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tout sur le mariage en islam
U
27 avril 2006 18:51
Soucieux de voir les couples formés demeurer le plus stables possible, l'islam a encouragé les jeunes gens à se marier avec des gens avec qui ils ont le plus de chances possibles de pouvoir vivre une vie conjugale ensemble. L'apparence physique compte bien sûr, et c'est bien pourquoi l'islam a permis et même exhorté à se voir avant le mariage, afin que les deux (éventuels) futurs conjoints voient s'ils se conviennent l'un et l'autre. Cependant, l'islam enseigne aussi que l'apparence physique ne doit pas être le premier et le seul critère du choix : vivre ensemble toute une vie demande que l'on recherche des qualités autres que la seule beauté... Quels critères prendre en compte quand on recherche la princesse de sa vie ou le prince charmant de ses rêves ?
Premier point :

Un musulman et une musulmane devraient orienter leur recherche en fonction de l'important critère que constitue pour eux le fait de vivre réellement l'islam ("dîn"winking smiley : il ne s'agit pas d'un aspect bigot mais d'une réelle présence, au quotidien, de ce que l'islam demande d'actes cultuels mais aussi d'une conception précise de la vie, de valeurs particulières, de spiritualité, etc. Le Prophète a dit : "On se marie avec une femme pour une de ces quatre choses : pour son argent, pour sa parenté, pour sa beauté et pour sa pratique de la religion. Réussis donc, pauvre de toi, en choisissant celle qui pratique la religion." (rapporté par Al-Bukhârî et Muslim). L'apparence physique compte aussi, nous allons le voir, mais ce qui est dit ici c'est qu'il ne devrait pas constituer le premier critère sur lequel se basera notre choix.

Second point :

Quelque chose d'autre à prendre compte est le caractère de la personne : il faut choisir comme futur conjoint une personne avec le caractère de qui on a des affinités. Imaginez quelqu'un de caractère très "soft" se marier avec une personne au caractère très impulsif : comment feront-ils pour s'entendre ? Le Prophète n'a-t-il pas dit : "Les meilleurs femmes à avoir utilisé comme moyen de transport les chameaux [euphémisme pour décrire les Arabes] sont les femmes qurayshites : elles sont celles qui accordent le plus d'attention à l'enfant pendant son enfance, celles qui font le plus attention à ce que possède le mari." (rapporté par Al-Bukhârî). "Les gens sont comparables à des minerais, comme les minerais d'or et d'argent. Ceux qui étaient les meilleurs avant la venue de l'islam sont les meilleurs dans l'islam à condition qu'ils comprennent (l'islam)." (rapporté par Al-Bukhârî et Muslim).

Il ne faut cependant pas oublier que la vie n'est pas un conte de fées, et que lorsqu'on se mariera, il y aura toujours quelques petits points pour lesquels on sera quelque peu déçu. Il faut faire avec. Le Prophète (sur lui la paix) avait dit : "Un croyant ne devrait pas détester une croyante [sa femme] : s'il n'apprécie pas un de ses traits de caractères, il en apprécie un autre." (rapporté par Muslim). Le Prophète nous a donc montré que plutôt que de se focaliser sur le trait du caractère de notre conjoint, qui ne nous plaît pas, il fallait porter son attention sur toutes les qualités de ce conjoint, sur tous les points que l'on a en commun.



Troisième point :

Le mieux serait d'éviter autant que possible de rechercher une personne avec qui on a de trop grandes différences au niveau de l'âge, du niveau culturel, etc. Ainsi, Aboû Bakr et 'Umar avaient demandé en mariage Fâtima, la fille du Prophète (sur lui la paix). Il leur dit : "Elle est petite." (rapporté par Al-Hakim). Il la maria ensuite à 'Alî, qui était beaucoup plus jeune. Mustafâ as-Sibâ'î a écrit des lignes très pertinentes au sujet de point dans son livre Al-Mar'a bayn al-fiqh wal-qânûn, pp. 63-65. Il y dit également que si tout mariage est valide entre deux personnes consentantes, quelle que soit la différence d'âge entre les deux, en Syrie le juge aux affaires familiales peut refuser le mariage d'un homme très âgé avec une très jeune femme quand il estime, au vu de la réalité, que ce mariage n'a comme objectif que des intérêts contraires à l'esprit des règlements musulmans (par exemple que le seul objectif du mariage est de permettre à la famille de la jeune femme de profiter de la richesse du vieillard, etc.). Cette mesure est destiné à protéger les jeunes femmes et à leur garantir une vie conjugale heureuse.

Quatrième point :

C'est dans le cadre des critères précédents que l'on tiendra compte de l'apparence physique. Car ce critère-là a aussi son importance. Le Prophète avait dit à un homme qui pensait épouser une femme ansârite : "Regarde-la. Les Ansâr ont quelque chose de particulier dans les yeux." (rapporté par Muslim). A Al-Mughîra ibn Shu'ba, le Prophète dit de même : "Va et regarde-la. Cela sera plus à même de faciliter l'affinité entre vous deux." (rapporté par At-Tirmidhî).

Cinquième point :

Il ne faut enfin pas oublier que les sources de l'islam enseignent que la jeune femme a le devoir de demander l'avis de ses parents (en fait son père, mais celui-ci doit de toute façon consulter la mère de sa fille). Quels sont les critères que le responsable (walî) qu'est le père peut prendre en compte, et quels sont les critères qu'il ne peut pas prendre en compte ? Nous allons le voir ensemble…

Ici entre en jeu la notion de kafâ'ah, qui signifie "être de même niveau". Cette notion n'est pas prise compte en ce qui concerne la femme : celle-ci peut ne être d'un niveau en-deçà de celui avec qui elle désire se marier. C'est l'homme, lui, qui doit être au moins d'un niveau comparable à celui de la femme avec qui il projette de se marier. On dit alors qu "'il est kufu' pour elle". C'est là une mesure destinée à mettre davantage de chances pour que la femme soit heureuse auprès d'un mari qui est d'un niveau comparable au sien. En islam, la notion de comparabilité du niveau est connue du droit musulman et a été citée dans certains Hadîths du Prophète : "Ne retarde pas trois choses : (…) et le mariage d'une femme célibataire lorsque tu rencontre quelqu'un qui [veut l'épouser, qu'elle veut épouser, et qui] est d'un niveau comparable au sien." (rapporté par At-Tirmidhî, n° 171, n° 1075, hadîth hassan d'après Al-Albânî). "Lorsque celui dont vous agréez la religion et le caractère vous demande (la main de votre fille), mariez-les [quand votre fille veut se marier avec elle]. Si vous ne le faites pas, il y aura une tentation et un grand mal sur la terre." (rapporté par At-Tirmidhî, n° 1084, 1085, hadîth hassan d'après Al-Albânî)

La prise en compte de cette notion de "niveau" signifie que le tuteur de la jeune femme (walî) peut tenir compte de cette notion avant de donner son accord au mariage de sa fille et du jeune homme. Car étant jeune on ne connaît pas autant les choses de la vie que ses parents, et on pourrait se laisser charmer par des paroles mielleuses mais en réalité pleines de fourberie. "Ce jeune homme ne convient pas à ma fille et je m'oppose donc au mariage", peut dire le tuteur.

