IL Y A, CERTES, EN CELA UN RAPPEL POUR QUICONQUE A UN COEUR, PRETTE L'OREILLE TOUT EN ETANT TEMOIN
Plongé dans l'océan des passions et assaillit de tous côtés par les tentations, l'homme se voit être dépourvu d’un grand bienfait : celui de la Clairvoyance, celui de la Saine Réflexion.
En effet, comparable à un grain de sable dans cet immense univers, ce petit être issue d'une « goutte d'eau repoussante » se doit d'utiliser ce dont il fut doté inné : l'ouie, la vue et le coeur. Ces trois organes sont des éléments qui peuvent être les causes de sa guidée ou de sa perte dans les méandres de ces ténèbres aux multiples voies.
Combien sont nombreux ceux qui voient mais n'observent pas, ceux qui entendent mais n'écoutent pas, ceux qui ressentent mais ne croient pas. Sourds, muets, aveugles... ils ne peuvent ni raisonner ni déceler le Droit Chemin. De toute évidence, se ne sont pas les yeux qui sont atteints par la cécité mais plutôt les coeurs présents dans les poitrines.
Cette terre est semblable à une barque chargée de passagers et de provisions voguant en mer qui s’arrêta un moment afin que tu y embarques puis poursuivie sa longue épopée… Et viendra un jour où tu devras y descendre.
Durant notre si courte présence dans celle-ci, il est des questions que chaque passager doté de raison doit se poser :
Il regarde derrière lui et se dit : « D'où viens-je ? Quelle est mon origine ? »
Puis son visage se tourne vers l’avant et s‘interroge : « Vers où est-ce que je me dirige ? Quelle est ma destination finale ? »
Enfin, il voit l’endroit dans lequel il se tient debout et se demande : « Mais... pourquoi suis-je ici, dans cette barque ? Quelle est la raison de mon existence ici même ? Quel est le but de ma vie ? »
Telles sont les interrogations dont seul le doué d'intelligence, celui qui fut doté de la Raison Saine, trouvera leurs réponses exactes. Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas... ou ne reconnaît qu'après... et parfois trop tard !
Les panneaux de signalisations qui te dirigent vers la voie à prendre dans ce tumulte d'autoroutes afin de déceler les mystères de la vie, sont innombrables mais pourtant bels et biens visibles pour qui veut les voir.
Dans l'horizon, combien sont nombreux ces signes qui ne font qu'interpeller tout être raisonnable : « Ne vois-tu pas en moi la preuve de... ?
Lèves et sorts quelque peu ta tête de cet océan de perdition et respire.
Regarde à perte de vue, un temps soit peu, au-dessus de toi ces masses planétaires tenant dans le vide sans structure visible à l'oeil nu !
Scrute ce ciel aussi vaste soit-il tenant sans piliers !
Ou encore ces oiseaux si proches les uns des autres « voguant » à toute allure mais pourtant ne se percutant pas !
Un autre signe pour toi est ce paysage terrestre et stellaire semblable à un tableau magnifiquement peint dont nul autre que son « Artiste » ne peut réaliser d'aussi somptueux dégradés aux moyens de couleurs aussi vraies...
En fait, ce ne sont qu'autant d'étoiles qui ont pour vocation de t'orienter vers le Chemin de la Rectitude.
Ne vois-tu pas cette quantité d'eau si impressionnante contenue dans les nuages au-dessus de ta tête ? Si elle tombait d'un coup d'un seul coup, le choc serait tel qu'elle te transformerait semblable à de la pâte mâchée. Pourtant, par miséricorde, elle tombe en de fines gouttes d'eau et fait revivre la terre une fois morte pour donner des fruits de toutes sortes.
Comme est surprenante la récolte de cette terre fécondée par cette eau donnant, miraculeusement, naissance à toute sorte de végétations et d'aliments de couleurs, de formes et de goûts tout aussi différents, riches et variés les uns des autres. Pourtant, à l'origine, l'eau et la terre n’était qu’une !
Surprenantes faunes et flores pour qui veux voir en elles des signes ! Regarde face à toi toute cette variété d'insectes et d'animaux qui sont tous à ta disposition. Ne remarques-tu pas qu'ils ne sont que des communautés comme nous où y vivent le roi et l'assujetti, le vainqueur et le vaincu, l'oppresseur et l'opprimé... ? L'aigle dans le ciel, le lion sur terre, le requin dans la mer ont tous se point commun : ils sont tous courbés ! Mais courbés devant Qui ? Tel est la question. Médite sur cette verdure à la vue apaisante de part son beau vert.
