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RACISME : Le visage de l'extrême droite néerlandaise
S
Swingue
19 février 2008 00:01
Geert Wilders, le visage de l'extrême droite néerlandaise (PORTRAIT) Par Gerald de HEMPTINNE

LA HAYE, 2 fév 2008 (AFP) - Le député Geert Wilders ne passe pas inaperçu au sein de la consensuelle lasse politique néerlandaise: à la tête de son Parti pour la liberté (PVV), il multiplie les slogans contre l'Islam et est devenu le visage de l'extrême droite aux Pays-Bas. Ses opinions tranchées au nom de l'identité néerlandaise ont provoqué de virulentes controverses. Il s'en est même pris à la reine Beatrix, qualifiant son discours de Noël, où la souveraine plaidait la tolérance, "d'abérrations multiculturelles".

Il a récemment gagné une popularité internationale en annonçant travailler à en film montrant "le caractère fasciste du Coran, qui incite à la violence". Inflexible, il "sait que certaines personnes pourraient être offensées, même si ce n'est pas le but du film. Et après ? C'est leur problème, pas le mien", a-t-il déclaré à la chaîne américaine Fox en janvier. Menacé de mort, il vit entouré de gardes du corps. Son lieu de résidence est tenu secret. M. Wilders a appelé le parlement à interdire le livre saint des Musulmans qu'il compare à "Mein Kampf" de Hitler, a estimé qu'il fallait en "déchirer" certaines parties, et les autorités néerlandaises craignent qu'il n'exécute sa menace ou le brûle devant la caméra, provoquant aux Pays-Bas et à l'étranger une affaire comparable à celle des caricatures de Mahomet.

Malgré les appels à la prudence et à la modération du gouvernement, il a maintenu son projet, invoquant la liberté d'expression. Selon lui, les autorités lui ont recommandé de quitter quelque temps les Pays-Bas après la diffusion de son film. Geert Wilders, 44 ans, a étudié les assurances sociales. Il a débuté en politique au parti libéral VVD. Conseiller municipal à Utrecht, puis député, il a quitté le parti en 2004, le jugeant pas assez à droite, pour lancer son propre parti.

Prônant une ligne dure en matière d'immigration, champion du "non" au traité constitutionnel européen lors du référendum néerlandais, radicalement opposé à la candidature d'adhésion turque à l'Union européenne, il parvient à attirer à de nombreuses reprises l'attention des médias. Ses détracteurs le jugent populiste, estiment ses propositions irréalisables, mais il fait mouche parmi les déçus de la droite et certains sympathisants du leader populiste assassiné Pim Fortuyn. Lors des législatives de novembre 2006, le PVV qu'il a créé remporte neuf sièges sur les 150 au parlement, donnant une assise à l'extrême droite, qui avait perdu pied avec la débâcle de la Liste Pim Fortuyn.

A l'écart du pouvoir, il n'en est pas moins une force importante sur l'échiquier politique. Il multiplie les initiatives qui, si elles sont impossibles à réaliser, n'en attirent pas moins l'attention sur lui.
Peu après son triomphe électoral, il propose de supprimer le premier article de la constitution sur la non-discrimination. Il appelle à un arrêt immédiat de l'immigration (qu'il qualifie "d'invasion"winking smiley musulmane, au gel de la construction de mosquées et d'écoles islamistes et à l'interdiction du voile islamiste. Geert Wilders est surnommé "Mozart" en raison d'une imposante coiffure artificiellement blonde soigneusement entretenue, et une perruque Wilders est en vente pour le carnaval. Il est marié à une Bulgare. Le film auquel il affirme travailler n'est pas sans rappeler "Submission", du réalisateur Theo van Gogh, sur un scénario d'Ayaan Hirsi Ali, ex-député VVD aux côtés de M. Wilders. On y voyait une femme violentée, au nom de versets du Coran peints sur son corps nu. Le film avait provoqué l'émoi des islamistes. Le 2 novembre 2004, Theo van Gogh avait été assassiné par l'un d'eux en plein Amsterdam.
gdh/fjb/mpd

AFP 06h50 - 02 FEV 08

Blog Nouvelles d'Orient

[blog.mondediplo.net]
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L
La Boetie
19 février 2008 08:01
Cela me fait doucement rêver tout ces gens qui réclament la liberté de parole, considèrent la tolérance comme une aberration ....

Il réclament des droits qu'il supprimeraient s'ils étaient au pouvoir

D'un autre côté je ne vois pas pourquoi on pourrait dire que la Bible est abominable et de ne pas pouvoir le dire pour le Coran

(je devine que je vais faire grincer des dents) grinning smiley
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S
Swingue
19 février 2008 12:40
Je suis d'accord avec toi la boetie, nous avons le droit de considérer et de dire que la torah, le coran ou la bible sont abominable...
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