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Quand la Datar fait école au Maroc
a
23 mai 2006 21:50
A Rabat, Christian Estrosi, ministre délégué à l'Aménagement du territoire, a expliqué l'enjeu du développement local face à la mondialisation.



Dans le bureau de Chakib Benmoussa, nouveau ministre de l'Intérieur du Maroc, comme à l'aéroport de Rabat, une télévision grand écran plat est allumée en permanence. Et ce mardi 4 avril dans la soirée, la chaîne Euronews présente en boucle les images les plus violentes des manifestations françaises anti-CPE. La petite délégation qui accompagne Christian Estrosi, ministre de l'Aménagement du territoire, dans un aller-retour express à Rabat pour les premiers Entretiens internationaux du développement et de l'aménagement du territoire, n'est pas fière des dérapages affichés du modèle français.

Car on est venu ici vanter les méthodes d'aménagement du territoire dans l'Hexagone. Ce colloque qui réunit des représentants du Maghreb, de l'Afrique subsaharienne et de l'Europe méditerranéenne a été monté avec l'appui de l'ex-Datar, rebaptisée Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité du territoire. Christian Estrosi, est venu expliquer comment «le renforcement de la compétitivité des territoires est une réponse au défi de la mondialisation».

Développer l'innovation

Sur ce sujet, le Maroc et la France ont une préoccupation commune : la perte de dizaines de milliers d'emplois dans le textile, causée par les exportations chinoises. L'intérêt des deux pays est d'armer leur industrie par des brevets, le développement de l'innovation. La réponse française passe par la création de «pôles de compétitivité» alliant industriels et chercheurs. Ce cadre faciliterait les alliances technologiques d'un pays à l'autre, ce qui ne manque pas d'attirer aujourd'hui l'attention du gouvernement marocain.

«Le modèle français nous intéresse», explique Mohamed Elyazghi, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement qui retient l'idée des pôles et des liaisons maritimes rapides avec l'Europe. Le royaume du Maroc est décidé à renforcer l'économie de son territoire – organisée en trois agences de développement – face à des échéances redoutées : l'arrivée sur le marché du travail du baby-boom des années 70 et 80, la pénurie croissante d'eau et la pleine entrée en vigueur en 2010 du traité de libre-échange avec l'Union européenne.

Le ministère de l'Aménagement du territoire marocain qui détient la responsabilité, cruciale ici, de l'approvisionnement en eau, ne cache pas la difficulté de la tâche face à des structures traditionnelles bouleversées par la période de la colonisation : «Pour l'immense majorité de la population, il y a eu rupture du lien territorial (...). Cela se traduit en ville par le désintérêt à l'égard de l'espace public et dans les campagnes par le retrait à l'égard des questions qui dépassent le cadre familial», estime-t-on à la direction marocaine de l'aménagement du territoire. Deux questions prédominent. Enrayer la spéculation par une réforme foncière et revoir le découpage régional. Il est déjà question de diminuer le nombre des régions – il y en a seize – pour faire de chacune un territoire de développement économique.


A Rabat, Christian Estrosi, ministre délégué à l'Aménagement du territoire, a expliqué l'enjeu du développement local face à la mondialisation.



Dans le bureau de Chakib Benmoussa, nouveau ministre de l'Intérieur du Maroc, comme à l'aéroport de Rabat, une télévision grand écran plat est allumée en permanence. Et ce mardi 4 avril dans la soirée, la chaîne Euronews présente en boucle les images les plus violentes des manifestations françaises anti-CPE. La petite délégation qui accompagne Christian Estrosi, ministre de l'Aménagement du territoire, dans un aller-retour express à Rabat pour les premiers Entretiens internationaux du développement et de l'aménagement du territoire, n'est pas fière des dérapages affichés du modèle français.

Car on est venu ici vanter les méthodes d'aménagement du territoire dans l'Hexagone. Ce colloque qui réunit des représentants du Maghreb, de l'Afrique subsaharienne et de l'Europe méditerranéenne a été monté avec l'appui de l'ex-Datar, rebaptisée Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité du territoire. Christian Estrosi, est venu expliquer comment «le renforcement de la compétitivité des territoires est une réponse au défi de la mondialisation».

Développer l'innovation

Sur ce sujet, le Maroc et la France ont une préoccupation commune : la perte de dizaines de milliers d'emplois dans le textile, causée par les exportations chinoises. L'intérêt des deux pays est d'armer leur industrie par des brevets, le développement de l'innovation. La réponse française passe par la création de «pôles de compétitivité» alliant industriels et chercheurs. Ce cadre faciliterait les alliances technologiques d'un pays à l'autre, ce qui ne manque pas d'attirer aujourd'hui l'attention du gouvernement marocain.