Cette immense boule de gaz qu‘est le soleil, au moyen de cette végétation, provoque la photosynthèse. Celle-ci nous permet de respirer. Si le Terre s'approchait ou reculait quelque peu de ce soleil, les êtres qui y vivent mourraient suffoqués, calcinés ou congelés.
Le soleil et la lune, la nuit et le jour, le mâle et la femelle,... tout a été créé en couple. Peut-être y verras-tu en cela un signe manifeste ?
Puis ramène à nouveau ton regard sur les planètes. Le système solaire est semblable à une immense horloge décomptant une durée prédéterminée qui finira par arriver à son terme puis à s'arrêter. Puis retourne ton regard à deux fois sur ce ciel immense, ces constellations, ces étoiles... ta vue en reviendra frustrée, humiliée et emplie de crainte !
Outre dans l'horizon, il y a des signes en toi-même. Ne vois-tu donc pas ?
Tu es parfaitement façonné. Le nies-tu ? Non, je ne crois pas. Regarde cette personne qui a du mal à utiliser ses facultés mentales. Et celui-la a du mal à se tenir debout de part un quelconque handicape physique... Dès lors, tu ne peux nier que tu as été conçu dans la forme la plus parfaite !
Observe ce miracle de la cellule humaine qui si elle était agrandie à plus grande échelle serait semblable à une immense ville. Sa complexité, son organisation, ses résidents, ses affluents... étonne le moins savant d’entre nous. Qu’en serait-il pour celui qui est doté de clairvoyance ?
Serais-tu capable de créer une seule de ces cellules ? Non je ne crois pas. Le Vrai Créateur est Celui qui créé à partir de rien et qui est parfaitement Connaisseur de ce qu'Il créé. Serait-ce toi ? Que dis-tu alors des milliards de cellules te constituant toi seulement ? Et que dis-tu des milliards d'êtres vivants peuplant cette terre ?
Tu les vois regarder autours d’eux dans l’horizon ces paysages terrestre et stellaire sans observer. Ainsi, ils ne parviennent pas à découvrir ce qu’il se cache derrière ces beautés.
Et si, dès à présent, tu te mettais toi et tous les êtres humains à dénombrer tous les bienfaits dont toi seul fus comblé... vous ne pourriez jamais parvenir à tous les dénombrer en totalité !
Pour rien au monde tu n'échangerais les bienfaits que te procure ta vue, et cela serait-ce même contre des palais d'ors et d'argents. N'est-ce pas vrai ? Pourtant, combien sont nombreux ceux qui disposent des mêmes yeux mais, hélas, ils ne voient pas la même chose ! C'est que la minorité d'entre eux observent le scénario de la vie avec « l’œil de la Foi »
Dis-moi, que dirais-tu s’il faisait nuit en permanence? Qui donc autre que son Créateur pourrait t'apporter une lumière pour te permettre de réaliser tes affaires mondaines de la journée ? N'entend-tu donc pas ?
Et s’il faisait jour en permanence qui donc autre que son Créateur pourrait t'apporter une nuit dans laquelle tu t'y reposerais ? N'observes-tu donc pas ?
Et combien sont nombreux ceux qui disposent de richesses matérielles innombrables... mais malgré cela ils ne sont toujours pas parvenus pas au bonheur auquel ils aspirent tant. C'est que même si tous les organes de sont corps, excepté son coeur, étaient assouvis il n'accèdera pas à la félicité souhaitée.
En effet, il est un organe dans le corps de l'homme qui s'il est vivant, alors tout le corps est vivant. Et s'il est mort, alors tout le corps est mort. Cet organe n'est autre que le coeur. Car il n'y a de vraie vie que celle du cœur !
Si les rois et leurs proches savaient le bonheur dans lequel est plongé cette « être au cœur vivant », tu les verraient lui déclarer la guerre et le combattre afin d’accéder à son trésor.
Le vivant est celui qui sait pourquoi il existe, oeuvre dans ce sens afin d'accéder à son unique but, et cela même si son corps est immobile dû à un quelconque handicape physique. Et le mort est celui dont cet « organe roi » qu'est le cœur est mort et cela même s’il bouge parmi le commun des mortels. C'est que ce dernier n'est pas parvenu à trouver sa place dans cet univers au milieu de toutes ses créatures aussi nombreuses et immenses soit-elles.
Parmi ces dernières, comptons les montagnes semblables à d'immenses piquets enfoncés dans la croûte terrestre afin d'éviter à la terre de se secouer en nous emportant avec elle ainsi que se qu'elle contient en son sein.
Et ces vastes étendues terrestres aplanies nous permettent de résider convenablement au dos de cette terre.
