáäÝæÓ ÇáÊí íÑÇÏ áåÇ ÚÏã ÇáÊæÝíÞ ÅÐÇ ÑÃÊ ãä ÃÓÊÇÐ ÔÏÉ Ýí ÇáÊÑÈíÉ ÊäÝÑ Úäå¡ æÊÑãíå ÈÇáÞÈÇÆÍ æÇáäÞÇÆÕ ããÇ åæ Úäå ÈÑíÁ. ÝáíÍÐÑ ÇáãæÝÞ ãä Ðáß¡ áÃä ÇáäÝÓ áÇ ÊÑíÏ ÅáÇ åáÇß ÕÇÍÈåÇ¡ ÝáÇ íØÚåÇ Ýí ÇáÅÚÑÇÖ Úä ÔíÎå) ["ÇáÝÊÇæì ÇáÍÏíËíÉ" Õ55].

6Ü Ãä áÇ íäÞá ãä ßáÇã ÇáÔíÎ Åáì ÇáäÇÓ ÅáÇ ÈÞÏÑ ÃÝåÇãåã æÚÞæáåã áÆáÇ íÓíÁ Åáì äÝÓå æÔíÎå¡ æÞÏ ÞÇá ÓíÏäÇ Úáí ÑÖí Çááå Úäå: (ÍÏËæÇ ÇáäÇÓ ÈãÇ íÚÑÝæä¡ ÃÊÍÈæä Ãä íõßÐøóÈó Çááå æÑÓæáõåõ ¿) [ÃÎÑÌå ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÚáã].

æåÐå ÇáÂÏÇÈ ßáåÇ ÅäãÇ ÊõØáÈ ãä ÇáãÑíÏ ÇáÍÞíÞí ÇáÐí íÑíÏ ÇáæÕæá ááÍÖÑÉ ÇáÅáåíÉ¡ æÃãÇ ÇáãÑíÏ ÇáãÌÇÒí Ýåæ ÇáÐí áíÓ ÞÕÏå ãä ÇáÏÎæá ãÚ ÇáÕæÝíÉ ÅáÇ ÇáÊÒíí ÈÒíåã¡ æÇáÇäÊÙÇã Ýí Óáß ÚÞÏåã¡ æåÐÇ áÇ íõáÒóã ÈÔÑæØ ÇáÕÍÈÉ æáÇ ÈÂÏÇÈåÇ. æãËá åÐÇ áå Ãä íäÊÞá Åáì ØÑíÞ ÃÎÑì æáÇ ÍÑÌ Úáíå¡ ßãÇ Ãä ØÑíÞ ÇáÊÈÑß áÇ ÍÑÌ Ýí ÇáÇäÊÞÇá ãäåÇ Åáì ÛíÑåÇ ßãÇ åæ ãÚÑæÝ ÚäÏ ÇáãÑÈíä ÇáãÑÔÏíä.



2Ü ÂÏÇÈ ÇáãÑíÏ ãÚ ÅÎæÇäå:

1Ü ÍÝÙ ÍÑãÊåã ÛÇÆÈíä Ãæ ÍÇÖÑíä¡ ÝáÇ íÛÊÇÈ ÃÍÏÇð ãäåã¡ æáÇ íäÞÕ ÃÍÏÇð¡ áÃä áÍæãåã ãÓãæãÉ ßáÍæã ÇáÚáãÇÁ æÇáÕÇáÍíä.

2Ü äÕíÍÊåã ÈÊÚáíã ÌÇåáåã æÅÑÔÇÏ ÖÇáåã¡ æÊÞæíÉ ÖÚíÝåã.

æááäÕíÍÉ ÔÑæØ íäÈÛí ÇáÊÒÇãåÇ¡ æåí ËáÇËÉ ááäÇÕÍ¡ æËáÇËÉ ááãäÕæÍ.

ÝÔÑæØ ÇáäÇÕÍ:

1Ü Ãä Êßæä ÇáäÕíÍÉ ÓÑÇð.

2Ü Ãä Êßæä ÈáØÝ.

3Ü Ãä Êßæä ÈáÇ ÇÓÊÚáÇÁ.

æÔÑæØ ÇáãäÕæÍ:

1Ü Ãä íÞÈá ÇáäÕíÍÉ.

2Ü Ãä íÔßÑ ÇáäÇÕÍ.

3Ü Ãä íØÈÞ ÇáäÕíÍÉ.

3Ü ÇáÊæÇÖÚ áåã æÇáÅäÕÇÝ ãÚåã æÎÏãÊåã ÈÞÏÑ ÇáÅãßÇä ÅÐ "ÓíÏ ÇáÞæã ÎÇÏãåã" [ÃÎÑÌå ÇÈä ãÇÌå æÇáÊÑãÐí Úä ÃÈí ÞÊÇÏÉ ÑÖí Çááå Úäå¡ ßãÇ Ýí "ÝíÖ ÇáÞÏíÑ" "ÔÑÍ ÇáÌÇãÚ ÇáÕÛíÑ" ááãäÇæí Ì4/Õ122].

4Ü ÍÓä ÇáÙä Èåã æÚÏã ÇáÇäÔÛÇá ÈÚíæÈåã ææóßúáõ ÃãæÑåã Åáì Çááå ÊÚÇáì:

æáÇ ÊÑ ÇáÚíÈ ÅáÇ Ýíß ãÚÊÞÏÇð ÚíÈÇð ÈÏÇ ÈíøöäÇð áßäå ÇÓÊÊÑÇ

5Ü ÞÈæá ÚÐÑåã ÅÐÇ ÇÚÊÐÑæÇ.

6Ü ÅÕáÇÍ ÐÇÊ Èíäåã ÅÐÇ ÇÎÊáÝæÇ æÇÎÊÕãæÇ.

7Ü ÇáÏÝÇÚ Úäåã ÅÐÇ ÃõæÐæÇ Ãæ ÇäÊõåßöÊú ÍÑãÇÊåã.

8Ü Ãä áÇ íØáÈ ÇáÑÆÇÓÉ æÇáÊÞÏã Úáíåã áÃä ØÇáÈ ÇáæáÇíÉ áÇ íõæóáøóì.

ÝåÐå ÌãáÉ ãä ÇáÂÏÇÈ ÇáÊí íÌÈ Úáì ÇáÓÇáß ãÑÇÚÇÊåÇ æÇáãÍÇÝÙÉ ÚáíåÇ ÝÅä ÇáØÑíÞ ßáåÇ ÂÏÇÈ¡ ÍÊì ÞÇá ÈÚÖåã: (ÇÌÚá Úãáß ãáÍÇð æÃÏÈß ÏÞíÞÇð).

æÞÇá ÃÈæ ÍÝÕ ÇáäíÓÇÈæÑí ÑÖí Çááå Úäå: (ÇáÊÕæÝ ßáå ÂÏÇÈ¡ áßá æÞÊ ÂÏÇÈ¡ æáßá ÍÇá ÂÏÇÈ¡ æáßá ãÞÇã ÂÏÇÈ¡ Ýãä áÒã ÇáÃÏÈ ÈáÛ ãÈáÛ ÇáÑÌÇá¡ æãä ÍõÑã ÇáÃÏÈ Ýåæ ÈÚíÏ ãä ÍíË íÙä ÇáÞÑÈ¡ ãÑÏæÏ ãä ÍíË íÙä ÇáÞÈæá) ["ØÈÞÇÊ ÇáÕæÝíÉ" ááÓáãí Õ119].

æÈÇáÌãáÉ ÝÃÏÈ ÇáãÑíÏ áÇ äåÇíÉ áå ãÚ ÔíÎå æáÇ ãÚ ÅÎæÇäå æáÇ ãÚ ÚÇãÉ ÇáæÌæÏ¡ æÞÏ ÃÝÑÏå ÇáãÑÈæä ÈÇáÊÂáíÝ¡ æÃáÝ Ýíå ÇÈä ÚÑÈí ÇáÍÇÊãí¡ æÇáÔÚÑÇäí¡ æÃÍãÏ ÒÑæÞ¡ æÇÈä ÚÌíÈÉ¡ æÇáÓåÑæÑÏí¡ æÛíÑåã.







ÇáÚáã



ÇáÚáã [áã äÊØÑÞ áÈÍË ÇáÚáã Ýí ÇáØÈÚÉ ÇáÃæáì áÃä ßÊÇÈäÇ íÚÇáÌ ÈÔßá ÎÇÕ ÊæÖíÍ ãÚÇáã ÇáÊÕæÝ æÈíÇäó ÍÞÇÆÞå æÑÏ ÇáÔÈåÇÊ Úäå¡ æáÐáß áã äÈÍË Ýí ãæÖæÚÇÊ ÇáÚÞÇÆÏ æÇáÚÈÇÏÇÊ æÇáãÚÇãáÇÊ.. æãä äÇÍíÉ ÃÎÑì ÝÅä ÇáãÓáã Ííä íÚãá Úáì ÊÒßíÉ äÝÓå æÊØåíÑ ÞáÈå æÊÕÍíÍ ÙÇåÑå æÈÇØäå áÇ ÈÏ ÞÈá Ðáß Ãä íßæä ÞÏ ÕÍÍ ÅíãÇäå¡ æÞÇã ÈÌãíÚ ÚÈÇÏÇÊå ÇáãÝÑæÖÉ æÇÓÊÞÇã Ýí ãÚÇãáÇÊå¡ æáÇ íÊÍÞÞ Ðáß ÅáÇ ÈÇáÚáã ÇáÕÍíÍ. æåÐÇ ÃãÑ ÈÏåí æÇÖÍ áÃä ÝÖá ÇáÚáã ÃãÑ ÙÇåÑ¡ æÇÔÊÑÇØå Ýí ÊÕÍíÍ ÇáÃÚãÇá ÃãÑ ãÊÝÞ Úáíå. æÅääÇ äËÈÊ ÈÍË ÇáÚáã Ýí åÐå ÇáØÈÚÉ ÊÃßíÏÇð áÈíÇä ãäÒáÊå æÔÑÝå æÑÏÇð Úáì ßËíÑ ãä ÇáãÊÓÑÚíä ÇáÐíä íÊæåãæä Ãä ÑÌÇá ÇáÊÕæÝ íÞááæä ãä ÔÃä ÇáÚáã æáÇ íÚØæäå ãÇ íÓÊÍÞ ãä ÇáÇåÊãÇã æÇáÚäÇíÉ]ÃÓÇÓ ÇáÃÚãÇá æÅãÇãåÇ æãÕÍÍåÇ¡ ÝßãÇ Ãäå áÇ ÝÇÆÏÉ ááÚáã ÈáÇ Úãá¡ ßÐáß áÇ íäÝÚ Úãá ÈáÇ Úáã...

æÚÇáãò ÈÚáãå áã íÚãáäúãÚÐÈ ãä ÞÈá ÚõÈøóÇÏ ÇáæËäÅÐ ßá ãä ÈÛíÑ Úáã íÚãáÃÚãÇáå ãÑÏæÏÉ áÇ ÊõÞÈá ÝÇáÚáã æÇáÚãá ÊæÃãÇä áÇ íäÝßÇä Úä ÈÚÖåãÇ¡ æÇáÓÇáß Ýí ØÑíÞ ÇáÅíãÇä æÇáÊÚÑÝ Úáì Çááå ÊÚÇáì æÇáæÕæá Åáì ÑÖÇå áÇ íÓÊÛäí Úä ÇáÚáã Ýí ÃíÉ ãÑÍáÉ ãä ãÑÇÍá Óáæßå.

ÝÝí ÇÈÊÏÇÁ ÓíÑå áÇ ÈÏ áå ãä Úáã ÇáÚÞÇÆÏ æÊÕÍíÍ ÇáÚÈÇÏÇÊ æÇÓÊÞÇãÉ ÇáãÚÇãáÇÊ¡ æÝí ÃËäÇÁ Óáæßå áÇ íÓÊÛäí Úä Úáã ÃÍæÇá ÇáÞáÈ æÍÓä ÇáÃÎáÇÞ æÊÒßíÉ ÇáäÝÓ...

æáåÐÇ ÇÚÊõÈöÑó ÇßÊÓÇÈ ÇáÚáã ÇáÖÑæÑí ãä Ãåã ÇáäÞÇØ ÇáÃÓÇÓíÉ Ýí ÇáãäåÌ ÇáÚãáí ááÊÕæÝ¡ ÅÐ áíÓ ÇáÊÕæÝ ÅáÇ ÇáÊØÈíÞ ÇáÚãáí ááÅÓáÇã ßÇãáÇð ÛíÑ ãäÞæÕ Ýí ÌãíÚ ÌæÇäÈå ÇáÙÇåÑÉ æÇáÈÇØäÉ.

æáÃåãíÉ ÇáÚáã æÝÖáå äÐßÑ äÈÐÉ ãä ÇáÂíÇÊ ÇáÞÑÂäíÉ ÇáßÑíãÉ æÇáÃÍÇÏíË ÇáäÈæíÉ ÇáÔÑíÝÉ ÇáÊí ÊÔíÑ Åáì Úáæ ãäÒáÊå æÚÙã ÔÃäå.



ÝÖá ÇáÚáã Ýí ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã:

ÞÇá Çááå ÊÚÇáì: {ÅäøóãÇ íÎÔì ÇááÜåó ãöäú ÚöÈÇÏöåö ÇáÚáãÇÁõ} [ÝÇØÑ: 28].

æ ÞÇá ÃíÖÇð: {åá íÓÊæí ÇáÐíä íÚáãæäó æÇáÐíä áÇ íÚáãæäó} [ÇáÒãÑ: 9].

æÞÇá ÊÚÇáì: {íóÑÝÚö Çááåõ ÇáÐíä ÂãäæÇ ãöäßã æÇáÐíäó ÃæÊæÇ ÇáÚáãó ÏÑÌÇÊò}

[ÇáãÌÇÏáÉ: 11].



ÝÖá ÇáÚáã Ýí ÇáÓäÉ ÇáÔÑíÝÉ:

Úä ÃÈí ÇáÏÑÏÇÁ ÑÖí Çááå ÊÚÇáì Úäå ÞÇá: ÓãÚÊ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã íÞæá: "ãóäú Óáß ØÑíÞÇð íáÊãÓ Ýíå ÚáãÇð Óåá Çááå áå ØÑíÞÇð Åáì ÇáÌäÉ¡ æÅä ÇáãáÇÆßÉ áóÊóÖóÚõ ÃÌäÍÊåÇ áØÇáÈ ÇáÚáã ÑÖÇð ÈãÇ íÕäÚ¡ æÅä ÇáÚÇáã áíÓÊÛÝÑ áóåõ ãóäú Ýí ÇáÓãæÇÊ æãä Ýí ÇáÃÑÖ ÍÊì ÇáÍíÊÇä Ýí ÇáãÇÁ¡ æÝÖá ÇáÚÇáã Úáì ÇáÚÇÈÏ ßÝÖá ÇáÞãÑ Úáì ÓÇÆÑ ÇáßæÇßÈ¡ æÅä ÇáÚáãÇÁó æÑËÉõ ÇáÃäÈíÇÁ¡ æÅä ÇáÃäÈíÇÁ áã íõæóÑøöËõæÇ ÏíäÇÑÇð æáÇ ÏÑåãÇð¡ æÅäãÇ æóÑøóËõæÇ ÇáÚáã Ýãä ÃÎÐå ÃÎÐ ÈÍÙ æÇÝÑ" [ÑæÇå ÇáÊÑãÐí æÃÈæ ÏÇæÏ æÇÈä ãÇÌå Ýí ßÊÇÈ ÇáÚáã].

æÚä ÃÈí ÐÑ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "íÇ ÃÈÇ ÐÑ áÃóäú ÊÛÏæ ÝÊóÚóáøóãó ÂíÉ ãä ßÊÇÈ Çááå ÎíÑ áß ãä Ãä ÊÕáí ãÇÆÉ ÑßÚÉ¡ æáÃä ÊÛÏæ ÝÊóÚóáøóãó ÈÇÈÇ ãä ÇáÚáã Úõãöáó Èå Ãæ áã íõÚúãóáú Èå ÎíÑ áß ãä Ãä ÊÕáí ÃáÝ ÑßÚÉ" [ÑæÇå ÇÈä ãÇÌå ÈÅÓäÇÏ ÍÓä Ýí ÃÈæÇÈ ÇáÓäÉ æáå ÔÇåÏÇä ÃÎÑÌåãÇ ÇáÊÑãÐí].

æÚä ÚËãÇä ÑÖí Çááå Úäå Úä ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÞÇá: "íÔÝÚ íæã ÇáÞíÇãÉ ËáÇËÉ: ÇáÃäÈíÇÁ Ëã ÇáÚáãÇÁ Ëã ÇáÔåÏÇÁ" [ÑæÇå ÇÈä ãÇÌå Ýí ßÊÇÈ ÇáÒåÏ].

æÚä ÇÈä ãÓÚæÏ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ÅÐÇ ÃÑÇÏ Çááå ÈÚÈÏ ÎíÑÇð ÝÞåå Ýí ÇáÏíä æÃáåãå ÑÔÏå" [ÑæÇå ÇáÈÒÇÑ æÇáØÈÑÇäí Ýí "ÇáßÈíÑ" æÑÌÇáå ãæËæÞæä].

æÚä ÃÈí ÈßÑÉ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÓãÚÊ ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã íÞæá: "ÃõÛúÏõ ÚÇáãÇð Ãæ ãÊÚáãÇð Ãæ ãÓÊãÚÇð Ãæ ãÍÈÇð æáÇ Êßä ÇáÎÇãÓÉ ÝÊåáß"¡ ÞÇá ÚØÇÁ: ÞÇá áí ÇÈä ãÓÚæÏ: ÒÏÊäÇ ÎÇãÓÉ áã Êßä ÚäÏäÇ¡ æÇáÎÇãÓÉ: Ãä ÊÈÛÖ ÇáÚáã æÃåáå [ÑæÇå ÇáØÈÑÇäí Ýí ÇáËáÇËÉ æÇáÈÒÇÑ æÑÌÇáå ãæËæÞæä¡ ßÐÇ Ýí "ãÌãÚ ÇáÒæÇÆÏ" Ì1/Õ122].





ÇáÕÝÍÉ ÇáÑÆíÓíÜÉ

ÃÚáÇã ÇáØÑíÞÜÜÜÉ



V
22 mai 2005 13:24

Íßã ÊÚáã ÇáÚáã:

íäÞÓã ÇáÚáã ãä ÍíË Íßãå ÇáÔÑÚí Åáì ËáÇËÉ ÃÞÓÇã:

1Ü ãÃãæÑ Èå. 2Ü ãäåí Úäå. 3Ü ãäÏæÈ Åáíå.



ÃÜ ÇáÚáæã ÇáãÃãæÑ ÈåÇ:

æåí ÕäÝÇä:

ÇáÕäÝ ÇáÃæá: ÝÑÖ Úíä¡ æåæ ãÇ áÇ íÓÞØ Úä ÇáãßáÝ ÅáÇ ÈÞíÇãå Èå ÈäÝÓå.

áÇ ÈÏ ÞÈá ÊÚÏÇÏ ÇáÚáæã ÇáãÝÑæÖÉ Úáì ÇáãßáÝ ÝÑÖ Úíä ãä Ãä äËÈÊ ÈÚÖ ÇáÞæÇÚÏ ÇáÃÓÇÓíÉ Ýí åÐÇ ÇáãæÖæÚ ãäåÇ ÞÇÚÏÉ: (ãÇ áÇ íÊã ÇáæÇÌÈ ÅáÇ Èå Ýåæ æÇÌÈ)

æãäåÇ ÞÇÚÏÉ: (ÇáÚáã ÊÇÈÚ ááãÚáæã). ÝÇáÚáã ÇáÐí íõÊæÕá Èå Åáì ÅÞÇãÉ ÇáÝÑÖ íßæä ÝÑÖÇð æÇáÚáã ÇáÐí íÊæÕá Èå Åáì ÅÞÇãÉ ÇáæÇÌÈ íßæä æÇÌÈÇð¡ æÇáÚáã ÇáÐí íõÊæÕá Èå Åáì ÅÞÇãÉ ÇáÓäÉ íßæä ÓäÉ. æÈäÇÁ Úáì åÐå ÇáÞæÇÚÏ äÚÏÏ ÈÚÖ ÇáÚáæã ÇáãÝÑæÖÉ ÝÑÖ Úíä Úáì ßá ãßáÝ:

1Ü ÊÚáã ÚÞíÏÉ Ãåá ÇáÓäÉ æÇáÌãÇÚÉ ãÚ ÇáÇÓÊÏáÇá ÇáÅÌãÇáí Úáì ßá ãÓÃáÉ ãä ãÓÇÆá ÇáÅíãÇäíÇÊ¡ ááÎÑæÌ ãä ÑÈÞÉ ÇáÊÞáíÏ¡ æááÍÝÇÙ Úáì ÅíãÇäå ÃãÇã ÊÔßíß ÇáãáÍÏíä æãÛÇáØÇÊ ÇáÖÇáíä.

2Ü ÊÚáã ãÇ íÓÊØíÚ Èå ÇáãßáÝ ÃÏÇÁ ÇáãÝÑæÖ Úáíå ãä ÇáÚÈÇÏÇÊ ßÇáÕáÇÉ æÇáÒßÇÉ æÇáÍÌ æÇáÕæã...

3Ü ãóäú ÊÚÇØì ÔíÆÇð ãä ÇáãÚÇãáÇÊ ßÇáÈíæÚ æÇáÅÌÇÑÉ æÇáäßÇÍ æÇáØáÇÞ... íÝÊÑÖ Úáíå ÊÚáã ãÇ íÊãßä ãÚå ãä ÊÌäÈ ÇáÍÑÇã æÇáÊÒÇã ÍÏæÏ ÇáÔÑÚ.

4Ü ÊÚáã ÃÍæÇá ÇáÞáÈ ãä ÇáÊæßá æÇáÎÔíÉ æÇáÑÖÇ áÃä ÇáãÓáã æÇÞÚ ØíáÉ ÚãÑå Ýí ÌãíÚ ÇáÃÍæÇá ÇáÞáÈíÉ.

5Ü ÊÚáã ÌãíÚ ÇáÃÎáÇÞ ÇáÍÓäÉ æÇáÓíÆÉ ßí íØÈÞ ÇáÍÓäÉ ßÇáÊæßá Úáì Çááå æÇáÑÖÇ Úäå æÇáÊÓáíã áå æÇáÊæÇÖÚ æÇáÍáã... ÅáΡ æíÌÊäÈ ÇáÓíÆÉ ßÇáßÈÑ æÇáÛÑæÑ æÇáÈÎá æÇáÍÓÏ æÇáÍÞÏ æÇáÑíÇÁ... ÅáÎ [ÇäÙÑ ÈÍË ÃåãíÉ ÇáÊÕæÝ Õ28] æãä Ëóãøó íÌÇåÏ äÝÓå Úáì ÊÑßåÇ¡ ÅÐ Åä ÇáãÌÇåÏÉ ÝÑÖ Úáì ßá ãßáÝ æáÇ íãßä ÍÕæáåÇ ÅáÇ ÈãÚÑÝÉ ÇáÃÎáÇÞ ÇáãÐãæãÉ æÇáããÏæÍÉ¡ æãÚÑÝÉ ØÑÞ ÇáãÌÇåÏÇÊ ÇáÊí ÇÔÊÛá ÈåÇ ÇáÓÇÏÉ ÇáÕæÝíÉ¡ æáåÐÇ ÞÇá ÃÈæ ÇáÍÓä ÇáÔÇÐáí: (ãä ãÇÊ æáã íÊÛáÛá Ýí ÚáãäÇ åÐÇ ãÇÊ ãÕÑÇð Úáì ÇáßÈÇÆÑ æåæ áÇ íÔÚÑ) ãÚ ÇáÚáã Ãä ÇáßÈÇÆÑ æÇáÝæÇÍÔ ãäåÇ ÙÇåÑÉ ßÇáÒäÇ æÔÑÈ ÇáÎãÑ¡ æãäåÇ ÈÇØäÉ ÞáÈíÉ ßÇáßÈÑ æÇáäÝÇÞ... æáåÐÇ äåÇäÇ Çááå ÚäåãÇ ÌãíÚÇð ÈÞæáå: {æáÇ ÊÞÑÈæÇ ÇáÝæÇÍöÔó ãÇ ÙóåóÑó ãäåÇ æãÇ ÈóØóäó} [ÇáÃäÚÇã: 151] æíÊæÈ ãÑÊßÈ ÇáÝæÇÍÔ ÇáÙÇåÑÉ áÇØáÇÚå Úáì ÖÑÑåÇ¡ æÃãÇ ÇáÝæÇÍÔ ÇáÈÇØäÉ ÝÞÏ íÚíÔ ÏåÑÇð ØæíáÇð æáÇ íÝßÑ ÈÇáÊæÈÉ ãäåÇ áÌåáå ÈÍßãåÇ Ãæ áÚÏã ÔÚæÑå ÈåÇ.

ÇáÕäÝ ÇáËÇäí: ÝÑÖ ßÝÇíÉ¡ æåæ ãÇ ÅÐÇ ÞÇã Èå ÇáÈÚÖ ÓÞØ ÇáÊßáíÝ Úä ÇáÈÇÞíä¡ æÅÐÇ áã íÞã Èå ÃÍÏ ÝÇáßá ÂËãæä.

æÇáÚáæã ÇáãÝÑæÖÉ ßÝÇÆíÇð åí ãÇ íÊæÞÝ ÚáíåÇ ÕáÇÍ ÇáÃãÉ¡ ßÇáÊÚãÞ Ýí Úáã ÇáÝÞå ÒíÇÏÉ Úáì ãÞÏÇÑ ÇáÍÇÌÉ [æáÐáß áÇ ÈÏ Ýí ßá ÈáÏ ãä ãõÝúÊò íßæä ãÑÌÚÇð ááäÇÓ Ýí ÃãæÑ Ïíäåã íÞæã ÈåÐÇ ÇáÝÑÖ ÇáßÝÇÆí æíÓÞØ ÇáÅËã Úä ÇáäÇÓ]¡ æßÐáß Úáã ÇáÊÝÓíÑ æÇáÍÏíË¡ æÃÕæá ÇáÝÞå¡ æÃÕæá ÇáÇÚÊÞÇÏ. æßÐáß Úáã ÇáÍÓÇÈ æÇáØÈ æÇáÕäÇÚÉ æÚáã ÇáÓáÇÍ áÅÚÏÇÏ ÇáÚÏÉ.. ÅáÎ.



