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A M LE PR LOUARDI , MINISTRE DE LA SANTE


NOTE RESPECTUEUSE A SON EXCELLENCE
MONSIEUR LE PROFESSEUR EL HOUSSEINE LOUARDI,
MINISTRE DE LA SANTE

SUJET :
L’ouverture du capital des cliniques médicales aux hommes d’affaires non médecins.

INTERVENTION A PROPOS DE :
''La vigilance attendue du conseil de l’Ordre ''.

Je souhaite que votre secrétariat vous donne cette lettre pour en tenir compte, malgré toutes vos préoccupations et vos activités.

Monsieur le Ministre,

Mes compliments vous vont Maître pour votre constance et votre ténacité, votre défense continue de la dignité du corps médical, comme de votre écoute, fortement espérée, de mon propos.

Voici un mot SVP que je vous prie d’écouter sereinement, après lecture d’un article de presse, où l’on parle de la ‘’cession’’ de la médecine libérale aux non professionnels pour y placer leurs investissements. Simple jactance démocratique vus l’aspect jurisprudentiel de l’innovation et l’effroi qu’elle jette sur les médecins.

Je ne suis pas chirurgien, je n’ai pas de clinique non plus et je ne compte pas en créer pour appréhender une quelconque concurrence. Je suis assez âgé et malade pour ambitionner quoi que ce soit de matériel au Maroc et ce dans n’importe quel domaine. Toutefois je ne suis pas détaché de ce que j’estime être le bien de mes confrères et de mes concitoyens, en matière de santé, de légitimité, de droits et de prérogatives pour leur avenir. Ayant débuté comme représentant des étudiants à la Corpo de Médecine, en 1965, je demeure motivé par cette médecine-là.

J’estime qu’il faut d'abord que le Conseil de l'Ordre des Médecins soit élu, afin de lui permettre de donner librement et en temps opportun son avis sur cette question. Une révolution bouleversante des habitudes et des prérogatives des médecins ! Ces professionnels que vous avez contribué à former et que le Ministère, sous vos hospices, doit rester le meilleur avocat défenseur et syndicat.

Et cet avis doit être partagé et expliqué, avant de clôturer le débat parlementaire pour ne pas présenter, à cet Ordre, un texte déjà passé. Autrement, il ne fera que se prononcer inutilement, sur ce qui a été déjà avalisé par le Législateur et définitivement légalisé ! Cette formalité, sollicitée ou présentée a posteriori, n’est pas démocratique. Elle fera le jeu des soldeurs de la santé. La ‘’vente du bétail malade’’ sera forclose à ce moment là. La déontologie, la voix des malades et des médecins ne se sera pas prononcée ! Si les hauts Commanditaires, le Gouvernement, les Parlements, les hommes de peine et leurs Leaders qui font le forcing, sont satisfaits, alors c’est OK. Et là, plus rien ne pourra plus changer leurs certitudes, leurs accointances et leurs plans.

Les lois surfaites, taillées sur mesure au profit des adeptes du protectorat néo-sanitaire, serviront à installer les Bouchakara, dignement et à outrance, dans de sillage des diktats et des privilèges acquis, hier précisément. Cette formule de blanchiment idoine, rendra jaloux les refuges exotiques et les paradis terrestres en mal de placement financiers.

On ne leur demandera point : ‘’d’où as-tu eu cela ? Cet argent le-leur, est propre, puisqu’on en a besoin. On ne leur demandera pas s’ils viennent seulement pour les bonnes grâces du Seigneur, comme coopérants humanitaires, afin de suppléer un Ministère que l’on ternit de déficience. Suppléance ou bouée de sauvetage, qui sur le plan des investissements ménagera le Ministère de la Santé en lui permettant indirectement de satisfaire les gens ! Peut-on lui demander d’investir plus, à ce Ministère, à ce puits sans fond, si le gouvernement n’en a pas les moyens ! Parce qu’il a été incapable de prévoir l’avenir, hier, et de saisir l’ampleur de l’évolution.

Dès lors, il deviendra évident de pousser le Ministère de la Santé à faire appel à l’extérieur ! Un SOS est lancé aux parasites et aux colons. Ça étonne ! Les détenteurs de techniques, de sciences et d’argent, sont sollicités afin de sauver le bon peuple des maladies et des rapaces autochtones qui les pompent et les dévorent ! Venez, sauvez-nous ! Nous sommes vastement ouverts aux gens, même ceux des pays les plus fermés aux nôtres. Et dans notre culture, nous ne faisons pas de discriminations.

Le tour de passe-passe est admirable et certains le diront machiavélique. Exécrer les privés, faire de l’amalgame, les dénigrer publiquement. Faire inspecter massivement leurs cliniques pour baliser le terrain et le miner ! Et non point les hôpitaux ! Tiens, ils sont parfaits ceux-là ! Alors, on leur fera fermer leurs boîtes et leurs gueules, pour fragiliser leurs associations, leurs représentants, leurs syndicats. Pour les diffamer encore plus et ternir leur avenir. Pourtant, les doyens, les directeurs, les ministres ont fait ce qu’il était humainement et matériellement plausible de faire !



Par la même, cela fera sombrer les études médicales, les spécialités. Cela fera assombrir les horizons médicaux déjà quasi fermés, pour les fils des pauvres d’ici. Mais, on les gardera largement béants pour les spécialistes qui viendront coopérer par ici. Le Ministère parle de manques d’infirmiers et de cadres médicaux. On ne sait pas avec quel personnel et comment travailleront les nouvelles entités cliniques, mais si huppées, qui nous envahiront. Celles qui viendront ouvrir leurs blocs dans les régions reculées du royaume (sic) et sous médicalisées (re-sic) du pays ! Mais les magiciens ont des recettes et ils nous feront changeront d’opinions en nous expliquant demain que nous n’avons rien compris de leur politique ni de leurs prévisions d’aujourd’hui !

Nos amis investisseurs, ostentatoirement non médecins, qui plus est, descendus en groupes ou en capitaux anonymes, ne viendront pas pour le Ramed ni pour les indigents. Mais pour le baroud ! Certes, ces investisseurs-là sont des hommes d’affaires et le gros gain n’est pas un pécher. Il ne les effraie pas ! Le Ministère s’y épuisera, sans aide aucune, les petits payants iront se faire déplumer ailleurs ! Complexe du colonisé oblige !

Sauf que ces investisseurs bénis, seront procureurs, juges et avocats à la fois. Assureurs, banquiers, mutualistes et prestataires de soins. Ce seront eux qui voudront ouvrir leurs cliniques monopolistiques qui barreront la route fermement aux cliniques déjà en place. Comme ils décourageront les jeunes à faire de longues études, ils obéreront les horizons universitaires. Ils dissuaderont les jeunes médecins marocains de toutes velléités à investir dans leur secteur. Investisseurs univoques potentiels d’un domaine où ils sont sensés exceller, ils seront chassés de chez eux, par des fortunés beaucoup plus puissants et féroces ! Marginalisés, sous-estimés, repoussés du seul pays où ils pouvaient travailler avec dignité et honneur, ce Maroc qui s‘offre béatement aux autres !

Mais, qui peut en vouloir aux richissimes investisseurs, de venir sauver le pays de ses dégâts sanitaires ? Même s’ils ne viennent que pour le lucre seulement ! Cependant, et dès lors, quand viendront-ils, nos aimables sauveteurs, pour suppléer les cabinets indigènes d’architectes et les groupements de pharmaciens et d’avocats ? Ils sont libéraux, ces privatisables aussi, monsieur le Législateur ! N’est-ce pas ? On les attend comme des messies, là en libéraux, sur ces chantiers aussi ! Car au pays, on est vachement ouverts aux étrangers ! Et si largement encore ! On peut nous expliquer que là aussi, c’est pour la cause du Sahara que la diplomatie économique, nous oblige à de telles concessions…

S’ils restent vivaces dans tous les secteurs, les petits vampires sont passés de mode ! Place aux vrais prédateurs, les réformateurs des lois, les népotistes permissifs aux bras longs. S’ils n’ont pas, de toujours, étés là ! Me diriez-vous, quelque peu blasé, de le constater mieux que moi !

Nous allons vivre une autre édition du forfait des cliniques de la CNSS. En leur temps, elles sont passées outre les avis préventifs et contradicteurs des professionnels de l’Ordre des Médecins, pour les défier et les brimer. Les voilà tristement en faillite et en vente aujourd’hui, après leurs méfaits mémorables, leurs passe-droits, leurs népotismes et leurs concussions ! Mais, ça ne seraient que des racontars ! Quel est le prophète, le sauveur de l’Est ou du Nord, qui voudrait venir les prendre, ces hospices, pour nous en débarrasser ? Mon idée est que le Ministère les prenne, au dirham symbolique, pour élargir les CHU, éliminer partiellement le TPA frauduleux et sauver par la même les cadres, les murs et les gens qui y travaillent ou s’y soignent.

Les vrais bénéficiaires se taisent. Ils laissent le nettoyage des écuries d'Augias se faire par les hercules de service et du moment ! Nettoyage clinique, nettoyage éthique ou ethnique ? Hier, l’honorable et sémillante Avocate a failli casser le barreau et le Parlement, pour nous faire entendre son apologétique plaidoyer pour les étrangers ! Aujourd’hui, l’anesthésiste-réanimateur, notre admirable doyen et champion, est en train de nous mettre le masque… pour nous faire inhaler des bouffées d’oxygène salvatrices.

Qui survivra, verra !

Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, 23 Mai 2014
RESUME

A propos des cliniques, aventurisme des investisseurs, déontologie et gouvernance préventive. Le danger de l'ouverture des cliniques médicales au capital non médical. Un forcing d’acier et des passe-droits, d’une époque ostentatoirement concussionnaire.
Non à la création d'un secteur mercantiliste dans les cliniques médicales Qui défendra les médecins et les malades contre les appétits exogènes ?
Stop aux dérives anti citoyennes. Pour une tarification progressive transparente des actes.



