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Moi , Rachida , mére de Kamikazes ! ! !
17 avril 2007 17:57
Un de ses fils s'était fait exploser dans un cybercafé de Casablanca, le 11 mars dernier. Un deuxième s'est fait sauter sur un toit, mardi dernier. La correspondante de La Vanguardia est allée rencontrer cette mère de sept enfants dans le quartier des bidonvilles de Sekouila.

Rachida, 57 ans, est revêtue d'un niqab qui la couvre de la tête aux pieds. Elle cache également ses mains sous des gants noirs, et bien qu'il soit impossible à son interlocuteur de suivre les mouvements de ses yeux, c'est la tête baissée vers le sol qu'elle explique la situation difficile dans laquelle survit sa famille.

La famille Raydi s'est installée à Sidi Moumen, ce quartier de la périphérie de Casablanca, il y a vingt-huit ans. Ils ont acheté la baraque de 1,5 m x 3 m dans laquelle dorment aujourd'hui Rachida et les plus jeunes de ses sept enfants, Othmane, Nabil, Mehdi et Saad. L'aîné, Mourad, a été arrêté après que son frère Abdelfattah s'est fait exploser dans un cybercafé, le 11 mars dernier.

Emboîtant le pas à Abdelfattah – un jeune homme un peu "perturbé" qui, après un passage en prison, de 2003 à 2005, en est sorti changé, avec un comportement "un peu bizarre" –, Ayoud, son cadet, s'est lui aussi fait sauter, mardi dernier, en se jetant d'un toit sur un policier, décédé lui aussi, dans le quartier de Fida, à Casablanca.

"Après la mort d'Adbelfattah, la police est venue me voir et m'a dit que mon fils Ayoud allait se faire sauter, qu'il allait faire quelque chose. Je le savais depuis un certain temps, et quand on m'a dit qu'il y avait eu une explosion, j'ai tout de suite compris que c'était lui. Puis, le soir des attentats, la police est venue et m'a emmenée à l'institut médico-légal pour que je confirme qu'il s'agissait bien du corps de mon fils. L'explosion avait rendu son visage méconnaissable, mais j'ai su que c'était lui à une brûlure qu'il avait au pied droit", raconte Rachida d'une voix faible, sans cesser de remettre son voile en place.

Ayoud était un garçon paisible, "sympathique, qui n'embêtait personne", mais, comme l'explique sa mère, l'intrusion des forces de l'ordre dans leur masure, leurs questions sur Abdelfattah et l'arrestation de Mourad ont été un choc irréparable pour le jeune homme.

Rachida est le seul soutien de famille, depuis que son mari a demandé le divorce après avoir détruit l'enfance de ses sept enfants : "Il les maltraitait, il battait souvent Abdelfattah et Ayoud, explique la mère. Il les a tous retirés de l'école en leur disant : 'Celui qui ne rapporte pas d'argent dort dehors.' C'est lui le responsable de tous les problèmes de notre famille."

Othmane, 17 ans, tient le rôle d'aîné depuis l'arrestation de Mourad, mais il n'arrive pas à ramener beaucoup d'argent à la famille : soudeur en intérim, il reste parfois des mois sans travailler. Il y a cinq ans, ils ont acheté pour 350 euros cette baraque sans eau ni électricité. Rachida confectionne des vêtements pour femme. Grâce aux 35 à 40 dirhams par jour (moins de 4 euros) qu'elle tire de cette activité, elle achète quelques légumes ou un peu de viande ou de poulet pour nourrir ses fils.


Carla Fibla
La Vanguardia
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
O
17 avril 2007 18:53
Citation
angelo a écrit:
Un de ses fils s'était fait exploser dans un cybercafé de Casablanca, le 11 mars dernier. Un deuxième s'est fait sauter sur un toit, mardi dernier. La correspondante de La Vanguardia est allée rencontrer cette mère de sept enfants dans le quartier des bidonvilles de Sekouila.

Rachida, 57 ans, est revêtue d'un niqab qui la couvre de la tête aux pieds. Elle cache également ses mains sous des gants noirs, et bien qu'il soit impossible à son interlocuteur de suivre les mouvements de ses yeux, c'est la tête baissée vers le sol qu'elle explique la situation difficile dans laquelle survit sa famille.

La famille Raydi s'est installée à Sidi Moumen, ce quartier de la périphérie de Casablanca, il y a vingt-huit ans. Ils ont acheté la baraque de 1,5 m x 3 m dans laquelle dorment aujourd'hui Rachida et les plus jeunes de ses sept enfants, Othmane, Nabil, Mehdi et Saad. L'aîné, Mourad, a été arrêté après que son frère Abdelfattah s'est fait exploser dans un cybercafé, le 11 mars dernier.

Emboîtant le pas à Abdelfattah – un jeune homme un peu "perturbé" qui, après un passage en prison, de 2003 à 2005, en est sorti changé, avec un comportement "un peu bizarre" –, Ayoud, son cadet, s'est lui aussi fait sauter, mardi dernier, en se jetant d'un toit sur un policier, décédé lui aussi, dans le quartier de Fida, à Casablanca.

"Après la mort d'Adbelfattah, la police est venue me voir et m'a dit que mon fils Ayoud allait se faire sauter, qu'il allait faire quelque chose. Je le savais depuis un certain temps, et quand on m'a dit qu'il y avait eu une explosion, j'ai tout de suite compris que c'était lui. Puis, le soir des attentats, la police est venue et m'a emmenée à l'institut médico-légal pour que je confirme qu'il s'agissait bien du corps de mon fils. L'explosion avait rendu son visage méconnaissable, mais j'ai su que c'était lui à une brûlure qu'il avait au pied droit", raconte Rachida d'une voix faible, sans cesser de remettre son voile en place.

Ayoud était un garçon paisible, "sympathique, qui n'embêtait personne", mais, comme l'explique sa mère, l'intrusion des forces de l'ordre dans leur masure, leurs questions sur Abdelfattah et l'arrestation de Mourad ont été un choc irréparable pour le jeune homme.

Rachida est le seul soutien de famille, depuis que son mari a demandé le divorce après avoir détruit l'enfance de ses sept enfants : "Il les maltraitait, il battait souvent Abdelfattah et Ayoud, explique la mère. Il les a tous retirés de l'école en leur disant : 'Celui qui ne rapporte pas d'argent dort dehors.' C'est lui le responsable de tous les problèmes de notre famille."

Othmane, 17 ans, tient le rôle d'aîné depuis l'arrestation de Mourad, mais il n'arrive pas à ramener beaucoup d'argent à la famille : soudeur en intérim, il reste parfois des mois sans travailler. Il y a cinq ans, ils ont acheté pour 350 euros cette baraque sans eau ni électricité. Rachida confectionne des vêtements pour femme. Grâce aux 35 à 40 dirhams par jour (moins de 4 euros) qu'elle tire de cette activité, elle achète quelques légumes ou un peu de viande ou de poulet pour nourrir ses fils.


Carla Fibla
La Vanguardia


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La défaillance de l'état est certes engagée dans cette tragédie mais pourquoi enfanter tant de mômes sachant que les parents sont sans travail et incapables de se nourrir eux meme.

Cette mère ,adepte d'un islam rigoriste , vu sa façon de s'habiller, applique sûrement le principe qui interdit de limiter les naissances par quelque moyen que ce soit.

Avec une telle mentalité qui combat la planification familiale ,normal qu'on se retrouve avec des terroristes en puissance ou du moins des délinquants de tous genres.
l
17 avril 2007 19:22
c'est tragique Mais... être contre l'état contre le gouvernement contre la société contre l'islam contre tout ce que vous voulez c'est à la rigueur une chose tout à fait compréhensible, vouloir se tuer çà l'est moins et c'est l'absurde mais vouloir tuer des innocents c'est tout simplement criminel. Aucune circonstance atténuante.
s
17 avril 2007 19:31
Salam

la responsabilité n'incombe pas qu'à l'état, elle est aussi celle des parents :

-un père irresponsable, violent, qui divorce et délaisse une femme avec 7 enfants!!!!

-une mère qui enfante et enfante et enfante avec une grande inconscience

l'Etat ne peut pas être dans tous les foyers

même dans les pays d'Europe, on ne peut faire vivre aisément 7 enfants dans de bonnes conditions à moins d'être aisé
n
17 avril 2007 19:44
Chère salma, ça c'est un discours que les marocains refusent d'entendre.

Dans la conscience collective le citoyen est innocent, totalement innocent et réponable de rien. Il doit faire ce qu'il veut et c'est l'Etat qui doit tout régler.

On a vu des licenciés en éducation islamique s'immoler sur des places publique parce que "l'Etat ne leur donne pas d'emploi".

Et les médias, marocains ou arabes (surtout le genre Aljazeera) ne font que renforcer cette mentalité.


Merci d'avoir avancé cette remarque.
g
17 avril 2007 20:10
C'est malheureux ...
C
18 avril 2007 00:24
Citation
salma26 a écrit:
Salam

la responsabilité n'incombe pas qu'à l'état, elle est aussi celle des parents :

-un père irresponsable, violent, qui divorce et délaisse une femme avec 7 enfants!!!!

-une mère qui enfante et enfante et enfante avec une grande inconscience

l'Etat ne peut pas être dans tous les foyers

même dans les pays d'Europe, on ne peut faire vivre aisément 7 enfants dans de bonnes conditions à moins d'être aisé


... C'est malheureux de lire des choses comme ca. Les parents sont une cause et surtout une consequence d' un systeme pourri (ou si vous voulez un etat pourri) qu'est le notre.
B
18 avril 2007 09:10
la responsabilité reviens tout d´abord au pére qui a eloigner ses enfants de l´ecole, a l´etat car il n´ont pas casser la gueule a ce pére de famille pas trés interessés a ses enfants, Aux barbus qui manipulent les gens et s´en servent pour arriver a leur but (la chariaa)...
B
18 avril 2007 09:15
Citation
Chikh Douar a écrit:
Citation
salma26 a écrit:
Salam

la responsabilité n'incombe pas qu'à l'état, elle est aussi celle des parents :

-un père irresponsable, violent, qui divorce et délaisse une femme avec 7 enfants!!!!

-une mère qui enfante et enfante et enfante avec une grande inconscience

l'Etat ne peut pas être dans tous les foyers

même dans les pays d'Europe, on ne peut faire vivre aisément 7 enfants dans de bonnes conditions à moins d'être aisé


... C'est malheureux de lire des choses comme ca. Les parents sont une cause et surtout une consequence d' un systeme pourri (ou si vous voulez un etat pourri) qu'est le notre.

malgré le systeme pourri, beaucoup de jeunes issue de milieux pauvres reussissent leur vies. Chose qu´on oublie souvent.
les extremistes sont pourtant une minorité donc faut pas mettre tout sur le dos du systeme
B
18 avril 2007 09:23
Citation
BlackPanther a écrit:
la responsabilité reviens tout d´abord au pére qui a eloigné ses enfants de l´ecole, a l´etat car il n´ont pas casser la gueule a ce pére de famille pas trés interessés a ses enfants, Aux barbus qui manipulent les gens et s´en servent pour arriver a leur but (la chariaa)...
j´ai oublié les barbus qui s´opposait a la moudawana, aux juges qui ne l´applique pas: cette femme aurait plus de droit, le pere serait obligé de payer pour ses enfants...
C
18 avril 2007 12:45
Citation
BlackPanther a écrit:
Citation
BlackPanther a écrit:
la responsabilité reviens tout d´abord au pére qui a eloigné ses enfants de l´ecole, a l´etat car il n´ont pas casser la gueule a ce pére de famille pas trés interessés a ses enfants, Aux barbus qui manipulent les gens et s´en servent pour arriver a leur but (la chariaa)...
j´ai oublié les barbus qui s´opposait a la moudawana, aux juges qui ne l´applique pas: cette femme aurait plus de droit, le pere serait obligé de payer pour ses enfants...

Le pere, La casse du la gueule du pere, les barbus, les juges, ... sont tous des produits du systeme pourri. L'une des principales causes de ce pb est la pourriture du systeme et de ceux qui le representent. C'est vrai que des jeunes pauvres arrivent a faire leur place malgre ce systeme pourri. Mais, il y a en beaucoup qui n'arrivent pas et choissisent la voie rapide (se jeter sur les cotes d'espagne ou se faire exploser) pour realiser leur reve.

