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Le Moi qui a quité son Moi
O
Opy
30 août 2006 15:06
Bonjour

Bonjour

Tu vas bien

Bien bien et toi

Alors content

Oui oui je commence à voir le résultat de mon travail

Ton travail ?

Oui mon travail, oui j’aurai pu faire plus vite mais vaux mieux tard que jamais

Et moi tu m’oublis ?

Ah non pas du tout, sans toi je ne suis rien tu sais

Oui c’est ca

Pourquoi tu ne me crois pas ?

Je te connais et je sais que c’est faux

Aller arrête de te prendre la tête on est un

Non on est pas un, on est différent

D’accord mais tu sais c’est dans la diversité qu’on trouve la beauté

Je suis d’accord, mais je vais trouver la diversité ailleurs, je te quitte

Ca va pas trop la tête toi, tu veux aller ou ? tu connais personnes ?

Tu sais que je suis un peu comme toi , je vais finir par trouver mon chemin

D’accord a sidi, si c’est ce que tu souhaites, je ne peux t’empêcher de vivre ta vie

Bon j’y vais, Bonne continuation

Prends soin de toi, et fais signes de vie, tu vas me manquer

Ciao Chou

Salut Chou

-----

Mon Moi Bonjour, Voilà le récit de ma vie loin de toi :

J1


Je marche, je pense a mon moi, je pense a moi, je continue de marcher … je marche encore et encore

J’arrive à la sortie de la ville, une grande poulouse couverte de verdure et de fleurs, je la regarde, je regarde le ciel, et je commence à courir, je rentre dans la verdure, les plantes font 1.5m de hauteur, je cours encore et encours, je roule sur l’herbe, je me sens vivre, je me relève, je cours, je ressens que je suis libre.

Plus je cours, plus je sais courir plus vite, je regarde dernière moi, je me rends compte que j’ai traversé toute la vallée, devant moi une forêt avec des arbres en très bonne santé.

Je m’approche de l’entrée de la forêt, j’entends des voix, des chants, ça ressemblait à la chanson Yal babour ya mon amour

Je m’avance dans la forêt, les chants augmentent de plus en plus dans mes oreilles … devant un arbre isolé, je vois ses branches qui bougent, on dirait qu’il dansait sur les rythmes de la chanson

Soudain les mouvements des branches se font de plus en plus brusque, j’aperçois un drap blanc, je recule, le drap commence à ressortir d’entre les branches, il décent vers le sole, wow je vois des pieds d’humains

… je ne sais pas ce qui m’est arrivé mais je me suis retrouvé à terre évanouit …

Je me rappel de ma courses, ce vaste champ, et j’entend toujours cette chanson, Yal Babour Ya mon Amour Kharejni mel la misère.

Je suis conscient que je suis allongé par terre, je n’arrive pas à bouger, j’arrive pas a ouvrire les yeux, j’arrive pas à crier, j’arrive à écouter les bruits des arbres, je sens le vent, je sens les herbes qui se frottent à mon corps, je me demande si je suis mort.

En pleine folie, je commence à écouter la chanson, je ne sais pour quelle raison, j’ai commencé à chanter à mon tour :

Partir Loin pour fuir les problèmes qu’on a dans la tête
Yal babour ya mon amour
Kherejni mel la misère
Avec Moi rani mahboure
Aite aite ou j'en ai marre
Matrabish vocation
Avec Moi sa fait longtemps
Hada nessetni qui je suis
Nkhdem aali a jour nuit
Yal babour ya mon amour
Khalejni mel la misère
Evasion spéciale de Moi à moi-même

Soudain je vois une lumière qui s’approche de mon visage, je sens mon corps revivre, j’arrive enfin a ouvrire les yeux, à reprendre contrôle de mon corps, une lumière puissante m’aveugle, un blanc doré, une luminosité que je n’ai jamais vu au par avant.