RAPPEL

Taxes de Douane et de TVA. Pour une réforme fiscale humanitaire et une détaxe générale totale du matériel médical et des intrants pharmaceutiques, afin de stimuler les investissements en santé publique et libérale afin de ménager les Caisses et les foyers en matière d’accès aux soins


Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, 23 Mai 2014



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/05/14 21:13 par maidoc25.

Salam,
Je me permets ces quelques réflexions sur votre Post :
Les bou chekaras sont les actuels « tenanciers » des cliniques pour lesquels le chiffre d’affaire à court terme prévaut sur toute autre considération de quelque nature qu’elle soit : humanitaire, sociale, civique voir éthique, morale ou religieuse (en pensant aux IVG).
Les citoyens sont biens conscients des pratiques abusives courantes, dont je ne citerais que quelques unes :
Anesthésie générale au lieu d’une anesthésie locale, environ sept mille dirhams en sus …
Taux d’occupation des chambres, alors que le client peut repartir.. (Patente d'hôtellerie ?)
Sur-prestations arbitraires.
Régime alimentaire ou tambouille à gaver les « dindons ». (Patente de restaurateur ?)
Noir et dissimulation fiscale de 1000 dh à 5000 dh en dessous de table, même pour ceux qui bénéficient d’une assurance maladie …
Gonflement de la facturation pour les affiliés à des mutuelles, comme pour ceux qui paient par chèques, ne payant pas en espèces sonnantes et trébuchantes …
Disparité des tarifs des actes d’une clinique à l’autre …
Des Bou chekaras, qui créent au sein des cliniques des services de consultation externe, reçoivent des professeurs qui opèrent au noir en catimini, vendent des services, des produits pharmaceutiques, des prothèses, etc, en vrais commerçants exploitant les compétences des professeurs de médecine des CHU .. (Patente de commerçant détaillant ?)
Des blocs qui tournent à plein régime, même pas le temps d’aseptiser ou de nettoyer avec les risques de maladies nosocomiales …
Des réseaux d'initiés partageant le cheptel, les généralistes aiguillant vers des praticiens, qui renvoient à des laboratoires ou des radiologues, opérant en équipe de foot, se passant le ballot ...
Enfin et le pire, l’organisation des cliniques en groupe de médecins, d’individus disposant en parallèle de cabinets de consultation personnels et utilisant la clinique uniquement pour les actes chirurgicaux, avec ce que cela comporte comme rivalités et incidence sur les potentiels efforts d’investissement et d’équipement : la clinique devient une simple chèvre à traire, aucun nouvel outillage, ni aucun effort d’investissement, ni aucune vision à long terme …
Quand à l’exercice de la médecine, il est réservé aux ressortissants marocains, je vois mal un professeur émérite étranger venir travailler au Maroc pour y créer une clinique.
L’ouverture du capital des cliniques aux investisseurs marocain, aura pour effet de créer une véritable concurrence qualitative dont bénéficieront les citoyens, améliorant la qualité des équipements tout en contribuant à une plus grande transparence fiscale …
Enfin, pour les prix des médicaments, de nombreux citoyens les importent directement de l'étranger, parfois de Sebta, du fait de l'existence de marges incompréhensibles (Cas d'Arava : 1500 dh la boite au Maroc contre ...), occasionnant une sortie de devises ...



Modifié 7 fois. Dernière modification le 27/05/14 11:40 par blagueur.

On gros, les médecins veulent être les seuls bouchkaras sur le marché...ils veulent monopoliser la bouchkaration médicale...c'est logique enfin

Les bouchakaras, non-médecins, ont d'autres domaines plus spécifiques à investir, avec plus de capacités. Toutefois, si un professionnel s'enrichit dans son propre domaine et qu'il rende service , pourquoi pas ? Merci d'avoir eu le temps de tout lire !

A Blagueur, Bonjour !

Tout ce que vous avez dit est réel, juste et opportun. Et les cas de manquements font la rumeur furieusement. Je les condamne ouvertement. Aux victimes de les porter devant la Justice !

Au Ministère aussi d'être l'exemple vigilent, chez lui d'abord, pour l'exemple.
Au Ministère de la Sante de moraliser autour de lui, toute la profession.

Ce avant d’importer ou d’instituer un Quatrième Secteur, voire des financiers sordides, aux bras longs. Des parachutés, hors profession en somme, qui ne feront que polluer ce qui est déjà merdique et que vous accusez.

L'Ordre devra aussi faire son travail pour protéger les patients.
Les Officines d'Etat qui bloquent les tarifs, sont en cause dans les malversations et les suppléments.

Je condamne le TPA, illicite. Une coordination doit se faire, en transparence, ouvertement, devant les impôts, l'université, l'hôpital de fonction et les cliniques hôtes, par nécessité.

Par besoin médical et face aux maladies nosocomiales, les cliniques et les hôpitaux se doivent de procéder à lever les déficits d’hygiène et de promiscuité déplorables que vous dénoncez.

Merci du sérieux respectueux et tout professionnel de votre intervention.

