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Question sur salat joumouha
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8 janvier 2007 14:08
Bismillal i rahman i raham

salam aleykoum,

Un ami egyptien m'a demandé pourquoi dans les pays du maghreb, lors de la khotba joumouha l'iman à un "bâton".
Car il me dit que dans les pays du golfe ainsi qu'en Egypte l'imam n'utilise pas le baton lors de la khotba.

Malgré mes recherces je n'ai pas trouvé grand chose, juste un passage dans la « Rissala » d’al-Qairawânî :

" L’îmâm doit s’appuyer sur un arc ou un bâton, s’asseoir au début et au milieu [de la khut’ba]."


Quelqu'un connaittrait il des hadits ?

Jazakoum allak o khairan
0
8 janvier 2007 16:40
Salam smiling smiley

Je suis allée a deux mosquée lors de la prieres de Joumou3a smiling smiley !!

Dans la premiere mosquée loin de chez moi l'imam avait un baton et dans la mosquée en bas de chez moi il n'en avait pas !!

Maintenant sincerement je ne sais pas comme ca se fait ni si il y a des hadith ou pas !!
8 janvier 2007 20:14
J'ai vu quelques hadiths qui interdisent de lever les mains durant les dou'as durant la salat joumou'a. Vous le saviez?
b
8 janvier 2007 21:08
Citation
YoussefOuz a écrit:
J'ai vu quelques hadiths qui interdisent de lever les mains durant les dou'as durant la salat joumou'a. Vous le saviez?

Salam alaicoum,

En fait pendant salat aljoumou3a, à partir du moment ou le imam a commencé la khotba il ne faut pas dire un mot même passer le salam à quelqu'un sinon la joumou3a est fichu. C'est ce que j'ai appris y'a pas longtemps. Et pour la dou3as c'est pareil, ne pas dire amine. Il faut seulement ecouter.
8 janvier 2007 23:50
Citation
tabari2005 a écrit:
Bismillal i rahman i raham

salam aleykoum,

Un ami egyptien m'a demandé pourquoi dans les pays du maghreb, lors de la khotba joumouha l'iman à un "bâton".
Car il me dit que dans les pays du golfe ainsi qu'en Egypte l'imam n'utilise pas le baton lors de la khotba.

Malgré mes recherces je n'ai pas trouvé grand chose, juste un passage dans la « Rissala » d’al-Qairawânî :

" L’îmâm doit s’appuyer sur un arc ou un bâton, s’asseoir au début et au milieu [de la khut’ba]."


Quelqu'un connaittrait il des hadits ?

Jazakoum allak o khairan
/*/salam akhi;
*-Le sunnisme se divise lui-même en différentes écoles juridiques. Il y en a aujourd'hui quatre, mais il y en a eu d'autres dans le passé. Ces écoles s'acceptent les unes les autres, organisant ainsi un relatif pluralisme en matière de normes juridiques mais ont une foi commune. Ce sont, dans l'ordre de leur apparition :

-/1*-le hanafisme (de Abû Hanifâ, 700-767) ;
-/2*-le malékisme (de Malîk Ibn Anas qui vécu entre 712 et 796) ;
-/3*-le shafi'isme, ou shaféisme, ou Chaafisme, (de Al-Shafi'i 768-820) ;
-/4*-le hanbalisme (de Ibn Hanbal, 781-856) ;

L'école hanafite d'Abu Hanifa Al-Nu'man Ibn Thabit.


*- C'est l'école la plus ouverte, car elle insiste sur la liberté d'opinion, le jugement personnel, et la recherche de la meilleure solution (au cas par cas, en fonction des convenances du moment et de l'équité.) Il existe donc une forte marge de manœuvre. Le rite insiste sur l'importance des textes et de la tradition. Peu à peu, cette école va perdre de sa capacité a innover et la notion d'ijtihad (interprétation) laisse place à la notion de taqlid (imitation, tradition). Cette école hanafite se retrouve surtout chez les Afghans, Indo-Pakistanais, Albanais, Turqo-Monguyan et Chinois.

Le rite malékite a été fondé par Mâlik ibn Anas


*-en modélisant la théorie juridique sur les coutumes médinoises au moment où le prophète Mahomet y vivait. Elle met l'accent sur l'importance des savants, du consensus. Une place majeure y est donnée à la coutume. Cette école est surtout présente en Afrique. L'école qui a essayé de généraliser l'usage de la sunna (hadiths, pratiques de Mahomet), aux pratiques de vie de la Médine au temps du prophète (aamal ahl al madina). L'interprétation (ijtihad), d'abord recommandée est fermée au Xe siècle, ce qui va avoir des conséquences sur cette école également, avec le développement de l'importance des coutumes populaires.

Le chaféisme de Mouhammad abū àbd allah ben idrīs aš-šāfi`ī


*-(qui est un descendant de la famille du prophete) est un compromis entre les deux écoles précédentes. Cette école valorise la Sunna comme source du droit, et insiste sur le consensus de toute la communauté, mais le point de vue des savants l'emporte, écartant par là l'opinion personnelle. Elle est particulièrement répandue en Égypte, Arabie, Yémen, Koweït, Indonésie, Malaisie, Viêt Nam, Philippines et Thaïlande.
L'école hanbalite d'Ibn Hanbal


*-a été fondée non pas par un juriste mais par un traditionaliste qui privilégie la tradition morale sur les solutions juridiques. C'est l'école la plus stricte des écoles sunnites. Elle se base sur une interprétation littérale du Coran et de la Sunna, et restreint le raisonnement par analogie. L'hanbalisme a donné forme au wahhabisme (généreux), une école de pensée qui ne se fonde que sur la sunna.
Ces quatre écoles ont des fondements différents mais se reconnaissent les unes les autres. Il est possible pour un croyant de passer de l'une à l'autre, bien que cela soit rarement observé. Les salafistes ignorent ces différences, pour eux, un seul islam existe
 
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