È Ü ÇáÚáæã Çáãäåí ÚäåÇ:

1Ü ÝãäåÇ ÇáÎæÖ Ýí ÏÑÇÓÉ ÇáãÐÇåÈ ÇáÖÇáÉ æÇáÃÝßÇÑ ÇáãÔßßÉ æÇáÚÞÇÆÏ ÇáÒÇÆÛÉ áÇ ÈäíÉ ÇáÑÏ ÚáíåÇ æÏÝÚ ÎØÑåÇ. ÃãÇ ÊÚáãåÇ áÈíÇä ÒíÛåÇ æÑÏ ÔÈåÇÊåÇ ÊÕÍíÍÇð ááÚÞÇÆÏ æÐæÏÇð Úä ÇáÏíä Ýåæ ÝÑÖ ßÝÇíÉ.

2Ü Úáã ÇáÊäÌíã áãÚÑÝÉ ãßÇä ÇáãÓÑæÞ æãæÇÖÚ ÇáßäæÒ æãßÇä ÇáÖÇáÉ æäÍæ Ðáß ããÇ íÒÚãæäå¡ æåæ ãä ÇáßåÇäÉ¡ æÞÏ ßÐÈåã ÇáÔÑÚ æÍÑã ÊÕÏíÞåã. ÃãÇ ÊÚáã Úáã ÇáäÌæã ááÏÑÇÓÇÊ ÇáÚáãíÉ æáãÚÑÝÉ ãæÇÞíÊ ÇáÕáÇÉ æÇáÞöÈáÉ ÝáÇ ÈÃÓ Èå.

3Ü Úáã ÇáÓÍÑ¡ ÅÐÇ ÊÚáãå ááÇÍÊÑÇÒ Úäå ÝíÌæÒ Ðáß ßãÇ Þíá:

ÚÑÝÊ ÇáÔÑ áÇ ááÔÑ áßä áÊæÞíå

æãä áã íÚÑÝ ÇáÔÑ ÝÅäå íÞÚ Ýíå

ÌÜ Ü ÇáÚáæã ÇáãäÏæÈ ÅáíåÇ:

æãäåÇ ãÚÑÝÉ ÝÖÇÆá ÇáÃÚãÇá ÇáÈÏäíÉ æÇáÞáÈíÉ¡ æãÚÑÝÉ ÇáäæÇÝá æÇáÓää æÇáãßÑæåÇÊ¡ æãÚÑÝÉ ÝÑæÖ ÇáßÝÇíÉ¡ æÇáÊÚãÞ Ýí Úáæã ÇáÝÞå æÝÑæÚåÇ æÇáÚÞÇÆÏ æÃÏáÊåÇ ÇáÊÝÕíáíÉ... ÅáÎ [ÇäÙÑ ÊÝÕíá åÐÇ ÇáãæÖæÚ Ýí ßÊÇÈ "ÇáØÑíÞÉ ÇáãÍãÏíÉ" ááÅãÇã ÇáÈÑßæí¡ æßÊÇÈ "ÅÍíÇÁ Úáæã ÇáÏíä" áÍÌÉ ÇáÅÓáÇã ÇáÅãÇã ÇáÛÒÇáí æÛíÑåãÇ].



ÎÇÊãÉ:

ÊÈíä ããÇ ÓÈÞ Íßã ÇáÚáã æÃåãíÊå Ýí Ïíä Çááå ÊÚÇáì¡ æÃä ãæÞÝ ÇáÓÇÏÉ ÇáÕæÝíÉ ãä ÇáÚáã ÃãÑ æÇÖÍ áÇ íÍÊÇÌ Åáì ÊÏáíá¡ Ýåã Ãåá ÇáÚáæã æÇáãÚÇÑÝ æÃÑÈÇÈ ÇáÞáæÈ ÇáãÔÑÞÉ æÇáÃÑæÇÍ ÇáãäØáÞÉ¡ æÃåá ÇáÊÍÞÞ ÈÇáÅíãÇä æÇáÅÓáÇã æÇáÅÍÓÇä. ÝÈÚÏ Ãä ÍÕáæÇ ÇáÚáæã ÇáÚíäíÉ ÚãÏæÇ Åáì ÊØÈíÞ ÇáÚáã Úáì ÇáÚãá¡ æÞÇãæÇ ÈÅÕáÇÍ ÇáÞáÈ æÊÒßíÉ ÇáäÝÓ æÕÏÞ ÇáÊæÌå Åáì Çááå ÊÚÇáì¡ æáåÐÇ ÃßÑãåã Çááå ÊÚÇáì ÈÇáÑÖÇ æÇáÑÖæÇä æÇáãÚÑÝÉ æÇáÛÝÑÇä.





ãÌÇåÏÉ ÇáäÝÓ æÊÒßíÊåÇ



ÊãåíÏ:

ÓÈÞ Ãä ÈíäÇ Ýí ÈÍË ÃåãíÉ ÇáÊÕæÝ Ãä ááäÝÓ ÕÝÇÊ ÎÈíËÉ æÃÎáÇÞÇð ãÐãæãÉ¡ æÃä ÅÒÇáÊåÇ ÝÑÖ Úíä Ü ßãÇ äÕ Úáì Ðáß ÚÇãÉ ÇáÝÞåÇÁ Ü æáßä ÕÝÇÊ ÇáäÝÓ ÇáäÇÞÕÉ áÇ ÊÒæá ÈÇáÃãÇäí æáÇ ÈãÌÑÏ ÇáÅØáÇÚ Úáì Íßã ÊÒßíÊåÇ Ãæ ÞÑÇÁÉ ßÊÈ ÇáÃÎáÇÞ æÇáÊÕæÝ¡ Èá áÇ ÈÏ áåÇ ÈÇáÅÖÇÝÉ Åáì Ðáß ãä ãÌÇåÏÉ æÊÒßíÉ ÚãáíÉ¡ æÝØã áäÒæÇÊåÇ ÇáÌÇãÍÉ æÔåæÇÊåÇ ÇáÚÇÑãÉ

æÇáäÝÓ ßÇáØÝá Åä Êåãáå ÔÈ Úáì ÍÈ ÇáÑÖÇÚ æÅä ÊÝØãå íäÝØã

ÊÚÑíÝ ÇáãÌÇåÏÉ:

ÞÇá ÇáÑÇÛÈ ÇáÃÕÝåÇäí Ýí "ãÝÑÏÇÊ ÛÑíÈ ÇáÞÑÂä":

(ÇáÌåÇÏ æÇáãÌÇåÏÉ: ÇÓÊÝÑÇÛ ÇáæÓÚ Ýí ãÏÇÝÚÉ ÇáÚÏæ¡ æÇáÌåÇÏ ËáÇËÉ ÃÖÑÈ: ãÌÇåÏÉ ÇáÚÏæ ÇáÙÇåÑ¡ æãÌÇåÏÉ ÇáÔíØÇä¡ æãÌÇåÏÉ ÇáäÝÓ¡ æÊÏÎá ËáÇËÊåÇ Ýí Þæáå ÊÚÇáì: {æÌÇåÏæÇ Ýí Çááå ÍÞøó ÌöåÇÏöåö} [ÇáÍÌ: 78] æÞæáå: {æÌÇåÏæÇ ÈÃãæÇáößõã æÃäÝõÓößã Ýí ÓÈíá Çááå} [ÇáÊæÈÉ: 41] æÞÇá Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ÌÇåÏæÇ ÃåæÇÁßã ßãÇ ÊÌÇåÏæä ÃÚÏÇÁßã"winking smiley ["ÇáãÝÑÏÇÊ Ýí ÛÑíÈ ÇáÞÑÂä" ãÇÏÉ ÌåÏ Õ101]. ÝãÌÇåÏÉ ÇáäÝÓ ÝØãåÇ æÍãáåÇ Úáì ÎáÇÝ åæÇåÇ ÇáãÐãæã¡ æÅáÒÇãåÇ ÊØÈíÞ ÔÑÚ Çááå ÊÚÇáì ÃãÑÇð æäåíÇð.



ÏáíáåÇ ãä ÇáßÊÇÈ æÇáÓäÉ:

ÞÇá Çááå ÊÚÇáì: {æÇáÐíäó ÌÇåóÏæÇ ÝíäÇ áäóåÏíóäøóåã ÓõÈõáóäÇ} [ÇáÚäßÈæÊ: 69] [æåí ÂíÉ ãßíÉ¡ æãä ÇáãÚáæã Ãä ÌåÇÏ ÇáßÇÝÑíä ÞÏ ÔÑÚ Ýí ÇáãÏíäÉ ÇáãäæÑÉ¡ æåÐÇ íÏá Úáì Ãä ÇáãÑÇÏ ãä ÇáÌåÇÏ åäÇ ÌåÇÏ ÇáäÝÓ. æÞÇá ÇáÚáÇãÉ ÇáãÝÓÑ ÇÈä ÌÒí Ýí ÊÝÓíÑ åÐå ÇáÂíÉ: (íÚäí ÌåÇÏ ÇáäÝÓ). æÞÇá ÇáÚáÇãÉ ÇáãÝÓÑ ÇáÞÑØÈí Ýí ÊÝÓíÑå áåÐå ÇáÂíÉ: (ÞÇá ÇáÓÏí æÛíÑå: Åä åÐå ÇáÂíÉ äÒáÊ ÞÈá ÝÑÖ ÇáÞÊÇá)].

æÚä ÝÖÇáÉ Èä ÚÈíÏ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ÇáãÌÇåÏõ ãóäú ÌÇåÏ äÝÓóåõ Ýí Çááå" [ÃÎÑÌå ÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÝÖÇÆá ÇáÌåÇÏ æÞÇá: ÍÏíË ÍÓä ÕÍíÍ¡ æÒÇÏ ÇáÈíåÞí Ýí "ÔÚÈ ÇáÅíãÇä" ÈÑæÇíÉ ÝÖÇáÉ: "æÇáãÌÇåÏ ãä ÌÇåÏ äÝÓå Ýí ØÇÚÉ Çááå¡ æÇáãåÇÌÑ ãä åÌÑ ÇáÎØÇíÇ æÇáÐäæÈ". "ãÔßÇÉ ÇáãÕÇÈíÍ ááÊÈÑíÒí" ßÊÇÈ ÇáÅíãÇä ÑÞã 34]. æÝí ÑæÇíÉ: ááå.



ÍßãåÇ:

ÊÒßíÉ ÇáäÝÓ ÝÑÖ Úíä ßãÇ ÓÈÞ Ãä ÈíäÇ Ðáß [ÇäÙÑ ÈÍË ÃåãíÉ ÇáÊÕæÝ Õ28] æáÇ ÊÊã ÅáÇ ÈÇáãÌÇåÏÉ æãä åäÇ ßÇäÊ ÇáãÌÇåÏÉ ÝÑÖ Úíä ãä ÈÇÈ: (ãÇ áÇ íÊã ÇáæÇÌÈ ÅáÇ Èå Ýåæ æÇÌÈ).

ÞÇá ÇáÔíÎ ÚÈÏ ÇáÛäí ÇáäÇÈáÓí ÑÍãå Çááå: (ÇáãÌÇåÏÉ Ýí ÇáäÝÓ ÚÈÇÏÉ æáÇ ÊÍÕá áÃÍÏ ÅáÇ ÈÇáÚáã¡ æåí ÝÑÖ Úíä Úáì ßá ãßáÝ) ["ÔÑÍ ÇáØÑíÞÉ ÇáãÍãÏíÉ" ááäÇÈáÓí Ì1/Õ323].



ÞÇÈáíÉ ÕÝÇÊ ÇáäÝÓ ááÊÛííÑ:

áÇ Ôß Ãä ÇáäÝÓ ÇáÅäÓÇäíÉ ÞÇÈáÉ áÊÛííÑ ÕÝÇÊåÇ ÇáäÇÞÕÉ æÊÈÏíá ÚÇÏÇÊåÇ ÇáãÐãæãÉ¡ æÅáÇ áã íßä åäÇß ÝÇÆÏÉ ãä ÈÚËÉ ÇáÑÓæá ÇáßÑíã Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã º æáÇ ÖÑæÑÉ áãä ÈÚÏå ãä æÑËÊå ÇáÚáãÇÁ ÇáÚÇãáíä æÇáãÑÔÏíä ÇáãÕáÍíä.

æÅÐÇ ßÇä ßËíÑ ãä ÓÈÇÚ ÇáØíæÑ æÇáÈåÇÆã ÞÏ Ããßä ÊÑæíÖåÇ æÊÈÏíá ßËíÑ ãä ÕÝÇÊåÇ¡ ÝÇáÅäÓÇä ÇáÐí ßÑãå Çááå ÊÚÇáì æÎáÞå Ýí ÃÍÓä ÊÞæíã¡ ãä ÈÇÈ Ãæáì.

æáíÓ ÇáãÑÇÏ ãä ãÌÇåÏÉ ÇáäÝÓ ÇÓÊÆÕÇá ÕÝÇÊåÇ º Èá ÇáãÑÇÏ ÊÕÚíÏåÇ ãä ÓíÁ Åáì ÍÓä¡ æÊÓííÑåÇ Úáì ãÑÇÏ Çááå ÊÚÇáì æÇÈÊÛÇÁ ãÑÖÇÊå.

ÝÕÝÉ ÇáÛÖÈ ãÐãæãÉ Ííä íÛÖÈ ÇáãÑÁ áäÝÓå¡ ÃãÇ ÅÐÇ ÛÖÈ ááå ÊÚÇáì ÝÚäÏåÇ íÕÈÍ ÇáÛÖÈ ããÏæÍÇð ßãÇ ßÇä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã íÛÖÈ ÅÐÇ ÇäÊõåßÊ ÍÑãÇÊ Çááå Ãæ ÚõØøöá ÍÏ ãä ÍÏæÏå¡ æáßäå Ííä ÃõæÐí Ýí Çááå æÖõÑÈ æÃõÏãí ÚÞÈå íæã ÇáØÇÆÝ áã íÛÖÈ áäÝÓå º Èá ÏÚÇ áãä ÂÐóæúå ÈÇáåÏÇíÉ æÇáÊãÓ áåã ÇáÚÐÑ ÝÞÇá: "Çááåã ÇåÏ Þæãí ÝÅäåã áÇ íÚáãæä" [ÑæÇå ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÃÍÇÏíË ÇáÃäÈíÇÁ].

æßÐáß ÕÝÉ ÇáßÈÑ Ýåí ãÐãæãÉ Ííä íÊßÈÑ ÇáãÓáã Úáì ÅÎæÊå ÇáãÓáãíä¡ ÃãÇ Ííä íÊßÈÑ Úáì ÇáãÊßÈÑíä ÇáßÇÝÑíä ÝÊÕÈÍ åÐå ÇáÕÝÉ ãÍãæÏÉ áÃäåÇ Ýí ÓÈíá Çááå æÖãä ÍÏæÏ ÔÑÚå.

æåßÐÇ ãÚÙã ÇáÕÝÇÊ ÇáãÐãæãÉ ÊÍæøóá ÈÇáãÌÇåÏÉ æÊõÕóÚøóÏ Åáì ÕÝÇÊ ããÏæÍÉ.



ØÑíÞÉ ÇáãÌÇåÏÉ:

æÃæá ãÑÍáÉ Ýí ÇáãÌÇåÏÉ ÚÏã ÑÖì ÇáãÑÁ Úä äÝÓå¡ æÅíãÇäõå ÈæÕÝåÇ ÇáÐí ÃÎÈÑ Úäå ÎÇáÞåÇ æãÈÏÚåÇ: {Åäøó ÇáäÝÓ áÃãøóÇÑÉñ ÈÇáÓæÁ}

[íæÓÝ: 53].

æÚáãå Ãä ÇáäÝÓ ÃßÈÑ ÞÇØÚ Úä Çááå ÊÚÇáì [æÇáÞæÇØÚ Úä Çááå ÊÚÇáì ÃÑÈÚÉ: ÇáäÝÓ¡ æÇáÏäíÇ¡ æÇáÔíØÇä¡ æÇáÎáÞ. ÃãÇ ÚÏÇæÉ ÇáäÝÓ æÇáÔíØÇä ÝÙÇåÑÉ¡ æÃãÇ ÇáÎáÞ ÝãáÇÍÙÉ ãÏÍåã æÐãåã ÊÚÑÞá ÓíÑ ÇáÓÇáß Åáì ÑÈå¡ æÃãÇ ÇáÏäíÇ ÝÇáÇåÊãÇã ÈåÇ æÇäÔÛÇá ÇáÞáÈ ÈÊÞáÈÇÊåÇ ÞÇØÚ ßÈíÑ Úä Çááå ÊÚÇáì¡ ÝÝí ÍÇáÉ ÇáÝÞÑ ÊßËÑ åãæã ÇáãÑÁ ÝÊÔÛáå Úä Çááå¡ æÝí ÍÇá ÇáÛäì íäÔÛá ÈÒíäÊåÇ æÒÎÑÝåÇ Úä Çááå ÊÚÇáì: {Åäøó ÇáÅäÓÇäó áíØÛóì . Ãäú ÑÂåõ ÇÓÊÛäóì} [ÇáÚáÞ: 6Ü7]. ÃãÇ ÅÐÇ ÃÎÑÌ ÍÈåÇ ãä ÞáÈå ÝÅäåÇ áÇ ÊÖÑå¡ ßãÇ ÞÇá ÔíÎ ÇáÕæÝíÉ ÓíÏí ÚÈÏ ÇáÞÇÏÑ ÇáÌíáÇäí ÑÍãå Çááå: (ÃÎÑÌ ÇáÏäíÇ ãä ÞáÈß¡ æÖÚåÇ Ýí ÌíÈß Ãæ Ýí íÏß ÝÅäåÇ áÇ ÊÖÑß) æÑÇÌÚ ÈÍË ÇáÒåÏ Ýí åÐÇ ÇáßÊÇÈ]. ßãÇ ÃäåÇ ÃÚÙã ãæÕá Åáíå æÐáß Ãä ÇáäÝÓ ÍíäãÇ Êßæä ÃãøóÇÑÉ ÈÇáÓæÁ áÇ ÊÊáÐÐ ÅáÇ ÈÇáãÚÇÕí æÇáãÎÇáÝÇÊ¡ æáßäåÇ ÈÚÏ ãÌÇåÏÊåÇ æÊÒßíÊåÇ ÊÕÈÍ ÑÇÖíÉ ãÑÖíÉ áÇ ÊõÓóÑøõ ÅáÇ ÈÇáØÇÚÇÊ æÇáãæÇÝÞÇÊ æÇáÇÓÊÆäÇÓ ÈÇááå ÊÚÇáì.

æÅÐÇ ÇßÊÔÝ ÇáãÓáã ÚíæÈ äÝÓå æÕÏÞ Ýí ØáÈ ÊåÐíÈåÇ áã íÚÏ ÚäÏå ãÊÓÚ ãä ÇáæÞÊ ááÇäÔÛÇá ÈÚíæÈ ÇáäÇÓ æÅÖÇÚÉ ÇáÚãÑ Ýí ÊÚÏÇÏ ÃÎØÇÆåã¡ æÅÐÇ ÑÃíÊ ÃÍÏÇð ãä ÇáäÇÓ ÞÏ ÕÑÝ æÞÊå Ýí ÅÍÕÇÁ ÃÎØÇÁ ÇáÂÎÑíä ÛÇÝáÇð Úä ÚíæÈ äÝÓå ÝÇÚáã Ãäå ÃÍãÞ ÌÇåá. ÞÇá ÃÈæ ãÏíä:

æáÇ ÊÑ ÇáÚíÈ ÅáÇ Ýíß ãÚÊÞÏÇð ÚíÈÇð ÈÏÇ ÈóíøöäÇð áßäå ÇÓÊÊÑÇ

æÞÇá ÈÚÖåã:

áÇ Êáã ÇáãÑÁ Úáì ÝÚáå æÃäÊ ãäÓæÈ Åáì ãËáå

ãä Ðã ÔíÆÇð ÃÊì ãËáóå ÝÅäãÇ Ïá Úáì Ìåáå

æáÐÇ ÞÇáæÇ: (áÇ ÊÑó ÚóíúÈó ÛíÑß ãÇ ÏÇã Ýíß ÚíÈ¡ æÇáÚÈÏ áÇ íÎáæ ãä ÚíÈ ÃÈÏÇð).

ÝÅÐÇ ÚÑÝ ÇáãÓáã Ðáß ÃÞÈá Úáì äÝÓå íÝØãåÇ Úä ÔåæÇÊåÇ ÇáãäÍÑÝÉ æÚÇÏÇÊåÇ ÇáäÇÞÕÉ¡ æíáÒãåÇ ÈÊØÈíÞ ÇáØÇÚÇÊ æÇáÞÑÈÇÊ.

æíÊÏÑÌ Ýí ÇáãÌÇåÏÉ Úáì ÍÓÈ ÓíÑå¡ Ýåæ Ýí ÈÇÏìÁ ÇáÃãÑ íÊÎáì Úä ÇáãÚÇÕí ÇáÊí ÊÊÚáÞ ÈÌæÇÑÍå ÇáÓÈÚÉ¡ æåí:

ÇááÓÇä æÇáÃÐäÇä æÇáÚíäÇä æÇáíÏÇä æÇáÑÌáÇä æÇáÈØä æÇáÝÑÌ [áßá ÌÇÑÍÉ ãä ÇáÌæÇÑÍ ÇáÓÈÚÉ ãÚÇÕò ÊÊÚáÞ ÈåÇ¡ Ýãä ãÚÇÕí ÇááÓÇä: ÇáÛíÈÉõ æÇáäãíãÉ æÇáßÐÈ æÇáÝÍÔ. æãä ãÚÇÕí ÇáÃÐäíä: ÓãÇÚõ ÇáÛíÈÉ æÇáäãíãÉ æÇáÃÛÇäí ÇáÝÇÍÔÉ æÂáÇÊ Çááåæ. æãä ãÚÇÕí ÇáÚíäíä: ÇáäÙÑõ ááäÓÇÁ ÇáÃÌäÈíÇÊ æÚæÑÇÊ ÇáÑÌÇá. æãä ãÚÇÕí ÇáíÏíä: ÅíÐÇÁõ ÇáãÓáãíä æÞÊáåã¡ æÃÎÐ ÃãæÇáåã ÈÇáÈÇØá¡ æãÕÇÝÍÉ ÇáäÓÇÁ ÇáÃÌäÈíÇÊ. æãä ãÚÇÕí ÇáÑÌáíä: ÇáãÔíõ Åáì ãÍáÇÊ ÇáãäßÑÇÊ æÇáÝÌæÑ. æãä ãÚÇÕí ÇáÈØä: Ãßá ÇáãÇá ÇáÍÑÇã¡ æÃßá áÍã ÇáÎäÒíÑ¡ æÔÑÈ ÇáÎãæÑ. æãä ãÚÇÕí ÇáÝÑÌ: ÇáÒäÇ æÇááæÇØÉ...]¡ Ëã íÍáí åÐå ÇáÌæÇÑÍ ÇáÓÈÚÉ ÈÇáØÇÚÇÊ ÇáãäÇÓÈÉ áßá ãäåÇ [Ýãä ØÇÚÇÊ ÇááÓÇä: ÞÑÇÁÉ ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã¡ æÐßÑ Çááå ÊÚÇáì¡ æÇáÃãÑ ÈÇáãÚÑæÝ æÇáäåí Úä ÇáãäßÑ. æãä ØÇÚÇÊ ÇáÃÐäíä: ÓãÇÚ ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã æÇáÃÍÇÏíË äÈæíÉ æÇáäÕÇÆÍ æÇáãæÇÚÙ. æãä ØÇÚÇÊ ÇáÚíäíä: ÇáäÙÑ Åáì æÌæå ÇáÚáãÇÁ æÇáÕÇáÍíä¡ æÇáäÙÑ Åáì ÇáßÚÈÉ ÇáãÔÑÝÉ¡ æÇáäÙÑ ÇáÊÃãáí áÂíÇÊ Çááå Ýí Çáßæä. æãä ØÇÚÇÊ ÇáíÏíä: ãÕÇÝÍÉ ÇáãÄãäíä¡ æÅÚØÇÁ ÇáÕÏÞÇÊ. æãä ØÇÚÇÊ ÇáÑÌáíä: ÇáãÔí Åáì ÇáãÓÇÌÏ æÅáì ãÌÇáÓ ÇáÚáã¡ æÚíÇÏÉ ÇáãÑíÖ¡ æÇáÅÕáÇÍ Èíä ÇáäÇÓ. æãä ØÇÚÇÊ ÇáÈØä: ÊäÇæá ÇáØÚÇã ÇáÍáÇá ÈäíÉ ÇáÊÞæøöí Úáì ØÇÚÉ Çááå ÊÚÇáì. æãä ØÇÚÇÊ ÇáÝÑÌ: ÇáäßÇÍ ÇáãÔÑæÚ ÈÛíÉ ÇáÅÍÕÇä æÊßËíÑ ÇáäÓá..] ÝåÐå ÇáÌæÇÑÍ ÇáÓÈÚÉ ãäÇÝÐ Úáì ÇáÞáÈ ÅãÇ Ãä ÊÕÈ Úáíå ÙáãÇÊ ÇáãÚÇÕí ÝÊßÏÑå æÊãÑÖå¡ æÅãÇ Ãä ÊõÏÎá Úáíå ÃäæÇÑ ÇáØÇÚÇÊ ÝÊÔÝíå æÊäæÑå.

Ëã íäÊÞá Ýí ÇáãÌÇåÏÉ Åáì ÇáÕÝÇÊ ÇáÈÇØäÉ ÝíÈÏá ÕÝÇÊå ÇáäÇÞÕÉ ßÇáßÈÑ æÇáÑíÇÁ æÇáÛÖÈ... ÈÕÝÇÊ ßÇãáÉ ßÇáÊæÇÖÚ æÇáÅÎáÇÕ æÇáÍöáã.

æÈãÇ Ãä ØÑíÞ ÇáãÌÇåÏÉ æÚÑ ÇáãÓÇáß ãÊÔÚÈ ÇáÌæÇäÈ¡ íÕÚÈ Úáì ÇáÓÇáß Ãä íóáöÌóåõ ãäÝÑÏÇð ßÇä ãä ÇáãÝíÏ ÚãáíÇð ÕÍÈÉ ãÑÔÏ ÎÈíÑ ÈÚíæÈåÇ¡ ÚÇáã ÈØÑÞ ãÚÇáÌÊåÇ æãÌÇåÏÊåÇ¡ íÓÊãÏ ÇáãÑíÏ ãä ÕÍÈÊå ÎÈÑÉ ÚãáíÉ ÈÃÓÇáíÈ ÊÒßíÉ äÝÓå¡ ßãÇ íßÊÓÈ ãä ÑæÍÇäíÊå äÝÍÇÊ ÞÏÓíÉ ÊÏÝÚ ÇáãÑíÏ Åáì Êßãíá äÝÓå æÔÎÕíÊå¡ æÊÑÝÚå ÝæÞ ãÓÊæì ÇáäÞÇÆÕ æÇáãäßÑÇÊ. ÝÞÏ ßÇä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÇáãÑÔÏ ÇáÃæá æÇáãÒßí ÇáÃÚÙã ÇáÐí ÑÈøóì ÃÕÍÇÈå ÇáßÑÇã æÒßøóì äÝæÓåã ÈÞÇáå æÍÇáå¡ ßãÇ æÕÝå Çááå ÊÚÇáì ÈÞæáå: {åæ ÇáÐí ÈÚË Ýí ÇáÃãííä ÑÓæáÇð ãöäúåõã íÊáæ Úáíåã ÂíÇÊöå æíõÒßøöíåã æíõÚáøöãõåã ÇáßöÊÇÈ æÇáÍößãóÉó æÅä ßÇäæÇ ãä ÞóÈúáõ áóÝí ÖáÇáò ãõÈíäò} [ÇáÌãÚÉ: 2] [ãä åäÇ äÌÏ Ãä ÇáÊÒßíÉ ÔíÁ æÊÚáíã ÇáßÊÇÈ æÇáÍßãÉ ÔíÁ ÂÎÑ¡ áÐÇ ÞÇá Çááå ÊÚÇáì: {æíÒßíøöåãú æíÚáøöãåãõ ÇáßÊÇÈó æÇáÍßãÉó} ÝÝÑÞñ ßÈíÑ Èíä Úáã ÇáÊÒßíÉ æÍÇáÉ ÇáÊÒßíÉ¡ ßãÇ íáÇÍÙ ÇáÝÑÞ ÇáæÇÖÍ Èíä Úáã ÇáÕÍÉ æÍÇáÉ ÇáÕÍÉ¡ ÅÐ ÞÏ íßæä ÇáØÈíÈ ÇáãÇåÑ ÇáÐí ÚäÏå Úáã ÇáÕÍÉ ÝÇÞÏÇð ÍÇáÉ ÇáÕÍÉ æãÕÇÈÇð ÈÇáÃãÑÇÖ æÇáÚáá ÇáßËíÑÉ. æßÐáß ÇáÝÑÞ ÙÇåÑ Èíä Úáã ÇáÒåÏ æÍÇáÉ ÇáÒåÏ¡ ßÇáãÓáã ÇáÐí ÚäÏå Úáã æÇÓÚ ÈÇáÂíÇÊ æÇáÃÍÇÏíË æÇáÔæÇåÏ ÇáãÊÚáÞÉ ÈÇáÒåÏ æáßäå íÝÞÏ ÍÇáÉ ÇáÒåÏ æíÊÕÝ ÈÇáØãÚ æÇáÔÑå æÇáÊßÇáÈ Úáì ÇáÏäíÇ ÇáÝÇäíÉ].

æÇáÐí íÍÞÞ ÇáäÝÚ ááãÑíÏ åæ ÇÓÊÞÇãÊå Úáì ÕÍÈÉ ãÑÔÏå æÇÓÊÓáÇãå áå ßÇÓÊÓáÇã ÇáãÑíÖ ááØÈíÈ¡ ÝÅÐÇ ãÇ ÃÏÎá ÇáÔíØÇä Úáì ÞáÈ ÇáãÑíÏ ÏÇÁ ÇáÛÑæÑ æÇáÇßÊÝÇÁ ÇáÐÇÊí ÝÃõÚÌÈ ÈäÝÓå æÇÓÊÛäì Úä ãáÇÒãÉ ÔíÎå ÈÇÁ ÈÇáÝÔá ææÞÝ æåæ íÙä Ãäå ÓÇÆÑ¡ æÞõØöÚó æåæ íÙä Ãäå ãæÕæá.

ÞÇá ÇáÔíÎ ÅÓãÇÚíá ÍÞí ÑÍãå Çááå Ýí ÊÝÓíÑå: (ÝÅä ßËíÑÇð ãä ãÊæÓØí åÐå ÇáØÇÆÝÉ "ÇáÕæÝíÉ" ÊÚÊÑíåã ÇáÂÝÇÊ Ýí ÃËäÇÁ ÇáÓáæß ÚäÏ ÓÂãÉ ÇáäÝÓ ãä ÇáãÌÇåÏÇÊ æãáÇáÊåÇ ãä ßËÑÉ ÇáÑíÇÖÇÊ¡ ÝíæÓæÓ áåã ÇáÔíØÇä¡ æÊÓæá áåã ÃäÝÓåã Ãäåã ÞÏ ÈáÛæÇ Ýí ÇáÓáæß ÑÊÈÉ ÞÏ ÇÓÊÛäæÇ ÈåÇ Úä ÕÍÈÉ ÇáÔíÎ æÊÓáíã ÊÕÑÝÇÊå¡ ÝíÎÑÌæä ãä ÚäÏå¡ æíÔÑÚæä Ýí ÇáØáÈ Úáì æÝÞ ÃäÝÓåã¡ ÝíÞÚæä Ýí æÑØÉ ÇáÎÐáÇä æÓÎÑÉ ÇáÔíØÇä) ["ÊÝÓíÑ ÑæÍ ÇáÈíÇä" ááÔíÎ ÅÓãÇÚíá ÍÞí Ì2/Õ149].



ÃÞæÇá ÇáÚÇÑÝíä æÇáãÑÈíä ÇáãÑÔÏíä Ýí ÇáãÌÇåÏÉ:

ÞÇá ÃÈæ ÚËãÇä ÇáãÛÑÈí ÑÍãå Çááå: (ãä Ùä Ãäå íõÝÊÍ áå ÈåÏå ÇáØÑíÞÉ Ãæ íßÔÝ áå Úä ÔíÁ ãäåÇ áÇ ÈáÒæã ÇáãÌÇåÏÉ Ýåæ Ýí ÛáØ) ["ÇáÑÓÇáÉ ÇáÞÔíÑíÉ" Õ48 Ü 50].

æÞÇá ÇáÅãÇã ÇáÌäíÏ ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì: (ÓãÚÊ ÇáÓÑí ÇáÓÞØí íÞæá: íÇ ãÚÔÑ ÇáÔÈÇÈ ÌöÏøõæÇ ÞÈá Ãä ÊÈáÛæÇ ãÈáÛí ÝÊÖÚÝæÇ æÊõÞÕøöÑæÇ ßãÇ ÖÚÝÊõ æÞóÕøóÑúÊõ. æßÇä Ýí Ðáß ÇáæÞÊ áÇ íáÍÞå ÇáÔÈÇÈ Ýí ÇáÚÈÇÏÉ) ["ÇáÑÓÇáÉ ÇáÞÔíÑíÉ" Õ48 Ü 50].

æÞÇá ÃÈæ ÚËãÇä ÇáãÛÑÈí ÑÍãå Çááå: (áÇ íÑì ÃÍÏ ÚíÈ äÝÓå æåæ ãÓÊÍÓä ãä äÝÓå ÔíÆÇð¡ æÅäãÇ íÑì ÚíæÈ äÝÓå ãä íÊåãåÇ Ýí ÌãíÚ ÇáÃÍæÇá) ["ÇáÑÓÇáÉ ÇáÞÔíÑíÉ" Õ48 Ü 50].

æÞÇá ÃÈæ Úáí ÇáÏÞÇÞ ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì: (ãä Òíä ÙÇåÑå ÈÇáãÌÇåÏÉ ÍÓøóäó Çááå ÓÑÇÆÑå ÈÇáãÔÇåÏÉ¡ ÞÇá Çááå ÊÚÇáì: {æÇáÐíä ÌÇåÏæÇ ÝíäÇ áóäóåÏöíóäøóåõã ÓõÈõáóäÇ} [ÇáÚäßÈæÊ: 69]. æÇÚáã Ãäå ãä áã íßä Ýí ÈÏÇíÊå ÕÇÍÈ ãÌÇåÏÉ áã íÌÏ ãä åÐå ÇáØÑíÞÉ ÔãÉ) ["ÇáÑÓÇáÉ ÇáÞÔíÑíÉ" Õ48Ü50].

æÞÇá ÇáÅãÇã ÇáÈÑßæí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì: (ãÇ ÃÓÑÚ åáÇß ãä áÇ íÚÑÝ ÚíÈóå¡ ÝÅä ÇáãÚÇÕí ÈÑíÏ ÇáßÝÑ) ["ÇáÑÓÇáÉ ÇáÞÔíÑíÉ" Õ48Ü50].

æÞÇá ÔíÎ ÇáÅÓáÇã ÒßÑíÇ ÇáÃäÕÇÑí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì: (Åäøó äÌÇÉ ÇáäÝÓ Ãäú íÎÇáÝ ÇáÚÈÏõ åæÇåÇ¡ æíÍãáóåÇ Úáì ãÇ ØáÈ ãäåÇ ÑÈøõåÇ) ["ÊÚáíÞÇÊ Úáì ÇáÑÓÇáÉ ÇáÞÔíÑíÉ" ááÔíÎ ÒßÑíÇ ÇáÃäÕÇÑí].

æÞÇá ÇáÅãÇã ÇáÈÑßæí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì: (ÇáãÌÇåÏÉ: æåí ÝØã ÇáäÝÓ æÍãáåÇ Úáì ÎáÇÝ åæÇåÇ Ýí Úãæã ÇáÃæÞÇÊ¡ Ýåí ÈÖÇÚÉ ÇáÚõÈøóÇÏ æÑÃÓ ãÇá ÇáÒåÇÏ¡ æãÏÇÑ ÕáÇÍ ÇáäÝæÓ æÊÐáíáåÇ¡ æãáÇß ÊÞæíÉ ÇáÃÑæÇÍ æÊÕÝíÊåÇ ææÕæáåÇ Åáì ÍÖÑÉ Ðí ÇáÌáÇá æÇáÅßÑÇã. ÝÚáíß ÃíåÇ ÇáÓÇáß ÈÇáÊÔãíÑ Ýí ãäÚ ÇáäÝÓ Úä Çáåæì æÍãáåÇ Úáì ÇáãÌÇåÏÉ Åä ÔÆÜÊ ãä Çááå ÇáåÏì¡ ÞÜÇá Çááå ÊÚÇáì: {æÇáÐíä ÌÇåÏæÇ ÝíäÇ áóäóåÏöíóäøóåõã ÓõÈõáóäÇ} [ÇáÚäßÈæÊ: 69]. æÞÇá ÃíÖÇð:

{æãóäú ÌÇåóÏó ÝÅäøóãÇ íõÌÇåÏ áäÝÓöåö} [ÇáÚäßÈæÊ: 6])["ÇáÍÏíÞÉ ÇáäÏíÉ ÔÑÍ ÇáØÑíÞÉ ÇáãÍãÏíÉ" Ì1/Õ455].

æÞÇá ÇÈä ÚÌíÈÉ ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì: (áÇ ÈÏ ááãÑíÏ Ýí Ãæá ÏÎæáå ÇáØÑíÞ ãä ãÌÇåÏÉ æãßÇÈÏÉ æÕÏÞ æÊÕÏíÞ¡ æåí ãõÙåöÑ æãÌáÇÉ ááäåÇíÇÊ¡ Ýãä ÃÔÑÞÊ ÈÏÇíÊå ÃÔÑÞÊ äåÇíÊå¡ Ýãä ÑÃíäÇå ÌÇÏøóÇð Ýí ØáÈ ÇáÍÞ ÈÇÐáÇð äÝÓå æÝáÓå æÑæÍå æÚÒå æÌÇåå ÇÈÊÛÇÁ ÇáæÕæá Åáì ÇáÊÍÞÞ ÈÇáÚÈæÏíÉ æÇáÞíÇã ÈæÙÇÆÝ ÇáÑÈæÈíÉ º ÚáãäÇ ÅÔÑÇÞ äåÇíÊå ÈÇáæÕæá Åáì ãÍÈæÈå¡ æÅÐÇ ÑÃíäÇå ãÞÕøöÑÇð ÚáãäÇ ÞÕæÑå ÚãÇ åäÇáß) ["ÅíÞÇÙ Çáåãã Ýí ÔÑÍ ÇáÍßã" Ì2/Õ370].

ÞÇá ãÍí ÇáÏíä Èä ÚÑÈí ÑÍãå Çááå (ãä ßÊÇÈ "ÇáÝÊæÍÇÊ ÇáãßíÉ" ÇáÑíÇÖÇÊ æÇáÎáæÇÊ æÇáãÌÇåÏÇÊ æÃËÑåÇ):

"æáãÇ ÑÃÊ ÚÞæá Ãåá ÇáÅíãÇä ÈÇááå ÊÚÇáì Ãä Çááå ÊÚÇáì ÞÏ ØáÈ ãäåÇ Ãä ÊÚÑÝå ÈÚÏ Ãä ÚÑÝÊúå ÈÃÏáÊåÇ ÇáäÙÑíÉ¡ ÚáãÊ Ãä Ëóãøó ÚáãÇð ÂÎÑ ÈÇááå áÇ ÊÕá Åáíå ãä ØÑíÞ ÇáÝßÑ¡ ÝÇÓÊÚãáÊ ÇáÑíÇÖÇÊ æÇáÎáæÇÊ æÇáãÌÇåÏÇÊ æÞØÚ ÇáÚáÇÆÞ¡ æÇáÇäÝÑÇÏ æÇáÌáæÓ ãÚ Çááå ÈÊÝÑíÛ ÇáãÍá¡ æÊÞÏíÓ ÇáÞáÈ Úä ÔæÇÆÈ ÇáÃÝßÇÑ º ÅÐ ßÇä ãÊÚáøóÞ ÇáÃÝßÇÑ ÇáÃßæÇä¡ æÇÊÎÐÊ åÐå ÇáØÑíÞÉ ãä ÇáÃäÈíÇÁ æÇáÑÓá¡ æÓãÚÊ Ãä ÇáÍÞ Ìá ÌáÇáå [ÍÏíË "íäÒá Çááå Åáì ÇáÓãÇÁ ÇáÏäíÇ... ÇáÎ". ÑæÇå ÇáÏÇÑãí Ýí ÈÇÈ ÇáÕáÇÉ] íäÒá Åáì ÚÈÇÏå æíÓÊÚØÝåã ÝÚáãÊ Ãä ÇáØÑíÞ Åáíå ãä ÌåÊå ÃÞÑÈ Åáíå ãä ÇáØÑíÞ ãä ÝßÑåÇ.

æáÇ ÈÏ áÃåá ÇáÅíãÇä æÞÏ ÚÑÝæÇ Þæáå ÊÚÇáì [ÍÏíË "ÅÐÇ ÊÞÑÈ Åáí ÇáÚÈÏ ÔÈÑÇð ÊÞÑÈÊ Åáíå ÐÑÇÚÇð..." ÑæÇå ÇáÈÎÇÑí Úä ÃäÓ æÃÈí åÑíÑÉ æÃÈí ÚæÇä æÇáØÈÑí Úä ÓáíãÇä] "ãóäú ÃÊÇäí íÓÚì ÃÊíÊå åÑæáÉ" æÃä ÞáÈå (Ãí ÞáÈ ÇáãÄãä) æÓÚ ÌáÇáå æÚÙãÊå.

ÝÊæÌå ÇáÚÞá Åáíå ÊÚÇáì Èßáå æÇäÞØÚ ãä ßá ãÇ íÃÎÐ Úäå ãä åÐå ÇáÞæì¡ ÝÚäÏ åÐÇ ÇáÊæÌå (ÃÝÇÖ Çááå Úáíå ãä äæÑå ÚáãÇð ÅáåíÇð ÚÑøóÝå ÈÃä Çááå ÊÚÇáì ãä ØÑíÞ ÇáãÔÇåÏÉ æÇáÊÌáí¡ áÇ íÞÈáå ßæä æáÇ íÑÏøõå ßæä) æáÐáß ÞÇá Çááå ÊÚÇáì: {Åäøó Ýí Ðáß} [Þ: 37] íÔíÑ Åáì ÇáÚáã ÈÇááå ãä ÍíË ÇáãÔÇåÏÉ {áÐßÑì áöãóäú ßÇä áåõ ÞáÈñ} [Þ: 37] æáã íÞá ÛíÑ Ðáß ÇáÞæÉ ßÞæÉ æÑÇÁ ØæÑ ÇáÚÞá ÊÕá ÇáÚÈÏ ÈÇáÑÈ.

ÝÅä ÇáÞáÈ ãÚáæã ÈÇáÊÞáÈ Ýí ÇáÃÍæÇá ÏÇÆãÇð Ýåæ áÇ íÈÞì Úáì ÍÇáÉ æÇÍÏÉ ÝßÐáß ÇáÊÌáíÇÊ ÇáÅáåíÉ¡ Ýãä áã íÔåÏ ÇáÊÌáíÇÊ ÈÞáÈå íäßÑåÇ ÈÚÞáå¡ ÝÅä ÇáÚÞá íÞíøöÏ ÛíÑå ãä ÇáÞæì ÅáÇ ÇáÞáÈ ÝÅäå áÇ íÊÞíÏ æåæ ÓÑíÚ ÇáÊÞáÈ Ýí ßá ÍÇá æáÐÇ ÞÇá ÇáÔÇÑÚ: "Åä ÇáÞáÈ Èíä ÃÕÈÚíä ãä ÃÕÇÈÚ ÇáÑÍãä íÞáÈå ßíÝ íÔÇÁ".

Ýåæ íÊÞáÈ ÈÊÞáÈ ÇáÊÌáíÇÊ¡ æÇáÚÞá áíÓ ßÐáß¡ ÝÇáÞáÈ åæ ÇáÞæÉ ÇáÊí æÑÇÁ ØæÑ ÇáÚÞá¡ Ýáæ ÃÑÇÏ ÇáÍÞ Ýí åÐå ÇáÂíÉ ÈÇáÞáÈ Ãäå ÇáÚÞá ãÇ ÞÇá {áöãóäú ßÇä áåõ ÞáÈñ} [Þ: 37]¡ ÝÅä ßá ÅäÓÇä áå ÚÞá æãÇ ßáøõ ÅäÓÇä íõÚØì åÐå ÇáÞæì ÇáÊí æÑÇÁ ØæÑ ÇáÚÞá¡ ÇáãÓãÇÉ ÞáÈÇð Ýí åÐå ÇáÂíÉ¡ ÝáÐáß ÞÇá: {áöãóäú ßÇä áåõ ÞáÈñ} [Þ: 37] ["ÇáÝÊæÍÇÊ ÇáãßíÉ" Õ443].





ÑÏ ÇáÔÈåÇÊ Íæá ÇáãÌÇåÏÉ:

Åä ÞÇá ÞÇÆá: Åä ÑÌÇá ÇáÊÕæÝ íõÍóÑøöãæä ãÇ ÃÍá Çááå ãä ÃäæÇÚ ÇááÐÇÆÐ æÇáãÊÚ¡ æÞÏ ÞÇá Çááå ÊÚÇáì: {Þñáú ãóäú ÍÑøóãó ÒíäÉ Çááå ÇáÊí ÃÎÑÌó áÚÈÇÏöåö æÇáØíÈÇÊ ãä ÇáÑÒÞ...} [ÇáÃÚÑÇÝ: 32].

æÞÇá ÊÚÇáì: {íÇ ÃíåÇ ÇáÐíä ÂãäæÇ áÇ ÊÍÑøöãæÇ ãÇ ÃÍáøó Çááå áßã æáÇ ÊÚÊÏæÇ Åäøó Çááå áÇ íÍÈ ÇáãÚÊÏíä} [ÇáãÇÆÏÉ: 87].

ÝäÞæá: Åä ÑÌÇá ÇáÊÕæÝ áã íÌÚáæÇ ÇáÍáÇáó ÍÑÇãÇð¡ ÅÐú ÃÓãì ãÞÇÕÏåã åæ ÇáÊÞíÏ ÈÔÑÚ Çááå¡ æáßäåã Ííä ÚÑÝæÇ Ãä ÊÒßíÉ ÇáäÝÓ ÝÑÖõ Úíä¡ æÃä ááäÝÓ ÃÎáÇÞÇð ÓíÆÉ æÊÚáÞÇÊ ÔåæÇäíÉ¡ ÊæÕöá ÕÇÍÈåÇ Åáì ÇáÑÏì¡ æÊÚíÞå Úä ÇáÊÑÞí Ýí ãÏÑÇÌ ÇáßãÇá¡ æÌÏæÇ áÒÇãÇð Úáíåã Ãä íåÐÈæÇ äÝæÓåã æíÍÑÑæåÇ ãä ÓÌä Çáåæì.

æÈåÐÇ ÇáãÚäì íÞæá ÇáÕæÝí ÇáßÈíÑ ÇáÍßíã ÇáÊÑãÐí ÑÍãå Çááå ÑÏÇð Úáì åÐå ÇáÔÈåÉ¡ æÌæÇÈÇð áãä ÇÍÊÌ ÈÇáÂíÉ ÇáßÑíãÉ: {Þõáú ãóäú ÍÑøóãó ÒíäÉ Çááå....} [ÇáÃÚÑÇÝ: 32]: ÝåÐÇ ÇáÇÍÊÌÇÌ ÊÚäíÝ¡ æãä ÇáÞæá ÊÍÑíÝ áÃäøóÇ áã äõÑöÏú ÈåÐÇ¡ ÇáÊÍÑíãó¡ æáßäÇ ÃÑÏäÇ ÊÃÏíÈ ÇáäÝÓ ÍÊì ÊÃÎÐ ÇáÃÏÈ æÊÚáã ßíÝ íäÈÛí Ãä ÊÚãá Ýí Ðáß¡ ÃáÇ ÊÑì Åáì Þæáå Ìá æÚáÇ: {ÅäøãÇ ÍÑøã ÑÈíó ÇáÝæÇÍÔó ãÇ ÙåÑ ãäåÇ æãÇ ÈØäó æÇáÅËãó æÇáÈóÛíó ÈÛíÑö ÇáÍÞøö} [ÇáÃÚÑÇÝ: 33]. ÝÇáÈÛíõ Ýí ÇáÔíÁ ÇáÍáÇá ÍÑÇãñ¡ æÇáÝÎÑõ ÍÑÇã¡ æÇáãÈÇåÇÉõ ÍÑÇã¡ æÇáÑíÇÁ ÍÑÇã¡ æÇáÓÑÝ ÍÑÇã¡ ÝÅäãÇ ÃõæÊöíóÊö ÇáäÝÓõ åÐÇ ÇáãäÚó ãä ÃÌá ÃäåÇ ãÇáÊ Åáì åÐå ÇáÃÔíÇÁ ÈÞáÈåÇ¡ ÍÊì ÝÓÏ ÇáÞáÈ. ÝáãÇ ÑÃíÊõ ÇáäÝÓ ÊÊäÇæá ÒíäÉ Çááå æÇáØíÈÇÊ ãä ÇáÑÒÞ ÊÑíÏ ÈÐáß ÊÛäíÇð Ãæ ãÈÇåÇÉ Ãæ ÑíÇÁ ÚáãÊõ ÃäåÇ ÎáØÊ ÍÑÇãÇð ÈÍáÇá ÝÖíøóÚóÊö ÇáÔßÑó¡ æÅäãÇ ÑõÒöÞóÊú áÊÔßõÑó áÇ áöÊßúÝÑó¡ ÝáãÇ ÑÃíÊõ ÓæÁ ÃÏÈåÇ ãäÚÊõåÇ¡ ÍÊì ÅÐÇ ÐáøóÊ æÇäÞãÚÊ¡ æÑÂäí ÑÈí ãÌÇåÏÇð Ýí ÐÇÊå ÍÞ ÌåÇÏå¡ åÏÇäí ÓÈíáå ßãÇ æÚÏ Çááå ÊÚÇáì: {æÇáÐíä ÌÇåÏæÇ ÝíäÇ áäåÏíäøóåã ÓõÈõáóäÇ æÅäøó Çááåó áóãóÚó ÇáãÍÓäíä} [ÇáÚäßÈæÊ: 69] ÝÕÑÊõ ÚäÏå ÈÇáãÌÇåÏÉ ãÍÓäÇð ÝßÇä Çááå ãÚí¡ æãä ßÇä ãÚ Çááå ÝãÚå ÇáÝÆÉ ÇáÊí áÇ ÊÛáÈ¡ æÇáÍÇÑÓ ÇáÐí áÇ íäÇã¡ æÇáåÇÏí ÇáÐí áÇ íÖá¡ æÞÐÝó Ýí ÇáÞáÈ ãä ÇáäæÑ äæÑÇð ÚÇÌáÇð Ýí ÏÇÑ ÇáÏäíÇ ÍÊì íæÕáå Åáì ËæÇÈ ÇáÂÌá. ÃáÇ ÊÑì Åáì ãÇ ÌÇÁ Úä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã Ãäå ÞÇá: "ÅÐÇ ÞõÐöÝó ÇáäæÑõ Ýí ÞáÈ ÚÈÏò ÇäÝÓÍ æÇäÔÑÍ". Þíá: íÇ ÑÓæá Çááå Ýåá áÐáß ãä ÚáÇãÉ ¿ ÞÇá: "äÚã¡ ÇáÊÌÇÝí Úä ÏÇÑ ÇáÛÑæÑ¡ æÇáÅäÇÈÉõ Åáì ÏÇÑ ÇáÎáæÏ¡ æÇáÇÓÊÚÏÇÏ ááãæÊ ÞÈá äÒæáå" æÅäãÇ ÊÌÇÝì Úä ÏÇÑ ÇáÛÑæÑ ÈãÇ ÞõÐÝó Ýí ÞáÈå ãä ÇáäæÑ ÝÃÈÕÑ Èå ÚíæÈ ÇáÏäíÇ æÏæÇåíåÇ æÂÝÇÊåÇ æÎÏÇÚåÇ æÎÑÇÈåÇ¡ ÝÛÇÈ Úä ÞáÈå ÇáÈÛíõ æÇáÑíÇÁ æÇáÓãÚÉ æÇáãÈÇåÇÉ æÇáÝÎÑ æÇáÎíáÇÁ æÇáÍÓÏ¡ áÃä Ðáß ÅäãÇ ßÇä ÃÕáå ãä ÊÚÙíã ÇáÏäíÇ æÍáÇæÊåÇ Ýí ÞáÈå¡ æÍÈå áåÇ¡ æßÇä ÓÈÈó äÌÇÊå ãä åÐå ÇáÂÝÇÊ Ü ÈÑÍãÉ Çááå Ü ÑíÇÖÊõå åÐå ÇáäÝÓ ÈãäÚ ÇáÔåæÇÊ ãäåÇ) [ßÊÇÈ "ÇáÑíÇÖÉ æÃÏÈ ÇáäÝÓ" ááÍßíã ÇáÊÑãÐí Õ124].