Dans un "bon" systeme, ces jeunes et leurs victimes seraient encore la. Tout le monde serait aujourd'hui dans son travail et rentreait chez lui pour rencontrer sa famille et embrasser ses enfants.
w
18 avril 2007 14:24
"Cette mère ,adepte d'un islam rigoriste , vu sa façon de s'habiller, applique sûrement le principe qui interdit de limiter les naissances par quelque moyen que ce soit. "


plutôt adepte d'un islam importé....et imposé aux familles par quelques detraqués ignorants.
A
18 avril 2007 14:45
importé du moyen orient..
z
19 avril 2007 14:00
[Ecrit par Le Jeune Indépendant (AFP) le 17-04-2007
Je maudis ceux qui ont fait de mon fils un tueur d'innocents

La mère du kamikaze auteur de l'attentat contre le palais du Gouvernement :

par AFP, Le Jeune Indépendant, 15 avril 2007
«Je maudis ceux qui ont fait de mon fils un tueur d'innocents», a déclaré hier à l'AFP Messaouda, la mère du kamikaze auteur de l'attentat à la voiture contre le palais du Gouvernement, mercredi à Alger. «Je maudis tous ceux qui m'ont privé d'une tombe sur laquelle pleurer et me recueillir à la mémoire de mon fils déchiqueté dans l'explosion, et qui restera à jamais sans sépulture», a crié Messaouda débordant de colère et d'amertume.
Messaouda, la cinquantaine mais paraissant beaucoup plus âgée, se tenait debout, les pieds dans la boue du sol détrempé de la Ferme Ben-Boulaïd, près de Bachdjarah, un des bastions de l'islamisme, dans la banlieue est d'Alger. Elle habite une baraque faite de tôles, de planches et de parpaings dans ce vaste bidonville de plus de 300 foyers comptant chacun entre 5 et 12 personnes au moins.

Laissés-pour-compte de l'urbanisation anarchique du Grand-Alger, ils vivent dans un dénuement total sans eau courante ni électricité, pas loin du terminus du futur métro d'Alger et de son imposant atelier de maintenance. L'escalier monumental de cette station écrase littéralement le bidonville.

«Mon fils vivait la plupart du temps à Bourouba chez son père qui m'a délaissée pour se remarier», poursuit comme pour s'excuser Messaouda, la tête enveloppée dans un foulard, en serrant nerveusement son gilet en laine usé pour se protéger du vent glacial balayant le bidonville.

«Il était vendeur de légumes à la sauvette. Agressif avec ses frères et sœurs, il a été au moins 10 fois en prison et n'était pas pratiquant. J'ai été surprise de voir sa photo à la télévision», affirme-t-elle. La photo de Merouane Boudina, 28 ans, alias Mouaâd Ben Jabel, le visage juvénile, découvert, a été mise en ligne par El-Qaïda sur un site islamiste accompagnant la revendication des deux attentats d'Alger qui ont fait 33 morts et plus de 200 blessés.
Les deux autres kamikazes qui s'étaient fait exploser contre un commissariat à Bab Ezzouar, à l'est d'Alger, avaient le visage enveloppé d'un turban. Leur piste n'a pas encore été retrouvée par la police. Le frère cadet de Merouane, Achour (24 ans), lui-même repris de justice, reconnaît que son frère kamikaze n'était pas un fervent musulman.

«Il avait tout le temps maille à partir avec la police pour des délits de vol et un comportement contraire à l'islam», ajoute-t-il. «Nous vivons tous dans la pauvreté dans ce bidonville, mais cela n'excuse pas ce qu'a fait mon frère et le terrorisme», ajoute Achour en regardant le gourbi dans lequel s'entassent ses dix frères et sœurs, livrés à eux-mêmes après avoir été abandonnés par leur père.

«J'ai bu du vin et j'ai fumé du haschich avec Merouane, et je sais qu'il n'était pas un intégriste religieux», intervient Liès, un ami d'enfance du kamikaze qui habite comme lui ce bidonville érigé en contrebas de la route dans les plis de l'oued Ouchaïeh, qui sert d'égout à ciel ouvert.

Dans un entretien vendredi soir à des médias algériens, le frère aîné du kamikaze, Noureddine, plombier et agent de sécurité, avait affirmé que «les commanditaires de l'attentat avaient exploité l'ignorance de Merouane qui n'avait rien dans la tête».
Noureddine était samedi au travail, selon Messaouda. AFP. ]

en lisant cette article on se rends compte que l'histoire est presque la meme donc a qui la faute ?????
l
19 avril 2007 14:51
bonjour à toutes et tous,
mes condoléances les plus sincères aux familles des victimes et celles des terroristes. J'imagine le poids de la peur, de la tristesse et de la detresse des familles de ceux qui se sont faits exploserµ. Qu'allah aide tout le monde à suupporter ces épreuves terribles.
cordialement
 
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