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Les raisons de la naissance du chiisme
g
18 décembre 2007 16:03
Salam

Je tiens à préciser que ces ecrits ne sont pas là pour traduire une haine viscérale envers les chiitesNo no, mais plutot de comprendre perplexe comment ils sont arrivés à ce détacher de la oumma.

Peu de temps après le décès du Prophète Muhammad saw, la communauté musulmane fut confrontée au délicat problème de sa succession. Le pouvoir étant centralisé à Médine, les musulmans se divisèrent en deux tendances partisanes ,chacune revendiquant le califat.
Avec d’une part les Ansâr, auxiliaires de Médine, partie de l’hégire et dernière demeure du prophète, et d’autre part les Muhajirûn, émigrés de la Mecque, la mère des cités et berceau de l’islam.
Initialement, le problème ne concerna que le mode de désignation du calife.
Pour les uns, il devait être élu conformément aux versets du coran

Sourate 3 verset 159

C'est par quelque miséricorde de la part d'Allah que tu (Muhammad) as été si doux envers eux! Mais si tu étais rude, au coeur dur, ils se seraient enfuis de ton entourage. Pardonne-leur donc, et implore pour eux le pardon (d'Allah). Et consulte-les à propos des affaires; puis une fois que tu t'es décidé, confie-toi donc à Allah, Allah aime, en vérité, ceux qui Lui font confiance.

Sourate 42 verset 38

qui répondent à l'appel de leur Seigneur, accomplissent la Salat, se consultent entre eux à propos de leurs affaires, dépensent de ce que Nous leur attribuons,

c’est à dire après délibération(shûra). Pour les autres, ce privilège devait revenir de plein droit à Ali.
Au lendemain de la disparition de Mohammed saw, les médinois se réunirent dans la grande salle du clan des Banî Sâ’ida afin d’envisager sa succession. Informés de la réunion, Abû Bakr et Umar, craignant pour l’unité de la communauté, s’empressèrent de les rejoindre suivis de quelques autres compagnons. Après délibération, Abû Bakr fut élu à une grande majorité, tant par les Ansar de Médine que par les Muhajirun de la Mecque. Néanmoins, une minorité d’opposants subsista : les quelques Médinois partisans de Sa’d ibn Ubâda, les bannû Hâshim, partisans de Ali soutenus par quelques Médinois et le clan des indécis, les banû Umayya, auquel appartenaient Uthman ibn Affân et Mu’âwiya ibn Abi Sufiân
La sédition n’ayant point tardée, Abû Bakr combattit avec succés les vélléités de certains bédouins dissidents, en particulier, Musaylima, le faux prophète, dans le Najd et le second faux prophète Al-Aswad Al-Ansi, dans le Yémama.
Le règne d’Abû Bakr fut marqué par la stabilité et le maintient de l’ordre.
Lorsqu’il fut sur le pont de mourir, il convoqua les principaux compagnons afin d’envisager sa propre succession. Après la délibération d’usage, son choix et celui des compagnons consultés se porta sur Umar. Abû Bakr dicta le décret à Uthmân, lequel en fit lecture aux musulmans qui, tous, lui prêtèrent serment. Abû Bakr, alors âgé de 63 ans, décéda d’une mort naturelle en l’an 13 de l’Hégire.
Après 6 années d’un règne d’unité et de conquête, Umar fut agressé par un jeune zoroastrien qui lui asséna 3 coups de poignard empoisonné. Sachant sa fin proche et désirant comme son prédécesseur préparer sa succession, il convoqua six des plus éminents compagnons dont Ali et Uthman. Umar demanda à ces 6 compagnons de se réunir et de désigner, parmi eux, le futur calife.
A ce comité restreint succéda une consultation collective qui désigna Uthmân. Alors âgé de 63 ans, Umar décéda des suites de ses blessures en l’an 23 de l’hégire.

Uthmân succéda à Umar. Pour des raisons politiques, il fut l’objet de nombreuses réprobations et d’un complot initié par ibn Saba, l’un des pères du chiisme. En l’an 35 de l’hégire, Uthman fut assassiné dans sa maison et ses agresseurs venus d’Egypte s’enfuirent.
Tous les savants Musulmans s’accordent à dire que la sédition en islam débuta avec le meurtre de Uthmân.

La sédition

D’après Usâma, le prophète saw monta sur l’un des remparts élevés de Médine et dit :
« Voyez-vous ce que je vois ? Je vois se dessiner par-delà vos maisons les différents foyers de la sédition comme on voit tomber la pluie en trouble (de tous côtés) »Muslim
A Peine élu, Ali fut confronté à plusieurs problèmes liés à ce meurtre conduisant à des combats fracticides. Le premier d’entre eux fut la bataille de Nahrawân précédée de l’apparition des khârijites.



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g
18 décembre 2007 16:05
La bataille du chameau :
Préférant attendre que la tension qui agitait la communauté se soit estompée et se donner les moyens d’atteindre les assassins de Uthman, Ali jugea plus opportun de temporiser avant d’entre prendre de les poursuivre. Plusieurs éminents compagnons, dont Tahla et Az-Zubayr, lui firent part de leur impatience, mais Ali persista. Déçus, les compagnons quittèrent Médine sous l’égide de Tahla, d’Az-Zubayr et la très vaillante Aïcha (femme du prophète saw) , montée sur un chameau, et partirent pour l’Irak. Informé de l’expédition, Ali les rejoignit à Basra. Le calife ayant, dit-on pour des raisons de sécurité, établi le siège du califat à Kûfa en Irak.
Ayant réussi à calmer les esprits, Ali s’engagea à poursuivre les assassins de Uthmân dans les plus brefs délais. Assurés de sa bonne foi, chacun s’en retourna.
Ibn Saba et ses complices, craignant d’être découverts, infiltrèrent leurs partisans dans le cantonnement de chacune des deux armées et au matin, ils assaillirent simultanément les soldats Iraqiens, et médinois. Chacun fût convaincu d’avoir été trahi par l’autre, un combat sanglant débuta. En ce triste mois de Jumâda de l’an 36, eut lieu le premier combat fractricide de la oumma

La bataille de Siffîn

Ali regagna Kûfa et dpêcha un messager auprès de Mu’âwiya ibn Abi Sufian, lui demandant de le reconnaître comme calife. Mu’âwiya, alors gouverneur de Syrie, refusa prétextant que pour ce faire, il fallait à Ali, d’une part, l’aval de tous les compagnons résidants hors de Médine et d’autres part, venger le sang de son cousin Uthmane.
Ali fit valoir à son tour que le consensus des compagnons de Médine était suffisant et que concernant Uthman les chôses se feraient en leur temps.
Mu’awiya refusa et après 2 mois de de vaines discussions, les troupes de Muawiya et celle de Ali entrèrent en conflit à Siffin, prés des bords de l’Euphrate, au mois de Safar de l’an 37.
Au terme de 7 jours de rudes combats, les troupes de Mu’awiya commencèrent à décliner, alors que celle de Ali étaient sur le point de l’emporter. Mu’awiya rusa et sur l’initiative de son lieutenant Amr ibn al-AS, les soldats de Mu’awiya fixèrent le coran au fer de leurs lances, et clamèrent leur désir de ce remettre au livre d’Allah.
Ali convaincue de la ruse, refusa, mais de nombreux compagnons insistèrent et il dut accepter malgré son aversion .Il fut donc convenue que chacune des 2 parties désigneraient un représentant, l’un et l’autre devant tour à tour destituer son propre chef, puis celui de la partie adverse. Un pacte fut rédigé dans ce sens stipulant que ces destitutions réciproques seraient prononcées ultérieurement par les 2 parties à Adhruha (Syrie), et qu’après délibération de la communauté, un nouveau calife serait élu. Pour les représenter, les Iraquiens désignèrent Abû Musaal Ash’arî et les Syriens « Amr ibn al-As.Ensuite chacun s’en retournera dans son pays.
Puis Amr ibn al-As utilisa la ruse une seconde fois, en invitant Abû Musa al-Ashari à prendre la parole en premier, ce qu’il fit en proclamant comme convenue la destitution de Ali puis celle de Mu’awiya.
Amr pris à son tour la parole, proclama la destitution de Ali, mais au lieu de faire de même pour Mu’awiya lui fit allégence et trahit donc le pacte (voir en haut en gras). Stupéfaits, les partisans de Ali réalisèrent leur erreur quand ils demandèrent à Ali de cesser les combats.