æÞÏ ÊÓÑÚ ÈÚÖ ÇáäÇÓ ÝÒÚãæÇ ÌåáÇð Ãä ÇáÊÕæÝ Ýí ãÌÇåÏÇÊå íäÍÏÑ ãä ÃÕá ÈæÐí Ãæ ÈóÑÇåíãí¡ æíáÊÞí ãÚ ÇáÇäÍÑÇÝÇÊ ÇáÏíäíÉ Ýí ÇáäÕÑÇäíÉ æÛíÑåÇ ÇáÊí ÊÚÊÈÑ ÊÚÐíÈ ÇáÌÓÏ ØÑíÞÇð Åáì ÅÔÑÇÞ ÇáÑæÍ æÇäØáÇÞåÇ¡ æãäåã ãä ÌÚá ÇáÊÕæÝ ÇãÊÏÇÏÇð áäÒÚÉ ÇáÑåÈäÉ ÇáÊí ÙåÑÊ Ýí ËáÇËÉ ÑåØ ÓÃáæÇ Úä ÚÈÇÏÉ ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ ÝáãÇ ÃõÎÈÑæÇ ÚäåÇ ßÃäåã ÊÞÇáøõæåÇ¡ ÝÞÇá ÃÍÏåã: ÃãÇ ÃäÇ ÝÃÕæã ÇáÏåÑ æáÇ ÃõÝØÑ¡ æÞÇá ÇáËÇäí: ÃãÇ ÃäÇ ÝÃÞæã Çááíá æáÇ ÃäÇã¡ æÞÇá ÇáËÇáË: ÃãÇ ÃäÇ ÝÃÚÊÒá ÇáäÓÇÁ æáÇ ÃÊÒæÌ. æáãÇ ÚõÑÖ ÃãÑåã Úáì ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÕÍÍ áåã ÃÝßÇÑåã¡ æÑÏåã Åáì ÇáÕÑÇØ ÇáãÓÊÞíã æÇáäåÌ ÇáÞæíã.

æÇáÌæÇÈ Úáì Ðáß: Ãä ÇáÊÕæÝ áã íßä Ýí íæã ãä ÇáÃíÇã ÔÑÚÉ ãÓÊÞáÉ æáÇ ÏíäÇð ÌÏíÏÇð¡ æáßäå ÊØÈíÞ Úãáí áÏíä Çááå ÊÚÇáì¡ æÇÞÊÏÇÁ ßÇãá ÈÑÓæáå Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã.

æÅäãÇ ÓÑÊ ÇáÔÈåÉ Úáì åÄáÇÁ ÇáãÊÓÑÚíä áÃäåã æÌÏæÇ Ýí ÇáÊÕæÝ ÇåÊãÇãÇð ÈÊÒßíÉ ÇáäÝÓ æÊÑÈíÊåÇ æÊÕÚíÏåÇ¡ æãÌÇåÏÊåÇ Úáì ÃõÓÓ ÔÑÚíÉ æÖãä äØÇÞ ÇáÏíä ÇáÍäíÝ¡ ÝÞÇÓæÇ Êáß ÇáÇäÍÑÇÝÇÊ ÇáÏíäíÉ Úáì ÇáÊÕæÝ ÞíÇÓÇð ÃÚãì Ïæä ÊãÍíÕ Ãæ ÊãííÒ.

ÝÝÑÞñ ßÈíÑ ÅÐÇð Èíä ÇáãÌÇåÏÉ ÇáãÔÑæÚÉ ÇáãÞíÏÉ ÈÏíä Çááå ÊÚÇáì¡ æÈíä ÇáãÛÇáÇÉ æÇáÇäÍÑÇÝ æÊÍÑíã ÇáÍáÇá æÊÚÐíÈ ÇáÌÓÏ ßãÇ Úáíå ÇáÈæÐíæä ÇáßÇÝÑæä

æãä ÇáÙáã æÇáÈåÊÇä Ãä íõÍúßóãó Úáì ßá ãä ÌÇåÏ äÝÓå æÒßÇåÇ Ãäå íäÍÏÑ ãä ÃÕá ÈæÐí Ãæ ÈóÑÇåíãí ßãÇ íÒÚã ÇáãÓÊÔÑÞæä æãóäú ÎõÏöÚó Èåã¡ Ãæ Ãäå íÞÊÏí ÈåÄáÇÁ ÇáÑåØ ÇáÐí ÊÞÇáøõæÇ ÚÈÇÏÉ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ ßãÇ íÞæáå ÇáãÊÓÑÚæä ÇáÓØÍíæä¡ ãÚ Ãä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÕÍÍ áåã ÎØÃåã ÝÑÌÚæÇ Åáì åÏíå æÓõäøóÊöåö.

æÅÐÇ æõÌÏ Ýí ÊÇÑíÎ ÇáÊÕæÝ ãä ÍÑøóã ÇáÍáÇá Ãæ ÞÇã ÈÊÚÐíÈ ÇáÌÓÏ Úáì ÛÑÇÑ ÇáÇäÍÑÇÝÇÊ ÇáÏíäíÉ ÇáÓÇÈÞÉ Ýåæ ãÈÊÏÚ æãÈÊÚÏ Úä ØÑíÞ ÇáÊÕæÝ áÐÇ íäÈÛí ÇáÊÝÑíÞ Èíä ÇáÊÕæÝ æÇáÕæÝí. ÝáíÓ ÇáÕæÝí ÈÇäÍÑÇÝå ããËáÇð ááÊÕæÝ¡ ßãÇ Ãä ÇáãÓáã ÈÇäÍÑÇÝå áÇ íãËá ÇáÅÓáÇã.

æÇáãÚÊÑÖæä áã íÝÑÞæÇ Èíä ÇáÕæÝí æÇáÊÕæÝ æÈíä ÇáãÓáã æÇáÅÓáÇã ÝÌÚáæÇ ÊáÇÒãÇð ÈíäåãÇ ÝæÞÚæÇ Ýí ÇáßÇãáíä ÞíÇÓÇð Úáì ÇáãäÍÑÝíä.

æÈÚÏ¡ ÝÅä ãäÊåì ÂãÇá ÇáÓÇáßíä ÊÑÞíÉõ äÝæÓåã¡ ÝÅä ÙÝÑæÇ ÈåÇ æÕáæÇ Åáì ãØáæÈåã¡ æÇáäÝÓ ÊÊÑÞì ÈÇáãÌÇåÏÉ æÇáÑíÇÖÉ ãä ßæäåÇ ÃãøóÇÑÉ Åáì ßæäåÇ áæøóÇãÉ æãõáúåóãÉ æÑÇÖíÉ æãóÑúÖíøÉ æãØãÆäÉ... ÅáΡ ÝÇáãÌÇåÏÉ ÖÑæÑíÉ ááÓÇáß Ýí ÌãíÚ ãÑÇÍá ÓíÑå Åáì Çááå ÊÚÇáì¡ æáÇ ÊäÊåí ÅáÇ ÈÇáæÕæá Åáì ÏÑÌÉ ÇáÚÕãÉ º æåÐå áÇ Êßæä ÅáÇ ááÃäÈíÇÁ æÇáãÑÓáíä Úáíåã ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã.

æÈåÐÇ äÏÑß ÎØà ÈÚÖ ÇáÓÇáßíä ÇáÐí áã íõÍßãæÇ ÔÑØ ÓíÑåã Ü æåæ ãÌÇåÏÉ ÇáäÝÓ Ü Ëã íóÏøóÚæä áÃäÝÓåã ÇáãÍÈÉ¡ æíÊÑäãæä ÈßáÇã ÇáãÍÈíä¡ æíäÔÏæä Þæá ÇÈä ÇáÝÇÑÖ ÊÃííÏÇð áãÐåÈåã:

æÚä ãÐåÈí Ýí ÇáÍÈ ãÇ áíó ãÐåÈ æÅä ãöáúÊõ íæãÇð Úäå ÝÇÑÞÊõ ãöáøóÊí



æãÇ ÚáãæÇ ßíÝ ßÇäÊ ÈÏÇíÉ ÇÈä ÇáÝÇÑÖ ãä ÍíË ãÌÇåÏÊå áäÝÓå¡ æÅáíß ÈÚÖ ßáÇãå íÕÝ ãÌÇåÏÇÊå Ýí ÓíÑå ããÇ íÏá Úáì ÃåãíÉ ÇáãÌÇåÏÉ ãÚ ÇáÚáã Ãäå ÇÈÊÏà ÓíÑå Åáì Çááå ÊÚÇáì ãä äÝÓ áæÇãÉ áÇ ÃãÇÑÉ ÈÇáÓæÁ¡ æíÈíä Ãä ÇáÓÇáß ÇáÐí áÇ ãÌÇåÏÉ áå áÇ ÓíÑ áå æáÇ ãÍÈÉ áå:

ÝäÝÓíó ßÇäÊ ÞÈáõ áæøóÇãÉð ãÊì ÃõØÚåÇ ÚÕÊú¡ Ãæ ÃÚúÕö ßÇäÊ ãØíÚÊí

ÝÃæÑÏÊåÇ ãÇ ÇáãæÊõ ÃíÓÑõ ÈóÚúÖöåö æÃÊÚÈÊõåÇ ßíãÇ Êßæä ãÑíÍÊí

ÝÚÇÏÊ æãåãÇ ÍõãøöáÊúåõ ÊÍãáÊÜÜå ãäí æÅäú ÎÝøóÝÊõ ÚäåÇ ÊóÃÐøóÊö

æÃÐåÈÊõ Ýí ÊåÐíÈåÇ ßáøó áÐÉò ÈÅÈÚÇÏåÇ Úä ÚÇÏöåÇ ÝÇØãÃäÊö

æáã íÈÞó åæáñ ÏæäåÇ ãÇ ÑßÈÊõå æÃÔåÏõ äÝÓíó Ýíå ÛíÑó ÒßíøóÉ



æáåÐÇ ßÇä ÇÈä ÇáÝÇÑÖ íÚÑøöÖ ÈãÏøóÚí ÇáãÍÈÉ ÇáÐíä áã íÊÑßæÇ ÍÙæÙåã æáã íÌÇåÏæÇ äÝæÓåã ÝíÞæá:

ÊÚÑøóÖ Þæã ááÛÑÇã æÃÚÑÖæÇ ÈÌÇäÈåã Úä ÕÍøóÊí Ýíå æÇÚúÊóáøõæÇ

ÑóÖõæÇ ÈÇáÃãÇäí æÇÈúÊõáæÇ ÈÍÙæÙåã æÎÇÖæÇ ÈÍÇÑó ÇáÍõÈøö ÏÚæì ÝãÇ ÇÈÊóáøõæÇ

Ýåã Ýí ÇáÓøõÑì áã íÈÑÍæÇ ãä ãßÇäåã æãÇ ÙÚäæÇ Ýí ÇáÓíÑö Úäå æÞÏ ßáøõæÇ



ÝÇáãÌÇåÏÉ ÅÐÇð ÔÑØ ÃÓÇÓí áßá ÓÇáß Ýí ÌãíÚ ãÑÇÍá ÓíÑå¡ æáßäåÇ ÊÊÛíÑ ÈÍÓÈ ÊÑÞí ÇáãÑíÏ Ýí ãÏÇÑÌ ÇáÓãæ¡ æãËÇáå Ýí Ðáß ÇáØÇáÈ¡ íßæä Ýí ãÑÍáÉ ÇáÇÈÊÏÇÆí¡ Ëã ÇáÅÚÏÇÏí Ëã ÇáËÇäæí Ëã ÇáÌÇãÚí... æÝí ßá åÐå ÇáãÑÇÍá íÚÊÈÑ ØÇáÈÇð¡ æáßä åäÇß ÝÑÞ ßÈíÑ Èíä ÇáØÇáÈ ÇáÇÈÊÏÇÆí æÇáØÇáÈ ÇáÌÇãÚí. æßÐáß ÇáÝÑÞ ÔÇÓÚ Èíä ßæä äÝÓå ÃãÇÑÉ ÈÇáÓæÁ Êãíá Åáì ÇáÝæÇÍÔ¡ æÈíä ßæäåÇ ãØãÆäÉð ÑÇÌÚÉ Åáì ÑÈåÇ ÑÇÖíÉ ãÑÖíÉ.



æÇáÎáÇÕÉ:

Åä ÇáãÌÇåÏÉ ÃÕá ãä ÃõÕæá ØÑíÞ ÇáÕæÝíÉ¡ æÞÏ ÞÇáæÇ: ãä ÍÞÞ ÇáÃÕæá äÇá ÇáæÕæá¡ æãä ÊÑß ÇáÃÕæá ÍõÑã ÇáæÕæá.

æÞÇáæÇ ÃíÖÇð: ãóäú áã Êßä áå ÈÏÇíÉ ãÍÑÞÉ "ÈÇáãÌÇåÏÇÊ" áã Êßä áå äåÇíÉ ãÔÑÞÉ. æÇáÈÏÇíÇÊ ÊÏá Úáì ÇáäåÇíÇÊ.






ÇáÕÝÍÉ ÇáÑÆíÓíÜÉ



V
22 mai 2005 13:25


ÇáÐßÑ



ÊãåíÏ Ü ãÚÇäí ßáãÉ ÇáÐßÑ Ü Ïáíáå ãä ÇáßÊÇÈ æÇáÓäÉ Ü ÃÞæÇá ÇáÚáãÇÁ Ýíå Ü



ÃÞÓÇãå Ü ÃáÝÇÙå æÕíÛå Ü ÇáÊÍÐíÑ ãä ÊÑßå Ü ÇáÍÑßÉ Ýí ÇáÐßÑ Ü



ÇáÅäÔÇÏ æÇáÓãÇÚ Ýí ÇáãÓÌÏ Ü ÝæÇÆÏå æËãÑÇÊå



ÊãåíÏ:

ÇáÐßÑ íËãÑ ÇáãÞÇãÇÊ ßáåÇ ãä ÇáíÞÙÉ Åáì ÇáÊæÍíÏ¡ æíËãÑ ÇáãÚÇÑÝ æÇáÃÍæÇá ÇáÊí ÔãøóÑ ÅáíåÇ ÇáÓÇáßæä¡ ÝáÇ ÓÈíá Åáì äíá ËãÇÑåÇ ÅáÇ ãä ÔÌÑÉ ÇáÐßÑ¡ æßáãÇ ÚÙãÊ Êáß ÇáÔÌÑÉ æÑÓÎ ÃÕáåÇ¡ ßÇä ÃÚÙã áËãÑÊåÇ æÝÇÆÏÊåÇ...

æåæ ÃÕá ßá ãÞÇã æÞÇÚÏÊå ÇáÊí íÈäí ÚáíåÇ¡ ßãÇ íõÈäì ÇáÍÇÆØ Úáì ÃÓÇÓå¡ æßãÇ íÞæã ÇáÓÞÝ Úáì ÌÏÇÑå.

æÐáß Ãä ÇáÚÈÏ Åä áã íÓÊíÞÙ ãä ÛÝáÊå áã íãßäå ÞØÚ ãäÇÒá ÇáÓíÑ ÇáãæÕáÉ Åáì ãÚÑÝÉ Çááå ÊÚÇáì ÇáÊí ÎõáöÞó ÇáÅäÓÇä áÃÌáåÇ¡ ÞÇá ÊÚÇáì: {æãÇ ÎóáóÞúÊõ ÇáÌöäøó æÇáÅäÓó ÅáÇ áíÚÈÏæäö} [ÇáÐÇÑíÇÊ: 56] [ÞÇá ÇÈä ÚÈÇÓ ÑÖí Çááå ÚäåãÇ: íÚÈÏæä Ãí: íÚÑÝæä]. æáÇ íÓÊíÞÙ ÇáãÑÁ ÅáÇ ÈÇáÐßÑ¡ ÝÇáÛÝáÉ äæã ÇáÞáÈ Ãæ ãæÊå.

æÅä ÇãÊËÇá ÇáÕæÝíÉ áÃãÑ ãæáÇåã ÚÒ æÌá ÈÇáÅßËÇÑ ãä ÐßÑå ÌÚá ÍíÇÊåã ßÍíÇÉ ÇáãáÇÆßÉ¡ áÇ ÊÎØÑ ÇáÏäíÇ Úáì ÞáæÈåã¡ æáÇ ÊÔÛáåã Úä ãÍÈæÈåã¡ äÓæÇ ÃäÝÓåã ÈãÌÇáÓÊåã áÑÈåã¡ æÛÇÈæÇ Úä ßá ÔíÁ ÓæÇå ÝÊæÇÌÏæÇ ÚäÏãÇ æÌÏæÇ.

ÐóßÑúÊõßó¡ áÇ Ãäí äÓíÊõßó áãÍÉðæÃíÓÑõ ãÇ Ýí ÇáÐßÑö ÐßÑõ áöÓÇäí íÐßÑ ÇáÕæÝí ÑÈå Ýí ßá ÃÍíÇäå¡ ÝíÌÏ ÈÐáß ÇäÔÑÇÍ ÇáÕÏÑ¡ æÇØãÆäÇä ÇáÞáÈ¡ æÓãæ ÇáÑæÍ º áÃäå ÍÙí ÈãÌÇáÓÉ ÑÈå ÚÒ æÌá "Ãåá ÐßÑí Ãåá ãÌÇáÓÊí... ÇáÍÏíË" [ãä ÍÏíË ÞÏÓí ÃÎÑÌå ÇáÅãÇã ÃÍãÏ Ýí ãÓäÏå].

ÝÇáÚÇÑÝ ãä ÏÇæã Úáì ÇáÐßÑ æÃÚÑÖ ÈÞáÈå Úä ãÊÚ ÇáÏäíÇ ÇáÒÇÆáÉ¡ ÝÊæáÇå Çááå Ýí ÌãíÚ ÔÄæäå. æáÇ ÚÌÈ¡ Ýãä ÕÈÑ ÙÝÑ¡ æãä áÇÒã ÞÑÚ ÇáÈÇÈ íæÔß Ãä íÝÊÍ áå.





ãÚÇäí ßáãÉ ÇáÐßÑ



ÃØáÞÊ ÇáÂíÇÊ ÇáÞÑÂäíÉ ÇáßÑíãÉ æÇáÃÍÇÏíË ÇáäÈæíÉ ÇáÔÑíÝÉ ßáãÉ "ÇáÐßÑ" Úáì ÚÏÉ ãÚÇä: ÝÊÇÑÉ ÞõÕöÏó ÈåÇ ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã ßãÇ Ýí Þæáå ÊÚÇáì: {ÅäøóÇ äÍä äÒøáäÇ ÇáÐøößÑó æÅäøÇ áåõ áóÍÇÝÙæäó} [ÇáÍÌÑ: 9]. æÊÇÑÉ ÞõÕöÏó ÈåÇ ÕáÇÉ ÇáÌãÚÉ: {íÇ ÃíøõåÇ ÇáÐíä ÂãäæÇ ÅÐÇ äõæÏöíó ááÕáÇÉ ãä íæã ÇáÌãÚÉ ÝÇÓÚóæÇ Åáì ÐßÑö Çááåö} [ÇáÌãÚÉ: 9]. æÝí ãæØä ÂÎÑ Úõäöíó ÈåÇ ÇáÚáã: {ÝÇÓÃáæÇ Ãåá ÇáÐßÑ Åäú ßäÊã áÇ ÊÚáãæäó} [ÇáÃäÈíÇÁ: 7]. æÝí ãÚÙã ÇáäÕæÕ ÃõÑíÏó ÈßáãÉ "ÇáÐßÑ" ÇáÊÓÈíÍõ æÇáÊåáíá æÇáÊßÈíÑ æÇáÕáÇÉ Úáì ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ æãÇ Åáì åäÇáß ãä ÇáÕíóÛ¡ ßãÇ Ýí Þæáå ÊÚÇáì: {ÝÅÐÇ ÞóÖíÊõãõ ÇáÕáÇÉó ÝÇÐßÑæÇ Çááåó ÞíÇãÇð æÞÚæÏÇð æÚáì ÌäæÈößõã} [ÇáäÓÇÁ: 102]. æÞæáå ÊÚÇáì: {íÇ ÃíåÇ ÇáÐíä ÂãäæÇ ÅÐÇ áÞíÊõãú ÝöÆÉð ÝÇËÈÊæÇ æÇÐßÑæÇ Çááåó ßËíÑÇð} [ÇáÃäÝÇá: 45]. æÞæáå ÊÚÇáì: {æÇÐßõÑö ÇÓãó ÑÈøößó æÊóÈóÊøóáú Åáíåö ÊÈÊíáÇð} [ÇáãÒãá: 8].

Úä ÃÈí åÑíÑÉ ÑÖí Çááå Úäå Úä ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÞÇá: "Åä Çááå ÚÒ æÌá íÞæá: ÃäÇ ãÚ ÚÈÏí ÅÐÇ åæ ÐóßÑäí æÊÍÑßÊ Èí ÔÝÊÇå" [ÑæÇå ÇÈä ãÇÌå Ýí ßÊÇÈ ÇáÃÏÈ æÇÈä ÍÈÇä Ýí ÕÍíÍå. æÇáÅãÇã ÃÍãÏ Ýí ãÓäÏå æÇáÍÇßã ßãÇ Ýí "ÝíÖ ÇáÞÏíÑ" Ì1/Õ309].

æÚä ÚÈÏ Çááå Èä ÈöÓÑ Ãä ÑÌáÇð ÞÇá: (íÇ ÑÓæá Çááå Åä ÔÑÇÆÚ ÇáÅÓáÇã ÞÏ ßóËõÑóÊú Úáíøó¡ ÝÃÎÈÑäí ÈÔíÁ ÃÊÔÈË Èå). ÞÇá: "áÇ íÒÇá áÓÇäõß ÑóØúÈÇð ãä ÐßÑ Çááå" [ÑæÇå ÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÇáÏÚæÇÊ æÞÇá: ÍÏíË ÍÓä].

ÃãÇ ãÇ íÞæáå ÈÚÖåã: (Åä ÇáãÑÇÏ ÈÇáÐßÑ åæ ÇáÚáã ÈÇáÍáÇá æÇáÍÑÇã)¡ ÝÌæÇÈå: (Ãä áÝÙ ÇáÐßÑ ãÔÊÑß Èíä ÇáÚáã æÇáÕáÇÉ æÇáÞÑÂä æÐßÑ Çááå ÊÚÇáì¡ áßä ÇáãÚÊÈÑ Ýí ÇááÝÙ ÇáãÔÊÑß ãÇ ÛáÈ ÇÓÊÚãÇáå Ýíå ÚÑÝÇð¡ æÛíÑå ÅäãÇ íÕÑÝ Åáíå ÈÞÑíäÉ ÍÇáíÉ Ãæ áÝÙíÉ¡ æáÝÙ ÇáÐßÑ ÞÏ ÛáÈ ÇÓÊÚãÇáå Ýí ÐßÑ Çááå ÍÞíÞÉ¡ æãä ÛíÑ ÇáÛÇáÈ Ãä íØáÞ æíÑÇÏ Èå ÇáÚáã¡ ßãÇ ÞÇá ÊÚÇáì: {ÝÇÓÃáæÇ Ãåá ÇáÐßÑ} ÝÇáãÑÇÏ Èå ÇáÚáã ÈÞÑíäÉ ÇáÓÄÇá.





Ïáíáå ãä ÇáßÊÇÈ æÇáÓäÉ



1Ü ÃãÇ ãä ÇáßÊÇÈ:

1Ü ÝÞÏ ÞÇá ÊÚÇáì: {ÝÇÐßõÑõæäí ÃÐßõÑúßõã} [ÇáÈÞÑÉ: 152].

2Ü æÞÇá ÊÚÇáì: {ÇáÐíä íÐßÑæä Çááå ÞíÇãÇð æÞÚæÏÇð æÚáì ÌõäæÈåã} [Âá ÚãÑÇä: 191].

3Ü æÞÇá ÊÚÇáì: {íÇ ÃíåÇ ÇáÐíä ÂãäæÇ ÇÐßÑæÇ Çááå ÐßÑÇð ßËíÑÇð æÓóÈøöÍõæå ÈßÑÉð æÃÕíáÇð} [ÇáÃÍÒÇÈ: 41Ü42].

4Ü æÞÇá ÊÚÇáì: { æÇÐßÑú ÑÈøóß ßËíÑÇð æÓÈøöÍú ÈÇáÚÔí æÇáÅÈßÇÑ) [Âá ÚãÑÇä: 41].

5Ü æÞÇá ÚÒ ãä ÞÇÆá: { ÇáÐíä ÂãäæÇ æÊØãÆöäøõ ÞõáæÈõåã ÈÐßÑ Çááå ÃáÇ ÈÐßÑ Çááå ÊØãÆä ÇáÞáæÈ } [ÇáÑÚÏ: 28].

6Ü ÞÇá ÃíÖÇð: {æÇÐßõÑö ÇÓãó ÑÈøößó ÈõßÑóÉð æÃÕíáÇð} [ÇáÏåÑ: 25].

7Ü æÞÇá ÃíÖÇð: { æÇÐßÑ ÇÓã ÑÈøöß æÊÈÊøóá Åáíå ÊÈÊíáÇð} [ÇáãÒãá: 8].

8Ü æÞÇá Ìá ÔÃäå: { æóáóÐößÑõ Çááå ÃßÈÑõ} [ÇáÚäßÈæÊ: 45].

9Ü æÞÇá ÃíÖÇð: { ÝÅÐÇ ÞÖíÊõãõ ÇáÕáÇÉ ÝÇÐßÑæÇ Çááå ÞíÇãÇð æÞÚæÏÇð æÚáì ÌõäæÈößõã} [ÇáäÓÇÁ: 103].

10Ü æÞÇá ÃíÖÇð: { ÝÅÐÇ ÞõÖíÊö ÇáÕáÇÉõ ÝÇäÊóÔÑæÇ Ýí ÇáÃÑÖö æÇÈÊÛæÇ ãä ÝÖá Çááå æÇÐßÑæÇ Çááå ßËíÑÇð áÚáøóßõã ÊõÝáÍæä} [ÇáÌãÚÉ: 10].

11Ü æÞÇá ÃíÖÇð: { æãä ÃÙáãõ ãöãøóäú ãóäóÚó ãÓÇÌÏó Çááå Ãä íõÐúßóÑó ÝíåÇ ÇÓãõå} [ÇáÈÞÑÉ: 114].

12Ü æÞÇá ÊÚÇáì: { Ýí ÈíæÊò ÃóÐöäó Çááå Ãä ÊõÑÝÚó æíõÐßÑ ÝíåÇ ÇÓãõåõ} [ÇáäæÑ: 36].

13Ü æÞÇá ÃíÖÇð: { ÑöÌÇá áÇ Êõáåíåã ÊÌÇÑÉ æáÇ ÈíÚñ Úä ÐßÑö Çááåö} [ÇáäæÑ: 37].

14Ü æÞÇá ÃíÖÇð: {íÇ ÃíåÇ ÇáÐíä ÂãäæÇ áÇ Êõáåößõã ÃãæÇáõßã æáÇ ÃæáÇÏõßã Úä ÐßÑ Çááå } [ÇáãäÇÝÞæä: 9].

