Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Ramadan : Le Roi a présidé la quatrième causerie religieuse du mois sacré
S
29 mars 2024 01:08
Le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan, du Prince Moulay Rachid et du Prince Moulay Ismail, a présidé, jeudi au Palais Royal à Casablanca, la quatrième causerie religieuse du mois sacré de Ramadan 1445 H.

Cette causerie a été animée par El Khammar El Bakkali, membre du Conseil marocain des oulémas pour l’Europe, sous le thème « Les fondements légaux pour la construction de modes de coexistence humaine ».

Le conférencier a, de prime abord, expliqué que la coexistence renvoie aux liens tissés entre l’ensemble des composantes de la société sur la base de la bienveillance et du respect, en tenant compte des intérêts des individus et des collectivités. Cette notion, a-t-il dit, est désignée aujourd’hui par le concept de la citoyenneté partagée qui requiert le respect des spécificités culturelles, religieuses et ethniques, en tant que prérequis indispensables pour la paix et la coopération.

La cohabitation que prônent les sages est celle qui émane de la volonté partagée de faire valoir les valeurs islamiques communes qui servent l’humanité toute entière, a-t-il souligné, estimant que la coexistence se cristallise autour de l’intérêt général que les calculs personnels étriqués tendent à occulter soit par ignorance, soit par tyrannie.

« C’est pourquoi, au sein du Conseil marocain des oulémas pour l’Europe, nous avons toujours considéré que notre premier devoir était d’expliquer aux Musulmans les principes de la cohabitation en Islam et de les encourager à les suivre », a-t-il noté.

En ce qui concerne la tyrannie, y compris le déni de la vérité et l’évitement de celle-ci, elle fait partie des grandes questions politiques pour lesquelles l’Homme cherche toujours à trouver l’équilibre nécessaire. Étant donné que ceux confrontés à ce dilemme cherchent à établir des règles universelles de droits, il est bénéfique pour eux de promouvoir la compréhension mutuelle entre les peuples de différentes religions sur cette question, a fait observer l’orateur.

Dans le même sillage, il a relevé que quelles que soient les divergences entre les peuples du globe ou les pays, il importe de les gérer en se focalisant sur les points communs qui les rassemblent dans tous les domaines, aussi nombreux soient-ils. Ces similitudes prennent en considération les convictions communément admises dans le cercle de la liberté et qui sont sacrées dans toutes les religions. C’est la raison pour laquelle l’Islam a prohibé la contrainte et autorisé la discussion de la meilleure façon possible, c’est-à-dire de manière appropriée, dans les circonstances adéquates et avec l’interlocuteur approprié.

Le conférencier a, dans ce cadre, identifié sept fondements légaux pour la construction des aspects de la coexistence, en l’occurrence la fraternité, la connaissance mutuelle, la communication, la considération réciproque, la tolérance, la vertu et la justice.

Sous cet angle, El Bekkali a précisé que les valeurs de la coexistence se traduisent dans le domaine des relations internationales par la paix et la bonne conduite, ainsi que dans les relations commerciales entre les individus, les Etats et les peuples et les relations familiales.

Il a à cet égard fait observer que les espaces d’entente et de coopération sont beaucoup plus larges que ne le croient ceux qui, par ignorance des finalités de la Charia, se cantonnent dans des lectures tronquées.

Il a toutefois indiqué que si la coexistence est requise et dispose de vastes domaines, le musulman se doit d’observer une série de prescriptions en la matière, afin que cette valeur magnifiée par l’Islam ne devienne pas synonyme d’absurdité, de perversité et de déliquescence.

Parmi ces prescriptions, il a signalé que la coexistence ne doit porter préjudice ni à l’un des fondements de la foi, ni à l’un des cultes imposés par des textes catégoriques.

Cette coexistence ne doit pas, non plus, autoriser ce qui est illicite ou être aux antipodes des textes clairs de la Charia et des avis unanimes catégoriques des musulmans en tout temps et en tout lieu, a-t-il dit, notant qu’elle ne doit pas être également préjudiciable à la communauté des musulmans.

Sur un autre plan, l’orateur a mis en avant le rôle primordial du Conseil marocain des oulémas pour l’Europe, mettant l’accent sur les efforts qu’il déploie pour faire des Marocains établis en Europe un exemple des valeurs de leur religion et des principes de leur pays, conformément aux normes et lois en vigueur dans leurs pays d’accueil.

Le Conseil, a-t-il ajouté, s’engage à promouvoir une conscience pratique et réaliste en diffusant les valeurs humaines communes et en renforçant l’encadrement religieux de la communauté marocaine résidant à l’étranger, tout en favorisant une bonne compréhension de la religion pour tous les groupes d’âge, hommes et femmes confondus.

Le conférencier a en outre souligné les succès tangibles du Conseil dans ce domaine, notamment auprès de la jeune génération, qui s’investit dans la mémo
29 mars 2024 06:15
Salam alaykoum ar rahmatullah wa barakatuhu.