Quels critères entrent en jeu pour que le tuteur établisse si le jeune homme qui lui demande la main de sa fille est d'un niveau comparable à celui de celle-ci ou pas ?

Les avis des savants sont divergents à propos de ces critères.

D'après l'avis de Mâlik (repris par Ibn Qayyim), les seuls critères que le tuteur peut prendre en compte sont les deux choses qui ont été mentionnées dans le Hadîth déjà cité plus haut : le degré de pratique de la religion et le caractère. "Lorsque celui dont vous agréez la religion et le caractère vous demande (la main de votre fille), mariez-les [si la fille veut se marier avec lui]. Si vous ne le faites pas, il y aura une tentation et un grand mal sur la terre." (rapporté par At-Tirmidhî, n° 1084, 1085, hadîth hassan d'après Al-Albânî). Une musulmane ne peut donc être mariée à un non-musulman, et une musulmane pieuse ne doit pas être donnée en mariage à un musulman qui n'est pas pieux. De même, une musulmane de bon caractère ne doit pas être donnée en mariage à un musulman de mauvais caractère.

Le savant syrien Mustafâ as-Sibâ'î écrit quant à lui qu'en Syrie, le code des affaires familiales avait, sur la base de l'avis de Abû Hanîfa, gardé comme critère sur lequel le responsable (walî) pouvait se baser pour dénoncer un mariage, la notion de comparabilité (kufu') du niveau du mari par rapport à celui de la femme. Cependant, la loi syrienne avait établi que la notion de niveau était laissée à l'appréciation du juge de la région dans laquelle le mariage était conclu (Al-mar'a bayn al-fiqh wal-qânûn, p. 66).

En cas d'abus du responsable (père par exemple), que faire ?

Cette disposition du droit musulman a pour objectif, je l'ai dit, de protéger la jeune femme des escrocs charmeurs, en faisant en sorte que l'accord du tuteur soit nécessaire en plus du désir de la jeune femme. Cependant, il peut arriver qu'un père fasse une utilisation abusive de cette disposition et empêche injustement sa fille de se marier. Le droit musulman a prévu cette difficulté, et les juristes musulmans ont émis l'avis qu'au cas où elle s'estime victime d'un abus de ce genre, la jeune femme doit s'en référer au juge musulman (qâdî), qui examinera l'affaire : si le refus du responsable (walî) est effectivement abusif, le juge mariera lui-même cette jeune femme. (Pour plus de détails, se référer à Fiqh us-sunna, Sayyid Sâbiq, tome 2 pp. 410-411.)





Question :


Est-ce que le mariage d'une femme est valable si elle n'a pas averti sa famille de son mariage ? Ou bien doit-il y avoir obligatoirement un membre de la famille s'il n'y a aucune opposition de la part de celle ci au sujet du mariage ?


Réponse :



1. Les parents ne peuvent pas marier leur fille si elle ne le veut pas



Il faut que la femme soit d'accord pour que son mariage soit valable, cela c'est clair. En effet, en islam, le père ne peut contraindre sa fille à se marier avec quelqu'un si celle-ci n'est pas d'accord. Et ce même si cette fille n'avait jamais été mariée auparavant ("bikr bâligha"winking smiley.
Deux cas sont ainsi rapportés qui montrent deux femmes venir se plaindre au Prophète (sur lui la paix) du fait que leur père les avait mariées contre leur gré : une de ces femmes avait, auparavant, déjà eu un autre mari, l'autre n'avait jamais été mariée avant cela. Dans les deux cas le Prophète leur donna le choix d'annuler le mariage. (Le premier cas est rapporté par Al-Bukhârî et Aboû Dâoûd, le deuxième cas par Aboû Dâoûd, hadîth n° 2096, authentifié par Al-Albânî.)




2. Mais la jeune fille peut-elle se marier sans le consentement de ses parents ?



Cette question revient à demander si en islam :
- la femme peut se marier toute seule,
- ou bien doit avoir l'autorisation de son père pour que le mariage qu'elle va contracter soit valable,
- ou bien doit, pour que son mariage soit valable, être mariée par son père lui-même ?



Ce point fait l'objet de divergences d'opinions parmi les savants musulmans quand il abordent la question du walî (le parent à qui on demande la main de la fille) :


d'après Ash-Shâfi'î et Mâlik, pour qu'une femme se marie avec l'homme qu'elle est d'accord d'épouser, il faut que le walî de cette femme ait non seulement donné son accord préalable à ce mariage, mais également qu'il procède à ce mariage (ou bien qu'il donne son accord à quelqu'un d'autre – par exemple un imam – pour le faire). Ces deux savants se basent sur le Hadîth bien connu qui dit : "Pas de mariage sans walî" (rapporté par At-Tirmidhî et Aboû Dâoûd).

d'après Dâoûd az-Zahirî et Ibn Rushd, il faut, comme expliqué ci-dessus, que ce soit le walî de la femme qui procède à son mariage etc., mais ce uniquement s'il s'agit d'une femme qui n'avait jamais été mariée auparavant. Car s'il s'agit d'une femme divorcée ou veuve, elle peut procéder elle-même à son mariage. Ces savants se fondent sur un Hadîth qui dit : "La femme qui avait connu un autre mari auparavant a plus droit sur elle-même que son walî. Et on demandera la permission à la femme qui n'avait jamais connu de mari auparavant..." (rapporté par Muslim).

d'après Aboû Thawr, il n'est pas obligatoire que ce soit le walî d'une femme qui procède à son mariage avec l'homme qu'elle est d'accord d'épouser. La femme peut également procéder à son mariage avec cet homme, mais à la condition qu'elle ait obtenu au préalable l'accord de son walî pour ce mariage. Car un Hadîth dit : "Toute femme s'étant mariée sans le consentement de son walî, son mariage ne compte pas..." (rapporté par At-Tirmidhî et Aboû Dâoûd)

Muhammad ibn Al-Hassan et Al-Awzâ'î sont d'un avis très proche de celui de Aboû Thawr, à cette nuance près que selon eux, si elle s'est mariée toute seule et qu'ensuite, son walî l'a appris et a exprimé son accord, le mariage est valide aussi. Si par contre son walî exprime alors son désaccord, le mariage n'est pas valide. Ces deux savants se basent sur le Hadîth ci-dessus, puis font valoir que la validité du mariage fait sans consentement reste "suspendue" à cet accord : si celui-ci est obtenu, le mariage est valide, sinon il ne l'est pas.
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selon Aboû Hanîfa et Aboû Youssouf, il est préférable que la femme ait obtenu au préalable l'accord de son walî pour se marier. Elle a le droit de se marier elle-même sans avoir obtenu l'accord de son walî, mais elle doit se souvenir que son walî possède le droit de dénoncer ensuite le mariage (et d'obtenir son annulation par le juge) s'il prouve que le mari ne convient pas à sa parente ('adam ul-kafâ'ah).


