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Quelques enseignements islamiques magnifiques !
18 août 2015 10:00
Assalam aleykoum


Le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) a dit : "Chaque être humain doit (faire) une aumône chaque jour où le soleil se lève...(...). C'est aussi faire l'aumône que de guider un aveugle, d'aider un sourd-muet à entendre et à comprendre, d'aider quelqu'un à trouver quelque chose quand on sait où elle est, de courir de la force de ses jambes vers l'affligé qui appelle au secours, de soulever de la force de tes bras la charge des faibles ; tout cela participe au devoir de faire l'aumône". (Hadîth rapporté par Ahmad ibn Hanbal n°21522 ; Ibn Hibbân n°3377 ; Al Bayhaqî dans "Shu'ab al imân" n°7618 ; et par An-Nasâ'î dans "As-Sunan al Kubra" n°9027).
Ce n'est pas seulement de donner un peu de son argent ou à manger, mais aussi de secourir les faibles et les opprimés, et de faciliter les choses aux gens, histoire de leur rendre la vie plus facile et agréable.

Le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) a dit : "Le fait de sourire à ton frère est une aumône. Le fait de recommander le bien et d'interdire le mal est une aumône. Le fait de renseigner un homme qui s'est égaré est une aumône. Le fait d'enlever de la voie publique les saletés, les épines et les os est pour toi une aumône. Le fait de verser de l'eau de ton récipient dans celui de ton frère est pour toi une aumône. Le fait d'aider un homme malvoyant est pour toi une aumône". (Hadîth rapporté par Al-Bukhârî).

Le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) a dit : "Ne sous estimez pas la bonne action même en offrant de l'eau de ton seau à celui qui en demande ou en accueillant ton frère avec un visage radieux". (Hadîth rapporté par Muslim).

Le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) a dit : "Sourire à son frère est une aumône". (Hadîth rapporté par At-Tirmidhî).

Le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) a dit : "Vous ne pouvez pas donner de l’argent à tout le monde. Mais montrez leur un visage radieux et faites preuves de bonne moralité". (Hadîth rapporté par At-Tirmidhî n°2004).

Le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) a dit : "Celui qui réforme sa vie intérieure (sarîra) Dieu réformera et embellira sa vie extérieure ('alâniyyatahu)". (Hadîth rapporté entre autre par As-Sulâmî dans son livre "Les maladies de l'âme et leurs remèdes" - `Uyûb An-Nafs wa mudâwâtuhâ).

Le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) a dit : "Le [véritable] croyant est heureux quel que soit son état" - "Al-mu'mîn fi kulli hâl bi khayr". (Hadîth rapporté entre autre par As-Sulâmî dans son livre "Les maladies de l'âme et leurs remèdes" - `Uyûb An-Nafs wa mudâwâtuhâ). C'est-à-dire que, le croyant qui place totalement sa confiance en Dieu, il ne craint rien, et se satisfait des épreuves qu'il vit et des états qu'il expérimente, car il se purifie de cette manière, se rapproche de Dieu et de Son Agrément, s'élève spirituellement et tire des leçons et enseignements de toutes les situations qu'il affronte, accède à d'autres niveaux de réalité, et sait que ce bas-monde est éphémère, et aspire donc à l'Au-delà, qui lui est éternel, en compagnie du Seigneur des mondes.
La tristesse que peut ressentir le croyant, consiste ici en une "tristesse spirituelle", car dans ce bas-monde, nous sommes éloignés de Dieu et du Paradis (monde céleste où dominent la paix et la félicité), et nous en avons donc la nostalgie (issue de la "chute adamique"winking smiley. Le Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) disait : "Certes Dieu aime tout coeur triste (spirituellement)". (Hadîth rapporté entre autre par As-Sulâmî dans son livre "Les maladies de l'âme et leurs remèdes" - `Uyûb An-Nafs wa mudâwâtuhâ). Et Ibn 'Atâ 'Allâh commente : "Les coeurs ne sont accablés de soucis et de tristesse que parce qu'ils sont privés de la vision [et proximité] de Dieu". (Paul Nwiya, "Et Ibn 'Atâ 'Allâh et la naissance de la confrérie Shâdhilite", Beyrouth, 1972, pp.172-173).

Abdul Karim Zein (les précisions entre crochets sont de nous) : "D'autre part, il est normal d'être triste et angoissé [par espoir, humilité et conscience de notre condition] en pensant aux comptes qu'il faudra rendre à Dieu le Jour du Jugement [du fait de nos transgressions et négligences]. Sans la Grâce et la Miséricorde de Dieu, nous serions perdus et damnés". Et cela doit nous pousser à nous améliorer, à aspirer à Lui, à oeuvrer dans le bien et à nous purifier de tout ce qui est vil, faux, illusoire, impur et mal.

Selon As-Sulâmî (maître de Al Bayhaqî et Al Qushayrî, du Xe siècle), le remède pour reconnaitre, accepter et suivre pleinement la Vérité, consiste à s'affranchir de la passion et du désir (malsain) pour aller vers son Seigneur. Alors qu'un homme lui demandait avec quelle intention le serviteur devait s'élancer vers Dieu - Gloire et Pureté à Lui -, Ibn Zâdân rétorqua : "Avec l'intention de ne plus retourner vers ce qu'il a quitté et de ne pas prêter attention à ce dont il s'est affranchi pour aller vers Dieu". On lui dit alors : "Ceci concerne le pêcheur repenti, qu'en est-il de celui dont la foi est tiède ?". Il répondit : "C'est de sentir la douceur de l'état à venir plutôt que de sentir l'amertume liée à son passé"".