Quand j'ai vu ton titre,j'ai pensé tout de suite à ce roi et paix a son âme,sa c est du roi [youtu.be] ,peut être que tu la déjà vu mais sa vaut le coup de revoir,une master class,une pépite,sa dure ce que sa dure mais ds la tête c est 5 min a tt casser.
Citation
Salim_17sk a écrit:
Le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, accompagné du Prince Héritier Moulay El Hassan, du Prince Moulay Rachid et du Prince Moulay Ismail, a présidé, jeudi au Palais Royal à Casablanca, la quatrième causerie religieuse du mois sacré de Ramadan 1445 H.

Cette causerie a été animée par El Khammar El Bakkali, membre du Conseil marocain des oulémas pour l’Europe, sous le thème « Les fondements légaux pour la construction de modes de coexistence humaine ».

Le conférencier a, de prime abord, expliqué que la coexistence renvoie aux liens tissés entre l’ensemble des composantes de la société sur la base de la bienveillance et du respect, en tenant compte des intérêts des individus et des collectivités. Cette notion, a-t-il dit, est désignée aujourd’hui par le concept de la citoyenneté partagée qui requiert le respect des spécificités culturelles, religieuses et ethniques, en tant que prérequis indispensables pour la paix et la coopération.

La cohabitation que prônent les sages est celle qui émane de la volonté partagée de faire valoir les valeurs islamiques communes qui servent l’humanité toute entière, a-t-il souligné, estimant que la coexistence se cristallise autour de l’intérêt général que les calculs personnels étriqués tendent à occulter soit par ignorance, soit par tyrannie.

« C’est pourquoi, au sein du Conseil marocain des oulémas pour l’Europe, nous avons toujours considéré que notre premier devoir était d’expliquer aux Musulmans les principes de la cohabitation en Islam et de les encourager à les suivre », a-t-il noté.

En ce qui concerne la tyrannie, y compris le déni de la vérité et l’évitement de celle-ci, elle fait partie des grandes questions politiques pour lesquelles l’Homme cherche toujours à trouver l’équilibre nécessaire. Étant donné que ceux confrontés à ce dilemme cherchent à établir des règles universelles de droits, il est bénéfique pour eux de promouvoir la compréhension mutuelle entre les peuples de différentes religions sur cette question, a fait observer l’orateur.

Dans le même sillage, il a relevé que quelles que soient les divergences entre les peuples du globe ou les pays, il importe de les gérer en se focalisant sur les points communs qui les rassemblent dans tous les domaines, aussi nombreux soient-ils. Ces similitudes prennent en considération les convictions communément admises dans le cercle de la liberté et qui sont sacrées dans toutes les religions. C’est la raison pour laquelle l’Islam a prohibé la contrainte et autorisé la discussion de la meilleure façon possible, c’est-à-dire de manière appropriée, dans les circonstances adéquates et avec l’interlocuteur approprié.

Le conférencier a, dans ce cadre, identifié sept fondements légaux pour la construction des aspects de la coexistence, en l’occurrence la fraternité, la connaissance mutuelle, la communication, la considération réciproque, la tolérance, la vertu et la justice.

Sous cet angle, El Bekkali a précisé que les valeurs de la coexistence se traduisent dans le domaine des relations internationales par la paix et la bonne conduite, ainsi que dans les relations commerciales entre les individus, les Etats et les peuples et les relations familiales.

Il a à cet égard fait observer que les espaces d’entente et de coopération sont beaucoup plus larges que ne le croient ceux qui, par ignorance des finalités de la Charia, se cantonnent dans des lectures tronquées.

Il a toutefois indiqué que si la coexistence est requise et dispose de vastes domaines, le musulman se doit d’observer une série de prescriptions en la matière, afin que cette valeur magnifiée par l’Islam ne devienne pas synonyme d’absurdité, de perversité et de déliquescence.

Parmi ces prescriptions, il a signalé que la coexistence ne doit porter préjudice ni à l’un des fondements de la foi, ni à l’un des cultes imposés par des textes catégoriques.

Cette coexistence ne doit pas, non plus, autoriser ce qui est illicite ou être aux antipodes des textes clairs de la Charia et des avis unanimes catégoriques des musulmans en tout temps et en tout lieu, a-t-il dit, notant qu’elle ne doit pas être également préjudiciable à la communauté des musulmans.

Sur un autre plan, l’orateur a mis en avant le rôle primordial du Conseil marocain des oulémas pour l’Europe, mettant l’accent sur les efforts qu’il déploie pour faire des Marocains établis en Europe un exemple des valeurs de leur religion et des principes de leur pays, conformément aux normes et lois en vigueur dans leurs pays d’accueil.

Le Conseil, a-t-il ajouté, s’engage à promouvoir une conscience pratique et réaliste en diffusant les valeurs humaines communes et en renforçant l’encadrement religieux de la communauté marocaine résidant à l’étranger, tout en favorisant une bonne compréhension de la religion pour tous les groupes d’âge, hommes et femmes confondus.

Le conférencier a en outre souligné les succès tangibles du Conseil dans ce domaine, notamment auprès de la jeune génération, qui s’investit dans la mémo
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook