Maroc: L'auteur du massacre de Sidi Moumen serait parent du kamikaze de Hay Farah
Huit jours après, le crime odieux qui s’est produit à Sidi Moumen, quartier situé en périphérie de Casablanca et tristement «célèbre», continue de marquer les esprits. Chafik Rachidi, âgé d’une trentaine d’années, aurait sauvagement assassiné 4 membres de sa famille: sa soeur enceinte, son beau-frère, son neveu âgé de 7 ans et sa mère.
Maroc: L'auteur du massacre de Sidi Moumen serait parent du kamikaze de Hay Farah
Pour rappel, c'est la tante du meurtrier, résidente à Rabat, qui aurait fait la macabre découverte alors qu'elle venait chez sa sœur pour prendre de ses nouvelles.
Comment un individu (aussi vulnérable soit-il) peut-il franchir des frontières…infranchissables et commettre l’irréparable ? Pris d’une folie meurtrière, aveuglé par le désespoir et animé par une haine sans nom, Chafik Rachidi venait de purger une peine de prison (8 moins) pour agressions et violences physiques commis déjà sur sa mère, en 2009.
Marchand ambulant au quartier Hay Mohammadi où il vendait des tagines et autres ustensiles de cuisine, Chafik Rachidi aurait très mal vécu l’origine de sa mise en détention qui faisait suite à un dépôt de plainte de sa propre mère.
En outre, et selon des informations recoupées, il aurait un lien de parenté avec un certain Mohamed Rachidi qui s’était fait explosé au quartier Hay Farah (causant la mort d’un commissaire de police et blessant des civils), le 10 Avril 2007, lors de la triste série d’explosions de kamikazes.
Il se dit que Chafik Rachidi ne serait ni plus ni moins que le cousin germain paternel de Mohamed Rachidi. S'agirait-il d'un pure coïncidence ? Nul doute en tout cas que les enquêteurs s’intéresseront de très près à toutes les personnes qui ont côtoyé de près ou de loin Chafik Rachidi.
D’autant plus qu’il se murmure que celui-ci, toxicomane et souffrant de troubles psychiatriques, aurait contracté des liens avec des individus proches de milieux islamistes extrémistes lors de son passage à la prison casablancaise de Oukacha. Simple raccourci ou lien réel ? L’enquête devra le déterminer.
Pour l’heure, les services sécuritaires compétents en la matière mènent l’enquête pour tenter de cerner le personnage, mettre en lumière sa personnalité et mieux comprendre les raisons qui l’ont conduit à se transformer en barbare.
Les séances d’interrogatoires ont lieu au CHU Ibn Rochd, à Casablanca, où Chafik Rachidi a été transféré et «installé» dans une cellule spécialisée (plus connue sous le sigle 36) et destinée à accueillir les personnes atteintes de troubles mentaux profonds.
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