Les Khârijites

Yusayr ibn Amr demanda a Sahli ibn Hunayfin : « As tu entendu le prophète saw dire quelques choses des khârijites.
Il répondit : « je l’ai entendu dire, en pointant sa main en direction de l’Irak :
Des gens paraîtront de là-bas, ils liront le Coran mais il ne dépassera pas leurs gorges et ils quitteront l’Islam à la vitesse où la flèche transperce une proie » Al bukhari
Ce faisant les laissés pour compte parmi les partisans de Ali, hostiles à ce compromis, se réunirent à Al-Hurûrâ. Ils dénoncèrent ce pacte, prétextant que le recours à l’arbitrage des hommes était une grande erreur, que Ali était investit par Dieu et clamèrent « Il n’est point d’autre sentence que celle d’Allah »
Ali leur rétorqua « D’une parole de vérité, ils édifient le faux ( al bukhârî)
En vrai ceux ci ont tourner le dos à leur responsabilité car ils furent les premiers à réclamer cet arbitrage pour ensuite ce rétracter, c’est pour cette raison que l’on les nomment les khârijites « les sortants ». Ali dépêcha Ibn Abbas afin de les ramener à la raison, en grand nombre accepta, et une minorité persista. Ces derniers forts de leur mise en garde reléguèrent Ali et Mu’awiya au rang d’apostats et redoublèrent d’agressivité.

La suite plus tard inchallahwinking smiley



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A
19 décembre 2007 13:29
Il est toujours intéressant de se pencher sur l'Histoire de sa propre religion. Encore faut-il envisager les événements et leur causalité de manière objective et ne pas avoir, d'emblée, des préjugés inconsidérés à et des jugements à l'emporte-pièce vis-à-vis de telle ou telle orientation théologique. Il ne faut perdre de vue que les chiia ont leurs arguments qui légitiment de leur point de vue l'investiture de Ali RAA, plutôt que celle de tout autre compagnon. Il s'agit entre autres, de deux hadiths, hadith AL KISSAA et Hadith Al RADIR, où le prophète fait montre de sa préférence pour Ali RAA, son gendre et son cousin. Cela dit, plonger dans cette partie de l'Histoire de L'Islam, est qq peu difficile. On n'en sort pas indemne. Ce sont tous nos référents religieux et théologiques qui sont mis à rude épreuve. C'est mon point de vue. Oua Allahopu Aalam smiling smiley
s
21 décembre 2007 18:21
salam alaykom
merci de poster la suite et la source stp
A
21 décembre 2007 18:45
1- Voici pour ce qui est du hadith "Al Radir" dont se servent les chiia pour légitimer leur préférence pour Ali RAA. Le texte est en arabe.

ÇÍãÏ Èä ÍäÈá : ÃÈæ ÚÈÏ Çááå ÇÍãÏ Èä ÍäÈá Èä åáÇá ÇáÔíÈÇäí ¡ ÇáãÊæÝì ÓäÉ : 241 åÌÑíÉ ¡ Úä ÇáÈÑÇÁ Èä ÚÇÒÈ ¡ ÞÇá : ßäÇ ãÚ ÑÓæá Çááå ( Õáøóì Çááå Úáíå æ Âáå ) Ýí ÓÝÑ ÝäÒáäÇ ÈÛÏíÑ Îã ¡ ÝäæÏí ÝíäÇ ÇáÕáÇÉ ÌÇãÚÉ ¡ æßõÓÍ áÑÓæá Çááå ( Õáøóì Çááå Úáíå æ Âáå ) ÊÍÊ ÔÌÑÊíä ÝÕáì ÇáÙåÑ æ ÇÎÐ ÈíÏ Úáí ( ÑÖí Çááå Úäå ) ÝÞÇá : " ÃáÓÊã ÊÚáãæä Ãäí Ãæáì ÈÇáãÄãäíä ãä ÃäÝÓåã " ¿

ÞÇáæÇ : Èáì .

ÞÇá : " ÃáÓÊã ÊÚáãæä Ãäí Ãæáì Èßá ãÄãä ãä äÝÓå " ¿

ÞÇáæÇ Èáì .

ÝÇÎÐ ÈíÏ Úáí ÝÞÇá : " ãä ßäÊ ãæáÇå ÝÚáí ãæáÇå ¡ Çááåã æÇáö ãä æÇáÇå æ ÚÇÏö ãä ÚÇÏÇå " .

ÝáÞíå ÚãÑ ÈÚÏ Ðáß ÝÞÇá áå : åäíÆÇ íÇ ÇÈä ÃÈí ØÇáÈ ÃÕÈÍÊ æ ÃãÓíÊ ãæáì ßá ãÄãä æ ãÄãäÉ

2- Pour ce qui est du hadith "Al Kissaa", mettant en exergue la pureté de Ahl Bayt Er-Rasoul et donc leur habilité à lui succéder, dans la personne de Ali et, à sa suite, Hassan et hussein (et leur descendance), le voici. Le texte est là aussi en arabe:

Ýí ãÓäÏ ÃÍãÏ Èä ÍäÈá ¡ Úä Ãã ÓáãÉ Ãä ÇáäÈí ( Õáøóì Çááå Úáíå æ Âáå ) ßÇä Ýí ÈíÊåÇ ÝÃÊÊ ÝÇØãÉ ÈÈÑãÉ ÝíåÇ ÎÒíÑÉ ÝÏÎáÊ ÈåÇ Úáíå ÝÞÇá áåÇ : ÅÏÚí ÒæÌß æ ÇÈäíß ¡ ÞÇáÊ : ÝÌÇÁ Úáí æ ÇáÍÓä æ ÇáÍÓíä ÝÏÎáæÇ Úáíå ÝÌáÓæÇ íÃßáæä ãä Êáß ÇáÎÒíÑÉ æ åæ Úáì ãäÇãÉ áå Úáì ÏßÇä ÊÍÊå ßÓÇÁ ÎíÈÑí Ü ÞÇáÊ Ü æ ÃäÇ ÃÕáí Ýí ÇáÍÌÑÉ ¡ ÝÃäÒá Çááå ÚóÒøó æ Ìóáøó åÐå ÇáÂíÉ : { ... ÅöäøóãóÇ íõÑöíÏõ Çááøóåõ áöíõÐúåöÈó Úóäßõãõ ÇáÑøöÌúÓó Ãóåúáó ÇáúÈóíúÊö æóíõØóåøöÑóßõãú ÊóØúåöíÑðÇ } ÞÇáÊ ÝÃÎÐ ÝÖá ÇáßÓÇÁ ÝÛÔÇåã Èå ¡ Ëã ÃÎÑÌ íÏå ÝÃáæì ÈåÇ ÇáÓãÇÁ Ëã ÞÇá :

" Çááåã Åä åÄáÇÁ Ãåáõ ÈíÊí æ ÎÇÕÊí ÝÃðÐåöÈ Úäåã ÇáÑÌÓó ¡ æ ØóåøöÑåã ÊØåíÑÇð ¡ Çááåã åÄáÇÁ Ãåá ÈíÊí æ ÎÇÕÊí ÝÃÐåöÈ Úäåã ÇáÑÌÓó æ ØóåøöÑåõã ÊØåíÑÇð " .

