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PROCES A FES (meurtre d'un francais)
B
15 mai 2006 16:55
Salam aalikoum



lundi 15 mai 2006, 16h33
Meurtre d'un Français à Fès: le meurtrier présumé dément ou islamiste?


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FES (AFP) - Dément ou islamiste? La défense et la partie civile se sont opposées lundi sur les motivations ayant poussé un jeune Marocain à poignarder à mort Benjamin Vanseveren, un touriste français de 17 ans à Fès en février 2005.

La cour a décidé de reporter, pour la troisième fois, le procès (ouvert le 6 février) au 24 juillet d'Abdelilah Al Meziane, un Fassi de 29 ans, en attendant une nouvelle contre-expertise psychiatrique demandée par son avocat.

Le psychiatre chargé de cette contre-expertise devra remettre son rapport dans 45 jours au plus tard.

Un premier psychiatre avait conclu au cours de l'instruction que le meurtrier présumé était dément. Mais une première contre-expertise avait au contraire indiqué qu'il était sain d'esprit.

L'avocat d'Abdelilah Al Meziane, Me Hassan Jay, a rejeté les conclusions de cette première contre-expertise. Il a en outre indiqué à des journalistes qu'il avait l'intention de plaider la folie.

Présent à l'audience, Eric Vanseveren, le père de la victime, a dénoncé "une mascarade". "Je suis totalement révolté par ce que fait la justice marocaine", "on n'a plus besoin de prouver" qu'Abdelilah Al Meziane "est tout à fait sain d'esprit et conscient de ses actes", a-t-il déclaré à l'AFP après l'audience.

Abdelilah Al Meziane, qui encourt la peine de mort, est apparu lundi calme, et a assisté à l'audience debout. Près de lui se trouvaient ses parents et son frère. Ce dernier, Youssef, 35 ans, avait indiqué lors de la première audience, le 6 février, qu'Abdelilah buvait de l'alcool et fumait du haschich.

"Il est croyant mais peu pratiquant", avait-t-il dit, ajoutant toutefois que la vie de son frère avait "basculé", deux jours avant le meurtre, quand il a rencontré un fkih (maître religieux). Il n'avait pas donné plus de précision.

Eric Vanseveren a réaffirmé lundi à l'AFP qu'il s'agissait d'un meurtre "à connotation islamiste".

"C'est tout simplement ce qui ressort du rapport d'instruction!", a-t-il proclamé, assurant qu'Abdelilah Al Meziane "est fiché militant salafiste" et qu'il a "rencontré un religieux deux jours avant le meurtre".

"Le meurtrier (présumé) avait été formé. Il a été très rapide et il savait quelles zones corporelles il fallait toucher pour tuer", a-t-il estimé.

"Quand il a poignardé mon fils, le meurtrier était en tenue de prière et a crié Allah Akbar (Dieu est le grand)", a rappelé le père de la victime.

M. Vanseveren, un cadre bancaire de 48 ans résidant dans le sud-ouest de la France, a mis en cause la justice marocaine, lui reprochant notamment de "ne pas vouloir dire la vérité pour préserver des intérêts touristiques et financiers".

L'avocat de la partie civile, Me Jean-Lou Lévi, a critiqué après l'audience "la lenteur du procès", en s'étonnant qu'il ait fallu "plus d'un an pour désigner un avocat au meurtrier présumé". Me Hassan Jay a été nommé lors de l'audience du 6 mars.

Le 17 février 2005, Benjamin Vanseveren, originaire de Montauban (sud-ouest de la France), avait été poignardé par un inconnu en pleine médina de Fès. Il était accompagné de son père, de son frère Maxime, 9 ans, de sa tante, ainsi que de sa mère Monique, 48 ans. Cette dernière avait été grièvement blessée au rein lors de l'agression.
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
l
15 mai 2006 22:04
quelques faits divers de genre en plus et cela réglera le probléme du tourisme. c'est quand méme dingue de tuer un minot en gueulant le nom de dieu. est ce que sans la religion, ce type serait devenu meurtrier ou est ce juste une maniére de maquiller sa violence en acte spirituel?
S
16 mai 2006 09:24
Citation
Bass a écrit:
"Le meurtrier (présumé) avait été formé. Il a été très rapide et il savait quelles zones corporelles il fallait toucher pour tuer", a-t-il estimé.