«Le modèle français nous intéresse», explique Mohamed Elyazghi, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement qui retient l'idée des pôles et des liaisons maritimes rapides avec l'Europe. Le royaume du Maroc est décidé à renforcer l'économie de son territoire – organisée en trois agences de développement – face à des échéances redoutées : l'arrivée sur le marché du travail du baby-boom des années 70 et 80, la pénurie croissante d'eau et la pleine entrée en vigueur en 2010 du traité de libre-échange avec l'Union européenne.

Le ministère de l'Aménagement du territoire marocain qui détient la responsabilité, cruciale ici, de l'approvisionnement en eau, ne cache pas la difficulté de la tâche face à des structures traditionnelles bouleversées par la période de la colonisation : «Pour l'immense majorité de la population, il y a eu rupture du lien territorial (...). Cela se traduit en ville par le désintérêt à l'égard de l'espace public et dans les campagnes par le retrait à l'égard des questions qui dépassent le cadre familial», estime-t-on à la direction marocaine de l'aménagement du territoire. Deux questions prédominent. Enrayer la spéculation par une réforme foncière et revoir le découpage régional. Il est déjà question de diminuer le nombre des régions – il y en a seize – pour faire de chacune un territoire de développement économique.


A Rabat, Christian Estrosi, ministre délégué à l'Aménagement du territoire, a expliqué l'enjeu du développement local face à la mondialisation.



Dans le bureau de Chakib Benmoussa, nouveau ministre de l'Intérieur du Maroc, comme à l'aéroport de Rabat, une télévision grand écran plat est allumée en permanence. Et ce mardi 4 avril dans la soirée, la chaîne Euronews présente en boucle les images les plus violentes des manifestations françaises anti-CPE. La petite délégation qui accompagne Christian Estrosi, ministre de l'Aménagement du territoire, dans un aller-retour express à Rabat pour les premiers Entretiens internationaux du développement et de l'aménagement du territoire, n'est pas fière des dérapages affichés du modèle français.

Car on est venu ici vanter les méthodes d'aménagement du territoire dans l'Hexagone. Ce colloque qui réunit des représentants du Maghreb, de l'Afrique subsaharienne et de l'Europe méditerranéenne a été monté avec l'appui de l'ex-Datar, rebaptisée Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité du territoire. Christian Estrosi, est venu expliquer comment «le renforcement de la compétitivité des territoires est une réponse au défi de la mondialisation».

Développer l'innovation

Sur ce sujet, le Maroc et la France ont une préoccupation commune : la perte de dizaines de milliers d'emplois dans le textile, causée par les exportations chinoises. L'intérêt des deux pays est d'armer leur industrie par des brevets, le développement de l'innovation. La réponse française passe par la création de «pôles de compétitivité» alliant industriels et chercheurs. Ce cadre faciliterait les alliances technologiques d'un pays à l'autre, ce qui ne manque pas d'attirer aujourd'hui l'attention du gouvernement marocain.

«Le modèle français nous intéresse», explique Mohamed Elyazghi, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement qui retient l'idée des pôles et des liaisons maritimes rapides avec l'Europe. Le royaume du Maroc est décidé à renforcer l'économie de son territoire – organisée en trois agences de développement – face à des échéances redoutées : l'arrivée sur le marché du travail du baby-boom des années 70 et 80, la pénurie croissante d'eau et la pleine entrée en vigueur en 2010 du traité de libre-échange avec l'Union européenne.

Le ministère de l'Aménagement du territoire marocain qui détient la responsabilité, cruciale ici, de l'approvisionnement en eau, ne cache pas la difficulté de la tâche face à des structures traditionnelles bouleversées par la période de la colonisation : «Pour l'immense majorité de la population, il y a eu rupture du lien territorial (...). Cela se traduit en ville par le désintérêt à l'égard de l'espace public et dans les campagnes par le retrait à l'égard des questions qui dépassent le cadre familial», estime-t-on à la direction marocaine de l'aménagement du territoire. Deux questions prédominent. Enrayer la spéculation par une réforme foncière et revoir le découpage régional. Il est déjà question de diminuer le nombre des régions – il y en a seize – pour faire de chacune un territoire de développement économique.


A Rabat, Christian Estrosi, ministre délégué à l'Aménagement du territoire, a expliqué l'enjeu du développement local face à la mondialisation.



Dans le bureau de Chakib Benmoussa, nouveau ministre de l'Intérieur du Maroc, comme à l'aéroport de Rabat, une télévision grand écran plat est allumée en permanence. Et ce mardi 4 avril dans la soirée, la chaîne Euronews présente en boucle les images les plus violentes des manifestations françaises anti-CPE. La petite délégation qui accompagne Christian Estrosi, ministre de l'Aménagement du territoire, dans un aller-retour express à Rabat pour les premiers Entretiens internationaux du développement et de l'aménagement du territoire, n'est pas fière des dérapages affichés du modèle français.

Car on est venu ici vanter les méthodes d'aménagement du territoire dans l'Hexagone. Ce colloque qui réunit des représentants du Maghreb, de l'Afrique subsaharienne et de l'Europe méditerranéenne a été monté avec l'appui de l'ex-Datar, rebaptisée Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité du territoire. Christian Estrosi, est venu expliquer comment «le renforcement de la compétitivité des territoires est une réponse au défi de la mondialisation».