15Ü æÞÇá ÃíÖÇð: {æÇáÐÇßÑíä Çááå ßËíÑÇð æÇáÐÇßÑÇÊö ÃÚÏø Çááåõ áåõã ãÛÝöÑóÉð æÃÌÑÇð ÚÙíãÇð } [ÇáÃÍÒÇÈ: 35].

ÞÇá ÇÈä ÚÈÇÓ ÑÖí Çááå ÚäåãÇ: (ÇáãÑÇÏ: íÐßÑæä Çááå Ýí ÃÏÈÇÑ ÇáÕáæÇÊ¡ æÛÏæÇð æÚÔíÇð æßáãÇ ÇÓÊíÞÙ ãä äæãå¡ æßáãÇ ÛÏÇ Ãæ ÑÇÍ ãä ãäÒáå¡ ÐßÑ Çááå ÊÚÇáì) ["ÇáÝÊæÍÇÊ ÇáÑÈÇäíÉ Úáì ÇáÃÐßÇÑ ÇáäææíÉ" Ì1/Õ106 Ü 109].

æÞÇá ãÌÇåÏ: (áÇíßæä ãä ÇáÐÇßÑíä Çááå ßËíÑÇð æÇáÐÇßÑÇÊ ÍÊì íÐßÑ Çááå ÊÚÇáì ÞÇÆãÇð æÞÇÚÏÇð æãÖÌÚÇð) ["ÇáÝÊæÍÇÊ ÇáÑÈÇäíÉ Úáì ÇáÃÐßÇÑ ÇáäææíÉ" Ì1/Õ106 Ü 109].

æÌãíÚ ÇáÚÈÇÏÇÊ íÔÊÑØ áÕÍÊåÇ ÔÑæØ ÅáÇ ÐßÑ Çááå ÊÚÇáì¡ ÝÅäå íÕÍ ÈØåÇÑÉ æÛíÑåÇ æÝí ÌãíÚ ÇáÍÇáÇÊ: Ýí ÇáÞíÇã æÇáÞÚæÏ... æÛíÑåÇ.

æáåÐÇ ÞÇá Çáäææí: (ÃÌãÚ ÇáÚáãÇÁ Úáì ÌæÇÒ ÇáÐßÑ ÈÇáÞáÈ æÇááÓÇä ááãõÍúÏöË æÇáÌäÈ æÇáÍÇÆÖ æÇáäÝÓÇÁ¡ æÐáß Ýí ÇáÊÓÈíÍ æÇáÊÍãíÏ æÇáÊßÈíÑ æÇáÕáÇÉ Úáì ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã æÇáÏÚÇÁ æäÍæ Ðáß) ["ÇáÝÊæÍÇÊ ÇáÑÈÇäíÉ Úáì ÇáÃÐßÇÑ ÇáäææíÉ" Ì1/Õ106Ü109].

ÝÇáÐßÑ ÕÞÇá ÇáÞáæÈ¡ æãÝÊÇÍ ÈÇÈ ÇáäÝÍÇÊ¡ æÓÈíá ÊæÌå ÇáÊÌáíÇÊ Úáì ÇáÞáæÈ¡ æÈå íÍÕá ÇáÊÎáÞ¡ áÇ ÈÛíÑå. áÐáß ÝÇáãÑíÏ áÇ íÕíÈå Ûã Ãæ åã Ãæ ÍÒä ÅáÇ ÈÓÈÈ ÛÝáÊå Úä ÐßÑ Çááå¡ æáæ ÇÔÊÛá ÈÐßÑ Çááå áÏÇã ÝÑÍå æÞÑÊ Úíäå¡ ÅÐ ÇáÐßÑ ãÝÊÇÍ ÇáÓÑæÑ æÇáÝÑÍ¡ ßãÇ Ãä ÇáÛÝáÉ ãÝÊÇÍ ÇáÍÒä æÇáßÏÑ.

2Ü æÃãÇ ãä ÇáÓäÉ:

1Ü Úä ÃÈí ãæÓì ÇáÃÔÚÑí ÑÖí Çááå Úäå¡ ÞÇá: ÞÇá ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã:

"ãËá ÇáÐí íÐßÑ ÑÈå æÇáÐí áÇ íÐßÑ ÑÈøóåõ ãËá ÇáÍí æÇáãíÊ" [ÑæÇå ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÏÚæÇÊ].

2Ü æÚä ÃÈí åÑíÑÉ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã:

"Åä ááå ãáÇÆßÉð íØæÝæä Ýí ÇáØÑÞ íáÊãÓæä Ãåá ÇáÐßÑ¡ ÝÅÐÇ æÌÏæÇ ÞæãÇð íÐßÑæä Çááå ÊäÇÏæÇ: åáãæÇ Åáì ÍÇÌÊßã. ÞÇá: ÝíÍÝæäåã ÈÃÌäÍÊåã Åáì ÇáÓãÇÁ ÇáÏäíÇ. ÞÇá: ÝíÓÃáåã ÑÈåã ÚÒ æÌá Ü æåæ ÃÚáã Èåã Ü: ãÇ íÞæá ÚÈÇÏí ¿ ÞÇá: íÞæáæä: íÓÈÍæäß æíßÈÑæäß æíÍãÏæäß æíãÌÏæäß. ÞÇá: ÝíÞæá: åá ÑÃæäí ¿ ÞÇá: ÝíÞæáæä: áÇ æÇááå ãÇ ÑÃæúß º ÞÇá: ÝíÞæá: æßíÝ áæ ÑÃæúäí ¿ ÞÇá: íÞæáæä: áæ ÑÃæúß ßÇäæÇ ÃÔÏ áß ÚÈÇÏÉð æÃÔÏ áß ÊãÌíÏÇð¡ æÃßËÑ áß ÊÓÈíÍÇð. ÞÇá: íÞæá: ÝãÇ íÓÃáæääí ¿ ÞÇá: íÞæáæä: íÓÃáæäß ÇáÌäÉ. ÞÇá: íÞæá: åá ÑÃæúåÇ ¿ ÞÇá: íÞæáæä: áÇ æÇááå íÇ ÑÈ ãÇ ÑÃæúåÇ. ÞÇá: ÝíÞæá: ÝßíÝ áæ Ãäåã ÑÃæúåÇ ¿ ÞÇá: íÞæáæä: áæ Ãäåã ÑÃæúåÇ ßÇäæÇ ÃÔÏ ÚáíåÇ ÍÑÕÇð¡ æÃÔÏ áåÇ ØáÈÇð¡ æÃÚÙã ÝíåÇ ÑÛÈÉ. ÞÇá: íÞæá: Ýãöãøó íÊÚæÐæä ¿ ÞÇá: íÞæáæä: ãä ÇáäÇÑ¡ ÞÇá: íÞæá: æåá ÑÃæúåÇ ¿ ÞÇá: íÞæáæä: áÇ æÇááå ãÇ ÑÃæåÇ. ÞÇá: íÞæá: ÝßíÝ áæ ÑÃæåÇ ¿ ÞÇá: íÞæáæä: áæ ÑÃæúåÇ ßÇäæÇ ÃÔÏ ãäåÇ ÝÑÇÑÇð æÃÔÏ áåÇ ãÎÇÝÉ. ÞÇá: ÝíÞæá: ÃõÔúåöÏõßã Ãäí ÞÏ ÛÝÑÊ áåã. ÞÇá: íÞæá ãáß ãä ÇáãáÇÆßÉ: Ýíåã ÝáÇä áíÓ ãäåã ÅäãÇ ÌÇÁ áÍÇÌÉ. ÞÇá: íÞæá: åã ÇáÌáÓÇÁ áÇ íÔÞì Èåã ÌáíÓåã" [ÃÎÑÌå ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÏÚæÇÊ].

ÝÝí åÐÇ ÇáÍÏíË ÝÖá ãÌÇáÓ ÇáÐßÑ æÇáÐÇßÑíä æÝÖá ÇáÇÌÊãÇÚ Úáì Ðáß¡ æÅä ÌáíÓåã íäÏÑÌ ãÚåã Ýí ÌãíÚ ãÇ íÊÝÖá Úáíåã ÑÈåã ÅßÑÇãÇð áåã º æÅä áã íÔÇÑßåã Ýí ÃÕá ÇáÐßÑ¡ æÈãÌÇáÓÊå áåã ÕÇÑ ÓÚíÏÇð áÃä ãä ÌÇáÓ ÌÇäÓ º Åä ÕÍøóÊ ÇáäíÉ.

3Ü æÚä ÃäÓ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã:

"ÅÐÇ ãÑÑÊã ÈÑíÇÖ ÇáÌäÉ ÝÇÑÊÚæÇ. ÞÇáæÇ: íÇ ÑÓæá Çááå æãÇ ÑíÇÖõ ÇáÌäÉ ¿ ÞÇá: ÍöáóÞ ÇáÐßÑ" [ÃÎÑÌå ÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÇáÏÚæÇÊ æÍÓäå].

4Ü æÚä ÃÈí ÇáÏÑÏÇÁ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã:

"áóíÈÚËäøó Çááå ÃÞæÇãÇð íæã ÇáÞíÇãÉ Ýí æÌæååã ÇáäæÑ¡ Úáì ãäÇÈÑ ÇááÄáÄ¡ íÛÈØåã ÇáäÇÓ¡ áíÓæÇ ÈÃäÈíÇÁ æáÇ ÔåÏÇÁ¡ ÞÇá: ÝÌËÇ ÃÚÑÇÈí Úáì ÑßÈÊíå ÝÞÇá: íÇ ÑÓæá Çááå Íöáúåõã [Íáåã: ÕÝåã áäÇ æÚÑÝäÇ äÒáåã] áäÇ äÚÑÝúåã! ÞÇá: åã ÇáãÊÍÇÈæä Ýí Çááå ãä ÞÈÇÆá ÔÊì¡ æÈáÇÏ ÔÊì íÌÊãÚæä Úáì ÐßÑ Çááå íÐßÑæäå" [ÑæÇå ÇáØÈÑÇäí ÈÅÓäÇÏ ÍÓä ßãÇ Ýí "ÇáÊÑÛíÈ æÇáÊÑåíÈ" 2/406].

5Ü æÚä ÃÈí åÑíÑÉ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ßÇä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã íÓíÑ Ýí ØÑíÞ ãßÉ ÝãÑ Úáì ÌÈá íÞÇá áå: ÌõãúÏÇä ÝÞÇá: "ÓíÑæÇ åÐÇ ÌõãúÏÇä ÓÈÞ ÇáãÝóÑøöÏæä. Þíá: æãÇ ÇáãõÝóÑøöÏæä íÇ ÑÓæá Çááå ¿ ÞÇá: ÇáãÓÊóåÊóÑæä ÈÐßÑ Çááå¡ íÖÚ ÇáÐßÑ Úäåã ÃËÞÇáåã ÝíÃÊæä Çááå íæã ÇáÞíÇãÉ ÎÝÇÝÇð" [ÃÎÑÌå ãÓáã Ýí ßÊÇÈ ÇáÐßÑ æÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÇáÏÚæÇÊ].

æÇáãÓÊóåúÊóÑæä: åã ÇáãæáÚæä ÈÇáÐßÑ ÇáãÏÇæãæä Úáíå¡ áÇ íÈÇáæä ãÇ Þíá Ýíåã æáÇ ãÇ ÝõÚöáó Èåã.

6Ü æÚä ÃÈí ÇáÏÑÏÇÁ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã:

"ÃáÇ ÃõäÈÆßã ÈÎíÑ ÃÚãÇáßã¡ æÃÒúßÇåÇ ÚäÏ ãáíßößã¡ æÃÑÝÚåÇ Ýí ÏÑÌÇÊßã¡ æÎíÑò áßã ãä ÅäÝÇÞ ÇáÐåÈ æÇáæóÑöÞ [ÇáæÑÞ: ÇáÝÖÉ]¡ æÎíÑò áßã ãä Ãä ÊáúÞóæÇ ÚÏæßã ÝÊÖÑÈæÇ ÃÚäÇÞåã æíÖÑÈæÇ ÃÚäÇÞßã ¿ ÞÇáæÇ: Èáì. ÞÇá: ÐßÑõ Çááå ÊÚÇáì"¡ ÝÞÇá ãÚÇÐ Èä ÌÈá ÑÖí Çááå Úäå: (ãÇ ÔíÁñ ÃäÌì ãä ÚÐÇÈ Çááå ãä ÐßÑ Çááå) [ÑæÇå ÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÇáÏÚÇÁ ÈÇÈ ãÇ ÌÇÁ Ýí ÝÖá ÇáÐßÑ. æÑæÇå ÇÈä ãÇÌå Ýí "ÇáÃÏÈ" ÈÇÈ ÝÖá ÇáÐßÑ].

7Ü æÚä ÃÈí åÑíÑÉ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: íÞæá Çááå ÊÚÇáì :

"ÃäÇ ÚäÏ Ùä ÚÈÏí Èí¡ æÃäÇ ãÚå ÅÐÇ ÐßÑäí¡ ÝÅä ÐßÑäí Ýí äÝÓå ÐßÑÊõå Ýí äÝÓí¡ æÅä ÐßÑäí Ýí ãáÃò ÐßÑÊõå Ýí ãáÃò ÎíÑò ãäåã¡ æÅä ÊÞÑøóÈ Åáíøó ÔÈÑÇð ÊÞÑÈÊõ Åáíå ÐÑÇÚÇð¡ æÅä ÊÞÑøóÈó Åáíøó ÐÑÇÚÇð ÊÞÑÈÊõ Åáíå ÈÇÚÇð¡ æÅä ÃÊÇäí íãÔí ÃÊíÊå åÑæáÉ" [ÃÎÑÌå ãÓáã Ýí ßÊÇÈ ÇáÐßÑ¡ æÇáÈÎÇÑí Ýí ßÊÇÈ ÇáÊæÍíÏ æÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÇáÏÚæÇÊ¡ æÇáäÓÇÆí¡ æÇÈä ãÇÌå].

8Ü æÚä ÃÈí ÓÚíÏ ÇáÎÏÑí ÑÖí Çááå Úäå Ãä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÞÇá:

"íÞæá Çááå ÚÒ æÌá íæã ÇáÞíÇãÉ: ÓóíÚúáóãõ Ãåáõ ÇáÌãÚö ãóäú Ãåúáõ ÇáßÑóã¡ ÝÞíá: æãóäú Ãåáõ ÇáßÑã íÇ ÑÓæá Çááå ¿ ÞÇá: Ãåá ãÌÇáÓ ÇáÐßÑ Ýí ÇáãÓÇÌÏ" [ÑæÇå ÃÍãÏ æÃÈæ íÚáì æÇÈä ÍÈÇä Ýí ÕÍíÍå æÇáÈíåÞí æÛíÑåã. "ÇáÊÑÛíÈ æÇáÊÑåíÈ" Ì2/Õ404].

9Ü æÚä ÃäÓ Èä ãÇáß ÑÖí Çááå Úäå Úä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÞÇá:

"ãÇ ãä Þæãò ÇÌÊãÚæÇ íÐßÑæä Çááå ÚÒ æÌá áÇ íÑíÏæä ÈÐáß ÅáÇ æÌåå º ÅáÇ äÇÏÇåã ãäÇÏò ãä ÇáÓãÇÁ Ãä ÞæãæÇ ãÛÝæÑÇð áßã ÝÞÏ ÈõÏáÊ ÓíÆÇÊßã ÍÓäÇÊ" [ÑæÇå ÇáÅãÇã ÃÍãÏ¡ æÑÌÇáå ÑÌÇá ÇáÕÍíÍ ßÐÇ Ýí "ãÌãÚ ÇáÒæÇÆÏ" Ì10/Õ76].

10Ü æÚä ÃÈí ÓÚíÏ ÇáÎÏÑí ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã:



"íÞæá ÇáÑÈ ÊÈÇÑß æÊÚÇáì: ãóä ÔÛáóåõ ÞÑÇÁÉõ ÇáÞÑÂä æÐßÑí Úä ãÓÃáÊí ÃÚØíÊõåõ ÃÝÖáó ãÇ ÃõÚØí ÇáÓÇÆáíä"[ÃÎÑÌå ÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ "ÝÖÇÆá ÇáÞÑÂä" æÞÇá: ÍÏíË ÍÓä æÇáÏÇÑãí æÇáÈíåÞí].

åÐÇ æßá ãÇ æÑÏ Ýí ÝÖÇÆá ÇáÐßÑ æÇáÇÌÊãÇÚ Úáíå¡ æÇáÌåÑ æÇáÅÓÑÇÑ Èå¡ Ýåæ ãä ÃÏáÉ ãÔÑæÚíÊå.





ÃÞæÇá ÇáÚáãÇÁ ÈÇááå Ýí ÝÖá ÇáÐßÑ



ÚÈÏ Çááå Èä ÚÈÇÓ (ÑÖí Çááå ÚäåãÇ):

ÞÇá ÚÈÏ Çááå Èä ÚÈÇÓ ÑÖí Çááå ÚäåãÇ: (áã íÝÑÖ Çááå ÊÚÇáì Úáì ÚÈÇÏå ÝÑíÖÉ ÅáÇ ÌÚá áåÇ ÍÏÇð ãÚáæãÇð¡ Ëã ÚÐÑ ÃåáåÇ Ýí ÍÇá ÇáÚÐÑ¡ ÛíÑ ÇáÐßÑ º ÝÅäå áã íÌÚá áå ÍÏÇð íäÊåí Åáíå¡ æáã íÚÐÑ ÃÍÏÇð Ýí ÊÑßå ÅáÇ ãÛáæÈÇð Úáì ÚÞáå¡ æÃãÑåã ÈÐßÑå Ýí ÇáÃÍæÇá ßáåÇ¡ ÝÞÇá ÚÒ ãä ÞÇÆá: {ÝÇÐßõÑæÇ Çááåó ÞíÇãÇð æÞÚæÏÇð æÚáì ÌõäõæÈößõã} [ÇáäÓÇÁ: 103]. æÞÇá ÊÚÇáì: {íÇ ÃíåÇ ÇáÐíä ÂãäæÇ ÇÐßÑæÇ Çááå ÐßÑÇð ßËíÑÇð} [ÇáÃÍÒÇÈ: 41] Ãí ÈÇááíá æÇáäåÇÑ¡ æÝí ÇáÈÑ æÇáÈÍÑ¡ æÇáÓÝÑ æÇáÍÖÑ¡ æÇáÛäì æÇáÝÞÑ¡ æÝí ÇáÕÍÉ æÇáÓÞã¡ æÇáÓÑ æÇáÚáÇäíÉ¡ æÚáì ßá ÍÇá) ["äæÑ ÇáÊÍÞíÞ" Õ147].



ÇÈä ÚØÇÁ Çááå ÇáÓßäÏÑí:

ÞÇá ÓíÏí ÇÈä ÚØÇÁ Çááå ÇáÓßäÏÑí: (ÇáÐßÑ åæ ÇáÊÎáÕ ãä ÇáÛÝáÉ æÇáäÓíÇä ÈÏæÇã ÍÖæÑ ÇáÞáÈ ãÚ ÇáÍÞ¡ æÞíá: ÊÑÏíÏ ÇÓã Çááå ÈÇáÞáÈ æÇááÓÇä¡ Ãæ ÊÑÏíÏ ÕÝÉ ãä ÕÝÇÊå¡ Ãæ Íßã ãä ÃÍßÇãå¡ Ãæ ÝÚá ãä ÃÝÚÇáå¡ Ãæ ÛíÑ Ðáß ããÇ íõÊÞÑøóÈõ Èå Åáì Çááå ÊÚÇáì) ["ãÝÊÇÍ ÇáÝáÇÍ" Õ4 áÇÈä ÚØÇÁ Çááå ÇáÓßäÏÑí ÇáãÊæÝì 709åÜ].



ÇáÅãÇã ÃÈæ ÇáÞÇÓã ÇáÞÔíÑí:

ÞÇá ÇáÅãÇã ÃÈæ ÇáÞÇÓã ÇáÞÔíÑí ÑÖí Çááå Úäå: (ÇáÐßÑ ãäÔæÑ ÇáæáÇíÉ¡ æãäÇÑ ÇáæÕáÉ¡ æÊÍÞíÞ ÇáÅÑÇÏÉ¡ æÚáÇãÉ ÕÍÉ ÇáÈÏÇíÉ¡ æÏáÇáÉ ÇáäåÇíÉ¡ ÝáíÓ æÑÇÁ ÇáÐßÑ ÔíÁ º æÌãíÚ ÇáÎÕÇá ÇáãÍãæÏÉ ÑÇÌÚÉ Åáì ÇáÐßÑ æãäÔÄåÇ Úä ÇáÐßÑ).

æÞÇá ÃíÖÇð: (ÇáÐßÑ Ñßä Þæí Ýí ØÑíÞ ÇáÍÞ ÓÈÍÇäå æÊÚÇáì¡ Èá åæ ÇáÚãÏÉ Ýí åÐÇ ÇáØÑíÞ¡ æáÇ íÕá ÃÍÏ Åáì Çááå ÊÚÇáì ÅáÇ ÈÏæÇã ÇáÐßÑ) ["ÇáÑÓÇáÉ ÇáÞÔíÑíÉ" Õ110].



ÇÈä Þíã ÇáÌæÒíÉ:

ÞÇá ÇÈä Þíã ÇáÌæÒíÉ: (æáÇ ÑíÈ Ãä ÇáÞáÈ íÕÏà ßãÇ íÕÏà ÇáäÍÇÓ æÇáÝÖÉ æÛíÑåãÇ¡ æÌáÇÄå ÈÇáÐßÑ¡ ÝÅäå íÌáæå ÍÊì íÏÚå ßÇáãÑÂÉ ÇáÈíÖÇÁ¡ ÝÅÐÇ ÊõÑß ÕÏìÁ¡ ÝÅÐÇ ÐßÑ ÌáÇå. æÕÏà ÇáÞáÈ ÈÃãÑíä: ÈÇáÛÝáÉ¡ æÇáÐäÈ º æÌáÇÄå ÈÔíÆíä: ÈÇáÇÓÊÛÝÇÑ æÇáÐßÑ. Ýãä ßÇäÊ ÇáÛÝáÉ ÃÛáÈ ÃæÞÇÊå ßÇä ÇáÕÏà ãÊÑÇßãÇð Úáì ÞáÈå¡ æÕÏÄå ÈÍÓÈ ÛÝáÊå. æÅÐÇ ÕÏìÁ ÇáÞáÈ áã ÊäØÈÚ Ýíå ÕæÑ ÇáãÚáæãÇÊ Úáì ãÇ åí Úáíå º ÝíÑì ÇáÈÇØá Ýí ÕæÑÉ ÇáÍÞ¡ æÇáÍÞ Ýí ÕæÑÉ ÇáÈÇØá¡ áÃäå áãøóÇ ÊÑÇßã Úáíå ÇáÕÏà ÃÙáã Ýáã ÊÙåÑ Ýíå ÕæÑ ÇáÍÞÇÆÞ ßãÇ åí Úáíå. ÝÅÐÇ ÊÑÇßã Úáíå ÇáÕÏá æÇÓæÏøó¡ æÑßÈå ÇáÑÇäõ ÝóÓóÏó ÊÕæÑõå æÅÏÑÇßå ÝáÇ íÞÈá ÍÞÇð¡ æáÇ íäßÑ ÈÇØáÇð¡ æåÐÇ ÃÚÙã ÚÞæÈÇÊö ÇáÞáÈ. æÃÕá Ðáß ãä ÇáÛÝáÉ æÇÊÈÇÚ Çáåæì¡ ÝÅäåãÇ íØãÓÇä äæÑ ÇáÞáÈ æíÚãíÇä ÈÕÑå.

ÞÇá ÊÚÇáì: {æáÇ ÊØÚú ãóäú ÃÛÝáúäÇ ÞáÈóå Úä ÐßÑöäÇ æÇÊøóÈóÚó åæÇå æßÇä ÃãÑõåõ ÝõÑõØÇð} [ÇáßåÝ: 28]) ["ÇáæÇÈá ÇáÕíÈ ãä Çáßáã ÇáØíÈ" áÇÈä Þíã ÇáÌæÒíÉ ÇáãÊæÝì ÓäÉ 751åÜ Õ52].



ÝÎÑ ÇáÏíä ÇáÑÇÒí:

ÞÇá ÇáÚáÇãÉ ÝÎÑ ÇáÏíä ÇáÑÇÒí Ýí ÊÝÓíÑå ÚäÏ Þæáå ÊÚÇáì: {æááå ÇáÃÓãÇÁ ÇáÍÓäì....} [ÇáÃÚÑÇÝ: 180]: (Åä ÇáãæÌÈ áÏÎæá Ìåäã åæ ÇáÛÝáÉ Úä ÐßÑ Çááå ÊÚÇáì¡ æÇáãÎáøöÕ ãä ÚÐÇÈ Ìåäã åæ ÐßÑ Çááå ÊÚÇáì¡ æÃÕÍÇÈ ÇáÐæÞ æÇáãÔÇåÏÉ íÌÏæä ãä ÃÑæÇÍåã Ãä ÇáÃãÑ ßÐáß¡ ÝÅä ÇáÞáÈ ÅÐÇ ÛÝá Úä ÐßÑ Çááå¡ æÃÞÈá Úáì ÇáÏäíÇ æÔåæÇÊåÇ¡ æÞÚ Ýí ÈÇÈ ÇáÍÑÕ æÒãåÑíÑ ÇáÍÑãÇä¡ æáÇ íÒÇá íäÊÞá ãä ÑÛÈÉ Åáì ÑÛÈÉ¡ æãä ØáÈ Åáì ØáÈ¡ æãä ÙáãÉ Åáì ÙáãÉ¡ ÝÅÐÇ ÇäÝÊÍ Úáì ÞáÈå ÈÇÈ ÐßÑ Çááå æãÚÑÝÉ Çááå ÊÎáøöÕ ãä äíÑÇä ÇáÂÝÇÊ¡ æãä ÍÓÑÇÊ ÇáÎÓÇÑÇÊ¡ æÇÓÊÔÚÑ ÈãÚÑÝÉ ÑÈ ÇáÃÑÖ æÇáÓãæÇÊ) [ÊÝÓíÑ ÇáÝÎÑ ÇáÑÇÒí Ì4/Õ472].