La lumière s’éloigne et s’approche de l’arbre, j’arrive à me relever, je redécouvre la beauté de la forêt, je recule et je fixe cette boulle de lumière qui recule à son tour.

La lumière commence à prendre forme humaine, des pieds, des mains, une tête, soudain, une sorte de flash éclate, je suis encore une fois aveuglé par cette nouvelle agression lumière.

Je réouvre les yeux, et je vois un petit bon homme devant, tout en blanc habillé, tout petit, pas plus d’un mettre 40, il me sourit, chauve, barbu, il ressemblait aux sages des dessins animés asiatiques.

Je n’ai pu m’empêcher de lui sourire à mon tour.

C’est toi lui demandais je

Oui c’est bien moi

Mais qui es tu ?

Tu me reconnais pas ?

Non je ne crois pas t’avoir déjà vu

Réfléchis bien, tu me connais très bien

Ah bon, t’es mon vrai papa ?

Pas vraiment ça

Tu es mon pote que j’ai perdu à 13 ans ?

Pas vraiment non plus

Tu es ma prof de math que j’ai détesté et puis adoré au collège ?

Est ce que j’ai l’air d’être prof de math ?

Non pas vraiment

Vas y tu vas trouver

Tu es celui qui entraînait les garçons des dessins animés « KongFou » ?

Pas du tout, pas non plus le vieux ras des tortues ninga

Je ne sais pas, et tu sais quoi ça ne fait rien on aura peut être l’occasion de mieux se connaître

Je sais ce que tu cherches, et je peux t’aider si tu le souhaites

Moi aussi je sais ce que tu cherches, moi aussi je peux t’aider si tu le souhaite

Ah bon tu pouvoir m’aider

Si c’est pour une noble cause pourquoi pas

Revenons à toi

Oui

Tu sais ce que tu cherches ?

Je sais que je cherche quelque chose, j’ai beaucoup de choses à chercher

Dieu ça te dit quelque chose ?

Pas vraiment pourquoi ?

Tu ne crois pas en lui ?

Et toi tu crois en lui ?

Il croit en moi

En moi aussi

Si je te dis que je suis lui

Moi aussi je suis lui

Si tu avais Dieu devant toi que lui demanderas tu ?

Enfin te voilà

Viens dans mes bras

T’es malade toi ? restes la ou tu es

Tu ne veux pas du pardon de Dieu ?

T’as des papiers sur toi ?

Tu crois que dieu se trambale avec sa carte d’identité ?

Bon ravis tu sais me dire ou est ce qu’on est ?

Sur ma terre

Oui sur la mienne aussi

Pourquoi tu dis la tienne aussi ?

Par ce que toi t’as dis la mienne

Bon je vais t’aider à trouver ce que tu cherches

Je ne t’ai rien demandé, mais dis toujours t’as l’air sage en tout cas

Écoutes moi bien, et ce que je vais te dire il faut qu’il reste entre nous

En écoutant le bon homme je vois des lapins qui surgissent de partout

-----

Assis toi

Dis c’est quoi ça ?

Comment quoi ça ?

Les lapins là, c’est normal qu’ils soient si nombreux à s’approcher de nous

Oui ce sont des chouettes bêtes

Oui je n’en doute pas mais c’est normal qu’ils soient si nombreux ?

Tu as peur des lapins ?

Pas vraiment, ce sont des chouettes bêtes pourquoi avoir peur ?

Ils sont beaux mes lapins ?

Ah ils sont à toi

Ce sont mes compagnons

Par ce que tu vis avec des lapins ?

En quelques sortes oui

Tu les manges tes lapins ?

Ca m’arrive oui

Moi je n’arriverai pas à manger des bêtes que j’ai vu naître et grandir

Eux au moins ils savent s’incliner devant la loi de la nature

De toute façon je n’ai jamais mangé de lapin moi et je ne crois pas que ça peut être bon

Comment peux tu juger d’une chose sans l’essayer ?

Je me retourne, je vois un foule de lapin, pattes de devant en l’air, entrain de nous observer, ils étaient brun, ils savaient de long oreilles, ils faisaient bougeaient leur nez, leurs têtes bougeaient aussi, ils étaient assez gros, et je commençais à me demander ce que ça goûte un lapin.

Et voilà qu’il y en a un s’approche de moi, ils regardent ses copains, et puis il sotte jusqu'à mes pieds.

Eh qu’est ce qu’il veut celui la ?

Je ne sais pas demande lui

Demander à qui ?

Demandes au Lapin

Bon je n’aime pas trop tout ça moi, des lapins de partout, je vais rentrer

T’as nulle part ou aller

Comment tu sais ça toi ?

Ce sont ces lapins qui me l’ont dit

D’accord, les petits lapin

Bonjour

Wow le petit lapin parle, il avait une voix grave pour un si petit corps

Je le regarde droit dans les yeux, il me regarde il me donne sa patte

Vas y serez vous les pattes me dit le vieillard

Bonjour au petit lapin, comment ça va ?

Ca va bien merci et toi tu es heureux ?

J’apprends à l’être et toi lapin tu es heureux ici ?

Oui moi je suis toujours heureux, on a tous ce qu’il nous faut ici

Tu connais ce monsieur ?

Oui c’est mon Papi

D’accord, et tu n’as pas peur qu’il te mange un jour ?

Non moi j’aime mon papi

J’avais oublié que les chants avaient cessé depuis un petit temps, le petit lapin d’un coup de patte me fait signe d’adieu, il rejoint ses copains qui formaient un cercle géant autour de nous, le papi leur fait signe de tête, et ils ont tous repris la chanson Yal Babour Ya Mon amour, ils avaient ceux qui chantaient, d’autre qui tapé les pattes, ceux qui font des bruits comme les Yo yo aux humains, et il y avait même ceux qui ont prit deux caillots pour faire du song.







Tu veux manger du lapin ?

Arrête on va pas manger des lapins si adorables et qui parlent en plus

Tu veux manger un lapin qui ne parle pas

Non je ne veux rien

Mais tu as fin

Oui mais pas des lapins

Je reviens dans un instant

Vas y je t’en pris, dis tu t’appelles comment ?

Devrais je vraiment te le dire ?

D’accord papi ne traîne pas trop

Il marchait tout doucement, tous les lapins le suivaient tout en continuant à chanter.

----

Salut toi

Salut lapin qu’est ce que tu fais là ?

Toi qu’est ce que tu fais-la ?

J’attends le retour de ton papy

Toi tu as dis rencontrer les autres

Oui j’en ai vu des centaines

Moi je suis lapinouta

T’es une fille tu veux dire

Non je suis lapinouta

D’accord lapinouta qu’est ce que tu me veux

Je veux t’aider à t’en sortir du piège que les autres sont entrain de te creuser

Qu’est ce qui me dit que ce n’est pas toi qui essaye de me piégée ?

T’as vu les autres chantés ?

Tout à fait

Tu t’es évanoui ?

Aussi

T’as vu des lumières aveuglantes ?

Oui j’en ai vu

Tu seras leur prochaine victime si tu restes ici

Et je peux devenir la tienne si je te suis

Une petite lapinouta te fait peur plus qu’une troupe de lapin ?

Qu’est ce qu’ils me veulent toi qui a l’air de bien les connaître ?

On a pas le temps, ils ne vont pas tarder à arriver, à toi de choisir soit rester avec ces monstres soit tu me suis, moi je ne te veux que du bien

Ou est ce que tu veux m’en mener ?

Là ou tu seras en sécurité

C’est chez toi ?

Si tu veux

Est-ce qu’il y a à manger là bas ?

Et pleins d’autres bonnes choses

Tu sais que t’as l’air coquine petite lapinouta

Tu viens ?

