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FATEM95 a écrit:
Je rejoins certains ici. La résistance du Rif (mon origine) est fabuleuse mais la résistance au Maroc est globale. En particulier, dans l'atlas elle s'est poursuivie au milieu des années 30. Et ça M. JAABOUK ça ne fait jamais vos faveurs. Il y a des batailles qui valent Anoual et que les Marocains devaient mieux connaître.
On a tendance à cultiver cette notion de " race" à part concernant le Rif et certains finissent par y croire.
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charmeur de serpent a écrit:
@DzBerbère
Abdelkrim El Khattabi était un grand résistant du 20ème siècle malgré le fait qu'on lui reproche dêtre l'instigateur du séparatisme au Maroc avec sa république du Rif.
Ce qu'il faut savoir, le Maroc n'est pas l'Algérie pour résumer son histoire au 20ème siècle puisque l'histoire du Maroc s'étale sur 12 siècles. Ce qu'a fait Abdelkrim El Khattabi ne représente qu'une page dans une encyclopédie d'exploits des guerriers marocains qui ont gagné des batailles historiques (Zala9a, Oued El Makhazine, ... etc.).
Donc, remballez vos préjugés puisque les braves marocains se trouvent partout au Maroc et pas seulement au Rif de Abdelkrim El Khattabi.
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imtiyaz a écrit:
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Abdelkrim a gagné une armée faible et il a livré ses compatriotes à l’abattoir.
Dès le 7 mai 1626, les troupes françaises sont enfin lâchées au crépuscule. Dans la matinée, l’offensive franco-espagnole est déclenchée sur le double front avec pour objectif Targuist, puis l’occupation du massif du Djebel Hamman, base de la puissance de Abdelkrim. Après un bombardement opéré par 150 avions espagnols et français, 25 000 soldats espagnols s’élancent d’Ajdir pour foncer plein sud. Les premiers combats sont très durs et les pertes nombreuses. À tel point que, n’arrivant pas à percer les lignes rifaines, Primo de Rivera propose au général Sanjurjo de suspendre l’offensive. Le chef militaire espagnol refuse et parvient le 10 mai à enfoncer les défenses à Beni Ouriaghel. À l’est, les Espagnols franchissent le Kert et parviennent en quelques jours à faire la soudure avec les troupes parties d’Ajdir. Le 20 mai, cinq ans après l’écriture de la page la plus tragique de leur histoire coloniale africaine, c’est en vainqueurs qu’ils foulent la plaine d’Anoual. Côté français, les résultats de l’offensive sont qualifiés de “foudroyants”. Six divisions réparties en deux groupements, des forces du Makhzen, des supplétifs, l’ensemble appuyé par des bombardements aériens massifs font voler en éclats la mosaïque des tranchées rifaines. “L’ennemi, surpris par la rapidité de l’attaque et par l’allant des troupes régulières et des partisans, pourchassé sans répit par les tirs d’artillerie et les bombardements d’aviation abandonne ses positions”, se réjouit le commandant supérieur des troupes du Maroc. L’armée française affronte les réguliers rifains, troupes de choc de Abdelkrim. Cependant, les défections massives des tribus font imploser le château de cartes du bloc rifain, patiemment construit par Abdelkrim sur le ciment d’un schéma offensif. Les appels réitérés dans les villages à la guerre sainte ne trouvent plus guère d’échos.
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