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proxénétisme : affaire carlton
h
28 octobre 2011 18:03
on en parle pas beaucoup sur le forum, mais c'est une affaire qui a pris une grande ampleur, qui affecte la france d'en haut ...

hommes politiques, hauts fonctionnaires de la police .. etc ces derniers sont sanctionnés sévèrement par le ministre de l'interieur : mise en retraite d'office Oh

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a écrit:
Le chef de la police du Nord Jean-Claude Menault, entendu jeudi en garde à vue dans le cadre de l'affaire de proxénétisme liée à l'hôtel Carlton de Lille, n'a pas été mis à la retraite d'office, selon le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, qui a affirmé qu'"aucune procédure disciplinaire (n'avait été prise) à son encontre".

Le numéro deux de la police dans le Nord (juste après le préfet) a été interrogé jeudi pendant cinq heures à Paris par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la "police des polices", les "boeufs-carottes" dans le jargon. Il a ensuite été relâché et ne fait l'objet d'aucune poursuite.

Jean-Claude Menault a été entendu sur un voyage à Washington au cours duquel a été organisée une rencontre entre Dominique Strauss-Kahn et des prostituées. Le haut fonctionnaire avait effectué ce voyage en compagnie de Jean-Christophe Lagarde, son ami et surbordonné, déjà mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée et recel d'abus de biens sociaux, placé sous contrôle judiciaire et suspendu.

Rendez-vous tarifés

Comme l'a révélé Le Point.fr, ce haut fonctionnaire aurait participé en février 2010 à l'un des trois rendez-vous tarifés organisés à Washington. "J'avais pris les billets sur l'entreprise, j'avais demandé à mon patron, il avait accepté. Ça a dû coûter 3 000 à 4 000 euros", a confié David Roquet lors de sa garde à vue. "Cette fois-là, nous avions été invités par Dominique Strauss-Kahn deux à trois jours", a-t-il précisé. Était aussi présent Fabrice Paskowski, gérant de société de matériel médical, proche du PS local et ami de la famille Mellick, dont le père Jacques est conseiller municipal de Béthune.

Officiellement, DSK souhaitait consulter le DDSP sur les questions de sécurité intérieure, dans la perspective de la campagne présidentielle. Toujours selon David Roquet, pour rendre cette consultation sans doute plus agréable, le petit groupe était accompagné de deux jeunes libertines, présentées comme des secrétaires du groupe Eiffage. Un subterfuge qui, selon La Voix du Nord, n'aurait été découvert par le DDSP qu'une fois sur place à l'hôtel. Décontenancé, le haut fonctionnaire serait monté aussitôt dans sa chambre.

Factures

Toujours selon La Voix du Nord, le patron de la sécurité publique du Nord aurait adressé un rapport à sa hiérarchie pour raconter cette soirée pour le moins surprenante. Fabrice Paskowski a expliqué lors de sa garde à vue que chacune des filles avait été rémunérée 2 000 euros pour sa prestation sexuelle. D'après une source policière, Jean-Claude Menault aurait rendu visite il y a quinze jours, dans la plus grande discrétion, à la "police des polices", pour faire le point sur ce dossier explosif. Mais les séjours à Washington n'avaient alors pas été évoqués. D'où sa garde à vue.

Sur P-V, David Roquet a affirmé que les billets d'avion avaient été réservés par son ami Fabrice Paskowski, via l'agence événementielle de sa compagne, Virginie D... "C'est sa société qui avançait l'argent, et ensuite elle établissait une facture ; c'est pareil avec Fabrice : il organisait, il prenait la moitié des frais et me disait ce qu'il me restait à charge." Soit entre 12 000 et 15 000 euros pour chacun. "Je tiens à préciser que le prix de chaque nuit était de 1 200 euros la nuit, et cinq chambres étaient réservées." Économe sur les deniers de son entreprise, David Roquet prenait, dit-il, des billets ordinaires et non business. Jean-Claude Menault se serait fait offrir son billet d'avion aller-retour. Il est en fonction dans le Nord depuis trois ans et demi...
assalam o alykoum
h
28 octobre 2011 18:15
- Une demi-douzaine de personnes ont déjà été mises en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée...

