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Rappel ...
*
15 décembre 2019 18:47
Je ne mélange rien du tout, et Dieu reste le juge final, mon message vise principalement les takfiristes, spécialisés dans la distribution des entrées pour l'enfer, et les moralisateurs à la lecture étriquée du Coran.

Mais puisque tu nous parles du jugement des actes et des intentions. Peut être pourrais tu nous éclairer sur les versets de sourate Al kahf relatant l'échange entre Le prophète Moussa as et Al khidr.

Salam.


Citation
Frèrdogan a écrit:
Salam,

Tu mélanges deux notions : Juger les intentions, et juger les apparences.
Les intentions sont réservées à Allah, personne d'autre.

Les apparences peuvent être jugées par les humains. Un tribunal avant de condamner juge.

S3 V104 : Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront.

Pour ordonner le convenable, tu dois pouvoir être en mesure d'estimer que ce qui précède n'était pas convenable, sinon à quoi bon ! Expliques-moi comment comptes-tu ordonner un convenable sans juger ?

Nous jugeons tous, seulement, certains d'entre nous ne le supportent pas.

J'ai le droit de juger en disant que ce comportement est contraire au Coran, ou bien qu'il est tout à fait conforme. C'est un jugement par la Justice du Coran. En faisant ainsi je ne juge pas les intentions qui resteront hors de ma portée. Je jugerais les actes visibles à ma connaissance.

S5 V49 : Juge alors parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, et prends garde qu'ils ne tentent de t'éloigner d'une partie de ce qu'Allah t'a révélé. Et puis, s'ils refusent (le jugement révélé) sache qu'Allah veut les affliger [ici-bas] pour une partie de leurs péchés. Beaucoup de gens, certes, sont des pervers.

Ça n'empêche pas qu'Allah soit le seul Juge du jour dernier, l'un n'empêche pas l'autre.

Salam.
F
15 décembre 2019 19:37
Mélange, Mélange whistling smiley

L'échange entre Moussa ( as ) et Al Khidr ( as ) a une autre portée visant entre autres à :
- L'acceptation du décret d'Allah,
- La supériorité de Sa Justice, face à ce que notre jugement pourrait considérer comme mal alors que c'est un bien.
- La possibilité de choisir entre le moins pire de deux maux ( défaut dans le bateau )
- Le crescendo dans le rappel en fonction de la gravité des actes à condamner ( différence de ton entre le premier acte et le second )
- Le fait de faire le bien sans attendre de retour ( construction du mûr )
- Le fait de s'approprier le mal à soi avant de le rejeter aux autres...

Il ne nous interdit pas de juger, mais de laisser à Dieu le soin de décider en acceptant son décret avec humilité. Son décret est miséricordieux, mais nous ne devons pas le juger puisque nous n'avons pas accès au Ghayb.

Elle ne contredit en rien le fait que nous devons juger les actions à travers le Coran. Sinon tu es entrain de nous expliquer que le Coran contredirait le Coran. Sinon, comment tu jugerais un violeur si ce dernier te dit qu'au fond de lui, il ne souhaitait pas commettre son crime ?

Les réactions humaines de Moussa ( as ) qui sont justes puisqu'elles sont limitées à son savoir, ont plusieurs buts, celui de nous montrer notre ignorance finie face au Maître, celui de nous enjoindre à la confiance envers Allah, que c'est Lui Al Moudabbir et non nous. Si Moussa ou n'importe qui de sage, aurait eu accès aux infos qui lui étaient voilées avant, il n'aurait pas jugé de la même manière. Morale : ne pas se précipiter dans le jugement, et ce qui vient d'Allah est certes bienvenu.

Cependant, j'attire ton attention sur deux choses :

- Le fait que cela s'est fait entre deux Prophètes, c'est donc un message à faire passer et non des actions à reproduire. Aujourd'hui si je tue un gamin c'est 22 ans incompressible, dans certains pays Musulmans, je pense à celui que tu affectionnes particulièrement, c'est la peine de mort. Parce que c'est un Monkar, un crime qu'il convient de blâmer comme a fait Moussa ( as ) en fonction des paramètres mis à sa disposition.