Je vais réfléchir

Réfléchis tout seul alors, moi je m’en vais, ils sont presque arrivés

Eh lapinouta

Oui

Tu m’aimes ?

Viens par là et je te le démontrerai

J’arrive Chou

Il commence à faire sombre, me voilà entrain de découvrir la profondeur de la forêt, suivre cette charmante lapine, elle est toute petite mais saute très haut, et chaque fois elle regarde dernière nous pour vérifier que personnes ne nous suit.

Je pense au papy des autres lapins, il avait l’air sage et pacifique, mais je ne sais pour quelle raison je ne le sentais pas plus que ça. Je sentais en moi une sorte d’excitation, je voulais savoir ou-est ce que cette nouvelle connaissance m’amènera.

La lapine s’arrête de sauter, j’arrête de courir, elle se met bien droite, fait bouger ses oreilles, des chants ont repris de nouveau :


Jreste bledard, debrouillard
Jtannonce ammene moi loin de la misere
Mon + fidele compagnon en route pour l'elolado
Tellement plein c'est quoi dirou lsac a dos
Partir loin sans les cousin
Le plein toujour les carages c'est dur
Jme considère chanceux d'etre en vie
Pourvu que sa dur
J'ai grandis qu'avec des voleurs
Du haut toujours les youyous qui résonne
Dans ma tete etre a la quete du bonheur


C’est les lapins ?

Attends

Oui ce sont les lapins je reconnais la chanson

Non ce ne sont pas les lapins que tu as rencontrés

Mais c’est la même chanson je te dis

Je suis sur que ce ne sont pas eux

Moi je suis sur que c’est eux

Aller faisons vite

Ou vas on déjà ?

On va là ou tu seras bien

Arrête avec ton charme lapine, n’oublis pas qu’une lapine ne pourra jamais séduire un humain

Qui te dis que je suis une lapine ?

Lapinouta alors

Qui te dit que je veux te séduire ?

Ton regard, tes gestes, ta manière de parler

Ta mère ne t’a jamais dit que tu n’étais pas le centre du monde ?

Elle me disait toujours le contraire

C’est pour ça alors

Tu ne m’aime pas lapine ?

Je m’appelle lapinouta

Lapinouta tu m’aimes ?

Je ne sais pas

Pourquoi tu veux m’aider ?

C’est mon devoir

On te paye pour le faire ?

Les devoirs ne sont pas toujours rémunérés

C’est sûrement une histoire de lapin

Et toi tu m’aimes ?

Moi aimer toi une lapine je ne sais pas

Soudain les chants disparaissent, un petit vent et la fraîcheur du soir commencent à se ressentir, les chants sont remplacés par les bruits des arbres et de leurs grandes branches.

Je me retourne, je cherche la lapine, je ne la voix nul part.

Lapouneta tu es ou

Lapouneta tu m’as laissé ?

Lapouneta tu m’en veux ?

Lapouneta j’ai faim et froid

Lapouneta je t’aime vas y montres toi

….

Ma Lapine ?

Non lapinouta

Je la revois cachée derrière un arbre, elle me tournait le dos, elle pleurait, ses grandes oreilles cachées son visage, elle était triste, elle me faisait pitié, toute petite et toute en larme.

-----

On continue à courir, le ciel commence à hurler, les premières goûtes de pluies mouillent nos visages, je rentre en premier, elle me suit, nous voilà dans une sorte de petite grotte, il y a à peine de la place pour deux adultes, je me met à quatre pâte, la lapine se faufile entre mes pieds, je m’assois dos au mur, face à l’entrée de la grotte.

La lapine toute énervée commence à taper dans le mur avec ses pâtes derrières. Elle se retourne et se met ardemment à creuser un trou avec ses pâtes.

Qu’est ce que tu fais ?

Ca te ne regardes pas

Vous les femelles vous êtes toute de la même espèce

T’as quelque chose contre les femelles ?

