Citation
chelhman a écrit:
Je ne sais pour les nôtres mais Al Qardawi semble se mêler de choses qu'il ne comprend pas. Apparemment chaque aspect de la vie d'un musulman, selon sa mouvance, doit être réglémenté. Il devait probablement répondre à une question d'une téléspectatrice. Marrant mais pathétique que des gens deviennent incapables de faire un geste aussi intime sans se poser la question si c'est conforme.
[switch3.castup.net]
Citation
Hamza a écrit:
il y a des oulamas super branchés , qui aiment les boites de nuits et tout et tout : y a qu'à voir du côté de la zaouia de Sidi Hamza de madagh . Y 'a de la TRANS etc ...
Y a même certains adeptes du Alim Soufi Sidi Hamza-de-Madagh qui comparent lles effets des chants religieux de la confrérie , aux musiques ennivrante d'une boite de nuit ( dixit Faouzi Skalli dans la presse marocaine )
!
Citation
Hamza a écrit:
Aimons nous , j 'était sur que cette réplique allait te plaire (tm)
Quand il s'agit de se créper le chignons , nous les amazigh on y va franco
Citation
Aimons nous les uns les autres a écrit:
eh king robert calme toi
je critique les oulémas marocains pas mr al kardawi
Ce ne sont pas des oulémas du Roi mais des oulemas tout court!Citation
armel a écrit:
Longtemps déconnectés de la vie sociale, les oulémas du roi veulent descendre sur le terrain à côté des ONG. Objectif: contrecarrer la vague islamiste. Comment un corps appelé à nettoyer le champ social du radicalisme est acculé à se nettoyer lui-même.
Les 15 et 16 juillet, en pleine canicule, le Conseil supérieur des oulémas se réunit en session extraordinaire. A l'ordre du jour, une question qualifiée “d'urgente”. Les gardiens du temple religieux annoncent officiellement et solennellement leur entrée dans le champ
social pour soutenir et compléter l'action des ONG. Depuis leur siège flambant neuf à Hay Ryad à Rabat, les responsables du Conseil des oulémas multiplient les entretiens journalistiques pour expliquer les objectifs de “ce nouveau projet”. Ce penchant pour la communication de la part d'un organe traditionnellement réservé en a surpris plus d'un. Qu'est-ce qui fait courir les oulémas par cette chaleur torride? Le projet social est-il urgent et déterminant pour la vie religieuse du pays au point de faire l'objet d'une session extraordinaire ?
Le roi a donné son aval. Nos oulémas vont orienter leurs antennes vers le canal social. Les 30 conseils régionaux serviront d'observatoires pour écouter la population et recueillir ses attentes. C'est en fonction de ce travail que seront définis le programme d'action et les priorités. Santé, logement, chômage, émigration… Aucun domaine ne sera épargné. Le la sera donné à travers la lutte contre l'analphabétisme, une honte, une “hchouma” pour des musulmans. “Il est quand même regrettable que nous continuions à souffrir de l'ignorance alors que la première sourate du Coran parle de l'écriture et du savoir”, se désole Yssef.
Chasse aux islamistes
Véritable projet ou mousse médiatique? Il est clair que quelque chose a changé dans le discours de nos savants. Actuellement, ils ne veulent plus prêcher uniquement la bonne parole, “la kalima taïba”, mais descendre sur le terrain pour réduire les inégalités sociales entre les riches et les pauvres. “Inégalités qui peuvent constituer un danger pour la sécurité du pays”, tient-on à préciser au Conseil des oulémas. De qui le alem va-t-il protéger la nation ? “De tous ceux qui récupèrent la population à des fins peu amènes et exploitent le social pour faire du recrutement”, nous confie une source ministérielle. Dans l'esprit du ministère des Affaires islamiques, les oulémas doivent être un moteur de solidarité dans leurs quartiers, alliant le discours et l'action. Ils sont appelés à agir de concert avec l'Etat pour localiser les besoins sociaux. Le message est on ne peut plus clair: contrecarrer l'impressionnant déploiement islamiste dans le social et récupérer un tant soit peu les énormes fonds qui circulent dans l'ombre sous le parapluie de la bienfaisance.
Après l'encerclement sécuritaire de la Jamâa, quoi de plus judicieux que de mobiliser des oulémas résolument acquis à la cause du pouvoir ? L'exclusion des mouvements islamistes est bel et bien l'objectif majeur de cette descente sur le terrain. L'autorité religieuse y croit. Mais certainement pas tous les oulémas, traversés par des courants radicaux. Appréciez cette réponse d'Ahmed Boukili, alem au conseil régional d'El Hajeb : “Le terrain social est ouvert à tous les musulmans qu'ils soient ONG, oulémas ou partis politiques. Au lieu d'exclure, chacun doit travailler de son côté et dans un esprit de bonne concurrence”.
Alors que les oulémas du roi sont restés prisonniers du dogme et des arcanes du pouvoir, d'autres les ont supplantés dans le terrain social en toute conformité avec la religion. Personne ne pouvait les en empêcher pour une raison toute simple. “La mission d'un alem ne s'est jamais limitée aux questions dogmatiques. Il a toujours été impliqué dans la vie sociale de son entourage. Le social, c'est aussi un devoir religieux”, explique Boukili.