ÞÇáÊ : ÝÃÏÎáÊõ ÑÃÓí ÇáÈíÊ ÝÞáÊ : æ ÃäÇ ãÚßã íÇ ÑÓæá Çááå ¿

ÞÇá : " Åäß Åáì ÎíÑ Åäß Åáì ÎíÑ " [11] .

Les deux hadiths semblent attestés que ce soit chez les sunnites ou les chiites. Par contre ce sont leur lecture qui semble faire pb. Oua Allahou Aalam
g
22 décembre 2007 19:38
Citation
Abdi2 a écrit:
Il est toujours intéressant de se pencher sur l'Histoire de sa propre religion. Encore faut-il envisager les événements et leur causalité de manière objective et ne pas avoir, d'emblée, des préjugés inconsidérés à et des jugements à l'emporte-pièce vis-à-vis de telle ou telle orientation théologique. Il ne faut perdre de vue que les chiia ont leurs arguments qui légitiment de leur point de vue l'investiture de Ali RAA, plutôt que celle de tout autre compagnon. Il s'agit entre autres, de deux hadiths, hadith AL KISSAA et Hadith Al RADIR, où le prophète fait montre de sa préférence pour Ali RAA, son gendre et son cousin. Cela dit, plonger dans cette partie de l'Histoire de L'Islam, est qq peu difficile. On n'en sort pas indemne. Ce sont tous nos référents religieux et théologiques qui sont mis à rude épreuve. C'est mon point de vue. Oua Allahopu Aalam smiling smiley
Salam

Rouya, pour ce qui est du choix de calife, il y'a un hadith qui dit qu'une fois le prophète demanda à Aicha de chercher un de ses compagnons, elle demanda lequel et énuméra Abou Bakr, Ali .....mais s'arrêta il me semble à Othman.
Et elle alla le chercher, et le prophète lui parla et celui ci ce sentit mal, en faite il lui annonça sa destiné et de ne pas répondre à la sédition.
Ainsi Othman respecta son serment au prophète quand ses proches lui demandèrent s'ils allaient prendre sa défense, il refusa conformément à sa promesse.

Ce qui démontre que le prophète savait qui serait les califes.
En plus il annonça dans un autre hadith la durée des 4 califes.

Si le prophète savait que ceux ci ne seraient pas bon, pourquoi ne pas avoir par avance mit en garde la oumma.

Ali a été patient, est c'est une grande sagesse. Il savait laisser ces propres intérêts au profits de ceux de la oumma.

Pour la source elle est bien évidement sunnite, si cette demande critique le sunnisme, il convient de prendre le Coran et de lire les versets qui demande au Musulman de suivre le prophète, de ne pas ce diviser en secte, de ne pas tuer la vie que Dieu a rendue sacré.....
Les hadiths sur les innovations sont claires à ce sujet, ajoutez y les hadiths qui annonce que viendra des gens venue d'Irak qui liront le coran et qui ne dépassera pas leur gosier
Tous ces hadiths inchallah je les mettrai, avec qui les a rapportés, je comprend donc le soucis d'authenticité

Le Coran parle bien de personne qui dise ceci vient d'Allah alors qui n'en est rien, la méditation des versets du Coran permettent de différencier le vrai du faux.

Pour la suite inchallah bientôt, dsl mais je manque de temps
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A
23 décembre 2007 15:39
Salam,

Ce qui me semble poser problème, lorsqu'on s'intéresse à cette page de notre histoire, ce sont d'abord et surtout les références qui, comme chacun le sait, ne font pas systématiquement unanimité. Il convient donc dans ce cas, c'est ce que je fais, de tenir pour acquises les seules informations (hadiths ou autres) faisant l'objet de consensus (entre chiaa et sunna). Je tiens à préciser tout de suite que je suis sunnite. Mais, pour des raisons, liées à ma propre nature et ma formation, j'ai besoin de rechercher et de comprendre 'les choses' sans préjugés et sans parti-pris. Il semble d'abord que, de son vivant, le prophète SAAWS n'a pas désigné de compagnon pour sa succession -du moins pas directement. Car,de manière indirecte, pour les chiaa il y a les deux hadiths (Al kissae et Al radir) qui, de leur point de vue, donnent la préférence à Ali. Et pour les sunnites, il y a cette histoire: lors de son agonie le prophète SAAWS a fait montre de sa préférence pour Abou Bakr RAA, pour présider à la prière (Yaoummou Annas), parmi l'ensemble des compagnons, y compris Ali RAA. L'investiture de Abou Bakr n'a pas fait l'objet d'un assentiment général- elle n'a pas été admise, par exemple par les Ahl Al Bayt, entendez: Ali IBn abi Taleb RAA, Fatima-Azzahra RAA, fille du prophète SAAWS, et leurs fils Hassan oua Hussein. D'où, cette histoire relatée par les livres de Sunna et de Chiaa : Abou Bakr, ds ces conditions, a envoyé Omar Ibn Al khattab pour soutirer la bayaa de ces mêmes Ahl Al Bayt. Mais Fatima Azzahra s'y refusait car elle pensait mordicus que le plus habilité à succéder au prophète n'était autre que son mari Ali RAA. Ce qui lui a valu d'être injustement malmenée, et on a même failli mettre le feu à sa maison (voilà qq chose qui m'a bcp affecté). Mais les ennuis de fatima Azzahra n'ont pas fini pour autant: on lui a même refusé de prendre en héritage une terre qui appartenanit au prophète et qui s'appelait FIDK. Toutes ces mésaventures ont marqué à jamais le fille de notre prophète qui suite à tous ces ces événerments a sombré ds la tristesse la plus profonde, à tel point d'ailleurs que Ali luia construit une sorte de cabanon où elle avait le loisir de pleurer toutes les larmes de son corps, à longueur de journées et de nuit. On appelait ce cabanon, 'bayt al ahzane'. Mais Fatima azzahra ne va survivre à tous ces ennuis et à la mort de son père, notre prophète, c'est selon, que deux, trois ou quatre mois. D'ailleurs pour avoir été malmenée elle a demandé à son mari Ali de garder secrète à la fois sa mort et le lieu de son inhumation. Elle a un discours face à tout ce qu'on lui a fait subir - un discours très fort qui nous manquera pas d'émouvoir quiconque l'écouetra ou le lira.

Les compagnons du prophète sont des hommes et sont, à ce titre, susceptibles de commettre des fautes. Ils l'ont fait. Dieu tranchera entre eux. Je n'ai par contre aucun égard, je dirai même plus j'abhorre le clan Mouawiya qui ont massacré de la pire des manières la descendance de notre prophète. Mais, je me réjouis de l'idée que Allah le leur fera payer, également de la pire de manière, le jour du jugement. Oua Allahou Aalam
g
27 décembre 2007 13:42
La bataille de Nahrawân

Informé de la ruse de Mu'awiya, Ali dénonça le pacte conclu à Adhruha et se mit à la tête de son armée afin de reprendre des hostilités. En chemin, on vint le prévenir que les khârijites s'étaient rebellés de nouveau et se livraient à des exactions partout où ils se rendaient. Ali bifurqua sur le champ et les rejoignit à an-Nahrawân où les troupes khârijites se trouvaient avec leur chef Ibn Wahb ar-Rasi.
Exépté ceux qui avaient préféré s'enfuir, après les sommations, ils furent presque tous exterminés.

