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SOS Racisme fait exclure Vincent Geisser d’un débat à l’Université de...
a
14 mai 2005 20:24
Maccarthysme à la française. SOS Racisme fait exclure Vincent Geisser d’un débat à l’Université de Clermont-Ferrand
Par Lila Lamrani
vendredi 13 mai 2005


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Un début routinier


Dans le cadre des crédits libres, l’atelier « sciences politiques » de la faculté de droit de Clermont-Ferrand a décidé d’organiser une conférence-débat sur le thème « l’intégration : mythe ou réalité ? ». Les sept étudiants organisateurs, inscrits en troisième année, ont décidé d’inviter des personnes aux parcours variés afin d’étudier toutes les facettes du sujet. Ainsi étaient initialement conviés M.Vincent Geisser, enseignant à l’IEP d’Aix-en Provence, chercheur au CNRS, en qualité de personnalité scientifique, M.Dominique Sopo, président de SOS-Racisme, en qualité de représentant associatif « médiatique », -le mot est important-, M.Jacques Barou, docteur en anthropologie, enseignant à l’IEP de Grenoble, en qualité de sociologue et Mme Enneceiri Amina, secrétaire générale adjointe du Haut Conseil à l’Intégration, en qualité de personnage politique. Précisons que cette dernière a dès le début décliné l’invitation pour des questions de calendrier a-t-elle avancé, et que M.Barou n’a pas donné suite.


La conférence était prévue pour le vendredi 13 mai, date à laquelle les intervenants pouvaient être présents.


Étonnantes péripéties


Premier retournement de situation, les organisateurs annoncent que la conférence est reportée d’une semaine parce que M. Sopo ne pouvait plus, allez savoir pourquoi, se présenter à cette date. Jusque là rien de grave : il est vrai que les vies de ces personnages médiatiques sont traversées de changements de dernière minute, l’imprévu pouvait donc être prévisible.


Ajoutons à titre de jalon pour l’intelligence de ce qui va suivre que M.Geisser, lorsqu’il a été prévenu, a précisé qu’il aurait une semaine très chargée, avançant quelques dates où il lui était impossible de venir : son interlocutrice devait s’arranger pour que celles-ci ne soient pas retenues. La conférence-débat était donc nouvellement fixée pour le mardi 17 mai.


Une acrobatie disgracieuse


Troisième étape, le responsable de la conférence-débat, un élève de Master 2, téléphone à M. Geisser et lui laisse un message pour lui traduire son plus profond désarroi (sic !) : en effet, malheureusement le jour retenu, le 17 mai ne convenait plus, il fallait de nouveau reporter au 18 mai, date à laquelle commence par dire notre jeune organisateur, M. Geisser ne pouvait pas venir-c‘est en tout cas ce qu‘il croyait-, il devait donc à son plus grand regret (re-sic !) renoncer à sa participation. Mais comble du comble le message se finit par un hypocrite « on espère que vous pourrez venir » alors même qu’il indiquait au début que cela était impossible.


Manque de chance, M.Geisser était libre à cette date là et le rappelle, sentant bien dans le ton du message que quelque chose d’ « anormal » -nous hésitons à employer le terme, car ce n‘est pas la première fois que l‘on assiste à de tels agissements- se tramait. Se confondant en excuses le jeune responsable dans d’inaudibles borborygmes n’a su que dire pour se justifier, la vérité étant que les représentants de SOS-Racisme avaient dit qu’il y avait un « problème » avec l’un des invités, M.Geisser. Lorsque davantage de précisions ont été demandées, la réponse fut concise : M.Geisser a critiqué leur association et ils ne partagent pas les mêmes idées. M.Sopo a sûrement dû oublier de vérifier le sens du mot « débat » dans son dictionnaire, il aurait vu qu’il était requis que tous les intervenants n’aient pas la même opinion pour que s’instaure le débat, sinon, il s’agirait de blabla.


En tant que citoyens français, l’on se doit de crier notre ras le bol à la dictature de quelques énergumènes médiatisés qui se prévalent du nom plutôt laudatif d’une association, en l’occurrence SOS-Racisme -même si l’association est loin de faire l’unanimité-, pour se permettre les plus basses iniquités.


Peu importe qu’il s’agisse de M.Geisser ou M.Dupont, c’est une question de principe sur laquelle on ne peut transiger, c’est contre les procédés et leurs auteurs que nous nous révoltons, non contre la mise au ban de tel ou tel individu. Que cessent toutes ces manigances enveloppées dans un apparat linguistique enjolivant et que se manifeste la vérité. L’on se doit de faire savoir aux Français comment fonctionne, ou plutôt « dysfonctionne » la prétendue liberté d’expression. Comment ne pas penser au mot que George Orwell emploie dans La ferme des animaux, et dire « tous sont libres mais il y en a de plus libres que d’autres ».


À nous de faire flotter haut l’étendard de la justice, et fièrement dénonçons cet échafaudage de mensonges -nous entendons par-là toutes les raisons faussement invoquées pour rendre compte de ce retournement, mais surtout les fausses apparences dont se revêtent certains pour montrer leurs plus beaux atours quand bien même ceux-là n’existeraient pas, la première fonction de l’habit n’est-elle pas de montrer ce qu’on n’est pas ?- destinés à blanchir un homme des moins loyaux, qui s’habille hypocritement des vêtements de la justice-Monsieur doit lutter contre les discriminations- pour couvrir ses mesquineries.


Ne nous laissons plus tromper par les mots, le verbiage n’a jamais était producteur de faits, mais considérons plutôt les fallacieux procédés de ce genre de personnes qui craignant d’être mis en porte-à-faux, bâillonnent leurs « adversaires » intellectuels sans même l’assumer. Car tout cela se passe en coulisse, ce sont les étudiants qui ont fait le « sale travail ». Officiellement Monsieur n’a fait que répondre à une invitation, il se garderait bien d’énoncer les conditions qu’il a imposées pour ce faire.


N’exemptons pas pour autant les coupables de leur responsabilité : l’étudiant de Master 2 responsable de cet événement, a, nous a-t-on dit, décidé, probablement en accord avec l’administration, de courber l’échine devant ce personnage sans scrupules et de maintenir l‘invitation de ce maître chanteur moyennant l‘annulation de celle de M. Geisser, même si, par ailleurs il en est profondément désolé.


Quelles raisons ont poussé à ce déni de droit ? Parce que la lâcheté aussi a ses raisons que le cœur ne connaît pas.


M.Sopo est un personnage médiatique : encore des gens qui n’ont pas compris que la visibilité d’un homme ne témoignait en rien de ses qualités, mais homme « célèbre »-on se demande par quoi-, M.Sopo devrait « attirer » du monde, ainsi l’université accorde-t-elle plus facilement ses crédits.


Là n’est pas tout, cette décision renferme de croustillants secrets : en effet si l’invitation de M.Sopo était maintenue, -nous avons vu quelles en étaient les conditions-, SOS-Racisme, dans son extrême générosité -rappelons les difficultés financières où patauge encore l’association-, payerait les frais de déplacement, et devinez quoi, elle offrirait aussi le repas d’adieu à tous les participants. Si ça c’est pas du chantage...


Nous regrettons simplement que les organisateurs aient accepté de céder, la justice et la dignité humaine auraient commandé de refuser cet ignoble marché en signifiant à M.Sopo qu’ils n’étaient pas à vendre. Ainsi aurait-il été plus juste de maintenir l’invitation de celui qui ne posait pas de conditions, ou, à la rigueur, d’annuler l’événement sans manquer de faire un communiqué en vue d‘informer les gens de ces infamies .


La conférence est maintenant prévue pour le mercredi 18 mai, il n’y aura que deux intervenants, M.Sopo et Chafia Mentalecheta, représentante du Parlement Européen à l’Observatoire européen des phénomènes racistes et xénophobes, personnalité locale qui « remplacera » les autres intervenants.


Mais une question nous tracasse : quelles raisons peuvent bien conduire un homme à refuser le débat et à aller jusqu‘à faire pression pour annuler une petite intervention en Province ? Appliquons la méthode scientifique mise au point par Claude Bernard et procédons par hypothèses et vérifications.


Insuffisance intellectuelle ? M. Sopo craindrait donc d’affronter un universitaire de renom ? Possible, mais en vertu de son statut de professeur, M. Geisser aurait pu lui donner quelques leçons à méditer. Pourquoi avoir laisser passer l’occasion ?


Désir de se rassurer sur la question très contestée de son autorité ? Probable, rappelons que la légitimité de son « élection » à la présidence de ladite association fut très contestée, surtout par les maisons filles du sud qui sont allées jusqu’à faire scission avec la structure nationale. En effet, certaines personnes qui devaient participer au vote n’avaient pas reçu leur convocation. Fâcheux oubli ? Ainsi M. Sopo doit être bien content de se montrer maître dictatorial de la scène médiatique en réussissant à faire annuler l’invitation de quelqu’un qu’il n’aimait pas parce qu’il ne pensait pas comme lui, raison invoquée par la personne qui a imposé les termes du contrat. Monsieur manquait de reconnaissance, il fallait bien trouver un moyen, aussi pernicieux soit-il, pour que son caprice fît loi.
Quelle prouesse ! Réussir à se soumettre une poignée d ‘étudiants. Que disons-nous ? Obtenir la complicité de quelques membres du groupe lesquels se sont ingéniés à obliger les autres à accepter cette arbitraire décision , injuste, injustifiée et injustifiable. Rendons hommage à celui qui se sera révolté contre cet autoritarisme déplacé.


Geissérophobie ?, ah, si c’est le cas Monsieur Sopo, il faudra céder la place, parce que SOS-Racisme lutte contre TOUTES les formes de discrimination, n’est-ce pas ? Et puis M.Geisser n’est pas le seul à ne pas bénéficier de l’ « honneur » de pouvoir échanger avec M.Sopo, et plus généralement avec les membres de SOS-Racisme.


Moralité d’une histoire pas très morale


Bel exemple pour notre jeunesse !, à peine lancés sur le chemin de l’engagement que les voilà livrés à un individu qui use des moyens les plus pernicieux pour corrompre des esprits indépendants.


Soyons optimistes, espérons au moins que les électeurs présents s’étaient entendus pour élire le plus mauvais d’entre eux, cela expliquerait la mise à l’écart des électeurs « oubliés » peut-être davantage conscients de la réalité.





Lila Lamrani
t
15 mai 2005 20:56
salam

hihihi excellent article

vi vi je l'avais lu aussi... j'aime bcp son analyse sur les raisons qui ont poussé sos racisme a agir ainsi: "Insuffisance intellectuelle ..." grinning smiley

de ttes les facons ce mouvement est suspet depuis sa création qui avait pr but d'étouffer le mvt "beurs" qui prenait de l'ampleur.
quand je vois les 60 ans de politique d'immigration des différents partis (droite et gauche) qui se sont enchainé en France j'ai vraiement la rage.


salam
a
15 mai 2005 22:51
salam
non c un super mouvement il fait tout pour qu'on se fasse pas rejeter devant les boites de nuits c pas beau ca smiling smiley qu'est ce qu'on veut en plus acceder a l'ena mais pkoi faire
O
16 mai 2005 01:26
SOS racisme ou la grande imposture...
16 mai 2005 08:55

sos racisme, ni p* ni s*, des mouvements d'une gauche à jamais défaite...
[hr][b]L’art de la guerre, c’est de soumettre l’ennemi sans combat.[/b] (Sun Tzu)
m
16 mai 2005 12:01
SOS racisme ou comment le PS a essayé d'étoufer la vague de contestation des enfants d'immigrés dans le debut des années 80. Pour moi n'est rien de plus qu'un mouvement composé de marionette à la solde du PS permettant aux institutions politiques de se donner bonne conscience.

Touche pas à mon pote. tu parles
[b]"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas."[/b] [i]Géronimo[/i]
a
16 mai 2005 13:39
un article sur une une marionnette arabe au service du ps et ex president du sos racisme:

Jade Lindgaard
"Les inrockuptibles"


Dans un rapport tenu secret par le Parti socialiste, le secrétaire national chargé des questions de société propose une politique de l’immigration dont la rigueur ultra-républicaine et nationaliste ferait pâlir d’envie bien des hérauts de la droite dure.


« C’est vraiment le texte invisible, le document secret du PS. Il y a un vrai malaise. » : un responsable de la rue de Solférino.

« Il faut sortir d’un simple rapport humanitaire et charitable avec l’immigration » ; « le débat sur l’immigration s’est souvent centré sur les enjeux législatifs et les principes des droits de l’homme, il faut désormais aborder ce débat sur la situation réelle de l’immigration en France » ; ou encore : « l’objectif est de mettre fin aux statuts bi-nationaux ». Quel est, à votre avis, le parti politique qui souhaite mettre en place ces politiques en France : L’UMP musclé de Nicolas Sarkozy ? Le résidu de Mouvement pour la France de Charles Pasqua ? Ou le Front National à la veille des prochaines présidentielles de 2007 ? Vous n’y êtes pas du tout puisque ces lignes sont en réalité extraite d’Une nouvelle politique de l’immigration, rapport rédigé par Malek Boutih, ancien président de SOS-Racisme, et secrétaire national chargé des questions de société au Parti socialiste.

Dans ce texte, il défend quelques idées-force autour desquelles articuler le programme des socialistes pour l’immigration, notamment en vue de la prochaine campagne présidentielle. Il propose tout d’abord l’établissement d’une politique de quotas pour gérer l’entrée des étrangers sur le territoire national « permettant de prévoir les besoins et les capacités d’accueil de notre société ». Selon sa procédure, les candidats à l’immigration déposeront leur demande auprès d’une nouvelle administration créée à cet effet, chaque pays aura un nombre déterminé d’entrées et de droits de séjour, et les demandes seront traitées chronologiquement. Au passage, il supprime le regroupement familial automatique. Une fois acceptés, les heureux élus du système de quotas à la Malek Boutih devront encore suivre « une préparation à l’immigration durant un trimestre » : cours de langue, information sur le pays et la région d’accueil, on leur conseillera donc de s’armer de patience face à une bureaucratie alourdie et utilitariste.

Deuxième idée force, pour le coup stupéfiante : la suppression de la bi-nationalité, pourtant une pratique française qui remonte aux années 1920. Proposition justifiée dans le rapport Boutih par la fin de l’intégration comme « concept structurant » de la politique d’immigration, mais que l’on ne peut interpréter en réalité que comme un brutal raidissement de la définition de la citoyenneté française puisqu’elle deviendrait exclusive. Est-ce en assignant les citoyens à une identité juridique purement hexagonale que la République servira mieux ses enfants ?

Enfin, autre réforme : la promulgation d’une nouvelle législation sur le titre de séjour, avec, accrochez-vous bien, une carte rouge valable dix ans et renouvelable automatiquement, une carte bleue valable cinq ans, renouvelable, et une carte blanche de cinq ans non renouvelable pour les étudiants, avec autorisation de travail. Tout est dans le symbole chromatique : après la notoire fête Bleu Blanc Rouge du parti de Jean-Marie Le Pen, Malek Boutih invente la citoyenneté BBR. Dans cette agitation de symboles ultra-républicains, s’ajoute que, pour enfin obtenir leur carte « rouge », les étrangers devront « prêter serment au respect des lois de la République, de la laïcité et de l’égalité homme-femme ». C’est beau comme un discours de George W. Bush.

En fait, pour bien décortiquer ce qui se joue de répressif et de rétrograde dans ce rapport, il faut faire une distinction entre les propositions concrètes et le climat idéologique du texte, plus diffus, mais clairement identifiable à un discours de l’autorité et de la faible remise en cause de la responsabilité de l’Etat dans la faillite d’un projet collectif respectueux des diversités et des égalités. Ainsi, Malek Boutih pense que s’il existe des discriminations en France, elles ne sont pas le fait d’un racisme et d’un conservatisme social de toute une partie de l’élite institutionnelle politique, économique, culturelle, mais des problèmes de l’immigration : « Sans pilote dans l’avion pour organiser et accompagner l’immigration en France, des phénomènes de discrimination se sont enracinés les politiques publiques de réparation se sont révélées inefficaces en partie parce qu’elles ne reviennent pas à la source du blocage ».

Mais ce que redoute le plus Malek Boutih, c’est que « si la bataille morale contre l’extrême droite est indispensable, elle ne permet pourtant pas d’apporter des réponses concrètes aux difficultés qui apparaissent dans notre société ». Et il précise : « A refuser d’aborder l’immigration dans toutes ses réalités, on finit par reculer sur le terrain moral faute d’appui sur le réel ». S’il s’agit d’opposer « le » réel au « moral », c’est donc que le combat pour les droits de l’homme n’appartient, lui, pas à l’ordre du réaliste, du possible. Aveu qui ressemble à un magistral reniement de la part d’un ancien président de Sos-Racisme.

Il y a aussi quelques malhonnêteté juridiques, comme d’écrire, pour mieux insister sur la nécessité aujourd’hui d’orchestrer de spectaculaires changements, que l’Ordonnance de 1945 régissant l’entrée et le séjour des étrangers sur le territoire national est « figée » alors qu’elle a été modifiée à de nombreuses reprises. Plus généralement, la question de la présence en France d’une population de sans papiers précarisée n’est envisagée que comme l’effet dommageable d’un regrettable effet d’inertie (le rapport évoque l’image de l’ « effet tonneau des danaïdes » des régularisations), le rôle des associations d’aide aux demandeurs d’asile et étrangers en situation irrégulière est assimilée à un facteur aggravant de dysfonctionnements administratifs. Et au moment ou le gouvernement Zapatero, peu suspect de laxisme envers les immigrés clandestins, s’apprête à procéder à une régularisation massive de sans papiers (en partie attirés par la politique de quotas pratiquée par l’Espagne), Malek Boutih s’en prend à cette méthode, sans plus d’explication.

Une nouvelle politique de l’immigration marque-t-il un changement de politique du Parti socialiste, un raidissement nationaliste et ultra-républicain ? Impossible de le savoir car depuis sa rédaction, plus personne ne souhaite en parler. « C’est vraiment le texte invisible, le document secret du PS. Il y a un vrai malaise » confie un responsable de la rue de Solférino.

Au point qu’invité à l’Institut du Monde Arabe (IMA) jeudi 28 avril pour participer à un débat sur l’Europe et la politique des quotas, Malek Boutih s’est finalement décommandé à la dernière minute. Pire, lorsque Ahmed Nait-Balk, journaliste à Beur FM et animateur de la soirée, appelle le secrétariat du Parti socialiste pour obtenir une copie du rapport afin de préparer la discussion, il s’entend répondre par le service de presse : << le rapport sera rendu public après le referendum >>, par peur que par leur dureté envers les immigrés, les propositions de Malek Boutih n’aggravent le ressentiment populaire envers le parti socialiste, et donc ne fassent encore progresser le « non » à la constitution européenne. Censure ? Le problème, c’est qu’en nommant l’ancien « pote » au bureau national, en 2003, les socialistes avaient justement cherché à renouer avec les banlieues après le cataclysme électoral du 21 avril. La même année, Malek Boutih s’exhibait à l’université d’été du Medef, et félicitait Nicolas Sarkozy pour redonner « espoir aux jeunes en politique ».

Dommage que le PS ne souhaite pas ouvrir le débat sur le rapport Boutih avant le 29 mai parce que certains aimeraient beaucoup en débattre avec ses dirigeants. A commencer par Mouloud Aounit, responsable du Mrap et présent, lui, à l’IMA : « Le débat sur les quotas relève d’une logique néo-coloniale et égoïste. On va vampiriser les pays qui se sont saignés pour former leurs cadres. Cette façon de faire interdit toute possibilité de développement des pays pauvres, ce qui est pourtant l’élément central dans la lutte contre l’immigration clandestine ».

Au sein du PS également le débat promet d’être vif. Début février, Noria Chaib, Fayçal Douhane, Ali Kismoune, Chafia Mentalecheta, Farid Bounouar et Gaspard-Hubert Lonsi Koko, jeunes responsables issus de toutes les sensibilités politiques du parti -fait rare- signent un Rebond dans Libération dénonçant le recours au « tri sélectif ». Déjà fossoyeur des espoirs politiques de la « Marche des beurs » en noyant sa revendication pour une réelle égalité des droits dans l’illusion de l’anti-racisme mou et auto-victimisant, Malek Boutih ouvre-t-il, après celui des matières premières du sud, l’ère du pillage des matières grises ?



I
16 mai 2005 13:57
SOS racisme?

Au secours sauvez moi de leur connerie!

des testings devant les boites de nuits,laissez moi riregrinning smiley l'urgence n est elle

pas dans les discrimiations à l embauche et au logement?mais non mohamed et

mamadou ont autant le droit que jean marie à quelques coups de stromboscope sur

la gueule et à un bouteille de jb à 500frcs.

TOUCHE PAS A LA BOUTEILLE DE MON POTE!

m
16 mai 2005 15:32
Sos racisme n’est qu’une filiale du ps qui a voulu se servir des jeunes maghrébins depuis les années 80 mais elle a échoué car les jeunes maghrébins ont un ressentiment assez négatif envers le ps c’est pas pour rien que jospin n’a pas passé le 1er tour des présidentielles
 
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