Dr Idrissi My Ahmed, le 27 Mai 2014

Citation
maidoc25 a écrit:
Les bouchakaras, non-médecins, ont d'autres domaines plus spécifiques à investir, avec plus de capacités. Toutefois, si un professionnel s'enrichit dans son propre domaine et qu'il rende service , pourquoi pas ? Merci d'avoir eu le temps de tout lire !

Objectivement, vous ne croyez pas que le professionnel agit lui aussi en bon bouchkara? c'est ça la vraie question. Tout le monde sait que les cliniques au même titre que les écoles privées sont des machines à faire du fric. Il n y a pas de raison pour que le capital des écoles privées soit ouvert et que celui des cliniques soit fermée (sauf au banques bien sûr).
Le vrai problème c'est le contrôle, bouchkara médecin ou bouchkara tout court...dites moi combien de médecin rayé de l'ordre par an? alors que blagueur vous a énuméré (et vous semblez être d'accord avec lui) une multitude de pratiques ordurières dans le secteur?

Tout est dit dans ce que je vous ai répondu.
" Les bouchakaras, non-médecins, ont d'autres domaines plus spécifiques à investir, avec plus de capacités." Si certains médecins ont eu le bonheur, ici et ailleurs , de s'enrichir dans leur '' propre '' domaine, le plus spécifique , celui où ils se sont longuement formés, pourquoi les jalouser, s'ils sont réglos ? Merci de me dire pour les autres professions libérales, cabinets d'architectes, d'avocats, comptoirs de pharmacies !

Salam,
Présentement, lors d'un départ à la retraite ou du décès d'un médecin, seuls les "héritiers" de formation médicale, peuvent assurer la succession de leur défunt père par la reprise du cabinet, autrement, en l'absence d'un descendant médecin, la famille est "contrainte" de vendre le cabinet.
L'ouverture du capital des cliniques aux non-médecins, permettra à tous les héritiers sans exceptions ni conditions de formation professionnelle d'hériter du patrimoine de leurs parents.


Déjà, des sociétés à responsabilité limitée dirigent des cliniques, (personnes morales non médecins), opèrant dans le secteur, certes composées exclusivement de médecins porteurs de parts sociales, la responsabilité incombant aux gérants-médecins, les porteurs associés se partageant les bénéfices, sur des actes chirurgicaux ou médicaux d'autres acteurs ....

Du point de vue de la direction de la clinique, de la responsabilité civile et pénale, un médecin-directeur-général, associé ou non, assurera la gestion et la direction, satisfaisant les conditions du cahier des charges du Ministère.

Dans l'état actuel, de nombreuses cliniques sont prêtes à effectuer une augmentation de capital, permettant d'appeler des fonds, sans garanties bancaires ni hypothécaires, auprès de financiers-associés, pour développer leur entreprise (nombre de lits, nombre de spécialités, Scanner, IRM etc)

J'ai connu des cas de jeunes médecins, issus de familles aisées, qui n'ont pas pu monter leurs cabinet, et ont finalement opté pour la fonction publique. Partir de zéro, le diplôme en poche pour finalement monter une grosse clinique n'est pas à la portée de tous, la durée de vie moyenne d'un individu et la capitalisation nécessaire ne suffisent pas pour mener à bien une telle tâche, compte tenu de l'évolution des besoins et de leurs coûts.
Recourir aux finances privées va accélérer le développement des unités, créant des emplois et une meilleure distribution de la couverture médicale à l'échelle nationale.

La solution d'ouverture du capital au secteur privé des cliniques prépare-t-elle une privatisation partielle, future, des hôpitaux publics ?



Modifié 3 fois. Dernière modification le 27/05/14 16:36 par blagueur.

LES CLINIQUES AVEC MEDECINS ASSOCIES
semblaient être la meilleure solution.
Je parle du MAROC !
Merci de la longue et logique explication.

Salam,
Volet éthique, juridique, moral et religieux ....
le360
Un cabinet, une usine à avorter ...
10 jeunes femmes + 1 = 11 x 3000 dh ==> 33 000 dh jours de C.A avec satan, au noir, sans conscience ...
11 femmes, compte tenu de celles qui vont se présenter dans la journée, de la pause de midi, en 8 heures ouvrées, cela fait moins de 3/4 d'heure par cliente, préparation du bloc, pompe aspirante, soins post-opératoires ...



Modifié 2 fois. Dernière modification le 28/05/14 12:48 par blagueur.

Merci de l’interpellation !

On parle de la privatisation des cliniques . Je donnais mon avis sur les cliniques à allouer aux non-médecins pour leurs capitaux et non des cabinets de ce type !

Restons près du sujet svp…A plus

Citation
maidoc25 a écrit:
Merci de l’interpellation !

On parle de la privatisation des cliniques . Je donnais mon avis sur les cliniques à allouer aux non-médecins pour leurs capitaux et non des cabinets de ce type !