haha haha haha
quelle mascarade !!!
I
16 mai 2006 11:35
Comme Chaib Zehaf, Zyed et Bouna, Youssef Khaif...
m
16 mai 2006 11:46
Fait divers

La radio s’est fait hier matin, 15 mai 2006, l’écho d’un fait divers : au Maroc, un touriste français est victime d’un meurtre. Il est arrêté. Mais un différend s’installe sur les motivations, donc sur le caractère, du crime. L’accusation, nous dit-on, a conclu à l’acte d’un déséquilibré. La famille de la victime, par la voix de son avocat français, conclut au geste d’un islamiste fanatique, voulant s’en prendre à un touriste non-musulman. Elle en veut pour « preuve » (sic) le profil du meurtrier : un jeune homme barbu, vêtu d’une djellaba, et qui s’est élancé sur sa victime en criant « Allah Akbar ! »

Étrange « preuve » en vérité. Comme si porter une barbe et une djellaba, et hurler « Dieu est grand » en frappant à mort un touriste étranger était incompatible avec le déséquilibre mental. Comme si un tel déséquilibre était le privilège de gens rasés de frais, portant costume et cravate, et hurlant des obscénités. Si, en France, un homme vêtu d’une robe de bure et arborant une grande croix poignardait un touriste japonais en criant « Au nom du Père », il ne viendrait pas à l’idée de grand monde d’y voir l’effet d’un complot des émules de Monseigneur Lefèbvre.

On peut certes objecter à la remarque qu’il y a, au Maroc, plus d’hommes portant la djellaba (alors que chacun sait que seul le complet veston est une tenue normale) qu’il n’y a, en France, d’individus se promenant en bure. Mais puisque, justement, ce meurtre est - heureusement ! - exceptionnel, si bien que barbes et djellabas, par leur caractère banal, ne peuvent valoir explication. Faut-il, au Maroc ou ailleurs, voir derrière tout barbu en djellaba un « islamiste » ? Faut-il y voir un assassin potentiel ?

Ce n’est pas d’après le costume d’un meurtrier que l’on peut évaluer sa santé mentale. Son « profil » est une chose plus complexe, que l’on ne peut réduire aux mots, assurément dépourvus de portée criminelle intrinsèque, qu’il a pu prononcer en commettant son acte. Et quand bien même la folie se moulerait dans des thèmes idéologiques réels, cela ne signifierait pas que ces thèmes idéologiques en seraient la cause.

À supposer que l’auteur d’un acte se prévale d’un courant politique ou religieux, ce courant ne peut être mis en cause que si l’on prouve par ailleurs la cohérence de cet acte avec le fondement idéologique qu’il se donne, qu’on puisse l’inscrire dans une décision collective, dans le plan concerté d’un groupe, etc.

Est-ce le cas dans ce drame ? Le peu qu’on en sache ne permet pas de le dire. Mais ce qu’on peut dire avec assurance, c’est que voir dans la pilosité, la tenue, et les mots prononcés par le meurtrier la preuve qu’il serait sain d’esprit, et que son acte serait celui d’un « islamiste », c’est flatter les pires stéréotypes.

Par Laurent Lévy
Source : Oumma.com
[b]"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas."[/b] [i]Géronimo[/i]
l
16 mai 2006 13:04
dons pour vous, la religion n'a rien à voir la dedans et c'est pur hasard si la victime était un infidele?
j'ai du mal à etre aussi convaincu que vous.
qu'il soit cinglé, je veux bien. mais pour moi, c'est le cas de tout les integristes.
B
16 mai 2006 22:29
Citation
IBnBattuta a écrit:
Comme Chaib Zehaf, Zyed et Bouna, Youssef Khaif...

Zyed et Bouna, c'est triste ce qui leur est arrivé mais je ne vois pas le rapport avec ce meurtre !

bonne chance à cette famille dans son combat pour se faire entendre !
I
16 mai 2006 22:33
Un fou ne peut il pas crier "allah akbar"?



Sans qu on en déduise qu il est normal?
 
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