Le sida oui, la femme non !
Que peuvent-ils apporter de si différent, ces oulémas par rapport aux ONG ? “Je ne crois pas qu'il y aurait un plus. Dans la conception moderne de l'Etat, le rôle des oulémas doit être réduit. Il doit se limiter à la chose religieuse. Le social, c'est l'affaire de l'Etat”, estime Mohcine Al Ahmadi, sociologue des religions. Pour ce spécialiste, l'Etat doit garantir l'autonomie de tous les acteurs pour empêcher qu'il y ait empiétement du religieux sur le civil.
Mais il faut reconnaître que les hommes de religion bénéficient d'un grand capital de sympathie. On écoute plus volontiers un fqih qu'un activiste social ou un politicien. Utiliser ce capital à des fins de sensibilisation est une bonne idée. C'est d'ailleurs ce qui a poussé la Ligue de lutte contre les MST à solliciter le ministère des Habous pour former les imams et les morchidate. Selon la ligue, de très bons résultats se profilent. Initialement considérés comme une punition divine, le sida et les MST sont actuellement perçus comme des maladies nécessitant une prévention. “Au départ, les imams étaient sceptiques quand ils ont rencontré les séropositifs. Mais au fur et à mesure de la discussion, l'aspect humain a pris le dessus. Ils ont compris que ces pauvres gens sont malades et que le devoir religieux les pousse à les aider. Ils en sont maintenant arrivés à nous demander des statistiques pour argumenter leurs prêches”, se félicite Mohamed Belkébir, responsable de la ligue.
Un message religieux basé sur la réalité scientifique, c'est un signe encourageant. Mais attention à ne pas généraliser cette ouverture d'esprit à tous les sujets à caractère progressiste ! Fouzia El Assouli, activiste féministe, a été une fois invitée par le Ministère des Affaires Islamiques à un débat sur “le genre” et elle affirme avoir été surprise par la position des religieux qui ont rejeté le droit à l'égalité des sexes, pourtant acquis dans la nouvelle Moudawana. “Nous voulons que les oulémas prennent en considération l'évolution de la société et qu'ils aient une culture de tolérance et d'égalité”, demande-t-elle. C’est le sujet de la femme qui illustre le mieux la dissonance entre société civile et acteurs religieux.
Depuis les deux marches rivales de 2000 au sujet de la Moudawana, l'autorité religieuse semble avoir reçu un coup de massue sur la tête. Elle tient depuis ce temps-là à ce que “le cauchemar” ne se reproduise plus. “Il faut réduire l'écart coûte que coûte”, nous confie une source ministérielle.
Dur, dur de faire évoluer les mentalités !
L'enfermement idéologique accumulé sur des siècles est tenace. C'est pourquoi l'autorité religieuse veille à ce que le changement s'opère en douceur. La tactique consiste à tracer la voie et à laisser les oulémas évoluer d'eux-mêmes en contact avec la société. Ça prendra du temps et beaucoup d'efforts. La famille religieuse n'a pas la même perception du développement. Entre les ultra-conservateurs et les réformistes, il existe à la base un fossé interne qui rend le changement encore plus pénible, inéquitable. Un signe d'espoir : L'arrivée des jeunes oulémas, lauréats des écoles de fiqh ou des universités, qui n'ont pas la même perception que leurs aînés. Mais même, arrivera-t-on à concilier entre le discours des ONG et celui du corps religieux ? S'ils arrivent à se mettre ensemble dans le champ social, leurs vitesses de travail ne seront pas les mêmes. Chacun courra comme il pourra et surtout comme il voudra. Ce sera la course du lièvre et de la tortue.
TelQuel
Par Nadia Lamlili
Citation
col_asu a écrit:
Le probleme de ces oulemas c'est qu'ils sont des oulemas de roi...donc des oulemas politique....
quand alkardaoui c'est un tres bon savant....et l'islam n'a pas de frontiere, il est le bienvenue au maroc et partout dans les pays musulmans...ceux qui sont contre l'universalité de l'islam sont ceux qui veulent créer la zizanie entre musulmans, créer pour chaque pays sont islam a lui, et nous avons deux exemple sur ce poste...
Il faut faire très attention, vous et les autres intervenants ; là, vous n'êtes pas entrain de parler d'un homme ordinaire.Généralement il est conseiller de s'abstenir de s'attaquer aux OULAMAS qui gèrent en réalité un héritage très lourd .Ayez le courage de vous renseigner là-dessus , au lieu de continuer à faire du bruit ; gratuitement...Citation
Obs2006 a écrit:Citation
chelhman a écrit:
Je ne sais pour les nôtres mais Al Qardawi semble se mêler de choses qu'il ne comprend pas. Apparemment chaque aspect de la vie d'un musulman, selon sa mouvance, doit être réglémenté. Il devait probablement répondre à une question d'une téléspectatrice. Marrant mais pathétique que des gens deviennent incapables de faire un geste aussi intime sans se poser la question si c'est conforme.
[switch3.castup.net]
Il a eu son diplome de Gynecologie ce cheikh ? ou bien il a recu les lecons a travers de reves Divins ? lol