Restons près du sujet svp…A plus

Salam,
Des médecins bou-chekaras .... peuvent opérer dans les cabinets comme dans les cliniques ...
C'était mon but, d'étayer par un exemple d'actualité, ce que j'avais dit précédemment ...
Dans un cabinet, le médecin récolte le fruit de son propre travail ...
Dans une clinique, le médecin associé récolte le fruit de son propre travail (lorsqu'il opère de lui-même) et une participation sur le travail d'autres opérant en consultations ou interventions chirurgicales externes (profs du CHU et autres), au titre des bénéfices d'exploitation.
Des associés-financiers non médecins paieront aussi bien les intervenants pour leurs actes et verront leurs investissements rétribués ...
Li hlal li tbib, hram li 9ita3 el khass ?

Li hram âla el mouhami , l'architecte , lfarmacien ,
we khas bihoum , hlal ndirouHe âla dHar etebba !

Bla htirame QraytHoume wel meHna dialHoum...

Bouchekara,
ânedou ma yedir we fach Ikhed ,
we yantej, we yarbih, men ghir Had el miHnate.

Khadmate awe saneâte , elli khassine be elli Qrawe âla hAde miHnate, faQate .
Moudda twila .....Adoune Hakada , yakoune majale al ikhtissassate !

Choukrane âla Htimamikoume be ma yakhoussouna jamiâne !

salut

Salam
je voudrais tout d'abord exprimer mon accord avec Blagueur et ajouter ceci un peu hors sujet je m'excuse:
la médecine noire au Maroc
une nouveauté est apparue dans les cliniques marocaines, lorsque vous vous presentez (je ne vous le souhaite pas loin de la) dans une clinique pour une opération le chirurgien vous demande de payer tout de suite une somme en noire en liquide, pas de chéque, pourqu'il puisse vous remettre à la fin une facture que vous allez payer et conforme aux prix de remboursement. C'est exactement la meme chose lorsque vous achetez un apparetement. Derniérement une femme à qui on a demandé le noire est allée se plaindre chez le procureur il a avisé la police, la femme a remis l'argent au chirurgien et la police a fait irruption chez lui pour l’arrêter. Merci beaucoup à cette femme et que tous les marocains fassent la meme chose

Des bavures pareilles immorales et antidéontologiques, que je condamne autant que vous , se passent pareillement dans l'autre grand Secteur de la Santé.
Au privé , ce syntème équivoque et outrancier est irrégulier tant quon n'a pas revu les tarifs à aplliquer au secteur privé. C'est l'administration qui bloque la mise à jour des prix et qui pousse certains praticiens à ces dépassements , illégaux .

Merci de votre soutien et de votre dénonciation civique , légitime et citoyenne
JE SUIS AVEC VOUS

NOUVELLE REDACTION :DR IDRISSI MY AHMED,

APPEL DU PREMIER JUIN :
MERCANTILISATIONS DES CLINIQUES PRIVEES



LETTRE OUVERTE A MM BENKIRANE, BAHA, LOUARDI, BENABDELAH,

A MM LES CONSEILLERS DE SM LE ROI

A MM LES PRESIDENTS DES DEUX CHAMBRES DU PARLEMENT
PR BIADILLAH ET TALBI ALAMI

A MAITRE ALAOUI MT, PRESIDENT DU CONSEIL NATIONAL DE L ORDRE DES MEDECIN

CE PLAIDOYER EN CETTE NOTE RESPECTUEUSE A SON EXCELLENCE
MONSIEUR LE PROFESSEUR EL HOUSSEINE LOUARDI,
MINISTRE DE LA SANTE




SUJET :
L’ouverture du capital des cliniques médicales aux hommes d’affaires non médecins.

INTERVENTION A PROPOS DE :
''La vigilance attendue du conseil de l’Ordre ''.

Je souhaite que votre secrétariat vous donne cette lettre pour en tenir compte, malgré toutes vos préoccupations et vos activités.

Monsieur le Ministre, Respectables Messieurs


Mes compliments vous vont Maître pour votre constance et votre ténacité, votre défense acharnée et jalouse continuelle de la dignité du corps médical, comme de votre écoute, fortement espérée de mes propos.

Voici un mot que je vous prie d’écouter sereinement, après lecture d’un article de presse, où l’on parle de la ‘’cession’’ de la médecine libérale aux non professionnels pour y placer leurs investissements. Simple jactance démocratique vus l’aspect jurisprudentiel de l’innovation et l’effroi qu’elle jette sur les médecins.

Je ne suis pas chirurgien, je n’ai pas de clinique non plus et je ne compte pas en créer pour appréhender une quelconque concurrence. Je suis assez âgé et malade pour ambitionner quoi que ce soit de matériel au Maroc et ce dans n’importe quel domaine. Toutefois je ne suis pas détaché de ce que j’estime être le bien de mes confrères et de mes concitoyens, en matière de santé, de légitimité, de droits et de prérogatives pour leur avenir. Ayant débuté comme représentant des étudiants à la Corpo de Médecine, en 1965, je demeure motivé par cette médecine-là.

