Si la majorité gouvernementale a essuyé une petite défaite lors des élections pour le renouvellement du tiers de la Chambre des conseillers, le PJD a raté complètement le coche dans ce scrutin. Hormis la liste de son syndicat, l'UNTM, qui a pu décrocher un siège sur les 9 à pourvoir, la quarantaine de candidats présentés par le parti de Saâdeddine El Othmani ont tous été défaits.
Même si le PJD, selon ses dirigeants, ne misait pas trop sur cette élection, le fait qu'il ait quand même adoubé plus de quarante candidats, démontre, si besoin est, une réelle volonté, non avouée, de créer une surprise.
Les aspirations secrètes des stratèges du PJD ont fondu comme neige au soleil au vu des résultats annoncés par le ministère de l'Intérieur. D'ailleurs, aucun des partis de l'opposition na pu briller vendredi dernier. Ils ont soit stagné comme le PND ou enregistré un petit gain comme l'Union constitutionnelle.
En ce qui concerne les partis de la majorité, l'Istiqlal et l'USFP augmentent le nombre de leurs sièges. Ainsi, celui qui avait perdu 12 conseillers en récupère 17, alors que le parti de Mohamed El Yazghi en gagne 11 par rapport aux 7 sortants. Les résultats des deux piliers de la Koutla les réconfortent dans leur stratégie d'alliance. Les autres partis de la majorité gouvernementale ont connu autre fortune.
Le Mouvement populaire enregistre une véritable débâcle. Il ne reconduit que 14 conseillers sur les 24 qu'il avait auparavant. Selon certains notables du parti, celui-ci paye les frais de l'union amorcée depuis une année entre les différentes composantes de la mouvance harakie. Un autre parti de la majorité s'est également effondré. Le RNI, toujours miné par ses querelles internes, perd quatre conseillers. Il ne récupère que 13 mandats sur les 17 qu'il avait.
Ces résultats risquent de mettre à mal l'harmonie de la majorité gouvernementale, puisque la succession est déjà ouverte pour la présidence de la deuxième chambre que l'Istiqlal lorgne depuis longtemps. La rentrée parlementaire menace d'être assez relevée. Si en apparence «la chambre conserve généralement les équilibres politiques existant», il est sûr que chacune des composantes de la majorité tiendra compte, pour les prochaines échéances électorales, de la moindre variation… Karim Douichi | LE MATIN
En lisant ce qui s'est passé dans ces élections, ça ressemblait plus à une vente aux enchères. C'était lamentable. Est-ce que le PJD a vraiment perdu ou est-ce qu'il n'a pas mis l'argent où il fallait ?
Le pouvoir législatif chez nous est inexistant, heureusement que l'éxécutif rattrape un peu le coup. On a encore du chemin à faire et ce genre de pseudo-élection ne nous fait pas avancer. Le PJD va encore crier à la manipulation et va s'en servir en 2007.
Citation Rialto a écrit: en tout cas merci venid pour tes sources makhzéniennes, moi le torchon Le Matin je n'ai même pas le courage de visiter leur site
J'ai rassemble tout le courage k'il me reste pour aller vous pêcher cette info de première main! J'ai mouille le maillot pour Yabiladi, faut bien des volontaire pour aller au front.
Ce genre des elections ne donnent aucune information sur ce qui va se passer dans les elections 2007. Le maroc a beaucoup de chose à faire pour se progresser dans ce genre des elections. Il faut juste noter que les condidats majoritairement sont des nababs. Donc c'est une evidence que le PJD ne peut rien faire.
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, je t'ai à l'oeil.
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