L’affaire du Carlton de Lille a pris de l’ampleur la semaine dernière avec la mise en examen vendredi du commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde, chef de la sûreté départementale du Nord. L’affaire du proxénétisme touche désormais les sphères hôtelière, politique et policière. 20 Minutes fait le point sur l’enquête.

Comment a commencé l’affaire?
Au départ, c’est une histoire belge. Plusieurs personnes, gérants de bars de nuit et de salons de massage belges, sont interpellées pour avoir organisé un réseau de prostitution employant de jeunes adultes et quelques mineures. Les enquêteurs belges ont ensuite passé le relais à leurs homologues de Lille car les prostituées ont expliqué franchir régulièrement la frontière pour aller dans le Carlton de la ville et deux autres hôtels locaux.

Qui est mis en cause?
Ils sont de plus en plus nombreux. Outre ceux mis en cause en Belgique dont Dominique Alderweireld alias «Dodo la Saumure», tenancier belge de plusieurs maisons closes qui fournissait les prostituées belges, on retrouve le propriétaire de l’hôtel Carlton, Hervé Franchois, le directeur de l’établissement Francis Henrion, et son chargé des relations publiques René Kojfer ainsi que David Roquet, le directeur d'une filiale du groupe Eiffage, Virginie Dufour, gérante d’une société d’«organisation événementielle» du Nord, et Fabrice Paszkowski, son ancien compagnon et homme d’affaires. D’autres personnalités dont l’avocat lillois Emmanuel Riglaire et le commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde, chef de la sûreté départementale du Nord, auraient, elles, servies d’intermédiaires.

De quoi sont accusés les mis en examen?
Ils ont tous été mis en examen et certains écroués pour proxénétisme aggravé en bande organisée et association de malfaiteurs sauf le commissaire Lagarde dont la deuxième mention est «recel d’abus de biens sociaux» et Virginie Dufour qui se voit ajouter l’escroquerie comme chef d’accusation. Les protagonistes du dossier sont soupçonnés d’avoir organisé un réseau afin de fournir aux clients de l’hôtel Carlton, notamment des chefs d’entreprise et des personnalités, des prostituées belges. Cependant, l’affaire va au-delà de Lille puisque Virginie Dufour et Fabrice Paszkowski sont eux soupçonnés d'avoir organisé et financé, via leur société, des voyages de prostituées à Paris et à New York entre décembre 2010 et mai 2011. Jean-Christophe Lagarde apparaît lui aussi dans ce volet-là de l’affaire.

Pourquoi DSK a-t-il été cité?
C’est une prostituée qui l’a d’abord cité avant que René Kojfer et David Roquet n’affirment que le commissaire Lagarde organisait des soirées avec des prostituées, notamment pour des hommes politiques dont Dominique Strauss-Kahn. Selon David Roquet, Jean-Christophe Lagarde aurait participé à Paris à des parties fines en compagnie de DSK et d'autres personnes, organisées par Virginie Dufour et Fabrice Paszkowski, par ailleurs proche de l’ancien patron du FMI. Le commissaire aurait aussi participé à trois voyages à New York, dont un la veille de l'interpellation de Dominique Strauss-Kahn. Ce dernier a demandé à être entendu pour «mettre un terme aux insinuations et extrapolations hasardeuses et malveillantes». Si en tant que client de prostitué, il ne risque rien, l’ancien patron du FMI pourrait être, comme le commissaire Lagarde, sous la menace de poursuites pour recel d’abus de biens sociaux, selon le Journal du Dimanche.

D’autres personnalités de haut rang peuvent-elles être impliquées?
Le carnet d’adresses de René Kojfer intéresse particulièrement les enquêteurs. Dans leur viseur, Frédéric Veaux, numéro deux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), selon Le Point. René Kojfer, qui aurait été «introduit» dans l’hôtellerie de luxe de Lille grâce à ses relations policières, aurait consulté Frédéric Veaux au moment de l’affaire DSK pour obtenir des conseils, notamment sur la possibilité de vendre des informations à Kenneth Thompson, l’avocat de Nafissatou Diallo, sur le comportement sexuel de l’ancien patron du FMI. Christian Sainte, sous-directeur à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), aurait également eu affaire avec René Kojfer et Jean-Claude Menault, directeur départemental de la sécurité publique du Nord, aurait lui participé à l’un des voyages à New York.
assalam o alykoum
 
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