Par Saïd Mouline, président de la Commission Environnement à la CGEM
Saïd Mouline est spécialisé dans le domaine des projets de développement dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement. Mouline travaille depuis 2004 comme consultant auprès du ministère de l’Environnement de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, et auprès des bureaux régionaux du Pnud au Maroc et au Mali. Il est titulaire d’un diplôme de politique énergétique à l’université de Philadelphia et lauréat de l’Institut national polytechnique de Grenoble
ALORS que le projet touristico-immobilier de 50 ha, situé sur le site de l’actuel zoo de Témara, dans la banlieue de Rabat, devait entrer en opération après la création d’un nouveau zoo à proximité du complexe sportif Moulay Abdallah et le transfert des animaux dans des conditions acceptables. Des rumeurs courent que le zoo de Témara va être fermé et que les travaux sur une partie de l’espace allait démarrer incessamment et ceci avant toute construction du nouveau zoo. Il serait scandaleux d’admettre cette approche. Les animaux (actuellement le zoo abrite une faune riche qui compte 140 fauves et plus de 2.000 animaux et espèces d’oiseaux), loin des regards, peuvent vite devenir un fardeau pour les promoteurs immobiliers. Il est impératif d’abord de construire le nouveau zoo selon les règles modernes et environnementales respectant la faune et ensuite, après transfert des animaux dans le nouvel espace, de faire le projet immobilier.
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