- Ensuite, la dernière phrase d'Al Khidr résume bien le symbole et la portée de toute la scène
S18 V82 : Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef.

Tu ne tiendras pas longtemps avec ton raisonnement.

Si je suis intervenu ici, c'est parce que cette phrase : Seul Dieu me jugera, est une vérité par laquelle un mal est voulu.

Elle ne sous entend pas que seul Dieu juge les intentions, et qu'Il sera le seul Juge le jour du jugement dernier. Non, elle insinue que nous devons tous fermer notre bouche lorsqu'on voit un mal, de laisser les gens se pervertir mutuellement en restant muselés, elle favorise le chacun pour soi terrestre qui je te rappelle, n'existe pas chez nous, de ne pas vouloir ni supporter que l'on puisse les conseiller ou critiquer leur façon exacerbée d'agir.

Évidemment, un Musulman qui juge à travers le Coran n'ira pas forcer qui que ce soit à suivre ses conseils, mais il est obligé de les formuler ou au moins de les rejeter clairement pour s'en dissocier.

Si ces gens ont supporté les appels de Chaytane pour désobéir à Dieu, ils devraient au moins supporter quelques rappels pour s'en approcher.

Salam.




Citation
Ambre* a écrit:
Je ne mélange rien du tout, et Dieu reste le juge final, mon message vise principalement les takfiristes, spécialisés dans la distribution des entrées pour l'enfer, et les moralisateurs à la lecture étriquée du Coran.

Mais puisque tu nous parles du jugement des actes et des intentions. Peut être pourrais tu nous éclairer sur les versets de sourate Al kahf relatant l'échange entre Le prophète Moussa as et Al khidr.

Salam.
*
15 décembre 2019 21:06
Mélange ? Mais bien sûr. D'accord le barbu. Étant en guerre psychologique contre le forum je n'ai aucune envie d'argumenter, une explication ésotérique des textes aurait été pourtant intéressente à aborder.

Peut être une autre fois.

Salam.


Citation
Frèrdogan a écrit:
Mélange, Mélange whistling smiley

L'échange entre Moussa ( as ) et Al Khidr ( as ) a une autre portée visant entre autres à :
- L'acceptation du décret d'Allah,
- La supériorité de Sa Justice, face à ce que notre jugement pourrait considérer comme mal alors que c'est un bien.
- La possibilité de choisir entre le moins pire de deux maux ( défaut dans le bateau )
- Le crescendo dans le rappel en fonction de la gravité des actes à condamner ( différence de ton entre le premier acte et le second )
- Le fait de faire le bien sans attendre de retour ( construction du mûr )
- Le fait de s'approprier le mal à soi avant de le rejeter aux autres...

Il ne nous interdit pas de juger, mais de laisser à Dieu le soin de décider en acceptant son décret avec humilité. Son décret est miséricordieux, mais nous ne devons pas le juger puisque nous n'avons pas accès au Ghayb.

Elle ne contredit en rien le fait que nous devons juger les actions à travers le Coran. Sinon tu es entrain de nous expliquer que le Coran contredirait le Coran. Sinon, comment tu jugerais un violeur si ce dernier te dit qu'au fond de lui, il ne souhaitait pas commettre son crime ?

Les réactions humaines de Moussa ( as ) qui sont justes puisqu'elles sont limitées à son savoir, ont plusieurs buts, celui de nous montrer notre ignorance finie face au Maître, celui de nous enjoindre à la confiance envers Allah, que c'est Lui Al Moudabbir et non nous. Si Moussa ou n'importe qui de sage, aurait eu accès aux infos qui lui étaient voilées avant, il n'aurait pas jugé de la même manière. Morale : ne pas se précipiter dans le jugement, et ce qui vient d'Allah est certes bienvenu.

