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Ce qu'il faut retenir de l'interview de Macron au JDD
s
4 septembre 2016 11:45
Hollande, Sarkozy, 2017... Ce qu'il faut retenir de l'interview de Macron au JDD

Cinq jours après, Emmanuel Macron revient dans le JDD sur sa sortie du gouvernement et dévoile ses ambitions. Il tacle sans le citer François Hollande et s'en prend à Nicolas Sarkozy.

Sur sa sortie du gouvernement : "J'obéis à un devoir de cohérence"

Emmanuel Macron se défend d'avoir "déserté" le gouvernement. "Des batailles, j'en ai mené au sein du gouvernement. J'en ai perdu et j'en ai remporté", explique-t-il, affirmant ensuite obéir "à un devoir de cohérence". "Je veux proposer et rassembler. C'est pour cela que je suis sorti du gouvernement", affirme l'ex-ministre de l'Economie. Puis d'ajouter plus loin : "Sur le plan personnel, la décision que j'ai prise cette semaine était douloureuse. Elle m'a coûté, même si je n'ai pris personne par surprise (...) J'ai fait le choix de partir sans artifice et de manière apaisée."

Sur son action sous Hollande : "On a fait beaucoup de choses à moitié!"

"Je n'ai pas arrêté d'essayer, de proposer, de pousser", justifie encore Emmanuel Macron. Avant de s'attaquer, sans le citer, plus directement à François Hollande : "Je ne construis pas ma démarche dans le rejet de ces années durant lesquelles j'ai conseillé et exécuté des réformes au sein du gouvernement. Mais si l'on veut réussir, on ne peut pas faire les choses à moitié, et malheureusement on a fait beaucoup de choses à moitié! (...) J'ai exprimé les désaccords de manière apaisée, dès le début. J'ai été appelé au gouvernement par un Président qui connaissait mes convictions et je ne les ai jamais dissimulées. Je suis constant dans mon comportement."

Sur le "ça va mieux" de Hollande : "Une perception fausse du présent"

L'ancien ministre critique également l'affirmation de François Hollande "ça va mieux" : "Je n'ai jamais considéré que la politique consistait à se ranger derrière un slogan. Retrouver collectivement le goût de l'avenir, ce n'est pas dire aux Français qu'ils ont une perception fausse de leur présent", assène-t-il.

Sur ses intentions pour 2017 : "Que les idées progressistes soient présentes au second tour"

Emmanuel Macron reste flou sur ses ambitions pour la présidentielle : "Mon objectif est que les idées progressistes soient présentes au second tour de l'élection présidentielle et gagnent pour pouvoir transformer notre pays", dit-il. "Je dénonce le cynisme du système politique qui compte faire de la présence du Front national au second tour le marchepied de l'accession au pouvoir de tel ou tel camp." Lui refuse de se placer par rapport à François Hollande.

Sur Nicolas Sarkozy : "Sa vision de l'identité est une forme de rabougrissement de la France"

Interrogé au sujet de Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite, l'ex-ministre de l'Economie juge que "si l'on regarde la frontière entre progressistes et conservateurs, il est clairement l'un des hérauts du conservatisme". "Sa vision de l'identité française est une forme de rabougrissement de la France, il exprime la brutalité sociale, le cynisme, l'irresponsabilité dans sa politique européenne. Il dit défendre la laïcité au nom de l'unité du pays mais ce qu'il propose fracture au contraire le pays et nourrit les communautarismes : c'est incohérent", dénonce-t-il.

Sur ses convergences avec les centristes : "Cette réconciliation est la condition du succès"

A la main tendue par le président de l'UDI, Emmanuel Macron répond favorablement en affirmant vouloir "travailler avec tous les progressistes, y compris les centristes" : "Je souhaite un large rassemblement autour des idées du progrès. C'est cette réconciliation qui est la condition du succès. Dans le concert d'attaques que j'ai subies de toutes parts cette semaine, sa voix et celle d'autres élus de l'UDI sont courageuses. Je m'en réjouis", dit-il, ajoutant que "d'autres ont considéré qu'au contraire il ne fallait pas même me parler". Allusion au président UDI de Normandie, Hervé Morin : "Quand on ne veut pas discuter avec quelqu'un, c'est qu'on en a peur. Ils ont raison d'avoir peur car ils parlent au nom des appareils qui préfèrent leur survie à l'intérêt général.

Source : [www.msn.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/09/16 11:46 par srnit.
I
4 septembre 2016 15:11
Salam O Alaikoum,



Ce qui m'interpelle dans cette interview ce sont les 2 points suivants :



1. La stratégie identitaire adopté par Sarkozy

"Sa vision de l'identité française est une forme de rabougrissement de la France, il exprime la brutalité sociale, le cynisme, l'irresponsabilité dans sa politique européenne. Il dit défendre la laïcité au nom de l'unité du pays mais ce qu'il propose fracture au contraire le pays et nourrit les communautarismes : c'est incohérent"

2. Et le vote FN cible, de toutes les convoitises

"Je dénonce le cynisme du système politique qui compte faire de la présence du Front national au second tour le marchepied de l'accession au pouvoir de tel ou tel camp."




Un homme politique qui n'est pas dans la surenchère législative pour capter le vote populiste à la veille d'une importante échéance électorale ça me semble trop beau pour être vrai...

Wait and see...




Merci pour ce post qui relève un peu (beaucoup) le niveau Welcome



...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/09/16 15:14 par Ibn Arabi.
[center]♥[color=#FF0000][b] NO MP PLEASE [/b][/color]♥[/center]
s
5 septembre 2016 10:30
Salam,

Je ne pense pas qu'il se présentera.
Certainement, il se positionne en vue d'une future alliance, il s'ait qu'il est trop jeune pour que les gens votent massivement pour lui.
 
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