Du 21 au 27 novembre 2007, Proche-Orient : que peut le cinéma ? présentera près de cinquante films ainsi qu’un débat quotidien autour de la programmation du jour.
Cinéma "les 3 Luxembourg", 67 rue Monsieur le Prince, Paris 6ème, en partenariat avec le Monde Diplomatique.
" On devrait pouvoir comprendre que les choses sont sans espoir et cependant être décidé à les changer... " Francis Scott Fitzgerald
Les documentaires « Bil’in Habibti », « La couleurs des olives » et « The Iron Wall » font partie des nombreux films décrivrant l’occupation et colonisation des terres palestiniennes qui seront présentés lors du festival.
Voilà bientôt 60 ans que les Nations-Unies ont voté la résolution du plan de partage de la Palestine, et près de 60 ans que l’Etat d’Israël existe.
Cette année, et pour la troisième édition, ce sera à nouveau l’occasion de voir comment le cinéma peut aider Israéliens et Arabes à se connaître davantage, à se réconcilier et envisager un avenir de paix ensemble, source d’équilibre pour la région et pour la planète entière. Du 21 au 27 novembre prochain, se tiendra donc au Cinéma les 3 Luxembourg, la nouvelle édition du Festival israélo-palestinien, élargi pour l’anniversaire à de nouveaux pays arabes invités : Le Liban, l’Irak, et la Syrie notamment.
Sous le haut patronage du Ministère de la Culture et de la Mairie de Paris, et avec le soutien indéfectible du CNC, du Monde diplomatique, et de la Région Ile de France, les 3 Luxembourg vous convient sur 7 journées et 7 soirées au cœur du Moyen-Orient, entourés et accompagnés des meilleurs réalisateurs du moment, des films les plus marquants de l’année et qui apportent aujourd’hui une vision nouvelle d’Israël, de la Palestine et du Monde arabe.
Et nouveauté de cette édition : outre le fait de rencontrer comme chaque année un certain nombre de réalisateurs, en partenariat avec le Monde diplomatique, une conférence quotidienne sera organisée sur les grands thèmes sélectionnés cette année : le mur, Gaza, l’Irak, la société israélienne, les femmes en Israël, la crise libanaise, et les initiatives de paix. Des conférences animées par un journaliste réputé pour sa connaissance du sujet d’une part, et un spécialiste politique ou scientifique de la question d’autre part, issus de centres de recherches que l’on ne présente plus ou ayant écrit des ouvrages de références sur la question. Pour plus d’informations sur le programme des films et des rencontres.
La question du cinéma, comme celle de la littérature ou de toutes les formes artistiques reconnues dans le champ de la création humaine, est loin d’être secondaire dans la compréhension du conflit israélo-palestinien. Parce que la réalité est complexe, l’image comme la fiction apportent leur pierre à la redéfinition des rapports futurs entre Israéliens et Palestiniens ; entre Occidentaux et Orientaux. Ce cinéma là, qui se veut militant et engagé, passionné ou raisonné, ne faiblit pas devant les crises et les guerres. Au contraire, plus il y’a à dire, plus il y a à dénoncer, et plus le Festival découvre de nouveaux talents et des perceptions nouvelles de la réalité. Parfois optimiste, parfois pessimiste, la programmation cette année, sera comme toujours éclectique, mais toujours dans un souci de vérité : celle de témoigner de ce qui se passe depuis 1947 au Proche-Orient et que malgré tout, des gens vivent et continuent d’espérer.
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