Cette annonce semble confirmer les résultats d'une enquête publiée mardi par 60 Millions de consommateurs. Le magazine affirmait avoir relevé des traces, à très faibles doses, de résidus potentiellement toxiques dans plusieurs articles d'hygiène féminine, notamment chez une marque Bio.
"Nous ne pensons pas que ce soit dangereux" (mais bien sûr )
Des analyses externes réalisées à la demande de Corman, maison-mère d'Organyc, "ont confirmé que des traces résiduelles de glyphosate ont été détectées sur un échantillon", a déclaré Corman dans un communiqué, ajoutant avoir décidé de retirer du commerce toutes les boîtes du même lot.
Bien que les quantités trouvées soient infimes, de l'ordre de 25 nanogrammes par gramme, "ces traces n'auraient pas dû être présentes dans du coton organique", poursuit le fabricant, qui a lancé une enquête auprès de ses fournisseurs de matières premières, qui se trouvent principalement aux Etats-Unis et en Inde. "Nous ne pensons pas que ce soit dangereux, c'est une mesure de pure précaution, car notre priorité c'est la sécurité et la santé de nos consommatrices", a déclaré une porte-parole de Corman.
Des marques de tampon également incriminées
L'enquête de 60 Millions de consommateurs a aussi dénoncé la présence résiduelle d'autres substances potentiellement toxiques dans certaines serviettes hygiéniques Always et des tampons Tampax, du fabricant américain Procter and Gamble, qui a affirmé mardi soir "l'innocuité prouvée" de ses produits et son intention de communiquer davantage sur leurs composants
"Seuls les matériaux respectant tous les critères de sécurité sont utilisés dans la production de nos tampons", a réagi un autre groupe américain, Johnson and Johnson, fabricant des tampons o.b et Nett, également épinglés par le magazine
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