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La rage Au maroc
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1 juin 2005 11:54
A Casablanca, comme partout au Maroc, la rage tue toujours. On enregistre annuellement entre 20 et 30 cas de rage humaine au niveau national. Cette année, deux cas de rage humaine ont été déclarés en métropole. Le premier à Dar Bouazza et le second à Bouskoura. Il s'agit de deux enfants qui sont décédés après avoir été contaminés, la rage étant incurable et mortelle à 100 % une fois qu'elle est déclarée. Au niveau de chaque commune de la métropole, on dénombre périodiquement plusieurs cas de rage animale.


Ce qui multiplie les risques de contamination chez les citoyens casablancais. A la commune de Aïn Chock par exemple, quatre cas d'animaux enragés ont été recensés cette année. Il s'agit d'un chien, d'un chat, d'un âne… et cas plus rare et plus surprenant : d'un mouton.

Casablanca reste donc contaminée, malgré le net recul observé ces derniers mois grâce en particulier aux campagnes de sensibilisation menées auprès des citoyens ainsi qu'à l'intensification des ramassages des chiens et chats errants par les collectivités locales. Le rôle joué par ces dernières dans la lutte contre la rage reste en effet vital.

Elles veillent, entre autres, à vacciner toutes les personnes mordues par des animaux suspects, plus fréquemment des chiens et des chats. La ville a en effet signé une convention avec l'Institut Pasteur pour vacciner et prendre en charge gratuitement tout citoyen ayant été mordu par un animal suspecté d'être atteint par la rage. Une initiative louable quand on sait que le prix du vaccin antirabique reste peu accessible : il coûte environ 700DH.

Les citoyens ayant été mordus par des animaux suspects doivent pourtant, avant de se présenter à l'Institut Pasteur de Casablanca et bénéficier du vaccin, consulter le médecin du Bureau Municipal de Santé. C'est à ce dernier de faire son diagnostic et de diriger, le cas échéant, le citoyen vers cet institut.
L'année dernière, près de 1000 Casablancais, ayant subi une morsure suspecte, ont été vaccinés. Le coût de cette opération a atteint 440.680 DH. En ce début de l'année 2005, les chiffres ont cependant largement augmenté.

En janvier, 82 personnes ont été vaccinées. En février, le chiffre a augmenté pour atteindre 120 vaccinations. Et en mars dernier, ils étaient 198 Casablancais, ayant subi une morsure suspecte, à se présenter à l'Institut Pasteur pour bénéficier gratuitement du vaccin antirabique. Cette nette augmentation est due, selon un responsable du service d'hygiène du Conseil de la ville, aux multiples campagnes de sensibilisation menées auprès des citoyens casablancais, particulièrement dans les collèges et les écoles de la métropole.

La ville veille également au ramassage des chiens et des chats errants et à leur abattage afin de limiter les risques de contamination. Le nombre de chiens et de chats capturés a lui aussi connu, au fil de ces trois derniers mois, une nette augmentation. Ainsi, près de 3000 chiens et une soixantaine de chats ont été capturés.

Les chiens à propriétaire ont également bénéficié de vaccinations antirabiques. En effet, une campagne de vaccination a été menée au niveau de toute la métropole, notamment la périphérie. Des cliniques mobiles ont ainsi sillonné tout Casablanca pour vacciner, gratuitement, les chiens à propriétaire. Les services d'hygiène de la ville ainsi que les associations de protection des animaux ont été à l'origine de cette action qui a connu une grande réussite.

Le risque de rage chez l'homme

La rage est une maladie d'origine virale pouvant atteindre aussi bien tous les animaux à sang chaud que l'homme. Cette infection est incurable et mortelle à 100 % une fois qu'elle est déclarée. La contamination humaine est possible à partir des animaux domestiques ou parfois même sauvages.

Le risque rabique après une morsure doit être évalué correctement afin d'adopter la bonne attitude. Les risques sont nuls lorsque les contacts sont directs ou indirects sur une peau saine. Ils sont faibles lorsqu'il y a eu simplement un léchage sur peau égratignée ou des morsures superficielles (en dehors de la tête et des extrémités).

Par contre, les risques sont élevés lorsqu'il s'agit de morsures de la face, des extrémités, des organes génitaux, de morsures profondes ou multiples ou encore en cas de contacts muqueux. La contamination se fait donc dans la majorité des cas par morsure, mais elle peut avoir lieu lors de griffure s'il y a un contact avec la salive ou par contact cutané avec la salive en cas de blessure, même minime. Il ne faut donc pas hésiter, au moindre doute, à contacter le centre rabique le plus proche.
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