Développer l'innovation

Sur ce sujet, le Maroc et la France ont une préoccupation commune : la perte de dizaines de milliers d'emplois dans le textile, causée par les exportations chinoises. L'intérêt des deux pays est d'armer leur industrie par des brevets, le développement de l'innovation. La réponse française passe par la création de «pôles de compétitivité» alliant industriels et chercheurs. Ce cadre faciliterait les alliances technologiques d'un pays à l'autre, ce qui ne manque pas d'attirer aujourd'hui l'attention du gouvernement marocain.

«Le modèle français nous intéresse», explique Mohamed Elyazghi, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement qui retient l'idée des pôles et des liaisons maritimes rapides avec l'Europe. Le royaume du Maroc est décidé à renforcer l'économie de son territoire – organisée en trois agences de développement – face à des échéances redoutées : l'arrivée sur le marché du travail du baby-boom des années 70 et 80, la pénurie croissante d'eau et la pleine entrée en vigueur en 2010 du traité de libre-échange avec l'Union européenne.

Le ministère de l'Aménagement du territoire marocain qui détient la responsabilité, cruciale ici, de l'approvisionnement en eau, ne cache pas la difficulté de la tâche face à des structures traditionnelles bouleversées par la période de la colonisation : «Pour l'immense majorité de la population, il y a eu rupture du lien territorial (...). Cela se traduit en ville par le désintérêt à l'égard de l'espace public et dans les campagnes par le retrait à l'égard des questions qui dépassent le cadre familial», estime-t-on à la direction marocaine de l'aménagement du territoire. Deux questions prédominent. Enrayer la spéculation par une réforme foncière et revoir le découpage régional. Il est déjà question de diminuer le nombre des régions – il y en a seize – pour faire de chacune un territoire de développement économique.


Page 1:2A Rabat, Christian Estrosi, ministre délégué à l'Aménagement du territoire, a expliqué l'enjeu du développement local face à la mondialisation.


Dans le bureau de Chakib Benmoussa, nouveau ministre de l'Intérieur du Maroc, comme à l'aéroport de Rabat, une télévision grand écran plat est allumée en permanence. Et ce mardi 4 avril dans la soirée, la chaîne Euronews présente en boucle les images les plus violentes des manifestations françaises anti-CPE. La petite délégation qui accompagne Christian Estrosi, ministre de l'Aménagement du territoire, dans un aller-retour express à Rabat pour les premiers Entretiens internationaux du développement et de l'aménagement du territoire, n'est pas fière des dérapages affichés du modèle français.

Car on est venu ici vanter les méthodes d'aménagement du territoire dans l'Hexagone. Ce colloque qui réunit des représentants du Maghreb, de l'Afrique subsaharienne et de l'Europe méditerranéenne a été monté avec l'appui de l'ex-Datar, rebaptisée Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité du territoire. Christian Estrosi, est venu expliquer comment «le renforcement de la compétitivité des territoires est une réponse au défi de la mondialisation».

Développer l'innovation

Sur ce sujet, le Maroc et la France ont une préoccupation commune : la perte de dizaines de milliers d'emplois dans le textile, causée par les exportations chinoises. L'intérêt des deux pays est d'armer leur industrie par des brevets, le développement de l'innovation. La réponse française passe par la création de «pôles de compétitivité» alliant industriels et chercheurs. Ce cadre faciliterait les alliances technologiques d'un pays à l'autre, ce qui ne manque pas d'attirer aujourd'hui l'attention du gouvernement marocain.

«Le modèle français nous intéresse», explique Mohamed Elyazghi, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement qui retient l'idée des pôles et des liaisons maritimes rapides avec l'Europe. Le royaume du Maroc est décidé à renforcer l'économie de son territoire – organisée en trois agences de développement – face à des échéances redoutées : l'arrivée sur le marché du travail du baby-boom des années 70 et 80, la pénurie croissante d'eau et la pleine entrée en vigueur en 2010 du traité de libre-échange avec l'Union européenne.

Le ministère de l'Aménagement du territoire marocain qui détient la responsabilité, cruciale ici, de l'approvisionnement en eau, ne cache pas la difficulté de la tâche face à des structures traditionnelles bouleversées par la période de la colonisation : «Pour l'immense majorité de la population, il y a eu rupture du lien territorial (...). Cela se traduit en ville par le désintérêt à l'égard de l'espace public et dans les campagnes par le retrait à l'égard des questions qui dépassent le cadre familial», estime-t-on à la direction marocaine de l'aménagement du territoire. Deux questions prédominent. Enrayer la spéculation par une réforme foncière et revoir le découpage régional. Il est déjà question de diminuer le nombre des régions – il y en a seize – pour faire de chacune un territoire de développement économique.
a
23 mai 2006 22:01
tout d'abords arretes de BÉGAYER....
 
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