Et ces mers semblants à ne plus finir sont un autre signe.
Médite sur ce ciel nous protégeant des météorites et des rayons extrêmement nocifs à la vie sur terre.
Il y a, certes, en cela une exhortation pour les doués d'intelligence.
Et qui de plus malheureux que celui qui n'a pas trouvé sa réelle identité ! Il ne sait toujours pas ce qu’il fait ici… sur Terre, cette barque voguant en mer !
Quant à l'autre, celui qui vie et respire l'air de la Vraie Vie, il a découvert que toute cette création n'est autre que l’œuvre d'un « Artiste » Unique qui n‘a pas de semblable.
Sa création est une preuve suffisante de Son Existence.
Ceci est la Vérité.
Celui-ci est, certes, Puissant et Omnipotent de par tout ce qu'Il a créé, aussi innombrables et complexes puisse être Ses créatures…
Celui-ci est, certes, Très Miséricordieux de part la disposition des couleurs et des sonorités présentes dans la nature qui apaisent l'esprit et, également, la mise à disposition de toute sorte de subsistances malgré nos erreurs…
Celui-ci est, certes, Sage de par la manière dont Il a ordonné et agencé tout cet univers et tout ce qui y vit aussi bien au sein même de l'homme que sur cette terre ou, encore, dans l'univers cosmique…
Celui-ci est, certes, Omniscient de par la science que toute Sa création requiert. Comme est surprenante la conception de Ses créatures aussi petite soit-elle tel la cellule du corps humain semblable à un « micro univers » ou aussi gigantesque soit-elle tel cet univers stellaire semblable à « une gigantesque cellule » dans lequel l'orgueilleux y est si insignifiant !
Celui-ci est, certes, Le Détenteur de la Royauté Absolue.
Notre science comparable à cet Omniscient est comparable à ce que puiserait de l'océan un oiseau qui y viendrait becqueter furtivement.
Et combien nombreux sont ceux qui ne sont pas parvenu à déceler le vrai sens de « celle qui met fin aux plaisirs », « celle qui sépare les groupes » : la mort. C'est en réfléchissant et méditant à son sujet que tu parviendras à trouver le vrai sens de la vie.
Effectivement, la vie n'est rien d'autre qu'un capital jeunesse qui s’achèvera, un capital santé qui se détériorera, un capital temps qui parviendra à son terme, un capital richesse qui s'épuisera,... le "capital vie" de l'homme dont seul sont intelligence en fera sa richesse ou sa perte. Taches donc de bien investir ! Tu ne récolteras que se que tu sèmes aujourd’hui même sur cette terre.
L'existence terrestre n'est rien d'autre qu'un ensemble de moyens mises aux services de l'homme.
Mais qu'en feras-tu de tous ces bienfaits ? Les dépenseras-tu en t'autodétruisant tel dans la perversité, dans le blâmable... ?
Tous se ferment les yeux et ne veulent pas penser à la mort. C'est comme s'ils allaient vivre une éternité sur cette terre qui finira à son tour par disparaître. Si tu leur rappels cette vérité, ils te disent : "Cesses donc de penser comme une vieille !" ou encore "La vie est encore très longue : profites de ta jeunesse (dans les turpitudes), éclates-toi !".
Un jour, un homme fit un songe dans lequel il se vit poursuivre par un lion. C'est alors qu'il tomba subitement dans un trou et, au dernier moment, il parvint à se raccrocher à une racine. Au bout de celle-ci, deux souries, une blanche et une noire, rongeaient cette racine à laquelle il tenait tant mais qui n'allait pas tardé à s'arracher. Au fond de ce gouffre se trouvait un crocodile à la gueule grande ouverte. Il vit, ainsi, qu'inéluctablement il ne pouvait pas aller à l'encontre du décret qu'est la mort qui l'attendait. C'est alors qu'il vit un trou où s'y trouvait quelque chose semblable à du miel, il y introduisit le doigt et se mit à y goutter et à l'apprécier jusqu'à en oublier la situation catastrophique dans laquelle il se trouvait.
A son réveil, on lui interpréta le rêve comme suit :
Le lion est la mort qui court après chacun d'entre-nous et finira par nous attraper. Et cela fussions-nous dans des tours imprenables ! Le trou est la tombe dans laquelle chacun d'entre-nous finira par y descendre et y résider. Tache donc de bien préparer ta future demeure ! La racine est l'existence terrestre à laquelle nous y sommes si attachés ! Les deux souris blanche et noire sont la nuit et le jour qui s'alternent incessamment jusqu'à l'échéance connue du Parfaitement Connaisseur du visible et de l'invisible. Quant au miel, se sont toutes les tentations et passions de ce bas monde qui font oublier à l'homme la véritable raison de son existence sur terre.
Dès lors, tu peux, ne serait-ce que par simple réflexion et utilisation de ta Raison (Saine?) trouver des éléments de piste pour te diriger vers la Voie Droite. Encore faudrait-il le vouloir et s’efforcer à agir en se sens !
La petite flamme de Foi enfouit au fond de chacun d'entre-nous te murmure : « En effet, tout est si parfait que cela ne peut être que l'oeuvre d'un « Artiste » Unique qui ne nécessite l'aide de personne et dont nul ne Lui est égal »
A ce stade de la réflexion, tu as trouvé un début de vérité : l'existence d'Un Créateur Unique.
En effet, s’il existait plusieurs divinités, elles s’enorgueilleraient et souhaiteraient toutes s’élever les unes par rapport aux autres. Ainsi, chacune s’en irait avec ce qu’elle a créé.
S’il existait plusieurs divinités, vers qui te retournerais-tu lorsque tu ne trouveras personne autre que Lui dans tes moments de peines et de souffrances à implorer. Qui invoqueras-tu dans l’obscurité de la tombe sous terre lorsque tout le monde s’en ira et finira par t’oublier... seul.
Reste à te poser la question : "Ce Créateur Unique m'a-t-il créé moi et toutes ces créatures sans aucun but ? Non. La saine nature de l'homme ne peut admettre cela. Ce serait insensé !"
As-tu déjà vu une usine qui s'est construite d'elle-même pour ne rien produire ? Pourquoi alors existerait-elle ?
Et si je te disais que fut trouvé une horloge dans un désert. Les éléments qui la constitue se sont rassemblés d'eux-mêmes sans l'intervention d'une entité autre que le facteur matière et temps. Comment en serait-il ainsi alors que ces derniers ne peuvent rien créé d'eux-mêmes !
Mais alors… que dis-tu de toi : être humain doté d'un corps, d'une âme, d’un esprit, de sentiments, de douleurs, d’une réflexion, d’une raison, d’une intelligence... Est-ce toi qui a créé ces cieux, cette terre ainsi que tout ce qui y vivent ? Ou alors t'es-tu créé de toi-même ? Ou alors serait-ce Mr. Hasard ? Comment en serait-il ainsi ? Comment pourrait-il créé alors que ce dernier n'existe pas ?
Certes, le plus grand menteur est l'athée qui ne veut pas admettre clairement et à haute voix ce en quoi son cœur le pousse à croire. Ce dernier est semblable à un être dépourvu de yeux, d'oreilles et d'un coeur introduit dans un immense couloir obscur. Il marche dans tous les sens à tue-tête et ne peut pas sortir de ce labyrinthe, si ce n'est par la permission de Celui qui guide et égare, de par Sa sagesse et Sa justice, qui Il veut en le dotant d'une lumière de Sa part.
Comment peux-tu nier ton Créateur alors qu’Il t’a donné la vie lorsque tu en étais privé ? Puis Il te fera mourir, puis Il te fera revivre. Et, enfin, c’est vers Lui que nous retournerons tous pour le Jour où nous serons rétribué selon nos œuvres.
Crois-tu qu’il ne sera pas fait justice à l’opprimé et que l’oppresseur mourra s’en rendre compte de ses actes impunis ?
Non. Viendra un Jour où, lésé dans ce bas monde, l’animal dépourvu de cornes s’en prendra a celui qui en fut pourvu. Pourvu que tu fasses partie de ceux qui gagnerons en ce Jour où l’homme fuira son épouse, ses enfants, ses parents, ses proches, ses amis… chacun aura son propre cas pour l’occuper et dira « Mon âme, mon âme ! ».
Que ton coeur prête attention à ce qui suit :
Il était une fois un Roi disposant de vastes terres où y résidait des gens. Ce Roi pourvoyait ces habitants en toutes sortes de subsistances qu'elles soient alimentaires, vestimentaires... Il les protégeait contre l'ennemi... Il leur envoyait des Émissaires dans chaque région afin de veiller à ce que la Loi du Roi soit appliquée, de leur enseigner les vraies valeurs de la vie. Ces Envoyés se devaient d'être suivies dans l'exemple qu'ils donnèrent et d'être obéis.
En l'échange de quoi, ce Roi ne fit que de leur réclamer ce qui Lui était dû, ce qui Lui revenait de plein droit :
"Aimez-Moi, adorez-Moi, obéissez-Moi et servez-Moi. Continuez ainsi et Je vous comblerai d'un présent bien plus agréable à tout cela et qui n'équivaut à aucun autre un présent que nul oeil n'ait vu, nulle oreille n'ait entendu et nul coeur humain n'ait jamais imaginé !"
