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Profil bas à Damas
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25 novembre 2005 20:45
Après le traitement de choc pour Saddam Hussein, la chirurgie réparatrice pour Bachar al-Assad ? Les Etats-Unis l’ont dit, par la voix de Condoleezza Rice : officiellement ils ne veulent pas un changement de régime à Damas. Ils veulent seulement, à force de pressions, bilatérales et multilatérales, contraindre le pouvoir syrien à modifier son comportement. Certes, il a déjà évacué le Liban. Mais là n’est pas l’essentiel pour Washington. Il faut maintenant qu’il cesse toute relation trouble avec les suppôts de Saddam réfugiés sur son sol. Qu’il stoppe les mouvements de rebelles irakiens et de jihadistes étrangers à sa frontière orientale. Qu’il arrête de parrainer le Hezbollah libanais, le Hamas et le Jihad palestiniens. Qu’il prenne ses distances avec son allié iranien... Bref, que Damas change de fond en comble sa politique régionale et la tourne vers Washington.
Et la démocratisation ? Et le rêve de dominos vertueux répandant depuis Bagdad le droit de vote et la liberté d’expression sur tout le Moyen-Orient ? Ce n’est pas la priorité de la Maison Blanche. Et c’est surtout un risque qu’elle ne souhaite guère courir. D’abord parce que rien ne lui garantit qu’un régime issu des urnes lui serait favorable, tant l’antiaméricanisme a prospéré dans le monde arabe depuis son intervention en Irak. Ensuite, parce qu’elle n’a pas vraiment d’équipe B pour Damas. A Bagdad en 2003, les Etats-Unis avaient amené avec eux des aventuriers à leur solde, des baasistes fraîchement repeints, des partis chiites pro-iraniens, des Kurdes semi-indépendants... Propulsé à la tête du pays, cet attelage n’a pas fait preuve d’un sens aigu de la cohésion nationale sans laquelle la démocratisation, amorcée dans les urnes, restera lettre morte. Mais aux yeux de Washington, il offre l’avantage de ne pas mordre (encore ?) la main américaine qui le nourrit. Dans le cas syrien, le rassemblement des opposants qui ont survécu aux séides du régime Assad risquerait d’être dominé par les islamistes sunnites, soutenus dans le passé par... Saddam Hussein. A défaut de se risquer dans un nouveau bourbier en intervenant militairement, les Etats-Unis espèrent que le pouvoir de Damas qui se craquelle finira par imploser et qu’un nouvel homme fort imprimera une ligne diplomatique proaméricaine à la Syrie. Cela suffirait au bonheur de la Maison Blanche. Qui se ferait alors une raison de voir la démocratie piétiner encore sur le chemin de Damas.




Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/11/05 20:59 par 2loubna.
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
a
25 novembre 2005 20:49
2
25 novembre 2005 20:53
Tu es sur? grinning smiley


rifton75 a écrit:
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> c deja posté
>






Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/11/05 21:01 par 2loubna.
La liberté des autres étend la mienne à l'infini.
s
25 novembre 2005 21:46
Alain Finkelkraut MENT !!!! La preuve ... on reconstitue le puzzle ...
court extrait de l’article reproduit sur Bellacio le 25/11 à 14h08 Les excuses de FINKIELKRAUT
dans ce passage, Finkielkraut suggère que les citations du Monde sont hors contexte, de façon à je cite : surgit un personnage odieux, antipathique, grotesque auquel je n’aurais pas envie de serrer la main. Et on me dit, là le cauchemar commence, que ce personnage c’est moi. Je n’ai aucun rapport avec le personnage que dessine ce puzzle." .

Alors, il faut lire TOUT l’article paru en hébreu dans le Ha’aretz le 18 novembre.

P. Bardet


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Ce matin au micro d’Europe1, Alain Finkielkraut est revenu sur l’interview qu’il avait donnée au journal israélien Haaretz, le 18 novembre, sur les émeutes dans les banlieues.

LE MENSONGE du puzzle de citations
Il dit "Je recherche la vérité (...) Mais là, il s’agit de tout autre chose : du puzzle de citations qu’il y a eu dans ’Le Monde’, surgit un personnage odieux, antipathique, grotesque auquel je n’aurais pas envie de serrer la main. Et on me dit, là le cauchemar commence, que ce personnage c’est moi. Je n’ai aucun rapport avec le personnage que dessine ce puzzle."
La preuve ... on reconstitue le puzzle ...
Voici le lien de l’article ( 6 pages ! ) du Ha’aretz du 18 novembre, qui reproduit l’intégralité de ses propos. Il s’agit de la traduction de l’article original en hébreu, traduit vers le français. La version anglaise ayant été expurgée des propos les plus choquants.
AVERTISSEMENT des traducteurs

Traduction de toutes les questions et réponses du philosophe. La parties non traduites sont des passages de commentaires des journalistes qui semblent plutôt surpris de ce qu’ils entendent.

Titre sur la couverture du supplément sous la photo de A. Finkielkraut : « Vous les Israéliens, vous me comprenez. »

LE LIEN vers l’article lls ne sont pas malheureux, ils sont musulmans


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REPONSES DE l’Union Juive Française pour la Paix à l’article du Ha’aretz daté du 18 novembre

L’UJFP REPOND AU RACISME D’ALAIN FINKIELKRAUT
l’UJFP répond au racisme d’Alain Finkielkraut -suite - article de Rudolf Bkouche


siryne
a
25 novembre 2005 23:04
loubna t'as joué avec la touche "editer le message" smiling smiley
 
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