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La "cyberdépendance" [sexuelle]
30 octobre 2005 06:06
Salam à tous et à toutes

Là, je vous avoue que j'ai pas dormi pour la "Nuit du destin" et en attendant la prière du fgar, j'ai cliqué sur le post de Candy (Shop ? grinning smiley) et comme son cas n'était pas isolé aux dernières infos sur ce forum avec deux ou trois plaignantes, je vous propose ici mon point de vu sur "la chose" qui sera complétée par un article plus pertinent sur ce qu'on appelle : "la cyberdépendance" [sexuelle].

Bonne lecture à toutes et à tous.


Bon par où commencer pour expliquer le cas des "maris" adorateur du "triple X" surfant "sous X" (enfin presque, voir ici : [www.pcinpact.com]), hum pas évident... car je manque de données... Bon dans ce cas... appelons un spécialiste pour nous explique ce qu'on appelle "la cyberdépendance" ! C'est une vraie drogue qui a le mérite de souligner un phénomène particulier : "l'adultère virtuel" avant le vrai parfois... En fait le père de famille se disant "pieu" dans beaucoup de cas... a besoin de séduire "enfermé" dans le mariage (cf. l'ex de Luna92 winking smiley) et comme par conventionnisme moral, il a veut tromper sa femme mais le peu pas quelque part (remords parfois de cette trahison) et donc il a va le faire d'une manière plus "souple", "tolérable" pour lui, puisqu'il estime avoir le contrôle sur les évènements, ce qui renforce son sentiment de dominateur/prédateur qu'il joue à merveille pour flatter son ego dans sa capacité à séduire d'autres femmes. L'équivalent existe aussi chez les femmes arrivés à un certain âge à la recherche de "jeunes proies" en proie aux premiers balbutiements psycho-physiologiques, et à la recherche d'une "personne expérimentée" winking smiley
L'homme "amateur" pourra dont s'il le désire arrêter à tout moment le "jeu" (oui, internet, c'est pas sérieux) avec ses règles du jeu... qui parfois le dépassent, face à une femme fatale par exemple qui domine du coup et un besoin pulsionnel de retourner la situation normale va se créer et va procéder à une demande de rendez-vous pour la dominer physiquement (sexuellement="se la faire"winking smiley... Un jeu dangereux certes mais très excitant pour l'esprit humain qui aime le challenge, outrepasse les interdits moraux et tester sa capacité à aller loin ou pas (limites)...

Môh Tsu


Je laisse la place à un spécialiste donc qui vous présente mieux cette "cyberdépendance" (sexuelle) sous un autre angle. Bonne lecture.



> je lui en ai parler souvent que tout ca me gene
> il me dit oui il va arreter , et quelque jours
> plus tard il recommence (Candy)



La cyberdépendance est un fait maintenant reconnu par la médecine (à tel point que les finlandais peuvent être réformés pour dépendance à l'internet !). Elle peut être cependant beaucoup plus grave quand elle touche les ménages de plein fouet, ce qui est malheureusement le cas pour nombre d'entre-eux.

En effet, si la cyberdépendance peut paraître anodine pour le (la) conjoint(e), ce que l'on pourrait qualifier de cyberdépendance sexuelle l'est beaucoup moins. Cette assuétude peut ainsi révéler les troubles de la sexualité au sein du couple ou des besoins non satisfaits. Comme le révèle Dorothy Haden, sexothérapeute à New-York, « le nombre de sites fétichistes sur la Toile pourrait vous étonner fortement », et d'ajouter « Les femmes avec des poils ... [leur] bestialité ... ça bouleverse l'imagination. » Cette profusion de sexualité débridée sur Internet parait donc comme une alternative à la femme pour nombre d'hommes névrosés.

L'exemple de Leahy en est une illustration tristement fidèle. Le travail de ce dernier lui permit de faire de nombreuses découvertes sur des sites pornographiques alors qu'il était tout juste marié, et en fit une passion qui prit le dessus sur ses activités professionnelles.(Il fût de nombreuses fois au chômage). Cette dépendance l'obligeait à avoir une double vie en étant d'un côté un bon père de famille avec deux enfants, un bon salaire (quand il travaillait) et marié avec un femme enseignante respectée ; mais se repaissant de sexe virtuel dans son cercle intime. Leahy explique ce besoin par une constatation pathétique : « [Alors que] nous n'avions des relations sexuelles qu'une à deux fois par an, j'avais besoin d'assouvir mes besoins chaque jour. [Ma femme] n'étais qu'une. Et sur Internet, je pouvais avoir des milliers et des milliers de femmes. »

Le cas de Leahy n'est pas isolé, ils seraient des centaines de milliers comme lui selon les experts.

La femme d'un de ces dépendants montre cette fatalité : « Chaque homme avec lequel j'ai parlé avait commencé avec un Playboy [magasine érotique crée par Larry Flint dans les années 60. Note de moi winking smiley]. Et maintenant ils passent heures sur heures sur Internet. » Concernant son mari, le constat est clair : « Il était [en ligne] chaque fois que je quittais la maison. Soit 12 à 15 heures par jour. » C'est ainsi qu'elle demanda le divorce devant son refus d'arrêter. Une autre femme explique aussi son désarroi devant la découverte d'images sur l'ordinateur de son mari : « [C'était] habituellement des filles, mais quelquefois des garçons (A comparer avec cette actualité précédente), qui avaient tout juste au dessus de 18 ans, mais qui étaient « utilisables » parce qu'ils semblaient avoir moins de 18 ans. »

Mais ces découvertes ne causent pas seulement des divorces, ils empêchent parfois certains jeunes de s'engager dans une relation sérieuse. Ainsi, nombre d'étudiants américains utilisent-ils la pornographie virtuelle car ils n'ont aucune confiance en eux pour tenter d'avoir une vraie petite amie (Sans pour autant considérer une petite amie comme un outil sexuel.) Plus grave, certains dépendants sont beaucoup plus jeunes, comme l'indique le sexothérapeute Doug Weiss qui traite de plus en plus de jeunes enfants de 9 ans.

Cette cyberdépendance peut aussi amener, parallèlement à la déviance morale, à une rupture avec la loi, comme cet homme chez qui le FBI a perquisitionné son ordinateur sur lequel « il y avait des images (...) qui pouvaient être considérées... loin des normes de la société. »

Leahy, ainsi qu'un autre ex-cyber dépendant, Onorato, combattent cette utilisation abusive de l'Internet en menant des campagnes dans les lycées américains pour mettre en garde contre les dangers de la sexualité virtuelle et de sa dépendance.

La cyberdépendance sexuelle est donc une chose sérieuse car, même si elle permet d'assouvir les fantasmes de certains, perturbe fortement les couples. Mais nombre de drogués du cyber-sexe préfèrent cacher leur activité et tenter de mener une vie normale devant leurs proches.


Source : [www.pcinpact.com]

Môh Tsu
c
30 octobre 2005 08:32
je viends de voir le docteur j ai pas cette maladie
 
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