Je me demande si elles n’ont pas quelque chose contre la gente masculine

Vous autres vous êtes tous pareils

Vous autres aussi

Et même pas foutu de dire Merci

Qui est venu faire chier l’autre ?

C’est moi qui est conne d’avoir penser à toi

Toi-même pas foutu de tenir tes promesses

De quoi tu parles

A manger, du plaisir, du bien être

Et toi tu tiens tes promesses ?

Un long moment de silence s’est invité entre nous, moi mouillée de la tête au pieds, la lapines mouillée à son tour continue de creuser, je l’observe, je me demande ou trouve t elle toute cette énergie elle qui est si petite.

J’ai Faim

Tu veux me manger ?

Non je ne me permettrai pas

Moi à ta place je me mangerai

Moi pas

J’ai froid moi

Tu sais faire un feu

Et depuis quand t’as vu des lapins allumer le feu ?

Tu peux m’apprendre

Et qu’est ce que j’y gagne moi

Tu auras moins froid, et t’auras un compagnon plus chaud

On commence tous les deux à rechercher des feuilles mortes, des petites branches sèches, on arrive à regrouper un petit paquet.

Nous voilà face à face, elle sur ses pâtes de derrière, moi prenant la pause de Boudha, elle prend deux petite branches, et commence à m’expliquer le principe, je fais pareil, on se regarde dans les yeux, on a trouvé tous les deux la manière d’allumer le feu, je la vois sourire, je lui souris à mon tour sans prononcer un mot.

Attention tu vas te faire mal

Bravo tu apprends vite

Par ce que j’ai eu le bon maître

Pourquoi tu ne dis pas maîtresse ?

Car elle a une connotation péjorative chez les humains

Tu te crois humain toi ?

Un peu, je n’ai pas l’air de l’être ?

T’as déjà été un lapin ?

T’as déjà été humaine ?

Tu veux devenir lapin ?

S’il y a moyen de redevenir humain par après pourquoi pas

Ferme les yeux

Qu’est ce que tu vas faire ?

Donne ta main

Pourquoi faire ?

As-tu vraiment envie de devenir lapin ?

Une fois lapin est-ce que je pourrai redevenir humain ?

Tu resteras lapin jusqu’au levé du soleil

D’accord je ferme les yeux

Pense au lapin que tu veux devenir

Je ferme les yeux, je revois plein de lapin, qui courent, qui sautent, des couleurs, et des formes et je n’arrive pas à choisir. Soudain un orage retenti, tout en fermant les yeux j’ai ressenti un sorte de flash lumineux, toutes les images de mon esprit disparaissent, et sont remplacé par un vide noire. Je m’évanouit pour la deuxième fois durant la même journée.

Je tente de rouvrir les yeux tout doucement, j’entend une douce voie qui me dit : Tout va bien vas y réveil toi.

J’arrive à peine à les relever mes sourcilles, je vois une énorme tête de lapin, des yeux énormes, les oreilles gigantesques, un sourire monstrueux. Je pousse ce visage, je me relève, la grotte était devenue énorme, je me regarde, je vois mes pieds, mes mains, je suis devenu lapin.

Alors content ?

Je suis devenu lapin

Tu voulais être lapin te voilà lapin

Je n’y crois pas

Tu es un lapin que tu le crois ou pas

Non d’une pipe je suis un vrai lapin

Je commence à essayer de marcher, ma partie supérieure est tellement lourde, que je n’arrivais pas à tenir debout

Viens courir un peu

Il pleut

Tu ne resteras pas lapin éternellement viens en profiter

Aller cours devant moi je te suis

Sous la pluie, nous courons, nous sautons, nous jouons ensemble, nous escaladons des arbres, nous nous cachons sous les feuilles, j’étais heureux de vivre cette expérience, j’étais fier d’être lapin, j’étais d’être avec une lapine qui me guide, qui m’encourage et qui me soutient.