L'armée de Ali, considérablement éprouvée par tous ces évènements, commença à faire défection.
Peu après la bataille de Nahrawân, un khârijite nommé Ibn Muljam, accompagné de 2 complices, s'embusqua et, au matin du mois de Ramadan de l'an 40, assaillit Ali de son sabre.
Le quatrième calife de l'Islam, alors âgé de 63 ans, décéda trois jours plus tard des suites de ses blessures. Dans ses derniers moments, le calife fut interrogé sur le nom de son successeur,mais il se refusa à le désigner préférant s'en remettre au choix de la communauté.

Au lendemain de tous ces évènements, la communauté musulmane se trouva partagée en trois pôles, avec Damas, siège de la dynastie des Omeyyades et capitale du calife officiel, Kûfa en Irak, berceau de l'antagoniste religieux et capital du calife officieux, et le Hijâz, où les gens tenteront difficilement de se préserver dans la neutralité comme les hadiths du prophète le conseiller.

Al Hassan

Sans plus tarder, les Irakiens désignèrent Al-Hasan, le fils ainé de Ali. Elu à kûfa, il y demeura 6 mois. Aguerri aux vicissitudes du pouvoir et à ses déconvenues, Al-Hasan savait qu'en réalité il ne pouvait compter que sur les bonnes intentions des Irakiens.Afin d'éviter de nouvelles effusions de sang, il préféra, après quelques escarmouches, conclure un pacte avec Mu awiya. Ce dernier ayant accépté, Al Hasan abdiqua en sa faveur en l'an 41.
Revenu à Médine, il y mourut 8 ans plus tard, empoisonné par son épouse à l'instigation du futur calife, Yazid fils de Mu'awiya.

Alors qu'Al Hasan était enfant, il grimpa sur les marches de la chaire (minbar) pendant que le prophète saw faisait un prêche; le voyant, il dit à l'assemblée:
"Mon (petit( fils que voici sera un jour un sayyid, Allah lui accordera de réconcilier 2 factions musulmanes importantes" Al Bukhari
C'est à dire son abdication en faveur de Mu awiya afin d'éviter une guerre civile.

Al Husayn

Lorsque Yazid succéda à son père, Al Husayn, le fils cadet de Ali, refusa de valider son élection, les moeurs perverses et la piété douteuse du fils de Mu awiya étant de notoriété publiqueClap.
De nombreux Médinois et Mecquois refusèrent également également de lui prêter allégeance et Al Husayn décida de quitter Médine pour se réfugier à la Mecque.

Les Irakiens lui adressèrent alors de nombreux courriers afin de l'inviter à les rejoindre, lui promettant fidélité et soutien contre l'oppresseur Omeyyade.
Après quelques hésitations, Al Husayn accepta et accompagné de toute sa famille et de quelques partisans, se rendit en Irak. Informé de sa venue, le gouverneur de la région, Ibn Ziyyad, fit pression sur les Irakiens et ne tarda pas à transfomer les vaillants partisans qu'ils étaient en opposant hostiles et qui, après avoir invité Al Husayn à venir les secourir, se retournèrent contre lui.

Al Husayn et les 72 personnes l'ayant accompagné, furent rejoint par les troupes iraqiennes d'Ibn Ziyyad à Karbala, près de l'ancienne ville de Babylone. Après de vaines discussions et de brefs combats, Al Husayn et ses hommes tombèrent sous les coups de leurs adversaires le 10 (ashûra) du mois de Muharram de l'an 61. Tous furent décapité et le corps d'Al Husayn fut piétiné par des chevaux afin de le mutiler. Ibn Ziyyâd fit ensuite porter la tête d'Al Husayn et celles de tous les autres membres de la Famille du prophète et leur partisans à Yazid. Seuls les femmes, les enfants et Ali l'un des fils d'Al Husayn, furent reconduits à Médine.

Le massacre de Karbala donna lieu à de nombreux soulèvements, en particulier dans le Khurasan sous l'égide d'Abu Muslim al Khurasani. Ces révoltes contribueront en grande partie à la chute des Omeyyades en l'an 131 et à l'avènement des Abbasides.

Depuis les chiites prétendent regretter leur trahison et célèbrent cet événement en se lacérant le corps et par des manifestations de douleurClap.
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g
27 décembre 2007 13:44
Zayn Al Abidin


Ali Ibn Al Husayn fut épargné du fait qu'il était malade et n'avait pas participé aux combats, d'autres disent que ce fut pour son jeune âge. Il fut le seul descendant masculin d'Al Husayn. De retour à Médine, il mena une vie retirée, faites de ferventes dévotions, d'où le surnom qui lui fut donné Zayn al Abidin " l'ornement des fidèles".
Il se tint à l'écart de tous débats ou manifestation politiques et préféra se consacrer à la jurisprudence.

Ses enfants, Zayd et MLuhammad al Baqir, compteront également parmi les plus éminents juristes.
Ja far as Sadiq, le fils d'al Baqir, fondera même une école de jurisprudence qui portera son nom.


La légende


Si, comme nous l'avons vu, certains comportements n'appellent aucune retenue, celui de tous les compagnons du prophète saw ne tolère aucun commentaire. La polémique concernant ces évènements a fait couler beaucoup d'encre et se perdre nombre d'auteurs qui, au gré de leurs ouvrages, ont consacré une part importante à leurs états d'âme. Les chiites sont depuis fort longtemps particulièrement virulents à l'égard des compagnons du prophète, ils sont parfois rejoints dans leurs opinion par des orientalistes qui, au nom d'on ne sait quelle éthique, prennent également parti de façon souvent insultante et ignorante (dans l'encyclopédie de l'islam dit: Umar s'opposa aux velléités de Muhammad, alors au dernier stade de sa maladie, de dicter un testament pour conseiller les croyants, insistant sur le fait que le prophète délirait et que le coran le suffisait comme guidée perplexe, la célèbre revue Historia fait de Mu awiya le vainqueur triomphant eye rolling smiley,les arabes ne sont pas absents, tout aussi révulsant, sont les propos de Hamza Boubakeur, qui écrit P352 et 353 dans son prétendu traité de théologie et dit:
"..le candidat le plus digne de cette haute charge était assurément Ali Ibn Abi Talib. Il n'en fut rien, malheureusement. L'élection comique et combien préjudiciable de Uthamn ibn Affan comme imam suprême.......plus soucieux de son élégance vestimentaire que d'égalité, de fraternité, et d'équité, résolu à disposer à sa guise du trésor public.

En effet, certains affirment par exemple qu'Al Hasan fut empoisonné à l'instigation de Mu awiya afin de ne pas honorer son engagement et de permettre à son fils Yazid d'accéder au pouvoir.Mu awiya fut l'un des scribes du prophète saw lors de la révélation et quel que fut son comportement, il y'a un pas qu'il convient de ne pas franchir entre le fait d'être choqué par ses méthodes et celui de penser qu'il a fait empoisonner le petits fils de l'envoyé d'Allah.