Pour Wahba az-Zuhaylî, l'avis de Aboû Thawr occupe une position centriste (Al-fiqh al-islâmî wa adillatuh, p. 6574).



En tout état de cause, cette mesure, avec les divergences d'opinions qui s'y rapportent, n'est pas due à l'idée que la femme serait une incapable... Non pas. Elle n'est due qu'à la volonté d'éviter à la femme de se laisser induire en erreur par des hommes charmants mais escrocs (cela arrive malheureusement plus souvent qu'on ne pourrait le penser), qui sont maîtres dans l'art de séduire de jeunes personnes naïves pour disparaître ensuite et les abandonner à leur sort après avoir profité d'elles.
Le walî peut donc, se basant sur certains critères reconnus par l'islam, dire : "Cet homme ne convient pas à ma fille, et je m'oppose au mariage" .



Comment fera-t-on si la femme insiste pour se marier avec quelqu'un et que son walî refuse absolument de la marier avec lui et de donner son accord pour ce mariage ?


Le droit musulman lui donne dans ce cas une possiblité supplémentaire : elle portera le cas devant le juge musulman (qâdî), et celui-ci examinera les faits : s'il s'avère que les raisons qui poussent le walî à refuser de donner son accord sont valables, il donnera raison à celui-ci. Mais si les raisons sont infondées et /ou injustes, le juge mariera lui-même cette femme.




Qui est le walî d'une femme (le parent à qui on demande sa main) ?

Il y a un ordre à respecter en la matière :
- c'est d'abord le père,
- sinon, s'il est mort ou, s'il est impossible de le joindre, c'est le grand-père paternel,
- sinon c'est l'arrière grand-père paternel,
- sinon le frère de même père et de même mère,
- sinon le frère de même père, etc.



Comment fera la femme convertie, qui n'a pas de walî dans sa parenté ?

Si elle se trouve dans un pays musulman, ce sera le juge musulman (qâdî) - ou celui que celui-ci désignera - qui la mariera.
Et si elle se trouve dans un pays non musulman, elle demandera à un musulman suffisamment au courant des règles islamiques, honnête et digne de confiance d'être son walî (cf. Fiqh us-sunna, As-sayyid Sâbiq, tome 2 p. 409).



Enfin, il ne faut pas oublier qu'il faut également, pour que le mariage soit valable, qu'il y ait au moins deux témoins hommes (ou un témoin homme et deux témoins femmes d'après l'école hanafite) qui assistent à la célébration du mariage.

Le Prophète (sur lui la paix) a dit : "Pas de mariage sans walî et sans qu'il y ait deux témoins valables" (rapporté par Ad-Dâraqutnî).



voilà mes recherches sur le bon fonctionnement d'un mariage en islam .....Je sais.....c'est trop long mais il ya de quoi être fièr(e) de nos lois divine...les droits des conjoints sont établis depuis plus 14 siècles mais malheresement les Hommes ont fait qu'à leurs têtes;et c'est top dommage!!!!


Bon mariage à celle et à ceux qui sont amoureux.


Avant de vous marier;faites Salate Alistikhara

Faites 2 rakaâtes et après tachahode et avant le salam final lisez ou dite ceci:

«Allahoumma inni astakhirouka bi ilmika wa astaqdirouka bi quodratika wa as'alouka min fadhlika aladim fa innaka taqdirou wa la aqdirou wa t'alamou wa la a'lamou wa anta allamoul ghouyoub Allahoumma in kounta ta'lamou ana hadha al-amra ( thoumma toussammihi bi aynihi) khayran li fi adjili amri wa àdjilihi (qala) aw fi dini wa ma'ashi wa aqibata amri faqdourhou li wa yassirhou li thoumma barik li fihi. Allahoumma in kounta t'alamou annhou shanroun li fi dini wa m'ashi wa aqibata amni ( aw qala) fi ‘adjili amri wa adjilihi fasrifni anhou ( wasrifhou anni) waqdour li al khayra haythou kana thoumma radhini bihi»

Seigneur Allah, je viens prendre conseil auprès de Ta science et prendre force dans Ta force. Je viens Te demander de Ta générosité infinie. Car Tu es capable et je suis incapable , Tu sais et je ne sais pas et c’est Toi le Grand Connaisseur des mondes inconnus. Seigneurs Allah, si Tu sais que cette affaire est pour moi une source de bien pour ma religion , pour ma vie ici-bas et pour ma destinée future ( ou il a dit : pour mon présent et pour mon future) , destine le moi facilite-moi sa réalisation et bénis-la moi. Et si tu sais que cette affaire est pour mois une source de mal pour ma religion, pour ma vie d’ici-bas et pour ma destinée future (ou il a dit : pour mon présent et pour mon future ) détourne là de moi et détourne-moi d’elle. Prédestine-moi le bien où il se trouve et inspire moi s’en la satisfaction.

[ Rapporté par Boukhari 6841. D’autre versions sont citées par at- Tarmidhi , an-Nassaï , Abou Dawoud , Ibn Madja et Ahmad.]
m
28 avril 2006 16:30
je souhaite me marier mais je ne trouve pas la pers y a d'il une invocation à faire
m
29 avril 2006 12:44
salem y a t'il une invocation pour ce marier merçi
m
29 avril 2006 12:44
salem

y a t'il une invocation pour ce marier merçi
m
29 avril 2006 18:08
Citation
musulmanne a écrit:
salem

y a t'il une invocation pour ce marier merçi

salam alaykoum,

lol, tu peux faire des douaa khti, surtout fais preuve de patience inchaAllah, je te souhaite qu'Allah aaza wajal te donne would ness...
m
29 avril 2006 18:10
salam alaykoum,
franchement bravo pour ce post! barakAllahou fik
il est essentiel de s'en remettre à Allah pour chaque chose, en faisant la salat al istikhara, et alors pour une chose comme le mariage encore +!
encore bravo, tout ce que tu as dis est très important et DOIT être pris en compte par tous et toutes avant de se marier
h
4 mai 2006 22:30
salam aleycoum

barakallahoufik,K'allah (éxalté soit-il)te recompence de ce benfait
.amiiiiine

est ce que tu peux me donner les endroits ou je peux trouver un quadis car mon pere a refusé la demande d'un frere pour des raisons pas valable "ethnie differente" en effet le prétendant est un blanc conveti a l'islam.
ou je peux trouver un juge pour faire mon mariage

merci,g besoin d'une reponse

wassalam
U
5 mai 2006 00:57
D'abord je répond à ta question alkadi tu ne le trouves que dans l'ambassade et l'ambassade du Maroc SE TROUVE JUSTE A 200 M DE LA TOUR-EFFEIL d'après ton profil t'habites à Gagny tu peux aussi alors aller au consulat mais tu ne trouvras labàs que les Adoules et eux aussi peuvent te donner des conseilles et même peut être convoquer tes parents afin de les entendre et bien évidament la loi de la Moudawana du maroc te donne droit :te marier avec n'importe quel musulman mais il y a des éxéptions....

Cependant tu dois laisser le temps agir car la bénédiction des parents est prémordiales sûrtout pour les parents qui veullent marier leurs fille de 20 ans.....

