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boutrioult1 a écrit:
Pour un débat national
Constitué le 8 avril par des personnalités appartenant à différentes catégories sociales, le Forum Citoyen pour le Changement Démocratique (FCCD) a présenté, mardi à Casablanca, ses propositions pour l'aboutissement d'une monarchie parlementaire qui consacrerait le peuple comme source de pouvoir.
Afin de rendre publiques ses propositions pour l'amendement de la Constitution, le FCCD a organisé une rencontre avec la presse en introduction de laquelle Mustapha Meftah a précisé que quatre groupes de travail ont été mis sur pied afin de mieux cerner l'ensemble des aspects des changements souhaités. Ces derniers, aux yeux du FCCD, ne sauraient être concrétisés sans la mise en action de certains leviers.
Au chapitre des principes constitutionnels, Bouaziz Mustapha a souligné que “la citoyenneté doit prévaloir sur la légitimité historique et religieuse (...) Le roi en sa qualité de chef de l'Etat est soumis à la Constitution”.
Pour une meilleure gouvernance, Abdelsamad Saddok prône, entre autres mesures, le transfert de nomination dans l'administration et dans les entreprises publiques du roi vers le gouvernement “afin d'éviter tout conflit d'intérêts et de consacrer le principe de neutralité de l'administration qui pourrait ainsi accomplir son rôle de contrôle”.
L'indispensable climat de confiance
Quelles que soient les propositions émises par les uns et les autres, aucun changement n'est possible sans l'instauration d'un climat de confiance entre l'administration et les administrés. Hakima Himmich a décliné en cinq points cette mise en confiance. Cette dernière passerait d'abord par l'instauration d'un débat, “la libération des détenus politiques et l'éclaircissement des cas des disparus, faire la lumière sur le décès des cinq manifestants à El Hoceima et à Sefrou, la liberté d'expression et diligenter une enquête sur les affaires dévoilées par la Cour des comptes”.
Cependant, estime le FCCD, il y a également “urgence à relancer un chantier sur les partis politiques” car ils constituent, avec les associations et les ONG, les contre-pouvoirs comme l'a souligné Abdelilah Mounib.
Enfin, Bachir Rachdi a insisté sur la nécessité d'un débat national, dont la forme reste à préciser, avant le référendum, car “nous n'accepterons pas un projet ficelé”.
Source : [www.aufaitmaroc.com]
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