Cependant, j'attire ton attention sur deux choses :

- Le fait que cela s'est fait entre deux Prophètes, c'est donc un message à faire passer et non des actions à reproduire. Aujourd'hui si je tue un gamin c'est 22 ans incompressible, dans certains pays Musulmans, je pense à celui que tu affectionnes particulièrement, c'est la peine de mort. Parce que c'est un Monkar, un crime qu'il convient de blâmer comme a fait Moussa ( as ) en fonction des paramètres mis à sa disposition.

- Ensuite, la dernière phrase d'Al Khidr résume bien le symbole et la portée de toute la scène
S18 V82 : Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef.

Tu ne tiendras pas longtemps avec ton raisonnement.

Si je suis intervenu ici, c'est parce que cette phrase : Seul Dieu me jugera, est une vérité par laquelle un mal est voulu.

Elle ne sous entend pas que seul Dieu juge les intentions, et qu'Il sera le seul Juge le jour du jugement dernier. Non, elle insinue que nous devons tous fermer notre bouche lorsqu'on voit un mal, de laisser les gens se pervertir mutuellement en restant muselés, elle favorise le chacun pour soi terrestre qui je te rappelle, n'existe pas chez nous, de ne pas vouloir ni supporter que l'on puisse les conseiller ou critiquer leur façon exacerbée d'agir.

Évidemment, un Musulman qui juge à travers le Coran n'ira pas forcer qui que ce soit à suivre ses conseils, mais il est obligé de les formuler ou au moins de les rejeter clairement pour s'en dissocier.

Si ces gens ont supporté les appels de Chaytane pour désobéir à Dieu, ils devraient au moins supporter quelques rappels pour s'en approcher.

Salam.
D
15 décembre 2019 22:03
Bonjour tout le monde …

Tout d’abord merci à celles et ceux qui ont l’esprit ouvert …

Farès toi non plus tu ne dis pas de quelle branche de l’islam tu es à chaque fois que tu publies. Et ne nous dis pas que tu es juste musulman tu es musulman d’inspiration salafie, tes maîtres sont salafis, non ? Et ce sont les idées qui comptent pas les étiquettes …

Frèrdogan, je relève dans ce que tu as écrit …
« J'ai le droit de juger, et tu as le droit de me juger. Ce qu'il faut, c'est avoir la bonne mesure. C'est quoi la bonne mesure ? C'est le Coran et la Sunna. Ce qui se trouve dedans étant juste ton jugement le sera. Ce qui se trouve en dehors a de fortes chances d'être injuste. »

Ce que je dis c’est que si tu veux appliquer la charia tu seras jugé par Dieu sur ce principe et avec la même sévérité que tu auras eu pour les autres. Est ce que tu es d’accord avec ça ?

Mais comment serais-je jugé moi qui donne tout à Dieu moi qui crois que tout le monde a raison?

Et du dis aussi, et c’est très intéressant …
« mais on n'apprend pas grand chose de quelqu'un qui se cherche encore.

Parce que toi tu penses être déjà arrivé dans ta recherche de la perfection, à ta manière selon le coran et la sunna ? Moi c’est vrai que j’en suis très loin, je le reconnais, un long chemin me sépare encore de Dieu, mais après tout, n’est ce pas qu’une question de temps ?

Attention vous serez jugés comme vous aurez jugés les autres, comprenez que Dieu fera attention à tout ce que vous aurez fait avec la même sévérité que vous aurez eu … Et ceux qui se croient les premiers seront les derniers, les humbles seront les premiers …

Après je suis désolé si mon post t’a même plus que choqué, tu dis je crois offensé tes croyances, mais je crois vraiment qu’on peut comparer la naissance de l’univers à un renouveau, comme nous nous réveillons le matin aussi intense. Et ça se traduit chez nous par une érection désolé, et la journée passe notre vie passe et à la fin nous sommes toujours plus sages qu’au cours de notre vie. Et c’est ainsi qu’à la fin tout reviendra dans la sagesse de Dieu … [www.yabiladi.com]

« Dieu nous a fait à Son image », à vous tous vous ne croyez pas que c’est vrai, qu’on peut comprendre quelque chose de Lui en regardant cet aspect de notre être ?