Le prophète saw à dit:"concernant mes compagnons il y'aura la mort"(Ahmad), et aussi "Quand mes compagnons sont mentionnés,abstenez vous" At Tabarani

Al-Munâwi explique dans al-fidh al-Qadir ce hadith en disant:
"Quand mes compagnons sont mentionnés": leurs différends, tant leurs guerres que leurs controverses, abstenez-vous obligatoirement de médire de leurs comportements et de polimiquer à leur sujet " ils sont les meilleurs hommes de cette communauté et les élites de toutes les générations. Quant à leurs discordes, elles connaitront un dénouement".

Inchallah la suite sur le militantisme et le temps de la déviance des chiites



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/12/07 14:16 par gibril.
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g
28 décembre 2007 17:24
Les Alides et les chiites

Le substantif shi'a est un dérivé du verbe shâ'a/yashî'u.
Il signifie militer, être partisan d'un homme ou d'un idéal, d'où le nom d'action dérivé de tashayyu'.
Au début, ce terme ne désignait personne en particulier et pouvait très bien s'appliquer aux partisans de Sa'd ibn Ubada, d'Abû Bakr, de Ali ou celui des indécis.
Néanmoins, il finira par ne désigner que les partisans de Ali, shî'at'Ali d'où le mot françisé de chiite.

Pour désigner les partisans de Ali, nous avons préféré le néologisme Français "Alides" à celui arabe de alawite, ce dernier ayant aujourd hui, tout comme le mot chiite, une acceptation péjorative ou pour le moins tendancieuse. Concernant les partisans de Ali, le terme chiite ash-shî'a est devenu depuis fort longtemps un terme générique englobant une pluralité de doctrines des plus hétéroclites, parues à diverses époques, depuis l'élection d'Abû Bakr jusqu'au IX e siècle de l'hégire, et peut-être même jusqu'à nos jours.

Dés lors, il convient de différencier les vrais des faux partisans de Ali.

Les premiers seront lui-même ses descendants et leurs partisans; tous militeront pour un califat au sein des Gens de la maison du prophète saw,les ahl al-bayt. Les biographes sunnites leur ont tous consacré une biographie des plus élogieuses.

Les autres sont tout simplement des hypocrites qui profiteront de la notoriété des Alides à des fins personnelles ou idéologiques. Ils ont pour particularité d'être leurs contemporains. Ibn Khaldûn distingua principalement 3 catégories de chiites:

-Les extrémistes "al-ghulât:ceux qui ont dépassé la limite".
Ilssont nommés ainsi pour avoir divinisé Ali et certains autres imams en prétendant qu'Allah s'incarnait en leur personne. Leur crédo religieux est un unanimement condamné par tous les savants sunnites et parfois même chiites. Tous considèrent que les théoriciens et les membres de ces factions ont outrepassé
les limites de l'intolérable

-Les négateurs, ar-râfidha:ceux qui rejettent.Ils sont ainsi nommés car ils contestent la légitimité des 3 premiers califes et la rejettent. En plus de tenir des propos insultants à leur encontre, ils prétendent qu'Allah ressuscitera ces califes et que le Mahdi les fera crucifier! eye rolling smiley

Les derniers sont en fait les héritiers spirituels des ar-râfidha et portent le nom de wâqifiyya:ceux qui s'arrêtent. Leur particularité réside avnat tout dans leur très forte propension à se diviser.
L'imam désignant de son vivant son successeur à chaque fois qu'une partie de ses fidèles refusera d'avaliser son choix, une nouvelle faction naitra sous l'impulsion d'un nouveau prétendant. Très souvent, ces factions continueront à ce subdiviser, soit pour des raisons de personnes ou doctrinales. Les plus représentatives et les plus célèbres sont les imamites et les ismaéliens.

Nous citons dans un premier temps l'exemple des extrémistes et des négateurs, puis nous reviendrons aux imamites et ismaéliens et à la place que le Mahdi occupe au sein de ces sectes.
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28 décembre 2007 17:56
Les Sabâ'iyya


Ils tiennent leur nom de Abd Allah ibn Saba, un juif originaire du Yémen converti à l'islam. Un manichéen pervers et dévoyé et un agitateur impétueux, selon l'imam ad-Dhahâbi.
L'un des pères, sinon le fondateur du chiisme, il est à l'origine de la théorie de l'occultation des imams (ghayba) et de leur réapparition (raj'a)
Le choix d'Ibn Saba se portera, dans un premier temps, sur le prophète Muhammad saw.
Il disait:
"Qui est plus surprenant que celui qui croit en la résurrection de Issa et conteste celle de Muhammad, cela alors qu'Allah a dit:

Sourate 28 verset 85

Celui qui t'a prescrit le Coran te ramènera certainement là où tu (souhaites) retourner . Dis : "Mon Seigneur connaît mieux celui qui a apporté la guidée et celui qui est dans un égarement évident.

C'est à dire à la Mecque, selon les exégètes sunnites, et non à leur vie sur terre après la mort comme le prétend Ibn Saba. Il fut aussi l'un des principaux instigateurs du meutre de Uthman ibn Affan et des troubles en relation avec cet événement. A la mort de Uthman, Ibn Saba va renoncer à sa théorie en faveur de la résurrection de Muhammad et opter pour celle de Ali Clap, prétendant que le prophète aurait transmit à Ali des informations secrètes smoking smiley le concernant. Il prétendra d'abord que Ali fut un envoyé (nabi) puis un dieu (ilâh). Missionnaire de l'erreur il prêchera et convaincra les plus sots parmi les gens de kûfa.
Informé de l'émergence et dela propagation de cette doctrine hérétique et de thèses blasphématoires dont il était l'objet, Ali fera périr brulés de nombreux adeptes de cette secte dans des fosses creusées.
Après le meurtre de Ali par les khârijites, Ibn Saba, que l'histoire de Issa semble avoir considérablement perturbé, prétendit que la victime n'était pas Ali mais un démon evil sleeping, sous les traits de Ali aurait été assassiné à sa place et que, comme Issa il fut élevé au ciel et tel un dieu, il était vivant , qu'il est le Mahdi et qu'il redescendra à la fin des temps pour se vengereye rolling smiley

Les Kaysâniyya


Ce sont les partisans d'Al Mukhtar ibn Abi Ubayd as Saqafi, un paranoïaque,au temps de khârijites, puis tour à tour partisan de diverses factions chiites dont les kaysâniyya, auxquels il est assimilé. Il adopta divers partis, fut emprisonné, battu, puis libéré et se réfugia à Kûfa. Il prêta serment d'allégeance à Ibn Zubayr dont il vantait les mérites public, mais fut pris en possession d'une lettre qu'il destinait à un émir de Kûfa, et dans laquelle il médisait de lui et formulait sa doctrine selon laquelle le Mahdi était Muhammad ibn al-Hannafiyya, l'un des fils de Ali et forgea toute une doctrine autour de sa personne.

Muhammad Ibn al-Hanafiyya le désavoua publiquement et déclara être étranger à tous les mensonges que celui-ci lui imputait et envisagea de lever une armée contre lui. Averti de son projet, Al-Mukhtar fit reprendre la rumeur selon laquelle le Mahdi était reconnaissable, et disait:
"Si le sabre qui l'atteint dans sa chair se brise, sachez qu'il s'agit du vrai Mahdi!"
Informé de la nouvelle rumeur Muhammad Ibn al-Hanafiyya renonça à son expédition sur kûfa et demeura à la Mecque, sachant par avance qu'une pluie de sabres ne manquerait pas de s'abattre sur lui

Pour la majeure partie des kaysâniyya, ce fils de Ali ne serait pas mort mais vivrait caché sur le mont Ridhwâ (Hijaz).Prés de lui couleraient une source d'eau et une autre de miel, il serait protégé par des fauves et s'entretiendrait avec les anges eye rolling smiley. Il ne quittera sa retraite que pour connaitre l'Antéchrist.
Tous les adeptes de cette secte ne sont pas unanimes. Pour d'autres, Muhammad Ibn al-Hanafiyya est bien mort, et comme à chaque fois qu'un imam disparait, un autre prend sa place, cette faction va ce scinder en plusieurs autres, avec à la tête de chacune d'elles un Mahdi. On prétendra même que l'esprit d'Allah s'incarne en la personne de chacun de leurs imams.