ÃÍãÏ ÒÑæÞ:

íÞæá ÃÍãÏ ÒÑæÞ ÑÍãå Çááå Ýí ÞæÇÚÏå: (ÇáÎæÇÕ ËÇÈÊÉ Ýí ÇáÃÞæÇá æÇáÃÝÚÇá æÇáÃÚíÇä¡ æÃÚÙãåÇ ÎæÇÕ ÇáÃÐßÇÑ¡ ÅÐ ãÇ Úãá ÂÏãí ÚãáÇð ÃäÌì áå ãä ÚÐÇÈ Çááå ãä ÐßÑ Çááå¡ æÞÏ ÌÚáåÇ Çááå ááÃÔíÇÁ ßÇáÃÔÑÈÉ æÇáãÚÇÌíä Ýí ãäÇÝÚåÇ º áßáøñ ãÇ íÎÕå. ÝáÒã ãÑÇÚÇÉ ÇáÚÇã Ýí ÇáÚãæã¡ æÝí ÇáÎÇÕ ããÇ íæÇÝÞ ÍÇá ÇáÔÎÕ) ["ÞæÇÚÏ ÇáÊÕæÝ" áÃÍãÏ ÒÑæÞ Õ37].



ÃÍãÏ Èä ÚÌíÈÉ:

ÞÇá ÃÍãÏ Èä ÚÌíÈÉ: (áÇ íßæä ÇáÝÊÍ Úáì ÊÍÞíÞ ÇáÚÈÏ ÈãÞÇã ÇáÑÖÇ ÅáÇ ÈÚÏ ÊÍÞÞå ÈËáÇËÉ ÃãæÑ Ýí ÈÏÇíÊå:

1Ü ÇáÇÓÊÛÑÇÞ Ýí ÇáÇÓã ÇáãÝÑÏ [Çááå] æ(åÐÇ ÎÇÕ ÈÇáãÃÐæäíä ÈÐßÑ ÇáÇÓã ãä ãÑÔÏ ßÇãá).

2Ü ÕÍÈÊå ááÐÇßÑíä.

3Ü ÊãÓßå ÈÇáÚãá ÇáÕÇáÍ ÇáÐí áã íÊÕá Èå ÔíÁ ãä ÇáÚáá¡ æåæ ÇáÊãÓß ÈÇáÔÑíÚÉ ÇáãÍãÏíÉ) ["ÊÌÑíÏ ÔÑÍ ÇáÃÌÑæãíÉ" áÇÈä ÚÌíÈÉ Õ29].



æÇáÎáÇÕÉ:

Åä ÌãíÚ ÇáãÑÈíä æÇáãÑÔÏíä ÇáßÇãáíä ÞÏ äÕÍæÇ ÇáÓÇáßíä Ýí ÓíÑåã Åáì Çááå æÃÈÇäæÇ áåã Ãä ÇáØÑíÞ ÇáÚãáí ÇáãæÕá Åáì Çááå ÊÚÇáì æÅáì ÑÖæÇäå åæ ÇáÅßËÇÑ ãä ÐßÑ Çááå Ýí ÌãíÚ ÇáÍÇáÇÊ¡ æÕÍÈÉõ ÇáÐÇßÑíä¡ áÃä ÃäÝÇÓ ÇáÐÇßÑíä ÊÞØÚ ÔåæÇÊ ÇáäÝÓ ÇáÃãøóÇÑÉ ÈÇáÓæÁ.









ÇáÕÝÍÉ ÇáÑÆíÓíÜÉ



V
22 mai 2005 13:26

æÑÏ ÇáÕæÝíÉ æÏáíáå ãä ÇáßÊÇÈ æÇáÓäÉ:

ÇáæÑÏ ÈÇáßÓÑ¡ ßãÇ Ýí ÇáãÕÈÇÍ: ÇáæÙíÝÉ ãä ÞÑÇÁÉ æäÍæ Ðáß¡ æÇáÌãÚ: ÃæÑÇÏ. æíØáÞå ÇáÕæÝíÉ Úáì ÃÐßÇÑ íÃãÑ ÇáÔíÎ ÊáãíÐå ÈÐßÑåÇ ÕÈÇÍÇð ÈÚÏ ÕáÇÉ ÇáÕÈÍ [Íßã ÐßÑ Çááå ÈÚÏ ÕáÇÉ ÇáÕÈÍ:

Åä ãä ÃÝÖá ÇáÃÚãÇá ÈÚÏ ÕáÇÉ ÇáÝÌÑ¡ ÇáÇÔÊÛÇá ÈÐßÑ Çááå ÊÚÇáì¡ ÎáÇÝÇð áãÇ íÙä ÈÚÖ ÇáäÇÓ ÈÃä ÇáÇÔÊÛÇá ÈÞÑÇÁÉ ÇáÞÑÂä ÈÚÏ ÕáÇÉ ÇáÕÈÍ Ãæáì æÃÝÖá¡ æÞÏ æÑÏÊ Ýí Ðáß ÃÍÇÏíË ßËíÑÉ ãäåÇ:

1Ü Úä ÃÈí ÃãÇãÉ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ãä Õáì ÕáÇÉ ÇáÛÏÇÉ [ÇáÕÈÍ] Ýí ÌãÇÚÉ Ëã ÌáÓ íÐßÑ Çááå ÍÊì ÊØáÚ ÇáÔãÓ¡ Ëã ÞÇã ÝÕáì ÑßÚÊíä ÇäÞáÈ ÈÃÌÑ ÍÌÉ æÚãÑÉ". ÑæÇå ÇáØÈÑÇäí æÅÓäÇÏå ÌíÏ ßãÇ Ýí "ãÌãÚ ÇáÒæÇÆÏ" Ì10/Õ104.

2Ü æÚä ÃäÓ Èä ãÇáß Öí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ãä Õáì ÇáÝÌÑ Ýí ÌãÇÚÉ Ëã ÞÚÏ íÐßÑ Çááå ÍÊì ÊØáÚ ÇáÔãÓ¡ Ëã Õáì ÑßÚÊíä ßÇäÊ áå ßÃÌÑ ÍÌÉ æÚãÑÉ ÊÇãÉ" ÃÎÑÌå ÇáÊÑãÐí æÍÓäå.

3Ü æÚä ÚãÑÉ ÞÇáÊ: ÓãÚÊ Ãã ÇáãÄãäíä [ÊÚäí ÚÇÆÔÉ] ÑÖí Çááå ÚäåÇ ÊÞæá: ÓãÚÊ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã íÞæá: "ãä Õáì ÕáÇÉ ÇáÝÌÑ ÝÞÚÏ Ýí ãÞÚÏå Ýáã íóáúÛõ ÈÔíÁ ãä ÃãÑ ÇáÏäíÇ¡ æíÐßÑ Çááå ÍÊì íÕáí ÇáÖÍì ÃÑÈÚ ÑßÚÇÊ ÎÑÌ ãä ÐäæÈå ßíæã æáÏÊå Ããå áÇ ÐäÈ áå". ÑæÇå ÃÈæ íÚáì æÇáØÈÑÇäí ßÐÇ Ýí "ãÌãÚ ÇáÒæÇÆÏ" Ì10/Õ105.

4Ü æÚä ãÚÇÐ Èä ÃäÓ ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ãä Õáì ÕáÇÉ ÇáÝÌÑ Ëã ÞÚÏ íÐßÑ Çááå ÊÚÇáì ÍÊì ÊØáÚ ÇáÔãÓ æÌÈÊ áå ÇáÌäÉ". ÑæÇå ÃÈæ íÚáì ßÐÇ Ýí ÇáãÕÏÑ ÇáÓÇÈÞ Ì10/Õ105.

5Ü æÚä ÇáÍÓä Èä Úáí ÑÖí Çááå ÚäåãÇ ÞÇá: ÓãÚÊ ÌÏí ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã íÞæá: "ãÇ ãä ÚÈÏ íÕáí ÕáÇÉ ÇáÕÈÍ Ëã íÌáÓ íÐßÑ Çááå ÍÊì ÊØáÚ ÇáÔãÓ ÅáÇ ßÇä Ðáß ÍÌÇÈÇð ãä ÇáäÇÑ". ÑæÇå ÇáØÈÑÇäí ßÐÇ Ýí ÇáãÕÏÑ ÇáÓÇÈÞ Ì10/Õ106.

æÞÏ äÕ ÝÞåÇÁ ÇáÍäÝíÉ Úáì ÃæáæíÉ ÇáÇÔÊÛÇá ÈÇáÐßÑ ÈÚÏ ÕáÇÉ ÇáÝÌÑ Åáì ØáæÚ ÇáÔãÓ ÃÎÐÇð ãä ÇáÃÍÇÏíË ÇáãÐßæÑÉ.

ÞÇá ÇáÚáÇãÉ ÇáÍÕßÝí ÕÇÍÈ "ÇáÏÑ ÇáãÎÊÇÑ": (ÐößÑõ Çááå ãä ØáæÚ ÇáÝÌÑ Åáì ØáæÚ ÇáÔãÓ Ãæúáì ãä ÞÑÇÁÉ ÇáÞÑÂä). ÍÇÔíÉ ÇÈä ÚÇÈÏíä Ì5/Õ280]¡ æãÓÇÁð ÈÚÏ ÕáÇÉ ÇáãÛÑÈ.

æÇáæÇÑÏ Ýí ÇááÛÉ: åæ ÇáØÇÑÞ æÇáÞÇÏã¡ íÞÇá æÑÏ ÚáíäÇ ÝáÇä Ãí ÞÏã. æÝí ÇáÇÕØáÇÍ: ãÇ íõÊúÍÝå ÇáÍÞ ÊÚÇáì ÞáæÈó ÃæáíÇÆå ãä ÇáäÝÍÇÊ ÇáÅáåíÉ¡ ÝíßÓÈå ÞæÉ ãÍÑßÉ¡ æÑÈãÇ íÏåÔå¡ Ãæ íõÛíøöÈå Úä ÍÓå¡ æáÇ íßæä ÅáÇ ÈÛÊÉ¡ æáÇ íÏæã Úáì ÕÇÍÈå ["ÔÑÍ ÇáÍßã" áÇÈä ÚÌíÈÉ Ì1/Õ160].

æÇáæÑÏ íÖã ËáÇË ÕíÛ ãä ÕíÛ ÇáÐßÑ ÇáãØáæÈÉ ÔÑÚÇð¡ æÇáÊí ÏÚÇ ÅáíåÇ ßÊÇÈ Çááå ÊÚÇáì¡ æÈíäÊ ÇáÓäÉ ÇáÔÑíÝÉ ÝÖáåÇ æãËæÈÊåÇ.

1Ü ÇáÇÓÊÛÝÇÑ: ÈÕíÛÉ [ÃÓÊÛÝÑ Çááå] ãÇÆÉ ãÑÉ¡ ÈÚÏ ãÍÇÓÈÉ ÇáäÝÓ Úáì ÇáÒáÇÊ áÊÚæÏ ÕÝÍÉ ÇáÃÚãÇá äÞíÉ ÈíÖÇÁ. æÞÏ ÃãÑäÇ Çááå ÊÚÇáì ÈÐáß ÈÞæáå: {æãÇ ÊõÞóÏøöãõæÇ áÃäúÝõÓößõã ãöäú ÎíÑ ÊÌöÏõæå ÚäÏ Çááåö åæó ÎíÑÇð æÃÚÙóãó ÃÌÑÇð æÇÓÊÛÝÑæÇ Çááåó Åäøó Çááåó ÛÝæÑñ ÑÍíã} [ÇáãÒãá: 20].

æÞÏ ßÇä ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã íßËÑ ãä ÇáÇÓÊÛÝÇÑ ÊÚáíãÇð áÃãÊå æÊæÌíåÇð¡ ßãÇ Ñæì ÃÈæ åÑíÑÉ ÑÖí Çááå Úäå Þæáå: "æÇááå Åäí áÃÓÊÛÝÑ Çááå æÃÊæÈ Åáíå Ýí Çáíæã ÃßËÑ ãä ÓÈÚíä ãÑÉ" [ÃÎÑÌå ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÏÚæÇÊ].

æÚä ÚÈÏ Çááå Èä ÈöÓÑ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÓãÚÊ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã íÞæá: "ØæÈì áãä æóÌÏ Ýí ÕÍíÝÊå ÇÓÊÛÝÇÑÇð ßËíÑÇð" [ÃÎÑÌå ÇÈä ãÇÌå Ýí ßÊÇÈ ÇáÃÏÈ æÞÇá Ýí "ÇáÒæÇÆÏ": ÅÓäÇÏå ÕÍíÍ æÑÌÇáå ËÞÇÊ].

2Ü ÇáÕáÇÉ Úáì ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã: ÈÕíÛÉ [Çááåã Õáøö Úáì ÓíÏäÇ ãÍãÏ ÚÈÏß æÑÓæáß ÇáäÈí ÇáÃãí æÚáì Âáå æÕÍÈå æÓáøöã] ãÇÆÉ ãÑÉ ãÚ ÇÓÊÍÖÇÑ ÚÙãÊå Õáì Çááå Úáíå æÓáã¡ æÊÐßøõÑö ÕÝÇÊå æÔãÇÆáå¡ æÇáÊÚáÞ ÈÌäÇÈå ÇáÑÝíÚ¡ ãÍÈÉ æÊÔæÞÇð

æÞÏ ÃãÑäÇ Çááå ÊÚÇáì ÈÐáß ÈÞæáå: {Åäøó Çááåó æãáÇÆßóÊóåõ íõÕáøõæäó Úáì ÇáäÈíøö íÇ ÃíøõåÇ ÇáÐíä ÂãäæÇ ÕóáøõæÇ Úáíåö æÓáøöãõæÇ ÊÓáíãÇð} [ÇáÃÍÒÇÈ: 56].



æßÐáß ÑÛøóÈ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÈßËÑÉ ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã Úáíå ÝÞÇá: "ãä Õáøóì Úáíøó æÇÍÏÉð Õáøóì Çááå Úáíå ÈåÇ ÚÔÑÇð" [ÑæÇå ãÓáã Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÕáÇÉ¡ æÇáäÓÇÆí Ýí ßÊÇÈ ÇáÇÝÊÊÇÍ].

æÑæí Úä ÃäÓ Èä ãÇáß ÑÖí Çááå Úäå Ãäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ãä Õáì Úáíøó æÇÍÏÉ Õáì Çááå Úáíå ÚÔÑ ÕáæÇÊ æÍõØøóÊú Úäå ÚÔÑõ ÓíÆÇÊ æÑõÝÚÊú áå ÚÔÑ ÏÑÌÇÊ" [ÃÎÑÌå ÇáäÓÇÆí Ýí ßÊÇÈ ÇáÇÝÊÊÇÍ].

æÞÇá Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÃíÖÇð: "Ãæáì ÇáäÇÓ Èí íæã ÇáÞíÇãÉ ÃßËÑåã Úáíøó ÕáÇÉ" [ÑæÇå ÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÃÈæÇÈ ÇáÕáÇÉ æÞÇá: ÍÏíË ÍÓä].

3Ü ßáãÉ ÇáÊæÍíÏ: ÈÕíÛÉ: [áÇ Åáå ÅáÇ Çááå æÍÏå áÇ ÔÑíß áå¡ áå Çáãáß æáå ÇáÍãÏ¡ æåæ Úáì ßá ÔíÁ ÞÏíÑ] ãÆÉ ãÑÉ¡ Ãæ [áÇ Åáå ÅáÇ Çááå] ÝÞØ ãÇÆÉ ãÑÉ. ãÚ ÇáÊÝßíÑ ÈÃäå áÇ ÎÇáÞ æáÇ ÑÇÒÞ æáÇ äÇÝÚ æáÇ ÖÇÑ æáÇ ÞÇÈÖ æáÇ ÈÇÓØ.. ÅáÇ Çááå æÍÏå¡ ãÚ ãÍÇæáÉ ãÍæö ãÇ íÓíØÑ Úáì ÇáÞáÈ¡ ãä ÍÈøö ÇáÏäíÇ æÇáÃåæÇÁ æÇáÔåæÇÊ æÇáæÓÇæÓ æÇáÔæÇÛá æÇáÚáÇÆÞ æÇáÚæÇÆÞ ÇáßËíÑÉ ÍÊì íßæä ÇáÞáÈ ááå æÍÏå áÇ áÓæÇå.

æáåÐÇ ÏÚÇäÇ Çááå ÊÚÇáì Åáì åÐÇ ÇáÊæÍíÏ ÇáÎÇáÕ ÝÞÇá: {ÝÇÚáøãú Ãäøóåõ áÇ Åáå ÅáÇ Çááåõ} [ãÍãÏ: 19].

æßÐáß ÑÛÈäÇ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã Ýí ÇáÅßËÇÑ ãä ÊÑÏÇÏ ßáãÉ ÇáÊæÍíÏ¡ æÈíä ÃÝÖáíÊåÇ æãËæÈÊåÇ º ÝÞÇá: "ÃÝÖá ÇáÐßÑ áÇ Åáå ÅáÇ Çááå" [ÑæÇå ÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÇáÏÚæÇÊ æÞÇá: ÍÏíË ÍÓä].

íÞæá ÇáÚáÇãÉ ÇÈä ÚáÇä Ýí ÔÑÍ åÐÇ ÇáÍÏíË: "ÅäåÇ [Ãí áÇ Åáå ÅáÇ Çááå] ÊÄËÑ ÊÃËíÑÇð ÈíøöäÇð Ýí ÊØåíÑ ÇáÞáÈ Úä ßá æÕÝ Ðãíã ÑÇÓÎ Ýí ÈÇØä ÇáÐÇßÑ¡ æÓÈÈå Ãä áÇ Åáå äÝí áÌãíÚ ÃÝÑÇÏ ÇáÂáåÉ¡ æÅáÇ Çááå ÅËÈÇÊ ááæÇÍÏ ÇáÍÞ ÇáæÇÌÈ áÐÇÊå ÇáãäÒå Úä ßá ãÇ áÇ íáíÞ ÈÌáÇáå¡ ÝÈÅÏãÇä ÇáÐßÑ áåÐå íäÚßÓ ÇáÐßÑ ãä áÓÇä ÇáÐÇßÑ Åáì ÈÇØäå¡ ÍÊì íÊãßä Ýíå º ÝíÖíÆå æíÕáÍå¡ Ëã íÖíÁ æíõÕáÍ ÓÇÆÑ ÇáÌæÇÑÍ¡ æáÐÇ ÃãÑ ÇáãÑíÏ æÛíÑå ÈÅßËÇÑåÇ æÇáÏæÇã ÚáíåÇ" ["ÇáÝÊæÍÇÊ ÇáÑÈÇäíÉ Úáì ÇáÃÐßÇÑ ÇáäæÇæíÉ" ááÚáÇãÉ ÇÈä ÚáÇä ÇáÕÏíÞí Ì1/Õ213].

æÚä ÃÈí åÑíÑÉ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ÌÏÏæÇ ÅíãÇäßã¡ Þíá: íÇ ÑÓæá Çááå æßíÝ äÌÏÏ ÅíãÇääÇ ¿ ÞÇá: ÃßËÑæÇ ãä Þæá áÇ Åáå ÅáÇ Çááå" [ÑæÇå ÇáÅãÇã ÃÍãÏ Ýí ãÓäÏå Ì2/Õ359].

æÞÇá Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÃíÖÇð: "ãä ÞÇá áÇ Åáå ÅáÇ Çááå æÍÏå áÇ ÔÑíß áå¡ áå Çáãáß¡ æáå ÇáÍãÏ¡ æåæ Úáì ßá ÔíÁò ÞÏíÑ º Ýí íæã ãÇÆÉ ãÑÉ ßÇäÊ áå ÚÏá ÚÔÑ ÑÞÇÈ¡ æßõÊÈÊ áå ãÇÆÉ ÍÓäÉ¡ æãõÍíÊ Úäå ãÇÆÉ ÓíÆÉ¡ æßÇäÊ áå ÍÑÒÇð ãä ÇáÔíØÇä íæãå Ðáß ÍÊì íõãÓí¡ æáã íÃÊ ÃÍÏ ÈÃÝÖá ããÇ ÌÇÁ Èå ÅáÇ ÑÌá Úãá ÃßËÑ ãäå" [ÑæÇå ÇáÈÎÇÑí Ýí ßÊÇÈ ÇáÏÚæÇÊ¡ æãÓáã Ýí ßÊÇÈ ÇáÐßÑ¡ æÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÇáÏÚæÇÊ].

ãÚ ÇáãáÇÍÙÉ Ãä åÐÇ ÇáæÑÏ íßæä Ýí ÇáÕÈÇÍ æÇáãÓÇÁ Ýí ÌáÓÉ íÎáæ ÝíåÇ ÇáÚÈÏ ÈÑÈå¡ æÈÐáß íßæä ÞÏ ÇÝÊÊÍ äåÇÑå ÈÐßÑ Çááå ÊÚÇáì æÎÊãå ÈÐßÑå æØÇÚÊå º áÚáå íßæä ãä ÇáÐíä ÞÇá Çááå ÊÚÇáì Ýíåã: {æÇáÐÇßÑíäó Çááåó ßËíÑÇð æÇáÐÇßÑÇÊö ÃÚÏøó Çááåõ áåã ãÛÝöÑóÉð æÃÌÑÇð ÚÙíãÇð} [ÇáÃÍÒÇÈ: 35].

æåßÐÇ ÊáÞíäÇ Úä ÔíÎäÇ ÓíÏí ãÍãÏ ÇáåÇÔãí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì ßãÇ ÊáÞÇå åæ ÃíÖÇð Úä ÔíÎå...

æáÇ íäÈÛí ááÓÇáß Ýí ØÑíÞ Ãåá Çááå Ãä íßæä æÑÏå ãÞÕæÑÇð Úáì ÇáÚÏÏ ÇáãÐßæÑ¡ Èá íäÈÛí áå Ãä íÒíÏ ÐßÑå ááå ÊÚÇáì¡ áÃä ÞáÈ ÇáÓÇáß Ýí ÇÈÊÏÇÁ ÓíÑå ßÇáØÝá ÇáÕÛíÑ¡ ÝßãÇ Ãä ÇáØÝá ßáãÇ ßÈÑ ÒíÏÊ áå ßãíÉ ÇáÛÐÇÁ¡ ßÐáß ßáãÇ ßÈÑ ÇáãÑíÏ Ýí ÓíÑå Åáì Çááå ÊÚÇáì ÒÇÏ ÐßÑå ááå¡ áÃä ÇáÐßÑ ÛÐÇÁ áÞáÈå æÍíÇÉ áå.

æáãÇ ßÇä ÇáæÑÏ ÓÈíá ÇáÓÇáßíä Åáì Çááå ÊÚÇáì ÞÚÏ ÇáÔíØÇä Ýí ØÑíÞåã¡ íÕÏåã Úä ÐßÑ Çááå ÊÚÇáì ÈÍÌÌ ÔÊì¡ æãÛÇáØÇÊ ÎÝíÉ¡ æÊáÈíÓÇÊ ãäæÚÉ¡ ÝÞÏ íÊÑß ÈÚÖ ÇáãÑíÏíä ÞÑÇÁÉ ÃæÑÇÏåã ãÍÊÌíä ÈßËÑÉ ÃÚãÇáåã æÚÏã ÝÑÇÛåã áåÇ¡ æíæÍí Åáíåã ÔíØÇäåã Ãä åÐÇ ÚÐÑ ãÔÑæÚ¡ æãÈÑÑ ãÞÈæá¡ æÃäå áÇ ÈÃÓ ÈÊÃÌíá ÇáÃæÑÇÏ áæÞÊ ÇáÝÑÇÛ.

æáßä ÇáÓÇÏÉ ÇáÕæÝíÉ ÍÐÑæÇ ÇáÓÇáßíä ãä ÇáÅåãÇá æÇáÊÓæíÝ æÇäÊÙÇÑ ÇáÝÑÇÛ¡ áÃä ÇáÚãÑ ÓÑÚÇä ãÇ íäÊåí¡ æÇáãÔÇÛá áÇ ÊÒÇá Ýí ÊÌÏÏ.

ÞÇá ÇÈä ÚØÇÁ Çááå Ýí Íßãå: (ÅÍÇáÊß ÇáÃÚãÇá Úáì æÌæÏ ÇáÝÑÇÛ ãä ÑÚæäÉ ÇáäÝÓ).

æÞÇá ÇáÔÇÑÍ ÇÈä ÚÌíÈÉ: (ÝÇáæÇÌÈ Úáì ÇáÅäÓÇä Ãä íÞØÚ ÚáÇÆÞå æÚæÇÆÞå¡ æíÎÇáÝ åæÇå¡ æíÈÇÏÑ Åáì ÎÏãÉ ãæáÇå¡ æáÇ íäÊÙÑ æÞÊÇð ÂÎÑ¡ ÅÐ ÇáÝÞíÑ [ÇáÕæÝí] ÇÈä æÞÊå) ["ÅíÞÇÙ Çáåãã Ýí ÔÑÍ ÇáÍßã" Ì1/Õ49].

æÞÏ íÒíä ÇáÔíØÇä áÈÚÖ ÇáÓÇáßíä Ãä íÊÑßæÇ ÇáÐßÑ ÈÍÌÉ Ãä ÐßÑåã áÇ íóÓúáóãõ ãä ÇáæÓÇæÓ¡ æÇáÐßÑ áÇ íÝíÏ ÅáÇ ÅÐÇ ßÇä ÇáÐÇßÑ ÍÇÖÑ ÇáÞáÈ ãÚ Çááå ÊÚÇáì.

æáßä ãÑÔÏí ÇáÓÇÏÉ ÇáÕæÝíÉ ÍÐÑæÇ ãÑíÏíåã ãä åÐÇ ÇáãÏÎá ÇáÔíØÇäí ÇáÎØíÑ¡ ÝÞÇá ÇÈä ÚØÇÁ Çááå ÇáÓßäÏÑí: (áÇ ÊÊÑß ÇáÐßÑ áÚÏã ÍÖæÑß ãÚ Çááå Ýíå¡ áÃä ÛÝáÊß Úä æÌæÏ ÐßÑå ÃÔÏ ãä ÛÝáÊß Ýí æÌæÏ ÐßÑå¡ ÝÚÓì Ãä íÑÝÚß ãä ÐßÑ ãÚ æÌæÏ ÛÝáÉ Åáì ÐßÑ ãÚ æÌæÏ íÞÙÉ¡ æãä ÐßÑ ãÚ ÍÖæÑ íÞÙÉ Åáì ÐßÑ ãÚ æÌæÏ ÍÖæÑ¡ æãä ÐßÑ ãÚ æÌæÏ ÍÖæÑ Åáì ÐßÑ ãÚ æÌæÏ ÛíÈÉ ÚãÇ Óæì ÇáãÐßæÑ¡ æãÇ Ðáß Úáì Çááå ÈÚÒíÒ) ["ÅíÞÇÙ Çáåãã" Ì1/Õ79].

æÞÏ íÊÑß ÈÚÖ ÇáÓÇáßíä ÃæÑÇÏåã ÇßÊÝÇÁ ÈÇáæÇÑÏ¡ æãÇ ÚáãæÇ Ãä ÇáæÑÏ ãØáæÈ ãäåã ááÊÞÑÈ Çááå ÊÚÇáì¡ æÃä ÇáÓÇÏÉ ÇáÕæÝíÉ áã íÊÑßæÇ ÃæÑÇÏåã ãåãÇ ÈáÛæÇ ãä ãÑÇÊÈ ÇáßãÇá.