J’estime qu’il faut d'abord que le Conseil de l'Ordre des Médecins soit élu, afin de lui permettre de donner librement et en temps opportun son avis sur cette question. Une révolution bouleversante des habitudes et des prérogatives des médecins ! Ces professionnels que vous avez contribué à former et que le Ministère, sous vos hospices, doit rester le meilleur avocat défenseur et syndicat.

Et cet avis doit être partagé et expliqué, avant de clôturer le débat parlementaire pour ne pas présenter, à cet Ordre, un texte déjà passé. Autrement, il ne fera que se prononcer inutilement, sur ce qui a été déjà avalisé par le Législateur et définitivement légalisé ! Cette formalité, sollicitée ou présentée a posteriori, n’est pas démocratique. Elle fera le jeu des soldeurs de la santé. La ‘’vente du bétail malade’’ sera forclose à ce moment là. La déontologie, la voix des malades et des médecins ne se sera pas prononcée ! Si les hauts Commanditaires, le Gouvernement, les Parlements, les hommes de peine et leurs Leaders qui font le forcing, sont satisfaits, alors c’est OK. Et là, plus rien ne pourra plus changer leurs certitudes, leurs accointances et leurs plans.

Les lois surfaites, taillées sur mesure au profit des adeptes du protectorat néo-sanitaire, serviront à installer les Bouchakara, dignement et à outrance, dans de sillage des diktats et des privilèges acquis, hier précisément. Cette formule de blanchiment idoine, rendra jaloux les refuges exotiques et les paradis terrestres en mal de placement financiers.
On ne leur demandera point : ‘’d’où as-tu eu cela ? Cet argent le-leur, est propre, puisqu’on en a besoin. On ne leur demandera pas s’ils viennent seulement pour les bonnes grâces du Seigneur, comme coopérants humanitaires, afin de suppléer un Ministère que l’on ternit de déficience. Suppléance ou bouée de sauvetage, qui sur le plan des investissements ménagera le Ministère de la Santé en lui permettant indirectement de satisfaire les gens ! Peut-on lui demander d’investir plus, à ce Ministère, à ce puits sans fond, si le gouvernement n’en a pas les moyens ! Parce qu’il a été incapable de prévoir l’avenir, hier, et de saisir l’ampleur de l’évolution.



Dès lors, il deviendra évident de pousser le Ministère de la Santé à faire appel à l’extérieur ! Un SOS est ou a été ainsi lancé aux parasites et aux colons. Ça étonne ! Les détenteurs de techniques, de sciences et d’argent, sont sollicités afin de sauver le bon peuple, impuissant de ses maladies honteuses et des rapaces autochtones qui les pompent et les dévorent ! Venez, sauvez-nous de nos auto-anticorps ! Nous sommes vastement ouverts aux gens, même à ceux des pays les plus fermés au nôtre. Et dans notre culture, nous ne faisons point de discriminations.

Le tour de passe-passe est admirable et certains le diront machiavélique. Exécrer les privés, faire de l’amalgame, les dénigrer publiquement. Faire inspecter massivement leurs cliniques pour baliser le terrain et le miner ! Et non point les hôpitaux ! Tiens, ils sont parfaits ceux-là ! Alors, on leur fera fermer leurs boîtes et leurs gueules, pour fragiliser leurs associations, leurs représentants, leurs syndicats. Pour les diffamer encore plus et ternir leur avenir. Pourtant, les doyens, les directeurs, les ministres ont fait ce qu’il était humainement et matériellement plausible de faire !

Par la même, cela fera sombrer les études médicales, les spécialités. Cela fera assombrir les horizons médicaux déjà quasi fermés, pour les fils des pauvres d’ici. Mais, on les gardera largement béants pour les spécialistes qui viendront coopérer par ici. Le Ministère parle de manques d’infirmiers et de cadres médicaux. On ne sait pas avec quel personnel et comment travailleront les nouvelles entités cliniques, mais si huppées, qui nous envahiront. Celles qui viendront ouvrir leurs blocs dans les régions reculées du royaume (sic) et sous médicalisées (re-sic) du pays ! Mais les magiciens ont des recettes et ils nous feront changeront d’opinions en nous expliquant demain que nous n’avons rien compris de leur politique ni de leurs prévisions d’aujourd’hui !

Nos amis investisseurs, ostentatoirement non médecins, qui plus est, descendus en groupes ou en capitaux anonymes, ne viendront pas pour le Ramed ni pour les indigents. Mais pour le baroud ! Certes, ces investisseurs-là sont des hommes d’affaires et le gros gain n’est pas un pécher. Il ne les effraie pas ! Le Ministère s’y épuisera, sans aide aucune, les petits payants iront se faire déplumer ailleurs ! Complexe du colonisé oblige !

Sauf que ces investisseurs bénis, seront procureurs, juges et avocats à la fois. Assureurs, banquiers, mutualistes et prestataires de soins. Ce seront eux qui voudront ouvrir leurs cliniques monopolistiques qui barreront la route fermement aux cliniques déjà en place. Comme ils décourageront les jeunes à faire de longues études, ils obéreront les horizons universitaires. Ils dissuaderont les jeunes médecins marocains de toutes velléités à investir dans leur secteur. Investisseurs univoques potentiels d’un domaine où ils sont sensés exceller, ils seront chassés de chez eux, par des fortunés beaucoup plus puissants et féroces ! Marginalisés, sous-estimés, repoussés du seul pays où ils pouvaient travailler avec dignité et honneur, ce Maroc qui s‘offre béatement aux autres !