T u sais à 20 ans ça devient une mode en ce moment en occident les filles de ton âge à défaut de trouver le prince charment et de voir tous les malheurs des couples qui envahissent nos familles musulmanes ça vous a fait changez de cap "vous voulez un mari d'une autre origine mais musulman" si c'était possible et que la religion musulmane vous autorise à se marier avec n'importe qui je crois que tout les arabes en premiers restront célibataire à jamais.....

Tout ceci n'est qu'un passage ; crois moi petite soeur il y a une quinzaine d'année je n'ai été attiré que par des scandinave les françaises et les arabes ne m'attirent même pas ! aujourd'hui mon rêve et de tomber sur une marocaine musulmane et pratiquante car j'ai telement vécu des choses qu'enfin j'ai compris que celle qui viellera avec moi ne pourra être que celle qui me comprendra celle qui partagera ma culture et mes traditions .....
U
15 mai 2006 00:14
Excusez moi de remonter ce sujet car beaucoup n'ont rien compris.
n
15 mai 2006 01:12
macha allah!

moi je me marierai inchalah selon les principes de l'islam!
la bénédiction de mes parents!

ne sont-elles pas belles ces paroles????????
U
15 mai 2006 17:12
Citation
musulmanne a écrit:
salem

y a t'il une invocation pour ce marier merçi




Avant de vous marier;faites Salate Alistikhara

Faites 2 rakaâtes et après tachahode et avant le salam final lisez ou dite ceci:

«Allahoumma inni astakhirouka bi ilmika wa astaqdirouka bi quodratika wa as'alouka min fadhlika aladim fa innaka taqdirou wa la aqdirou wa t'alamou wa la a'lamou wa anta allamoul ghouyoub Allahoumma in kounta ta'lamou ana hadha al-amra ( thoumma toussammihi bi aynihi) khayran li fi adjili amri wa àdjilihi (qala) aw fi dini wa ma'ashi wa aqibata amri faqdourhou li wa yassirhou li thoumma barik li fihi. Allahoumma in kounta t'alamou annhou shanroun li fi dini wa m'ashi wa aqibata amni ( aw qala) fi ‘adjili amri wa adjilihi fasrifni anhou ( wasrifhou anni) waqdour li al khayra haythou kana thoumma radhini bihi»

Seigneur Allah, je viens prendre conseil auprès de Ta science et prendre force dans Ta force. Je viens Te demander de Ta générosité infinie. Car Tu es capable et je suis incapable , Tu sais et je ne sais pas et c’est Toi le Grand Connaisseur des mondes inconnus. Seigneurs Allah, si Tu sais que cette affaire est pour moi une source de bien pour ma religion , pour ma vie ici-bas et pour ma destinée future ( ou il a dit : pour mon présent et pour mon future) , destine le moi facilite-moi sa réalisation et bénis-la moi. Et si tu sais que cette affaire est pour mois une source de mal pour ma religion, pour ma vie d’ici-bas et pour ma destinée future (ou il a dit : pour mon présent et pour mon future ) détourne là de moi et détourne-moi d’elle. Prédestine-moi le bien où il se trouve et inspire moi s’en la satisfaction.

[ Rapporté par Boukhari 6841. D’autre versions sont citées par at- Tarmidhi , an-Nassaï , Abou Dawoud , Ibn Madja et Ahmad.]
U
15 mai 2006 17:16
Salam



Voilà mes recherches sur le déroulement d'un mariage religieux , bonne lecture :



Comment procède-t-on pour célébrer un mariage religieux (fâtiha) - (Nikâh)
Question :


Je voudrais me marier devant Dieu. Comment se célèbre donc le mariage religieux en islam ?


Réponse :



Ce que vous nommez un "mariage religieux" est connu chez les musulmanes et les musulmans sous le nom de "fâtiha", ou de "nikâh", d'après les différents noms qui lui sont donnés dans différentes communautés musulmanes du monde.



Vous avez décrit ce mariage religieux comme étant un "mariage devant Dieu". C'est vrai. Mais je dois rappeler qu'en islam, tout acte se fait devant Dieu, qu'il s'agisse d'un acte appelé en français "religieux" ou qu'il s'agisse d'un acte appelé "civil". En islam le mariage n'est pas un sacrement, c'est un contrat verbal (qui peut également être écrit). Il est sacré, c'est vrai, mais tout est sacré en islam du moment que cela est fait dans le cadre de ce que l'islam permet et avec le souvenir de la Présence de Dieu. La "bénédiction" est dès lors effective, et il n'est pas besoin d'un imam ou d'un cheikh pour obtenir la bénédiction, car celui-ci n'est ni un représentant de Dieu ni Son intermédiaire pour les autres croyants. L'intermédiaire entre Dieu et l'homme est le cœur de ce dernier, mais il faut, pour obtenir la bénédiction divine, également tenir compte du cadre que l'islam permet.



Nous allons voir ensemble, ci-après, la façon de procéder pour le "nikâh" / "fâtiha". Notez que c'est là la façon complète de faire. Cependant, si les points 2, 3 et 4 uniquement ont été pratiqués, le "nikâh" / "fâtiha" est valable (voir Fatâwâ mu'asira, tome 3 p. 291 et p. 301).







Le Prophète a enseigné de réciter, avant toute chose importante – mariage ou autre –, la formule suivante : "Louange à Dieu. Nous faisons ses louanges, nous lui demandons son aide et son pardon. Nous demandons à Dieu de nous protéger contre le mal de nous-mêmes et contre ce que nous avons fait de mal. Celui que Dieu guide, personne ne peut l'égarer. Et celui qu'Il égare, personne ne peut le guider. Je témoigne qu'il y a de divinité que Dieu, qui est seul et n'a point d'associé. Et je témoigne que Muhammad est son serviteur et son messager." Le Prophète a enseigné de réciter ensuite les trois versets coraniques suivants : "O les croyants, craignez Dieu comme il le mérite, et ne mourrez qu'en étant soumis" [Coran 3/102]. "O les humains, craignez votre Seigneur qui vous a créés à partir d'une seule personne de qui il a créé son conjoint. Il a, de ces deux (personnes), disséminé beaucoup d'hommes et de femmes. Et craignez Dieu au nom de qui vous vous demandez, ainsi que les parentés. Dieu observe ce que vous faites" [Coran 4/1]. "O les croyants, craignez Dieu et tenez des propos droits, Dieu réformera vos actions et pardonnera vos péchés. Et celui qui suit ce que Dieu et son Prophète (ont dit), celui-là a réussi d'un énorme succès" [Coran 70-71].

C'est ce préambule que le Prophète recommandait de réciter (rapporté par de nombreux ouvrages de Hadîths, voir Khutbat ul-hâja).