Al-Mukhtar surnommé le menteur prétendait être divin,faire l'objet de révélations divines tel que Gabriel lui rendait visite à cet effet.
Pour ce justifier, il eut recours à une théorie dont on ne sait s'il est l'initiateur.
C'est al-bada'a qui selon lui Allah serait susceptible de changer d'avis et contreviendrait lui même à ses décrets en fonctions des circonstances.

Il prétendait aussi avoir hérité d'un trône ayant appartenu à Ali et qu'il avait paré de divers ornement et recouvert de brocard, et ce plaçait au milieu de ses soldats avant les combats et leur disait:

"Cela a appartenu à Ali et il est désormais parmi nous ce que l'arche d'Alliance fut aux Israélites".

Il passa son temps à pourchasser tous ceux qui pourraient contribuer à sa fin, allant même jusqu'à combattre les troupes Ibn Ziyyad
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28 décembre 2007 18:05
Mus'ab Ibn Zubayr décida d'envoyer contre lui une puissante armée.
Al-Mukhtar n'ayant que 3000 hommes à lui oposer dit à ses troupes:

"Il m'a été révélé que vous vaincrez"

Le sort en ayant décidé autrement, ses hommes revinrent battus et rompus et vinrent le trouver et lui dirent:

"Où est cette victoire que tu nous avais prédit?"

Il répondit que soit disant Allah lui avait initialement promis, mais a changé d'avis (bada'a)

Mus'ab Ibn Zubayr assiégea le palais du gouverneur à Kûfa où Al-Mukhtar s'était retranché et il mourut le mois du ramadan 67.

Néanmoins cette notions d'al-bada'a est encore élément très présent chez les chiites.

Inchallah le debut des deviances sera traité avec comme source la critique d'un chiite qui les blames
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29 décembre 2007 21:04
Origine

Si les trois premiers siècles de l'hégire sont riches en évènements historiques, on peut difficilement parler, avant cette époque, de doctrine ou de philosophie chiite au sens où nous l'entendons aujourd hui.
Car après cette période nous n'avons plus de Gens de la maison du Prophète saw revendiquant un idéal politique et religieux conforme à la tradition Prophétique, mais, en leur lieu et place, des théoriciens qui vont s'employer par des procédés frauduleux à légitimer tout ce que les Alides ont combattu.

Le docteur chiite Mûsa al-Mûsawi, auquel il convient de rendre hommage pour sa sincérité situe le début de cette déviation au III é siècle de l'hégire et dit au chapitre du califat et de l'imamat:
"Après l'annonce officielle de l'occultation de l'imam Al-Mahdi en 329, il s'est produit dans la pensée chiite des idées étranges que nous appellerons "époque de déviation".
La première consistait à dire que, conformément à un texte divin, le califat devait échoir à Ali, qu'exepté quelques-uns, les compagnons avaient délibérément contrevenu à ce texte en élisant Abû Bakr.
Des récits forgés de toutes pièces attribués aux imams apparurent, ils contiennent des propos injurieux à l'égard des califes bien-guidés et certaines épouses du Prophète saw.
Ce fût cette période qu'apparut la notion de taqiyya, qui consistait à ordonner aux chiites de propager certains préceptes et de dissimuler certains autres par mesure de précaution.afin de les rendre plus crédibles, leurs auteurs les attribuèrent aux imams, en particulier à Al-Bâqir et As-Sâdiq (hadiths Apocryphes)...afin d'éviter les polémiques à ce sujet, une nouvelle idée se fit jour: Celle de l'infaillibilité des imams chiites de cette époque.
C'était là un acquis supplémentaire qui érigeait ces versions bizarres en dire sacrés, n'acceptant ni critique, ni débat, ni contestation..
Quiconque entre-prend un examen critique de ces livres, composés entre le 4 et 5 e siècles de l'hégire, ne pourra que conclure à un résultat désolant, tant les efforts déployés par certains auteurs sont lourds
de conséquences. En tout état de cause, leur désir de nuire à l'unité de la communauté est manifeste

Pour nous, il n'y'a pas de doute que certains traditionalistes et juristes chiites sont allés trop loin dans la mystification des imams. Toutes les versions qui leur sont attribuées sont inventées. Cela a commencé lorsque fut proclamée officiellement "la grande occultation".
Ainsi on a rapporté que l'imam al-Mahdi aurait dit:
"A partir d'aujourd'hui, quiconque prétendra m'avoir vu aura menti"
Ainsi toutes les portes étaient closes, que ce fut pour joindre l'imam ou pour vérifier l'authenticité des propos qui lui étaient attribués, ainsi qu'à ses aïeux qui tous étaient des imams intègres et vertueux.

Dés lors, tous ces détracteurs de l'islam purent s'adonner à leur guise à la composition de ce type d'ouvrages.

Les théoriciens

La période comprise entre l'occultation du Mahdi en 329 et l'invasion mongole en 656H/1258 sera une période déterminante pour les chiites.
Cela non seulement du fait de ces événements, mais aussi en raison de l'apparition de théoriciens influents, tel que Khawâja Nâsar ad-Dîn at-Tûsi, considéré comme l'un des plus grands "théologiens "chiites, c'est ainsi selon H. Nasar que le chiisme atteignit son apogée. Il ajoute:
"C'est aussi à cette époque qu'apparurent les premiers recueils de hadiths faisant autorité et les textes doctrinaux.
Elle commence avec al-Kulayni, l'auter de Usul al kafi qui est la plus importante compilation des traditions des imams chiites.
C'est aussi l'époque d'Ibn Bâbuya, Shaykh Mufid, et Mohammad ibn Hasan at-tusi: auteurs dont les œuvres sont devenues les principales sources traditionnelles chiites. C'est aussi durant cette période que Sayyid Sharif ar-Râdi compila les paroles de Ali dans le Nahj al-Blâgha qui est, après le Coran et les Hadiths, l'ouvrage leplus important du chiisme.

A cette période succède celle du syncrétisme religieux. Elle va des Safavides, en 907/1502, à notre époque.En effet, au cours de ce long intervalle, la doctrine chiite va s'enrichir de divers emprunts peu orthodoxes donnant lieu à une abondante littérature où se mêlent à la théologie musulmane, le soufisme, la mythologie chrétienne, la philosophie grecque (métaphysique et cosmologie), la poésie et le droit; avec pour premier grand ouvrage de synthèse al-Bidhar al Anwar, de M Baqir al Majlisi.
Ou bien encore Sadr ad-Din ash Shirazi qui intègrera aux préceptes chiites existants, ceux de Khawaja.
Nasar ad Din at Tusi,d'ibn Sina (Avicenne),mais surtout ceux d'Ibn Arabi, lequel, dit le P SH.
Nasar
"exerça une influence considerable sur les gnostiques chiites comme SH. Amulî, Ibn Abi Jumhu et Ibn Turkah"
En réalité, on ne sait pas toujours très bien si ce sont les chiits qui se sont inspires des thèses d'Ibn Arabi ou l'inverse.
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29 décembre 2007 21:24
Concernant ces mêmes ouvrages, le Dr Al Musawi sera quant à lui beaucoup plus critique que son confrère; il écrit au chapitre des éxcès:
"Toujours dans le cadre de cet esprit de réforme qui nous anime, il serait utile d'entreprendre une étude critique approfondie et sérieuse de tous ces livres afin d'en extraire toutes les erreurs et récits apocryphes dont ils sont truffés.
Nous avons cité plus haut les titres de quelques-uns d'entre eux (lesmêmes que le PS.H Nasar) que pourtant les juristes chiites considèrent comme dignes de considération et qui ont rédigés au début de la scission les chiites et les Alides.