Modifié 2 fois. Dernière modification le 15/12/19 22:34 par Dominique Talib.
Je suis un des fils de l’éternité de créations où je vis …
D
15 décembre 2019 22:36
Un long chemin me sépare encore de Dieu, mais après tout, n’est ce pas qu’une question de temps ?
Je suis un des fils de l’éternité de créations où je vis …
17 décembre 2019 18:25
S5 V49 : Juge alors parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, et prends garde qu'ils ne tentent de t'éloigner d'une partie de ce qu'Allah t'a révélé. Et puis, s'ils refusent (le jugement révélé) sache qu'Allah veut les affliger [ici-bas] pour une partie de leurs péchés. Beaucoup de gens, certes, sont des pervers.

Allah s'adresse à un chef de Cité et d'un futur Etat. Il ne s'adresse pas au commun des musulmans. Dans une société islamique il y a des juges qui jugent d'après les apparences et les mobiles.

On a pas le droit de juger les personnes, mais on a tout à fait le droit de critiquer leurs agissements, leurs propos.






Citation
Frèrdogan a écrit:
Salam,

Tu mélanges deux notions : Juger les intentions, et juger les apparences.
Les intentions sont réservées à Allah, personne d'autre.

Les apparences peuvent être jugées par les humains. Un tribunal avant de condamner juge.

S3 V104 : Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront.

Pour ordonner le convenable, tu dois pouvoir être en mesure d'estimer que ce qui précède n'était pas convenable, sinon à quoi bon ! Expliques-moi comment comptes-tu ordonner un convenable sans juger ?

Nous jugeons tous, seulement, certains d'entre nous ne le supportent pas.

J'ai le droit de juger en disant que ce comportement est contraire au Coran, ou bien qu'il est tout à fait conforme. C'est un jugement par la Justice du Coran. En faisant ainsi je ne juge pas les intentions qui resteront hors de ma portée. Je jugerais les actes visibles à ma connaissance.

S5 V49 : Juge alors parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, et prends garde qu'ils ne tentent de t'éloigner d'une partie de ce qu'Allah t'a révélé. Et puis, s'ils refusent (le jugement révélé) sache qu'Allah veut les affliger [ici-bas] pour une partie de leurs péchés. Beaucoup de gens, certes, sont des pervers.

Ça n'empêche pas qu'Allah soit le seul Juge du jour dernier, l'un n'empêche pas l'autre.

Salam.
F
17 décembre 2019 18:31
La critique est un jugement.


Citation
*TIGELLIUS* a écrit:
S5 V49 : Juge alors parmi eux d'après ce qu'Allah a fait descendre. Ne suis pas leurs passions, et prends garde qu'ils ne tentent de t'éloigner d'une partie de ce qu'Allah t'a révélé. Et puis, s'ils refusent (le jugement révélé) sache qu'Allah veut les affliger [ici-bas] pour une partie de leurs péchés. Beaucoup de gens, certes, sont des pervers.

Allah s'adresse à un chef de Cité et d'un futur Etat. Il ne s'adresse pas au commun des musulmans. Dans une société islamique il y a des juges qui jugent d'après les apparences et les mobiles.

On a pas le droit de juger les personnes, mais on a tout à fait le droit de critiquer leurs agissements, leurs propos.
17 décembre 2019 18:45
- Ensuite, la dernière phrase d'Al Khidr résume bien le symbole et la portée de toute la scène 18 V82 : Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef

Commentaire :

18.79 Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau.

NOTA : Al Khidr en avait la connaissance.

18.80 Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants; nous avons craint qu´il ne leur imposât la rébellion et la mécréance.

NOTA : Al Khidr n'avait pas la connaissance car il supposait.