En pleine course, Lapinouta se met toute droite.

On doit travailler

Comment ça travailler

Etre lapin n’est pas fait que de plaisirs

On chercher à manger ?

Pas tout de suite nous devons travailler avant

Elle court se réfugier dans la grotte, comme un lièvre je la rejoins.

Rapide pour un jeune lapin

Faut bien rivaliser avec toi

Regardes comment je fais et fait pareil

Pourquoi tu creuses un trou dans le mur

Tu n’as jamais entendu parler de l’histoire du lapin et du renard ?

Tu sais je suis jeune lapin, j’ai la mémoire courte

Elle m’explique que chacun lapin qui se respecte ne peut rester dans un endroit sans avoir deux portes de sortie, comme cela si jamais il y a un danger qui se fait ressentir, le lapin aura toujours une sortie de secours.

J’avais envie de lui poser pleins de question sur cette pratique que je ne croyais fiction, mais elle a reprit le travail, on y mettant tellement de son cœur, que je n’ai pu m’empêcher de l’imiter sur le champ.

Après des heures de travail minier, nous avons les têtes noires, j’étais épuisé, je ne sais plus combien de tonne de sable et de pierre j’ai du retirer.

A toi l’honneur

Je fais quoi ?

Donne un bon coup de pâte moi j’ai fini

Je m’exécute avec férocité, je me suis concentré pour regrouper toutes les forces qui me restaient, et d’un coup de lapin, j’ai fait disparaître la dernière couche de terre qui nous séparé de notre deuxième porte de sortie.

Bravo je suis fier de toi

Moi aussi je suis fier de toi

Tu as faim

Oh que oui

Viens on vas manger

Comme deux fusés nous courant tous les deux vers la forêt, Lapinouta se met à snifer des plantes, prends des herbes et me les faits goûter. C’est la première fois que je goûte ce genre d’herbe, c avait un goût magnifique, ca sentait le bois, la fraîcheur, et un petit goût de truite, nous nous sommes régalé, nous avons manger en jouant, en riant, c’était magnifique, je commençais à la regarder autrement ma lapine envoyé du ciel.

Le lendemain les chants d’oiseux me réveil, la lumière naturelle envahit la grotte, j’ai des courbatures de partout, je me regarde j’étais redevenu moi, je me retourne, je cherche du regard lapinouta, je sors de la grotte, elle n’était nulle part.

Lapinoutaaaaaaa

Lapinoutaaaa Ou es tu ?

Lapinoutaaaaaaaa

Je vois des fruits mit sur le côté de l’entrée de la grotte

Je regarde le ciel, je respire profondément, et j’ai compris que la lapine m’a quitté. Après avoir avalé les délices de la nature je me suis rappelé le déroulement de la soirée, nous avons fait l’amour comme des lapins chauds, normal on était tous les deux des lapins. On a passé la nuit à jouer, à se taquiner, sous la pluie et dans la grotte jusqu'à tard dans la nuit. Lapinouta me manque.






PS : Sorry L'ortho, Lil Haditi Ba9iha :-)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/08/06 15:09 par Opy.
b
30 août 2006 15:10
Rjou3e Li Allah s'arrive des fois kayebka fina rassena walakine Hamdou Li Allah 3alla kouli halle
O
Opy
31 août 2006 14:50
Si un courageux ou courageuse à su lire l’histoire en entier, aie l’amabilité de nous communiquer ton avis, ça me fera plaisir en tout cas

Merci
a
31 août 2006 15:03
grinning smiley c delirant
O
Opy
31 août 2006 15:06
Merci smiling smiley

Peut être qu'il y aura une suite
n
31 août 2006 15:08
c'est trop long ! ouf
Ah Nan c'est trop ! :D
O
Opy
31 août 2006 15:10
Oui je sais, fais le petit à petit :-)

Courage pour les curieux et curieuses
 
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