2) Accord de l'homme, de la femme et du représentant de celle-ci



Ensuite, l'homme et la femme qui vont se marier expriment (devant au moins deux témoins, nous allons y revenir), leur engagement à vivre comme mari et femme.
Un Hadîth dit en sus : "Pas de mariage sans responsable (walî)" (rapporté par Abû Dâoûd). Ce Hadîth dit-il qu'il est nécessaire que le responsable soit présent au moment du mariage et donne son accord, ou bien exprime-t-il que ce qui est nécessaire, c'est que la femme qui va se marier ait eu l'accord de ce responsable, celui-ci fût-il absent au moment du mariage ? Cette nécessité concerne-t-elle toute femme qui se marie ou bien seulement la jeune femme qui se marie pour la première fois et non la femme veuve ou divorcée ? Ou bien s'agit, dans ce Hadîth, d'une simple recommandation du moment que la femme se marie avec quelqu'un qui convient (kufu') ? Les avis sont partagés à ce sujet entre les savants : voir mon article Est-il interdit à la femme de se marier seule en islam ?




3) Le douaire (mahr)



Ces deux personnes se seront également, au préalable, mises d'accord sur un montant précis (douaire, "mahr"winking smiley, que le mari devra donner à sa femme. Dieu dit dans le Coran : "Donnez aux femmes leur douaire en tant que présent" (Coran 4/4).

Le mieux est que le montant du douaire soit également précisé lorsque les deux personnes expriment leur volonté de vivre ensemble dans ce contrat verbal (Fat'h ul-bârî, tome 9 p. 264). Et si ces deux personnes s'étaient mises d'accord au préalable à propos d'un montant mais ne rappellent pas ce montant du douaire au moment de conclure le contrat de mariage, cela est aussi valable et c'est ce montant que le mari devra donner à son épouse. Par contre, si ces deux personnes se marient sans s'être mises d'accord sur le montant du douaire (ni avant le contrat verbal ni lors de ce contrat), alors la femme aura droit, comme douaire, à la moyenne de ce que se voient offrir les femmes de sa famille lors de leur mariage (Fat'h ul-bârî, tome 9 p. 264). De même, si lors du contrat elles se sont mariées avec comme condition que l'homme ne donnera pas de douaire à sa femme, cette condition est nulle, le mariage reste valable et la femme recevra en douaire la moyenne de ce qu'ont reçu les femmes de sa famille.

Par le douaire, l'homme témoigne de son affection pour la femme avec qui il se marie (c'est un présent) ; il témoigne aussi de son engagement dans cette relation (qui n'est pas temporaire mais perpétuelle) ; enfin il montre, en donnant ce présent, qu'il va, conformément à ce que dit l'islam, continuer à dépenser de ses biens pour subvenir aux besoins de la femme qu'il épouse (cf. Fatâwâ mu'âsira, tome 2 pp. 343-345).

Il ne faut pas que le douaire soit trop élevé, ni qu'il soit insignifiant. Il y a eu comme exemples de douaires donnés par des Compagnons à leur épouse : une cotte de maille ('Alî), quinze grammes d'or ('Abd ur-Rahmân ibn 'Awf), cent soixante pièces d'argent (un Compagnon), un verger entier (Thâbit ibn Qays), etc. (Tahrîr ul-mar'a, tome 5 pp. 59-61). Le Prophète lui-même s'est marié en offrant des douaires allant de quatre cents pièces d'argent (rapporté par An-Nassaï) à cinq cents pièces d'argent (rapporté par Muslim). Quatre cents pièces d'argent représentaient, à l'époque, une somme permettant d'acheter quarante chèvres, ou quatre chameaux, ce qui représente une somme qui, sans être excessivement élevée, est quand même conséquente.

L'homme qui va se marier peut également, s'il dispose de revenus trop modestes, fixer un montant conséquent, mais qu'il donnera progressivement à celle qui va devenir son épouse : une partie au comptant, et le reste au fur et à mesure. Le tout, cependant, est que chacun tienne compte de ses possibilités financières immédiates et sur le long terme. Omar l'a bien dit : "N'élevez pas excessivement les douaires des femmes. Car s'il s'agissait d'une cause d'honneur dans ce monde ou de piété auprès de Dieu, le Prophète l'aurait le plus mérité. Or ni lui n'a offert comme douaire à l'une de ses femmes ni l'une de ses filles ne s'est vue offrir en douaire un montant supérieur à quatre cent quatre-vingt pièces d'argent. Or il arrive qu'un homme élève excessivement le montant du douaire de sa femme, au point qu'ensuite il se mette à la détester en son cœur et à dire "On me demande jusqu'au fil qui attache l'outre" (rapporté par An-Nassaï).



3') Eventuelles conditions additives au contrat de mariage



Si les deux personnes s'étaient aussi mises d'accord sur des conditions à propos de leur vie conjugale, elles les énonceront également lors de la conclusion du mariage. "Les conditions qui méritent le plus d'être appliquées sont celles qui ont été faites lors de ce qui a rendu licite les relations intimes [= le mariage]" (rapporté par Al-Bukhârî). Mari et femme devront alors respecter ensuite ces conditions.
Toutes les conditions formulées lors d'un contrat de mariage ne sont cependant pas forcément valables. Sont ainsi nulles :
- la condition qui contredit une règle formelle de l'islam (comme par exemple dire "Nous nous marions, mais à condition que chacun laisse à l'autre la possibilité de lui être infidèle"winking smiley, - la condition qui contredit l'un des objectifs du mariage ("Nous nous marions à condition que nous n'ayons pas de relations intimes"winking smiley,
- la condition qui contredit l'organisation du mariage ("Je te prends comme épouse à condition que je ne te donne pas de douaire" ou "à condition que c'est toi, l'épouse, qui contribueras à mes dépenses"winking smiley,
- la condition qui touche un des droits d'une autre personne que le mari et sa femme ("Je t'accepte comme époux à condition que tu divorces de ton autre épouse"winking smiley.
Par contre, sont valables les conditions qui n'entrent pas dans une des catégories ci-dessus, comme par exemple celle de dire : "Je te prends comme époux à condition que tu ne prendras pas de seconde épouse tant que nous resterons mari et femme". (Voir Islâm aur jadîd mu'âsharatî massâ'ïl, pp. 35-45 – Al-mar'a bayn al-fiqh wal-qânûn, pp.67-70 – Fatâwâ mu'asira, tome 3 pp. 293.)



Comment appliquer concrètement ces points 2 et 3 ?



La concrétisation des points 2 et 3 peut se faire de plusieurs manières, pourvu que l'accord de chacun soit exprimé. Voici quelques-unes de ces possibilités :


Le responsable (walî) de la femme marie l'homme et la femme en leur demandant à chacun s'ils sont d'accord pour vivre ensemble comme mari et femme, rappelle le montant du douaire, les éventuelles conditions du contrat, etc. Il dit par exemple au jeune homme : "Acceptes-tu de prendre comme épouse Mlle Untel, le montant du douaire étant fixé à tant ?" et à la jeune femme : "Acceptes-tu de prendre comme époux M. Untel, le montant du douaire étant fixé à tant" ?

Il se peut également (même si ce n'est pas obligatoire, comme nous allons le voir) que ce soit un imam qui les marie. Il dit par exemple au responsable (walî) : "Donnes-tu la main de ta fille en mariage à M. Untel, le montant du douaire étant fixé à tant ?" et au jeune homme : "Acceptes-tu de prendre comme épouse Mlle Untel, le montant du douaire étant fixé à tant" ?