ÞÇá ÃÈæ ÇáÍÓä ÇáÏÑÇÌ ÑÍãå Çááå: (ÐßóÑó ÇáÌäíÏõ Ãåá ÇáãÚÑÝÉ ÈÇááå¡ æãÇ íÑÇÚæäå ãä ÇáÃæÑÇÏ æÇáÚÈÇÏÇÊ ÈÚÏ ãÇ ÃÊÍÝåã Çááå Èå ãä ÇáßÑÇãÇÊ¡ ÝÞÇá ÇáÌäíÏ ÑÖí Çááå Úäå: ÇáÚÈÇÏÉ Úáì ÇáÚÇÑÝíä ÃÍÓä ãä ÇáÊíÌÇä Úáì ÑÄæÓ Çáãáæß. æÞÏ ÑÃì ÑÌáñ ÇáÌäíÏó ÑÖí Çááå Úäå æÝí íÏå ÓÈÍÉ¡ ÝÞÇá áå: ÃäÊ ãÚ ÔÑÝß ÊÃÎÐ Ýí íÏß ÓÈÍÉ ¿! ÝÞÇá: äÚã¡ ÓÈÈ æóÕøóáóäÇ Åáì ãÇ æÕáäÇ ÝáÇ äÊÑßå ÃÈÏÇð) ["ÅíÞÇÙ Çáåãã" Ì1/Õ162. æÑÇÌÚ åÐÇ ÇáÎÈÑ Ýí Õ184].

ÞÇá ÇÈä ÚØÇÁ Çááå: (áÇ íÓÊÍÞÑ ÇáæÑÏ ÅáÇ Ìåæá¡ ÇáæÇÑÏ íæÌÏ Ýí ÇáÏÇÑ ÇáÂÎÑÉ¡ æÇáæÑÏ íäØæí ÈÇäØæÇÁ åÐå ÇáÏÇÑ æÃæúáì ãÇ íõÚÊäì Èå ãÇ áÇ íõÎáóÝ æÌæÏå¡ ÇáæÑÏ åæ ØÇáÈå ãäß æÇáæÇÑÏ ÃäÊ ÊØáÈå ãäå¡ æÃíä ãÇ åæ ØÇáÈå ãäß ããÇ åæ ãØáÈß ãäå) ["ÅíÞÇÙ Çáåãã" Ì1/Õ160].

æÃÎíÑÇð ÝÅä ÇáãÑíÏ ÅÐÇ ÊÑß æÑÏå áÓÈÈ ãä ÇáÃÓÈÇÈ ÇáÓÇÈÞÉ¡ Ëã ÚÇÏ Åáì íÞÙÊå æÇáÊÒÇã ÚåÏå º ÝáÇ íäÈÛí Ãä íÞäØ ãä ÑÍãÉ Çááå äÊíÌÉ ÊÞÕíÑå æÅåãÇáå¡ Èá Úáíå Ãä íÊæÈ Åáì Çááå ÊÚÇáì¡ Ëã íÞÖí ãÇ ÝÇÊå ãä ÃæÑÇÏ¡ ÅÐ ÇáÃæÑÇÏ ÊõÞÖóì ßÓÇÆÑ ÇáÚÈÇÏÇÊ æÇáØÇÚÇÊ.

ÞÇá ÇáÅãÇã Çáäææí: (íäÈÛí áãä ßÇä áå æÙíÝÉ ãä ÇáÐßÑ Ýí æÞÊ ãä áíá Ãæ äåÇÑ¡ Ãæ ÚÞíÈ ÕáÇÉ Ãæ ÍÇáÉ ãä ÇáÃÍæÇá ÝÝÇÊÊå Ãä íÊÏÑÇßåÇ¡ æíÃÊí ÈåÇ ÅÐÇ Êãßä ãäåÇ¡ æáÇ íåãáåÇ¡ ÝÅäå ÅÐÇ ÇÚÊÇÏ ÇáãáÇÒãÉ ÚáíåÇ áã íõÚÑøöÖúåÇ ááÊÝæíÊ¡ æÅÐÇ ÊÓÇåá Ýí ÞÖÇÆåÇ Óóåõáó Úáíå ÊÖííÚõåÇ Ýí æÞÊåÇ¡ æÞÏ ËõÈÊ Ýí ÕÍíÍ ãÓáã [ßÊÇÈ ÕáÇÉ ÇáãÓÇÝÑíä æÞÕÑåÇ] Úä ÚãÑ Èä ÇáÎØÇÈ ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ãä äÇã Úä ÍÒÈå Ãæ Úä ÔíÁ ãäå ÝÞÑÃå ÝíãÇ Èíä ÕáÇÉ ÇáÝÌÑ æÕáÇÉ ÇáÙåÑ ßÊÈ áå ßÃäãÇ ÞÑÃå ãä Çááíá" ["ÇáÃÐßÇÑ" ááäææí Õ13].





ÇáãÐÇßÑÉ



ÇáãÐÇßÑÉ: åí ÇÓÊÝÇÏÉ ÇáãÑíÏ ãä ÎÈÑÉ ãÑÔÏå ÈÓÄÇáå Úä ÃÍßÇã ÔÑÚíÉ ÊÊÚáÞ ÈÊÕÍíÍ ÇáÚÞÇÆÏ Ãæ ÇáÚÈÇÏÇÊ Ãæ ÇáãÚÇãáÇÊ¡ Ãæ ÈÃä íÚÑÖ áå ãÇ íÍÏË ãÚå ãä ÃÍæÇá ÞáÈíÉ æÎæÇØÑ äÝÓíÉ æÔíØÇäíÉ ÞÏ ÊáÊÈÓ Úáíå ÝÊæÞÚå Ýí Ôßæß æÃæåÇã¡ ßÇáÔßæß Ýí ÇáÚÞÇÆÏ ÇáÅíãÇäíÉ¡ æßÇáÊÚáÞÇÊ ÇáÏäíæíÉ¡ ÇáÊí íÞÝ ÍíÇáåÇ ÍÇÆÑÇð ãÖØÑÈÇð.

Ãæ ÈÃä íßÔÝ áå Úä ÃãÑÇÖå ÇáÞáÈíÉ ßÇáßÈÑ æÇáÍÓÏ æÇáäÝÇÞ æÍÈ ÇáÑÆÇÓÉ¡ æÚä ÑÚæäÇÊå ÇáäÝÓíÉ ßÇáÊÍÏË Úä ßÑÇãÇÊå æãÑÇÆíå ÈÛíÉ ÇáËäÇÁ æÇáÔåÑÉ... æÛíÑ Ðáß ãä ÇáÕÝÇÊ ÇáäÇÞÕÉ ÈÛíÉ ãÚÑÝÉ ØÑíÞ ÇáÎáÇÕ ãäåÇ.

æåßÐÇ íÑÌÚ ÇáãÑíÏ áãÑÔÏå Ýí ÌãíÚ ÃÍæÇá ÓíÑå áÇÌÊíÇÒ ÇáÚÞÈÇÊ ÇáÊí ÊÚÊÑÖ ØÑíÞå.

æÞÏ íÐÇßÑ ÇáãÑíÏ ÔíÎå Ýí ÃÍæÇáå ÇáØíÈÉ æãÞÇãÇÊ ÓíÑå¡ æÇÓÊÔÑÇÝ ÑæÍå ááÍÖÑÉ ÇáÅáåíÉ¡ æãÇ íÑÏ Úáì ÞáÈå ãä æÇÑÏÇÊ ÑÍãÇäíÉ Ãæ ãáßíÉ æãÝÇåíã ÞÑÂäíÉ æÚáæã æåÈíÉ ... æÇáÞÕÏ ãä Ðáß ÇáÇÓÊíËÇÞ ãä ÕÍÊåÇ ÍÊì íßæä ÇáãÑíÏ Úáì ÈÕíÑÉ ãä ãÑÇÍá ÓíÑå.

ÝÇáãÐÇßÑÉ áåÇ ÃåãíÉ ßÈÑì Ýí ÓíÑ ÇáãÑíÏ Åáì Çááå ÊÚÇáì¡ æåí Ñßä ÚÙíã ãä ÃÑßÇä ÇáØÑíÞ ÇáÎãÓÉ: ÇáÐßÑ¡ æÇáãÐÇßÑÉ¡ æãÌÇåÏÉ ÇáäÝÓ¡ æÇáÚáã¡ æÇáãÍÈÉ.

æãËá ÇáãÑíÏ ãÚ ãÑÔÏå ßãËá ÇáãÑíÖ ÇáÐí íßÔÝ áØÈíÈå ßá ãÇ íáÞÇå ãä ÃÚÑÇÖ ãÑÖíÉ¡ ßãÇ íÎÈÑå Úä ÌãíÚ ãÑÇÍá ÊÍÓä ÌÓãå æÕÍÊå.

æãä ÌåÉ ÃÎÑì ÝÅä ÇáãÐÇßÑÉ ÊõÞæøöí ÇáÕáÉ Èíä ÇáãÑíÏ æÇáãÑÔÏ¡ ÝÊÒÏÇÏ ÇáãÍÈÉ æíÞæì ÇáÊÌÇæÈ¡ ßãÇ Ãä ÇáãÑíÏ íÓÊÝíÏ ÈÇáãÐÇßÑÉ ãä ÔíÎå ÚáãÇð æÍÇáÇð æãÚÑÝÉ¡ áÃä ÇáÚáã ÑæÍ ÊäÝÎ áÇ ãÓÇÆá ÊäÓÎ.

ÝÇáãÐÇßÑÉ ÅÐä ÊØÈíÞ Úãáí áÃÏÈ ãä ÂÏÇÈ ÇáÔÑÚ¡ æÎáÞ ÃÓÇÓí ãä ÃÎáÇÞ ÇáÅÓáÇã¡ æåæ ÇáÔæÑì ÇáÊí ãÏÍ Çááå ÈåÇ ÇáãÄãäíä ÈÞæáå: {æÃãÑõåõãú ÔõæÑì Èíäóåõã} [ÇáÔæÑì: 38]. æÇáÊí ÏÚÇ ÅáíåÇ ÇáÑÓæá ÇáßÑíã Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã ÈÞæáå: "ÇáãÓÊÔÇÑ ãÄÊãä" [ÑæÇå ÇáÊÑãÐí Úä ÃÈí åÑíÑÉ Ýí ßÊÇÈ ÇáÃÏÈ æÞÇá: ÍÏíË ÍÓä. æÇáÈÎÇÑí Ýí "ÇáÃÏÈ ÇáãÝÑÏ" Ýí ÈÇÈ ÇáãÓÊÔÇÑ ãÄÊãä].

æÅÐÇ ßÇäÊ ÇáÔæÑì åí ááÇÓÊÝÇÏÉ ãä ÎÈÑÉ Ãåá ÇáÇÎÊÕÇÕ Ýí Ãí ÌÇäÈ ãä ÌæÇäÈ ÇáÍíÇÉ¡ ßÇáãÑíÖ ÇáÐí íÓÊÝíÏ ãä ÎÈÑÉ ÇáØÈíÈ¡ æÇáÈóäøóÇÁö ÇáÐí íÓÊÝíÏ ãä ÎÈÑÉ ÇáãåäÏÓ¡ æÇáãÙáæã ÇáÐí íÓÊÝíÏ ãä ÎÈÑÉ ÇáãÍÇãí... ÅáÎ.

ÝÅä ÇáãÐÇßÑÉ åí ááÇÓÊÝÇÏÉ ãä ÎÈÑÉ ÇáãÑÔÏ Ýí ãíÏÇä ÇáÊØÈíÞ ÇáÚãáí áÏíä Çááå ÊÚÇáì¡ æÞÏ äæøóå Çááå ÊÚÇáì áåÐå ÇáÇÓÊÝÇÏÉ ÈÞæáå: {ÝÇÓÃáõæÇ Ãóåúáó ÇáÐøößÑö Åäú ßõäÊõã áÇ ÊÚáãæäó} [ÇáäÍá: 43]. æÈÞæáå ÊÚÇáì: {ÇáÑÍãäõ ÝÇÓÃáú Èöåö ÎÈíÑÇð} [ÇáÝÑÞÇä: 59].





ÇáÝÑÞ Èíä ÇáãÐÇßÑÉ æÈíä ÇáÇÚÊÑÇÝ ÚäÏ ÇáäÕÇÑì:

ÞÏ íÊæåã ÈÚÖ ÇáäÇÓ ÈÃä åäÇß ÊÔÇÈåÇð Èíä ãÐÇßÑÉ ÇáãÑíÏ áãÑÔÏå æÈíä ÇáÇÚÊÑÇÝ ÚäÏ ÇáäÕÇÑì¡ æáßä ÇáÚÇÞá ÇáãäÕÝ áÇ íÊÓÑÚ Ýí ÇáÍßã¡ æáÇ íáÞí ÇáßáÇã ÌÒÇÝÇð Ïæä ÊÝßíÑ Ãæ ÊÏÈÑ¡ Èá íÝÑÞ Èíä ãä íÃÊí áÅäÓÇä ãËáå ÝíßÔÝ áå Úä ÂËÇãå æÌÑÇÆãå ÈÛíÉ Ãä íÛÝÑ áå¡ ßãÇ åæ ÇáÃãÑ ÚäÏ ÇáäÕÇÑì¡ æÈíä ãä íÃÊí áÎÈíÑ ÚÇáã ÝíßÔÝ áå Úä ÃãÑÇÖå æÃÍæÇáå ÈÛíÉ Ãä íÏáå Úáì ÇáØÑíÞ ÇáÚãáí ááÊÎáÕ ãäåÇ¡ ßãÇ íßÔÝ ÇáãÑíÖ Úä ÃãÑÇÖå æáæ ßÇäÊ ããÇ íõÓÊÍì ãäåÇ ãä ÃÌá ÊÔÎíÕ ÇáÏÇÁ ææÕÝ ÇáÏæÇÁ ÇáäÇÌÚ.





ÇáÝÑÞ Èíä ÇáãÐÇßÑÉ æÈíä ÇáãÌÇåÑÉ ÈÇáãÚÕíÉ:

æÞÏ íÔÊÈå ÇáÃãÑ Úáì ÈÚÖ ÇáäÇÓ ÝíÙäæä Ãä ãÐÇßÑÉ ÇáãÑíÏ áãÑÔÏå Ýí ÃãÑÇÖå ÇáÞáÈíÉ æÃÍæÇáå ÇáäÝÓíÉ ãä ãÚÇÕò æãÎÇáÝÇÊ äæÚ ãä ÇáãÌÇåÑÉ ÈÇáãÚÕíÉ.

æáßä åäÇß ÝÑÞ ßÈíÑ Èíä ãä íÑÊßÈ ÇáÅËã¡ Ëã íÃÊí ááäÇÓ íÍÏøË Úäå ãä ÈÇÈ ÇáãÈÇåÇÉ æÇáÊáÐÐ ÈÐßÑå æÇáÏÚæÉ Åáíå¡ æÈíä ãä íäÏã Úáì ÐäÈå æíÊÍíÑ Ýí ãÚÑÝÉ ÇáÚáÇÌ ÇáÌÐÑí ÇáÐí íäÞÐå ãä æÖÚå ÇáãÐãæã¡ ÝíÃÊí áíÓÊÝíÏ ãä ÎÈÑÉ ãÑÔÏå.

ÞÇá ÇáÅãÇã Çáäææí ãÚáÞÇð Úáì ÍÏíË: "ßá ÃãÊí ãÚÇÝÇÉñ ÅáÇ ÇáãÌÇåÑíä¡ æÅä ãä ÇáÅÌåÇÑ Ãä íÚãá ÇáÑÌá ÈÇááíá ÚãáÇð¡ Ëã íÕÈÍ æÞÏ ÓÊÑå Çááå ÊÚÇáì Úáíå¡ ÝíÞæá: íÇ ÝáÇä ÚãáÊõ ÇáÈÇÑÍÉ ßÐÇ æßÐÇ¡

æÞÏ ÈÇÊ íÓÊÑå ÑÈå¡ æíÕÈÍ íßÔÝ ÓÊÑ Çááå Úäå" [ÑæÇå ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÃÏÈ¡ æãÓáã Ýí ßÊÇÈ ÇáÒåÏ æÇáÑÞÇÆÞ]: (íßÑå ááÅäÓÇä ÅÐÇ ÇÈÊõáöíó ÈãÚÕíÉ Ãæ äÍæåÇ Ãä íÎÈÑ ÛíÑå ÈÐáß¡ Èá íäÈÛí Ãä íÊæÈ Åáì Çááå ÊÚÇáì º ÝíÞáÚ ÚäåÇ Ýí ÇáÍÇá¡ æíäÏã Úáì ãÇ ÝÚá¡ æíÚÒã ÃáÇ íÚæÏ Åáì ãËáåÇ ÃÈÏÇð¡ ÝåÐå ÇáËáÇËÉ åí ÃÑßÇä ÇáÊæÈÉ¡ áÇ ÊÕÍ ÅáÇ ÈÇÌÊãÇÚåÇ¡ ÝÅä ÃÎÈÑ ÈãÚÕíÊå ÔíÎå Ãæ ÔÈåå ããä íÑÌæ ÈÅÎÈÇÑå Ãä íÚáãå ãÎÑÌÇð ãä ãÚÕíÊå¡ Ãæ íÚáãå ãÇ íÓáã Èå ãä ÇáæÞæÚ Ýí ãËáåÇ¡ Ãæ íÚÑÝå ÇáÓÈÈ ÇáÐí ÃæÞÚå ÝíåÇ¡ Ãæ íÏÚæ áå¡ Ãæ äÍæ Ðáß¡ ÝáÇ ÈÃÓ Èå¡ Èá åæ ÍÓä¡ æÅäãÇ íõßÑå ÅÐÇ ÇäÊÝÊ åÐå ÇáãÕáÍÉ) ["ÇáÃÐßÇÑ" ááäææí Õ327].

æäÞá ÇáÅãÇã ÇáãäÇæí Ýí ãÚÑÖ ÔÑÍå áÍÏíË ÇáãÌÇåÑÉ Þæá ÇáÅãÇã ÇáÛÒÇáí: (ÇáßÔÝ ÇáãÐãæã ÅÐÇ æÞÚ Úáì æÌå ÇáãÌÇåÑÉ æÇáÇÓÊåÒÇÁ º áÇ Úáì æÌå ÇáÓÄÇá æÇáÇÓÊÝÊÇÁ¡ ÈÏáíá ÎÈÑ ãä æÇÞÚ ÇãÑÃÊå Ýí ÑãÖÇä [Ñæì åÐÇ ÇáÎÈÑ ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÕæã¡ æãÓáã Ýí ßÊÇÈ ÇáÕíÇã¡ æÇáÊÑãÐí Ýí ßÊÇÈ ÇáÕæã ÈÇÈ ãÇ ÌÇÁ Ýí ßÝÇÑÉ ÇáÝØÑ Ýí ÑãÖÇä]¡ ÝÌÇÁ ÝÃÎÈÑ ÇáãÕØÝì Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã¡ Ýáã íäßÑ Úáíå) ["ÝíÖ ÇáÞÏíÑ ÔÑÍ ÇáÌÇãÚ ÇáÕÛíÑ" Ì5/Õ12].







ÇáÎáæÉ



1Ü ÊÚÑíÝåÇ:

ÞÇá ÇáÔíÎ ÃÍãÏ ÒÑæÞ Ýí ÞæÇÚÏå: (ÇáÎáæÉ ÃÎÕ ãä ÇáÚÒáÉ¡ æåí ÈæÌååÇ æÕæÑÊåÇ äæÚ ãä ÇáÇÚÊßÇÝ¡ æáßä áÇ Ýí ÇáãÓÌÏ¡ æÑÈãÇ ßÇäÊ Ýíå¡ æÃßËÑåÇ ÚäÏ ÇáÞæã áÇ ÍÏøó áå¡ áßä ÇáÓäÉ ÊÔíÑ ááÃÑÈÚíä ÈãæÇÚÏÉ ãæÓì Úáíå ÇáÓáÇã¡ æÇáÞÕÏ Ýí ÇáÍÞíÞÉ ËáÇËæä¡ ÅÐ åí ÃÕá ÇáãæÇÚÏÉ¡ æÌÇæÑ Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã ÈÍÑÇÁ ÔåÑÇð ßãÇ Ýí ãÓáã [ÃÎÑÌ ãÓáã Ýí ÕÍíÍå Ýí ßÊÇÈ ÇáÅíãÇä Úä ÌÇÈÑ Èä ÚÈÏ Çááå ÑÖí Çááå Úäå ÞÇá: ÞÇá ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã: "ÌÇæÑÊ ÈÍÑÇÁ ÔåÑÇð¡ ÝáãÇ ÞÖíÊ ÌæÇÑí äÒáÊ ÝÇÓÊÈØäÊ ÈØä ÇáæÇÏí..."]¡ æßÐÇ ÇÚÊÒá äÓÇÁå¡ æÔåÑ ÇáÕæã æÇÍÏ. æÒíÇÏÉ ÇáÞÕÏ æäÞÕÇäå ßÇáãÑíÏ Ýí Óáæßå. æÃÞáåÇ ÚÔÑÉ áÇÚÊßÇÝå Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã ááÚÔÑ¡ æåí ááßÇãá ÒíÇÏÉ Ýí ÍÇáå¡ æáÛíÑå ÊÑÞíÉ¡ æáÇ ÈÏ ãä ÃÕá íõÑÌÚ Åáíå. æÇáÞÕÏ ÈåÇ ÊØåíÑ ÇáÞáÈ ãä ÃÏäÇÓ ÇáãáÇÈÓÉ¡ æÅÝÑÇÏ ÇáÞáÈ áÐßÑ æÇÍÏ¡ æÍÞíÞÉ æÇÍÏÉ¡ æáßäåÇ ÈáÇ ÔíÎ ãÎØÑÉ¡ æáåÇ ÝÊæÍ ÚÙíã¡ æÞÏ áÇ ÊÕÍ ÈÃÞæÇã¡ ÝáíÚÊÈÑ ßá ÃÍÏ ÈåÇ ÍÇáóå) ["ÞæÇÚÏ ÇáÊÕæÝ" Õ39 áÃÈí ÇáÚÈÇÓ ÇáÔíÎ ÃÍãÏ ÇáÝÇÓí ÇáãÔåæÑ ÈÒÑæÞ ÊæÝí ÓäÉ 899åÜ Ýí ØÑÇÈáÓ ÇáÛÑÈ].

ÝÇáÎáæÉ ÅÐä: ÇäÞØÇÚ Úä ÇáÈÔÑ áÝÊÑÉ ãÍÏæÏÉ¡ æÊÑß ááÃÚãÇá ÇáÏäíæíÉ áãÏÉ íÓíÑÉ¡ ßí íÊÝÑÛ ÇáÞáÈ ãä åãæã ÇáÍíÇÉ ÇáÊí áÇ ÊäÊåí¡ æíÓÊÑíÍ ÇáÝßÑ ãä ÇáãÔÇÛá ÇáíæãíÉ ÇáÊí áÇ ÊäÞØÚ¡ Ëã ÐßÑñ ááå ÊÚÇáì ÈÞáÈ ÍÇÖÑ ÎÇÔÚ¡ æÊÝßÑñ Ýí ÂáÇÆå ÊÚÇáì ÂäÇÁ Çááíá æÃØÑÇÝ ÇáäåÇÑ¡ æÐáß ÈÅÑÔÇÏ ÔíÎ ÚÇÑÝ ÈÇááå¡ íõÚáøöãå ÅÐÇ Ìåá¡ æíÐßøöÑå ÅÐÇ ÛÝá¡ æíäÔØå ÅÐÇ ÝÊÑ¡ æíÓÇÚÏå Úáì ÏÝÚ ÇáæÓÇæÓ æåæÇÌÓ ÇáäÝÓ.



2Ü ØÑíÞÊåÇ:

íÐßÑ ÇáÛÒÇáí ÑÍãå Çááå ØÑíÞÉ ÇáÎáæÉ æãÑÇÍáåÇ æãÞÇãÇÊåÇ¡ ÝíÈíä: (Ãä ÇáÔíÎ íõáÒöã ÇáãÑíÏ ÒÇæíÉ íäÝÑÏ ÈåÇ¡ æíæßá Èå ãä íÞæã áå ÈÞÏÑ íÓíÑ ãä ÇáÞæÊ ÇáÍáÇá Ü ÝÅäøó ÃÕá ÇáÏíä ÇáÞæÊ ÇáÍáÇá Ü æÚäÏ Ðáß íáÞäå ÐßÑÇð ãä ÇáÃÐßÇÑ¡ ÍÊì íÔÛá Èå áÓÇäå æÞáÈå¡ ÝíÌáÓ æíÞæá ãËáÇð: Çááå¡ Çááå¡ Ãæ ÓÈÍÇä Çááå¡ ÓÈÍÇä Çááå¡ Ãæ ãÇ íÑÇå ÇáÔíÎ ãä ÇáßáãÇÊ¡ ÝáÇ íÒÇá íæÇÙÈ Úáíå¡ ÍÊì íÓÞØ ÇáÃËÑ Úä ÇááÓÇä¡ æÊÈÞì ÕæÑÉ ÇááÝÙ Ýí ÇáÞáÈ¡ Ëã áÇ íÒÇá ßÐáß ÍÊì ÊõãÍì ãä ÇáÞáÈ ÍÑæÝ ÇááÝÙ æÕæÑÊå¡ æÊÈÞì ÍÞíÞÉ ãÚäÇå áÇÒãÉ ááÞáÈ¡ ÍÇÖÑÉ ãÚå¡ ÛÇáÈÉ Úáíå¡ ÞÏ ÝÑÛ Úä ßá ãÇ ÓæÇå¡ áÃä ÇáÞáÈ ÅÐÇ ÇÔÊÛá ÈÔíÁ ÎáÇ Úä ÛíÑå Ü Ãíøó ÔíÁ ßÇä Ü ÝÅÐÇ ÇÔÊÛá ÈÐßÑ Çááå ÊÚÇáì æåæ ÇáãÞÕæÏ¡ ÎáÇ áÇ ãÍÇáÉ ãä ÛíÑå. æÚäÏ Ðáß íáÒãå Ãä íÑÇÞÈ æÓÇæÓ ÇáÞáÈ¡ æÇáÎæÇØÑ ÇáÊí ÊÊÚáÞ ÈÇáÏäíÇ¡ æãÇ íÊÐßÑ Ýíå ããÇ ÞÏ ãÖì ãä ÃÍæÇáå æÃÍæÇá ÛíÑå¡ ÝÅäå ãåãÇ ÇÔÊÛá ÈÔíÁ ãäå Ü æáæ Ýí áÍÙÉ Ü ÎáÇ ÞáÈå Úä ÇáÐßÑ Ýí Êáß ÇááÍÙÉ¡ æßÇä ÃíÖÇð äÞÕÇäÇð. ÝáíÌÊåÏ Ýí ÏÝÚ Ðáß¡ æãåãÇ ÏÝÚ ÇáæÓÇæÓ ßáåÇ¡ æÑÏøó ÇáäÝÓ Åáì åÐå ÇáßáãÉ¡ ÌÇÁÊå ÇáæÓÇæÓ ãä åÐå ÇáßáãÉ¡ æÅäåÇ ãÇ åí ¿ æãÇ ãÚäì ÞæáäÇ: Çááå ¿ æáÃí ãÚäì ßÇä ÅáåÇð¡ æßÇä ãÚÈæÏÇð ¿ æíÚÊÑíå ÚäÏ Ðáß ÎæÇØÑ ÊÝÊÍ Úáíå ÈÇÈ ÇáÝßÑ¡ æÑÈãÇ íóÑöÏõ Úáíå ãä æÓÇæÓ ÇáÔíØÇä ãÇ åæ ßÝÑ æÈÏÚÉ¡ æãåãÇ ßÇä ßÇÑåÇð áÐáß¡ æãõÊóÔãøöÑÇð áÅãÇØÊå Úä ÇáÞáÈ áã íÖÑå Ðáß.