18.81 Nous avons donc voulu que leur Seigneur leur accordât en échange un autre plus pur et plus affectueux.

18.82 Et quant au mur, il appartenait à deux garçons orphelins de la ville, et il y avait dessous un trésor à eux; et leur père était un homme vertueux. Ton Seigneur a donc voulu que tous deux atteignent leur maturité et qu´ils extraient, [eux- mêmes] leur trésor, par une miséricorde de ton Seigneur. Je ne l´ai d´ailleurs pas fait de mon propre chef. Voilà l´interprétation de ce que tu n´as pas pu endurer avec patience".


NOTA : Al Khidr avait la connaissance.

Dans l'histoire qui c'est qui a "craint" ? Allah ou al Khidr ?

Al khidr a bien dit : " Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef" 18 V82 donc sur ordre d'Allah, mais le problème c'est qu'Allah ne "craint" pas, et quand Il veut une chose "c'est".

Les sunnites croient que la Sunna est aussi une parole inspirée à l'image du Coran. Or, il y a un hadith qui dit :

"D'après Al Abbas (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Si je ne craignais pas de mettre ma communauté dans la gêne, je leur aurais imposé le siwak avec chaque prière comme je leur ai imposé les ablutions ».
(Rapporté par Al Bazar et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°208)


NOTA : Ici c'est qui qui craint Allah ou le Prophète ?

NOTA : Allah a imposé et ordonné les ablutions :

« Ô vous qui croyez ! Lorsque vous vous apprêtez à prier, alors lavez-vous le visage et les mains jusqu’aux coudes et humectez-vous la tête et les pieds jusqu’aux chevilles. Et, après un rapport, nettoyez-vous et, si vous êtes malades ou en voyage ou que l’un de vous revienne du lieu d’aisance ou que vous ayez “caressé” femmes, mais que vous ne trouviez point d’eau, alors ayez-en l’intention en recourant à un sol propre dont vous toucherez votre visage et vos mains. Dieu ne veut point vous imposer quelque gêne, mais Il veut vous purifier et parfaire Sa grâce à votre égard ; puissiez-vous être reconnaissant ! », S5.V6

le Coran révélerait quant aux ablutions le farḍ/l’obligatoire d’origine divine et la Sunna du Prophète enseignerait l’optionnel.

Citation
Frèrdogan a écrit:
Mélange, Mélange whistling smiley

L'échange entre Moussa ( as ) et Al Khidr ( as ) a une autre portée visant entre autres à :
- L'acceptation du décret d'Allah,
- La supériorité de Sa Justice, face à ce que notre jugement pourrait considérer comme mal alors que c'est un bien.
- La possibilité de choisir entre le moins pire de deux maux ( défaut dans le bateau )
- Le crescendo dans le rappel en fonction de la gravité des actes à condamner ( différence de ton entre le premier acte et le second )
- Le fait de faire le bien sans attendre de retour ( construction du mûr )
- Le fait de s'approprier le mal à soi avant de le rejeter aux autres...

Il ne nous interdit pas de juger, mais de laisser à Dieu le soin de décider en acceptant son décret avec humilité. Son décret est miséricordieux, mais nous ne devons pas le juger puisque nous n'avons pas accès au Ghayb.

Elle ne contredit en rien le fait que nous devons juger les actions à travers le Coran. Sinon tu es entrain de nous expliquer que le Coran contredirait le Coran. Sinon, comment tu jugerais un violeur si ce dernier te dit qu'au fond de lui, il ne souhaitait pas commettre son crime ?

Les réactions humaines de Moussa ( as ) qui sont justes puisqu'elles sont limitées à son savoir, ont plusieurs buts, celui de nous montrer notre ignorance finie face au Maître, celui de nous enjoindre à la confiance envers Allah, que c'est Lui Al Moudabbir et non nous. Si Moussa ou n'importe qui de sage, aurait eu accès aux infos qui lui étaient voilées avant, il n'aurait pas jugé de la même manière. Morale : ne pas se précipiter dans le jugement, et ce qui vient d'Allah est certes bienvenu.