Mais, qui peut en vouloir aux richissimes investisseurs, de venir sauver le pays de ses dégâts sanitaires ? Même s’ils ne viennent que pour le lucre seulement ! Cependant, et dès lors, quand viendront-ils, nos aimables sauveteurs, pour suppléer les cabinets indigènes d’architectes et les groupements de pharmaciens et d’avocats ? Ils sont libéraux, ces privatisables aussi, monsieur le Législateur ! N’est-ce pas ? On les attend comme des messies, là en libéraux, sur ces chantiers aussi ! Car au pays, on est vachement ouverts aux étrangers ! Et si largement encore ! On peut nous expliquer que là aussi, c’est pour la cause du Sahara que la diplomatie économique, nous oblige à de telles concessions…

S’ils restent vivaces dans tous les secteurs, les petits vampires sont passés de mode ! Place aux vrais prédateurs, les réformateurs des lois, les népotistes permissifs aux bras longs. S’ils n’ont pas, de toujours, étés là ! Me diriez-vous, quelque peu blasé, de le constater mieux que moi !

Nous allons vivre une autre édition du forfait des cliniques de la CNSS. En leur temps, elles sont passées outre les avis préventifs et contradicteurs des professionnels de l’Ordre des Médecins, pour les défier et les brimer. Les voilà tristement en faillite et en vente aujourd’hui, après leurs méfaits mémorables, leurs passe-droits, leurs népotismes et leurs concussions ! Mais, ça ne seraient que des racontars ! Quel est le prophète, le sauveur de l’Est ou du Nord, qui voudrait venir les prendre, ces hospices, pour nous en débarrasser ? Mon idée est que le Ministère les prenne, au dirham symbolique, pour élargir les CHU, éliminer partiellement le TPA frauduleux et sauver par la même les cadres, les murs et les gens qui y travaillent ou s’y soignent.

Les vrais bénéficiaires se taisent. Ils laissent le nettoyage des écuries d'Augias se faire par les hercules de service et du moment ! Nettoyage clinique, nettoyage éthique ou ethnique ? Hier, l’honorable et sémillante Avocate a failli casser le barreau et le Parlement, pour nous faire entendre son apologétique plaidoyer pour les étrangers ! Aujourd’hui, l’anesthésiste-réanimateur, notre admirable doyen et champion, est en train de nous mettre le masque… pour nous faire inhaler des bouffées d’oxygène salvatrices.

Qui survivra, verra !

Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, 1er Juin 2014




RESUME

A propos des cliniques, l’aventurisme des investisseurs, transparait à travers, la manière passionnée et la pugnacité de cette menace. La déontologie et la gouvernance préventive, peuvent se révéler sans efficience aucune ni garanties, face au capital étranger qui se profile derrière cette invasion.
Le danger de l'ouverture des cliniques médicales, au capital non médical, est un préjudice matériel et moral, face à l’université marocaine et aux droits indus de ses lauréats. Un forcing d’acier et des passe-droits, d’une époque concussionnaire et ostentatoire, semblent se profiler derrière cette procréation.
Non à la création d'un secteur mercantiliste dans les cliniques médicales libérales ! Puissants et féroces d’entrée, qui défendra les médecins et les malades contre les appétits exogènes ? Stop aux dérives anti citoyennes. Pour une tarification progressive transparente des actes dans tous les secteurs.

RAPPEL
Taxes de Douane et de TVA nécessitent une réforme fiscale humanitaire et une détaxe générale totale du matériel médical et des intrants pharmaceutiques, afin de stimuler les investissements en santé publique et libérale pour ménager les Caisses et les foyers en matière d’accès aux soins
Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 1er Juin 2014

Salam,
Nous avons bien compris le message ..
Les médecins doivent contrôler les usines de seringues, de produits pharmaceutiques, de fabrications de chaises roulantes ou de prothèses, des électrocardiographes, des échographes, des appareils de dialyse, des stéthoscopes, des scalpels, des lits spécifiques au hôpitaux, du para-médical, bref tout ce qui a trait à l'exercice de la médecine en poussant le raisonnement ...

NON CE SONT LES BANQUIERS ....

Citation
maidoc25 a écrit:
NON CE SONT LES BANQUIERS ....