æåÐå ÇáæÓÇæÓ ãäÞÓãÉ Åáì ÞÓãíä:

Ã Ü ãÇ íÚáã ÞØÚÇð Ãä Çááå ÊÚÇáì ãäÒå Úäå¡ æáßä ÇáÔíØÇä íõáúÞí Ðáß Ýí ÞáÈå¡ æíõÌÑíå Úáì ÎÇØÑå¡ ÝóÔóÑúØõåõ Ãä áÇ íÈÇáí Èå¡ æíÝÒÚ Åáì ÐßÑ Çááå ÊÚÇáì¡ æíÈÊåá Åáíå áíÏÝÚå Úäå¡ ßãÇ ÞÇá ÊÚÇáì: {æÅãøóÇ íóäúÒóÛóäøóßó ãöäó ÇáÔíØÇäö äóÒúÛñ ÝÇÓÊÚÐ ÈÇááåö Åäøóåõ ÓãíÚñ Úáíãñ} [ÇáÃÚÑÇÝ: 200]. æ ÞÇá ÊÚÇáì: {Åäøó ÇáÐíäó ÇÊøóÞóæÇ ÅÐÇ ãÓøóåõã ØÇÆÝñ ãöäó ÇáÔíØÇä ÊÐóßøóÑæÇ ÝÅÐÇ åã ãÈÕÑæäó} [ÇáÃÚÑÇÝ: 201].

È Ü ãÇ íÔß Ýíå¡ ÝíäÈÛí Ãä íóÚÑÖ Ðáß Úáì ÔíÎå¡ Èá ßáøõ ãÇ íÌÏ Ýí ÞáÈå ãä ÇáÃÍæÇá¡ ãä ÝÊÑÉ Ãæ äÔÇØ¡ Ãæ ÇáÊÝÇÊ Åáì ÚáúÞÉ¡ Ãæ ÕÏÞ Ýí ÅÑÇÏÉ¡ ÝíäÈÛí Ãä íõÙåÑ Ðáß áÔíÎå¡ æÃä íÓÊÑå Úä ÛíÑå¡ ÝáÇ íØáÚ Úáíå ÃÍÏÇð) ["ÇáÅÍíÇÁ" ááÛÒÇáí Ì3/Õ66].



3Ü ãÔÑæÚíÊåÇ:

áíÓÊ ÇáÎáæÉ ÇÈÊÏÇÚÇð ãä ÇáÕæÝíÉ¡ æÅäãÇ åí ÇãÊËÇá áÃãÑ Çááå ÊÚÇáì Ýí ßÊÇÈå ÇáÚÒíÒ¡ æÊÃÓøñ æÇÞÊÏÇÁ ÈÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã º ÝÞÏ ßÇä íÎáæ ÈÛÇÑ ÍÑÇÁ íÊÚÈÏ ÇááíÇáí ÐæÇÊ ÇáÚÏÏ ÞÈá Ãä íäÒÚ Åáì Ãåáå¡ ÍÊì ÌÇÁå ÇáÍÞ¡ æåæ Ýí ÛÇÑ ÍÑÇÁ. æÈåÐÇ Êßæä ÞÏ ËÈÊÊ ãÔÑæÚíÊåÇ.

ÇáÏáíá ÚáíåÇ ãä ÇáÞÑÂä ÇáßÑíã:

ÞÇá ÊÚÇáì: {æÇÐßÑö ÇÓã ÑÈøößó æÊóÈóÊøóáú Åáíå ÊÈÊíáÇð} [ÇáãÒãá: 8].

ÞÇá ÇáÚáÇãÉ ÃÈæ ÇáÓÚæÏ ãÝÓÑÇð Þæáå ÊÚÇáì: {æÇÐßõÑö ÇÓãó ÑÈøöß...} [ÇáãÒãá: 8]: (æÏõã Úáì ÐßÑå ÊÚÇáì áíáÇð æäåÇÑÇð Úáì Ãí æÌå ßÇä º ãä ÇáÊÓÈíÍ æÇáÊåáíá æÇáÊÍãíÏ... Åáì Ãä ÞÇá: æÇäÞØÚó Åáíå ÈãÌÇãÚ ÇáåãÉ æÇÓÊÛÑÇÞ ÇáÚÒíãÉ Ýí ãÑÇÞÈÊå¡ æÍíË áã íßä Ðáß ÅáÇ ÈÊÌÑíÏ äÝÓå Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã Úä ÇáÚæÇÆÞ ÇáÕÇÏÑÉ ÇáãÇäÚÉ Úä ãÑÇÞÈÉ Çááå ÊÚÇáì¡ æÞØÚ ÇáÚáÇÆÞ ÚãÇ ÓæÇå) [ÊÝÓíÑ ÇáÚáÇãÉ ÃÈí ÇáÓÚæÏ Úáì åÇãÔ ÊÝÓíÑ ÝÎÑ ÇáÏíä ÇáÑÇÒí Ì8/Õ338].

æßá ÃãÑò ÃõãöÑ Èå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÊÔÑíÚ áå æáÃãÊå ÅáÇ ÝíãÇ ÎõÕøó Èå¡ æÎÕæÕíÇÊå ãÚÑæÝÉ¡ æåÐÇ ÇáÃãÑ Ýí åÐå ÇáÂíÉ ÇáãÐßæÑÉ ÚÇã áå æáÃãÊå.

ÇáÏáíá ÚáíåÇ ãä ÇáÓäÉ:

Úä ÚÇÆÔÉ ÑÖí Çááå ÚäåÇ ÃäåÇ ÞÇáÊ: (Ãæáõ ãÇ ÈõÏöìÁó Èå ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ãä ÇáæÍí ÇáÑÄíÇ ÇáÕÇáÍÉ Ýí Çáäæã¡ ÝßÇä áÇ íÑì ÑÄíÇ ÅáÇ ÌÇÁÊ ãËá ÝáÞ ÇáÕÈÍ¡ Ëã ÍõÈøöÈó Åáíå ÇáÎáÇÁõ¡ æßÇä íÎáæ ÈÛÇÑ ÍöÑÇÁó º ÝíÊóÍóäøóËõ Ýíå Ü æåæ ÇáÊÚÈÏ Ü ÇááíÇáí ÐæÇÊ ÇáÚÏÏ¡ ÞÈá Ãä íäÒÚ Åáì Ãåáå¡ æíÊÒæÏ áÐáß¡ Ëã íÑÌÚ Åáì ÎÏíÌÉ¡ æíÊÒæÏ áãËáåÇ¡ ÍÊì ÌÇÁå ÇáÍÞ¡ æåæ Ýí ÛÇÑ ÍÑÇÁ) [ÑæÇå ÇáÈÎÇÑí Ýí ÕÍíÍå ÈÇÈ ßíÝ ßÇä ÈÏÁ ÇáæÍí Åáì ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã].

ÞÇá ÇÈä ÃÈí ÌãÑÉ Ýí ÔÑÍå áåÐÇ ÇáÍÏíË: (Ýí ÇáÍÏíË Ïáíá Úáì Ãä ÇáÎáæÉ Úæä ááÅäÓÇä Úáì ÊÚÈÏå æÕáÇÍ Ïíäå¡ áÃä ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã áãÇ ÇÚÊÒá Úä ÇáäÇÓ æÎáÇ ÈäÝÓå¡ ÃÊÇå åÐÇ ÇáÎíÑ ÇáÚÙíã¡ æßá ÃÍÏ ÇãÊËá Ðáß ÃÊÇå ÇáÎíÑ ÈÍÓÈ ãÇ ÞÓã áå ãä ãÞÇãÇÊ ÇáæáÇíÉ .

æÝíå Ïáíá Úáì Ãä ÇáÃæúáì ÈÃåá ÇáÈÏÇíÉ ÇáÎáæÉ æÇáÇÚÊÒÇá¡ áÃä ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã ßÇä Ýí Ãæá ÃãÑå íÎáæ ÈäÝÓå.

æÝíå Ïáíá Úáì Ãä ÇáÈÏÇíÉ áíÓÊ ßÇáäåÇíÉ¡ áÃä ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã Ãæá ãÇ ÈõÏöìÁó Ýí äÈæÊå ÈÇáãÑÇÆí¡ ÝãÇ ÒÇá Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã íÑÊÞí Ýí ÇáÏÑÌÇÊ æÇáÝÖá¡ ÍÊì ÌÇÁå Çáãóáßõ Ýí ÇáíÞÙÉ ÈÇáæÍí¡ Ëã ãÇ ÒÇá íÑÊÞí¡ ÍÊì ßÇä ßÞÇÈ ÞæÓíä Ãæ ÃÏäì¡ æåí ÇáäåÇíÉ. ÝÅÐÇ ßÇä åÐÇ Ýí ÇáÑÓá ÝßíÝ Èå Ýí ÇáÃÊÈÇÚ ¿! áßä Èíä ÇáÑÓá æÇáÃÊÈÇÚ ÝÑÞ¡ æåæ Ãä ÇáÃÊÈÇÚ íÊÑÞæä Ýí ãÞÇãÇÊ ÇáæáÇíÉ Ü ãÇ ÚÏÇ ãÞÇã ÇáäÈæÉ ¡ ÝÅäå áÇ ÓÈíá áåã ÅáíåÇ¡ áÃä Ðáß ÞÏ Øõæíó ÈÓÇØå Ü ÍÊì íäÊåæÇ Åáì ãÞÇã ÇáãÚÑÝÉ æÇáÑÖÇ¡ æåæ ÃÚáì ãÞÇãÇÊ ÇáæáÇíÉ.

æáÃÌá åÐÇ ÊÞæá ÇáÕæÝíÉ: ãä äÇá ãÞÇãÇð ÝÏÇã Úáíå ÈÃÏÈå ÊÑÞì Åáì ãÇ åæ ÃÚáì ãäå¡ áÃä ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÃÎÐ ÃæáÇð Ýí ÇáÊÍäË æÏÇã Úáíå ÈÃÏÈå¡ Åáì Ãä ÊÑÞì ãä ãÞÇã Åáì ãÞÇã¡ ÍÊì æÕá Åáì ãÞÇã ÇáäÈæÉ¡ Ëã ÃÎÐ Ýí ÇáÊÑÞí Ýí ãÞÇãÇÊ ÇáäÈæÉ ÍÊì æÕá Èå ÇáãÞÇã Åáì ÞÇÈ ÞæÓíä Ãæ ÃÏäì ßãÇ ÊÞÏã. ÝÇáæÇÑËæä áå ÈÊáß ÇáäÓÈÉ º ãä ÏÇã ãäåã Úáì ÇáÊÃÏÈ Ýí ÇáãÞÇã ÇáÐí ÃõÞíã Ýíå ÊÑÞì Ýí ÇáãÞÇãÇÊ ÍíË ÔÇÁ Çááå¡ ÚÏÇ ãÞÇã ÇáäÈæÉ ÇáÊí áÇ ãÔÇÑßÉ ááÛíÑ ÝíåÇ ÈÚÏ ÇáäÈí Õáì Çááå Úáíå æÓáã) ["ÈåÌÉ ÇáäÝæÓ" ÔÑÍ ãÎÊÕÑ ÇáÈÎÇÑí ááÅãÇã ÇáÍÇÝÙ ÃÈí ãÍãÏ ÚÈÏ Çááå Èä ÃÈí ÌãÑÉ ÇáÃÒÏí ÇáÃäÏáÓí ÇáãÊæÝì 699åÜ. Ì1/Õ10 Ü 11].

æÞÇá ÇáÞÓØáÇäí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì Ýí ÔÑÍå áÍÏíË ÚÇÆÔÉ ÇáãÐßæÑ: (æÝíå ÊäÈíå Úáì ÝÖá ÇáÚÒáÉ áÃäåÇ ÊÑíÍ ÇáÞáÈ ãä ÃÔÛÇá ÇáÏäíÇ¡ æÊÝÑÛå ááå ÊÚÇáì¡ ÝÊäÝÌÑ ãäå íäÇÈíÚ ÇáÍßãÉ. æÇáÎáæÉ Ãä íÎáæ Úä ÛíÑå¡ Èá æÚä äÝÓå ÈÑÈå¡ æÚäÏ Ðáß íÕíÑ ÎáíÞÇð ÈÃä íßæä ÞÇáÈå ããÑÇð áæÇÑÏÇÊ Úáæã ÇáÛíÈ¡ æÞáÈå ãÞÑÇð áåÇ) ["ÅÑÔÇÏ ÇáÓÇÑí áÔÑÍ ÕÍíÍ ÇáÈÎÇÑí " Ì1/Õ62 ááÞÓØáÇäí ÇáãÊæÝì ÓäÉ 923åÜ].



ÅÔßÇá:

ÝÅä ÞáÊó: ÃãÑ ÇáÛÇÑ ÞÈá ÇáÑÓÇáÉ¡ æáÇ Íßã ÅáÇ ÈÚÏ ÇáÑÓÇáÉ ¿ ÞÇá ÇáãÍÏË ÇáÞÓØáÇäí ãÌíÈÇð: (Åäå Ãæá ãÇ ÈÏìÁ Èå Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã ãä ÇáæÍí ÇáÑÄíÇ ÇáÕÇáÍÉ¡ Ëã ÍõÈøöÈó Åáíå ÇáÎáÇÁ¡ ÝßÇä íÎáæ ÈÛÇÑ ÍÑÇÁ ßãÇ ãÑ¡ ÝÏá Úáì Ãä ÇáÎáæÉ Íßã ãÑÊÈ Úáì ÇáæÍí¡ áÃä ßáãÉ [Ëã] ááÊÑÊíÈ. æÃíÖÇð áæ áã Êßä ãä ÇáÏíä áäåì ÚäåÇ¡ Èá åí ÐÑíÚÉ áãÌíÁ ÇáÍÞ¡ æÙåæÑõå ãÈÇÑß Úáíå æÚáì ÃãÊå ÊÃÓøöíóÇð æÓáÇãÉ ãä ÇáãäÇßíÑ æÖÑÑåÇ¡ æáåÇ ÔÑæØ ãÐßæÑÉ Ýí ãÍáåÇ ãä ßÊÈ ÇáÞæã) ["ÅÑÔÇÏ ÇáÓÇÑí áÔÑÍ ÕÍíÍ ÇáÈÎÇÑí" ááÞÓØáÇäí Ì1/Õ62].

æÞÇá ÇáãÍÏË ÇáßÔãíÑí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì ãÚáÞÇð Úáì åÐå ÇáÝÞÑÉ ãä ÇáÍÏíË: (Ëã ÍõÈøöÈó Åáíå ÇáÎáÇÁ): (æåÐÇ Úáì äÍæ ãÌÇåÏÇÊ ÇáÕæÝíÉ æÎáæÇÊåã¡ Ëã Åä ÇÚÊßÇÝ ÇáÝÞåÇÁ æÎáæÇÊ ÇáÕæÝíÉ ÚäÏí ÞÑíÈ ãä ÇáÓæÇÁ) ["ÝíÖ ÇáÈÇÑí Úáì ÕÍíÍ ÇáÈÎÇÑí" Ì1/Õ23].

æÞÇá ÇáÒåÑí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì: (ÚÌÈÇð ãä ÇáäÇÓ¡ ßíÝ ÊÑßæÇ ÇáÇÚÊßÇÝ¡ æÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ßÇä íÝÚá ÇáÔíÁ æíÊÑßå¡ æãÇ ÊÑß ÇáÇÚÊßÇÝ ÍÊì ÞõÈöÖ) ["ÍÇÔíÉ ÇáØÍØÇæí Úáì ãÑÇÞí ÇáÝáÇÍ" Õ463].

æÞÇá ÇáÅãÇã Çáäææí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì Ýí ÔÑÍ ÍÏíË ÚÇÆÔÉ ÚäÏ Þæáå: "ÍÈÈ Åáíå ÇáÎáÇÁ": (ÃãÇ ÇáÎáÇÁ Ýåæ ÇáÎáæÉ¡ æåí ÔÃä ÇáÕÇáÍíä¡ æÚÈÇÏ Çááå ÇáÚÇÑÝíä. Ëã ÞÇá: ÞÇá ÃÈæ ÓáíãÇä ÇáÎØÇÈí ÑÍãå Çááå: ÍõÈøöÈóÊú Åáíå ÇáÚÒáÉ Õáì Çááå Úáíå æÓáã áÃä ãÚåÇ ÝÑÇÛ ÇáÞáÈ¡ æåí ãÚíäÉ Úáì ÇáÊÝßÑ¡ æÈåÇ íäÞØÚ Úä ãÃáæÝÇÊ ÇáÈÔÑ¡ æíÊÎÔÚ ÞáÈå) [ÕÍíÍ ãÓáã ÈÔÑÍ ÇáÅãÇã Çáäææí Ì2/Õ198].

æÞÇá ÔåÇÈ ÇáÏíä ÃÍãÏ Èä ÍÌÑ ÇáÚÓÞáÇäí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì Ýí ÔÑÍå Úáì ÍÏíË ÚÇÆÔÉ ÇáãÐßæÑ ÚäÏ Þæáå: (Ëã ÍÈÈ Åáíå ÇáÎáÇÁ): (æÇáÎáÇÁ ÈÇáãÏ: ÇáÎáæÉ¡ æÇáÓÑ Ýíå Ãä ÇáÎáæÉ ÝÑÇÛ ÇáÞáÈ áãÇ íÊæÌå áå... Åáì Ãä ÞÇá: æÅáÇ ÝÃÕá ÇáÎáæÉ ÞÏ ÚõÑÝÊú ãÏÊåÇ æåí ÔåÑ¡ æÐáß ÇáÔåÑ ßÇä ÑãÖÇä) ["ÝÊÍ ÇáÈÇÑí ÔÑÍ ÕÍíÍ ÇáÈÎÇÑí" ááÚÓÞáÇäí Ì1/Õ18].

æÞÇá ÇáÚáÇãÉ ÇáßÈíÑ ãÍãæÏ ÇáÚíäí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì Ýí ÔÑÍå Úáì ÍÏíË ÚÇÆÔÉ ÚäÏ ÇáÃÓÆáÉ æÇáÃÌæÈÉ: (ÇáæÌå ÇáËÇáË: ãÇ Þíá: áöãó ÍõÈøöÈó Åáíå ÇáÎáæÉ ¿ ÃÌíÈ ÈÃä ãÚåÇ ÝÑÇÛ ÇáÞáÈ¡ æåí ãÚíäÉ Úáì ÇáÊÝßÑ¡ æÇáÈÔÑ áÇ íäÊÞá Úä ØÈíÚÊå ÅáÇ ÈÇáÑíÇÖÉ ÇáÈáíÛÉ¡ ÝÍõÈøöÈó Åáíå ÇáÎáæÉ áíäÞØÚ Úä ãÎÇáØÉ ÇáÈÔÑ¡ ÝíäÓì ÇáãÃáæÝÇÊ ãä ÚÇÏÊå) ["ÚãÏÉ ÇáÞÇÑí ÔÑÍ ÕÍíÍ ÇáÈÎÇÑí" ááÚíäí ÇáãÊæÝì ÓäÉ 855åÜ Ì1/Õ60 Ü 61].

æÞÇá ÇáßÑãÇäí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì Ýí ÔÑÍå áÍÏíË ÚÇÆÔÉ ÑÖí Çááå ÚäåÇÇáãÐßæÑ: (Ëã ÍÈÈ Åáíå ÇáÎáÇÁ ÈÇáãÏ æåæ ÇáÎáæÉ¡ æåæ ÔÃä ÇáÕÇáÍíä æÚÈÇÏ Çááå ÇáÚÇÑÝíä¡ ÍÈÈÊ Åáíå ÇáÚÒáÉ áÃä ÝíåÇ ÝÑÇÛ ÇáÞáÈ¡ æåí ãÚíäÉ Úáì ÇáÊÚÈÏ æÈåÇ íäÞØÚ Úä ãÃáæÝÇÊ ÇáÈÔÑ æíÎÔÚ ÞáÈå) ["ÔÑÍ ÕÍíÍ ÇáÈÎÇÑí" ááÚáÇãÉ ÇáßÑãÇäí Ì1/Õ32].

åÐå ÃÞæÇá ÚáãÇÁ ÇáÍÏíË æÔÑÇÍå Ýí ÇáÎáæÉ ãä ÍíË ÊÓãíÊåÇ¡ æãä ÍíË ãÔÑæÚíÊåÇ¡ æãä ÍíË ÝæÇÆÏåÇ¡ æãä ÍíË ÇÚÊäÇÁ ÇáÓáÝ ÇáÕÇáÍ ÈåÇ º ÝáíÞá ÇáãÛÑÖæä ÈÚÏ Ðáß ãÇ ÔÇÄæÇ.

æãÇ ÃÍÓä Þæá ÇáÈæÕíÑí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì Ýí åãÒíÊå íÕÝ ÑÓæá Çááå Õáì Çááå Úáíå æÓáã Ýí ÈÏÇíÊå:

ÃóáöÝó ÇáäõÓßó æÇáÚöÈóÇÏóÉó æÇáÎóáúÜæóÉó ØÝáÇð æåßÐÇ ÇáäÌÈÇÁõ ÞÇá ÔÇÑÍ ÇáåãÒíÉ ãÍãÏ Èä ÃÍãÏ ÈäíÓ ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì: (æÑæì ÇÈä ÅÓÍÇÞ æÛíÑå Ãäå Úáíå ÇáÕáÇÉ æÇáÓáÇã ßÇä íÎÑÌ Åáì ÍÑÇÁ ÔåÑÇð Ýí ßá ÚÇã íÊäÓøóß Ýíå.

æÞÇá ÇáãäÇæí ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì: ÍÈÈ Åáíå Õáì Çááå Úáíå æÓáã ÇáÎáÇÁ æÇáÇäÝÑÇÏ æÇáäÝæÑ ãä ÇáãÎÇáØÉ ÍÊì Ýí ÇáÃåá æÇáãÇá æÇáÚíÇá ÈÇáßáíÉ¡ æÇÓÊÛÑÞ Ýí ÈÍÑ ÇáÃÐßÇÑ ÇáÚáíÉ¡ ÝÇäÞØÚ Úä ÇáÃÖÏÇÏ¡ ÝÇÓÊÔÚÑ ÍÕæá ÇáãÑÇÏ¡ æÍÕá áå ÇáÃäÓ ÈÇáÎáæÉ¡ ÝÊÐßÑ ãä ÃÌá Ðáß ÇáÌáæÉ¡ æáã íÒá Ðáß ÇáÃäÓ íÊÖÇÚÝ¡ æãÑÂÊå ÊÒÏÇÏ ãä ÇáÕÝÇÁ æÇáÕÞÇá¡ ÍÊì ÈáÛ ÃÞÕì ÏÑÌÇÊ ÇáßãÇá¡ ÝÙåÑÊ ÊÈÇÔíÑ ÕÈÍ ÇáæÍí æÃÔÑÞÊ¡ æÇäÊÔÑÊ ÈÑæÞ ÇáÓÚÇÏÉ æÃÈÑÞÊ¡ ÝßÇä áÇ íãÑ ÈÔÌÑ æÍÌÑ¡ ÅáÇ ÞÇá ÈáÓÇä ÕÍíÍ æäØÞ ÝÕíÍ: ÇáÓáÇã Úáíß íÇ ÑÓæá Çááå¡ ÝáÇ íÑì ÔíÆÇð) ["áæÇãÚ ÇáßæßÈ ÇáÏÑí Ýí ÔÑÍ ÇáåãÒíÉ" ááÈæÕíÑí Õ48 Ü 49].

æÞÇá ÓáíãÇä ÇáÌãá ÑÍãå Çááå ÊÚÇáì ÔÇÑÍÇð ááåãÒíÉ: (æßÇä ÊóÚóÈøõÏóåõ Õáì Çááå Úáíå æÓáã Ãäå íÎÑÌ Åáì ÍÑÇÁ ÔåÑÇð Ýí ßá ÚÇã íÊäÓß Ýíå¡ ÍÊì ÅÐÇ ÇäÕÑÝ ãä ãÌÇæÑÊå Ýí ÍÑÇÁ¡ áã íÏÎá ÈíÊå ÍÊì íØæÝ ÈÇáßÚÈÉ¡ æßÇä íÚÈÏ Çááå Ýí ÍöÑÇÁ ÈÇáÐßÑ æÇáÝßÑ¡ æßÇä íßËÑ ÇáÎáæÉ Ýí ÛíÑ ÍÑÇÁ ÃíÖÇð) ["ÇáÝÊæÍÇÊ ÇáÃÍãÏíÉ ÈÇáãäÍ ÇáãÍãÏíÉ Úáì ÔÑÍ ÇáåãÒíÉ" Õ21].

æãä ÛÇÑ ÍÑÇÁ ÇäÈËÞ ÇáäæÑ¡ æÃØá ÇáÝÌÑ¡ æÇäØáÞÊ ÇááãÚÉ ÇáÃæáì Ýí äæÑ ÇáÊÕæÝ ÇáÅÓáÇãí¡ æãÇ ÊÑß ÇáÑÓæá Õáì Çááå Úáíå æÓáã åÐå ÇáÎáæÉ¡ ÈÚÏ Ãä ÎÑÌ ãä ÇáÛÇÑ¡ ÝßÇä ÈÚÏÆÐ íÎáæ Ýí ÇáÚÔÑ ÇáÃæÇÎÑ ãä ÑãÖÇä¡ æÞÏ ÓãÇå ÇáÝÞåÇÁ ÇÚÊßÇÝÇð.





ÇáÕÝÍÉ ÇáÑÆíÓíÜÉ



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