Cependant, j'attire ton attention sur deux choses :

- Le fait que cela s'est fait entre deux Prophètes, c'est donc un message à faire passer et non des actions à reproduire. Aujourd'hui si je tue un gamin c'est 22 ans incompressible, dans certains pays Musulmans, je pense à celui que tu affectionnes particulièrement, c'est la peine de mort. Parce que c'est un Monkar, un crime qu'il convient de blâmer comme a fait Moussa ( as ) en fonction des paramètres mis à sa disposition.

- Ensuite, la dernière phrase d'Al Khidr résume bien le symbole et la portée de toute la scène
S18 V82 : Je ne l'ai d'ailleurs pas fait de mon propre chef.

Tu ne tiendras pas longtemps avec ton raisonnement.

Si je suis intervenu ici, c'est parce que cette phrase : Seul Dieu me jugera, est une vérité par laquelle un mal est voulu.

Elle ne sous entend pas que seul Dieu juge les intentions, et qu'Il sera le seul Juge le jour du jugement dernier. Non, elle insinue que nous devons tous fermer notre bouche lorsqu'on voit un mal, de laisser les gens se pervertir mutuellement en restant muselés, elle favorise le chacun pour soi terrestre qui je te rappelle, n'existe pas chez nous, de ne pas vouloir ni supporter que l'on puisse les conseiller ou critiquer leur façon exacerbée d'agir.

Évidemment, un Musulman qui juge à travers le Coran n'ira pas forcer qui que ce soit à suivre ses conseils, mais il est obligé de les formuler ou au moins de les rejeter clairement pour s'en dissocier.

Si ces gens ont supporté les appels de Chaytane pour désobéir à Dieu, ils devraient au moins supporter quelques rappels pour s'en approcher.

Salam.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 17/12/19 19:17 par *TIGELLIUS*.
17 décembre 2019 19:11
La critique est un constat pas un jugement. Juger une personne et critiquer ses dires ce n'est pas pareil FreralKhidr.




Citation
Frèrdogan a écrit:
La critique est un jugement.
F
17 décembre 2019 19:21
 
1 0

PS : Erreur sur la personne, je ne suis pas celui que tu crois : FereAlkhidr.




Citation
*TIGELLIUS* a écrit:
La critique est un constat pas un jugement. Juger une personne et critiquer ses dires ce n'est pas pareil FreralKhidr.
17 décembre 2019 19:27
Faire ressortir, par le discours ou par l’écrit, les défauts ou les qualités des choses.

Critiquer un ouvrage, un écrivain. - Il critique les actions, la conduite de tout le monde.
Critiquer un tableau, un édifice. - Critiquer les actes d’un ministre.

On ne juge pas la personne mais ses actes en les critiquant.





Citation
Frèrdogan a écrit:
 
1 0

PS : Erreur sur la personne, je ne suis pas celui que tu crois : FereAlkhidr.
F
17 décembre 2019 19:32
On ne juge pas la personne mais ses actes en les critiquant.

Je te remercie d'avoir enfin conclu ce que j'affirmais plus haut.

Pour rappel ce que j'avais dit plus haut :

J'ai le droit de juger en disant que ce comportement est contraire au Coran, ou bien qu'il est tout à fait conforme. C'est un jugement par la Justice du Coran. En faisant ainsi je ne juge pas les intentions qui resteront hors de ma portée. Je jugerais les actes visibles à ma connaissance


Citation
*TIGELLIUS* a écrit:
Faire ressortir, par le discours ou par l’écrit, les défauts ou les qualités des choses.

Critiquer un ouvrage, un écrivain. - Il critique les actions, la conduite de tout le monde.
Critiquer un tableau, un édifice. - Critiquer les actes d’un ministre.

On ne juge pas la personne mais ses actes en les critiquant.
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