Il est important aussi de mentionner ceux parus au cours de la seconde période, sous le régne des Safavides, car ils sont pires que les précédents.
On rapporte dans ces ouvrages des événements et des sentances inacceptables pour quiconque prétend être sensé et aimer les membres de la Famille du prophète saw.

Citons par exemple la volumineuse encyclopédie al-bihar al-Anwar, écrite en langue arabe par Baqir al Majlisi. Elle dépasse les 20 volumeseye popping smiley
Cet ouvrage contient en parts égales autant de données utiles que néfastes.
Il nous offre, malgré tout, un riche héritage scientifique où chercheurs et savants peuvent trouver des précieux renseignements.
Ceux nusibles dont l'auteur parle de certains sujets avec une légéreté fort dommageable pour l'unité de la oumma. Lui même dit dans son chapitre d'introduction que le contenu de son ouvrage est à l'image d'une mer où le nacre des perles se mêle à la vase. Nous regrettons que la vase de ce livre mêlée au nacre de ses perles ait fini par constituer l'oeuvre la plus néfaste de toute l'histoire du chiisme. L'auteur a consacré aux miracles et bénédictions des imams de nombreux chapitres tous pleins d'exploits fantastiques.
En réalité, ces récits suffiraient à peine à distraire des enfants (tm)lol

L'autre aspect dévastateur de cette encyclopédie porte sur le caractère vindicatif et calomnieux à l'encontre des califes bien dirigés...
Les critiques hostiles aux chiites continuent à se référer aux livres d'al Majlisi.
Ce dernier a écrit plusieurs autres livres en persan tout aussi nuisibles que son encyclopdie écrite en arabe.
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30 décembre 2007 17:15
Principes fondamentaux

La doctrine chiite ne prit de véritable dimension spirituelle que sous l'impulsion de ces théoriciens.
Il semble que dès lors une distinction soit faite entre le calife, autorité politique, et l'imam de la communauté, autorité religieuse aux affinités prophètiques condamnables.
Pour faire valoir leurs revendications, les chiites s'appuient sur les divers arguments, les uns d'ordre scripturaira, les autres d'ordre ésotérique.
Ils prétendentpar exemple que certains versets du Coran désignent indéniablement Ali comme celui où il est dit:

Sourate 4 verset 59

"Obéissez à Allah, à son Messager et à ceux d'entre vous qui détiennent l'autorité"

Ou bien ce hadith où l'on rapporte qu'après le pèlerinage d'adieu, en 633/1236, parvenu à l'endroit nommé Ghadîr Khum, le prophète saw déclara:

"Celui dont je suis l'allié, Ali est aussi son allié; Seigneur, sois l'Ami de celui qui sera son ami et sois l'Ennemi de celui qui sera son énnemi."

Ce hadith lui valut, selon eux, les compliments de Umar qui lui dit:

"Tu deviens de fait le protecteur de tous les croyants et de toutes les croyantes"

S'appuyant sur certains faits historiques, ils font valoir que Ali ne s'est jamais trouvé sous l'autorité militaire d'aucun compagnon, alors que ce fut le cas d'Abu Bakr et Umar.
Certains aautres prétendent que le prophète saw aurait investi Ali en secret

Pour les chiites, le califat (ou imamat) est une fonction à laquelle les membres ordinaires de la oumma ne peuvent prétendre. Ils ne doivent pas non plus être consultés pour son élection. Ils affirment qu'ils est inconcevable que le prophète ait négligé de le nommer ou qu'il ait laissé à sa oumma le soin de le faire à sa place. Que cet imam doit être un homme parfait, exempt de tous péchés capitaux et que c'est Ali que le prophète a désigné pour lui succéder.


Imamites et Ismaéliens


Pour les chiites, si le cycle de la prophètie (annubuwwa) est considéré comme clos, celui des saints imams (al-wilâya) se poursuit. Ils sont les dépositaires de la Lumière Muhammadienne dont, tour à tour, ils héritent; d'où le choix délicat et souvent controversé de l'élu. Certains comme les imamites, voient dans les imams les interprètes des prophètes.
Pour les ismaéliens, le cycle de l'imamat est supérieur à celui de la prophètie, pour d'autres encore les prophètes sont les subalternes des imams.

Selon eux, seule une interprétation ésotérique des textes peut conduire à mettre en évidence le sens caché et implicite de la Parole Divine. Une herméneutique accessible aux seuls initiés parmi les saints imams infaillibles (awliyâ), dont les théoligiens sont les porte-parole. Les ismaéliens rejettent totalement l'exégese traditionnelle et le sens apparent du coran pour ne privilégier que le sens caché.
Les imamites sont plus modérés et tentent de concilier les deux.

Comme pour la taqiyya, rien ne peut venir affirmer ou infirmer leurs théories si ce n'est les incohérences et emprunts opérés dans les oeuvres de certains philosophes et dans divers traditions et religions.

L'occultation (al-ghayba) et la réapparition (ar-raj'a) sont deux éléments essentiels communes à toutes les confréries chiites. Pour les imamites, le Mahdi est absent et reviendra à la fin des temps.

Pour les Ismaéliens, il est présent et vie caché (matsûr) parmi les hommes.

Imamites et Isméliens ont de nombreux autres points doctrinaux en commun. Ils se distinguent avant tout par leur très forte propension à donner une dimension cosmologique et ésotérique à tout ce qui se rapporte à la Révélation, à la Tradition du prophète saw et à celle des imams.

Les chiffres et la valeur numérique des lettres de l'alphabet revêtent une signification symbolique toute particulière. Pour chacune de ces 2 confréries, chaque passage sur terre d'un prophète a été suivi par celui de 7 ou 12 imams.

Concernant les imamites, le Pr H Nasar dit:
"Les 12 imams sont comme les 12 constellations du Zodiaque dans le firmament spirituel. Au centre se tient le prophète qui illumine ces constellations de sa lumière...."
Pour les ismaéliens, ce sera les chiffre 7: 7 univers,7 cieux,7 terres, 7 cycles de prophètie et 7 imams.
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30 décembre 2007 17:54
Le Mahdi

Imamites et Ismaéliens se divisent et divergent sur le nom du 7 è imams. De fait, ils ont en commun de revendiquer l'imamat de Ali, Al hasan, al husayn, ali zayn al abidin, al baqir et ja'far as sadiq.
On situe la séparation entre les imamites et ismaéliens à partir du 6 è imams.
Ja'far as sadiq eut 5 fils dont Mûsa al-kâdhim et isma'il, décédé avant de succéder à son père.
Pour les Ismaéliens, le 7 è et dernier imam n'est pas Mûsa al-Khadim mais son frère Ismâ'il d'ou leur nom Ismaéliens ou Septicimains.