Ou bien les deux personnes elles-mêmes font verbalement le contrat d'accepter de vivre ensemble comme mari et femme, avec l'accord du responsable (d'après ceux des savants qui pensent que l'accord de celui-ci suffit).
Les termes cités ici peuvent changer, ce qui importe étant que le mariage soit conclu avec l'expression de l'accord de toutes les parties voulues.



Le mariage ne doit pas être gardé secret mais annoncé. Le degré minimal de cette annonce est la présence d'au moins deux témoins musulmans lorsque les parties voulues concluent l'acte de mariage (le contrat verbal cité plus haut). Le Prophète a dit : "Pas de mariage sans responsable (walî) et deux témoins" (Sahîh al-jâmi' as-saghîr, n° 7434). Sans cette "annonce" minimum que constitue la présence d'au moins deux témoins au moment de l'acte de mariage, le mariage n'est pas valide (d'après la majorité des savants).
En plus de ce degré minimal, le mieux est que le mariage soit également annoncé aux proches, aux amis, bref aux gens dans la mesure du possible. Le Prophète a ainsi dit : "Annoncez le mariage" (cité dans Adâb az-zafâf, p. 111), "…Ceci est un mariage et non de l'adultère. Annoncez le mariage" (cité dans Tahrîr ul-mar'a, tome 5 p. 81). C'est bien une des raisons pour lesquelles le Prophète a recommandé chants et musique après l'acte de mariage.




5) Chants autorisés et musique autorisée, beaux vêtements



Après l'acte de mariage (ou quelque temps après, en fonction des possibilités offertes par le lieu où a eu lieu l'acte), on peut avoir recours à des chants autorisés, à de la musique autorisée (c'est-à-dire au tambourin). Faisant ainsi on exprime sa joie de même qu'on contribue à annoncer le mariage. Aïcha avait marié une jeune femme de sa parenté. Lorsqu'elle revint, le Prophète lui demanda : "N'avez-vous pas organisé un divertissement ? Les Ansâr aiment le divertissement" (rapporté par Al-Bukhârî). On peut à ce sujet avoir recours à des chants ne contredisant aucun principe de l'islam, à de la musique de tambourin. Le Prophète l'a explicitement approuvé lors de mariages (voir les références dans Tahrîr ul-mar'a, tome 5 pp. 80-81). Le tout est que, ce faisant, on ne contredise aucun principe de l'islam. Il faut aussi veiller à ne pas déranger les voisins par du bruit intempestif, conformément aux Hadîths bien connus du Prophète demandant aux musulmans de ne jamais causer du tort à leurs voisins.



Il est également normal que les nouveaux mariés se parent de leurs beaux vêtements à l'occasion de leur mariage et / ou de leurs noces (en respectant bien entendu les principes de l'islam en la matière). A l'époque du Prophète, à Médine, où la situation financière de nombreux musulmans était très modeste, Aïcha possédait une robe que la femme qui allait se marier lui empruntait pour ses noces (rapporté par Al-Bukhârî).




6) Félicitations, prières et cadeaux



Les proches et les amis prononcent des prières de bénédiction à l'intention des nouveaux mariés quand ils les rencontrent ou apprennent qu'ils se sont mariés. Le Prophète a ainsi employé les formules suivantes : "Bârakallâhu lak" ("Que Dieu t'accorde sa bénédiction"winking smiley (rapporté par Al-Bukhârî), "Que Dieu t'accorde sa bénédiction, déverse sa bénédictions sur toi et vous unisse dans le bien" (rapporté par At-Tirmidhî).
Des femmes dirent ceci à Aïcha lors de son mariage avec le Prophète : "Sur le bien et la bénédiction ! Sur la meilleure part pré-destinée" (rapporté par Al-Bukhârî). Quelques années plus tard, Aïcha, elle, utilisa cette formule pour le Prophète lors du mariage de celui-ci avec Zaynab : "Que Dieu t'accorde sa bénédiction à propos de ta famille, ô Envoyé de Dieu" (rapporté par Al-Bukhârî).

Il est également normal qu'à cette occasion, ceux qui le veulent offrent, selon leurs moyens, des cadeaux à l'un, à l'autre, ou aux deux nouveaux mariés. Umm Sulaym offrit ainsi au Prophète quelque chose lors de son mariage avec Zaynab (rapporté par Al-Bukhârî).



7) Le repas nuptial (walîma)



Le nouveau marié offre un repas appelé en arabe "walîma" (également appelé "ta'âm al-'urs"winking smiley. Le Prophète l'a recommandé (rapporté par Al-Bukhârî). Le Prophète a offert ce genre de repas après les noces (après son mariage avec Safiyya, ou avec Zaynab, par exemple). Certains savants (dont Shâh Waliyyullâh) sont toutefois d'avis que ce repas peut avoir lieu aussi bien après les noces qu'après la cérémonie du mariage elle-même (Hujjatullâh il-bâligha, tome 2 – Fat'h ul-bârî, tome 9 p. 287 – Fiqh as-sunna, tome 2 p. 495).
Si le repas est fait après les noces, doit-il se produire un nombre fixe de jours après ces noces ? Et doit-il ne pas dépasser dans la durée un nombre fixe de jours ? Les avis sont partagés ; Al-Bukhârî est pour sa part d'avis qu'il n'y a pas de limite fixée en terme de jours concernant ce repas (Al-Jâmi' as-sahîh). Le tout, cependant, est que cela soit fait sans ostentation et sans désir de paraître dans la société (Fat'h ul-bârî, tome 9 p. 301).
En ce qui concerne la grandeur du repas également, le savant 'Iyâdh souligne qu'il n'y a ni minimum requis ni maximum fixé, le tout étant que ce repas soit fait dans le cadre des possibilités financières du nouveau marié (Fat'h ul-bârî, tome 9 p. 293). Il est en effet incompréhensible que, comme cela se fait dans certaines sociétés, on s'endette pour faire un repas grandiose et au-dessus de ses capacités financières, ceci juste pour paraître dans la société et /ou pour respecter la tradition ancestrale. Il est tout aussi incompréhensible que les proches et/ou les amis du marié exercent une sorte de pression pour qu'il fasse un repas grandiose, en exigeant d'être invité ou en critiquant à tour de bras la simplicité du repas nuptial. Tout ceci est contraire à l'enseignement (Sunna) du Prophète. Le Prophète lui-même n'a offert comme repas nuptiaux que ce qu'il pouvait (par exemple lorsqu'il s'est marié avec Safiyya, ou avec Zaynab). Le nouveau marié doit donc tenir compte de ses propres capacités, et les gens de son entourage et de la société devraient savoir rester neutres. Rien n'empêche cependant des gens d'offrir de leur plein gré de participer aux frais du repas. C'est ce qu'ont fait des Ansarites lors du mariage de 'Alî et de Fâtima (Adâb az-zafâf, p. 101).
Il n'y a aucun mal à ce que des femmes soient invitées à ce genre de repas : cela s'est fait à l'époque du Prophète (rapporté par Al-Bukhârî), le tout étant qu'ici aussi on respecte les principes de l'islam en la matière. Le Prophète a par contre critiqué le fait de n'inviter que des gens aisés et de délaisser les gens pauvres (rapporté par Al-Bukhârî et Muslim).




Le mariage religieux doit-il être fait par un imam et / ou dans une mosquée ?



La phrase "Waj'alûhu fil-massâjid" est faible d'après des spécialistes du Hadîth. Et aucun Hadîth ne montre que le Prophète a célébré un mariage dans la mosquée. S'il n'est bien sûr pas interdit de faire un "nikâh" – ou "fâtiha" – dans la mosquée, cela ne fait donc pas non plus l'objet d'une obligation.



A la mosquée, à la maison, ou dans une mairie d'un pays musulman, il n'est pas obligatoire que ce soit un imam qui fasse le "nikâh" / "fâtiha". Il est vrai qu'il est arrivé que ce soit le Prophète qui a marié des personnes, comme dans le récit de la femme venue se proposer en mariage (rapporté par Al-Bukhârî), comme dans un autre récit (rapporté par Abû Dâoûd, n° 1857, 1858). Cependant, les Compagnons n'ont pas systématiquement eu recours au Prophète pour célébrer leur mariage, comme le montre le mariage de 'Abd ur-Rahmân ibn 'Awf (rapporté par Al-Bukhârî). De plus, le Prophète n'a pas célébré des mariages en tant que imam de la mosquée mais en tant que dirigeant sur le plan administratif ("as-sultân walî"winking smiley. Mais il n'est pas non plus interdit de faire faire son "nikâh" / "fâtiha" par l'imam de la mosquée. Au contraire, parfois on y aura recours parce qu'on vit dans une région où, à part les imams des mosquées, les musulmans ont très peu de connaissances à propos de l'islam. Cependant, il est faux de croire que le "nikâh" / "fâtiha" n'est pas valable ou est de moindre valeur s'il n'a pas été fait par un imam. Il ne faudrait pas oublier qu'il n'y a pas de clergé en islam, et que n'importe quel musulman peut faire un "nikâh" / "fâtiha" (avec l'accord du responsable (walî) de la femme bien entendu).




Le mariage sera enregistré auprès des registres d'Etat civil dans le pays où l'on vit. Dans certains pays musulmans, par exemple, les autorités ont fait savoir que pour tout "nikâh" / "fâtiha" remplissant les conditions voulues mais n'ayant pas été enregistré auprès de l'Etat civil, certes les relations intimes seront halal, de même que ceux qui se seront mariés ainsi seront mari et femme aux yeux de la loi (pourvu qu'il y ait au moins deux témoins), mais aucune plainte ne pourra être reçue et traitée (à propos du non respect des devoirs matrimoniaux ou des conditions énoncées dans le contrat de mariage, etc.) (Fatâwâ mu'âsira, tome 3 p. 294, voir aussi tome 3 p. 604, voir également Markaz ul-mar'a, p. 101).




Question

on se pose plein de questions à propos de la nuit de noces. J'ai entendu beaucoup de choses – des interdits le plus souvent –, et j'aimerais savoir concrètement comment cela se passe, car je n'ai personne de fiable à qui le demander.


Réponse :


Je voudrais tout d'abord rappeler qu'il n'y a pas de sujet tabou en islam. Dans le passé, des personnages comme As-Suyûtî, Ibn Hazm ou Al-Ghazâlî, savants et pratiquants, sommités en matière de science du Coran et des Hadîths, auteurs d'ouvrages sur le Coran, les Hadîths, le droit, la spiritualité, etc. qui font aujourd'hui encore référence, ont eux mêmes laissé des écrits sur la sexualité. D'ailleurs, n'est-ce pas Dieu qui a créé l'homme et a voulu qu'il ait une âme comme un corps ? Ne nous a-t-Il pas donné des directives pour notre vie sur terre, avec toutes les composantes de celle-ci ? Ce qu'il faut cependant, lorsqu'on aborde ce genre de sujets, c'est de rester dans le cadre du permis et d'utiliser un langage plein de pudeur.

Je vous invite à lire sur le site l'article intitulé les limites au sujet des relations intimes. Tout ce qui y est écrit est aussi valable pour la nuit de noces, pour laquelle il n'y a pas, contrairement à ce qu'on vous a dit, d'interdits spéciaux en islam. Par contre il y a alors, en plus de ce qui est relaté dans l'article sus-cité, quelques points supplémentaires à observer :



1) Le Prophète a recommandé que le nouveau marié prenne entre ses doigts les cheveux du front de son épouse et adresse l'invocation suivante à Dieu : "O Dieu, je Te demande le bien qu'il y a en elle et le bien de son être comme Tu l'as créé. Et je cherche refuge en Toi contre le mal qu'il peut y avoir et le mal de son être comme Tu l'as créé." (Cette invocation signifie que nous demandons à Dieu de nous accorder le bien qu'il a placé en toute personne, et de nous préserver par exemple des petits défauts que toute personne possède.)



2) Des Compagnons du Prophète tels que Abû Dharr, Hudhayfa, et Ibn Mas'ûd, ont également recommandé que les nouveaux mariés, lorsqu'ils se retrouvent entre eux, fassent une prière (salât) de deux cycles (rak'as), puis qu'ils invoquent (du'â) Dieu en Lui demandant de leur accorder Sa bénédiction.
De plus, Ibn Mas'ûd a recommandé de faire cette invocation après la prière des deux cycles : "O Dieu, accorde-moi ta bénédiction à propos de mon épouse et accorde-lui ta bénédiction à mon propos. O Dieu, garde-nous unis tant que tu nous unis dans le bien, et sépare-nous si tu nous sépares pour le bien."


3) Il faut que le nouveau marié soit particulièrement attentionné et galant vis-à-vis de son épouse, en lui offrant par exemple une petite collation ou autre. Ces trois points particuliers à la nuit de noces sont visibles, avec leurs références et les formules des invocations en arabe, dans Adâb uz-zufâf (pp. 19-25).

Le troisième point doit être l'objet d'une attention toute particulière de la part du nouveau marié. En effet, car l'homme et la femme ne vivent pas leur sexualité exactement de la même manière : l'homme considère que les préliminaires sont quelque chose à faire le plus rapidement possible pour passer ensuite à ce que lui considère être l'essentiel ; alors que pour la femme, tout est essentiel, et surtout les préliminaires. Pour l'homme, la sexualité est beaucoup plus physique ; tandis qu'une femme ne peut se donner à son mari que si elle se sent bien avec lui, si elle s'estime en sécurité auprès de lui, si elle y est prête psychologiquement. Le mari doit donc s'efforcer d'apporter une attention particulière sur ce point. Cela est valable tout le temps, mais plus encore pour la nuit de noces, où il est normal que, ne se connaissant pas bien, on éprouve encore l'un et l'autre une certaine timidité. Le nouveau marié doit donc faire attention à ne pas vouloir aller vite, il doit faire preuve de galanterie, il doit ne pas oublier que la femme aime le romantisme. Attention aux gestes précipités, que la nouvelle mariée pourrait mal interpréter ; il faut laisser les choses venir en leur temps. On s'est mariés avec l'intention de rester ensemble toute sa vie, et il y a donc tout le restant de sa vie devant soi. Patience, donc.
Et si l'épouse n'avait auparavant jamais connu de mari et qu'il s'agit de la première fois, alors le mari devrait être encore plus patient, doux et attentionné. Car cette première fois causera à la nouvelle mariée une certaine douleur, et le mari devrait faire de son mieux pour que son épouse passe cette étape avec le moins de douleur possible. (Il faut se renseigner au sujet de ce point auprès d'amis que l'on sait être dignes de confiance, honnêtes et sérieux.)


Salam
'
15 mai 2006 18:16
Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




Bârakallâhou fîk.

Es-tu l'auteur de ces différents textes ?
Si cela n'est pas le cas, merci de prendre le temps de nous indiquer systématiquement les noms des auteurs, ou bien le titre du livre, ou du site, où tu as trouvé ces informations. Cela ajouterait beaucoup à la qualité de tes messages.
Bârakallâhou fîk.


A lire aussi, in châ Allâh :

Le mariage en Islâm : le mode d'emploi:
- [www.yabiladi.com]




Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...
U
16 mai 2006 01:16
[quote 'Adel]Bismillâhir Rahmânir Rahîm...

Assalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...




Bârakallâhou fîk.

Es-tu l'auteur de ces différents textes ?
Si cela n'est pas le cas, merci de prendre le temps de nous indiquer systématiquement les noms des auteurs, ou bien le titre du livre, ou du site, où tu as trouvé ces informations. Cela ajouterait beaucoup à la qualité de tes messages.
Bârakallâhou fîk.




A lire aussi, in châ Allâh :

Le mariage en Islâm : le mode d'emploi:
- [www.yabiladi.com]




Wassalâmou 'alaykoum wa rahmatoullâhi wa barakâtouh...[/quote]






Article écrit par Anas Retrouvez d'autres articles sur www.maison-islam.com

Et sous chaque article le retrait du texte et l'auteur est marqué et c'est le plus important !
U
16 mai 2006 01:18
Question

Je me pose plein de questions à propos de la nuit de noces. J'ai entendu beaucoup de choses – des interdits le plus souvent –, et j'aimerais savoir concrètement comment cela se passe, car je n'ai personne de fiable à qui le demander.


Réponse :


Je voudrais tout d'abord rappeler qu'il n'y a pas de sujet tabou en islam. Dans le passé, des personnages comme As-Suyûtî, Ibn Hazm ou Al-Ghazâlî, savants et pratiquants, sommités en matière de science du Coran et des Hadîths, auteurs d'ouvrages sur le Coran, les Hadîths, le droit, la spiritualité, etc. qui font aujourd'hui encore référence, ont eux mêmes laissé des écrits sur la sexualité. D'ailleurs, n'est-ce pas Dieu qui a créé l'homme et a voulu qu'il ait une âme comme un corps ? Ne nous a-t-Il pas donné des directives pour notre vie sur terre, avec toutes les composantes de celle-ci ? Ce qu'il faut cependant, lorsqu'on aborde ce genre de sujets, c'est de rester dans le cadre du permis et d'utiliser un langage plein de pudeur.

Je vous invite à lire sur le site l'article intitulé les limites au sujet des relations intimes. Tout ce qui y est écrit est aussi valable pour la nuit de noces, pour laquelle il n'y a pas, contrairement à ce qu'on vous a dit, d'interdits spéciaux en islam. Par contre il y a alors, en plus de ce qui est relaté dans l'article sus-cité, quelques points supplémentaires à observer :



1) Le Prophète a recommandé que le nouveau marié prenne entre ses doigts les cheveux du front de son épouse et adresse l'invocation suivante à Dieu : "O Dieu, je Te demande le bien qu'il y a en elle et le bien de son être comme Tu l'as créé. Et je cherche refuge en Toi contre le mal qu'il peut y avoir et le mal de son être comme Tu l'as créé." (Cette invocation signifie que nous demandons à Dieu de nous accorder le bien qu'il a placé en toute personne, et de nous préserver par exemple des petits défauts que toute personne possède.)



2) Des Compagnons du Prophète tels que Abû Dharr, Hudhayfa, et Ibn Mas'ûd, ont également recommandé que les nouveaux mariés, lorsqu'ils se retrouvent entre eux, fassent une prière (salât) de deux cycles (rak'as), puis qu'ils invoquent (du'â) Dieu en Lui demandant de leur accorder Sa bénédiction.
De plus, Ibn Mas'ûd a recommandé de faire cette invocation après la prière des deux cycles : "O Dieu, accorde-moi ta bénédiction à propos de mon épouse et accorde-lui ta bénédiction à mon propos. O Dieu, garde-nous unis tant que tu nous unis dans le bien, et sépare-nous si tu nous sépares pour le bien."



3) Il faut que le nouveau marié soit particulièrement attentionné et galant vis-à-vis de son épouse, en lui offrant par exemple une petite collation ou autre. Ces trois points particuliers à la nuit de noces sont visibles, avec leurs références et les formules des invocations en arabe, dans Adâb uz-zufâf (pp. 19-25).

Le troisième point doit être l'objet d'une attention toute particulière de la part du nouveau marié. En effet, car l'homme et la femme ne vivent pas leur sexualité exactement de la même manière : l'homme considère que les préliminaires sont quelque chose à faire le plus rapidement possible pour passer ensuite à ce que lui considère être l'essentiel ; alors que pour la femme, tout est essentiel, et surtout les préliminaires. Pour l'homme, la sexualité est beaucoup plus physique ; tandis qu'une femme ne peut se donner à son mari que si elle se sent bien avec lui, si elle s'estime en sécurité auprès de lui, si elle y est prête psychologiquement. Le mari doit donc s'efforcer d'apporter une attention particulière sur ce point. Cela est valable tout le temps, mais plus encore pour la nuit de noces, où il est normal que, ne se connaissant pas bien, on éprouve encore l'un et l'autre une certaine timidité. Le nouveau marié doit donc faire attention à ne pas vouloir aller vite, il doit faire preuve de galanterie, il doit ne pas oublier que la femme aime le romantisme. Attention aux gestes précipités, que la nouvelle mariée pourrait mal interpréter ; il faut laisser les choses venir en leur temps. On s'est mariés avec l'intention de rester ensemble toute sa vie, et il y a donc tout le restant de sa vie devant soi. Patience, donc.
Et si l'épouse n'avait auparavant jamais connu de mari et qu'il s'agit de la première fois, alors le mari devrait être encore plus patient, doux et attentionné. Car cette première fois causera à la nouvelle mariée une certaine douleur, et le mari devrait faire de son mieux pour que son épouse passe cette étape avec le moins de douleur possible. (Il faut se renseigner au sujet de ce point auprès d'amis que l'on sait être dignes de confiance, honnêtes et sérieux.)

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).


[www.maison-islam.com]
m
16 mai 2006 21:31
oooooooo la la g trop la fleme de lire vous auriez du résumé les grandes idées mais bon cest bien davoir fait le geste! winking smiley
 
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