Tout ce qu'il nous faut, dit le Sheikh al-Darqâwî, "c'est contrecarrer nos désirs passionnels, car par cela nous acquérons la science infuse [émanant de Dieu par Sa Grâce Immense], et la grande certitude [spirituelle] nous délivrera de tous les doutes et soucis et nous conduira vers la Présence du Roi infiniment Connaissant". (Titus Burckhardt, "Lettres d'un Maître Soufi: le Sheikh Al'Arabi Ad-Darqawi", p. 136).

Ibn 'Atâ 'Allâh dit : "Sois attaché aux attributs de la Seigneurie et réalise en toi les attributs de ta servitude". (Paul Nwiya, "Et Ibn 'Atâ 'Allâh et la naissance de la confrérie Shâdhilite", Beyrouth, 1972, pp.136-137).
Ibn 'Abbâd commente ainsi : "تtre attaché aux attributs de la Seigneurie consiste à ne voir dans ton existence et dans tout ce qui s'y rattache rien qui soit à toi ou qui provienne de toi car ce sont des choses qui te sont prêtées [par Dieu]. Ne vois donc ton existence [relative] que par Sa Réalité [Absolue et Eternelle], ta subsistance (baqâ') que par Sa Subsistance, ta force que par Sa Force, ta puissance [relative et limitée] que par Sa Puissance [Eternelle et Infinie], ta richesse que par Sa Richesse, et ainsi de suite avec les autres attributs. Ceci n'est possible pour toi que si tu réalises les attributs de ta servitude qui sont ton "néant", ta pauvreté, ta bassesse et ton impuissance"". (Ibn 'Abbâd, "Shahr al-hikam", Beyrouth, s.d., p. 93).
Ibn 'Atâ 'Allâh as Sakandârî dit : "Supprime de ton humanité tout attribut contraire à ton état de servitude [vis-à-vis de Dieu] pour pouvoir répondre à l'appel de Dieu et pour être proche de Sa Présence". (Paul Nwiya, "Et Ibn 'Atâ 'Allâh et la naissance de la confrérie Shâdhilite", Beyrouth, 1972, pp. 100-101). Et ailleurs : "Réalise en toi tes attributs, Il t'assistera de Ses Attributs ; réalise ta bassesse, ton impuissance et ta faiblesse, Il t'assistera de Sa Grandeur, de Sa Puissance et de Sa Force". (Paul Nwiya, "Et Ibn 'Atâ 'Allâh et la naissance de la confrérie Shâdhilite", Beyrouth, 1972, pp. 156-157).

En effet, toute créature possède des limitations, et toute chose dans la Création provient d'Allâh, et les qualités qui existent en ce bas-monde ne sont que des reflets des Qualités Divines (Puissance, Vie, Science, Miséricorde, Force, ...), dont le croyant doit se revêtir, mais qu'il ne possède ni en propre (qui ne l'obtient que par La Permission et La Grâce de Dieu), et à des échelles limitées, contrairement à Dieu qui possède tout en propre (tandis que chez Ses créatures, les qualités peuvent disparaitre, ou diminuer et augmenter en degré), et sans aucune limitation. Ainsi, il n'y a de véritable réalité, de puissance et de force qu'en Dieu Seul, car tout autre que Lui dépend finalement de Lui, et demeure éphémère et relatif contrairement à Lui (Dieu), qui est Eternel et Absolu, qui Subsiste par Lui-même et qui ne dépend de rien.

Selon Ibn 'Umar (qu'Allâh l'agrée), le Messager d'Allâh ('alayhî salât wa salâm) le saisit une fois par l'épaule et lui dit : "Sois dans ce bas-monde comme un étranger ou comme quelqu'un de passage". Ibn 'Umar (qu'Allâh l'agrée) disait : "Quand tu es au soir, n'attends pas le matin et quand tu es au matin, n'attends pas le soir. Prends de ta bonne santé pour ta maladie et de ta vie pour ta mort". (Hadîth rapporté par Al-Bukhârî).
Dans son "Kitâb al-'arba'în fî al-tasawwûf", Al-Sulâmî rapporte le hadîth du Prophète Muhammad ('alayhî salât wa salâm) répondant à 'Umar ibn Al-Khattâb (qu'Allâh l'agrée) lorsque ce dernier lui proposa de prendre un matelas plus mou : "Qu'ai-je à voir avec le monde et qu'a-t-il à voir avec moi. Je suis par rapport au monde comme un cavalier qui voyageant par un jour d'été, arrive au pied d'un arbre, s'abrite pendant une heure sous son ombre, puis s'en va et laisse l'arbre derrière lui".

Il ne faut pas s'arrêter en route, à un état, à une station. Ibn 'Atâ 'Allâh as Sakandârî précise : "Tel l'âne qui fait tourner la meule et dont le point d'arrivée est toujours le point de départ, ainsi seras-tu si tu vas d'une créature à une autre. Va plutôt des créatures vers Le Créateur, "puisque tout aboutit à ton Seigneur" (Qur'ân 53, 42)". (Paul Nwiya, "Et Ibn 'Atâ 'Allâh et la naissance de la confrérie Shâdhilite", Beyrouth, 1972, pp. 104-105).
Ce qui te rapproche de Dieu et des bonnes oeuvres est une bénédiction, et ce qui t'en éloigne est un malheur, alors réjouis-toi des bénédictions divines, et pleures sur tes propres malheurs
 
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