Pour les imamites, le 7 è imams est Mûsa al Khadim, puis Ali ar-Ridhâ, Muhammad at-taqi, Ali an Naqi, Hasan al-Askari et le 12 è imams son fils Muhammad surnommé "al-Qâ'im": le dirigeant présumé être le Mahdi.
La faction imamite la plus célèbre étant celle des Al-Ithna ashariyya: Duodécimains


Al-Qâ'im


Craignantpour sa vie, l'événement de sa naissance resta secret. Vivant, il résida caché et retiré du monde dans un lieu souterain à Samarra (Irak).
Alors âgé de 5 ans, il aurait été investi à la mort de son père al-Hasan en l'an 260/874.
Les chiites nomment cette première phase de la vie de Muhammad "la petite Occultation".
Le docteur Mûsawi explique
"Après la mort de son père en 255/869, Muhammad occupa la fonction d'imam. Il resta absent des regards durant 65 ans.
Pendant ce temps, les chiites prenaient contact avec lui par l'intermédiaire de représentants désignés par lui et surnommés les représentants spéciaux:
"Uthman ibn Sa'id al Umari,puis son fils Muhammad Husayn ibn Rûh et Ali ibn Muhammad as-Saymari.

Quelquesmois avant sa mort en l'an 329/941, As Saymari aurait reçu une lettre du Mahdi qui disait:
"L'occultation totale est annoncée. Il n'y aura d'apparition qu'après qu'Allah en aura donné l'autorisation. Celui qui prétendra m'avoir vu sera un menteur."

C'est cette année là que commença la Grande Occultation, depuis ce moment la liasion directe ou indirecte des chiites avec l'imam a été interrompue.

Ash Shahrastani s'étonne de cette appelation de "Dernier imam" et dit:

Les imamites disent que l'occultation eut lieu il y'a plus de 250 ans et notre maitre a dit:

Si al-Qaim "le Mahdi" vient a paraitre et qu'il a plus de 40 ans, sachez qu'il ne sera pas celui que nous attendons.

Ash - Shahrastani ajoute:

"On ne s'explique pas comment après 250 ans l'imam pourrait avoir 40 ansspinning smiley sticking its tongue out (puisqu'en l'an 260/874, celui ci en avait 5perplexe)
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30 décembre 2007 17:56
b]Conclusion[/b]

Le très courageux Dr Musa al Musawi déclare en s'adressant aux chiites, qu'il n'est pas nécessaire de dénigrer les 3 premiers califes pour témoigner de sa foi et de son amour envers la maison du prophète saw.
Que les propos insultants qu'ils tiennent à l'encontre de certains membres de la famille du prophète et de ses compagnons ne sontindignes d'un Musulman, d'autant que certains font partie des 10 promis au paradis et ont fait l'objet de révélation coraniques.
Que l'opinion selon laquelle Alipouvait prétendre au califat existe, qu'elle est noble et légitime et que ce type de revendications peut très bien se faire dans le cadre de la vérité et de la légalité.
Ja'far as sadiq en fit même une école de jurisprudence "al Ja'fariyya", et fut enseigné aux cotés de celle d'Abu Hanifa, Malik, Ash-Shafi'i et Ahmed Ibn Hanbal, sans que cela ne soulève la moindre contestation.

Notons encore que si Ali avait considéré ses 3 prédécesseurs comme des imposteurs, il n'aurait pas avalisé leur élection, qu'il ne désigna pas de successeur avant demourir et que son fils Al hasan déconseilla vivment Al Husayn de postuler à ce poste, qui lui même hésita avant de revendiquer le califat. Dès lors, commel'a dit Dr al Musawi, ce mode d'éléction héréditaire, mais surtout la transmission des vertus, est une invention

Quant au décret Divin notammant Ali, cet arguemnt est démenti par un hadith dont la fiabilité et la liste des rapporteurs suffit à balayer toute suspicion:

Abu Juhayfa demanda à Ali: "Seriez-vous (gens de la maison du prophète) en possession d'un écrit (particulier vous concernant)?
Ali répondit: Non éxepté le livre d'Allah, ainsi que tout ce qu'il est permis à un Musulman d'en déduire, ou ce qui se trouve dans cette feuille

Je demandai: "Que contient cette feuille?"

Ali:"Une sentence relative au talion, une autre à la libération des captifs, et on ne tue pas un Musulman pour un Non Musulman (Al Bukhari)

Il en va de même pour tous les récits attribuant à ces prémières générations la paternité des revendications et doctrines chiites. Dès le début de la scission entre Alides et chiites, Ali a lui même combattu par les armes les hérésies de ses faux partisans comme Ibn Saba. Son fils Muhammad ibn Al hanafiyya en fera autant avec Al-Mukhtar.
Tous auront été les premiers et les plus farouches opposants de ceux qui se réclamèrent de leurs personnes en forgeant des mensonges afin deleur attribuer des facultés et des mérites qu'ils n'ont jamais revendiqués.

Citons pour exemple, les propos d'Al Hasan, fils d'Al Hasan, le fils ainé de Ali, qui dit un jour à l'un des négateurs:
"J'en jure par ALLAH que tuer l'un d'entre vous (littéralement te tuer) constitue une aumône"Ibn Kathir
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k
27 octobre 2014 19:59
suite à la mort du prophète sa a wa alih , ils ont opté pour le consensus , par la suite suite à la mort de abou bakr ils sont revenus sur l'option de désignation sans consensus (choura) pour toujours éliminer
ALI alayhi essalem et sa a continuer comme ca jusqu'à nos jours!!!
h
26 octobre 2015 01:07
Salam

Je suis chiite. J'ai quelques questions pour mes frères musulmans qui ont été mal informé par les politiques du temps du prophète saw, ce qui est normal pour tout bon politicien

- comment un leader tel que le prophète saw guidé par le dieu tout puissant n'aurait pas choisit son successeur ?
- pourquoi lors du décès du prophète, ses "compagnons et amis" étaient en train de débattre de la succession et n'ont pas été avec Ali (as) et sa famille pour préparer les funérailles ?
- pourquoi tant de haine a été engendré envers le sang du prophète ? De sa fille, son gendre jusqu'à toute sa lignée assassinée dont le fameux martyr de karbala ?

J'ai eu la chance de lire (icra, 1er verset -qui d'ailleurs n'est plus à sa place dans le livre saint) donc d'apprendre et de comprendre. Après m'être remis en questions à plusieurs reprises, mon bon sens le dit et sans chercher à écouter un ayatollah ou un ouléma, que l'histoire a été modifiée, que les politiciens de l'époque du prophète ont usurpé le pouvoir pour leurs intérêts comme tout bon politicien, ce n'était que des hommes après tout... Je retiendrai donc ce que le prophète a laissé derrière lui le Coran et les ahl ul bayt (sa famille) qu'il a d'ailleurs choisi a plusieurs reprises et comme successeurs.

Ce qui intéressait la lignée du prophète saw n'était pas le pouvoir à travers le califat mais de faire vivre l'islam et en cela ils ont sacrifié leurs vies et intérêts propres, tous des simples hommes ?

Think about it !

J'espère que les modérateurs ne supprimeront pas ce post d'un frère chiite croyant à la sunna du prophète.

Salam
a
27 octobre 2015 07:09
Wa alaikoum assalam

hugues Howard

le coran parle de shura: c'est le mode de désignation des dirigeants pour que cela reste une désignation politique pure sans désignation religieuse d'une personne

Ils debattaient car il y avait un risque d'instabilité à la mort du prophète: en effet, en tant que représentant de Dieu il federait toutes es tribus: l'esprit tribal reprend le dessus lorsque le chef spirituel décéda.

nous aimons les ahl ul bayt, nous avons conservé leur sunna et nous ne vous considérons pas comme leurs dignes représentants
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