Ainsi, le décret voulu qu'une minorité d'entre eux se sont soumis de pleins grés à Son ordre mais voilà que la plupart d'entre eux s'enflèrent injustement d'orgueil et Lui tournèrent le dos. Certains parmi eux se mirent à Lui donner des égaux, d’autre à adorer autre que ce Roi et d’autre à se considérer eux-mêmes pour des rois. Le nombre n’est pas une référence absolue !
Le Roi était dans ce cas en droit de les punir par la sanction qu'ils méritèrent. Mais, de par Sa Miséricorde qui s'étend sur toute chose et qui a devancée Sa colère, Il leur accorda un laps de temps durant lequel ils purent revenir sur leur énorme injustice qui ne fit en aucun cas tord à se Roi ; cette injustice même qu'ils se sont causés et dont ils en furent leur propre victime !
En effet, si tous les habitants qui résident au sein de Ses propriétés s'unissaient pour L'implorer et Lui demander ce qu'ils désirent, leurs demandes seraient exaucées. Malgré cela rien des trésors inconnus et innombrables de ce Riche Roi ne seraient amoindris... pas plus que ce que ne retirerait d’eau une aiguille plongée dans la mer.
Et si tous les habitants qui résident au sein de Ses propriétés avaient un coeur aussi pur que celui du plus pieux d'entre eux... cela n'ajouterait rien à Son royaume.
Et si tous les habitants qui résident au sein de Ses propriétés avaient un coeur aussi corrompu que celui du plus corrompu d'entre eux... cela n'enlèverait rien de Son royaume.
En fait, ce Roi n'est autre qu'Allah qui dispose de la royauté suprême et absolue,
Allah, Le Créateur et Seigneur des cieux, de la terre, de ce qui y vivent et de ce qu'il y a entre eux,
Allah, Le Pourvoyeur en toute sorte de subsistance,
Allah, L'Administrateur des mondes,
Allah, L'Unique qui n'a aucun associé,
Allah, dont nul ne Lui est semblable,
Allah, L'Audient et Le Clairvoyant,
Allah, qui n'engendre pas et qui ne fut pas non plus engendré,
Allah, qui dispose des plus beaux Noms et des Attributs les plus magnifiques,
Allah, Le Seul qui mérite ainsi la vénération, et est en droit d'être aimé et adoré pour tout ce dont Il nous accorde, à compter la vie...
Allah, …
Si les mers se transformaient en encre et les arbres en plumes afin d'écrire les Paroles de mon Seigneur... ils s'épuiseraient, certes, avant que ne soient épuisées les Paroles de mon Seigneur, quand bien même leurs serait rapporté leurs équivalent en renfort et sept fois plus !
Tous ce qui est dans les cieux et la terre Lui sont soumis. Ils Le glorifient mais l'être humain ne peut comprendre leurs glorifications.
Quant aux Émissaires envoyés dans chacune des contrées, ils ne sont autres que les Messagers qui reçurent et à qui fut révélé l’unique Message divin de l‘Unicité absolue. Le dernier d'entre eux est Mohammad issu du peuple arabe envoyé à l'univers et ce jusqu‘au Jour Dernier. Ils ont dictés la conduite à observer et en ont été les premiers à appliquer Sa Législation. Ces hommes sont venus délivrer le Message de l'Unicité parfaite et absolue du Seigneur de l'univers :
"Adorez votre Seigneur Allah. Vous n'avez en dehors de Lui aucune autre divinité ! Je ne suis pour vous qu‘un avertisseur clair."
La récompense offerte à ceux qui se soumirent à Allah et pratiquèrent tout ce que leur Maître aima et agréa en œuvres légiférées... fut le bonheur terrestre, la félicité éternelle, l'agrément et la vue de leur Aimé, ce Roi Miséricordieux dans l'au-delà.
O Allah, Toi Le Vivant qui subsiste par Toi-Même ! Comme Tu as fais revivre cette terre morte au moyen de cette eau bénie descendue du ciel pour y faire pousser toute sorte de végétation... revivifie nos cœurs morts et insouciants au moyen de la Révélation que Tu as fais descendre cette nuit béni, sur ton serviteur, afin que nous gouttions aux fruits de Ta Crainte Révérencielle. Tu en es, certes, Capable et rien ne T'es impossible, Toi Le Créateur et Maître de l‘univers.
[...] Il y a certes, en cela, un rappel pour quiconque a un coeur, prêtes l'oreille tout en étant témoin.
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