Salam,
C'est pour cela qu'il faut envoyer les prélèvements et les biopsies à l'étranger sans parler des analyses génétiques et autres examens ultra-fins.
Des anatomo-pathologistes sans équipements, ni labos de pointe, des bouchkikiras qui veulent avoir une chasse gardée ...
L’intérêt du citoyen de sa santé prime sur celui pécuniaire du médecin ...
La Démocratie a toujours mis fin aux privilèges de classe, de corporation, de lobbys, dans l’intérêt bien compris du Peuple ...
Quand aux diplômes, dont se prévalent les uns pour soutenir leur hégémonie sur le secteur, que les réfractaires se torchent avec, tant ils ont oublié le serment d'Hippocrate lui préférant celui d'Hypochrite .......
Ces fanfarons du diplôme devraient prendre école, auprès de leurs maîtres, les humbles mandarins aux pieds nus qui les ont formés, se sont consacrés et dépensés sans compter au public, aux CHU, aux pauvres, au temps où leurs compétences ne courraient pas les rues et où ils pouvaient faire de l'argent dans le secteur privé.
C'est là une occasion pour rendre hommage, à mes amis, les professeurs Bensaid, Amar, Chkoff, Benerradi, Lazreq, à Nejjar, aux Maazouzis, à Zemrag, à toute cette promotion du Lycée Descartes qui a sauvé des vies au quotidien, sans se soucier du volume de leur portefeuille, ni des opportunités d'affaires ...
One way : Libéralisation, investissement, développement ...

Les médecins et les chirurgiens ne sont pas des super-citoyens ...
Ils doivent être poursuivis et rendre des comptes, pour les éventuelles dissimulations fiscales. On verra alors si les attraits du secteur-poules aux œufs d'or, resteront, une fois devenu transparent à force de saisies, d'amendes fiscales et de poursuites judiciaires ...

Le champ de la médecine privée n'est pas une chasse gardée, il a bénéficié, usé et abusé de l'AMO, des remboursements de la CNSS, des assurances maladies, pour prétendre à une indépendance totale ... Il est arrivé à ses limites extrêmes et stagne depuis, en terme de développement, et si l'on souhaite voir une véritable modernisation des moyens, équipements, services, il est grand temps d'ouvrir le capital à ceux qui ont les moyens de faire faire un saut qualitatif à cette activité ....



Modifié 6 fois. Dernière modification le 04/06/14 13:38 par blagueur.

A SI BLAGUEUR ,

Vous avez dit ‘’hypochrite’’! ‘’ HypoCRIte lecteur, mon semblable mon frère ! ‘’ Qui avait dit cela ? Lire de Baudelaire son « Au lecteur » !

Si vous me lisiez entièrement, pour ôter tout préjugé, loin des idées toutes faites !

En vous lisant, je suis peiné par les amalgames et le nihilisme forcés. Avec des mots scatologiques à la limite de la bienséance ! Si ça refreine le dialogue et l’inhibe, pour moi, cela reste l’occasion d’une mise au point. Et, néanmoins, je vous dis ceci : il y a des pays plus avancés que d’autres. Il nous faut l’admettre. Si le Moyen-âge est derrière nous, ça ne fait pas longtemps de ça !

Vous avez parlé de chasse gardée. Non, pour les médecins, les architectes, les avocats, les laboratoires et les pharmaciens, il me semble que c’est une question de perfectionnement dans l’office, un fait de spécialisation dans le métier, qui sauvegarde la fonction, la stimule et la développe, dans la bienséance et l’acceptation sociale. Chacun son métier dit-on, et les vaches seront bien gardées !

Pensez-vous que ceux qui n'ont pas les diplômes, (ces diplômes que vous décriez tant), les Bouchakaras en l’occurrence, qu’ils vont ‘’seuls’’ combler nos retards ? Ou qu’ils vont faire des miracles techniques dans des pays émergents, sans l’aide des chercheurs et des scientifiques des pays nantis et plus avancés ? Que ces investisseurs friqués, soient d’ici ou qu’ils proviennent d’ailleurs.

C’est pourtant là, dans la recherche pure, que leurs investissements devraient nous faire avancer et qu’ils doivent opérer, sans créer de buzz, ni de harcèlement impérieux ! Ou alors, qu’ils rentrent aux labos, munis de leurs simples bourses !

Concevez, qu’il n’est pas aisé pour les pays qui accusent des retards importants, par rapport aux métropoles que vous vantez si bien, d’éponger les déficits civilisationnels et techniques cumulés depuis cinq siècles ! Ce n’est pas en blanchissant leurs avoirs dans les cliniques qu’ils soigneront mieux ou mon cher les marocains, ceux soi-disant, des zones exclues ou des strates moyennes.

L’argent a une autre éthique, elle n’est pas ‘’hypocrite’’ ! Elle est sincère, loyale, franche et directe. Elle veut gagner coûte que coûte, sans complexes ni freins. C’est sa seule éthique ! Et le Ministère et les Ordres seront à leurs ordres. A commencer par l’ordre des médecins et demain ceux des autres professions libérales, si le méfait faisait tâche d’huile.

Vous avez dit aussi : « La Démocratie a toujours mis fin aux privilèges de classe, de corporation, de lobbys, dans l’intérêt bien compris du Peuple.»

C’est bien beau ! Mais, où vous avez déjà vu ça ? Sur un slogan électoral ? Dans quel pays mythique et quelle démocratie réelle ?

A plus ! Dr Idrissi M A, le 04 Juin 2014